Sam est couché, mais pas endormi- la douche dans la salle de bains voisine est occupée. Son téléphone sonne ; il répond, en jetant un œil sur sa montre : 3H10 du matin…Etonné d’entendre la voix de Frank Turner, il se rend vite compte qu’il s’agit d’un enregistrement. Qui lui dit que tout est parti en enfer et qu’il faut qu’il ailler voir de ses propres yeux…Sam jette un œil sur sa femme toujours sous la douche, enlève son alliance et se lève.
Les lumières d’un camion de pompiers qui s’éloigne se reflètent sur la chaussée détrempée quand Sam se gare devant un bâtiment, du genre industriel plus que d’habitation. Il n’y a pas de lumière, et la porte devant laquelle il s’arrête a été forcée. Il sort son arme, entre prudemment dans une pièce emplie du sol au plafond de livres et papiers divers. Sa lampe torche finit par éclairer des jambes, un corps, pendu à une poutre, très haut. Le visage du mort le fait grimacer. Soudain, un bruit, suivi d’un trottinement : Sam plonge à l’abri ! Il s’agit d’un caniche blanc géant ; il regarde son visiteur en remuant faiblement la queue ; l’agent spécial semble perplexe…
Générique
Sam est toujours dans le loft ; il secoue la tête en découvrant sur le bureau des médicaments, au milieu de papiers et de livres. Callen apparait ; lui aussi s’éclaire à la lampe torche. Il dit à Sam qu’il est désolé, quand il découvre le cadavre pendu. Mais son équipier n’est pas vraiment affecté, il ne le connaissait pas beaucoup, ils avaient seulement fait partie d’une opération conjointe 8 ans plus tôt, et ne s’étaient pas revus depuis. Donc pourquoi l’avoir appelé lui ? Le chien se met à aboyer – Sam l’a enfermé dans les toilettes. Ça aussi, c’est bizarre : un caniche ! Sans compter qu’il n’y a pas d’échelle, et que Turner n’était pas du genre sportif. Ce n’était pas un agent de terrain de la CIA, plutôt une tête pensante – un peu barge, d’ailleurs, il s’était fait virer de l’agence depuis.
Le courant, et donc la lumière, qui reviennent les font sursauter ; un antique tourne-disque passe un air classique. Callen sourit : Turner, comme les autres génies de la CIA, avait un faible pour les joueurs de baseball. Il observe le mur couvert de graphiques et de papiers. La voix d’Eric qui lance un hello interrogateur retentit. Il entre et s’arrête net devant le corps toujours pendu – c’est pour éviter ce genre de spectacle qu’il ne sort jamais des OPS. Callen lui lance que Spiderman le protègera. Le Geek est en effet vêtu d’un pyjama aux couleurs du héros…
Il est venu avec sa tablette et leur explique que quelqu’un a franchi les pare-feux du centre informatique de gestion de l’eau et de l’électricité de la ville et a créé intentionnellement une surcharge dans le transfo qui alimente ce quartier. Le courant a sauté automatiquement. Ce qui demande une grande maitrise du sujet quand on sait que le système est protégé contre les attaques terroristes. Les caméras de l’entrée et de la rue ont bien sûr cessé de fonctionner le temps de la coupure de courant.
Le visage de Nell apparait sur la tablette d’Eric ; les cheveux en pétard, elle baille. Elle est dans la salle des OPS et a déjà découvert que le message reçu par Sam était programmé et protégé : Turner devait l’annuler manuellement tous les jours ; sinon, il était envoyé…
Deeks et Kensi arrivent au loft, ce qui fait à nouveau aboyer le chien. Deeks se précipite dans les toilettes pour le délivrer ; et change d’avis quand il découvre un caniche. Ce type de chien est trop snob pour lui- et absolument impossible à dresser ! Kensi lui fait remarquer qu’ils font partie des 3 races les plus intelligentes … Sam intervient : Turner était un agent très bien formé, donc menant une vie des plus ordinaires pour se fondre dans la masse ; hors de question qu’il ait pu posséder un tel animal. Callen charge alors Deeks et Kensi de trouver d’où il provient et pourquoi il était chez l’ex-agent de la CIA.
