Mr and Mrs Smith
[INT. - VOITURE (en mouvement ...) – JOUR]
(Un Marine est dans sa voiture et se dispute avec sa femme au téléphone.)
WENDY: Bien, qu'est-ce que tu veux ?
JERRY: Chérie, je m'en fous. Ce que tu veux.
WENDY: Tu t'en fous ?
JERRY: Je n'ai pas voulu le dire comme ça. C'est juste que je ne suis pas aussi difficile. Pourquoi ne me fais-tu pas ce que tu m'as fait la première nuit ?
WENDY: Qu'est-ce que j'ai fait ?
JERRY: Il y a eu ... cette sauce verte, non ?
WENDY: Tu ne sais même pas, n'est-ce pas ?
JERRY: On doit faire ça maintenant ?
WENDY: Evidemment, tu te ne rappelles jamais ...
JERRY: Chérie, c'est notre anniversaire !
WENDY: Tu ne m'écoutes jamais, salaud !
(Coup de feu ... Jerry est touché et la voiture part dans un fossé.)
WENDY: Jerry ! Jerry !
[Générique ...]
[INT. - BUREAUX DU NCIS - JOUR]
TONY: Hé, tu as fini cette base de données, bizut !
MCGEE: Hier.
TONY: Elle aurait dû être sur mon bureau hier alors, n'est ce pas ?
MCGEE: Je ne pensais pas qu'une compilation des bars à strip-tease était si importante.
TONY: Hé bien ça l'est.
MCGEE: Pourquoi ?
TONY: Je n'ai pas à m'expliquer à un agent débutant.
MCGEE: Ok, c'est si important, parce que ...
TONY: Mais je vais le faire juste cette fois ! C'est une mission de pitié, bizut. Un de mes amis épouse une femme particulièrement déplaisante.
MCGEE: Et alors ?
TONY: Et alors ? Alors le souvenir de son enterrement de vie de garçon sera la seule chose qui lui permettra de supporter le reste de sa misérable vie.
MCGEE: Je l'imprimerai dès que j'aurai fini ça, ok ?
TONY: Au nom de tous les hommes, nous vous remercions, bizut. Tu travailles sur quoi ?
MCGEE: Euh, je suis en train de vérifier les débits de ma carte de crédit. Apparemment il y a quelques anomalies.
TONY: 50 copies du DVD "Forrest Hump" ?
MCGEE: Oui, tu vois, je ne sais même pas ce qu'est "Forrest Hump" !
TONY: Eh bien c'est comme "Forrest Gump" mais avec des gens à poil, bizut.
MCGEE: Quoi ?
TONY: C'est un porno ... Du moins, c'est ce qu'on m'a dit.
MCGEE: C'est ... C'est forcément une erreur de la banque.
TONY: Ah, ou alors c'est un vol d'identité !
MCGEE: Non, c'est impossible. J'utilise un navigateur sécurisé et le dernier pare-feu.
TONY: Regarde ça. Un virement de 5000 $ de John Deere. Paiement pour la moissonneuse-batteuse dont tu as toujours rêvé, bizut.
GIBBS: Préparez l'équipement pour la ferme. Un Marine a été tué sur la route 249. Tony, prends l'équipement. Green Acres, démarre le camion. Bon sang, où est David ?
MCGEE: Euh, patron ... l'Officier David est ... euh ....
ZIVA: En retard. J'ai pris le mauvais bus ce matin. J'ai dû marcher depuis l'arrêt de la 18ème.
TONY: C'est une partie de la ville dangereuse.
ZIVA: J'ai vu pire. Celà n'arrivera plus, Gibbs.
GIBBS: Je sais.
[EXT. - AU BORD DE LA ROUTE - JOUR]
HAMPTON: Agent spécial Gibbs ?
TONY: Non, c'est l'homme plus âgé avec un sourire sur le visage.
HAMPTON: Agent Gibbs, la voiture est en bas de la crevasse. La victime est à l'intérieur. Lieutenant Hampton, Police d'Etat de Virginie. Les quelques derniers mètres sont vraiment raides. Un des secouristes a réussi à descendre tout en bas. Les pompiers ont apporté un équipement spécial pour extraire le corps, ça va prendre du temps.
