71) COD a son Etoile sur le Walk of Fame

As they say in Hollywood, timing is everything and, for child star-turned-“NCIS: Los Angeles” lead Chris O’Donnell, this was certainly the case.

“I got my letter from Boston College and it said, ‘You’re wait-listed,’” the Chicago-born actor recalls of senior year in high school when it was the classroom, and not a film set, on which he had set his aspirational sights. “Then I got a call from David Rubin, the casting director (of ‘Men Don’t Leave’), and he said, ‘You’ve got the part.’ And I couldn’t believe it. He says it’s going to film from July to October. And I sat there thinking, ‘Oh my God. I’m going to miss college.’ And I actually said, ‘Let me call you back.’ Because this was a huge decision. I loved acting, but I was so excited to go to college. I think there was a part of me that was scared, thinking, can I do this? What are the chances that I’ll actually be successful at (acting)? I was the youngest of seven kids and my dad worked his ass off my entire life and I said, ‘I need to have a real job. I can’t just chase an acting career the rest of my life. I need something to back it up.’ So the idea of getting a finance degree, because I also loved business, just made sense. I figured if the acting thing doesn’t work out, that’s what I’ll pursue.And then Boston College sent me a letter and said, ‘You’re off the wait-list. Unfortunately we can’t take you until January.’ And I said, ‘This is meant to be.’”

It wasn’t until sophomore year when a roommate relayed a phone message from Barbra Streisand that fellow classmates noticed O’Donnell wasn’t your average co-ed majoring in finance.

“I didn’t tell anybody what I’d been doing,” says O’Donnell of his then-burgeoning film career (His expanding resume would come to consist of roles in critically applauded dramas “School Ties,” “Fried Green Tomatoes” and, in 1992, the movie that made him a break-out star, “Scent of a Woman,” in which he appeared opposite a “Hoo-ah!” spouting Al Pacino). “I didn’t want to be the kid at school that made a movie. I wanted to meet everybody on my own terms. And I had to kind of come clean and explain that I was an actor. I had almost a whole year of nobody knowing who I was. It was great. I wanted to be one of the guys.”

While it took him a while to graduate — “I took four night classes when I made the first ‘Batman’ movie, and people thought I was crazy” — O’Donnell, who will receive his star on the Walk of Fame on March 5, was committed to making it happen. “It was about fulfilling a promise to my dad,” he says. “At that point, I knew I wouldn’t be going to business school and pursuing a finance career. It’s no different than, say, a quarterback in the NFL going back and getting his degree over the summer.It was just something I wanted to do. I knew it would be hard to raise kids someday and not say that I had a college degree.”

To this day, O’Donnell, who eschewed the whole “L.A. club scene” in his youth, remains one of those rare celebrities leading a fairly normal life amidst the oft-tumultuous terrain of Hollywood.
“I never intended to get married at such a young age, but you meet the right person in life and it kind of takes care of itself,” he says of meeting his wife and raising their five children.
“And it was a choice. I knew at that point that I was going down a different path. You’ve got to know who you are. I thought to myself, this is my chance. This is the last normal person I’m going to meet. I knew it was right.”

From his 2006 stint as a sexy veterinarian on “Grey’s Anatomy” to his current gig playing opposite LL Cool J on CBS’ popular procedural “NCIS: Los Angeles,” now in its fifth season, O’Donnell seems to have the best of both worlds: a stellar career (he’s also directed two episodes of the series) and a grounded home life.

“I wouldn’t trade my current job for anything,” says O’Donnell. “It affords me the ability to be in Los Angeles, to see my kids every day and have a steady job. I’ve been doing this for almost 30 years and it’s just crazy. To still be providing for my family like this is so great.
And I love the people I work with. I remember sitting in my house as a kid and watching LL Cool J in videos. If you would have told me that 30 years later he and I would be spending every waking hour together, I would have been like, ‘You’re insane.’ It’s so funny how life brings you together with certain people. He and I have a solid bond and I can trust that guy with my life.”

But while working in television is “very satisfying on a professional and an artistic level,” the itch to return to the bigscreen remains.

“I want to do film again at some point,” says O’Donnell. “And I will. I’m actually excited, when the show ends someday, to take some time off for a while. I’ll be a 50-year-old guy. I’ll be a different person than people remember. And there will be exciting new roles to take on, but this is where I’m supposed to be right now.”

 

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Comme on dit à Hollywood, tout est dans le choix du moment et, pour Chris O’Donnell, depuis le gamin graine de star  jusqu’à  devenir chef d’équipe dans  « NCIS : Los Angeles », ce fût certainement le cas.

« J’ai reçu une lettre de Boston College qui disait « Vous êtes sur la liste d’attente », déclare l’acteur natif de Chicago qui se souvient de sa dernière année de lycée quand c’était dans les études, et non sur un plateau de tournage, qu’il avait placé ses ambitions et son intérêt. «J’ai alors reçu un appel de David Rubin, le directeur de casting (« Men Don’t Leave »), et il disait « Vous avez le rôle ». Et je ne pouvais pas y croire. Il a dit que le tournage durerait de Juillet à Octobre. Je me suis assis là en réfléchissant, « Oh Mon Dieu. Je vais rater l'Université.» Je lui ai donc répondu « Laissez-moi vous rappeler plus tard.» Parce que c’était une décision très importante. J’adorais jouer, mais j’étais également excité à l’idée d’aller à l'Université. Je pense qu’il y avait une part de moi qui était effrayée, se demandant « Est-ce que je peux le faire ? Quelle sont les chances que je réussisse vraiment là dedans? » J’étais le plus jeune de 7 enfants et de ma vie, j’ai toujours vu mon père travailler comme un dingue alors je me suis dit « Je dois avoir un vrai boulot. Je ne peux pas juste courir après une carrière d’acteur toute ma vie. J’ai besoin de quelque chose pour assurer mes arrières. » Alors, l’idée d’obtenir un diplôme dans la finance, sachant que j’aimais également les affaires, m’a paru logique. Je me suis dit que si le rôle ne marchait pas, ce serait ce que je ferais. Et là, Boston College m’a renvoyé une lettre m’annonçant que « Vous n’êtes plus sur la liste d’attente. Malheureusement, nous ne pouvons pas vous intégrer avant Janvier ». Et je me suis dit : « C’est un signe.»

