Un jeune homme affolé court dans les rues. Hors d’haleine, il tente de s’adresser à une jeune femme poussant un landau. D’abord en vietnamien puis en anglais, il réclame de l’aide, mais ne réussit qu’à l’effrayer. Il reprend alors sa course, traverse la route n’importe comment, au risque de se faire écraser, et finalement se pend à la grille du consulat vietnamien. Il se met à la secouer parce qu’elle est verrouillée. Puis entreprend de l’escalader, tandis qu’un garde accouru essaie de le faire descendre en le menaçant de son arme.
Mais l’homme réclame de l’aide en vietnamien ; il est presqu’en haut de la grille, hurlant que c’est le seul endroit qu’il ait, quand une voiture pile dans son dos. Deux coups de feu éclatent, l’homme est touché et retombe lourdement sur le dos. La voiture redémarre en trombe, laissant la victime inconsciente sur le trottoir, dans une flaque de sang…
GENERIQUE
Un contre un au basket pour Sam et G dans le gymnase : l’ex-SEAL marque, rend le ballon à son équipier qui fait son panier quand Deeks apparait, visiblement très excité. Sam explique qu’ils sont occupés, mais Kensi qui arrive permet à Deeks de lancer un deux contre deux. D’ailleurs Kensi fait un 3 points d’entrée. Les autres réduisent le score alors que Nell et Eric les rejoignent. Deeks enrôle aussitôt Eric dans son équipe – notre équipe corrige-t-il sous la colère de Kensi. Mais quand il lance le ballon au Geek, celui-ci le rattrape de justesse et hurle de terreur quand Sam lui fonce dessus pour le récupérer. Il s’en débarrasse dans les mains de Nell, qui aussitôt shoote et marque…3 points ! Grosse stupéfaction autour d’elle. Deeks prétend alors que finalement Nell est dans leur équipe, mais bien sûr Callen et Sam ne sont pas d’accord ! La partie reprend quand Hetty les interrompt : elle a besoin d’eux en haut. Le score est maintenu, match à suivre…Deeks félicite Kensi et se penche pour une bise qu’elle refuse ; et elle lui met une claque sur les fesses au passage.
Dans la salle des OPS Hetty leur explique que la scène qui s’est déroulée la veille au consulat vietnamien tombe au mauvais moment : il doit s’y tenir une conférence du sud asiatique réunissant 11 pays et le secrétaire d’Etat à la Navy. Or la semaine précédente déjà, un homme cagoulé a lancé un cocktail Molotov par-dessus la grille. Les Philippines ou l’Indonésie abritent des communautés islamistes qui seraient ravies de contrer les intérêts américains de la région. Il faut donc s’assurer de déjouer une éventuelle attaque terroriste contre la conférence. La bonne nouvelle, c’est que le jeune homme a survécu. Sam et Callen se rendent à l’hôpital où il est soigné, Deeks et Kensi au consulat. Pendant ce temps Eric est chargé de rechercher tout ce qui concerne les groupuscules vietnamiens hostiles au régime en place ; et Nell est chaudement félicitée par Hetty pour son panier à 3 points.
Dans la chambre, le garçon est assis sur son lit, le bras bandé. Une infirmière qui parle vietnamien, Qui, apprend aux agents qu’il est encore sous le coup de son traumatisme mais n’a rien de grave. Malheureusement il reste muet, et son identité est encore un mystère. Jusqu’à ce qu’une femme entre et leur donne son nom : Tuan Nguyen. Elle-même est Yen Tran, son employeur. Lui est ouvrier en confection ; il avait disparu ; elle a alors appelé les hôpitaux, et est heureuse de le retrouver. Tuan ne répond pas plus à ses questions. Comme elle a apporté son passeport, qu’il est en règle, Sam sort en faire une copie avec Yen. G fouille les habits découpés du garçon ; il trouve un papier « James Cleary, US Marine Corps ». Tuan dit ne pas le connaitre mais prend le papier des mains de G, le plie soigneusement, et le serre contre lui, laissant l’agent vraiment perplexe.
