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Maintenant que Nos agents arrivent pour la 4eme saison sur M6 ils méritent leur topic.
alors à vos claviers dès vendredi soir après la diffusion de l'épisode
J'ai trop hte c'est se soir la nouvelle saison, je suis sur qu'elle va etre genial comme les autres plus que quelques heures!!!
Retour de Janvier, alias Christophe Lambert ! J'adore.
L'an passé, "NCIS Los Angeles" se concluait avec un épisode vraiment passionnant, et un cliffhanger particulièrement haletant : Callen était arrêté publiquement après avoir tué Le Caméléon. Les possibilités étaient donc nombreuses pour ce début de quatrième saison, mais il ne fallait pas se rater. Et c'est exactement ce que la série a fait. Je crois que je viens de voir l'un des pires épisodes de l'histoire de "NCIS LA", et prenant en compte le fait qu'il s'agisse d'un season premiere, c'est quand même un désastre général.
Car la série a choisi la solution de facilité, que dis-je, n'a même pas pris la peine de chercher des idées plus loin que le bout de son nez. On découvre en effet (avec surprise... ou pas) que toute l'équipe a monté un plan pour pouvoir piéger les ennemis, et notamment Vasiri, et que Callen n'a donc rien fait. Au delà du fait que c'est une terrible déception, car ce rebondissement aurait permis de donner à la série une ampleur supplémentaire après 3 ans d'existence, l'épisode est tellement mal construit qu'on comprend dès la première image ce qui se trame, puisque Callen est libéré de prison. Je me souviens avoir eu peur que "NCIS LA" se plante comme "The Mentalist" dans la libération de son héros : en fait, elle a fait encore pire.
Du côté des autres personnages, c'est un peu la débandade. La confrontation Callen/Hannah n'est pas crédible 2 secondes, dès qu'on a cerné le petit manège scénaristique, Kensi et Deeks n'offrent qu'une scène vraiment réussie (mais pour le coup, il faut reconnaître que leur duo à la banque est mythique), et Granger joue un rôle par défaut qui n'est pas forcément celui qu'on attend de lui. Enfin, il y a Hetty, dont la démission n'était là aussi qu'un leurre. Encore une fois, c'est la plus mauvaise idée qui soit, car Hetty avait vraiment gagné en développement en quittant le navire. J'attendais évidemment qu'elle revienne, mais pas du tout à cette justification de seconde zone. En réalité, après un cliffhanger explosif, tout revient à la normale en 40 minutes, sans que rien n'ait changé. Un terrible aveu d'échec.
En bref : Un bon gros pétard mouillé comme je les déteste.
Note : 2.5/10
L'horrible douleur du début de saison passée, la série revenait dans ce deuxième épisode à quelque chose de plus conventionnel, de plus banal, mais paradoxalement, elle s'en sort bien mieux sans toutefois briller. L'enquête de la semaine se concentre sur un ancien militaire retrouvé mort dans l'attentat d'un bâtiment en Afghanistan, alors qu'il devait être aux Etats-Unis. Avec la scène d'ouverture, j'ai cru que "NCIS Los Angeles" allait s'aventurer à créer un épisode similaire à sa grande soeur, qui avait brillé avec le très bon "Good Morning Bagdad" (saison 5).
Heureusement, la série dérivée garde son identité et nous propose donc une action majoritairement concentrée à LA. Le scénario est plutôt très bien construit, avec une petite pointe d'originalité par moments, un suspense relativement bien conservé sur le sort de la dite victime (avant que nous ne découvrions finalement que l'homme est bien mort), mais aussi le retour de l'alchimie entre les différents héros de la série. En effet, Deeks et Kensi retrouvent leur complicité, tout comme Eric et Nell. La petite scène de fin dans l'avion est aussi plutôt fun. Le seul gros reproche vient de la relative superficialité de leurs rapports.
Enfin, le dernier arc de l'épisode se délocalise malgré tout, mais à Dubaï. Le final avec le plan monté à l'aéroport suivi de la longue fusillade au camp des terroristes est extrêmement divertissant et bien filmé. En revanche, les décors laissent clairement à désirer, et montrent que la série ne sait pas forcément très bien se mettre en scène dans des situations largement différentes à celles des rues de Los Angeles.
En bref : La saveur de la série est de retour avec une enquête plutôt bien menée, même si l'épisode manque de profondeur.
