[A la fin de l'épisode précédent, Kensi s'est effondrée, touchée par une balle. L'homme avec qui elle avait rendez-vous allait juste lui révéler le nom du tueur de son père mais a été descendu avant, par le même tireur]
Kensi a du mal à respirer mais elle parvient à se mettre sur le dos, malgré de terribles souffrances. Elle ouvre sa veste, palpe son côté et contemple ce qui reste de la balle qui s’est écrasée sur son gilet pare-balles.
Pendant ce temps, Deeks et Nell (armés tous les deux) ont fait la jonction avec Sam et G. Ils s’abritent derrière un arbre mort ; Deeks est tellement fou d’inquiétude qu’il se lève en hurlant le nom de son équipière. Sam l’attrape pour le faire s’accroupir à nouveau : il y a un sniper dans le coin ! Mais le parc est devenu silencieux.
Kensi lève la tête. Au prix d’un gros effort, elle se relève et entreprend de grimper jusqu’à l’endroit d’où sont partis les coups de feu.
Sam estime que le tireur devait se tenir sur les hauteurs. Il pourrait d’ailleurs être encore là ; ou pas. Le seul moyen de le savoir est d’aller voir.
Kensi a atteint la cachette du sniper, équipée d’un filet de camouflage : manifestement le coup était préparé-et bien préparé. Elle aperçoit alors une silhouette qui court. Elle se lance à sa poursuite (enfin, façon de parler, puisqu’elle a quand même du mal à se bouger).
Les autres sont arrivés à l’endroit du rendez-vous. Le corps d’Harris git près d’une table de pique-nique. C’est lui qui avait choisi le lieu, parce qu’il était sûr ; manifestement le gars n’avait plus de lieu sûr depuis longtemps…Nell est chargée de rester avec le cadavre pendant que les hommes se rendent à l’endroit désigné par Sam comme le plus susceptible d’avoir convenu au tueur.
A cet instant Eric leur signale qu’il a repéré Kensi sur une voie coupe-feu, et qu’elle se dirige vers le sud en poursuivant quelqu’un, semble-t-il. A côté de lui, dans la salle des OPS, Hetty veut savoir qui d’autre était au courant du rendez-vous. Eric soupire : seulement eux et Harris…
Dans le parc, ils ont trouvé aussi le filet de camouflage : du travail de pro. Ils pensent (avec raison) que leur collègue s’est jetée sur sa trace. Deeks a une pensée pour ce pauvre type poursuivi par une Kensi armée, qui a les boules, et qui le traque parce qu’il est le seul à savoir ce qui est arrivé à son père.
La jeune femme a gagné une zone plus animée du parc, près d’un manège à l’ancienne. Le gars semble en avoir profité pour s’évanouir dans la foule. Kensi reçoit un coup de fil d’Hetty : elle n’a pas à se battre seule. Mais son agent lui rappelle le service qu’elle lui doit- et raccroche en lui disant qu’ainsi elles seront quittes. On ne peut pas dire qu’Hetty apprécie...
Kensi regarde autour d’elle : elle a perdu sa cible. Elle se débarrasse de son téléphone dans une poubelle.
GENERIQUE
Kensi, aux aguets, marche maintenant dans la rue. Elle s’arrête en voyant un véhicule garé contre le trottoir d’en face. Le conducteur est manifestement en train de la regarder, tout en buvant un soda. Quand il voit qu’il a attiré son attention, il remonte prestement sa vitre et démarre. Elle le suit des yeux...
Sam entre à grandes enjambées dans la salle des OPS, demandant déjà à Eric où est Kensi. Les 3 autres sont sur ses talons et profitent aussi de la réponse. Qui reste évasive puisque Kensi s’est évaporée. Et elle est de la trempe des agents qui restent totalement invisibles tant qu’ils le désirent. Donc Callen suggère de se concentrer sur qu’ils peuvent maitriser. A commencer par des explications de la part de Granger. Pas de chance, il a disparu aussi. Deeks fait remarquer qu’il était le seul en plus d’Harris et eux à connaître le lieu du rendez-vous. Sam préfère attendre avant de tirer des conclusions. Il faut donc revenir à l’équipe de snipers – l’unité Oscar-Sierra. Elle a fait 18 victimes dans 11 pays, la plupart déguisées en accident.