Le caniche se retrouve bientôt assis dans la salle d’interrogatoire, où il patiente pendant que Deeks le surveille depuis la pièce adjacente. Kensi a fait passer les photos à Nell, qui va vérifier s’il est déclaré volé ou perdu. Deeks se sent l’âme d’un chuchoteur et veut « parler » au chien en tête à tête. La bête grogne quand il entre, ce qui le pousse à rester à distance. Il envoie son équipière chercher du bacon. Et dit au chien qu’il connait un refuge qui fait gratuitement les castrations –le chien gémit et baisse la tête !
Dans le loft de Turner, Eric fait la tête : lui qui a horreur des papiers, il est servi. Et Sam est formel, le gars était de la vieille école, pas d’ordinateur ou de stockage numérique quelconque. En tout cas, même s’il ne faisait plus partie de la CIA, il suivait de près l’actualité du terrorisme mondial. Nell apparait sur la tablette d’Eric qui se précipite : il voulait lui dire qu’il avait été surpris qu’elle soit aussi bien habillée à 4 heures du matin, ce qui voulait sans doute dire qu’elle avait un rendez-vous ; et en même temps sa coiffure montrait qu’elle sortait du lit. Donc soit elle dormait chez elle mais alors elle ne serait pas habillée comme ça ; soit ce lit n’était pas le sien, donc…Callen l’interrompt. Cela ne le regarde pas, et il est plus urgent de se pencher sur les infos que leur donne la jeune analyste. En vérifiant les enregistrements de la caméra d’entrée, elle a noté qu’une femme blonde est venue 3 fois en deux semaines. Une certaine Megan Hendley, hôtesse de l’air, à qui G et Sam partent rendre visite.
Pendant ce temps, Deeks s’est assis face au caniche et lui raconte que c’est à la suite d’une morsure d’un de ses congénères qu’il a peur d’eux. Kensi revient avec le bacon, son équipier lui explique que le chien a fini par se confier : il s’appelle Chaucer. Kensi comprend quasi immédiatement, elle lui sort de la poche un lecteur de puces électronique : le chien est identifié ! Et il partagerait bien un peu du bacon que les 2 compères avalent sous son nez…
Sam se gare devant chez Megan. Le capot de la voiture stationnée dans l’allée est encore chaud : la jeune femme vient de rentrer. Mais personne n’ouvre la porte quand Sam frappe. G l’aperçoit au travers de la fenêtre se glisser dehors par la porte de derrière. Ils se précipitent, se séparent ; Sam longe un portail de fer quand Megan surgit du rebord du balcon de la terrasse surplombant la ruelle et lui lance ses deux pieds dans la poitrine. Sam est projeté contre le métal et se retrouve une arme sous le nez. Mais Callen braque à son tour son flingue sur la femme et lui ordonne de lâcher le sien si elle ne veut pas mourir. Megan lève les mains, Sam s’empare de son arme, protégé en permanence par son ami. Cette femme n’est certainement pas hôtesse de l’air…
Et en effet G reçoit confirmation de son statut d’agent de la CIA, par téléphone, une fois qu’ils sont tous entrés dans la maison. Megan explique que Turner ne travaillait plus pour l’agence depuis deux ans, mais qu’ils avaient une liaison. Elle sait qu’il est mort, elle a passé un coup de fil officiel à la morgue. Non pas que ce soit une habitude ( !) mais la veille elle avait eu un message de sa part disant qu’il pensait ne pas rester en vie bien longtemps et qu’elle-même était en danger – d’où la réception chaleureuse faite à ses visiteurs. Ces derniers temps il se sentait surveillé – elle pensait qu’il était paranoïaque ; s’il était brillant, il souffrait aussi d’obsessions, de dépression, il se montrait difficile, têtu…Mais elle l’aimait – parce qu’on ne choisit pas toujours de tomber amoureux ! Sam est touché, et G lui jette un regard compréhensif. Il relance la discussion sur l’objet des recherches de Turner. Megan leur dit qu’il s’agit du projet Sinclair.