Note : 5/10
moi je trouve que l'on ne s'y attendai pas dutout que se soye un coup monté pour moi ils l-ont super bien reussi je trouve que tu es beaucoup trop dur
D'abord, Callen n'est pas libéré de prison - il est sorti de préventive...
Ensuite s'il avait vraiment tué le Caméléon, il disparaissait de la série; or elle est bâtie sur ce personnage, sur le voyage intérieur qu'il fait pour apprendre à se connaitre.
La 1ère scène entre Sam et Callen est sabotée, et je pèse mes mots, par le doublage. Dans la VO, G est terriblement convaincant - ça m'a immédiatement choquée dans l'épisode.
Convaincre des iraniens méfiants qu'Hetty est à leur disposition - tout en la laissant sur un terrain où elle est potentiellement en sécurité, c'est de la vraie recherche; livrer Callen en pature à ces mêmes iraniens, c'était prendre un gros risque...
Et le pourquoi du leurre, c'est tellement tordu que personne ne pouvait l'avoir deviné - au point que je ne suis pas certaine que tout le monde ait compris...Faire obtenir une promotion à un agent de la CIA au coeur du gouvernement iranien et se débarasser de Janvier du même coup - il fallait avoir le génie d'Hetty pour y penser.
Granger est loin de jouer un rôle par défaut - il a la responsabilité de faire tomber un faux dossier dans les mains des iraniens sans qu'il s'aperçoivent de rien -et le coup du "oh que ces agents tirent mal dans le garage" (après leur entrainement au tir!) aurait dû nous faire tout comprendre... Ses derniers mots, l'absolution d'Hetty pour le meurtre de son vieil ennemi - et leur regard d'accompagnement, sont juste parfaits!
je suis completement daccord avec toi vivement les prochains
401 je me suis laissée prendre a fond. evidement qu'il sort de preventive et pas de prison. en plus il s'eloigne de Sam . La scene ou Callen s'enerve apres granger est aussi tres convaincante et on s'attant pas a ce que Hetty est cette idée de geniepour sauver la situation.
J'ai adoré la scene la banque et me suis laissée prendre par la perte de la valise. j'ai flipper a mort. meme si je me suis bien marrée par la scene jouée par Kensi devant la pauvre banquiere.
bravo.
402 ce qui m'a plus ce que l'enquete ai pu etre menée depuis L.A. alors que ca s'est passé en afghanistan. L'équipe se retrouve. excellent
Vivement la semaine prochaine vu que cette année je n'ai rien pu voir en VO
Jusqu'ici, "NCIS Los Angeles" s'est efforcée d'impliquer tous ses personnages principaux dans des intrigues plus ou moins fortes, mais en dehors des épisodes spéciaux, nous avons peu souvent droit à la mise en avant d'un héros de façon plus secondaire. C'est le cas dans "Le cinquième homme" avec Kensi, qui est touchée par la détresse et la vie d'une jeune femme dans le cadre d'une vaste affaire de programme secret. Une très bonne chose en soi, qui permet à Daniela Ruah de diversifier son jeu. La seule grosse déception, c'est le personnage d'Astrid, dont la maladie n'est pas suffisamment exploitée pour pouvoir transmettre de l'émotion.
Seule la scène finale est au fond un peu plus creusée, avec l'échange entre les deux femmes et l'arrivée d'Hetty. J'ai trouvé ce passage très bon et beau à voir. Pour le reste, les différents personnages se révèlent relativement discrets, sans pour autant être inexistants. L'humour est globalement plutôt efficace, principalement avec le running gag autour de Las Vegas entre Kensi et Deeks, ou encore la brève discussion entre les trois collègues hommes vers la fin de l'épisode. Pour les épisodes classiques, je n'en attends pas forcément plus de la série.
Du côté de l'enquête, l'originalité n'est pas de mise, mais en revanche, le scénario est intéressant et bien écrit dans l'ensemble. Quelques longueurs sont observées, vers le milieu du développement pour la majeure partie, mais on ne s'ennuie pas trop non plus, car tout est fluide. Cette intrigue de programme pouvant recruter des élites intellectuelles dans la lutte anti-terroriste est bonne, et fonctionne bien avec l'ambiance générale de la série.
En bref : Un épisode correct, qui s'intéresse un peu au personnage de Kensi, une bonne nouvelle.
