Le soleil se lève sur Reynosa, au Mexique. Des gardes patrouillent autour d’une maison isolée ; elle est quand même prise d’assaut par trois militaires. Ceux-ci progressent rapidement jusqu’à une chambre. Mais là, ils ont la désagréable surprise de trouver des mannequins dans le lit : ils ont été piégés ! La confirmation arrive sous la forme de tirs d’armes automatiques. Ils sont abattus l’un après l’autre. Le sniper de l’équipe, pourtant bien camouflé, entend un bruit ressemblant à une épée tirée d’un fourreau. Il se retourne, mais trop tard : il est brutalement fauché par une longue lame de machette...
GÉNÉRIQUE.
G est au travail à son bureau. Il s’étonne du manège de Sam, qui transvase ses affaires à la place de Deeks. Celui-ci qui arrive s’indigne. Mais l’Ex-SEAL explique qu’ils forment une équipe – un pour tous et tous pour un – et qu’ils sont dans un espace de travail ouvert. Marty est offensé : c’est comme piquer la petite amie d’un copain ! Comme un énorme carton est déposé sur le bureau de Kensi, il passe de la colère à la curiosité ; et à l’ingéniosité (selon lui): il veut recopier l’adresse de l’expéditeur pour la Googleliser, peu importe que ce soit contre la loi. Seulement Kensi arrive, et ne l’entend pas de cette oreille. Vendu par les deux autres, Deeks tente de nier. Sam met les points sur les i : ce serait bien qu’ils agissent comme des équipiers, qu’il n’y ait plus de secrets entre eux, d’agendas privés, de suspicions...Du coup Deeks demande, en hurlant à la manière de Brad Pitt dans Seven, ce qu’il y a dans le carton. Granger arrive à cet instant, et les rend tous muets. Il leur dit qu’un jour sans doute il ne sera plus « la pluie sur leur défilé »...mais pas aujourd’hui. Ils le suivent à l’étage.
La vidéo sur l’écran de la salle des OPS est l’enregistrement pris par la caméra du casque d’un des soldats, lors de l’assaut donné au Mexique. Il s’agissait de la maison de Luis Cisneros, l’homme qui a repris le cartel de Molina et en a fait un empire. Il a aussi aidé le Hezbollah à établir des camps d’entrainement près de la frontière américaine, ce qui a poussé le commandement des forces spéciales réunies (JSOC) a lancé une opération pour le capturer. Les images montrent que Cisneros était au courant : il y a eu une fuite. Le JSOC a suspendu l’opération en attendant que le NCIS découvre d’où provient cette fuite.
Il faut un très haut niveau d’accréditation pour entendre parler de ce type d’interventions, ce qui diminue le nombre de suspects. Eric et Nell sont remontés jusqu’à un groupe qui pourrait correspondre : des participants d’un jeu de rôle tactique, des JRT. Deeks est le seul qui ne connaît pas ces civils qui « jouent » le rôle des ennemis dans l’entrainement des unités d’élite militaires. Ce sont des JRT de Los Angeles qui ont entrainé les membres du commando décimé. Sam explique qu’un de ses amis les a contactés : au bout d’un mois dans leur Kill House, mener une opération anti-Al Quaïda ressemblait à une promenade de santé. Tous anciens militaires, et/ou pro du close-combat, et/ou maitres en arts martiaux ; tous ayant une certaine affinité avec la violence.
Granger envoie l’équipe enquêter au cœur de leur groupe, en se faisant passer pour la prochaine unité spéciale qui sera envoyée contre Cisneros. Deeks ne peut pas s’empêcher de s’alarmer ; ça empire quand Sam dit qu’il a déjà tenté l’expérience. Il y a eu des blessés ; et même des morts. Marty se tourne vers Granger : la pluie sur le défilé ? Plutôt un tsunami bien flippant !
Callen ne le rassure pas non plus en il les briefant pendant qu’ils se rendent à l’armurerie : c’est quand un JRT vous donne l’impression qu’il essaie de vous tuer qu’il fait bien son travail. Deeks demande s’il y a un mot de code en cas de détresse. Lui, il criera « nouilles » si ça ne va pas. G le menace : s’il l’entend crier « nouilles », il le tuera lui-même.
