interview de Miguel Ferrer au festival de Monté carlo pour télé2semaines de novembre 2014 - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
L’interview de MIGUEL FERRER en juin 2014 au festival de Monté-Carlo
Propos recueillis par Anne Lenoir pour Télé2semaines du 1er au 14 novembre 2014.
Au festival de télévision de Monte-Carlo de juin dernier, l’acteur, qui a joué dans des séries aussi variées que Twin Peaks et Desperate Housewives, a évoqué pour nous son personnage, devenu récurrent au court de la saison 5.
Anne Lenoir : En quoi votre personnage est-il original ?
Miguel Ferrer : Tandis qu’il exige de ses subalternes le respect de ta de règles, il ne s’en impose aucune. Il peut toutes les bafouer dès lorsqu’il a un job à remplir. Sa conception de la morale et de l’éthique est à géométrie variable. Du coup, il et totalement imprévisible. J’imagine que cela le rend passionnant à suivre. Pour moi il est génial à interpréter. Je ne découvre sa manière d’agir qu’à la lecture du scénario, c’est très excitant.
AL : Plusieurs épisodes de la saison 5 se déroulent en Afghanistan. Est-ce important de rester en prise avec l’actualité ?
MF : Oui, même si j’espère que la réalité, pour ceux qui sont sur le terrain là-bas, est moins sordide que certaines choses que nous montrons.
AL : CBS avait prévu un spin-off de NCISS dans lequel vous deviez tenir un rôle de premier plan. Pas trop déçu que la chaîne y ait renoncé ?
MF : Non. Quoi qu’il arrive, il était prévu que je continue d’apparaître dans NCIS Los Angeles. Comme la production a finalement choisi de faire d’Owen Granger un personnage récurrent à part entière, je suis très heureux de la tournure des événements.
AL : Comment expliquez-vous que NCIS : enquêtes spéciales et NCIS : Los Angeles figurent parmi les séries les plus suivies aux Etats-Unis ?
MF : Les téléspectateurs ont toujours raffolé de ce genre de fictions policières au canevas immuable d’un épisode à l’autre. D’autant que ce cadre assez rigide n’empêche pas les scénaristes de raconter à chaque fois une nouvelle histoire. Et puis, le public aime les intrigues qui opposent les gentils aux méchants. C’est ce qui marche depuis des décennies, pas seulement à la télévision d’ailleurs.