A la fin de la guerre froide, Reagan et Gorbatchev se sont rencontrés à Reykjavik et des rumeurs ont circulé sur leur discussion à propos de la révélation d’agents dormants au sein de chacun de leur pays –armés de petites bombes nucléaires. Pour beaucoup simple légende, Turner était, lui, persuadé que ces agents et ces armes étaient en place depuis la fin des années 60. En cas de guerre, chacun aurait eu une arme braquée sur sa tempe. La mission Sinclair devait retrouver ces agents et récupérer les bombes. Mais la CIA était persuadée que Turner était barjot, et ne voulait même pas entendre parler ce qu’il avait découvert. Pour Megan, jamais Turner ne se serait suicidé : il était trop en colère et avait trop de choses à prouver.
Les agents du NCIS repartent ; Callen veut savoir si ça pourrait avoir a un rapport avec la mission sur laquelle Sam avait travaillé avec Turner, mais il semble que non. A l’époque il s’agissait d’une vente d’armes par un trafiquant russe à un réseau d’Al-Qaïda. La légiste les appelle : elle veut leur montrer un truc « étrange ».
Le corps porte les marques d’une mort par pendaison, et aucune trace de lutte ne contredit le suicide. Mais dans son estomac, la légiste a retrouvé une sorte de ruban, un bout de tissu qui peut être utilisé dans une branche de Yoga (on mâchonne du tissu en vue de se nettoyer l’estomac). Sauf que Sam repère des caractères sur la bande placée en chambre stérile, comme des morceaux de lettres majuscules. Les agents repartent avec le ruban.
Et retournent précipitamment dans le loft à la recherche…d’une batte de baseball par exemple. Sam pense qu’il s’agit d’une technique ancienne, la scytale, utilisée par les Spartes dans l’antiquité pour se faire passer des messages pendant les batailles. Or Turner savait que Sam avait étudié les cultures des peuples guerriers. Le ruban une fois enroulée autour de la poignée, les lettres apparaissent complètes. Mais ne forment pas de mots pour autant. Il faut en percer le code.
Kensi et Deeks sont retournés aux OPS où Nell leur montre le pédigrée de Chaucer, descendant d’une longue lignée de champions. Il est même parti deux fois à Paris pour des saillies. Ce qui laisse Deeks rêveur – être payé pour forniquer à Paris, il aurait dû naitre chien ! Turner l’a acheté il y a un mois, et l’a aussitôt inscrit à un concours. Nell a comparé les noms des inscrits et des juges avec ceux retrouvés par Eric dans les papiers du défunt, et celui de Robert Pierce est le seul commun. Il présente au concours un caniche (noir), une femelle nommée Uma. Il mène une vie des plus ordinaires, sans aucun casier judiciaire, et aucun passé militaire. Une liaison avec le loft ne leur en apprend pas davantage. Peut-être que Turner voulait approcher ce type en utilisant Chaucer ; le concours ayant lieu demain, Callen charge Deeks et Kensi d’y présenter le chien.
Les deux agents quittent la salle des OPS et descendent l’escalier. Deeks est persuadé que Chaucer a honte de sa coupe de cheveux ; Kensi doute de son habilité à parler aux chiens, mais à propos de coupe de cheveux, il va falloir qu’il domestique la sienne s’il veut se faire passer pour Turner. Deeks se cabre : pas question d’aller sautiller sur la piste avec ce chien. Hetty les hèle : Chaucer est un animal plein d’esprit et complexe, il peut leur en apprendre beaucoup. Et il est loyal, il protègera les arrières de Deeks quand il sera sous couverture. Deeks cède et part avec le caniche, mais le met en garde : pas question qu’il se dandine et soit la risée des dobermans…Ce qui fait sourire Hetty.
