Trésor de guerre
[INT. - LABORATOIRE D'ANTHROPOLOGIE - JOUR]
BURNS: (à la caméra) Bienvenue au Laboratoire d'Anthropologie Smithsorian. Je suis le docteur Elaine Burns, et vous êtes sur Recovery Channel. Ce soir, nous allons ouvrir une capsule datant de la guerre civile. Lumière s'il vous plait. Ce cerceuil d'acier est l'une des premières utilisations industrielles du caoutchouc en Amérique, scellant ainsi les morts et le protégent des ravages du temps. Maintenant, ce qui rend celui-ci vraiment particulier, c'est que tous les joints ont été trouvés complètement intacts. Messieurs. Nous espérons trouver à l'intérieur les restes ... les mieux conservés de l'époque de la guerre civile. C'est incroyable ! Une telle conservation ne s'est jamais vue sur un corps datant de 140 ans.
CAMERAMAN: Joe. Nous avons un problème.
DIRECTEUR: Docteur Burns ?
BURNS: Oui ?
DIRECTEUR: Je ne pense pas qu'ils avaient ça pendant la guerre civile.
(On voit un téléphone portable à côté du corps.)
[Générique ...]
[INT. - BUREAUX DU NCIS – JOUR]
“TRESOR DE GUERRE”
TONY: Je déteste vraiment le Lundi. Satané "Tout ce que vous pourrez manger "Bourritos de chez Gros Al". On dirait plutôt "Bactéries de chez Gros Al. Oh, allez ... J'aurais pas dû venir travailler aujourd'hui. Si Gibbs, me voit comme ça ...
ZIVA: Il sera probablement aussi effaré que moi, Agent DiNozzo. Tu travailles sous couverture déguisé en clodo ?
TONY: Tu peux m'expliquer ce que tu fais là, encore une fois ?
ZIVA: Hum ... J'attends.
TONY: Pour quoi faire ?
ZIVA: Pour commencer à travailler. Est-ce que tout le monde arrive aussi tard ?
TONY: Il est 7 heures du matin.
ZIVA: Au Mossad, on commence à 5 heures.
TONY: Laisse-moi reformuler ma question. Bordel, qu'est-ce que tu fous ici, Ziva ?
ZIVA: Je vois. Gibbs ne t'a rien dit.
TONY: Dit quoi ?
ZIVA: Le Mossad m'a envoyé au NCIS comme officier de liaison. Nous allons donc travailler ensemble.
TONY: Gibbs est au courant?
ZIVA: Tu crois que je serais là sinon ? Tu devrais faire quelque chose ... à tes cheveux ! Ils sont dressés comme sur un porc et pine. Non, c'est pas ça ! Comme un porc u pic. Un petit animal avec les épines, oui ? Le ...
MCGEE: Porc-épic.
ZIVA: Porc-épic ! Merci, agent spécial McGee. (Ziva prend le café de McGee.) Toda (merci en hébreu)
MCGEE: De rien.
ZIVA: Quelqu'un à la clé ?
MCGEE: C'est le bureau de Kate !
ZIVA: Okay, mais si j'intègre votre équipe, j'aimerais bien ...
MCGEE: Wouah, Tu es un membre de notre équipe ?
ZIVA: Oui.
MCGEE: Gibbs t'as parlé de ça ?
TONY: Non.
ZIVA: Voici mon ordre de mission, signé du directeur Sheppard.
MCGEE: Tu penses que Gibbs est au courant ?
ZIVA: J'espère que oui. Toutes mes affaires personnelles sont actuellement envoyées de Tel-Aviv pour Washington.
TONY: A ta place, je ne déballerais pas le gaufrier avant de lui avoir parlé, Ziva.
ZIVA: Quand arrive t-il ?
TONY: Maintenant (L'ascenseur s'ouvre, Gibbs en sort)
ZIVA: Special Agent Gibbs.
GIBBS: Ziva.
(Flash-back du meurtre d'Ari.)
GIBBS: Que fais-tu ici ?
ZIVA: J'attends d'intégrer votre équipe !
(Gibbs part et monte en direction du MTAC)
ZIVA: ça commence bien. Apparemment il n'est pas au courant. Je me sens vraiment ânesse.
MCGEE: ânesse ?
TONY: Je pense qu'elle a voulu dire idiote, McGee.
ZIVA: Oui, c'est ça.
[INT. - MTAC – JOUR]
SHEPARD: Je peux faire quelque chose pour vous, agent spécial Gibbs ?
GIBBS: Oui. J'ai un problème de personnel. Tu es au courant de ça ?
SHEPARD: Je suppose que Ziva est arrivée quelques jours en avance ? Ok. Avant que nous abordions le sujet, je vais devoir faire le plein.
(Gibbs verse son café dans le verre de la directrice)
SHEPARD: C'est si gentil. Pas très hygiénique.
GIBBS: Que fait-elle ici, Jen ?
SHEPARD: Si nous devons faire face à une guerre terroriste, nous devons travailler avec nos alliés.
GIBBS: Ok, c'est compréhensible. Mets-la dans une autre équipe.
SHEPARD: Je veux la voir avec toi, Jethro.
GIBBS: Le Mossad l'a entraînée pour espionner et tuer, pas pour enquêter sur des scènes de crimes. Envoie-la à la CIA.
SHEPARD: Pour être claire, ce n'est ni une requête, ni un débat, agent Gibbs.
GIBBS: Pendant que je suis là, tu n'as pas autre chose à changer dans mon équipe ?
SHEPARD: Ecoute , quoi qu'il arrive, tu as de la chance de l'avoir. Elle est le meilleur agent avec qui j'ai travaillé en Europe.
GIBBS: Pourquoi ne pas m'en parler avant, Jen ?
SHEPARD: Et qu'est ce que tu aurais dit ? Parfaitement. Règle n°18. "Il vaut mieux chercher le pardon et demander la permission."
GIBBS: Oh super, utiliser les règles que je t'ai apprises contre moi. Bien joué.
SHEPARD: J'ai appris du meilleur Jethro. J'en veux autant pour Ziva, c'est tout.
[INT. - BUREAUX DU NCIS – JOUR]
TONY: Tu veux de la lecture ?
ZIVA: Qu'as-tu à me proposer ?
TONY: G.S.M. C'est un magazine masculin. La plupart des femmes le trouve objectif.
(Ziva sort le même magazine de son sac, sauf qu'il est en hébreu)
ZIVA: Je l'ai lu dans l'avion. J'ai particulièrement aimé l'article de la page 57. D'après mon expérience, ça marche à tous les coups ...