Hetty les rejoint, et aussitôt G lui annonce la disparition de Granger – et qu’ils ont une très bonne idée de l’endroit où il est. Hetty lui répond d’aller le chercher et de le lui ramener. Sam et G quittent instantanément la salle ; Deeks allait les suivre, mais Hetty l’arrête : Kensi est déterminée et capable de tuer, mais elle va refaire surface...elle aura alors besoin d’un ami.
Kensi marche toujours dans la rue quand elle se fige : la même voiture est là, devant elle, et le conducteur ne cache pas son intérêt pour elle cette fois. Elle démarre et tourne dans un parking – la voiture la suit en faisant hurler ses pneus. Mais c’est une impasse, et la jeune femme a disparu. Le temps que le chauffeur réalise, Kensi a déjà ouvert sa porte et lui a cassé le nez. Le type essaie de se défendre ; il attrape son arme, elle la lui fait lâcher ; le coup de feu qui est parti a traversé la fenêtre et s’est perdu. Elle lui met alors plusieurs coups de coude et l’étrangle avec la ceinture de sécurité ; quand le gars perd conscience, elle l’éjecte du siège et prend sa place. D’une rapide marche arrière elle remet la voiture dans la rue – au grand déplaisir des autres véhicules, puis roule plus posément. Le GPS lui demande alors de prendre à droite. Elle regarde l’écran, où une adresse est notée – et tourne en catastrophe ; le GPS lui dit que c’et tout droit sur 3,7 km.
Dans la salle des OPS, Eric et Nell sont au travail sur les ordinateurs. Eric met Deeks au courant de l’agression d’un type sur un parking par une jeune femme brune faisant la moitié de son poids – qui s’est enfuie avec son véhicule. Deeks opine : ça, c’est tout sa copine ! Eric et Nell le regardent avec de grands yeux ; Marty bafouille qu’il voulait dire « sa copine » pas dans le sens où ils le croient, dans l’autre sens – mais quand les deux commencent à vouloir savoir dans quel sens, il les rappelle sèchement à leur travail. Revenant à ses moutons, Eric explique qu’il affine la description de la voiture empruntée par Kensi avant de lancer une recherche. Nell met sur grand écran la vidéo prise par la caméra de surveillance du manège quelques secondes avant que Kensi y arrive, puisqu’elle avait l’air de poursuivre quelqu’un. Et là, quand Deeks lui demande de mettre sur pause, ils se figent tous : Granger était là-bas !
Kensi est presque arrivée à destination. Elle se gare, descend de la voiture et se dirige vers une maison cossue protégée par des haies qui font bien son affaire. Sans bruit elle s’approche d’une fenêtre. Elle regarde une femme et un homme qui bavardent ; elle semble perplexe.
Pendant ce temps Callen se demande ce que fera Kensi si elle met la main sur l’assassin de son père. Pour Sam, comme elle a juré de s’en tenir à la loi, en tant qu’agent fédéral, elle l’arrêtera et fera en sorte qu’il soit jugé ; Callen soupire : il espère que son copain a raison – et celui-ci ajoute que lui aussi...Eric par téléphone leur transmet l’info sur Granger ; la fuite sur le rendez-vous ne pouvait venir que de lui ou de Harris ; et Harris avait vraiment l’air de vouloir sortir de là-bas vivant...Eric a une bonne nouvelle à rajouter : il a pisté la voiture volée par Kensi. Grâce aux données du GPS, il sait où elle est – l’adresse est celle d’une certaine Julia Feldman. Deeks est déjà en route. A part si Kensi a bazardé la voiture et continué à pieds, il devrait la retrouver là-bas.
Justement, l’homme qui parlait avec Mme Feldman est en train de partir. Kensi retourne à son poste d’observation. Elle observe la femme à travers la fenêtre quand une voix la fait sursauter ! Deeks s’est approché sans qu’elle l’ait entendu arriver. Il essaie de plaisanter, y réussit mais le sourire de Kensi se transforme en grimace : elle reçoit un coup de poignard dans les côtes dès qu’elle bouge. Il lui dit avoir garé sa voiture au coin de la rue si elle a besoin de mettre les voiles. Kensi s’offusque de savoir qu’il a conduit un véhicule qu’elle venait juste de nettoyer. Deeks n’en revient pas : un connard d’agent secret dévoyé se fiche d’avoir une voiture sale. De toute façon Kensi n’en a pas terminé là-bas. Marty s’y prend autrement : elle a reçu un projectile tiré à grande vitesse. Le moins qu’elle puisse faire est de le laisser regarder les dommages. Elle n’est pas convaincue ; il insiste du regard...