Dans la voiture, Deeks, au volant, titille Kensi sur l’état de son bureau beaucoup trop encombré. La jeune femme préfèrerait qu’il se concentre sur leur rencontre avec le chef de la sécurité du Consulat. Mais pour Marty, le cas est peut-être déjà résolu : il a eu affaire à des gangs asiatiques ; il suffit de vérifier si le gamin porte un tatouage ! Ils sont peut-être sur un simple trajet de routine. Sauf qu’à cet instant une voiture garée explose juste devant eux. Deeks doit piler pour éviter la carcasse, sous une pluie de verre et de débris. Routine ? Pas tant que ça, finalement…
Dans la salle des OPS, ils apprennent que la voiture appartient à Cadeo Huang, un avocat très actif dans le mouvement Viet Dang Tin qui milite pour la démocratie au Vietnam. Un bon motif pour souhaiter mettre en difficulté le gouvernement. Deeks et Kensi se chargent d’aller vérifier.
L’homme dont Tuan possédait le nom a servi au Vietnam – actuellement il est guide aux Regent Gardens. G et Sam décident d’essayer de savoir ce qui peut bien le lier au blessé.
Dans les bureaux de l’avocat, Deeks lui montre l’explosion de sa voiture sur sa tablette. Cadeo est secoué ! Il explique que sa voiture lui a été volée dans la nuit. Il a dû prendre un taxi pour venir travailler. Il devait être au tribunal de bonne heure, c’est sa femme qui aurait dû déposer plainte. Mais manque de chance, le père de Cadeo est tombé dans la salle de bain, et s’est cassé le col du fémur…Tout cela paraît convaincant.
Deeks lui montre alors des attentats qui ont détruits les ambassades du Vietnam à Londres ou à Phnom Penh. Mais Cadeo refuse tout amalgame : l’organisation incriminée n’était pas la sienne, et a d’ailleurs renoncé depuis à toute violence. Eux se battent sur les réseaux sociaux, par des tracts, pas avec des bombes ou des armes à feu. Si leurs membres sont emprisonnés au Vietnam, c’est pour avoir évoqué la corruption, ou dénoncé l’interdiction de la liberté d’expression et de réunion. Cadeo accepte volontiers que des prélèvements soient faits sur lui et chez lui, à la recherche de résidus d’explosifs. Il pense qu’ils ont été piégés par des agents du gouvernement désireux de les faire passer pour des terroristes. Tous les moyens sont bons pour se mettre à l’abri d’un Printemps asiatique…
Dans les Regent Gardens, G et Sam discutent avec James Cleary. L’homme a fait 13 mois au Vietnam, surtout comme interprète. Il avait étudié le vietnamien à la fac ; son commandant en a tiré partie pour parler avec les locaux et obtenir des infos sur leurs ennemis.
La communauté vietnamienne de los Angeles est très soudée. Tuan a pu avoir son nom par la clinique de soins gratuits où il est traducteur bénévole, ou par la distribution mobile de repas. Mais vu qu’il travaille dans la confection, c’est peut-être par le biais du CAST – Coalition pour l’Abolition de l’Esclavage et de la traite humaine…De tous les petits villages asiatiques, ils arrivent à la recherche de l’éducation et du travail promis – et se retrouvent à bosser sans compter, sans salaire, dans des conditions atroces. Ils ne s’adressent pas à la police : d’où ils viennent elle est aussi corrompue que les trafiquants. Cleary conseille aux agents d’aller faire une inspection de la fabrique qui emploie Tuan ; si elle s’avère louche, il pourra les aider.
Cleary les quitte pour reprendre le travail, c’est l’heure d’une visite. G l’a trouvé « ailleurs ». Sam met ça sur le compte de souvenirs du Vietnam qu’ils ont pu ranimer plus de 40 ans après – alors qu’ils venaient peut-être seulement de cicatriser.
Nell s’entraine au Netball (le ballon est beaucoup plus petit) au QG, près des bureaux des agents – elle marque brillamment un panier quand Deeks et Kensi arrivent. Deeks aimerait qu’ils fondent une équipe, et à sa grande stupéfaction Kensi approuve. A condition qu’ils portent tous la mini-jupe qui fait fantasmer son équipier. Lequel trouve son idée beaucoup moins géniale d’un coup.
Eric les rejoint et s’assied derrière un ordinateur. L’ambassadeur des Etats-Unis au Vietnam a confirmé le pacifisme de l’organisation de Cadeo, qui est clean. Kensi en profite pour marquer aussi un panier !