Note : 5.5/10
Cette quatrième saison poursuit peu à peu sa progression qualitative. Alors que le season premiere m'avait consterné, je trouve que la série retrouve un niveau de plus en plus satisfaisant, et cet épisode est très clairement le meilleur depuis la reprise à mes yeux. Tout d'abord, il y a une chose qui m'a beaucoup marqué : "Politiquement vôtre" marque (avec une relative discrétion, certes) le grand retour des missions sous couverture. Et même si elle ne dure pas longtemps, cette infiltration de Kensi fait plaisir à voir, car elle permet à la série de renouer avec ses origines.
D'ailleurs, il semble que ce début de saison soit celui de Kensi. Après s'être rapprochée d'une jeune fille dans l'épisode précédent, l'agent féminine de l'équipe s'implique désormais plutôt fortement auprès de la candidate au Sénat, sous la menace d'une exécution en pleine campagne. On nous présente donc notamment Kensi comme quelqu'un qui a des convictions fortes, et dont l'avis et l'analyse politique rejoignent étrangement ceux d'Hetty. L'échange entre Kensi et Hetty est à ce propos à la fois amusant et touchant. Je retiens aussi la dernière phrase de Hetty, sur le générique de fin, liée au débat présidentiel ("NCIS LA" est en plein dans l'actualité, si l'on se réfère à la date initiale de l'épisode, il faut le saluer).
Concernant l'affaire de la semaine, cette plongée dans le milieu politique m'a beaucoup plu. Je trouve que c'est un sujet qui s'avère passionnant dans les séries, mais seulement s'il est parfaitement traité. Ici, la série prend le parti de ne pas trop s'attarder sur les détails (des séries poussées sur le sujet sont là pour ça, "Les hommes de l'ombre" étant évidemment dans ma mémoire), mais de nous proposer un éventail des dessous du milieu, un bon point. Le développement est globalement limpide, malgré un final absolument ridicule à la réalisation débile (je parle du moment où Kensi comprend qui est la coupable et se retourne). Mais pour le reste, l'action est assez présente, et la légèreté requise également.
En bref : Voilà un très bon épisode de "NCIS Los Angeles", qui a évidemment ses défauts mais parvient à hausser le niveau de cette saison et gère plutôt bien son intrigue.
Note : 7/10
La dernière phrase d'Hetty: "posez la 1ère question au président" nous apprend qu'elle fait partie de la très importante Commission on Presidential Debates - et que manisfestement elle partage par oreillette interposée le travail du modérateur sur scène avec les candidats...
Rôle qu'elle n'a absolument pas l'intention de faire connaitre à quiconque dans son équipe...Du Hetty pur sucre, d'ailleurs, ne pas apparaitre dans la lumière mais tirer les ficelles - là pour que les candidats soient dans de bonnes conditions et surtout que les électeurs puissent se faire la meilleure opinion possible de leurs idées (ou de leurs manques à ce sujet!) -- d'habitude pour que son équipe donne le meilleur d'elle-même...
La façon dont la maladie d'Astrid est abordée reflète exactement ce qu'est le syndrôme d'Asperger - la personne qui en souffre ne dégage aucune empathie - ne suscite aucune émotion. L'autre nom est l'autisme de haut niveau. En gros des génies qui fuient toute relation sociale quand ils peuvent l'éviter - et qui ne peuvent pas parler de ce qu'ils ressentent. Ils ne savent pas non plus décoder les émotions des autres, d'ailleurs, mais ont un langage très élaboré, ce qui masque généralement leur maladie.
L'émotion était apportée par le père d'Astrid - démuni devant un comportement bizarre.
@Mothetty : J'ai adoré cette petite phrase d'Hetty, vraiment. Ca donne une ampleur encore plus grande à ce si petit personnage ;) . Pour la jeune fille atteinte d'Asperger, je trouve que la série n'a pas vraiment réussi à traduire tous les symptomes et toute la complexité qu'une telle maladie peut présenter. Mais il y a une explication toute simple : une fois que l'on a vu "Parenthood", on ne peut plus du tout espérer qu'une quelconque série traite aussi bien le sujet...
Saaaaaaalut ! ^^
Ca fait vraiment longtemps que je ne suis pas venue pour cause personelle mais maintenant tou va bien et je suis de retour sur les ondes ! Bref, passons.