GIBBS: McGee.
MCGEE: Oui.
GIBBS: Croquis. Approche-toi assez sans te casser le cou.
MCGEE: C'est parti.
GIBBS: DiNozzo, les photos. Il y a un problème ?
TONY: Tu n'as rien dis à propos de mon cou. Je ferai attention.
ZIVA: Et moi ?
GIBBS: Qui a appellé ?
HAMPTON: Sa femme. Elle était au téléphone avec lui quand c'est arrivé.
GIBBS: Officier David, prenez sa déposition.
ZIVA: Je dois vous avertir, je ne suis pas très douée avec les femmes.
GIBBS: Bien, ça va faire deux choses pour lesquelles vous n'êtes pas très douée aujourd'hui.
ZIVA: Et la première ?
GIBBS: Etre à l'heure !
DUCKY: Je suis désolé pour le retard, Jethro.
JIMMY: Oui, le trafic était mortel. Désolé, mauvais jeu de mots.
GIBBS: Vois ce que tu peux faire, Duck. Il est très bien enfermé là-dedans.
DUCKY: Oh, nous ferons de notre mieux. J'espère que vous avez apporté des chaussures plus appropriées, Mr Palmer. Le voyage vers notre quartier-maître a plutôt l'air d'être une compétition.
JIMMY: N'ayez crainte, Docteur, j'ai l'insigne du mérite en randonnée.
DUCKY: J'ai un permis de conduire, Mr Palmer, ça ne veut pas dire que je cours avec ma Morgan à Indianapolis.
[EXT. - VOITURE DU NCIS - JOUR]
ZIVA: Vous étiez au téléphone avec lui quand on lui a tiré dessus ?
WENDY: Il ne s'est même pas souvenu du nom de la sauce pesto et ça m'a mis hors de moi. C'est stupide, hein ?
ZIVA: Pouvez-vous me dire combien il y a eu de tirs
WENDY: Savez-vous les derniers mots que je lui ai dit ? Je l'ai traité de salaud. Et je ne peux plus revenir en arrière. Plus maintenant, je ne peux pas.
(Wendy se met à pleurer, et elle met sa tête sur l'épaule de Ziva qui lui tapote le dos.)
[EXT. - DANS LA DESCENTE - JOUR]
TONY: Si ça peut te consoler, bizut, je me suis fait voler mon identité, une fois. MCGEE: Vraiment ?
TONY: Ils m'ont facturé une série illimitée d'une poupée Barbie.
MCGEE: La panoplie de la carriériste ? Oh, avec la serviette et les pompes assorties ? Oh, eh bien euh ... j'ai eu une copine qui les collectionnait. On avait l'habitude de les alignés sur ...
TONY: J'ai perdu tout mon respect pour toi au mot "pompes". Retourne au travail !
MCGEE: Il est un peu difficile de faire un croquis de cette distance.
TONY: Ben, ne t'approche pas. ça devient plus raide et plus profond. Un faux mouvement est ...
(Jimmy dévale la pente ... et atterri à côté de la voiture !)
JIMMY: Wouah ! Wouah ! Ha !
TONY: Belle descente, Palmer.
[EXT. - SUR LA ROUTE - JOUR]
ZIVA: Aucune marque de dérapages. Il n'a pas essayé de contrôler la voiture avant de quitter la route. Ils avaient une dispute à propos de leur anniversaire des six mois. Je ne comprend pas l'intérêt de fêter les six premiers mois. J'ai pensé que peut-être ...
GIBBS: Je ne comprend pas les anniversaires.
ZIVA: Son mari non plus apparemment. Elle était en train de l'engueler au téléphone quand elle a entendu un tir, suivi par l'accident.
GIBBS: Quoi d'autre ?
ZIVA: Elle a pu entendre un gémissement pendant quelques minutes après l'accident.
[EXT. - A CÔTE DE LA SCENE DE CRIME - JOUR]
JIMMY: Ouais, je pense que c'est une entorse, les gars. Ah, le Dr. Mallard va être contrarié, n'est-ce pas ?