Sinon, le dos de Tuan a bien un tatouage, un dragon et une femme. Un programme gratuit sur le web qui traduit l’alphabet classique en caractères vietnamiens a un logo dont le dessin est presqu’identique au tatouage. Mais le logiciel est aussi affublé d’un virus qui détruit les blogs pour la démocratie au Vietnam…Peut-être que Tuan est lié au site générateur du programme malveillant, que ce soit lui qui soit expert en informatique, ou un de ses copains.
Eric reçoit maladroitement le ballon des mains de Deeks. Il tente un panier ; un bruit de verre brisé loin derrière la grille qui porte le panier témoigne de son adresse. La dernière fois qu’il a mis les pieds sur un terrain, c’était pour chanter l’hymne national avec la chorale de madrigal de son lycée. Commentaire de Deeks : rien ne peut surpasser un super madrigal, sauf tout ce qui n’est pas un madrigal.
Yen se charge de détailler pour Sam et G tous les documents qui attestent de la complète légalité de son usine. Les deux agents remarquent que Tuan est déjà devant sa machine à coudre. Ils s’en étonnent, Yen leur dit qu’il va bien, et que c’est un grand travailleur. Un homme les interrompt : c’est le mari de Yen qui la prévient que la livraison est arrivée. Sa femme l’envoie s’en occuper ; elle avoue qu’il n’a pas la bosse du commerce. Le téléphone de G sonne. C’est Nell ; il s’éloigne pour répondre. Pendant ce temps, une femme se jette sur Sam et lui prend ses mesures : un homme d’une telle prestance se doit d’avoir une chemise de bien meilleure facture !
Nell explique à G que la fabrique n’a pas de vidéo surveillance – mais qu’il y a un truc « prometteur » : les taxes payées montrent que la production de l’entreprise dépasse de très loin les capacités de 8 employés. Callen lui dit alors de s’occuper d’un mandat pour fouiller son domicile et l’usine.
Dès qu’ils sortent de l’entreprise, G dit à Sam qu’ils n’en ont certainement pas fini avec Yen – et apprend que de toute façon son équipier compte revenir chercher sa chemise. Quand ils montent dans la voiture, ils entendent un bruit métallique : dans la cour, un portique plein de vêtements est descendu d’un camion. Ils trouvent étrange qu’un atelier de confection se fasse livrer des articles neufs. Comme si on apportait de la nourriture à emporter dans l’arrière cour de leur restaurant préféré. Justement le camion a terminé sa livraison, ils décident de le suivre.
Ils s’arrêtent quand le véhicule pénètre dans la cour d’un vaste entrepôt. Ils pensent instantanément à un atelier clandestin –la fabrique légale de Yen n’est sans doute qu’une façade. Callen a pris quelques photos, mais déjà un homme s’approche ; il est armé et soupçonneux. L’appareil photo prestement escamoté, Sam et Callen se disent perdus. Vaguement renseignés par le type, ils le laissent s’éloigner en se demandant si les gardes armés s’expliquent par le nombre de personnes exploitées ou par autre chose…
C’est l’heure d’un briefing général au rez-de-chaussée du QG. La police spécialisée dans les gangs asiatiques n’a pas reconnu le tatouage. Le site qui envoie le virus caché dans le logiciel est très protégé, Eric n’a pas réussi à le localiser.
Les photos de l’entrepôt que Sam met sur écran leur évoquent aussitôt un atelier clandestin ; mais c’est aussi un endroit idéal pour planquer des armes et des explosifs. Yen s’avère être un généreux mécène de Viet Dang Tin. Rien de surprenant, de nombreux chefs d’entreprises vietnamiens sont pour la démocratie, et financent des mouvements pacifiques. Elle pourrait aussi en sous-main être le bailleur de fonds d’organisations plus radicales. Deeks suggère une descente dans l’entrepôt mais les autres ne veulent pas prendre le risque de l’effrayer ; elle pourrait les mener aux terroristes, si elle les finance.
Sinon, Tuan et deux femmes de son village sont arrivés dans le pays trois ans auparavant, munis de papiers et de visas en règle. Depuis ils ont disparu tous les trois. L’une des femmes s’appelle Mai Nguyen, le même nom de famille que Tuan. Mais Hetty arrive à point pour leur dire que cela ne veut rien dire, 40% de la population vietnamienne s’appelant ainsi. Elle s’inquiète pour la conférence : il reste 18 heures, peut-être serait-il bon de faire évacuer le consulat. D’un autre côté, les terroristes peuvent aussi frapper dans les hôtels ou à l’aéroport. Callen explique le rôle éventuel de Yen ; ils vont retourner la voir. Sam s’éloigne pour inviter Cleary à les accompagner. G envoie Deeks et Kensi surveiller la maison de la chef d’entreprise à Beverly Hills (grande joie du flic !).