Chez Kensi, ce sont Sam et G armes au poing qui font irruption. La pièce est en désordre. Un bruit de pas dans la chambre : ils mettent en joue celui qui en sort, un fusil dans les mains- Granger. Callen lui donne l’ordre de poser l’arme. Granger ironise : il manque le « monsieur ». Sam insiste, et finalement Granger obtempère, le regard des deux agents ne laissant aucun doute sur leur détermination. G jette un œil dans la chambre : la maison a été fouillée. Ce n’est pas Granger. Il n’a pas non plus tiré sur Kensi comme ils pourraient le croire. D’ailleurs il ne la croit plus coupable ; il veut discuter. Il sait qu’ils vont l’emmener à l’annexe ; et craint d’avoir à s’asseoir du mauvais côté de la table...
Kensi a finalement accepté la proposition de Deeks. Ils entrent dans le garage de la maison. A la question de savoir pourquoi elle est venue là, la jeune femme répond simplement que le type qui la suivait s’y rendait. Il n’est pas en état de répondre aux questions, n’a donc rien pu leur apprendre. Pendant qu’ils parlent, Kensi enlèvent son gilet et son tee-shirt. Deeks est inquiet : quand elle aura retrouvé le type qui lui a tiré dessus, s’il avoue avoir tué son père, est-ce qu’elle le descendra ? Est-ce qu’elle oubliera ce qui fait la différence entre eux et les méchants ? Quand Kensi se retrouve en soutien-gorge, il risque un « c’est là que la scène de rêve démarre » qu’il regrette aussitôt. Il appuie sur la marque rouge : la douleur est intense, mais la côte n’est que fêlée. Cassée, sous cet angle, elle aurait perforée le poumon. Kensi est d’accord, elle a eu de la chance : si la balle était arrivée de face, elle aurait traversée son gilet. Elle commence à se rhabiller ; Deeks se détourne, ce qui l’agace. Il soupire et fait front : qu’est-ce que tout ça a à voir avec la propriétaire des lieux ?
A l’arrivée de Granger, encadré par Sam et G à l’annexe, ils sont accueillis –civilement- par Hetty qui emmène le directeur assistant dans la salle d’interrogatoire. Les deux autres n’ont d’autre choix que l’écran de surveillance ; Sam s’enquiert des popcorns ! Hetty ne perd pas de temps et somme Granger de s’expliquer. Celui commence par ce qu’il n’a pas fait : ni tuer les membres de l’unité de M. Blye, ni essayer de la tuer elle, ni mis son appartement à sac. Hetty glisse que le responsable est un quelqu’un de très occupé ; Granger ajoute sur le même ton : « qu’il est mort aussi depuis 6 ans.». Hetty lui lance un regard interloqué, mais déjà il avance le nom de Peter Clairmont, l’officier en charge de la fameuse unité Oscar-Sierra, mort dans un accident de voiture en 2006. Granger avait deux suspects dans cette affaire : Clairmont et Kensi. La seconde étant manifestement innocente, il est évident que Clairmont n’est pas décédé. Granger a vérifié l’accident dont il a été victime mais n’en a pas retrouvé de traces. Pourquoi Clairmont a-t-il donc choisi se s’évaporer dans la nature ?
Dans la pièce à côté, Sam et Callen ont la réponse : en 2006, Kensi Blye a intégré le NCIS et instantanément mis le nez dans les dossiers de son père. Et aussitôt le type organise sa fausse mort ; la seule explication plausible est qu’il soit l’assassin de Mr Blye... Mais pourquoi ?
Bien sûr Granger n’a pas de preuve.
Par contre Nell leur apprend que le dernier coup de téléphone passé par Harris l’a été pour une boite sous contrat avec l’armée dont un des employés est bien Peter Clairmont, la reconnaissance faciale est formelle (et le type est celui qui était chez Mme Feldman)! Donc Harris avait dû découvrir que l’homme était en vie – et vu le passé du lascar, il n’avait aucune chance de survivre ! Il avait sans doute tenté de passer un marché : sa propre vie contre celle de Kensi ; et s’était fait doubler, Clairmont ayant tenté de faire d’une pierre deux coups. Donc ce n’est pas Granger qui a vendu la mèche pour le rendez-vous du parc...