TONY: J'ai toujours penser que c'était une légende !
(Gibbs lance quelque chose dans le dos de la tête de Tony, tous les deux rangent leur magazine ...)
TONY: Wouah !
(Gibbs va devant le bureau de Ziva)
ZIVA: Quel est le verdict ?
GIBBS: Remballe ton bordel.
ZIVA: Pas de problème. Le plus gros n'arrivera pas avant la semaine prochaine. Heureuse de t'avoir revu, Tony. McGee. (Elle faut un petit signe aux deux garçons qui sont surpris par son départ.)
[INT. - L'ASCENSEUR - JOUR]
(Ziva vient de quitter les bureaux du NCIS avec son sac à dos et Gibbs rentre dans l'ascenseur au dernier moment. Les portes se referment.)
GIBBS: Je t'ai dit de remballer ton bordel, Ziva. Je ne me souviens pas de t'avoir donner la permission de partir.
(Gibbs stop l'ascenseur et éteint la lumière.)
GIBBS: Tu as demandé cette mutation ?
ZIVA: Oui.
GIBBS: Pourquoi ?
ZIVA: Je devais partir du Mossad quelques temps.
GIBBS: Crois-tu ce qu'Ari a dit sur ton père ?
ZIVA: Non. Oui. Peut-être.
GIBBS: Ton frère était un Svengali, Ziva.
ZIVA: Tel père, tel fils.
GIBBS: Le Mossad sait que tu as tué Ari ?
ZIVA: Non. Ils croient votre rapport. Seulement vous et moi connaissons la vérité. Pour ça, je vous reconnaissante.
GIBBS: Je te fais confiance, tu le sais. Mais quand nous sortirons de cet ascenseur ...
ZIVA: Vous commencerez à me donner la fessée.
GIBBS: Je ne donne pas de fessée !
(Il remet l'ascenseur en marche et lui donne une claque dans le dos de la tête. Ziva et Gibbs rigolent, puis sortent de l'ascenseur en faisant semblant d'être en colère.)
[INT. - BUREAUX DU NCIS – JOUR]
GIBBS: Mlle David, sera parmi nous quelques temps. (Ziva allez s'asseoir quand ...) C'est le bureau de Kate. Le tien est tout au bout.
ZIVA: Il est difficile à suivre.
TONY: Tu trouveras la plupart des agents du NCIS comme lui. C'est notre formation.
ZIVA: Est-ce que c'est un fait ?
TONY: Nous ne laissons jamais les autres savoir ce que nous pensons.
ZIVA: En ce moment, tu penses à fait la page 57 avec moi !
MCGEE: Hum ... Patron, nous avons un problème au Musée de Smithsonian.
GIBBS: Quoi ?
MCGEE: Euh, ben c'est ... hum. Le genre compliqué mais il a pu y avoir un meurtre.
GIBBS: Il a pu y avoir, McGee ?
MCGEE: Oui. Ils ont un soldat de l'Union qui a été déterré d'un champ de bataille à Manassas. Et maintenant, ils pensent que c'est peut-être un Marine.
GIBBS: C'était la guerre civile, McGee, les Marines ont combattu des deux côtés.
MCGEE: Bien. Non, je sais. Mais ce Marine avait une plaque. Elles n'existaient pas encore. Je sais que vous savez ça, vous êtes un Marine.
GIBBS: Va droit au but, McGee !
MCGEE: Ils pensent que ce Marine a été tué récemment, et euh ... enterré d'une façon ... qu'ils ne peuvent pas vraiment expliquer, dans un sarcophage en acier vieux de 140 ans.
GIBBS: Habillé comme un soldat de l'Union ?
MCGEE: En gros, c'est ça.
GIBBS: Démarre le camion, McGee. DiNozzo!
TONY: Oui, patron ?
GIBBS: On a un meurtre dans ton domaine de spécialisation !
TONY: ça arrive souvent, je suis un agent de terrain et tout.
ZIVA: Je suis sûre que oui !
TONY: Qu'avons-nous patron ? Homicides multiples ?
GIBBS: Non.
TONY: Lié aux gangs ?
GIBBS: Non.
TONY: Defénestration ?
GIBBS: La guerre civile.
TONY: Je suis impatient. C'est mon sujet préféré.
ZIVA: Et moi ?
GIBBS: Tu viens mais strictement en temps qu'observateur ! Donne-moi toutes tes armes !
ZIVA: C'est vraiment nécesaire ? (Elle lui donne son arme) C'est bon.
GIBBS: Arme de secours !
ZIVA: Qu'elle arme de secours ?
GIBBS: Jambe gauche.
ZIVA: Oh, celle là ! (Elle lui donne aussi)
GIBBS: Et le couteau à ta taille. (Ziva ne veut pas lui donner mais finir pas accepter et lui tend le couteau.) Tu peux le garder. Je voulais juste que tu saches que je sais !
[INT. - LABORATOIRE D'ANTHROPOLOGY - JOUR]
DUCKY: Selon la plaque, ce jeune homme est Warren Sorrow, USMC.
GIBBS: Depuis quand es-t-il là dedans, Duck ?
DUCKY: Il est remarquablement conservé. Peut-être depuis des mois voir des années. On en saura plus quand on l'aura ramené chez nous. Tu sais, dans les années 70, des pilleurs de tombes ont dévalisé le cercueil de fonte d'un colonel sudiste. Ils ont pris ses armes, ses bijoux, et pour une raison obscure, la tête du pauvre homme. Quand les autorités locales ont trouvé le corps vieux de 100 ans et en train de décomposer, ils ont supposé, qu'il avait été décapité récemment, et ont ouvert une enquête pour homicide.
GIBBS: Ce gars-là à toujours sa tête. Et ont n'est pas des flics locaux. Je veux savoir comment il est mort.
BURNS: ça je sais. Dr Mallard, c'est bon de vous revoir !
DUCKY: Oui, en effet. Comment allez-vous ?
BURNS: Dr Elaine Burns. On s'est connus à Hawaï, il y a presque, oh ... 18 ans. La conférence sur comment identifier les restes des prisonniers de la guerre du Vietnam.
DUCKY: Oui, bien sûr. Que c'est bon de vous revoir ! (En fait Ducky ne se souvient pas du tout d'elle !)
BURNS: J'ai, euh ... toujours ce collier de coquille de puka que vous m'avez offert.
DUCKY: Oui, ce sont des jolis souvenirs, n'est-ce pas ?
GIBBS: Vous avez des informations sur les circonstances de la mort de cet homme, docteur ?
