Interview donnée par Daniela Ruah au magazine portugais CARAS traduite en français, à propos de son mariage en juin 2014 - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
L'interview a été donnée à un magazine portugais: CARAS. Celui-ci a l'exclusivité du contenu. la traduction est faite de l'anglais au français- le site Daniela Ruah Fans ayant au préalable mis en ligne la traduction du portugais à l'anglais.
Pour voir les scans de l'article
Ci-dessous, les photos de la 1ère traduction.
via Daniela Ruah Fans
La traduction:
Les 18 derniers mois ont été intenses pour Daniela Ruah : elle s’est fiancée, est devenue mère pour la première fois, tout en continuant à vivre son rêve américain avec son boulot dans NCIS : Los Angeles.
Ayant passé les deux derniers mois au Portugal pour mettre au point les tout derniers détails de son mariage avec David [Dave] Paul Olsen (l’évènement se déroulera dans le mois au bord de l’océan), l’actrice révèle quelques uns de ces détails en exclusivité pour CARAS. Ce jour qui approche sera très spécial pour Daniela, encore plus comme elle le partagera avec son fils de 5 mois, River Isaac.
Cette interview s’est déroulée après la présentation de l’opération « 30 ans, 30 rêves » de Rock à Rio à laquelle Daniela (qui, drôle de coïncidence, a 30 ans elle aussi) apporte son soutien, faisant partie des ambassadeurs de l’opération.
Elle a commencé notre conversation par une confession : « Je suis un peu nerveuse. Pas trop à propos du fait d’être mariés, puisqu’on vit ensemble depuis 3 ans et qu’on a un enfant, mais parce que je veux que tout se déroule à la perfection ce jour là. J’ai beaucoup parlé du Portugal à mes amis et collègues, et j’ai pensé que ce serait la bonne occasion pour eux de venir y séjourner.
Pour compliquer les choses, Daniela a dû jongler avec les longs déplacements pour préparer le mariage et sa grossesse, puis le début de sa vie de mère. Même si elle en relativise l’importance : « la dernière fois que je suis venue au Portugal, j’étais déjà enceinte. Du coup j’ai fait l’essentiel des préparatifs avant la naissance du bébé. J’avais déjà choisi le lieu, la robe…Il fallait être très organisée. Heureusement beaucoup de personnes m’ont aidée. Le mariage sera tout sauf traditionnel. On a tout organisé à notre manière, parce qu’il fallait intégrer 2 religions différentes dans la cérémonie, la mienne (le judaïsme) et la sienne (il est protestant).
CARAS : Comment va se dérouler cette cérémonie ?
Daniela Ruah : Il n’y aura pas de cérémonie civile, ce ne sera ni dans une église ni dans une synagogue. On aura une cérémonie mixte, où mon père et celui de David officieront. Est-ce qu’on peut faire plus personnalisé que ça ? [rires]
C : C’est vous qui avez eu cette idée ?
DR : Oui. Un des papas a dit oui tout de suite, il a fallu convaincre l’autre…Dave dit toujours qu’il faut donner plus à la vie, et ne pas prendre, et comme on vient de deux cultures différentes en termes de religion, on veut élever notre fils pour qu’il se sente à l’aise avec cette dualité culturelle. C’est pour ça que notre mariage est si personnel. Je suis prête à parier qu’il n’y en aura jamais d’autre comme ça. On aura des traditions juives, comme le verre brisé, le mariage sous la tente, et aussi des traditions de la religion de David, qu’il, ou son père, choisiront. Ce sera une cérémonie très spéciale.
C : Si votre père officie, qui va vous conduire lors de la remontée de l’allée centrale ?
DR : Ce sera aussi mon père. Il me donnera à Dave et il restera là ! [Rires]
C : donc le choix de la robe est fait. La décision a été difficile ?
DR : C’est une des choses dont j’ai du m’occuper la dernière fois que je suis venue au Portugal. J’étais enceinte de 9 semaines. Le choix a été très facile, d’autant que j’avais la chance d’avoir l’aide de ma mère. J’ai fait un nouvel essayage récemment, cette fois sans être enceinte, et elle est superbe. (Elle rit) Je suis super contente (de la robe). C’est une création de Rosa Clara, qui a fait un travail merveilleux et magnifique, j’en suis ravie.
C : Et au sujet des demoiselles et des garçons d’honneur ?
DR : en fait on n’applique pas la coutume traditionnelle. A la place, on a un groupe de 6 de nos amis qui seront les demoiselles et garçons d’honneur. Le frère de David, Eric (covedette avec Daniela dans NCIS :LA) sera un des garçons d’honneur, et sa femme Sarah, une des demoiselles d’honneur.
C : on peut dire que vous avez vraiment réglé tous les détails personnellement.
DR : Casa Do Marquês, ma mère et mon agent, João Belo, nous ont aidés. Naturellement c’est moi qui mène le jeu, qui donne les idées et explique ce que je veux exactement. J’ai fait un gros travail de recherche pour chaque petit détail.
C : et vous la voyez comment, dans l’idéal, cette journée ?
DR : ce sera le plus beau jour de ma vie, ça c’est sûr. Parce qu’on aura aussi notre fils avec nous. Alors du moment que nous sommes là…il y aura moi, mon mari, notre fils, nos parents, tous ceux que j’aime seront là, donc ce sera parfait.