Dans le garage de la maison, Kensi réclame une faveur à Deeks qui veut la ramener au QG : s’occuper de la femme qui habite ici. Parce qu’elle est sa mère...
Deeks n’en revient pas : il la croyait morte, comme elle n’en parle jamais ; or elles habitent à 20 mn l’une de l’autre. Mais ne se sont plus parlé depuis 15 ans. Elle reste sa mère et pourrait constituer pour celui qui tente de tuer Kensi d’un outil de levier contre elle. Il faut donc la mettre en sécurité, et le plus loin possible de sa fille. Le téléphone les interrompt.
C’est Granger qui réclame Kensi. Celle-ci est au bord de lui raccrocher au nez mais Hetty par derrière lui dit qu’ils sont dans le même camp.
A l’annexe le téléphone sous haut-parleur est posé sur la table : Granger, Hetty, Callen ou Sam sont redevenus une équipe. Granger explique qu’il y a un membre de l’unité de Mr Blye encore en vie mais ne peut cacher sa stupéfaction quand Kensi lui donne son nom ! Elle avait vu de vieilles photos mais n’était pas certaine que c’était bien l’homme qui était là quelques minutes plus tôt. C’est pour ça qu’il est encore en vie (Sam n’apprécie pas). Granger déroule alors l’histoire de Oscar-Sierra qui a fait non pas 18 mais 19 victimes. La dernière est un journaliste américain qui enquêtait sur l’aide en Haïti. Clairmont l’a tué (c’est passé pour une crise cardiaque), une semaine plus tard le père de Kensi mourrait. Ça ne peut pas être une coïncidence. Quand Kensi a commencé à s’approcher de la vérité, Clairmont a préféré éliminer tous les membres de l’équipe. Le journaliste a une fille qui travaille pour le Los Angeles Times, mais n’a jamais voulu discuter de la mort de son père avec Granger ; il propose à Kensi de réfléchir à une approche commune qu’ils mettront en œuvre après que Deeks l’ait ramenée au QG. Mais Kensi raccroche, montrant son refus. Sam sait qu’ils peuvent être là-bas très vite ; Callen et Hetty pense qu’il vaut mieux laisser faire Deeks.
Dans le garage, Deeks est carrément étonné que Kensi ait envoyé balader son monde. Et refuse catégoriquement qu’elle parte seule. Mais Kensi le supplie, les larmes aux yeux, parce qu’il est son partenaire, parce qu’elle n’a confiance qu’en lui, et parce que c’est sa mère...Il craque ! Mais aimerait quand même savoir ce qu’il doit dire à sa maman : qu’elle va venir la voir bientôt, qu’elle prend soin d’elle, qu’elle l’aime ? Kensi est sidérée : elle n’en sait rien ! Et elle se sauve, laissant Marty libre de ses mots !
Il se présente donc à la porte de Mme Feldman –ex Mme Blye. Et lui dit qu’il est un flic, que M. Clairmont représente une menace. Il se trouble, puis se jette à l’eau : il connaît Kensi –une sorte de flic aussi, ils travaillent ensemble et il lui promet qu’elles se verront si elle le suit. Julia change de visage : manifestement il ne connaît rien des rapports entre elle et sa fille ; mais elle veut tenter sa chance !
Kensi est arrivée chez Megan Stevens, la fille du journaliste assassiné. Méfiante, elle n’a guère envie de la faire entrer, ou de discuter de son père, mais se décide quand Kensi lui dit que son père à elle est mort une semaine après le sien, et qu’il y a certainement un lien.