MCGEE: Heu, ne t'en fait pas pour ça. Mais si Gibbs te voit porter des mocassins sur la scène de crime ...
TONY: Il va sûrement te tuer.
JIMMY: Atch !
[EXT. - VOITURE (scène de crime) - JOUR]
DUCKY: (Il parle au cadavre ...) Ah ! Nous avons un petit problème avec l'aide. Rien dont vous devez vous inquiéter. ça va prendre plus de temps que d'habitude, mais nous allons vous faire sortir de là, promis. (Il parle aux agents ...) Est-ce que quelqu'un va me rejoindre ici ?
MCGEE: Heu, ... Gibbs a dit de ne pas venir trop près.
TONY: Oui, tu ne devrais pas être en bas, Ducky. C'est dangereux.
DUCKY: La blessure dans le cou du quartier-maître semble indiquer que la balle est passée à travers. Il pourrait y avoir un indice qui pourrait être cruciale pour l'enquête.
Tony regarde McGee, lui faisant un regard voulant dire qu'il devait descendre aider Ducky ...
MCGEE: Et bien comme tu le dit si souvent, je suis juste un agent débutant. TONY: C'est justement pour ça qu'il te faut de l'expérience, bizut.
MCGEE: Et si je te suivais, tu ouvres la marche.
TONY: Que dirait-tu d'embrasser mes fesses si expérimentées.
DUCKY: Vais-je devoir appeler Jethro cette fois-ci, messieurs ?
TONY: Non, c'est bon. Les chances de retrouver cette balle sont de ...
[INT. - LABO D'ABBY - JOUR]
ABBY: Une sur un million. Tu dois absolument voir ça Gibbs. Les rainures qui ont fait ce motif. Ce sont exactement les mêmes que la pochette du second CD de Plastic Death. Ne me dit pas que tu ne sais pas qui sont les Plastic Death. Parce que se sont mes favoris ...
GIBBS: Pas maintenant, Abby.
ABBY: ça pourrait être un signe, Gibbs. Comme ce tortilla avec l'image de Jésus. Ils pensaient que c'était un miracle.
GIBBS: Ce sera un miracle que tu gardes ton job, si tu restes hors sujet.
ABBY: Je te suis, ô grand manitou. Ceci me ramène dans le sujet. 9 millimètres. 120 degrés. La vitre était fermée quand il a était touché.
GIBBS: Du verre ?
ABBY: Il y en a des traces sur les rainures.
GIBBS: Constructeur ?
ABBY: Je ne peux pas te le dire. Je vais mettre ça dans la base de donnée du FBI, on vera si on trouve quelque chose, mais ...
GIBBS: Mais ça va prendre un moment.
ABBY: Tu vois ? Télépathie. Il y a peut-être quelque chose de surnaturel ici !
GIBBS: Préviens-moi quand tu as quelque chose.
ABBY: Je pari que je pourrais vendre ça sur Ebay ! Tu savais qu'ils vendaient pour 28 plaques le sandwich grillé au fromage de la vierge dessus ?
[INT. - BUREAU DU NCIS - JOUR]
MCGEE: La trajectoire initiale montre que la balle a traversé la vitre côté conducteur. Donc je pense qu'on devrait chercher la douille le long de cette zone.
ZIVA: Vous ne la trouverez pas. Les balles de 9 millimètres sont lentes et ne sont précises qu'à environ 30 mètres seulement. Le tireur était à côté dans une voiture, quand il lui a tiré dessus.
TONY: Oui, c'est une autre possibilité, Ziva. Mais tu vois, nous sommes des enquêteurs, nous examinons des indices, nous ne supposons pas.
GIBBS: Elle a raison. Sa femme a dit qu'elle avait entendu un tir au téléphone. Le tireur devait être près.
ZIVA: Merci.
GIBBS: Que savons-nous à propos du quartier-maître Smith.
MCGEE: Heu, on a trouvé son dossier militaire. Il était commis à Norfolk. Il ne lui restait plus que quatre mois avant la fin de son service.