Hetty calme son monde : il faut qu’ils forment une équipe pour arriver à leur but. Elle leur présente leur matériel : des fusils d’assaut modifiés pour accepter des Simunitions (des vraies balles dont la pointe est remplie de peinture et explose à l’impact- mais qu’il vaut mieux éviter). Callen les prévient : dans une Kill House, l’ennemi surgit n’importe quand, n’importe où ; il s’agit d’avoir des réflexes et d’utiliser aussi bien ses poings, que ses pieds, une arme à feu, et encore un couteau. Kensi va pouvoir se servir de ses couteaux d’entrainement : ils n’ont pas de tranchant, mais laissent quand même une belle marque.
Ils se rendent dans un vaste entrepôt où ils entrent seuls : pas de comité d’accueil, le protocole de sécurité oblige à une séparation stricte entre « bons » et « méchants ». Callen est un peu inquiet : il aurait aimé avoir plus de temps de préparation pour Deeks et Kensi avant le grand saut. Mais Sam le rassure : ils ont là pour les aider. Kensi admet être un peu nerveuse. Ils s’équipent (armes et protections) ; le discours de coach de G se résume en quelques mots : « fiez-vous à votre entrainement ».
Une voix enregistrée leur donne leur mission : mettre en sécurité une « technologie informatique confidentielle » qui se trouve quelque part dans la maison. Ils ont 90 secondes.
Le temps imparti étant limité, Callen ordonne qu’ils se séparent pour fouiller toutes les pièces. Les agents sont équipés de caméras bouton, les OPS peuvent suivre leur progression. G est attaqué par un type, il le jette à terre d’un coup de crosse et l’abat. Déjà un deuxième apparaît, ils échangent des coups de feu ; les murs se couvrent de peinture rouge (tirée par le NCIS) et jaune (la couleur des méchants).
Sam est entré dans un salon, encombré de cartons ; il voit une ombre se glisser : le type se rue sur son fusil (qui lui échappe des mains) et brandit un couteau. Ils luttent un moment, Sam est jeté à terre. L’homme se jette sur lui, il l’envoie se fracasser plus loin avec les pieds. Il récupère son fusil et, toujours allongé sur le dos, tire sur un autre assaillant armé qui arrivait par derrière.
Kensi marche dans un couloir où crépitent des éclairs aveuglants, et entre dans une pièce ; elle est vide. Quand la jeune femme recule pour gagner à nouveau le couloir, un homme se jette sur son arme, la plaquant contre le mur. Kensi lui plante son couteau dans la gorge.
Deeks arrive au pied d’un escalier. Il s’engage dans la montée mais 2 types ne l’entendent pas de cette oreille. Il roule aux pieds des marche et se débarrasse de l’un mais l’autre prend la fuite vers le haut. Il le suit.
G met la main sur un petit ordinateur portable posé sur une table. Les autres le rejoignent très vite : ils ont réussi ! Sam s’étonne que la fin de l’exercice ne soit pas signalée quand ils entendent une voix de femme qui gémit derrière une porte de la pièce. Ils entrent à quatre, ce qui fait hurler de terreur la femme : elle est prise en otage par un type qui braque un pistolet sur elle; ils lui ordonnent de lâcher son arme – et ne s’aperçoivent pas qu’un JRT vient d’arriver dans leur dos.
Il tire : les membres du NCIS se couvrent de peinture jaune. Leur agresseur soulève son masque, et ironise : les meilleurs des meilleurs, vraiment ?! Les agents échangent des regards vexés. G résume la situation : Granger doit bien rire là où il est. Mais Sam relativise : ils ne peuvent pas l’entendre, ils sont morts !
Ils retournent dans ce qui sert de salle de débriefing dans l’entrepôt. Kensi est la plus touchée. G est plutôt en colère puisque le but de leur mission n’était pas clair : fallait-il mettre en sécurité le matériel informatique ou secourir l’otage ? Sam préfère positiver : si cela leur sert de leçon et les rend plus forts, ce n’est pas une défaite. Mais un type qui les rejoint (parmi d’autres) n’est pas d’accord : ils viennent de subir un échec – une raclée! Les agents protestent. La scène est suivie attentivement des OPS, où l’on a compris que leur équipe essaie de mettre les JRT de mauvaise humeur pour voir comment ils réagissent, et en tirer des traits de caractère intéressants pour leur enquête.