Au même moment, Sam et G se lèvent parce que Deeks entrent à l’annexe avec Julia. Quand Marty la présente comme la mère de Kensi, Callen ouvre de grands yeux incrédules, au point que Julia le lui fait remarquer. Sam prend la situation en main, use de toute la politesse et l’amabilité dont il dispose (héritage de la marine) pour mettre à l’aise Julia. Quand elle demande à voir sa fille, Deeks se trouble, jette un regard à G qui comprend et répond par une question : comme ils rouvrent l’enquête sur la mort de son ex-mari, que peut-elle leur apprendre sur lui ? Julia raconte alors qu’un jour Don lui a parlé de son changement d’unité, et surtout de ce qu’il y faisait ; des trucs très éloignés du boulot des Marines à son avis. Alors elle a attendu qu’il s’en aille un matin pour prendre sa fille avec elle et partir. Elle a menti à Kensi, prétendant être tombée amoureuse d’un homme à Boston, et qu’elles allaient le rejoindre. Au Nevada, Kensi s’est sauvée. Quelques jours après, son père avait appelé pour lui dire qu’elle était rentrée. Julia avait compris qu’elle avait perdu, mais a obtenu que son mari lui passe sa fille au téléphone. Et là, Kensi lui a dit qu’elle ne voulait plus jamais de sa vie lui parler...
En même temps, Megan apprend à Kensi qu’elle s’est procuré le rapport sur la mort de son père – un non-sens, il ne pouvait pas être mort d’une crise cardiaque. Est-ce que Kensi en sait plus sur la mort du sien ? Est-ce qu’elle a des preuves de quelque chose ? Le téléphone les interrompt : Megan répond, c’est son bureau, elle est en retard pour une réunion. Quand elle raccroche, Kensi a une drôle d’impression – qui lui sauve la vie : Megan dégaine une arme et fait feu, mais manque sa cible. Une brève fusillade éclate, Kensi finit par toucher deux fois la journaliste dans la poitrine. Elle s’approche du cadavre et lui prend son téléphone, avant de fuir la maison.
Où Callen, Deeks et Sam se retrouvent, désorientés par la fusillade et le cadavre qu’ils découvrent. Mais Sam comprend vite pourquoi Kensi a fui au-lieu de les rejoindre : ce n’est pas Megan qui a voulu la tuer, mais une corse bossant pour la boite qui emploie Clairmont ! Celui-ci semble être venu avec une équipe au complet. G flaire tout de suite ce que cela pourrait impliquer : il va ouvrir un coffre qui se trouve sur la terrasse. Le corps de la vraie Megan qui git là lui donne raison. Elle a les mains liées et une balle dans la tête. Elle a été torturée et exécutée. La maison a été fouillée, comme celle de Kensi. Et celle-ci n’a pas été tuée à la seconde où elle s’est présentée ici. Donc Clairmont cherche quelque chose, et Megan ne le lui a pas fourni. Ce qui ne leur dit pas où peut bien se trouver leur collègue à cette minute...
Et bien elle entre dans des toilettes sur la plage. Elle a mal, elle ne sait plus trop où elle en est. Elle prend le téléphone de Megan, appelle Deeks et...raccroche sans pouvoir prononcer un seul mot.
Nell a pisté le groupe de protection de Clairmont dans une mission auprès d’un PDG en Croatie. La police locale avait pris des photos mais le job étant légal et fait dans les règles, elle n’était pas intervenue. En bidouillant ces clichés, Nell parvient à identifier les membres du « commando » : tous des tireurs d’élites sortis des rangs de l’armée.
Kensi a cherché dans le répertoire du téléphone de Megan le dernier appel entrant –Peter Clairmont- et le rappelle. Il s’y attendait : elle est bien la fille de Donny ! Lui non plus n’aurait pas lâché le morceau –jusqu’à ce qu’il le batte à mort. Est-ce qu’elle croit vraiment qu’elle pourra faire mieux ? Il se dit près à l’affrontement final, il l’attend.
Callen, Sam et Deeks ont rejoint Eric dans la salle des OPS. Ils essaient de comprendre ce qui lie le journaliste mort et l’ancienne équipe de Mr Blye. Nell leur permet de faire un bond en avant : le père de Megan enquêtait sur Peter Clairmont : celui-ci avait tué un type dans un bar de Port au Prince en état d’ébriété en 1997. Si l’histoire était publiée, il perdait son job et allait en prison ; Le journaliste mort, elle était enterrée. Et à un moment donné, Granger s’est trouvé impliqué personnellement. Il faut le mettre au courant de cette découverte. Plus tard dans ce cas : il est avec Hetty, en train de se procurer un mandat pour ouvrir un coffre détenu dans une banque par Megan.
Kensi se pointe chez sa mère. Elle force l’entrée – prudemment. Quand elle voit les photos d’elle bébé, enfant, sa passion pour les chevaux, tous ces souvenirs bien en évidence, elle a un moment d’émotion. Qu’elle balaye bien vite. Elle prend le téléphone, compose un numéro, puis le pose sur le bureau dès que ça sonne, sans raccrocher. Elle se remet en marche, l’arme au poing.
