Le soleil se lève sur Los Angeles. Une jeune femme se maquille dans son rétro. Le problème, c’est qu’elle conduit en même temps. Elle ne voit pas que le véhicule devant elle s’est arrêté au feu rouge, et le percute. Pas de gros dommages, mais suffisamment pour le conducteur descende pour le constat. Quand elle voit qu’il est jeune et plutôt beau gosse, elle reprend courage. Elle dégage un peu plus son décolleté et se met aussitôt à minauder. Elle interrompt ses explications quand elle voit de la fumée sortir du coffre. Intrigué, l’homme ouvre ce coffre et aperçoit des bidons reliés par des fils électriques. Il prend ses jambes à son cou – ce qu’elle imite dès qu’elle réalise que c’est sans aucun doute une bombe. Celle-ci explose juste après, heureusement sans faire aucune victime – hormis une grosse frayeur.
GENERIQUE
Kensi et Nell arrivent ensemble au QG, visiblement très excitées par la soirée qu’elles ont passée. Deeks se montre étonné puis curieux – que Kensi puisse faire des trucs de filles avec Nell le laisse perplexe, et il meurt d’envie d’avoir des précisions. Cela se retourne contre lui, bien sûr, Sam et Callen prenant fait et cause pour la jeune femme qui mérite de s’évader de son boulot, encore plus depuis qu’elle passe toutes ses journées avec lui !
Un coup de sifflet enjoué et prolongé les interrompt – l’hommage d’Eric au film « La mélodie du bonheur », que seul Deeks semble connaître. L’humeur est à la joie quand ils entrent dans la salle des OSP, mais la mine sévère d’Hetty douche leur enthousiasme. Ce qui l’a mise en rogne, c’est la diffusion par toutes les chaines de télé, d’une intervention du FBI expliquant qu’ils viennent d’arrêter un type sur le point de commettre un acte terroriste dans Los Angeles : Gavin Knowles, alias l’homme à la bombe dans son coffre. Eric leur passe la vidéo de l’accrochage et de l’explosion. Sam y voit la signature d’une bombe chimique très instable. Knowles est un ancien Marine, démobilisé avec les honneurs après la quasi-disparition de tous ses équipiers dans l’explosion d’une bombe artisanale en Afghanistan. Pas de formation en explosif, mais il a pu apprendre tout seul, et vouloir donner à la ville une idée de ce qu’il a vécu. Ce qui interpelle Callen, c’est comment ils ont pu passer à côté d’un complot terroriste, et surtout se faire doubler par le FBI. Hetty enfonce le clou : c’est exactement ce qu’un Granger apoplectique lui a demandé par téléphone. Il veut qu’ils découvrent ce qu’ils ont laissé passer – ce qu’au contraire le FBI n’a pas loupé.
Ils commencent donc par aller à quatre voir l’épave du véhicule. L’odeur de chlore dans le garage confirme l’hypothèse de la bombe chimique. Ils n’ont pas le temps de faire trois pas de plus qu’un type en costard les arrête. Il se présente : Jonas Ambrose, et brandit une carte du FBI, exigeant de voir les leurs. Il demande même à son jeune collègue (Hinty) de noter tous les numéros, mais Sam n’a pas l’intention d’attendre. Ambrose brûle d’envie de l’empêcher d’avancer vers la voiture, se ravise et se contente de lui recommander de ne rien prendre. Callen dit à Ambrose qu’ils veulent parler à Knowles ; l’autre n’y voit aucun inconvénient, à condition de faire une demande en règle avec le bon formulaire ; cela prendra trois semaines avant d’avoir une réponse, négative de toute façon. Comme G proteste que leurs agences sont censées coopérer, Ambrose remarque, faussement contrit, qu’il ne fait pas les règlements, mais se contente de les suivre. Il part avec Hinty vers le fond du garage, d’où il peut les surveiller tout à son aise.
Callen rapporte aux autres l’interdiction de voir Knowles ; Deeks relativise : le type est sous les verrous, personne n’a été blessé, tout est pour le mieux. Ou le pire, soupire G, s’il y a d’autres engins près à exploser. Sam se sent plein de compréhension pour la colère de Granger, depuis qu’il a fait la connaissance d’Ambrose. N’empêche, tout semble accuser le type arrêté. Une voix bien connue les fait tous sursauter : Nate !! C’est bien lui – et il augmente leur surprise en leur assurant que sur ce coup là, le FBI se trompe...