Seulement, c’est un peu aussi la tactique de leur vis-à-vis qui s’amuse à les énerver. Les OPS regardent son dossier : il s’appelle Chad Parish. Il a intégré l’équipe seulement deux mois plus tôt, après s’être fait virer pour insubordination de la SWAT de San Diego. Le « tueur » qui les rejoint lui demande de la mettre en veilleuse, et attaque le débriefing : leur mission était vouée à l’échec à l’instant où ils se sont séparés. Leur objectif était bien une technologie informatique, mais sous sa forme humaine. L’ordinateur n’était qu’un ordinateur. G estime que le coup était monté exprès pour qu’ils se loupent. L’homme rejoint Sam dans son analyse : plutôt un piège destiné à leur enseigner quelque chose.
Aux OPS, Hetty veut en savoir plus sur le leader des JRT, David Inman. C’est un ancien des troupes de reconnaissance de la marine, mais il possède aussi un master en philosophie. Granger demande à Nell et Eric de creuser son dossier. Il est célibataire, comme tous les autres JRT, à l’exception de Parish dont la femme est enceinte de 3 mois.
Dans l’entrepôt, Inman explique que lorsque les agents ont découvert l’ordinateur, ils ont commencé à souffler. Le temps qu’il leur a fallu pour comprendre que l’entrainement n’était pas fini, qu’il y avait aussi un otage, les a désunis : ils agissent ensuite comme 4 individus et non plus comme une équipe. Parish ajoute que cette hésitation leur a fait oublier leurs ennemis. C’est ce qui a dû arriver au commando chez Cisneros. Inman le fait taire avant de les congédier : leur prochaine fois se déroulera ailleurs. Le lieu et l’objectif seront envoyés sur leurs téléphones.
Les agents rejoignent leur véhicule en se demandant si Parish est leur taupe. L’arrivée prévue d’un enfant pourrait lui donner un mobile pécuniaire ; ou au contraire l’inciter à rester propre, et, s’il connaît l’origine de la fuite, à essayer de se sortir de cette situation. Deeks a un point douloureux à l’épaule, il demande un petit massage à Kensi ; il reçoit un coup de poing dans le dos : elle lui crée une douleur secondaire pour lui faire oublier la première...
Cette fois, c’est dans un restaurant fermé depuis un an qu’ils vont devoir opérer : le JSOC préfèrerait maintenant que Cisneros soit enlevé (vivant) dans son resto favori, dont l’endroit où ils sont a été transformé en réplique exacte. Callen leur recommande de s’attendre à tout, y compris à l’impensable. Le JRT à saisir portera un gilet rouge ; le plan est de mettre la main dessus et de repartir le plus rapidement possible. G note que Kensi est toujours perturbée. Il leur dit d’oublier leur matinée dans la Kill House, de faire comme si ça n’avait jamais existé. Sam détend l’atmosphère : il aurait juré que G allait leur faire un discours de tueur, à la Vince Lombardi !
Ils entrent par les cuisines (désertes). Le restaurant est bondé : il y a de nombreux figurants, non protégés, non armés, qui jouent les clients et les serveurs. Il ne faut pas qu’il y ait de dommages collatéraux. Kensi aperçoit « Cisneros », attablé avec deux gardes. A cet instant une femme hurle : elle vient d’apercevoir leurs armes. Tous les non-combattants se jettent sous les tables, simulant la panique ; les gardes se mettent devant Cisneros et ouvrent le feu. Les agents répliquent ; Leur cible se lève et prend un employé en bouclier, avant de fuir vers une sortie. G appelle Deeks qui se sépare du groupe : il vole par-dessus l’escalier et plaque le méchant contre le mur puis sur le sol ; il le menotte, lui cache a tête sous une cagoule noire (sans ouverture) ; pendant ce temps, les autres le couvrent, faisant feu contre des assaillants qui les arrosent de balles depuis l’étage. Avant d’arriver vers la porte, ils préviennent Deeks qui les rejoints avec son prisonnier. Tous gagnent sans encombre le parking puis grimpent dans la voiture. Sauvés...pensent-ils.