BURNS: Oh, oui. On a pris la liberté de scanner le corps pour être sûr qu'on avait affaire à un meurtre récent et non un canular !
GIBBS: ça veut dire que vous avez contaminé ma scène de crime ?
BURNS: En tant qu'anthropologue légal, je peux vous assurer que mon examen ne l'a nullement perturbée. Là. Maintenant, j'ai vu plusieurs images comme celle-ci dans le passé. Mais on ne peut en être certains avant de l'avoir extraite.
GIBBS: Extraire quoi ?
BURNS: A mon avis, c'est une balle de mousquet.
[INT. - LABORATOIRE D'ANTHROPOLOGIE - JOUR]
ZIVA: Je ne crois pas que ce soit à quoi Gibbs pensait quand il m'a ordonné d'oberver.
(McGee prend des photos de Tony s'amusant à faire semblant d'être tué par un ours ...)
TONY: As-tu idée de combien de gens sont tués chaque année par des ours en Amérique, Ziva ?
ZIVA: Non, mais je ne croit pas qu'il y en ait beaucoup.
TONY: Tu serais surprise.
ZIVA: McGee ?
MCGEE: Euh ... une, je crois.
ZIVA: Tu n'as rien de plus constructif à faire ?
TONY: Quoi par exemple ?
ZIVA: Enquêter !
(Gibbs entre dans l'endroit où se tiennent : McGee, Ziva et Tony !)
GIBBS: DiNozzo et McGee, au rapport.
TONY: Le cercueil a été découvert grâce à un projet de logement près du champ de bataille de Bull Run à Manassas, patron. J'ai obtenu le nom et l'adresse de l'entrepreneur, j'ai pris rendez-vous pour un entretient et un test du sol, demain.
MCGEE: La seule chose que l'on a enlevée du cercueil est un portable, il est endommagé et ne fonctionne pas. J'ai pris les empreintes des techniciens du labo pour les comparer avec celles que l'on a trouvées sur le corps et la tombe. Et le Dr Burns portait des gants chirurgicaux quand elle l'a trouvée.
GIBBS: Bon boulot. Mlle David?
ZIVA: Je me demande pourquoi il y a un trou de 9mn dans ma casquette.
GIBBS: Ventilation.
ZIVA: Oh.
GIBBS: Je ramène le cercueil avec Ducky. On se retrouve dans les bureaux du NCIS.
ZIVA: Agent Gibbs ? Je voudrais savoir si je pouvais conduire le camion pour rentrer. Histoire que je sente que j'ai accompli quelque chose aujourd'hui.
[INT. - CAMION DE L'EQUIPE DU NCIS – JOUR/EN MOUVEMENT]
(Ziva est au volant du camion ...)
TONY: Hey ! Pas si vite.
ZIVA: Je conduis toujours vite. C'est la meilleure façon d'éviter les pièges et les guets-apens.
TONY: Tu es en Amérique maintenant. Je m'en fous. Et que dirais-tu de ça ? Ralentis ou je vais te vomir dessus !
ZIVA: Tony, pourquoi n'aims-tu pas la guerre civile américaine ?
TONY: Je n'aime pas parler de ça.
MCGEE: C'est à cause de son père.
TONY: Est-ce qu'elle te parlait, probie ?
ZIVA: Oh. Tu ne t'entendais pas avec ton père. Hum ... ça explique beaucoup de choses.
TONY: Mon père et moi, on s'entendait très bien.
ZIVA: Si tu le dis. C'est mieux de parler librement des choses, au lieu de les garder pour soi.
MCGEE: Et toi, ton père ? Le directeur adjoint David, comment est-il ?
(Ziva accélère encore plus)
TONY: Ralentis ! On prend la prochaine à gauche.
(Quand elle passe le tournant le camion se trouve allez tellement vite que Ziva conduit sur la mauvaise voie et fonce droit sur une voiture ...)
MCGEE: Ziva ! Une voiture ! Une voiture ! Une voiture ! Oh mon dieu !
ZIVA: Désolée. C'est la première fois que je prends le volant après une mission de 6 mois au Royaume-Uni.
(Heureusement Ziva, esquive la voiture au dernier moment, pas contre Tony vomit ...)
(Plans suivant, Tony conduit et Ziva est à sa place !)
ZIVA: J'ai dit que j'étais désolée !
[INT. - BUREAUX DU NCIS - JOUR]
MCGEE: J'ai passé ses empreintes dans l'AFIS. C'est confirmé. Notre soldat unioniste est le sergent Warren Sorrow. Un instructeur du GSM a Quantico.
TONY: GSM veut dire ... ?
ZIVA: Garde de sécurité des Marines. J'ai fréquenté plus de 2 douzaines d'ambassades dans le monde, Tony.
GIBBS: Qu'est-ce qu'on a sur le sergent, McGee?
MCGEE: Porté disparu depuis un an. Je suis en train de créer un profil de sa vie au moment de sa disparition.
GIBBS: Plus maintenant, je veux que tu sois avec Abby. Trouve ce qu'il y avait dans le portable qu'on a trouvé dans le cercueil. Tony, tu vas fouiller dans les dossiers. Je veux tous savoir sur lui quand je reviens. Et toi ? Tu continues ... Tu continues à observer !
ZIVA: Quoi, au juste, Gibbs ?
GIBBS: Je m'en fous. Fais-le juste tranquillement !
(Gibbs part et Ziva parle seule.)
ZIVA: Maintenant je sais pourquoi il m'a pris toutes mes armes.
[INT. - SALLE D'AUTOPSIE - JOUR]
DUCKY: Avez-vous déjà passé une soirée avec une dame et ne plus vous en rappeler Mr. Palmer ? Oh, à quoi je pensais ? Bien sûr que non.
JIMMY: Mais cela ne me dérangerait pas !
DUCKY: Et bien c'est ... ce n'est pas quelque chose dont on doit être fier, Mr. Palmer. Aujourd'hui au Smithsonian, ce docteur a prétendu que l'on avait partagé quelque chose de spécial, pendant une conférence, autrefois.
JIMMY: Lequels des Docteurs étai-ce, Docteur ?
DUCKY: La jeune et séduisante.
JIMMY: Hum ... Je ne vois toujours pas.
DUCKY: Et bien, c'était le seul médecin à part moi.
JIMMY: Oh ! Vous voulez dire le Dr Burns ?
DUCKY: Oui.
JIMMY: Oh, désolé ! J'ai cru que vous aviez dit qu'elle était jeune.