Ils se retrouvent tous au QG, ravis de retrouver leur psychologue devenu profiler sur tous les terrains du monde. A ce titre il a rejoint la force spéciale du FBI chargée de dénicher le terrorisme à l’intérieur du pays. Ambrose en fait partie aussi, c’est lui qui a mis la main sur Knowles. C’est un « super » agent ; mais il n’avait pas été intéressé par Nate lui disant que l’annonce du FBI, se vantant d’avoir fait échouer une menace terroriste, était pour le moins prématurée. C’est pour cela que Nate se tourne vers ses amis du NCIS local. Sauf que dans l’immédiat, ils ne peuvent pas interroger leur suspect. Sam sourit : l’appartement de Gavin, lui, est libre de parler. Kensi et Deeks se chargent du restaurant où l’homme a été arrêté pendant que les deux autres roulent vers son domicile.
Nate, resté seul, savoure son retour « à la maison » en laissant son regard se perdre dans le décor quand Eric et Nell poussent le même cri de surprise et de joie. Le premier donne une belle accolade au psy. La deuxième bafouille qu’elle aurait aimé lui envoyer le paquet promis, qu’elle espère que les mails étaient suffisants et finit par se coller à lui dans une étreinte qui laisse les deux garçons perplexes...
Sam et Callen se pointent devant l’immeuble de Knowles, où une mauvaise surprise les attend : Hinty, « le valet d’Ambrose » monte la garde. Pas question de jouer la carte « Hetty » avec lui, il est bien trop jeune pour en avoir entendu parler. Alors il faut user de son statut de bleu. Il n’a pas demandé pourquoi « eux » n’avait pas le droit d’entrer là ? C’est bien le signe qu’il est fait pour obéir aux ordres, qu’il ira loin tant qu’il jouera le bon toutou, etc. Bien sûr Hinty finit par se vexer et leur donner 5 minutes (« c’est moi qui décide, ici ! »). G et Sam se dépêchent de profiter de la permission mais la douce voix d’Ambrose les arrête net (et fait soupirer un Hinty accablé). Il brandit de nouveau son badge, s’offusquant qu’ils dépassent ainsi les bornes. Callen lui rétorque qu’ »on » les a invités à le faire, au nom de la coopération. L’autre les renvoie à la procédure du formulaire à remplir, ils n’ont plus qu’à quitter les lieux.
Quand Deeks et Kensi entrent dans le restaurant, le serveur est visiblement débordé- il confirme que Gavin était un client régulier. Il s’asseyait toujours dans la zone de Mia, la jeune serveuse gothique. Celle-ci leur dit d’emblée que Gavin est innocent. Il avait été paniqué en découvrant la bombe, ramené brutalement à son cauchemar afghan. Il est revenu de là-bas un peu en vrac, mais il se faisait aider, et elle est persuadée qu’il n’aurait jamais eu l’idée de terroriser des gens innocents. Elle le connait bien, ils sortent ensemble depuis 6 mois- personne ne le sait au boulot, pour ne pas risquer d’avoir moins de pourboires ! Deeks s’écarte discrètement, permettant à Kensi de prendre le numéro de téléphone de Mia, à qui elle promet de donner des nouvelles de Gavin si elle en a. Le flic regarde avec intérêt les gâteaux sur le comptoir quand le serveur lui glisse que Knowles s’est servi du téléphone de Mia juste avant son arrestation.
A peine sorti du resto, Deeks appelle Eric pour savoir qui Gavin avait contacté via le téléphone de Mia. Eric découvre qu’il s’agit d’un garage au moment où Callen, Sam et Nate le rejoignent dans la salle des OSP. Comme Nate estime que le comportement de Knowles ne le classe pas dans la catégorie des loups solitaires, G envoie Deeks et Kensi vérifier s’il a des copains dans le garage, pendant que Sam et lui briefent Hetty.