GIBBS: Tony, prend Ziva avec toi, allez voir l'officier commandant.
TONY: Ouais
GIBBS: Quand vous aurez fini, allez fouillez la zone pour chercher la douille.
ZIVA: Mais pourquoi ? Vous venez de dire ...
GIBBS: Parce que DiNozzo a raison aussi.
[INT. - STATION NAVAL DE NORFOLK - JOUR]
ZIVA: Toutes ces personnes sont dans l'armée.
TONY: Oui, les uniformes sont très révélateurs.
ZIVA: Alors pourquoi ne sont-ils pas armés ?
TONY: Parce que nous sommes en Amérique, et des mitrailleuses sont tout autour de nous.
MORRIS: (Au téléphone) Bien. Okay.
TONY: Commandant.
MORRIS: Que puis-je faire pour le NCIS, aujourd'hui ?
TONY: Désolé de devoir vous dire ça, monsieur, mais l'un de vos hommes à été tué ce matin.
MORRIS: Mon dieu, qui ?
ZIVA: Le quartier-maître Jerry Smith.
MORRIS: Smith ?
TONY: On lui a tiré dessus sur la route 249 sur le chemin du travail.
MORRIS: Je pense que vous avez dû confondre avec quelqu'un d'autre. Voici le quartier-maître Jerry Smith, juste là-bas.
[INT. - BUREAU DE LA STATION NAVAL - JOUR]
SMITH: Pourquoi quelqu'un voudrait-il se faire passer pour moi ?
ZIVA: Voyons voir ; Chantage, espionnage, terrorisme, meurtre.
SMITH: Je suis ... je suis juste un commis. Je n'ai pas de poste en relation avec la sécurité ou autre.
ZIVA: Quel genre de commis ?
SMITH: Je suis dans une unité d'approvisionnement. Je suis un SK-2.
ZIVA: Je suis nouvelle au NCIS, quartier-maître. Vous allez devoir être plus explicite.
SMITH: Bien, je suis seulement un magasinier. Par exemple, aujourd'hui j'ai géré du PQ, du savon et des abattants de WC. Nous appelons cela être en-tête. Parce que dans la marine, la tête est un autre mot ...
ZIVA: Pour les WC. Oui, je sais. Peut-être ça à un rapport avec votre vie personnelle ?
SMITH: Et bien, je ne pense pas. Je n'en ai pas vraiment. La plupart du temps je vais sur le web ou je regarde des émissions de télé-réalité. Really into Survivor, Average Joe, The Amazing Race is cool ... J'aime bien Extreme Makeover, mais ...
ZIVA: Je n'ai pas la télé.
SMITH: Vraiment ? Wouah, je pensais que ça n'existait plus ...
ZIVA: Qu'est-ce que votre femme pense de euh, toutes ses occupations.
SMITH: Je n'ai pas de femme. Pas de copine non plus. C'est juste que je ne sais pas trop ce que ... je fais dans ce service. Il n'y a que Max et moi.
ZIVA: Max est votre copain ?
SMITH: Non, non ! Je suis aussi hétéro que possible. Max est un ouistiti.
ZIVA: Un singe ?
SMITH: Un animal de compagnie, madame, rien de plus.
ZIVA: C'est, euh ... rassurant, quartier-maître.
SMITH: Un de mes amis me la envoyé. Il était dans le pétrin. J'ai dit "pas moyen" mais ... J'ai jeté un coup d'oeil au petit gars. Il est si adorable, madame !
[INT. - BUREAU DE LA STATION NAVAL - JOUR]
MORRIS: Le quartier-maître Smith a été transféré de Pearl Harbour presque en même temps que moi, agent DiNozzo.
TONY: Vous avez servi avec lui là-bas ?
MORRIS: Heu, on était dans des unités différentes. Nos chemins ne s'étaient jamais croisés jusqu'à ce détachement.
TONY: Quel genre de marin est-il ?
MORRIS: Officiellement, il n'a jamais raté un seul jour de travail. Il est toujours à l'heure.
TONY: Je suis plus intéressé par le non officiel, commandant.