DUCKY: Jeune par rapport à moi, Mr Palmer. Jeune par rapport à moi. Pouvez-vous tourner sa tête de 20° vers la gauche ? Elle m'a invité à prendre un verre demain soir. J'ai dû refuser.
JIMMY: Pourquoi ? Elle paraissait charmante.
DUCKY: Oh, elle est plus que charmante. Mais comment voulez-vous que je dise à une femme que je n'ai absolument aucun souvenir d'elle ?
JIMMY: Je suppose que vous pouvez toujours mentir.
DUCKY: Avez-vous fréquenté de nouveau l'Agent DiNozzo ? Hum ... Pour Abby s'il vous plait.
JIMMY: Tout de suite, Docteur.
DUCKY: (Il parle au cadavre après que Jimmy soit partit) Je ne crois pas que vous soyez allé à Hawaï !
[INT. - LABO D'ABBY - JOUR]
ABBY: ça devrait fonctionner maintenant.
MCGEE: C'est ce que tu as dit les 8 dernières fois !
ABBY: Tu vois ? Ça montre à quel point tu m'écoutes. C'était 9 fois, Timmy.
MCGEE: D'accord.
ABBY: Alors on là fait ? On là fait ? On là fait ? On a réparé les circuits du portable ?
MCGEE: Attends.
ABBY: Allez ! Tu me tues, McGee.
MCGEE: Oui. Oui, je crois qu'on l'a réparé. Je pense que les circuits sont ... / Combien de Caff-Pows as-tu-bu aujourd'hui, Abby ?
ABBY: Tu sais. Comme d'hab !
MCGEE: Crois moi, je crois que tu en as pris plus que l'habitude. Parce que je deviens survolté rien qu'à te regarder.
ABBY: Certaines personnes noient leurs soucis dans la drogue ou l'alcool. Moi je préfère la caféine. Maintenant, branche toi sur la puce du portable et crack-le avant que Gibbs ne te tombe dessus !
MCGEE: Tu veux dire ne nous tombe dessus.
ABBY: Gibbs ne ferait jamais de mal à une femme.
MCGEE: Exactement, c'est pourquoi je te suggère qu'on commence.
[INT. - BUREAUX DU NCIS - JOUR]
TONY: Ziva ?
ZIVA: Oui ?
(Ziva arrive par derrière et fais sursauter Tony …)
TONY: Premièrement ne refais jamais ça ! Et, deuxièmement, que fais-tu ?
ZIVA: Je t’observe Tony.
TONY: Peux-tu le faire d’une façon un peu moins lugubre ?
ZIVA: Qui est la femme avec Gibbs ?
(On voit Gibbs raccompagner une femme vers l’ascenseur.)
TONY: Ouai. Une fois que tu seras ici depuis assez longtemps, tu sauras.
ZIVA: C’est sa petite amie ?
TONY: Aucune idée.
ZIVA: Tu viens de me dire que …
TONY: Et bien … Tu sauras qu’il y a des choses sur lesquelles on ne pose pas de questions.
(La directrice observe Gibbs de l‘étage supérieur. Ducky sort de l‘ascenseur et cherche Gibbs.)
DUCKY: Où est Gibbs, Tony ?
TONY: A 2:00 !
GIBBS: Qu’est-ce qu’il y a Ducky ?
DUCKY: Je sais comment notre sergent est mort.GIBBS: D’après ton regard, je suppose que ce n’est pas une balle de mousquet.
[INT. - SALLE D‘AUTOPSIE - JOUR]
DUCKY: Au début, on pourrait supposer qu’un projectile d’un telle taille et masse produirait une mort presque instantanée. Mais les mousquets pré Guerre Civile étaient notoirement imprécis leur vitesse sur les premiers 100 mètres. Notre sergent a été gravement touché par une balle de mousquet, mais la blessure n’était pas fatale.
ZIVA: Alors comment est-il mort, Dr Mallard ?
DUCKY: Le tissu de ses poumons a été enduit d’un film extrêmement fin de particules de rouille. On peut seulement imaginer combien de temps il a griffé sur la partie ferreuse de son cercueil, essayant de s’échapper avant qu’il ne suffoque.
[INT. - BUREAUX DE NCIS - JOUR]
(Tony et McGee mangent un sandwich et regardent l’écran avec Ziva.)
ZIVA: Un Marine habillé comme un soldat de la Guerre Civile est abattu par un mousquet, puis enterré vivant dans un cercueil authentique d’il y a 140 ans. Et vous me dites que ce n’est pas votre affaire la plus étrange !?
TONY: Ouaip.
MCGEE: C’est ça.
ZIVA: Je ne sais pas ce qui me dérange le plus, vos habitudes alimentaires ou le fait que je vous crois.
TONY: Désolé, est-ce que notre étrange cuisine américaine t’effraie ?
ZIVA: Pas du tout. Je parlais de vos manières. Vous auriez dû m’en apporter un.
(Ziva mort un bout de sandwich de celui de Tony et rigole. McGee aussi rit mais Tony les regarde avec un regard noir …)
(Tony donne son sandwich à Ziva vu qu’elle l’a mordu !)
[INT - BUREAUX DU NCIS (Étage) - JOUR]
(La directrice et Gibbs les regardent …)
SHEPARD: Elle a l’air de bien s’intégrer.
GIBBS: Elle a presque tué toute mon équipe hier !
SHEPARD: Comment ?
GIBBS: Sur la route en revenant d’une scène de crime.
SHEPARD: J’aurais dû te prévenir. Je pense qu’elle était chauffeur de taxi en Europe de l’Est dans une vie passée.
GIBBS: Oui, ben, elle n’était pas un policier. Elle n’a manifestement pas d’expérience pour enquêter ou pour la loi, Jen.
SHEPARD: Non moi non plus quand j’ai commencé avec toi.
GIBBS: Oh, eh bien, tu apprenais toujours très vite.(Flash-back de Gibbs et Jenny dans une voiture …)
[INT. - BUREAUX DU NCIS - JOUR]
(On revoit Tony et Ziva, juste après leur petite dispute.)
ZIVA: Tu es sûr que tu ne le veux pas, Tony ? La plupart des hommes n’ont pas de problèmes avec mes microbes.
TONY: J’ai une piste sur la façon dont le Sergent s’est retrouvé dans un uniforme d’un soldat de l’Union. Il était un membre d’un groupe local de CW…
(Ziva se met derrière lui sans le remarquer et en se retournant, ils se tapent dedans.)
TONY : … CWR, près de Fairfax.
ZIVA: CWR ?
TONY: Oui. Reconstitution de la Guerre Civile. Des types que se rassemblent, s’habillent en costumes de l’époque, reconstituent de grandes batailles.