Seulement la voiture ne démarre pas. Rien à faire, elle a sans doute été trafiquée ! Et très vite ils se retrouvent pris pour cible par les JRT – sans compter que du gaz lacrymogène qui se répand dans l’habitacle les force à sortir d’urgence, toussant et pleurant. Il semble qu’ils aient subi leur deuxième défaite...Mais un JRT sortant en courant du restaurant et hurlant après des secours médicaux change la donne : leur prisonnier (joué par Inman) réclame qu’on lui enlève d’urgence son masque et ses menottes ; aussitôt libre, il se précipite et entre dans le restaurant sur les talons de son équipier. Sam regarde Callen : c’est pour de vrai ce coup ci. L’équipe se hâte à son tour vers le resto. Inman est à genoux devant un homme allongé à même le sol, inerte: c’est Parish ; il est mort.
La police est intervenue dans le restaurant. Elle conclut à une chute accidentelle qui lui a brisé la nuque. Impossible pour les agents de savoir si c’est le cas, ou s’il y a eu meurtre. Et si c’est le cas, où trouver des preuves ? G pense aux caméras, mais Eric lui explique qu’elles fonctionnent en circuit fermé, auquel il n’a pas accès. Pourtant il pense avoir une solution.
Le meurtre maquillé en accident est un jeu d’enfants pour les JRT. Soit Parish n’était pas la taupe – et il fallait le réduire au silence ; soit il l’était, et Inman a préféré réglé l’affaire en interne. Le faire pendant l’exercice était le meilleur moment pour que cela soit pris pour un accident. Inman a l’air sonné, comme ses hommes. C’est la première fois qu’il perd quelqu’un lors d’un exercice. Même si Parish n’était pas le plus populaire, il était l’un des leurs. Il met fin au contrat avec l’équipe du NCIS : il veut attendre les conclusions de la police avant de mener sa propre enquête. Ensuite seulement, il reprendra le travail. Il leur demande de trouver une autre équipe de JRT et leur souhaite de réussir leur mission contre Cisneros : les hommes tués étaient des amis. Il les quitte ; G envoie Kensi et Deeks sur ses traces. Lui et Sam s’occuperont de la scène de crime.
Au QG Hetty surprend une conversation téléphonique de Granger qui demande qu’on lui amène quelqu’un à l’annexe dans 20 mn. Elle lui lance son « regard de Gorgone ». Il lui demande si elle va poser sa question ou si elle va attendre qu’il fonde. Elle corrige : les hommes ne fondent pas sous le regard de la Gorgone ; ils sont changés en pierre !! Mais elle l’interroge quand même sur la personne qu’il veut rencontrer : c’est Inman. Elle s’inquiète de la mission, qui va être compromise à l’instant où il saura qu’ils enquêtent sur lui. Owen réplique que c’est déjà le cas, depuis que Parish a eu la nuque brisée.
Inman s’est rendu chez la femme de Parish, Jenna – lui annoncer en personne la mauvaise nouvelle. Kensi et Deeks, en planque dans la voiture, les regardent discuter, à l’extérieur de la maison. Marty en profite pour essayer de savoir ce qu’il y a dans le carton...en vain. Au passage, ils évoquent une possible déception, des enjeux trop importants- mais que cela ne changerait rien entre eux...Bref, une discussion à double niveau. Jusqu’à ce que Jenna se mette à hurler contre Inman et le plante là. Il reçoit un appel téléphonique, reprend son véhicule et s’en va. Deeks et Kensi décident de profiter de la colère de Jenna pour la faire parler. Marty regrette de ne pas avoir frappé plus fort son prisonnier...
Jenna accepte de les recevoir. Elle leur confie que son mari était le mouton noir du groupe. Pas à cause de ses compétences, mais à cause de sa vie personnelle – elle et lui. Les autres ne vivent que pour leur boulot. Quand ils n’entrainent pas des équipes de militaires, ils pratiquent entre eux, 20 h par jour ; ils ont toujours de nouvelles techniques à apprendre, de nouveaux scénarios à élaborer. Parish n’était pas prêt à tout sacrifier comme eux, il parlait d’ailleurs souvent de tout quitter ; mais ils avaient besoin d’argent. Les choses allaient encore empirer avec leur nouveau centre, un modèle du genre, en construction au Nouveau Mexique ; le rêve d’Inman.