Pendant ce temps Eric a compris comment Turner a encodé son texte : en utilisant un cipher, un chiffrement. Callen se récrie : bien sûr, le cercle des espions, il adorait s’en servir quand il était gamin, c’est le premier truc d’espionnage qu’il a eu. Les autres sont un peu perplexes devant son enthousiasme, mais il a raison, c’est l’utilisation d’une lettre pour une autre ; le code est représenté par deux cercles qui coulissent l’un dans l’autre : le plus à l’extérieur porte les lettres de l’alphabet, celui à l’intérieur les lettres qui les remplacent. Turner a utilisé le procédé plusieurs fois, il faut donc découvrir les codes – et comme le message s’adresse à Sam, les clés sont ici, quelque part au milieu de centaines, de milliers de documents…
Le lendemain Deeks et Kensi confirment leur inscription au concours et repèrent très vite Uma, et son maitre. Marty s’aperçoit que tous les chiens ont un toilettage impeccable, il emprunte donc la brosse de Kensi – qui la lui passe avec répugnance, mais Chaucer a vraiment une frange pitoyable…Déjà les concurrents pour l’agility sont convoqués. Deeks veut faire un discours d’encouragement à Chaucer, histoire de mettre toutes les chances de leur côté pour attirer l’attention de Pierce. En fait, il souhaiterait surtout que le chien lui dise ce qu’il est censé faire…
Uma est déjà au départ et, encouragé par son maitre, vole au-dessus des obstacles, passe dans les tunnels, virevolte autour des piquets et termine sous les applaudissements de la foule. Deeks supplie son chien de l’aider, puisque l’un comme l’autre sont obligés de faire « ça », c’est leur travail. Chaucer est au départ, le chronomètre est lancé mais l’animal reste assis. Concentré, mais immobile comme une statue. La foule commence à rire, Deeks à perdre espoir ; il prononce par hasard le mot magique de « Start ». Chaucer s’élance alors dans une course éperdue que Deeks s’efforce de suivre. Le caniche maitrise parfaitement son sujet, se débrouille tout seul et dans un temps canon. Kensi observe son parcours à côté de Pierce et d’Uma. Elle a échangé quelques mots avec lui, et quand Chaucer en termine, elle propose de le faire reproduire avec sa chienne. Mais Pierce n’est pas intéressé et s’éloigne. Kensi attend Deeks, occupé à féliciter son chien – il l’embauche sans réserve le jour où il voudra se lancer dans la recherche de bombes. Il rejoint son équipière et ils repartent en coulisse, mais Uma et son maitre ont disparu.
Ils courent au parking – ils sont là, prêts à partir. Pierce se précipite derrière son volant ; Deeks tente de l’arrêter en lui parlant d’une saillie ensemble (enfin, ce n’est pas ce qu’il voulait dire) mais l’homme démarre rapidement. Sauf qu’il s’arrête aussi vite, mis en joue par Kensi. Il sort de sa voiture, elle le menotte ; il ne comprend pas ce qui lui arrive…
Conduit en salle d’interrogatoire à l’annexe, il est interrogé par Deeks et Kensi sous l’œil de Sam et G à côté. Il savait bien qu’ils n’étaient pas nets, c’est le propriétaire de la femelle qui demande une saillie, pas l’inverse. S’il a fui, c’est qu’il sort d’une relation difficile, et que son ex le suit partout. Il a embauché un détective, qui lui a dit que sa maison était sous surveillance, mais pas par son ancien copain. Il leur montre la photo de celui qui l’espionne ; il se demande s’ils bossent pour lui, et ce que tout ça veut dire.