ZIVA: Pourquoi ?
TONY: C’est-ce que je demande à mon père depuis que j’ai 10 ans.
ZIVA: D’après ce document, ils préparent une de ces batailles cette semaine, à Manassas. Qu’elle coïncidence !
TONY: En reprenant les mots intemporels de Leroy Jethro Gibbs … Je ne crois pas aux coïncidences !
(Gibbs arrive juste derrière lui …)
GIBBS: Est-ce un fait, DiNozzo ?
TONY: Hé, patron. Je parlais justement à Ziva de cette piste que je …
(Gibbs lui donne une claque dans le dos de la tête.)
GIBBS: Oui, j’ai entendu. Venez ! Abby a trouvé quelque chose. C’est parti !
TONY: C’est une coutume américaine, une marque d’affection.
(Ziva se moque de lui et Tony se donne une claque pour montrer …)
ZIVA: ça ressemble à « Shloshet ha-Stooges » pour moi.
TONY: A Quoi ?
(Elle met une main devant sa figure et donne des coups en évitant la main …)
ZIVA: Ouh, Ouh, Ouh. Larry, Moe, Curly, tu vois ?
(Tony ne comprend toujours pas … et eux deux partent vers le labo d’Abby.)
[INT. - LABO D‘ABBY - JOUR]
GIBBS: Abby ?
(Abby se retourne et porte des lunettes et aussi un tailleur rose. Seul Gibbs vient dans son bureau; Tony, Ziva et McGee restent au labo et les regardent.)
ABBY: Je ressemble à une monstre. Alors ?
TONY: Wouah.
MCGEE: Tu vois, je … je trouve pas ça si mal !
ZIVA: Fait-elle référence à cet étrange tatouage sur son cou ?
GIBBS: Pourquoi ?
ABBY: Un des abrutis du nouveau directeur m’a apporté ça hier soir. C’est le code d’habillage du NCIS. Il a dit que j’étais en infraction.
GIBBS: Il a dit ça ?
ABBY: Mais c’est assez horrible de devoir porter un costume de singe pour mes passages au tribunal, mais tous les jours !?
ZIVA: ça te va bien, Abby.
ABBY: Bien ? Tu trouves que ça me va bien. Je ressemble … à …
TONY: Barbie carriériste !?
ABBY: Oh mon dieu. C’est vrai. Je ne peux pas travailler comme ça Gibbs !
GIBBS: Je m’en occupe, Abby.
ABBY: Je suis allergique au polyester, ça me gratte. C‘est un problème médical. Je pourrais avoir un mot du médecin.
GIBBS: Abby, j’ai dit que je m’en occupe !
(Abby prend la peluche de l’hippo et la sert contre elle … Ziva est assez surprise par le bruit qui en sort !)
TONY: Ne dit rien.
(Abby à du mal à marche avec ses talons hauts …)
GIBBS: Peut-on retourner travaille maintenant ?
ABBY: Je dois porter les chaussures ?
[INT. - LABO D'ABBY - JOUR]
(Abby est pied nu ...)
ABBY: La puce du téléphone était endommagé, mais on s'est efforcé de la faire re-marcher. La batterie s'est arrêtée le 03 Octobre 2004.
MCGEE: Les 22 derniers appels étaient pour le 911.
ABBY: Aucuns d'eux n'y est parvenu.
TONY: Il appelait de l'intérieur du cercueil.
MCGEE: Oui, scellé et enterré profondément.
ABBY: Tu ne crois pas que quelqu'un dans sa situation insisterait si longtemps, Tony.
GIBBS: Quels sont les derniers numéro ?
MCGEE: Hum ... et bien, il était à court d'oxygène, patron. J'imagine qu'il essayait de composer un numéro, composer au hasard.
GIBBS: Trouve. Qu'as-tu sorti du cercueil, Abby ?
ABBY: Hum, il y avait des traces du sang du Sergent Sorrow sur le couvercle.
ZIVA: Sûrement en griffant pour sortir.
ABBY: Puisque ses doigts ont été déchiquetés, ça va être à imaginer. Agent Deevid.
ZIVA: ça se prononce David ! Ou tu peux m'appeler Ziva.
ABBY: J'ai également trouvé deux types de saletés sur l'extérieur. L'une est de l'argile rouge, qui est très commune en Virginie. Et l'autre à une forte concentration en fertilisant.
GIBBS: Tony, quand est-ce que tu vas rencontrer l'entreprise de construction qui l'a trouvé ?
TONY: 09:00 heures.
GIBBS: Emmène Ziva avec toi. Regardez si il ne reste rien sur la scène de crime.
TONY: ça marche.
(Tony, Ziva et Gibbs quittent le labo.)
ABBY: Viens, McGee.
(Flash-back du Sergent en train de gratter le cercueil ...)
[INT. - LABO D'ABBY - JOUR]
MCGEE: Abby, et si ce n'étaient pas des chiffres ? Abby ?
(McGee regarde Abby qui se change dans son bureau. Après qu'elle est finit elle vient le rejoindre.)
ABBY: Tu vois quelque chose qui te plaît, McGee ?
MCGEE: Non. Je veux dire, oui.
ABBY: C'est mieux. Qu'est-ce que tu allais me dire ?
MCGEE: Hum … Et si il n'essayait pas de composer un numéro, mais qu'il essayait d'envoyer un SMS.
ABBY: McGee, parfois je pense que je t'aime.
[INT. - ASCENSEUR - JOUR]
(Ziva est pleins de traces noires.)
ZIVA: Dis-moi que vous avez des douches ici.
TONY: On en a. Mais seulement pour les urgences biologiques ou chimiques.
[INT. - BUREAUX DU NCIS - JOUR]
(Tony et Ziva sortent de l'ascenseur et vont vers leur bureau.)
ZIVA: Parfait !
TONY: Alors, tu disais en avoir marre d'observer.
ZIVA: Tu m'as fait ramper à travers une benne pleine d'ordure !
TONY: Il pouvait y avoir des preuves importantes dedans.
ZIVA: Il n'y en avait pas !
TONY: Oui, et grâce à toi, on le sait maintenant.
GIBBS: Comment c'était ?
TONY: Rien du tout, patron. Le site était propre ... façon de parler.
ZIVA: Très.
TONY: On a passé la zone au peigne fin, mais on n'a rien trouvé.
ABBY: Gibbs ! On l'a fait !
GIBBS: Fait quoi, Abby ?
MCGEE: Ces nombres aléatoires n'étaient pas si aléatoires que ça, patron.