Eric laisse alors Nell et Nate en tête à tête, prétextant avoir la bougeotte, et partant se soigner au gymnase. Nate regarde Nell avec un sourire en coin. Il l’accuse d’avoir voulu flirter avec lui quand ils se sont vus en bas, et de ne plus avoir la même attitude là, maintenant. Quand elle réalise qu’il sous-entend qu’elle le drague seulement en présence d’Eric, elle éclate de rire, embarrassée, et s’enfuit. Il lui lance que c’est trop tard, qu’il est déjà dans sa tête, et se cale sur sa chaise, satisfait d’avoir encore visé juste !
En planque devant le garage, Deeks essaie de coincer Kensi au sujet de sa soirée – mais c’est encore raté. De nombreux motards arrivent ; Kensi leur tire le portrait ; Deeks appelle le QG. C’est Hetty qui lui répond, et donne les dernières nouvelles : un groupe terroriste endosse la responsabilité de la bombe du matin, en précisant qu’il en a installé d’autres dans la ville, pour animer la soirée. Est-ce que cela veut dire que Gavin est innocent ? Impossible de le dire pour l’instant. Par contre, toutes les télés relaient l’info, donc cela va semer la panique. Autrement dit, que ce soit la déclaration du FBI, ou celle des médias, elles font toutes les deux le jeu des terroristes...
Dans les locaux d’un bâtiment fédéral, Ambrose soupire en voyant Sam, G et Nate lui rendre visite. Nate, surtout, le déçoit : il l’a personnellement recruté et le voilà qui se range dans le bord opposé. Le psy remarque qu’il n’y a pas de bords, normalement, et Sam ajoute que leurs directeurs leur demandent de travailler de concert. Ambrose reprend la main : de toute façon, l’affaire est close. Sam s’étonne, il reste peut-être des bombes dans la ville ; G en appelle à la logique : puisqu’ils ont bouclé l’affaire, ils peuvent bien les laisser parler à Knowles ! Ambrose cède, à condition que ce soit Nate qui fasse l’interrogatoire – car membre de l’équipe spéciale.
Il conduit Nate jusqu’à la salle où Gavin patiente. Sam et G se mette dans un recoin du couloir, et s’apprête à entrer avec le psy via un micro/caméra caché dans un bouton de sa chemise ; lui-même a une oreillette pour entendre les agents. Le type du FBI lui précise qu’il bénéficiera aussi de toutes les infos lâchées par le suspect, avant de le laisser seul avec Gavin. Quand il se présente, le jeune homme a un sourire amer : il s’attendait à une visite de ce jour. Nate, aidé de Sam, le met en confiance. Gavin nie toute implication, et finit par se dire victime d’un complot ; orchestré par le FBI. Il n’a pas le temps d’en dire plus, Ambrose et Hinty font irruption et embarque Knowles, sous le prétexte de signes évidents de paranoïa.
Tout cela laisse les agents du NCIS perplexes. Pas vraiment convaincus que Knowles se soit retourné contre son pays, mais sans pouvoir l’exclure non plus. Par contre, la certitude, c’est qu’Ambrose a pris les foies.
Dans la salle des OSP, Eric et Nell confirment avoir identifié tous les motards du garage. La plupart ont fait des séjours en prison, mais ne font plus parler d’eux depuis. Deeks, qui a côtoyé ce genre de types, les pense capables de se lancer dans le terrorisme. Kensi lui propose de chausser ses chaps.
Et les voilà qui arrivent au garage, au guidon de motos semblables à toutes celles qui stationnent sur le parking, et porteurs de longues chaps convaincantes. Kensi est un peu inquiète à l’idée de mettre les pieds au milieu d’un groupe de terroristes, de se jeter dans la gueule du loup, mais son équipier est confiant : ils sont hyper-entrainés, les autres n’y verront que du feu. Ils entrent ; une table de billard occupe presque tout l’espace, avec des sièges, un flipper, et quand même une moto ; au fond, il y a la remise des pièces détachées, à droite la cuisine.
Deeks ouvre la bouche pour saluer la compagnie, et se fige en entendant hurler : c’est un flic !! La montagne de muscles devant lui réagit aussitôt, allongeant le bras pour un direct meurtrier. Heureusement, Marty réussit à l’éviter et à frapper. Mais les motards sont extrêmement nombreux et n’aiment visiblement pas la police. Kensi n’a d’autre choix que de dégainer et tirer en l’air, en hurlant le routinier « agents fédéraux ». Le lustre se décroche, des débris tombe sur le feutre de la table de billard, mais le but est atteint : le chaos s’arrête. Ils entendent un moteur rugir dehors. Kensi se charge de l’intérieur et crie à Deeks d’y aller. Elle s’excuse pour les dégâts pendant que Marty se rue sur le parking à temps : il plonge et fait tomber motard et moto ; ils roulent tous les trois dans la poussière. Deeks reconnaît une vieille connaissance : Harold. Et se plie de rire quand il découvre qu’il a appelé sa moto Maude- et qu’il est désespéré de la voir dans cet état.