MORRIS: Ce n'est pas dans ma nature d'être méprisant.
TONY: Bien, j'ai un mort dans un tiroir au NCIS, alors, vous pouvez être médisant.
MORRIS: Je pourrais dire que le Quartier-maître Smith n'est pas le marin le plus brillant que j'ai eu sous mon commandement. Maintenant que je le dis à haute voix, il me vient à l'esprit que cela peut-être pourquoi quelqu'un a pu si facilement usurper son identité.
TONY: Voyez-vous une raison pour laquelle quelqu'un voudrait se faire passer pour lui ?
MORRIS: Seigneur, non, Agent DiNozzo. Seigneur, non.
[INT. - BUREAU DU NCIS - JOUR]
(McGee raccroche le téléphone ...)
TONY: Encore du porno ?
GIBBS: Qu'est-ce qu'on a, McGee?
MCGEE: Trois nouveaux débits depuis hier. Désolé, désolé, patron. Euh, on est en train de télécharger les relevés du portable. Ok, on dirait que le quartier-maître Smith qui était dans la voiture n'est pas celui qui est sur la base en réalité ...
GIBBS: Oui, j'ai compris, McGee.
MCGEE: Et bien il était de toute évidence en train de parler à Mme Smith. Si c'est son vrai nom.
GIBBS: McGee !
MCGEE: Euh, ... il était en train de lui parler à la maison avec son GSM juste avant qu'elle ne signale l'accident. J'ai une adresse ici. C'est un appartement à Newport News. Le bail est au nom de sa femme.
GIBBS: Ziva, viens avec moi.
ZIVA: (Au téléphone) Certainement un homme en train une reconnaissance de la base navale. Je devrais ...
(Gibbs lui raccroche le téléphone au nez)
TONY: ça veut dire que tu dois allez avec lui.
MCGEE: Tout de suite.
TONY: De préférence avant que la porte de l'ascenseur ne se ferme.
(Ziva rentre au dernier moment dans l'ascenseur)
[INT. - ASCENSEUR - JOUR]
ZIVA: Vous venez juste de raccrochez au nez du Directeur Shepard.
GIBBS: Hum, hum.
ZIVA: Dans mon pays, l'officier en charge est toujours ...
GIBBS: Dans mon pays, dans mon équipe, qui travaille sur mes affaires, mes gens ne passent pas outre en la chaîne de commandement.
ZIVA: Ce qui veut dire ?
GIBBS: Moi ! Est-ce que c'est clair, Officier David ?
ZIVA: Comme du cristal, agent Gibbs.
(Elle bloque l'ascenseur)
ZIVA: Sauf que c'est elle qui m'a appelée. Qu'est-ce que vous auriez voulu que je fasse ?
GIBBS: Sourire. Parler de la pluie et du beau temps. Et lui dire de m'appeler moi.
ZIVA: Et si ça n'avait pas marché ?
GIBBS: Tu es une fille intelligente. Trouve quelque chose.
(L'ascenseur se remet en marche)
ZIVA: Je suis simplement en train d'essayer de faire mon job.
(L'ascenseur se bloque)
GIBBS: Ton job est de suivre mes instructions.
ZIVA: Et je respecte cela. Est-ce trop en demander, d'avoir quelque chose en retour.
GIBBS: (Longue attente) Non, ça ne l'est pas.
ZIVA: Alors c'est tout ?
GIBBS: Hum, hum.
ZIVA: Je n'ai même pas le droit à une tape sur la tête ?
GIBBS: Ne pousse pas le bouchon trop loin.
ZIVA: Juste pour être sur, y a-t-il d'autres de ces règles que je devrais connaître ?
GIBBS: Environ une cinquantaine.
ZIVA: Et bien sûr je suppose qu'elles ne sont écrites nulle part où je pourrais ...
GIBBS: Non.
ZIVA: Et comment suis-je supposée les ...
GIBBS: Mon job est de te les enseigner !
[INT. - MAISON DES SMITH - JOUR]
GIBBS: Il n'y a aucune photo de votre mari en uniforme ?