Nell confirme que Pierce a déposé des plaintes plusieurs fois contre son ex auprès de la police. Kensi est sorti de la salle d’interrogatoire pour montrer la photo du type qui surveillait le propriétaire d’Uma. Sam reconnait Turner. Mais celui-ci recherchait des espions soviétiques – pas un type aussi jeune que Pierce. Eric, toujours dans le loft, ajoute alors une pierre à l’édifice : il a trouvé un papier avec la question « Deux parents noirs ? » - Or Pierce est afro-américain. Turner s’intéressait vraisemblablement à ses parents, qui habitent dans la Vallée. Callen est sûr d’une chose : le jeune Pierce n’est au courant de rien.
Le temps de se rendre dans la Vallée, et Sam et G arrivent chez les Pierce, une petite maison anonyme. Le père du jeune homme leur ouvre. Sa femme est atteinte de la maladie d’Alzheimer, son fils les aide du mieux qu’il peut, il s’occupe du courrier, paie le loyer. Il ne voit vraiment pas pourquoi un agent de la CIA pourrait s’intéresser à eux. Les deux équipiers non plus, d’ailleurs, d’autant que oui, Pierce a deux parents noirs. Ils ne s’attardent pas, repartent à leur voiture.
Ces gens n’ont rien d’agents secrets russes ; pourtant Turner les soupçonnait bel et bien. Sam se demande s’il n’était pas vraiment barjot, finalement ; après tout, sa compagne le trouvait paranoïaque. Mais G souligne que son équipier le trouve aussi paranoïaque de temps à autre ; or ils savent tous les deux qu’il se doit de l’être parfois. Et la porte de Turner a bel et bien été fracturée. Et un gros véhicule stationné derrière eux réveille le côté parano de G. L’air de rien, Sam démarre et s’immobilise dans la rue adjacente, ce qui leur permet de voir 3 hommes en costume descendre de la voiture. Sam se lance aussitôt dans une marche arrière furieuse, les agents jaillissent de la Challenger et sont accueillis avec des coups de feu. Ils ripostent, la fusillade se prolonge, les forces étant équilibrées. Jusqu’à ce qu’un des gars s’effondre – sauf que ni Sam ni G ne l’ont touché, mais bel et bien Pierce père, qui manie le pistolet avec maestria. Les rescapés ne demandent pas leur reste, ils décampent dans leur voiture, à l’abri des balles.
Sam s’approche de Pierce et lui enlève son arme. Il va devoir s’expliquer.
Ce qu’il fait dans la salle d’interrogatoire de l’annexe, un peu plus tard. Il a appris à tirer dans un stand de tir. Quand il a entendu les coups de feu dans la rue, il a attrapé son arme et s’est précipité. Il pensait aider. Mais il ne connait pas ces types, et ne voit vraiment pas pourquoi ils en avaient après lui. D’ailleurs, c’était sans doute les agents qui étaient visés. Pierce s’inquiète pour son fils et surtout sa femme. Elle doit prendre ses médicaments à heure fixe. Sam le rassure, ils sont dans un endroit sûr, et avec une infirmière.
L’homme éclate de rire quand les agents lui demandent s’il est un agent soviétique. Est-ce qu’il a l’air d’un agent soviétique ? A ce moment là, Nell fait sortir les agents pour leur montrer la tête d’un certain Kozlov, dont elle a repéré la voiture roulant à vive allure, non loin du loft de Turner, à l’heure de sa mort. C’est un russe, un ancien du FSB qui pourrait donc toujours en faire partie. Il est inconnu de Callen. Par contre, sur les photos mises sur grand écran par Nell, Sam reconnait le visage d’un homme en train de parler à Kozlov. Il s’agit d’Isaac Sidorov, le trafiquant d’armes russe pisté par la force conjointe qui avait réunie Sam et Turner. Après avoir appartenu au FSB, il avait fait partie de l’entourage de Poutine lors de son 1er mandat, avant d’exercer son nouveau « métier ». Plusieurs agents avaient tenté de s’infiltrer dans son organisation, sans y parvenir. Sauf un.