Ce sont les OSP qu’elle vient d’appeler ; G comprend qu’elle leur signale sa position – et qu’elle est là-bas pour tuer Clairmont.
Kensi avance prudemment dans la maison. Elle s’engage dans l’escalier quand la voix de Clairmont résonne : il lui dit que son père a trahi l’idéal de son uniforme en refusant de voir la menace que représentait Brad Stevens pour leur unité et même leur pays. Il avoue que M Blye, alors qu’il se vidait de son sang, avait tenté de le convaincre qu’il avait des preuves et qu’elles referaient surface un jour. Kensi s’étrangle : c’est donc cela qu’il recherche depuis 15 ans ?
Dehors, Callen gare la Mercedes noire. En descendent Sam, lui et Deeks quand une autre voiture qui pile derrière eux les fait se retourner. Granger les rejoint, et n’apprécie pas le regard qu’ils lui lancent. C’est qu’il n’a pas été sur le terrain depuis longtemps ! Mais le directeur assistant a laissé Clairmont s’échapper une fois, il ne compte pas recommencer. Du coup il fera équipe avec Deeks pour neutraliser l’équipe de Clairmont, pas moins de 4 types armés. G s’avance et lance le rituel « Agents Fédéraux, lâchez vos armes » ; suivi de la tout aussi classique fusillade pour toute réponse.
A l’intérieur de la maison, Kensi est plaquée à terre par Clairmont qui vient de jaillir à travers la porte fenêtre de la terrasse à l’étage. Après quelques coups de poing au visage, il attrape son arme mais se retrouve projeté en arrière d’un coup de pied. Ils se relèvent et continuent le combat. Cette fois Clairmont sort un couteau et blesse Kensi au bras.
Dehors, G puis Sam mettent deux hommes au tapis.
Dedans, Kensi est encore touchée par la lame. Elle saisit un bout de verre d’un cadre cassé dans leur lutte : cette fois c’est elle qui prend l’avantage en le lui plantant dans la main. En combat rapproché, elle lui arrache son couteau et le force à reculer, le coupant 3 fois avant qu’il ne tombe à 4 pattes.
Elle lui balance alors un grand coup de pied, il roule dans l’escalier jusqu’au palier. Il perd son sang, il gémit ; il arrive à s’asseoir le dos contre le mur.
Deeks abat le troisième type, puis G le dernier.
Kensi descend lentement l’escalier ; Clairmont tente de s’expliquer. Donald Blye et lui étaient amis, avant. Le journaliste n’était qu’une différence d’opinion entre eux. Mais au fond ils étaient pareils. Kensi n’est pas d’accord : son père était un Marine des Etats-Unis – lui, seulement un meurtrier passé au travers.
Deeks appelle « Kensi » : ils sont là, en train de pénétrer dans la maison, de s’approcher de l’escalier, armes au poing. Kensi constate qu’il y a encore du temps pour sauver Clairmont, mais qu’elle-même ne le fera pas. Deeks, Sam et Callen la suivent des yeux ; ils ne voient pas que Clermont tire une arme de sa poche, et vise le dos de Kensi ! C’est Granger qui lui sauve la vie, en abattant l’ex-sniper avant qu’il puisse appuyer sur la détente. Les autres le regardent, médusés puis reconnaissants…
Dans la salle sécurisée d’une banque, Hetty échange un mandat contre le contenu d’un coffre, qui appartenait à Megan Stevens – l’employée lui dit que selon leurs dossiers, le propriétaire précédent était Brad Stevens. Hetty en tire une cassette audio.
Un peu plus tard, Kensi entre dans l’armurerie où l’attendent Granger et Hetty. Celle-ci veut savoir comment va son agent. Kensi répond que c’est un jour ordinaire ; ce qui l’intéresse c’est de savoir pourquoi Granger est venu à Los Angeles, pourquoi se sentait-il concerné par cette affaire ? Granger jette un œil sur Hetty qui incline la tête en signe d’assentiment. Le directeur assistant met alors en marche un petit lecteur de cassette. Et un étrange dialogue sort de la bande :
Brad Stevens est en ligne avec Donald Blye, qui refuse de donner son nom mais lui conseille de disparaitre au plus vite, sa vie étant menacée, en lien avec l’article qu’il est en train d’écrire sur Peter Clairmont.