Le vendredi soir je ne peux pas me planter deant la TV comme je l'ai toujours fait depuis que je connais NCIS et NCIS LA donc je regarde sur M6 replay :) Je dois dire que le premier épisode m'a bluffé ! Je ne pensais pas qu'il serait si bien ! M^mee si je l'ai dejà vu en VO je ne m'attendais aps a ça en comprenant tout... ! Ensuite les autres... Mamamiyaaaa ! Trop bien ! Je sais ça ne fait pas discours très construit mais je suis une vraie boule de feu en fusion quand je suis devant cette série ou même quand j'en parle !
Comme je n'ai pas vu Parenthood je te fais entièrement confiance là-dessus. Peut-être n'ont-ils pas abordé le sujet dans un seul épisode - et au coeur d'une enquête criminelle. D'ailleurs le scénariste aimerait qu'Astrid revienne un jour, sans doute pour développer un peu.
Pour ce qui est du "non-traitement" de toutes les facettes du syndrôme d'Asperger, il s'agit de la volonté du scénariste - il a fait des recherches poussées comme d'habitude et a choisi, pour que son scénario se tienne, un forme d'Asperger "léger" - avec une quasi-autonomie d'Astrid. Ce sont ses propres mots. En même temps, pour qu'elle puisse entrer en vrai contact avec Kensi, il n'avait pas vraiment le choix...
Bon retour sur le quartier KensiDeeks-la-boule-de-feu! :)
Cet épisode me fait aborder un sujet sensible pour beaucoup de fans, mais qui commence à me titiller : et si par moments, la série commençait à être handicapée par les délires de Deeks ? Je me pose la question depuis ce début de saison, et en réalité, je suis très partagé. Car dans ce nouvel épisode, Deeks nous propose quelques passages plutôt très sympathiques et parfois hilarants, mais aussi des scènes poussives et chiantes au possible. C'est notamment le cas du concours canin, qui n'a rien à faire là, et qui ne m'a même pas fait rire un instant.
Heureusement, la première partie du "projet Sinclair" ne s'arrête pas à ces simples détails. Globalement, j'ai été assez agréablement surpris par le thème du scénario de cette vaste intrigue. En effet, "NCIS LA" s'intéresse à de possibles agents dormants restés aux Etats-Unis durant la guerre froide. La série ose ainsi évoquer les relations tendues avec l'URSS mais aussi la Russie de nos jours, citant même ouvertement le nom de Poutine par exemple. J'aime assez cette idée de se plonger dans les relations internationales, ça nous change des habitudes. Tout n'est pas parfait dans le développement, mais l'ensemble tient la route et le cliffhanger est efficace.
La grosse déception, c'est que l'implication de Sam n'a strictement aucun sens, et n'apporte rien, bien au contraire. Alors que le début de l'épisode nous offre un minimum d'émotion avec la découverte de l'ancien collègue de Sam, la suite est beaucoup trop plate, et l'enquête est déroulée de façon classique sans que l'on apprenne quoi que ce soit (ou presque) sur leur relation par exemple. Du côté des personnages, on a aussi de brefs échanges entre Nell et Eric, qui donnent un peu de légèreté à tout ça. Plutôt plaisant.
En bref : Trame de fond originale et intéressante, développement standard et décevant.
Note : 5.5/10
Voilà qui est déjà beaucoup, beaucoup mieux. Je reprochais à la première partie de ne pas avoir intégré Sam à l'intrigue, mais il semble que ce n'était que pour mieux rebondir. Car après 4 ans, on découvre enfin tout un pan de la vie du collègue de Callen. Si on savait notamment qu'il menait une vie de famille, cet épisode nous permet de faire connaissance avec sa femme, et d'en apprendre énormément sur leur passé. Honnêtement, j'ai été très surpris des rebondissements en question, et c'est évidemment un très bon point. Désormais, le cliffhanger nous laisse avec beaucoup de questions, qui ne seront sans doute pas résolues immédiatement, et ça me plaît.
Le personnage de Sam est donc extrêmement bien creusé dans cette résolution (enfin, presque...) de l'enquête du projet Sinclair, car ses liens avec sa femme (qui reprend son vieux poste d'agent de la CIA nommé Quinn) le pousse à apparaître déterminé, quitte à bondir sur un autre ex-collègue (le passage sur la plage est vraiment prenant) ou encore cacher certaines informations à ses camarades, notamment Kensi et Deeks. Le retour de Granger est aussi très appréciable, et ses liens avec Sam sont intéressants. Je pense qu'il y a matière à les exploiter par la suite.