Du coup, dans la salle d’interrogatoire de l’annexe, comme Harold ne veut pas parler, Marty joue sur cet « amour fou ». Maude va pouvoir servir à sa petite sœur qui apprend la moto : comme elle débute, elle va tomber- souvent. En plus, elle est hyper-métrope...Harold finit par craquer à l’idée de voir sa moto livrée à cette torture, et avoue que quelqu’un est à la recherche d’une bombe compacte. Il jure ne pas savoir qui veut se procurer se genre d’engin.
Dans la salle d’observation, Nate est enclin à le croire. Si Gavin est passé d’une bombe chimique à une bombe compacte, c’est qu’il veut varier ses cibles – ou plutôt cibler quelqu’un. Eric apparaît sur l’écran : le FBI est en train de faire une nouvelle déclaration, disant qu’ils ont la preuve que Knowles agissait seul, que le soi-disant groupe terroriste n’est qu’un canular. Cela jette un nouveau froid parmi les agents : ce bluff, destiné à enfumer les terroristes, pourrait les pousser à passer à l’acte plus rapidement. G pense qu’il est temps de parler à nouveau à Mia, afin de savoir ce qu’elle sait sur les amis de Gavin ; et sur ses ennemis...
Mais Deeks et Kensi ne la trouvent pas chez elle. La porte n’est pas verrouillée, pourtant tout est en ordre, et rien n’indique un départ précipité. Un détail étonnant : Mia joue du violoncelle, et à en croire sa partition, elle est d’un bon niveau. Kensi est ébahi par la science de son collègue, qui lui apprend avoir joué du violon dans l’enfance : il n’est pas totalement un homme de Neandertal ! Il prend une photo de l’instrument avant de repartir.
Pendant ce temps, Sam et Callen, qui s’interrogent toujours sur ce qu’Ambrose peut bien cacher, sont interrompus par Eric qui a une adresse à leur donner : celle d’où est partie l’appel anonyme revendiquant la pose de bombes dans la ville. Il s’agit d’un grand bâtiment abandonné entouré de parkings. Le tout est protégé par une grille fermée par une chaine et un cadenas. Sur le parking, une voiture en bon état contraste avec le triste état des murs ; les toits comportent des recoins qui permettraient facilement de cacher des assaillants éventuels. Mais tout est calme. Callen attrape la chaine pour vérifier si le cadenas a été forcé, et aussitôt la voiture explose. Ils sont heureusement hors de portée des débris, et en sont quittes pour une belle peur. G est certain que c’est son geste qui a déclenché la bombe. Il semble qu’effectivement Gavin ne travaillait pas en solo, et que donc le FBI se trompe sur toute la ligne...
Du coup, au QG, ça carbure pour essayer de comprendre. Deux bombes chimiques – une qui a explosé lors de l’accrochage, la seconde dans un lieu désert, sans faire de victime, comme si le but était d’attirer l’attention plutôt que de tuer. Peut-être un chantage, du style : vous voyez ce qu’on est capable de faire, vous avez intérêt à payer, sinon la prochaine bombe explosera dans le stade en plein match des Clippers. Le problème c’est que la 3ème bombe, si 3ème il y a, devrait être compacte, donc cibler quelqu’un et non une foule. Nell confirme que la voiture de la bombe du parking a été volée après l’arrestation de Gavin. Cela veut dire que ce dernier n’a pas agi seul. Et que donc Mia peut avoir contacté elle-même le garage. Et que donc il faut la retrouver. Mais Nell livre une autre info plus étonnante : son téléphone est éteint, et surtout il n’y a aucune info disponible remontant à plus de 6 ans. Que s’est-il passé à cette date pour qu’elle change de vie ?