ABBY: Le Sergent Sorrow nous a laissé un message codé d'outre-tombe.
ABBY: Quand on le passe via son téléphone portable, on obtient ceci.
MCGEE: (Lit ce qui s'inscrit sur l'écran ...) “J'ai seulement une moitié. Oxbow n'est pas de son côté. Kearns ne le laisse pas avoir le coffre."
TONY: C'est tout ?
ZIVA: Il a été enterré vivant, Tony. A quoi t'attendais-tu ? Un monologue ?
ABBY: On a étudié ses comptes bancaires. Le Sergent avait payé un coffre pour 5 ans, chez North Virginia Savings ans Trust.
GIBBS: McGee, demande un mandat.
MCGEE: J'en ai déjà demandé un, patron.
GIBBS: DiNozzo, Oxbow et Kearns?
TONY: J'y vais.
GIBBS: Il faut accéder à ce coffre ! Prend Ziva avec toi, McGee.
ZIVA: Y-a-il un endroit où je pourrais me laver ?
GIBBS: Ouai, bien sûr. Ce soir, quand tu rentreras chez toi.
(Abby se moque de Ziva, et Ziva lui fait une grimace. Gibbs prend Abby par l'épaule et lui montre la porte pour aller au Labo.)
[EXT. - UNE COUR EN FACE DU BATIMENT OU SE TROUVE LE COFFRE - JOUR]
MCGEE: Tu sais quoi, laisse moi ... laisse-moi t'aider avec ça.
(McGee veut aider Ziva à enlever les traces noires de son visage.)
ZIVA: Je ne suis pas une enfant.
MCGEE: Je voulais juste aider.
ZIVA: Tu auras peut-être ce que j'ai manqué !
(Elle lui passe le mouchoir et il lui enlève les traces.)
MCGEE: Merci.
ZIVA: Est-ce que Tony est toujours si, euh ... ?
MCGEE: Oui.
ZIVA: Et Gibbs ?
MCGEE: Oh, oui.
ZIVA: Et Abby ?
MCGEE: Hum ... Abby est gentille d'habitude.
ZIVA: Donc ça vient de moi. Je suppose que j'ai cet effet sur les gens.
MCGEE: Ce ... ce n'est pas toi, Ziva. Ces derniers mois ont été difficiles ... pour tout le monde.
ZIVA: Oui ?
MCGEE: Ouais. ça veut dire que je ne suis plus le bizut maintenant !
ZIVA: Oui !
(Ziva s'arrête de marcher et regarde tout autour d'elle.)
MCGEE: Qu'est-ce qui ne va pas ?
ZIVA: Rien. Je dois m'habituer à l'Amérique, je suppose.
[INT. - COFFRE A LA BANQUE - JOUR]
SMITH: J'ai cru comprendre que le Sergent Sorrow avait disparu ?
MCGEE: Qui vous a dit ça ?
SMITH: Son frère. Il s'est inquiété plusieurs fois pour le coffre.
ZIVA: Pourquoi ?
SMITH: Il pensait que si il arrivait quelque chose au sergent, celui-ci aurait voulu qu'il l'ait.
ZIVA: Comme mourir ?
SMITH: Bien sûr. Mais sans certificat de décès et un ordre de la cour, notre politique est de garder le contenu jusqu'à la fin du bail. Le Sergent est-il toujours porté disparu ?
MCGEE: Plus maitenant.
ZIVA: Autre chose, ou peut-on ouvrir le coffre maintenant ?
SMITH: Je serais dehors si vous avez besoin de moi.
(Smith sort du "bureau". Puis McGee et Tony ouvre le coffre et voient une main avec une bague qui renferme un morceau de papier, sûrement une carte.)
ZIVA: Wouah ! On doit vraiment parler à son frère ...
MCGEE: Absolument.
[INT. - COFFRE A LA BANQUE - JOUR]
ZIVA: Une main momifiée, une ancienne carte. ça doit être ton cas le plus étrange maintenant, McGee ?
(Ziva regarde la carte ...)
MCGEE: (Au téléphone) Merci. (A Ziva) Peut-être. C'était Tony. Le sergent Sorrow n'avait pas de frère, donc on doit visionner les vidéos de sécurité de la banque. Pour voir si ils ont une photo du gars qui prétendait être son frère.
ZIVA: Tu sais ce que ça me rappelle, McGee ?
MCGEE: Une affaire du Mossad.
ZIVA: Non, un livre d'Harry Potter.
MCGEE: Tu lis ça, toi aussi ?
ZIVA: Hum.
MCGEE: Moi, non plus.
[EXT. - EXTERIEUR DE LA BANQUE - JOUR]
UN HOMME: Hé, excusez moi, excusez moi. Savez-vous où je peux trouver, euh, Kelleher Avenue ?
MCGEE: Euh ... oui. Au nord, à environ quatre blocs.
UN HOMME: Quatre blocs ?
MCGEE: Oui.
UN HOMME: Oui. Je vais avoir besoin de cette carte aussi.
MCGEE: Excusez moi ?
UN HOMME: La carte. Pourquoi ne pas jeter un coup d'oeil au van derrière moi.
(Tony et Ziva regardent le van et voient une arme pointée sur eux.) Très bien, maintenant donnez-moi votre arme ! Allez, donnez-la moi. (McGee la lui donne mais Ziva non car il pense qu'elle n'est pas armé.) Maintenant, reculez. Reculez !
MCGEE: Et maintenant ?
UN HOMME: Maintenant vous allez être mouillés !
(L'homme pousse Ziva et McGee dans la fontaine.)
(L'homme prend la fuite dans le van ...)
(McGee et Ziva sortent de l'eau, trempés, et McGee essaye de faire marcher son portable mais apparemment, il ne fonctionne plus.)
MCGEE: Mince. Gibbs va me tuer!
ZIVA: Regarde le bon côté des choses, McGee. Au moins, je suis de nouveau propre.
[INT. - SALLE D'AUTOPSIE - JOUR]
(Ducky et Palmer s'occupent tout les deux de retirer la bague de la main momifiée.)
DUCKY: Non, non, non. Plus serré. Serrez-la plus, Mr Palmer. Je vais devoir mettre de l'anglais dessus.
(Ducky tire trop fort sur la bague et casse le doigt avec.)
DUCKY: Oh, Mon Dieu.
JIMMY: Un peu trop anglais, docteur.
DUCKY: Rien de tout ça. Savez-vous ce que nous avons ici, Mr Palmer ?
JIMMY: Une très vieille bague ?