WENDY: Jerry détestait la Marine. Il s'est enrôlé parce qu'elle payait ses études. Mais il était impatient d'en sortir. J'ai été si méchante avec lui au téléphone. C'était l'anniversaire de nos six mois.
ZIVA: Nous savons. Une occasion très spéciale.
WENDY: Pourquoi les hommes sont-ils incapables de comprendre cela ?
GIBBS: Votre mari vous parlait-il beaucoup de son travail, Mme Smith.
WENDY: Jamais. Il ne me permettait même pas de lui rendre visite sur la base ou de l'y appeler.
ZIVA: Vous ne l'appelez jamais à son travail ?
GIBBS: Vous ne l'avez jamais déposé là-bas ?
WENDY: Je vous ai dit qu'il détestait la Marine. Chaque matin, il mettait son uniforme pour aller au boulot. Aussitôt arrivé à la maison il l'enlevait le plus rapidement possible.
ZIVA: Vous ne connaissiez pas Jerry depuis longtemps quand vous l'avez épousé, n'est-ce pas ?
WENDY: Seulement trois mois. Je sais. C'est fou. ça semblait juste être la bonne chose à faire, vous voyez ? Jerry était le premier homme vraiment convenable que j'aie jamais connu. Qu'est-ce qu'il se passe ?
ZIVA: Voici le quartier-maître Jerry Smith. Il travaille à Norfolk depuis à peu près 4 mois. Son commandant nous l'a confirmé.
GIBBS: Vous semble t-il familier ?
WENDY: Je ne connais pas cet homme. Je ne comprend pas.
ZIVA: Nous non plus.
[INT. - SALLE D'AUTOPSIE - JOUR]
JIMMY: Ho !
DUCKY: La décoloration indique un traumatisme violent. Oui, ces bleus abdominaux dans cette zone coïncide avec le cadre de la porte qui a écrasé cette partie de son corps.
JIMMY: Croyez-vous que les sels d'Epsom réduisent les bosses plus rapidement.
DUCKY: Mr Palmer, je suis sûr que notre invité mystère apprécierait si vous pouviez vous concentrer tous vos efforts pour m'aider à découvrir la cause de sa mort au lieu de vous demandez si vous serez beau dans votre short ce week-end.
JIMMY: Pardon, Docteur.
DUCKY: En fait, j'ai découvert que les femmes ont tendance à compatir devant les blessures visibles.
JIMMY: Vraiment ?
DUCKY: Oui. Durant ma 1ère année de FAC, j'ai eu une blessure aux testicules. La douleur affreuse était compensée par un gonflement impressionnant, que Ramona Kincaid, qu'elle en soit bénie ... a trouvé ... extrêmement fascinant. Nous y voilà. Ainsi la balle a raté le triangle antérieur et donc aussi la carotide et la jugulaire.
JIMMY: La plupart des dommages sont musculaire.
DUCKY: Elle a aussi effleuré l'oesophage et la tyroïde. Oh, mon cher. Des dommages sévères dans le foie, le pancréas, une vilaine déchirure sur le ventricule gauche provoquée par une côte brisée.
JIMMY: La cause de la mort est dû au traumatisme du crash.
DUCKY: Vous venez juste de gagner un autre insigne du mérite, Mr Palmer. Il a été vivant plusieurs minutes après qu'on lui ait tiré dessus. Désolé de te dire ça mon pauvre gars, mais ça aurez mieux valu pour toi que l'assassin ait bien visé.
[INT. - DANS UNE VOITURE (en mouvement ...) - JOUR]
ZIVA: Vous savez, cette affaire me rappelle quelque chose que mon père avait l'habitude de dire quand j'étais jeune. "Vraiment, Ziva ? Et quoi donc ?" Il dirait qu'on ne peut jamais connaître tous les secrets de quelqu'un. Je refusais bien sûr de le croire. "Et maintenant Ziva, en tant qu'adulte ?". Je crois qu'il n'a jamais été plus franc avec moi. Que croyez-vous Gibbs ?
GIBBS: Je pense que je devrais vraiment faire réparer la radio !