Nell a rejoint Sam et G au restaurant maintenant désert. L’occasion pour la jeune femme de poser une question qui la turlupine : quand cesse-t-on d’être terrifié quand on mène un assaut ? G sourit : tout est une question de confiance dans son entrainement. Nell marmonne que c’est plus facile à dire qu’à faire. Alors ses deux collègues lui racontent qu’un jour Hetty leur a présenté un type qui n’avait l’air de rien ; il ne parlait pas beaucoup, non plus. Et puis un jour elle leur a dit que c’était un Kalinga, un vrai chasseur de tête, comme ses ancêtres. Son père lui avait appris à se battre ; le grand-père avait appris à son fils à se battre. Depuis des centaines d’années, leur art se transmet de père en fils. Toutes les techniques ont été testées lors de vrais combats. Ils versaient leur sang jusqu’à ce qu’elles soient au point. C’est pour ça que les Kalinga ne connaissent pas la peur : ils ont toute confiance dans leur formation. Quand l’ami d’Hetty brandissaient une arme, ce n’était pas d’une seule main : 10.000 autres mains la tenaientt avec lui...
Nell repère très rapidement que la mort de Parish s’est déroulée pile au seul endroit non couvert par les caméras du restaurant. Elle va essayer d’accéder au réseau pour déterminer qui était le plus près du jeune homme juste avant sa mort. A cet instant G reçoit un appel d’Hetty au sujet de Granger qui va interroger Inman ; cela le met hors de lui. Il fonce avec Sam jusqu’à l’annexe, laissant Nell à ses recherches.
Le sous-directeur est déjà en train de rejoindre Inman dans la salle d’interrogatoire. Le JRT est furieux ; Granger le rassure : il ne croit pas qu’il ait quoi que ce soit à voir avec la mort de Parish. Les deux hommes se serrent la main et se donnent une accolade : ils se connaissent très bien ! Sam et G arrivent à temps pour voir ça et s’offusquent : c’est un interrogatoire ou un rendez-vous amoureux? G appelle aussitôt Eric afin qu’il cherche dans le passé militaire d’Inman toute connexion possible avec Granger. Eric a déjà trouvé que deux mois de service ont été lourdement expurgés. A l’époque où Granger a passé deux mois en Iran. Cette fois G appelle Granger : il a 10 secondes pour sortir afin de répondre à une question ; sinon, l’agent ira la lui poser devant Inman.
Granger s’exécute. Il n’a pas parlé de ses liens d’amitié avec Inman parce qu’il voulait que l’équipe mène une enquête sans arrière-pensée. Or il sait être leur ennemi numéro un. Il s’agace : il n’a jamais usé de sa position jusque là, mais c’est ce qu’il va faire à l’instant. Ils n’ont qu’à s’asseoir et regarder. Ils pourraient même apprendre un ou 2 trucs...
Au QG Eric a brillamment (déjà) découvert l’adresse du futur centre d’entrainement d’Inman au Nouveau Mexique. Des installations couvertes en partie, et un vaste terrain extérieur aménagé en stands de tir. Le tout payé en cash : déjà 2,3 millions de dollars. Une somme que les contrats des JRT ne peuvent absolument pas expliquer. Mais le bailleur de fonds est introuvable.
Granger commence son interrogatoire de façon sympa. Il révèle que l’équipe que les JRT ont entrainée aujourd’hui était ses propres agents, à qui il avait demandé de garder le silence. Que le JSOC voulait rompre tout contrat avec l’équipe d’Inman suite au fiasco chez Cisneros. Que lui, Granger, avait parlé en leur faveur, les avaient persuadés qu’ils étaient les meilleurs. Brusquement il change de ton et se met en colère : il s’est porté garant d’Inman et voilà que celui-ci a tout gâché avec la mort, certes accidentelle, de Parish. Il a un tuyau en béton, il sait où sera Cisneros dans 72 heures ; mais à cause de tout ça, il n’a aucune équipe prête à aller mettre la main sur lui!
A côté Sam et G échangent un regard. Granger bluffe, il manipulé Inman comme il les a manipulés eux. C’est un fils de p*** ! Mais un fils de p*** sacrément retors. Les agents ne peuvent s’empêcher d’admirer...Eric s’invite dans la pièce : Cisneros vient d’arriver à LA. Cela ne lui ressemble pas, de se faire repérer à la frontière : il doit agir dans l’urgence.