Hetty contemple le tatouage qu’elle trouve fascinant : le dragon et la fée. G lui en demande la signification : c’est le mythe de la création du Vietnam.
Et Hetty s’installe à son bureau avec une tasse de thé pour lui en dire plus. Un descendant de la tribu des dragons s’unit à une descendante des fées. Elle a porté une centaine d’œufs qui ont donné cent enfants. 50 sont partis avec elle dans les territoires du nord, où ils ont appris l’élevage et la culture d’arbres fruitiers. Les 50 autres sont restés dans le sud avec le dragon pour y pratiquer la pêche et l’agriculture. C’est une métaphore qui scelle l’union du pays : les deux parties semblent différentes mais du fait de leurs parents communs sont intimement liées. Le fait que Tuan ait ce tatouage dans le dos ne veut pas dire qu’il ait un lien quelconque avec le site qui le porte en logo : l’image est très populaire dans tout le pays. Callen se montre surpris de la science de sa boss : elle lui explique que sa 1èreaffectation sous couverture en 1968 a été Saigon, comme journaliste. Et comme il reste dubitatif, elle sort une photo de son bureau : Une jeune Hetty en compagnie de Ho Chi Minh en personne ! Il faudra qu’elle lui raconte un jour comment elle a trinqué en sa compagnie avec du vin de serpent...
Un peu plus tard, Qui l’infirmière s’occupe du bras de Tuan sur son lieu de travail. Sam et G ont amené Cleary. Qui le présente au jeune garçon comme l’homme dont il avait le nom avec lui, mais Tuan répète qu’il ne le connait pas. C’est Cleary qui traduit sa réponse. Les agents demandent confirmation à l’infirmière qui opine de la tête puis s’éloigne. Commence alors un jeu de question-réponses. Tuan n’est pas au courant de menaces sur le consulat ; il s’y est précipité parce qu’il était poursuivi. Callen jette une œil sur Yen qui les observe depuis son bureau ; mais Tuan dit qu’il ne fuyait pas son employeur. Cleary n’a pas le temps de traduire la question suivante, (est-ce qu’il est bien traité ?), parce que Yen passe dans son dos. Callen montre alors des portraits de chefs de gangs en faisant diversion : « donc vous ne reconnaissez aucun de ces types ? ». Dès que la patronne s’est éloignée, Cleary traduit, et Tuan répond qu’il est bien traité. Mais l’ex-Marine ne croit pas que ce soit la vérité, parce qu’il est trop effrayé par leurs menaces, généralement la mort de la famille restée au Vietnam. Tuan les supplie en anglais de tous s’en aller, au moment où la chemise de Sam lui est apportée par Yen et son employée. Callen lui dit de l’enfiler de suite. Et il « libère » Tuan, qu’il laisse repartir au travail, en expliquant à sa boss qu’il n’a pas pu reconnaitre les suspects présentés.
Pendant ce temps, Deeks et Kensi surveillent la maison de Yen. Deeks joue au basket avec des boulettes de papier et un gobelet de thé. Qu’il finit par renverser sur son équipière, bien sûr. Une femme portant des sacs poubelle sort de la maison pour les déposer dans les containers dans la rue. Kensi se précipite, essaie d’engager la conversation mais l’employée de maison ne parle pas anglais. L’agent essaie alors le français, et la femme semble comprendre mais aussi être trop effrayée pour répondre. Elle a un bras qui porte de vilaines ecchymoses. Déjà un homme avec un enfant dans les bras (M. Tran) vient lui dire sèchement qu’il a besoin d’elle à l’intérieur. Elle prend le petit garçon et se dirige vers la maison. Kensi dit à Binh être à la recherche d’une nounou vietnamienne parce sa grand-mère était française (ce qui met son interlocuteur de mauvaise humeur) ; elle avait une domestique vietnamienne qui tenait la maison impeccable et cuisinait un pho délicieux ; donc s’il connait quelqu’un qui cherche du boulot – elle parle et le suit jusqu’à sa voiture, dont il claque la portière ; il se débarrasse d’elle en lui disant de passer par une agence –et non, il n’en connait pas. Il démarre sans avoir remarqué qu’elle a essuyé la poignée de la portière…Elle soupire quand elle remonte dans la voiture : le type est vraiment désagréable. Deeks lui montre les photos qu’il a prises de l’employée : c’est Mia Nguyen, la femme arrivée à LA en même temps que Tuan. Celle-ci est justement est attrapée par le bras par un type qui la force à entrer dans la maison. Elle est serrée de près, manifestement ; la raison leur en semble évidente.