DUCKY: Oui. Et une raison de rappeler le Dr Burns.
[INT. - BUREAUX DU NCIS - JOUR]
MCGEE: Je suis désolé, patron. J'ai merdé et ça ne se reproduira pas.
GIBBS: Ce n'est pas ta faute. Ils nous ont utilisés. Ils nous ont utilisés pour avoir accès au coffre sécurisé.
MCGEE: Il savait exactement ce qu'il voulait. Il n'a demandé que la carte.
GIBBS: La carte ? Quelle carte ? La carte de quoi, McGee ?
MCGEE: Je ne l'ai pas vraiment regardée
TONY: C'était peut-être une carte au trésor, bizut ! Tu sais, comme, ... de l'or, des diamants, de l'argent.
GIBBS: ça ne venait pas d'un de tes films débiles, DiNozzo.
TONY: Désolé.
MCGEE: On doit trouver cet homme. Il a déclaré qu'il était le frère du Sergent Sorrow.
TONY: J'ai peut-être son nom. J'ai recherché les mots Oxbow et Kearns écrits dans le message d'adieu de Sorrow.
MCGEE: Oxbow était écrit sur la carte.
TONY: L'autre nom est peut-être le sien. Judd Kearns, membre du même club de la "Guerre Civile" auquel notre sergent appartenait.
GIBBS: T'as une adresse ?
TONY: Oui, mais il n'y est pas. Le club est en route pour le parc de Manassas pour une reconstitution. Il devrait y être cet après-midi.
GIBBS: McGee, tu te souviens de quoi d'autre sur la carte ?
(Ziva arrive avec une feuille en papier où est redessiner la carte.)
ZIVA: Je pense pouvoir vous aider. Au Mossad, les officiers qui n'ont pas le sens de l'observation, ne font généralement pas long feu.
TONY: Hum. Et apparemment au NCIS, ils se font jeter dans les fontaines d'eau.
ZIVA: ça ne serait jamais arrivé, si j'avais eu mes armes.
GIBBS: McGee, trouve ce que la carte représente.
MCGEE: Je m'y met de suite.
[INT. - LABO D'ABBY - JOUR]
MCGEE: Abby, Ziva est incroyable. Elle a une mémoire photographique ! Quoi ?
ABBY: Pourquoi, vous ne prenez pas une chambre tous les deux, McGee ?
MCGEE: Quoi, tu penses qu'elle m'aime bien ?
ABBY: McGee ... N'oublie jamais que je fais partie d'une minorité de personnes dans le monde qui peut te tuer sans laisser de preuves.
(Ducky entre juste à ce moment là avec le Dr Burns.)
DUCKY: Peut-être que nous devrions venir plus tard ...
ABBY: Ducky ! Je me défoulais. Qui est ton amie ?
DUCKY: J'aimerais vous présenter le Dr Elaine Burns, une anthropologue au Smithsonian.
BURNS: Ducky me disais que vous pourriez avoir besoin de mon expertise.
(Elle regarde la photo de la bague qui s'affiche sur un grand écran.)
BURNS: C'est français, 19ème siècle. Généralement portée par les hommes du sud pour montrer leur richesse et leur condition sociale. Elle est en parfait état. Où l'avez-vous trouvée ?
DUCKY: Sur une main momifiée dans un coffre de banque sécurisé, j'ai bien peur.
BURNS: On dirait des pilleurs. Des pilleurs de tombes. Ces gens m'ont détruit de très nombreux sites.
GIBBS: Et la carte qu'on a trouvé avec, Abby ?
BURNS: Très typique de l'époque de la Guerre Civile. I.C.F. veut dire "Forces Confédérées Irrégulières." Oxbow fait peut-être référence à une importante famille de Virginie.
ABBY: Où vivaient-ils ?
BURNS: Manassas. Leur propriété fut détruite en lors de la 2nd bataille de Bull Run, par l'Union.
ABBY: Tu te souviens comment on a trouvé la décharge de Boone, Gibbs ? Je pourrais comparer les vecteurs de cette carte avec des images satellite.
GIBBS: Fais-le.
BURNS: Si c'est à Manassas, j'y ai effectué plusieurs fouilles. Je serais ravie de vous servir de guide. Bien entendu, si le Dr Mallard est prêt à m'accompagner.
[INT. - BUREAUX DU NCIS - JOUR]
TONY: Patron, son club a vérifié avec les gardiens du parc. Judd Kearns s'y trouve en ce moment.
GIBBS: Non, pas encore. (A Ziva) Préparez-vous.
(Ziva prend ses armes que Gibbs vient de lui rendre.)
[EXT. - PARC DU CHAMP DE BATAILLE - JOUR]
(Voix off : "Feu !". On voit quelques hommes habillés en soldat de la Guerre Civile tirés en l'air avec leur fusil.)
MCGEE: ça te rappelle des souvenirs, Tony ?
(Voix off : "Rechargez !")
ZIVA: ça à l'air amusant.
TONY: Vous savez quel était le travail du petit Anthony DiNozzo, pendant ces reconstitutions, Ziva ?
ZIVA: Le petit tambour ?
TONY: Non. Je me baladais avec un sceau pour que ces mecs puissent chier dedans. Ils m'appelaient leur petit "garçon caca" !
GIBBS: Kearns est quelque part habillé en Sergent de l'Union. Vous deux avec moi. Regarde si tu peux faire correspondre des points de repères sur la carte.
(Gibbs part suivit de McGee et Tony. Ziva reste avec Ducky et le Dr. Burns.)
ZIVA: Des suggestions, docteurs ?
BURNS: Laissez-moi voir. D'après l'orientation de la carte, je suggère que nous commencions près de quelques-uns de mes anciens sites de fouille, au nord.
DUCKY: Puis-je ? Pendant les guerres, les cartographes ajoutaient souvent du relief ou changeaient la déclinaison du nord et du sud dans le but de ...
ZIVA: ... brouiller l'ennemi au cas où la carte tomberait dans de mauvaises mains.
DUCKY: Oui, très bien, Ziva. Ce qui me perturbe avec cette carte, c'est ce drapeau Confédéré dans le coin.
ZIVA: Il est déployé dans la direction opposée de la plupart des drapeaux.
DUCKY: Précisément. Je pense que nous devrions commencer à chercher au sud.
[EXT. - CHAMP DE BATAILLE - JOUR]
TONY: Patron, à 3:00. Rayures rouges.
MCGEE: C'est le mec sur la vidéo de la banque.
(L'homme voit que des agents fédéraux arrivent vers lui alors il s'enfuit ... Tony, McGee et Gibbs le pourchasent.)