Deeks intervient : sur la photo qu’il a prise chez la jeune femme on voit l’étui de son violoncelle – et sur cet étui, une étiquette. Or on ne se sépare pas de ce genre d’instrument, même quand on tente de disparaître ; et on le confie toujours dans les mêmes mains pour son entretien. Tout le monde se lève, mais Nate n’a pas le temps de suivre les autres. Nell lui attrape le bras, sous prétexte de lui demander ce que ça fait d’être de retour ; en fait pour lui dire qu’elle considère Eric comme son frère et que donc elle ne peut pas être amoureuse de lui ; ...ou alors, est-elle en train de se mentir en le regardant comme un frère ?...
Le luthier qui reçoit Kensi et Deeks reconnaît le violoncelle (sur photo) qu’il dit chouchouter depuis plus 15 ans. Sa propriétaire s’appelle Jessica, mais correspond à la description de Mia. Le vieil homme conserve tous ses reçus, et leur en présente un avec une adresse dans Bel Air. Peut-être là où elle a grandi.
Ce sont Sam et Callen qui s’y rendent. Personne ne répond à la porte, ils font le tour et tombe sur une jeune fille qui garde les lieux pendant l’absence des propriétaires. Ceux-ci sont partis en congés, sans téléphone, et sans lui dire où ils allaient. Callen tente un petit coup de bluff en lui parlant de leur fille Jessica ; elle ne la connaît pas, elle sait seulement qu’elle s’est enfuie quand elle était au lycée, et que ses parents n’ont pas touché sa chambre depuis. Effectivement, il y a même des livres ouverts sur le bureau (des livres de droit, ce qui est un peu étonnant pour une lycéenne). L’aubaine, pour les agents, ce sont les photos : en superstar, dans l’équipe de foot ou au sein d’un orchestre, Jessica a un sourire radieux, qui s’élargit encore dans un cadre où elle pose avec un jeune homme. Le petit copain avec lequel elle s’est enfuie ?
Eris et Nell ont travaillé sur les photos prises dans la chambre de Jessica. Le jeune homme du cadre s’appelle Rafi Janatpour, il jouait aussi dans l’orchestre (comme 1er violon). Suspecté de terrorisme, il a été arrêté par le FBI six ans plus tôt, et décèdera malheureusement en prison avant son procès : ses codétenus l’ont assassiné au nom du patriotisme, parce qu’il était musulman. Et l’agent du FBI qui a fait ses armes sur cette affaire s’appelle...Ambrose ! Kensi a l’œil attiré par un détail de la photo de l’orchestre. Sur le côté, un garçon est en train de téléphoner : elle reconnaît ce visage, celui du serveur qui travaille avec Mia. Il a changé de nom aussi, d’ailleurs, à la même époque. Il ne s’agit donc pas de terrorisme proprement dit : les deux amis sont persuadés que Rafi était innocent quand le FBI l’a mis derrière les barreaux. Puisqu’il en est mort, ils veulent le venger.
Deeks et Kensi retournent au resto mais Adam Malnick prend peur en les voyant arriver. Il lâche le plateau contenant verres et assiettes qui s’écrasent au sol, et s’enfuit par derrière. Pas de chance : Sam le cueille à la sortie, le menotte et le ramène à l’intérieur. Adam est détendu : il faisait seulement les bombes, sans intention de terroriser les populations, ce sont le FBI et les médias qui s’en sont chargé. Mia, il ne sait pas où elle est. Mais Ambrose pourrait le savoir...Callen tilte : c’est l’agent qui est la cible de la vengeance. Il tente aussitôt de le joindre par téléphone mais tombe sur sa messagerie. Il appelle Eric pour lui dire de retrouver Ambrose – et sans doute Mia, et la 3ème bombe dans la foulée.
Dans la salle des OSP, Nell et Nate se penchent sur la photo d’Adam, qui ne faisait pas partie de l’orchestre. Pourtant son téléphone porte le logo du groupe ; il pourrait l’avoir emprunté. Or Rafi a été coincé par le FBI grâce à des appels téléphoniques compromettants. De là à penser qu’Adam est l’auteur de ce mauvais plan, et qu’il est en train de recommencer avec Mia, il n’y a qu’un pas qu’ils franchissent quand Nell découvre que Mia avait envoyé pétitions sur pétitions au FBI pour les convaincre de l’innocence de Rafi. D’où les livres de droit. Les agents remontent le puzzle.