Du coup ils se précipitent aux OPS, où Granger les rejoints très vite. Il a laissé partir Inman – en lui mettant un peu d’Overwatch afin de le suivre à la trace. Eric confirme qu’il l’a sur son écran. Ils sont tous un peu perplexes sur l’attitude de Cisneros qui semble avoir perdu sa capacité à se rendre invisible. Est-ce que sa visite a à avoir avec le fait qu’ils étaient censés être une équipe prochainement envoyée contre lui ? Sachant que les JRT ont attaqué la construction d’un complexe dernier cri dans le Nouveau Mexique, qu’ils paient en cash, qu’ils ne disposent pas de cet argent – il est facile de conclure qu’ils l’ont eu par Cisneros, auquel ils ont vendu les infos sur la précédente mission. Les JRT forment un groupe trop compact pour ne pas être tous mêlés à l’affaire. Sauf sans doute Parish, qui de ce fait devenait une menace pour leur groupe.
Eric voit qu’Inman retourne au hangar où se trouve la Kill House.
L’équipe aimerait avoir la preuve du meurtre de Parish. Mais Nell n’a pas encore donné de nouvelles. Granger ordonne à Eric de l’appeler. Son téléphone est coupé. Elle était restée au restaurant ; Inman est sans doute tombé sur elle. Or il pense que le NCIS a Cisneros pour objectif. Et forcément sait que ce dernier apprécierait beaucoup de mettre la main, non plus sur des infos, mais sur un « capital humain »... Conclusion: Nell vient d’être prise en otage par Inman !
Les agents sont arrivés devant l’entrepôt. Ils notent que des types en costume armés de kalachnikovs surveillent des Cadillac Escalades : la panoplie des hommes du cartel de Molina. G est persuadé que si Inman a vraiment Nell, il ne va pas la quitter des yeux. Or il est bien ici, Eric le confirme.
Dans les OPS Hetty jette un regard noir à Granger : si jamais il arrive quoi que ce soit à Miss Jones parce qu’il a laissé Inman libre...Granger rétorque que ce n’est pas lui qui l’a envoyée sur le terrain : la faute revient à Hetty. Eric les interrompt : l’important est de la ramener saine et sauve !
Les agents ne vont pas se servir des fusils d’assaut : les murs de la Kill House sont trop fins. Les balles les transformeraient en gruyère, et il est impensable de perdre Nell à cause d’un tir de son propre camp. Kensi résume : ils feront dans la chirurgie, couteaux et pistolets. Cette fois ils savent comment les JRT opèrent : attendre qu’ils choisissent les trucs les plus évidents, puis les déstabiliser. L’équipe du NCIS ne gagnera pas par la force ; il faut se montrer plus malin qu’eux. Le NCIS ne bénéficiera pas d’un effet de surprise, bien sûr.
Très discrètement, Sam et Deeks s’occupent des deux types près des voitures ; G couvre son équipe avant d’entrer avec eux dans le bâtiment, puis dans la Kill house. Quelqu’un à l’intérieur donne l’alerte. Cette fois les agents travaillent en duo.
G est attaqué par un type, qu’il envoie sur le sol par-dessus son épaule. Sam, caché derrière le lit, le flingue dès qu’il touche le sol.
Deux hommes longent un couloir : Deeks se jette dans les jambes du premier, qui se trouve déséquilibré. Kensi en profite pour le tuer par balles. Elle jette dans la foulée un couteau sur le deuxième, qui hurle de douleur quand il se plante dans son épaule. Mais il se bat quand même avec Deeks, jusqu’à ce que le flic l’achève d’un coup de feu.
Ils font la jonction avec les deux autres : Nell est forcément en haut. Ils avancent vers l’escalier, où un type armé les attend : G l’abat. Ils montent et se séparent à nouveau. Kensi est agressé par le type à la machette qui avait tué le sniper. Elle évite la lame et l’homme la retourne contre Marty. Celui-ci se retrouve projeté à terre ; il doit son salut à la chaise qu’il parvient à saisir et à mettre devant lui en bouclier, le bois bloquant la lame. Kensi tire sur l’homme. Deeks n’en revient pas, une machette !!