TONY: Oh, il se tire. (Tony parle en même temps il court.) Il est rapide !
GIBBS: Tu crois ?! (A l'homme qu'ils suivaient.) Enfoiré !
[EXT.- CHAMP DE BATAILLE (dans les bois) - JOUR]
DUCKY: Ziva, je pense vraiment que nous devrions attendre Gibbs.
ZIVA: C'est lui qui nous a dit de chercher des points de repères, Dr Mallard.
DUCKY: Des points de repères, oui. S'enfoncer dans les bois pour les suivre, sûrement pas. Et je vous en prie, appelez-moi Ducky.
ZIVA: Ok, Ducky. Je crois que nous sommes sur la piste indiquée sur la carte.
BURNS: J'en doute. TONY: Oh, il se tire. (Tony parle en même temps il court.) Il est rapide !
GIBBS: Tu crois ?! (A l'homme qu'ils suivaient.) Enfoiré !
[EXT.- CHAMP DE BATTAILLE (dans les bois) - JOUR]
DUCKY: Ziva, je pense vraiment que nous devrions attendre Gibbs.
ZIVA: C'est lui qui nous a dit de chercher des points de repères, Dr Mallard.
DUCKY: Des points de repères, oui. S'enfoncer dans les bois pour les suivre, sûrement pas. Et je vous en prie, appelez-moi Ducky.
ZIVA: Ok, Ducky. Je crois que nous sommes sur la piste indiquée sur la carte.
BURNS: J'en doute. Attendez. La topographie est complètement différente aujourd'hui. On aurait peut-être eu plus de chance si on avait commencé près de l'endroit où se trouvait le château des Oxbow.
ZIVA: On pourra essayer ça après.
[EXT. - CHAMP DE BATAILLE - JOUR]
(Les deux agents menottent le gars.)
TONY: C'est pas mal, patron. Je croyais que t'était toujours derrière moi jusqu'à ce que tu le plaques.
GIBBS: Sûrement pas, DiNozzo.
TONY: C'est quoi son excuse ?
[EXT. - CHAMP DE BATAILLE (dans les bois/devant un cimetière) - JOUR]
(Ziva, Ducky et le Dr Burns arrivent devant un cimetière ancien.)
ZIVA: Ce n'était pas un "X" sur la carte.
DUCKY: C'est une croix. C'est un cimetière.
ZIVA: Ducky, attendez ici et appelez Gibbs. Dites-lui de se dépêcher.
(Elle sort son arme et va seule dans le cimetière.)
[EXT. - CIMETIERE DE OXBOW - JOUR]
(Elle voit deux hommes habillés en soldat de la Guerre Civile qui sont armés et qui déterre un cercueil en acier.)
MAN: On doit se dépêcher !
MAN TWO: Voilà, c'est fait.
(Ils ouvrent le cercueil ...)
MAN: Ils ont enterré ses trucs pour que le Sud puisse à nouveau se soulever. Et maintenant ils m'appartiennent tous.
MAN TWO: Il doit bien y en avoir 50. Environ 30.000$ pièce. ça fait, euh ...
ZIVA: (Elle a l'arme braqué sur eux) 1.5 millions. Votre fusil est à trois mètres. Je vous déconseille d'essayer.
[EXT. - CHAMP DE BATAILLE - JOUR]
BRETT: Je n'ai rien fait de mal.
TONY: Non ? Et le refus d'optempérer, Kearns. Et qu'elle est l'autre charge, McGee ?
MCGEE: Le meurtre du Sergent Warren Sorrow.
BRETT: Sorrow est mort ? Impossible. Vous ne pouvez pas me mettre ça sur le dos ! Je n'aurais pas pu. Ils m'ont dit qu'il avait pris peur et qu'il était parti.
GIBBS: Il a été enterré vivant dans un cercueil, merdeux.
BRETT: Je n'avais pas signé pour ça. Elle a dit que je n'avais qu'à vous distraire.
GIBBS: DiNozzo, viens.
[EXT. - CIMETIERE - JOUR]
(Ziva a toujours l'arme braquée sur les deux types et entend Ducky qui arrive.)
ZIVA: Ducky ! Ducky, où est Gibbs ?!
(Elle voit que le Dr Burns tient aussi une arme et la pointe sur Ducky ...)
BURNS: Ducky ne peut pas répondre en ce moment. Lâchez votre arme tout de suite ou il meurt.
DUCKY: Je savais bien qu'il y avait une raison pour vous avoir refoulé de mon esprit.
(Ziva hésite à lâcher son arme, la braqué sur les deux hommes ou sur le Dr. Burns.)
BURNS: Dernière fois qu je demande. Lâchez-le !
DUCKY: Tuez-la, Ziva. Elle nous tuera tout les deux.
(Ziva pose son arme à terre, mais très lentement.)
ZIVA: Et ces armes ? C'est pour ça que vous avez tué ce pauvre Sergent ?
BURNS: Il avait trouvé le cercueil d'Oxbow et la carte. Il voulait les remettre à un musée.
SOLDIER: La seule erreur qu'on ait faite a était de le tuer avant d'avoir la carte.
(Elle pose maintenant vraiment son arme mais approche sa main de son jeans ... là où elle garde un couteau.)
BURNS: Tout les deux allez être les victimes malchanceuses de pilleurs de tombes.
(Burns pousse Ducky sur le côté, tire sur Ziva mais la manque. Ziva prend alors son couteau et le lui lance en plein coeur ce qui la tue ...)
(Gibbs et Tony courent vers le cimetière et en arrivant voyant Ducky à côté de Ziva qui tient son arme sur les deux pileurs de tombes et bien sur le cadavre du "Dr. Burns".)
TONY: Rappelle-moi de ne pas l'énerver.
GIBBS: Oh, DiNozzo, tu n'as pas idée !
[INT. - BUREAUX DU NCIS - NUIT]
(Gibbs sort de l'ascenseur, se dirige vers son bureau mais s'arrête devant celui de Kate, Ziva allume la lumière et on la voit assise à la place de Kate.)
ZIVA: Elle est partie Gibbs. Je ne pense pas que ça dérange Kate. J'ai trouvé ça.
(Elle montre un cahier de dessin à Gibbs qui le prend et le regarde.)
J'ai le sentiment qu'elle aurait voulu que vous l'ayez. A demain.
(Ziva part, Gibbs regarde le cahier de Kate où est dessiné : Tony, McGee, Abby, Ducky et Gibbs.)
(Générique de fin)
[xX FIN DE L'EPISODE Xx]