Adam se prétend écœuré par la mort de Rafi, et enrôle Mia pour mystifier l’agence. La bombe du coffre devait servir à piéger Gavin, donc mettre le FBI sur le coup ; puis aussitôt l’innocenter. Nate fait remarquer que Mia veut seulement que le FBI reconnaisse son erreur, mais n’a sans doute aucune envie de blesser qui que ce soit. Le sang de Sam ne fait qu’un tour : bien sûr, Adam a pris trop de plaisir à se payer le FBI la première fois, il veut recommencer, quitte à sacrifier Mia. Adam ricane, il ne dira pas où est la 3ème bombe, pour ne pas gâcher le fun...
Heureusement, Eric a retrouvé la trace d’Ambrose, dans le Verdugo Park. Il est seul, preuve qu’il pense que Mia veut lui parler. Nate est persuadé que c’est ce que la jeune fille désire aussi, d’ailleurs, qu’Adam l’a piégée. Donc il a caché la bombe sur elle. Mais où ? Nate réfléchit à toute allure : Mia veut que le FBI admette son erreur, au sujet de Rafi. Avec une preuve – un enregistrement ... un magnétophone !
Eric guide les agents jusqu’au terrain de baseball. Nate leur parle du magnétophone. Deeks qui trainait Adam le menotte à un piquet de la barrière qui encadre le terrain et comme les autres court jusqu’à Ambrose et Mia, face à face sur l’herbe. Ambrose est agacé par leur apparition, se calme quand il entend le mot bombe. Sam hurle à Mia de ne pas mettre en route le magnétoscope, elle gémit, affolée : c’est trop tard. Il lui dit alors calmement de ne surtout pas relâcher la pression sur le bouton de marche ; et il s’approche pour mettre son doigt à la place du sien. Quand c’est fait, il l’envoie se mettre à l’abri.
Callen lui demande s’il a un plan – c’est non ; s’il peut la jeter ; c’est non ; Ambrose demande s’il faut qu’ils restent tous ; c’est non – il ne se le fait pas dire deux fois, il court – « protéger » Mia ! Sam cherche quelque chose pour bloquer le bouton. Kensi propose une épingle à cheveux qu’elle arrache de sa tête. Callen la déplie, la replie à la taille du magnétophone, et soigneusement la place de façon à ce qu’elle empêche le bouton de remonter. La tension est à son comble quand Sam enlève son doigt, mais rien ne se produit. Il pousse ses collègues à s’éloigner – Kensi ne veut pas le laisser, l’appelle tout en faisant quelques pas. Sam pose doucement le magnéto sur le sol et prend ses jambes à son cou. Ils ont tous le temps d’être hors de portée quand la bombe explose en faisant jaillir un mélange d’herbe et de sable.
Mia se précipite vers eux. Elle jure qu’elle ne savait pas que l’appareil était piégé. Ils la rassurent : ils le savent, et en plus Ambrose va vraiment innocenter officiellement Rafi ; quant à Adam, ils veilleront à ce qu’il reste très longtemps en prison. Elle réalise qu’il est aussi responsable de la mort de Rafi : elle se dit prête à aller en prison, pourvu qu’il paie pour ça.
Dans le bâtiment fédéral, Ambrose relâche Gavin en présence de Sam, Callen et Nate ? Les agents réclament des excuses pour Knowles, l’agent du FBI s’exécute. Gavin s’inquiète pour Mia ; Ambrose n’a pas l’intention de la poursuivre, compte tenu de son passé. Nate donne sa carte à l’ex-Marine : il n’a pas besoin d’un psy, mais peut-être d’un ami...
Au QG, Hetty accueille G avec des félicitations et une médaille de la part de Granger – il lui dit de la donner à Mia, elle qui a dédié sa vie à réhabiliter le nom de Rafi. Hetty sourit : elle a dédié sa vie à la vérité – une âme sœur...Eric et Nell qui dévalent l’escalier les interrompent. Nell explique qu’elle n’a rien à faire de sa soirée – sauf si les Monster trucks reviennent faire le show en ville. C’est là qu’elles étaient la veille, Kensi et elle, et c’était génial. Eric en perd la voix. Hetty fait une drôle de tête, Callen se marre, avant de s’éloigner. Hetty souffle : comment n’est-elle pas tombée sur elles ??
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