Le défaut principal de l'épisode réside dans son style, puisque l'humour est particulièrement absent pour des raisons injustifiables, sachant que la série a déjà réussi à agrémenter ses épisodes spéciaux de petites scènes amusantes et autres répliques cinglantes. L'action est en revanche pleinement au rendez-vous avec de multiples moments très rythmés, du début à la fin. Du côté du scénario en lui-même, l'évolution par rapport à la première partie est positive, puisque la série a réussi à tirer le meilleur d'un thème de base osé mais qui pouvait être très difficile à développer.
En bref : Un épisode bourré de révélations sur Sam, qui aurait d'ailleurs pu s'appeler "Hanna, S." afin de respecter une certaine logique. Excellent !
Note : 8/10
(Pour une fois) je suis exactement sur la même ligne! :)
Une petite nuance: " l'enquête est déroulée de façon classique sans que l'on apprenne quoi que ce soit (ou presque) sur leur relation par exemple." Parce qu'il semble que justement il y en a eu très peu, des relations entre Sam et le mort:
Au début Callen arrive et dit à Sam qu'il est désolé - l'autre répond que c'est pas la peine, il ne le connaissait pas vraiment - et il passe quasi tout l'épisode à se demander pourquoi il l'a appelé "lui".
Voilà quasiment un mois que je n'avais pas vu de nouvel épisode de "NCIS Los Angeles", et je restais sur une très bonne impression à l'issue du double épisode sur le fameux projet Sinclair. Pour ma reprise, la série propose quelque chose de beaucoup plus conventionnel. Cette semaine, l'équipe enquête sur la mort d'un agent de la Navy assassiné dans une ambulance, et dont le meurtre a été filmé par un jeune garçon. L'ouverture de l'épisode est bien faite, et attise la curiosité, même si ce genre de démarrage d'intrigue s'est déjà vu par le passé.
Dans l'ensemble, le développement de l'affaire est relativement cohérent, bien qu'un peu trop plat à mon goût. Les différents twists ne sont pas franchement efficaces, que ce soit la dénonciation du mauvais coupable ou les cachotteries de Lance par exemple. L'écriture reste donc classique et superficielle. Néanmoins, il faut noter que la série est toujours en forme quand il s'agit d'être musclée, avec quelques scènes d'arrestation bien tournées et pas mal d'humour, même si on a connu mieux.
Cela est notamment dû à Deeks, qui alterne décidément le bon et le mauvais dans cette saison 4. Autant j'avoue en avoir un peu ras-le-bol qu'il joue au clown de service, autant parfois, c'est toujours aussi divertissant. Par ailleurs, Callen est touché par le passé de Lance (celui qui a filmé le tueur), qui a fréquenté de nombreuses familles d'accueil comme lui. J'aurais vraiment voulu qu'on pousse plus loin ce parallèle, qui était à mon avis un angle d'approche très intéressant. Malheureusement, on se contente d'un passage émouvant en salle d'interrogatoire, ce n'est guère suffisant.
En bref : Classique.
Note : 5.5/10
L'implication directe de Hetty dans les affaires du "NCIS Los Angeles" est à chaque fois (ou presque) synonyme de réussite. "La part du feu" ne déroge pas à cette règle. L'épisode met en scène une enquête plutôt banale à première vue qui se transforme rapidement en vendetta contre Hetty... et Granger. L'association des deux personnages est finalement une évidence quand on voit le résultat, mais il fallait néanmoins y penser, et de ce point de vue, la série marque un gros point. J'ai trouvé le développement de leur passé commun très intéressant, et l'échange final instructif, notamment pour la connaissance un peu plus détaillée du caractère d'Hetty.
L'autre point fort de l'épisode, c'est une nouvelle fois son rythme particulièrement soutenu. Je crois qu'il est très rare de pouvoir reprocher à "NCIS LA" de quelconques lenteurs, et là plus que jamais, c'est impossible. Les évènements s'enchaînent rapidement, avec pas mal de rebondissements et des scènes d'action extrêmement efficaces (le point d'orgue étant bien sûr la fusillade à la villa de retranchement de Hetty et Granger). Attention toutefois à ne pas vouloir en mettre plein les yeux inutilement : la réalisation de l'explosion en ouverture d'épisode est risible tellement l'effet est désastreux.