Deeks et Kensi retrouvent Sam et G dans l’armurerie : ils préparent du matériel digne d’un siège. Eric et Nell se joignent à eux : le consulat fait état de nouvelles menaces par mails, faussement attribuées à Viet Dang Tin, si 27 membres de son organisation ne sont pas libérés. Les courriers électroniques proviennent en fait du site qui envoie le virus dans les ordinateurs. Donc le FBI qui a mis Cadeo et ses collègues sous surveillance étroite a tout faux : le groupe s’est fait piéger. Si les Geeks n’ont pas encore pu trouver la source, ils ont quand même la preuve que Mai est la mère de Tuan. Etant au cœur de la maison des Tran, elle a peut-être entendu des conversations liées aux terroristes. Il faut l’amener à l’annexe. Pour ça, Deeks pense qu’il est temps de lâcher les chiens…
Kensi fait du running ; elle s’arrête à la hauteur de la maison des Tran : Mai est en train de jardiner côté rue. Kensi, dans un français parfait, lui montre la photo de son fils. Elle peut l’emmener le voir. Trop tard, un type sort de la maison, en appelant la vietnamienne qui prend peur. Kensi l’assure qu’elle peut la protéger ; quand le type surgit, il est surpris par un berger allemand qui lui met les 2 pattes sur la poitrine. Deeks se précipite, Monty en laisse et une deuxième laisse cassée dans l’autre main, celle de Zeke. Il se confond en excuse pendant que Monty entortille sa laisse autour des jambes de l’homme qui finit par tomber en arrière. Mai se lève et se place près de Kensi. Deeks sort des friandises pour attirer Monty et les renverse sur l’homme qui donc se fait lécher par le chien. Pendant ce temps Zeke aboie sans arrêt. Marty menace Monty d’un jet de bombe au poivre, qui atterrit comme par hasard dans les yeux du type qui hurle ! Un camion-glacier pile juste après la grille, Mai et Kensi s’y engouffrent. Deeks propose alors une glace à Monty et disparait aussi avec les chiens dans le camion pendant que l’homme encore à terre se frotte les yeux…
Mai est ainsi amenée à l’annexe où Kensi l’interroge. Cleary est venu comme interprète, mais finalement Mai parle un peu anglais : elle l’a appris avec le petit garçon, en regardant une émission de télé tous les jours. Comme son anglais est quand même sommaire, l’ex-Marine reste dans la salle d’observation avec Deeks, au cas où son aide soit nécessaire. Mai dit qu’aucun visiteur ne vient jamais chez les Tran. De toute façon le couple ne s’entend pas : Binh part tous les soirs et ne rentre qu’à 2 heures du matin ; elle le sait parce qu’elle est encore au travail. Les nuits où elle peut dormir 4 heures sont bonnes. Et quand sa patronne trouve à redire sur la nourriture ou le ménage, elle la frappe. Tous les jours, en fait ; ce qui explique son bras tuméfié. Elle ne pouvait pas partir : ils lui avaient dit qu’elle irait en prison et se ferait violer par la police ; et que Tuan serait tué si elle en parlait à quiconque… Deeks ne comprend pas : Yen a largement les moyens d’employer légalement quelqu’un. Cleary lui explique que le vrai motif est le pouvoir, pas l’argent. Il y a une centaine de cas comme ça à LA, originaires d’Asie, d’Amérique du sud ou d’Afrique. De véritables esclaves, comme Mai et Tuan.