C : Pour changer légèrement de sujet… vous pensez avoir changé en tant que femme depuis que vous êtes mère ?
DR : je suppose que je suis encore dans une phase de transition, mais évidemment, il y a toujours quelque chose qui change immédiatement…y compris dans votre âme. Il y a cette connexion instantanée quand le bébé sort de votre utérus et est mis dans vos bras pour la première fois. Pour l’instant, je veux me protéger, afin de pouvoir être là pour lui aussi longtemps que possible, pour le regarder grandir et le protéger.
C : est-ce que vous pouvez encore être la même Daniela, au-delà de la « maman » ?
DR : au début, c’est un sentiment de profond désespoir, mais je suppose que c’est une chose à laquelle toutes les mamans doivent s’habituer. Il y a cet instinct protecteur, vous voulez être avec le bébé tout le temps et vous vous sentez perdu. J’ai eu des tas de cauchemars au début. Il fallait que je me lève au milieu de la nuit juste pour vérifier s’il respirait toujours. J’ai bataillé pour me faire à l’idée que tout irait bien et que je n’avais pas besoin de tout contrôler, tout le temps. Le papa est là, aussi. Il peut lui-aussi veiller sur le bébé, et je luis dois cette liberté. En plus, David sait très bien comment s’y prendre, et ils ont besoin d’établir également ce lien entre eux.
C : ça a été l’amour au premier regard ?
DR : j’ai aimé River dès qu’ils l’ont mis dans mes bras. Je l’ai aimé dès que je l’ai eu en moi. Mais, tout de même, c’est une autre personne, un être humain avec une vie propre, qui est arrivé dans nos vies. Donc il y a eu aussi une période d’adaptation. Mais l’amour continue à grandir tellement vite, et ne s’arrêtera jamais. Il y a des femmes enceintes qui ressentent ce type de liens instantané avec leur enfant pendant la grossesse, mais pas moi. Une de mes collègues prétendait que c’était parce que j’avais passé 7 mois de cette grossesse à feindre de ne pas être enceinte, pour des raisons professionnelles, et que c’était à cause de ça que je ne ressentais pas cette connexion. Dès que j’ai arrêté de travailler, et que j’ai été en congé maternité, j’ai fièrement exhibé mon gros ventre !
C : même si River n’a que 5 mois, vous pouvez déjà dire à qui il ressemble ?
DR : il a une personnalité bien marquée, mais physiquement…il est exactement comme son père. Ses yeux ont la forme des miens, mais sa peau est très claire, et il a des reflets roux dans les cheveux, tout comme son père.
C : cela a été difficile de reprendre le travail et devoir le quitter?
DR : je n’ai pas eu à le quitter. Par bonheur, la production m’a autorisée à l’amener aux studios, où notre baby-sitter prend soin de lui quand je suis loin. Comme je le nourris toujours, cela rend les choses beaucoup plus faciles.
C : et est-ce que River sera élevé dans les 2 cultures ?
DR : il l’est déjà. A la maison, je lui parle en portugais, Dave en anglais, et notre baby-sitter en espagnol. Toute sa famille portugaise est ici, donc c’est à moi seule de le garder en contact avec la langue portugaise.
C : maintenant que vous avez un enfant, est-ce que le Portugal vous manque encore plus ?
DR : je regrette surtout que notre famille soit si loin géographiquement parlant. Même si mes parents le voient tous les jours via Skype, avec des photos, des vidéos, rien ne remplace le fait de toucher, de sentir. C’est très différent. Il a encore ses arrière grands-parents, et c’est dommage qu’on ne puisse se voir que deux fois par an.
C : et est-ce que cela vous pousse à envisager un retour au Portugal ?
DR : pour des raisons professionnelles et financières, je peux lui procurer une vie bien meilleure aux Etats-Unis. Et je pense que tant que je travaille, il est préférable pour notre famille de rester aux USA.
C : est-ce que vous avez l’habitude de demander à votre mère des conseils sur l’éducation de votre fils ?
DR : Bien sûr, mais mes parents sont des gens délicieux, ils me demandent toujours comment moi j’aimerais faire les choses. Il n’impose aucune contrainte.
C : et c’est quel genre de bébé, River ?
DR : ça dépend. Parfois il dort beaucoup, parfois moins. Je suis en cours d’apprentissage, moi aussi, je découvre comment ça marche. On apprend mutuellement à vivre ensemble.
C : et comment faites vous pour équilibrer votre métier de maman avec les tâches de tous les jours et vos engagements professionnels ?
DR : tout n’est pas arrivé en même temps. J’ai d’abord travaillé, donc quand je suis tombée enceinte, je connaissais déjà mon emploi du temps de tous les jours. Quand le bébé est né, il y a eu une phase de transition naturelle ; je manquais beaucoup de sommeil mais je m’y suis habituée ; je pense qu’on est tous des êtres flexibles, on s’adapte à notre environnement et aux conditions. Dave et moi fonctionnons en équipe ; il est beaucoup avec moi, donc je peux compter sur lui dans tous les domaines.
C : et quel père est-il ?
DR : il est tout simplement génial. Très investi. Il fait tout à sa manière, et pour dire la vérité, ça fonctionne vraiment.
C : Vous saviez déjà que ce serait le cas ?
DR : oui, ou sinon je ne l’aurais pas choisi ! [Rires] Tout était très bien prévu. J’idéalise beaucoup sur tout ! [Rires]