Au delà du scénario, c'est surtout sur sa forme que la série doit maintenant travailler, car les défauts commencent à devenir consistants en terme d'humour tout d'abord. Cette saison est un échec assez cinglant à ce niveau, avec une redondance qui devient de plus en plus gênante. L'histoire du vinyle de Sam ou du DVD de Nell, ça va bien 3 secondes, mais guère plus tellement c'est déjà vu. Par ailleurs, l'arc dramatique est bizarrement insuffisamment creusé, car en dehors de Hetty, l'équipe ne prend pas une place si imposante, du coup, les émotions sont peu nombreuses. Dommage.
En bref : Belle mise en avant de Hetty, et accessoirement de Granger, dans cet épisode ultra rapide. Mais les difficultés récurrentes de cette saison 4 commencent à gâcher le plaisir...
Note : 7/10
Après avoir intégré Granger à l'intrigue autour d'Hetty dans l'épisode précédent, la série poursuit la mise en avant progressive du personnage. Cette fois, Granger remplace Deeks aux côtés de Kensi. L'occasion de mettre en scène quelques moments plutôt très sympathiques et assez drôles, chose qui manquait cruellement dans les épisodes précédents. D'ailleurs, l'absence de Deeks est totalement bénéfique à l'épisode, preuve que ce dernier doit vraiment évoluer pour ne pas devenir un boulet...
Du côté de l'enquête, le NCIS s'intéresse cette semaine au braquage d'un véhicule plein de lingots d'or. L'ouverture est comme souvent réussie, et le rythme général satisfaisant. Néanmoins, un très gros défaut vient plomber le milieu de l'épisode : ces quelques dizaines de secondes de faux suspense où on nous assure que l'affaire est close. Je ne comprends pas comment les séries policières peuvent encore utiliser ce procédé qui sent le moisi à des kilomètres... La suite et fin redevient assez intéressante, sans plus.
Par ailleurs, si les choses s'améliorent du côté de la légèreté et de l'écriture des répliques humoristiques, "La soif de l'or" pâtit d'un côté dramatique totalement absent, avec des guests pas passionnants pour deux sous et des personnages principaux qui restent dans des histoires relativement plates. Si le petit jeu entre Nell et Eric est plutôt fun, entre autres, rien n'est réellement touchant dans cet épisode.
En bref : Des choses abouties dans cet épisode, malheureusement trop superficiel et à la construction aléatoire.
Note : 6/10
Je me souviens des tous débuts de "NCIS", il y a déjà 10 ans. A cette époque, la série exploitait de façon récurrente les décors des navires de la Navy. Depuis, la cadence s'est réduite mais Gibbs & Co. se rendent toujours de temps en temps sur un tel appareil. C'est donc tout naturel que leurs collègues de la côte opposée y soient conviés également, même si le risque était plus grand, car le style de réalisation de "NCIS LA" ne s'y prête pas forcément.
Toutefois, je trouve que l'épisode réussit très bien son pari, en s'adaptant parfaitement à l'espace confiné qui lui est accordé. L'intrigue policière est plutôt bien menée : l'équipe s'intéresse à la mort d'un agent du NCIS sur un porte-avion, méconnu des membres d'équipage. J'ai beaucoup aimé la façon dont la série a géré les lieux de l'action sans pour autant oublier son univers traditionnel. De ce côté là, il n'y a rien à dire. La résolution de l'affaire laisse elle un peu à désirer, avec des circonstances pas franchement éclaircies, et aucune scène vraiment prenante.
Du côté des personnages, Sam est à l'honneur dans une petite histoire secondaire : il ne peut pas passer Noël avec sa femme, et lorsqu'elle est injoignable, il s'inquiète. Rapport direct à l'épisode 4.05/4.06 pour nous rappeler que l'intrigue devrait revenir sous peu. Nous avons là l'instant émotion de l'épisode, lorsque Sam se confie à G. Pour Nell et Eric, il est temps de passer à la vitesse supérieure avec ce baiser attendu depuis un bail. L'utilisation du symbole du baiser sous la branche est un peu facile, mais tout reste mignon. J'aimerais maintenant que leur évolution ne retombe pas comme un soufflé...