G et Sam entendent une voix étouffée derrière une porte. Quelqu’un demande « c’est toi, Inman ? ». Ils échangent un regard...C’est bien Cisneros qui est caché là. Sam l’extrait sans douceur de son placard, le colle au mur et le fouille. Il ne porte pas d’arme. G lui demande où est Inman. Le type refuse de répondre, et se met à donner des coups de poings dans la poitrine de Sam, tentant de fuir. Il se retrouve sur les fesses. G se penche vers lui, le menotte et lui hurle à nouveau sa question. Cette fois Cisneros répond qu’ « il a la fille »...
A cet instant la voix de Kensi résonne : « Inman, ne bouge plus ! ». Sam et G se précipitent : Inman est redescendu, il est actuellement mis en joue par Kensi et Deeks. Ils se mettent aussi en position, mais personne n’a d’angle de tir : l’homme se protège en collant Nell sur sa poitrine. Il est armé d’un M4. Et il sait qu’ils ne peuvent rien faire. Mais G pense autrement. Il regarde fixement Nell, et dit à Inman que ce n’est pas à leur tour de jouer.
Et là, Nell fait une chose incroyable :
en un éclair, elle pousse le museau du M4 vers le haut et attrape le chargeur avant de s’accroupir. Aussitôt Inman est atteint par les balles de tous les agents ; il s’effondre.
Nell passe la main sur son front avant de se redresser. Les autres descendent la rejoindre, admiratifs – et soufflés ! C’est certainement la première fois qu’un otage enlève le magasin de l’arme de son ravisseur lors d’un face-à-face où la situation est bloquée. Nell explique qu’elle a « fait confiance à son entrainement » !
Quand elle rentre au QG escortée par Deeks et Kensi, elle trouve Eric planté là, visiblement ému. Il la serre dans ses bras, lui dit qu’elle ne sortira plus des OPS, plus jamais! Sa manière à lui dire qu’ils forment une bonne équipe. Elle abonde, ils forment une super équipe – mais peut-être qu’un jour elle partira – bien sûr, elle a encore beaucoup de travail avant de rattraper Sam et G mais...Eric la regarde : elle aura sa chance ; et ce jour là, il sera le 1er à lui dire de foncer ! Elle sourit – il ricane : la reine du mélo!
Un peu plus loin, Hetty se sert du thé quand G la rejoint. Il a sa tête des mauvais jours et lui lance que c’est terminé! Il ne veut plus que Granger s’approche de son équipe – enfin, de leur équipe : il a failli faire tuer Nell aujourd’hui. Hetty soupire : d’abord, ce n’est pas entièrement de la faute du directeur assistant; et puis, si G le voit comme un manipulateur impitoyable, il est avant tout un homme qui a vécu seul trop longtemps, et ne sait plus demander de l’aide. Callen médite là-dessus, puis prend congé de sa chef, avant de rejoindre les autres- sur les talons de Granger, justement.
Toute l’équipe est installée dans le salon, et discute avec animation. Ils s’interrompent quand le directeur adjoint prend la parole. Il reconnaît ne pas avoir été honnête avec eux, aujourd’hui ; il ne peut pas leur jurer que ne se reproduira pas, la dure réalité de son job l’en empêche. Pourtant il est désolé de les avoir mis en danger. Callen apprécie, mais estime que ce n’est pas à eux d’accepter ces excuses. C’est à Nell de le faire- ou pas. La jeune analyste fixe Granger...et dit que tout est en ordre. Owen « remercie » et s’en va. Il marmonne qu’elle a (aussi) un regard de Gorgone...
Eric prend un air béat : il veut descendre plus souvent, il n’y a rien de mieux qu’un espace de travail ouvert! Sam apprécie. Il est temps de prendre congé. Ils se dirigent tous ensemble vers la sortie. Kensi n’oublie pas son énorme carton – non, elle n’a pas besoin de l’aide de Deeks pour le porter. Il se venge en la pinçant. Nell traine un peu derrière. Elle se retourne et adresse un franc sourire à Hetty qui, à l’étage, regarde partir la troupe. Elle aussi soupire d’aise : effectivement, tout est parfait...
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