Hetty s’invite dans la discussion : ils ont un sérieux problème. Si Turner enquêtait sur des agents dormants, et qu’en l’apprenant le FSB a envoyé Sidorov sur les pas de Turner, cela veut dire que le projet Sinclair est bien réel. Sam a du mal à croire que des agents soviétiques puissent être actuellement sur le sol américain avec des bombes nucléaires. Hetty souligne que l’intérêt avec lequel la CIA comme la NSA suivent leurs investigations est lui plus que réel. Callen ajoute que le FSB ne se trompe jamais – et que donc, s’ils ont tenté d’éliminer Pierce père…
Les deux équipiers retournent interroger ce dernier, cette fois plus carrément. Pourquoi vivent-ils, lui et sa femme, de manière à ne pas pouvoir être trouvés, cachés derrière leur fils ? Pourquoi un agent de la CIA cherche-t-il à les approcher ? Comme Pierce jure ne rien savoir, ils changent de tactique : sa femme et son fils vont retourner à la maison de la Vallée, mais lui restera ici. Quand Sam commence à mettre cette menace à exécution, Pierce craque : sa femme et son fils sont tous ce qu’il a. Il réclame l’immunité pour sa femme. Les agents refusent, l’homme se braque : autant qu’elle meurt tout de suite plutôt que de moisir en prison. Hetty intervient dans l’oreille de ses agents : qu’ils accordent l’immunité.
Ils s’engagent auprès de l’homme pour la sécurité de sa femme et les soins dont elle ne peut se passer. Il se tourne alors vers Sam : est-ce qu’il sait ce que cela représente, de garder un secret tout au long de sa vie ? Sam sait, mais se contente de marmonner que ça ne doit pas être simple. Pierce ne sait pas trop par où commencer.
Il choisit de les emmener dans une cave. Il tâtonne à la recherche d’une lampe, il ne vient pas souvent ici. Les parois aveugles sont habillées de plaques d’acier. Au centre un gros cylindre plus grand qu’eux est recouvert d’un drap que Pierce arrache. Sous les yeux effarés de Sam et G c’est une bombe nucléaire qui apparait. 17 kilo-tons, plus puissante qu’Hiroshima. Un secret effectivement très lourd à porter…
Sam emmène Pierce à l’extérieur, où d’autres agents vont le prendre en charge. Mais avant, l’ex-SEAL voudrait savoir pourquoi il en est venu à trahir son pays ; pour de l’argent ? Le vieil homme a un rire amer : il pense qu’il est américain, mais en fait lui et sa femme sont somaliens. Lors du coup d’Etat de 1961, des russes sont venus et les ont emmenés en URSS. Ils avaient 9 ans et s’étaient révélés excellents en langue étrangère : ils parlaient anglais. Là-bas, jour et nuit, ils ont été conditionnés, nourris à la doctrine soviétique. En 1973, ils ont embarqué dans un sous-marin en tant que mari et femme et débarqué au large de Seattle ; il a eu un passeport, une identité et un métier. Ils n’ont pas été repérés parce que les russes savaient que jamais les américains n’imagineraient des agents soviétiques noirs.