En bref : Un très bon épisode de "NCIS Los Angeles", avec une délocalisation réussie sur bien des plans. Il manque cependant quelques passages plus touchants, que l'esprit de Noël aurait pu apporter.
Note : 7.5/10
Quand cet épisode a commencé, je me suis dit chouette, enfin la série se souvient que Deeks existe et qu'il est possible de développer quelque chose autour du personnage. Et puis finalement... non. Contre toute attente, l'agent largement mis en avant dans "Ecart de conduite", c'est... Kensi. C'est quand même assez frustrant de constater que les scénaristes n'arrivent même plus (ou n'ont pas la volonté) de donner à Deeks le premier rôle d'un épisode ! Alors évidemment, c'est loin d'être un gros raté, mais c'est un peu triste pour Eric Christian Olsen.
D'autant que toute la partie dramatique qui aurait pu ressortir de cette intrigue est du coup gâchée et effacée, l'implication de Deeks et de son ancienne connaissance étant infime. Côté scénario, si l'ensemble tient à peu près la route, tout n'est pas explosif non plus, notamment parce que certains twists sont vraiment attendus. La déception des personnages associée aux quelques facilités scénaristiques provoquent donc une frustration non négligeable.
Malgré tout, il y a également de bonnes choses dans cet épisode de "NCIS LA", de façon assez habituelle je dirais : l'humour est maîtrisé (le petit passage de fin autour de l'anniversaire de Deeks, ou encore les quelques répliques parsemées ici et là), et l'épisode est à nouveau extrêmement rapide, entre courses poursuites et fusillades en tout genre. De ce côté là, la série n'a plus grand chose à prouver.
En bref : Correct, mais la désillusion est importante après la belle promesse de la scène d'ouverture.
Note : 5/10
Lorsque Nate a quitté ses collègues du "NCIS LA", j'étais un peu déçu car c'est un personnage que j'aime bien malgré son inutilité certaine et régulière au cours de la saison 1. Pourtant, depuis, je m'y suis fait et j'ai revu mon jugement. Au contraire, c'est finalement une idée judicieuse de le faire réapparaître de temps en temps, afin de ne pas gâcher le potentiel limité du personnage. Et c'est réussi, car Nate joue un rôle suffisamment important dans l'épisode, sans pour autant qu'il ne manque au prochain.
Concernant l'enquête, l'écriture est relativement soignée, avec un développement satisfaisant. Toutefois, de gros défauts subsistent, notamment au niveau de l'originalité, puisque la série nous propose une affaire encore une fois trop traditionnelle à mon goût. Il faut dire que les tentatives d'innovations sont plutôt rares cette saison, c'est dommage. Par ailleurs, le rythme laisse parfois à désirer malgré un minimum de scènes funs.
En revanche, il y a quand même une excellente nouvelle : Hetty vient sur le terrain, et sous couverture qui plus est. L'occasion de voir Hetty dans un autre registre, mais également d'assister à des échanges de haute volée entre Hetty et Sam. Je ris encore du fameux "demi-portion" que Sam lui adresse en faisant semblant d'être un gros dur. Côté humour, c'est un carton plein rien que pour ce passage !
En bref : Nate est de passage dans cet épisode sans éclats mais qui fait le job et assure au niveau divertissement.
Note : 6.5/10
Je suis trop dégouté car je suis dans la voiture pour rentrer chez moi et du coup se soit je peux pas regarder N.C.I.S NONNNNNNNNNNN mais bon je le regarderais en replay
Il me semble que je m'étais déjà fait cette réflexion un peu plus tôt dans la saison : les missions sous couverture, spécialité originelle de la série, ont un peu été oubliées par "NCIS Los Angeles". Ce nouvel épisode y remédie clairement en envoyant Callen dans la fosse aux lions. G. doit en effet infiltrer une organisation terroriste tchétchène, et évidemment, il est assez rapidement mis en grand danger alors même qu'Hetty hésitait à l'y envoyer.
J'ai d'ailleurs plutôt apprécié ce passage où Hetty s'inquiète du sort de son agent, dont elle est si proche. J'ai là encore l'impression de retrouver la saveur de la fin de saison 1 notamment, avec toutes ces révélations autour du personnage. A vouloir consolider toute une équipe, la production a un peu mis de côté les intrigues majeures qui tournaient autour de Callen, la pierre centrale de l'époque. C'est vraiment dommage. Pour en revenir à "L'élu", le gros problème réside dans le fait que les moments dans le hangar et autre sont beaucoup trop lents. "NCIS LA" n'arrive pas à résister sans action, et vascille un peu.