Sam et Callen sont toujours en planque devant l’atelier clandestin. Un homme arrive avec des gros sacs. Ils se prennent à rêver de la visite d’un terroriste notoire ; en tout cas d’une livraison d’armes. Ils mettent en route le micro-laser et captent un homme qui hurle quelque chose en vietnamien. Ils demandent l’assistance de Cleary via la radio. Le type est en train d’abreuver d’injures les employés, accusés d’être fainéants et de ne pas travailler assez vite. Puis ce sont des coups répétitifs qui s’abattent sur Tuan, dont ils reconnaissent la voix. Il jure n’avoir rien dit à la police, mais ils ne le croient pas. Les agents n’osent pas entrer tant que les gardes armés sont à l’intérieur, il pourrait y avoir beaucoup de dommages collatéraux. Puis il y a un grand bruit, et cette fois des cris de peur. Cleary est effondré : ils viennent de mettre le feu à l’atelier. D’ailleurs les gardes s’enfuient. Deeks appelle aussitôt les pompiers, Sam et G se précipitent avec leur véhicule. Mais les fenêtres portent des grilles épaisses et scellées qu’ils n’arrivent pas à bouger. La porte résiste aux coups de feu. Une explosion embrase l’intérieur. La situation devient critique et les pompiers ne seront pas là avant quelques minutes. Sam se rue sur le gros 4x4 et dit à G de faire reculer les clandestins. Mais ils ne comprennent pas l’anglais et sont complètement paniqués. Callen se fait traduire « reculez dans le fond sinon vous mourrez » qu’il crie plusieurs fois en vietnamien. Le moteur du véhicule hurle pendant que Sam fait demi-tour et prend de l’élan. Les personnes prises au piège finissent par se mettre à l’abri quand le 4x4 défonce la porte. Tout le monde se rue dehors, Sam et Callen s’assurent que les derniers sortent ; Sam s’en tire bien, sans bobos ; mais pas sa belle chemise neuve qui porte un énorme accroc…
Dans la salle des OPS Eric encourage son ordinateur en travaillant et laisse échapper un cri de triomphe qui attire Hetty. Il vient enfin de trouver le responsable du virus et des mails de menace : il s’agit d’un ordinateur situé …au domicile de Yen ! Hetty ne comprend pas : elle donne des fonds au mouvement et tente de le saborder ? Mais Nell arrive avec une explication : l’analyse de la poignée de la voiture de Binh correspond à la bombe de celle de Cadeo : le monsieur a fait joujou avec des explosifs haut de gamme. Fatigué de la vision de la vie matérialiste de sa femme ? Justement les 4 agents sont en route pour la maison des Tran. La première paire sur place est Deeks/Kensi, à qui Hetty demande d’attendre les autres.
Mais comme ils pénètrent déjà dans le jardin, ils se heurtent à un homme armé. Eric en a localisé 2 dehors et 3 dedans. Le premier manque de les avoir, mais finalement ils le descendent, et dans la foulée abattent le deuxième. Ils en ont fini avec l’extérieur. Ils entrent prudemment dans le grand hall richement décoré. Un homme dans les escaliers les prend pour cible ; ils s’abritent et finalement le touchent. Mais cette fois c’est un tir d’arme automatique qui les force à se cacher derrière une statue. L’homme est à l’étage, il descend quelques marches. Deeks propose d’attendre qu’il recharge pour le butter mais vue la taille de son chargeur, cela risque d’être long. Il songe alors à se sacrifier, puisque c’est à tour de se faire tirer dessus. Kensi opte pour le faire ensemble, à son grand soulagement. Ils comptent 1,2 …et avant le trois des coups de feu résonnent : l’homme dans l’escalier bascule, touché de plusieurs balles. Deeks et Kensi échangent un regard perplexe, puis se lèvent prudemment. Marty demande alors à leurs sauveurs s’ils se sont arrêtés pour un café. Sam et Callen ne sont pas d’humeur à plaisanter, il reste une cible, sans doute Binh.
Ils se chargent de l’étage, Deeks et Kensi font le tour par l’extérieur. En haut, G découvre Yen, assise par terre ; et morte. Sam, lui, met à jour un véritable arsenal : de nombreuses caisses de lance-roquettes s’empilent dans un dressing-room. De quoi faire une putain d’attaque ! Un bruit les alerte : cela vient du balcon. Ils y courent : une échelle de corde y est attachée, Binh est au milieu de sa descente. Il est armé. Ils lui font les sommations d’usage, que confirment Deeks et Kensi depuis la terrasse. Mais Binh s’entête : le mouvement pro-démocratie sera anéanti, il n’y aura pas de Printemps Asiatique ! Il tente de se servir de son arme, 4 pistolets le devancent.