Granger arrête la bande. Kensi a compris : son père a essayé de sauver Brad et ceci est la preuve que Clairmont cherchait désespérément.
Owen lui fait signe d’écouter la suite ; il remet l’appareil en marche.
Brad Stevens répond qu’en admettant qu’il croit Donald Blye, il ne voit pas trop comment « disparaitre ». Le père de Kensi lui dit de s’adresser à Owen Granger, un ami sûr et la seule personne en qui il ait encore confiance. Celui-ci n’étant au courant de rien, il faudra lui répéter cette conversation.
Granger embraye : Il n’a appris l’existence de cette bande que lorsque Hetty la lui a passée. Le journaliste a été assassiné le lendemain de cet enregistrement : il n’a pas eu le temps de le contacter. Il prend un vieux carnet sur la table. Il le tend à Kensi : c’est le journal de sniper de son père ; il voulait qu’elle l’ait après sa mort.
Kensi est touchée. Elle ne sait pas quoi dire. Granger ricane : ce n’est pas pressé, le directeur Vance vient de lui dire qu’il avait aimé son travail et donc ils n’en ont pas fini avec lui. Hetty se fige. Kensi remercie, puis tourne les talons.
Hetty se tourne vers Granger : il va revenir, et donc ??? Granger qui lui tourne le dos a un large sourire satisfait, qu’il maitrise au fur et à mesure qu’il se retourne vers elle. Pour finir il la fixe de son air habituel. Elle ne cache pas sa perplexité.
Kensi rejoint ses collègues près de leurs bureaux. G et Sam sont prêts à partir, heureux de la revoir. Quand Sam demande comment elle va, Kensi soupire que tout le monde lui pose cette question. Callen lui sourit : c’est ce que font les gens quand ils s’intéressent à quelqu’un. Kensi admet que rien ne sera plus jamais pareil pour elle, que cela lui fait drôle ; Sam ajoute que c’est aussi une bonne chose, avec un grand et chaud sourire que Kensi lui rend. Les deux copains s’en vont, la laissant seule avec Deeks qui n’a encore rien dit.
Il la regarde, elle s’approche, et commence à vouloir s’excuser de lui avoir caché des tas de choses. Il sourit : une bière offerte tous les jours fera l’affaire ! Beaucoup plus sérieusement, mais aussi doucement, il lui dit avoir déposé sa mère chez elle. Est-ce qu’elle est nerveuse ? Kensi fait oui de la tête. Elle a chassé sa mère de sa vie sans lui laisser la moindre chance de s’expliquer. Comment allait-elle pouvoir s’en excuser ? Deeks la rassure : ce ne sont pas des excuses qu’elle demande, seulement de retrouver sa fille- et il s’éloigne en souhaitant une bonne nuit à son équipière…
Le soleil se couche sur l’océan, éclairant un voilier d’une belle lumière orangée. Kensi est assise sur la plage, devant le spectacle. Elle ouvre le journal. Il y a des croquis, des graphiques, le travail d’un sniper. Et il y a aussi une photo de Donald Blye en uniforme avec sa fille. Et des pages noircies à son intention. Il lui explique qu’il n’a pas le droit de lui dire où il est, qu’il aimerait pourtant être à ses côtés ; se demande quelle femme elle va devenir ; et exige une promesse : il faut qu’elle se souvienne à jamais que même très loin d’elle, son foyer sera toujours là où elle sera. Toujours. Emue, Kensi a les larmes aux yeux, tout en souriant…
Et puis elle se retrouve devant la porte de la maison de sa mère. Elle hésite, fait demi-tour, se ravise, hésite encore, et puis finalement appuie sur la sonnette. La porte s’ouvre très vite. Mme Feldman regarde avec amour sa fille qui visiblement ne sait pas quoi dire. Elle l’aide, avec un « agent fédéral, hein ?! » qui décide Kensi : « la journée a été longue, ‘man, mais j’y suis arrivée ». Sa mère murmure un « chérie » touchant avant de la prendre dans ses bras. Kensi s’excuse ; leur étreinte balaie tout. Elle peut enfin se laisser aller…Julia l’invite à entrer, elle accepte, la porte se referme sur elles…
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