Ce ne fut qu’une fois en deuxième année après qu’un colocataire ait relayé un message téléphonique de Barbra Streisand que les camarades de classes d’O’Donnell se sont aperçus qu’il n’était pas un étudiant en finance comme les autres.

« Je n’avais rien dit à personne de ce que je faisais » raconte O’Donnell à propos de sa carrière débutante dans le cinéma (Son CV se résumant alors à tenir des rôles dans des dramas sévèrement accueillis par la critique « School Ties », « Fries Green Tomatoes », puis, en 1992, le film qui a fait de lui une graine de star, « Scent of a woman, » dans lequel il apparaît donnant la réplique à ( « Hourra! ») Al Pacino ! « Je ne voulais pas être connu à l’école comme le gars qui a fait un film. Je voulais rencontrer les gens en étant moi-même. Et j’ai dû mettre les choses au clair et expliquer que j’étais un acteur. J’ai passé quasiment une année entière sans que personne ne sache qui j’étais. C’était super ! Je voulais juste être l’un des gars. »

Cela lui a pris du temps pour obtenir son diplôme – « Je suivais 4 cours du soir lorsque j’ai tourné dans le premier « Batman » et les gens pensaient que j’étais fou » - O’Donnell, qui recevra son Etoile sur le Walk of Fame le 5 mars 2015, s’était engagé pour que cela se fasse. « C’était pour honorer une promesse que j’avais faite à mon père » dit il. « A ce moment là, je savais que je n’irai pas dans une école de commerce et que je ne suivrais pas une carrière dans la finance. Ce n’est pas vraiment différent, disons, d’un quarter back en NFL (Ligue Nationale de Football Américain) qui revient et finit ses études après l‘été. C’était juste quelque chose que je voulais faire. Je savais qu’il serait  difficile d’élever des enfants un jour et de ne pas pourvoir dire que j’ai obtenu un diplôme universitaire. »

A partir de ce jour, O’donnell, qui a évité l’ensemble des « L.A club scene » (NDT : les clubs VIP de L.A) durant sa jeunesse, reste l’une des rares célébrités menant une vie plutôt normale au milieu du monde Hollywoodien si souvent tumultueux.

« Je n’ai jamais eu l’intention de me marier si jeune, mais quand vous rencontrez la vraie personne de votre vie c’est un peu comme si tout se mettait en place tout seul », dit il à propos de sa rencontre avec sa femme et de l’éducation de leurs cinq enfants.

« Et c’était un choix. Je savais à ce moment là que j’allais prendre une autre voie. Vous devez savoir qui vous êtes. Je me suis dit: c’est ma chance. C’est la dernière personne normale que je vais rencontrer. Je savais que j’avais raison. »

De son rôle de vétérinaire sexy en 2006 dans « Grey’s Anatomy » au super rôle qu’il tient aux côtés de LL Cool J dans la très populaire série policière sur CBS « NCIS : Los Angeles », actuellement dans sa 5^ème saison (NDT : la 6^ème en fait !), O’Donnell semble avoir trouvé le meilleur de ces deux univers : une carrière brillante (il a également réalisé deux épisodes de la série) et une famille très soudée.

« Je n’échangerai mon travail actuel contre rien »dit O’Donnell. « Il m’offre la possibilité d’être à Los Angeles, de voir  mes enfants chaque jour et d’avoir un emploi stable. Je fais ça depuis presque 30 ans et c’est vraiment fou. De pouvoir subvenir aux besoins de ma famille ainsi c’est génial.

Et j’adore les personnes avec lesquelles je travaille. Je me revois enfant à la maison et regardant LL Cool J dans des vidéos. Si vous m’aviez dit que 30 ans plus tard lui et moi passerions chaque heure éveillée ensemble, j’aurai réagi genre « Tu es dingue ». C’est si drôle comme la vie vous met en contact avec certaines personnes. Lui et moi avons un lien très fort et je lui confierai ma vie. »

Mais même si travailler pour la télévision est «  très satisfaisant sur le plan professionnel et artistique», l’envie d’un retour sur grand écran demeure. 

« J’ai envie de faire à nouveau des films à un certain moment » dit O’Donnell. « Et je le ferai. J’ai vraiment très envie, lorsque le show s’arrêtera un jour, de prendre un peu de repos pendant quelque temps. Je serai un gars de 50 ans. Je serai une personne différente de celle dont les gens se souviennent. Et il y aura de nouveaux rôles très intéressant à jouer, mais je suis exactement là où je dois être en ce moment. »

Interview publiée sur variety.com et menée par Malina Saval, rédactrice en chef adjointe.