Il tombe à la renverse, et reste accroché par le pied à son échelle, criblé de balles.
Pendant ce temps Nell est songeuse devant un fax : elle ne savait même pas que le QG en possédait un ! Mais Eric explique que le pauvre secrétaire de mairie du petit village vietnamien a dû déjà faire un km et demi pour envoyer ce fax, alors disposer d’ordinateurs…Le fax qui sort de la machine le laisse sans voix. Nell suggère d’appeler Cleary pour le traduire : Eric répond que ce n’est pas nécessaire ; Par contre il faut que Callen voit ça !
A l’annexe, Mai et Sam patientent ; G arrive avec Tuan. Les retrouvailles sont émouvantes ! G se tourne vers Cleary : il reste une question sans réponse, pourquoi le jeune garçon avait-il son nom avec lui ? C’est Mai qui répond : dans son village, les anciens disent que c’est un héros. Alors elle lui avait donné le papier, avant d’arriver aux USA, au cas où il aurait des ennuis. Cleary sourit : c’est vrai que son unité avait libéré quelques villages là-bas, mais il était loin de penser qu’ils en parlaient encore. Sam a un petit sourire : l’histoire n’est pas finie. G tend alors le fax à Cleary qui voit tout de suite qu’il s’agit d’un certificat de naissance. Callen lui dit que c’est celui de Mai, et qu’il y est mentionné comme son père. L’ex-Marine change de couleur. Mai le fixe : il est son père ? Cleary s’approche d’elle, des larmes plein les yeux. Elle est aussi belle que sa mère. Mai murmure qu’elle est morte il y a bien des années. Son père le sait…Mai savait que son père était américain, mais pas son nom ! Elle dit à Tuan qu’il vient de retrouver son grand-père. Celui-ci se plante devant le vieil homme : lui est le dragon, sa grand-mère était la fée…Ils s’étreignent tous les trois, sous le regard de G, renvoyé à son propre espoir : être un jour le fils que son père retrouvera…
Tuan et Mai signent des papiers avec Kensi et une interprète pendant que Cleary discutent avec Sam et Callen. Le village de Lanh, une institutrice, avait été détruit en 73. Ils avaient aidé à le reconstruire. Ils formaient une belle équipe. Lors de sa 2èmemission, il était affecté à Saigon. Il avait apporté une bague pour Lanh, et avait appris sa grossesse en avril 75. Malheureusement, c’est à cette date que la ville est tombée. Il fut l’un des derniers à partir. Seul. Il avait essayé de garder le contact, d’envoyer de l’argent. Lanh avait été déplacée ; les lettres ne l’atteignaient pas. Au bout de quelques années, il avait su qu’il fallait tourner la page. Il s’est marié, a eu des enfants, puis des petits enfants. Mais il est profondément reconnaissant au NCIS : ne pas avoir retrouvé sa famille vietnamienne était le plus grand regret de sa vie. Callen se perd à nouveau dans ses pensées : oui, peut-être qu’un père a essayé aussi de le chercher, sans réussir…Et quand Cleary dit à Kensi qu’elle n’a pas besoin de chercher un lieu d’accueil pour sa fille et son petit-fils, qu’ils rentrent à la maison avec lui, G sourit…
Plus tard, le match a repris dans le gymnase du NCIS. Un coup de sifflet strident interrompt le jeu : Hetty se proclame arbitre de cette partie officielle. Quelques sourires accueillent cette annonce. Quand le coup d’envoi est donné, Sam fait face à Deeks ; il dribble et lance une attaque ; Deeks est projeté à terre, Hetty siffle faute : le défenseur avait les pieds au sol et les bras levés, il y a eu charge illégale. Sam proteste, ce qui lui vaut une nouvelle faute, pour manque de respect envers l’arbitre. Sam se précipite et touche Hetty au bras pour qu’elle écoute ses explications : résultat, elle le menace d’une expulsion pour geste déplacé envers l’arbitre. Sam la regarde, incrédule, puis rigole : allons, elle ne le mettrait pas sur le banc ! Mais Hetty menace de lui botter les fesses elle-même jusqu’au vestiaire- l’écran devient noir ; elle ajoute qu’il ne faut surtout qu’il imagine qu’elle hésiterait une seconde à le faire !
------------------------------ FIN -----------------------------