Heureusement, le rapprochement de Callen avec cette jeune femme embarquée dans l'organisation, les quelques courses poursuites ou encore les moments plus funs comme Deeks qui se décide à acheter un aquarium représentant tous les membres du bureau, tout cela permet de ne pas s'ennuyer et de maintenir à flots l'épisode. Preuve que c'est donc bien au niveau de l'écriture de l'histoire principale que le défaut principal subsiste.
En bref : Une mission sous couverture trop étirée et ronronnante, rattrapée par un petit développement intéressant de Callen, qui demanderait à être réexploité à sa juste valeur.
Note : 7/10
Décidément, "NCIS Los Angeles" s'est vraiment réveillée pour nous proposer des opérations sous couverture passionnantes. L'action est clairement au rendez-vous dans "La force adverse" : cette fois, l'équipe doit investir un groupe d'individus chargés de l'entraînement des unités d'élite, après qu'une fuite ait été découverte lors de l'arrestation d'un patron de cartel. Le scénario, sans être exceptionnel, se tient de bout en bout et reste particulièrement haletant.
L'interaction entre les personnages de l'équipe, aussi bien dans leur boulot que dans leurs relations plus personnelles, donne à l'ensemble un contenu extrêmement satisfaisant. Par ailleurs, l'épisode est l'occasion de recevoir une petite visite de Nicholas Bishop, récemment débarqué de "Body of Proof", qui joue le rôle du grand traître sans scrupules. L'originalité est au rendez-vous (notamment dans ce simulateur d'interventions armées), l'humour aussi, il n'y a pas grand chose à redire.
Enfin, deux personnages de seconde zone sont développés dans "La force adverse", et ça, c'est appréciable. Granger tout d'abord, qui poursuit son petit bout de chemin et s'attire les foudres de toute l'équipe. La scène où Callen exprime clairement à Hetty son souhait de le voir dégager est très sympathique. Nell ensuite, qui se retrouve prise en otage. Je ne m'y attendais pas, et même si cela ne dure pas longtemps et ne présente qu'un intérêt limité, ça nous donne une dose de (faux) suspense supplémentaire jusqu'à la fin.
En bref : On avance tête baissée dans cet épisode au rythme soutenu, qui fait office de divertissement à merveille. Reste à creuser encore un peu plus dans le domaine dramatique.
Note : 8.5/10
Il y a des fois où je ne comprend pas trop où la série veut aller. Pour attirer un public le plus large possible, "NCIS Los Angeles" tente de varier les styles, mais cela ne lui est pas forcément bénéfique, bien au contraire. Dans "L'art de la guerre", l'équipe de Callen & Hannah s'intéresse à la mort d'un ancien activiste, membre d'un groupe terroriste sur le point de reprendre ses activités. A la base, l'intrigue est plutôt alléchante, sauf que la série ne parvient pas à construire un scénario solide et passionnant.
L'ouverture de l'épisode est déjà complètement foirée, avec ce procédé du reportage qui tourne à la découverte macabre. Avec ce genre d'entrée en matière, qui plus est en pleine forêt, j'avais l'impression de regarder "Bones", et étant donné ce que la série est devenue, ce n'est pas franchement un compliment. La suite est maîtrisée dans le rythme, comme toujours, avec des enchaînements efficaces et plusieurs scènes d'action réussies. En revanche, la qualité du développement laisse parfois à désirer. La bombe, les interrogatoires, tout cela est trop attendu et peu captivant, malgré l'intention.
Du côté des points positifs, on peut tout de même noter que l'épisode est un peu sauvé grâce à l'humour. Deeks est toujours au centre de l'arène, notamment avec son pierre/feuille/ciseaux terrible avec Sam, qui donne une interaction vraiment sympa. Je pense également au running gag avec la retraite de Morgan. Côté personnages, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent, si ce n'est l'échange assez mignon entre Hetty et Callen à propos de la retraite à venir de la première. Un joli moment.
En bref : Décevant, principalement en raison d'une enquête faiblarde.
Note : 4.5/10