A la question de Sam, Pierce répond froidement qu’il aurait actionné la bombe si on le lui avait demandé : il avait été conditionné pour ça. Mais seulement au début. Après quelques années, il avait une femme, un fils…et n’aurait jamais pu le faire. Il ajoute, juste avant d’être emmené : «l’amour, la famille, se révèlent de bien meilleurs moyens de persuasion que la peur »…
Sam retourne dans la pièce où G est resté avec la bombe. Des spécialistes du FBI seront là dans un quart d’heure pour s’en charger. Ils font le point, encore sous le choc de cette découverte. Donc le FSB a mis Sidorov sur Turner parce que ce dernier avait raison ; il y a d’autres agents soviétiques dans le pays ; à faire sortir du pays ou à éliminer pour effacer leurs traces. Sauf que Sam sait que Sidorov ne partage aucune des convictions idéologiques du FSB. C’est un trafiquant d’armes, - et vendre celle-ci représenterait le top du top de la vente…Il sait probablement qu’il y a d’autres agents, d’autres bombes, et que Turner les avait découverts. Ce qui veut dire que ce que l’homme avait avalé, ce qu’il voulait protéger et faire connaitre à Sam, est sans doute une liste de ces agents…
Ils retournent précipitamment dans le loft, où Eric n’a pas avancé d’un pouce. Ils décident de tout reprendre à zéro :
Turner savait que le FSB et Sidorov étaient après lui, il avait codé les noms, il était prêt. Cette nuit là le courant saute : il sait qu’ils arrivent. Il avale le papier, appelle les pompiers pour qu’ils n’aient pas le temps de fouiller son appartement ; Mais il sait qu’il sera torturé, et il a les noms gravés dans son cerveau. Pour ne pas risquer de parler, il se tue. Mort pour sa patrie. Et pour que tout cela ne soit pas vain, comme personne jusque là n’a voulu l’écouter, il choisit d’alerter l’homme qui ne laissera pas tomber : Sam.
Celui-ci repense à l’appel reçu dans la nuit: « regarde avec mes yeux », et si c’était à prendre au sens propre ? Le voilà qui grimpe sur une étagère, il se retrouve à l’endroit où le corps était. Vu d’en haut, les livres sur le bureau forme quasiment un cercle : voilà le fameux cipher. Callen remarque que certains livres ont un marque-page ; et leur première lettre est soulignée – et il y en a 26, comme les lettres de l’alphabet…
Aussitôt Sam et G donnent dans l’ordre les lettres à Eric qui les rentrent dans sa tablette, où le décodage se fait automatiquement. Mais cela ne forme pas encore une liste de noms, c’est le moyen de décoder la suite : « deux lettres pour une ». Eric entre alors les deuxièmes lettres que lui donnent les agents et la machine « traduit » : une liste de 11 noms apparait, parmi lesquels James et Donna Pierce ; ils ont réussi !
Eric est retourné aux QG, et croise Nell dans les OPS. Elle l’aborde, elle tient à lui dire que son rendez-vous l’autre soir était avec Hetty, qui l’avait invitée à boire un verre ; qu’elle l’a fait boire plus que de raison, comme d’habitude, et qu’elle n’a donc eu d’autre choix que de dormir là-bas…Tous les autres les interrompent en entrant dans la pièce, où manifestement ils ont été convoqués :
Les Geeks ont bien travaillé : ils ont retrouvé les agents, dont les identités sont sur le grand écran. Ils ont traqué les trous dans les histoires (un certificat de naissance mais pas de scolarité dans le primaire, par exemple) ; il y a deux couples, ce qui a facilité les recherches pour eux. Pour un autre, par contre, c’est en se rendant compte que sa photo alors qu’il était enfant ne cadrait pas avec la morphologie de sa tête d’adulte qu’ils ont mis la main dessus…
Ils vivent dans les 8 plus grandes villes américaines (ou du moins les plus peuplées dans las années 70 et 80) : New-York, Philadelphie, Chicago, Detroit, Houston, Dallas, San Diego, et donc Los Angeles pour les Pierce. Chacun d’entre eux pourrait posséder une bombe nucléaire. Comme les dites bombes sont à l’intérieur des frontières, quiconque les achète les utilisera sur le sol américain…L’inquiétude se lit sur tous les visages.
Hetty demande à Nell de lui passer le département de la sécurité nationale du FBI ; peu importe qui, le premier qui décrochera ; d’urgence.
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