(Le téléphone portable de Gibbs sonne, il répond)
GIBBS: (Au téléphone) Oui, Abby?
ABBY: J'ai une correspondance d'empreintes pour le gars mort, Gibbs.
GIBBS: Il est dans l'armée ?
ABBY: Lèves l'ancre, Gibbs.
GIBBS: Qui ?
ABBY: Tu ne me croiras pas.
GIBBS: Essaie.
ABBY: Impossible.
GIBBS: Bon dieu, qui c'est, Abby ?
ABBY: Le quartier-maître Jerry Smith. Il était en fait le vrai quartier-maître Jerry Smith. Il était posté au bureau régional d'approvisionnement à Norfolk.
[INT. - BUREAU DU NCIS - JOUR]
MCGEE: Ok, le mort dont nous avons pensé qu'il se faisait passer pour le quartier-maître Jerry Smith est en fait le vrai quartier-maître Jerry Smith. Et le Jerry Smith auquel Tony et Ziva ont parlé à Norfolk et apparemment le faux Jerry Smith. C'est embrouillant ...
TONY: Un peu comme "La roue sur la rue roule, la rue sous la roue reste." "Trois tortues trottaient sur un trottoir très étroit." Vous ne connaissez pas ça ? Allez les gars, c'est un classique !
(Gibbs donne un claque à Tony)
TONY: Merci, patron
GIBBS: Qui c'est, McGee?
MCGEE: John Kurby. Nous avons relevé ses empreintes sur son bureau à Norfolk.
TONY: Son bureau vide : il n'est pas venu au travail aujourd'hui.
MCGEE: Lui et Smith faisaient des excursions à Jacksonville en 2002, Kurby a été déchargé en 2003.
TONY: Honorablement.
MCGEE: Patron, ces types devaient avoir planifié a dès la nouvelle affection de Smith.
GIBBS: Tu crois, McGee ? Nous aurons besoin de ...
MCGEE: L'adresse de Kurby. Il vit à l'est de Little Creek. Il y a vécu un an environ. Et le mandat.
GIBBS: DiNozzo, David, allez vous promener.
TONY: On y va, patron.
GIBBS: Lance un BOLO sur Kurby, avec le FBI, la police locale et d'état.
MCGEE: Déjà fait, patron.
ZIVA: "BOLO" ?
TONY: Avis de recherche [Be On the LookOut].
MCGEE: Bon travail McGee. Vas-y. Rattrape-les.
TONY: "Bon travail McGee". (Tony imite Gibbs)
ZIVA: Il est toujours si immature ?
(Tony, Ziva et McGee rentrent dans l'ascenseur)
MCGEE: Juste les jours de la semaine qui commencent par "di" !
[EXT. - PARKING DU NCIS - JOUR]
ZIVA: Je vais conduire, Tony.
TONY: Non, non, non, non. Je ne referais pas cette erreur.
ZIVA: Tu penses vraiment que je conduis si mal ? Excepté la vitesse et le virage serré.
TONY: Disons juste que c'est un goût de déjà-vu. Comme vomir le déjeuner.
MCGEE: C'est dégoûtant, DiNozzo.
TONY: Parlons-en, bizut. Ce hot-dog était difficile à mâcher la deuxième fois.
MCGEE: On devrait peut-être lui donner une seconde chance. Ce n'est pas comme si elle avait tué ou blessé quelqu'un.
TONY: On devrait plutôt chercher pourquoi John Kurby a pris la place du matelot Smith à Norfolk et oublier tes envies macabres.
ZIVA: Il ferait un bon assassin.
TONY: Il travaille dans un bureau d'approvisionnement. Qui va-t-il assassiner ? Mr. Propre ?
ZIVA: Il essaie de ne pas attirer l'attention.
MCGEE: Elle a raison. C'est une grosse base. Beaucoup de cibles.
TONY: Je ne sais pas. Regarde-le, on dirait une ...
ZIVA: Proxénète [Pimp].
TONY ET MCGEE: (En même temps) Mauviette [Wimp].
ZIVA: ça correspond bien aux autres assassins.
MCGEE: Elle a raison, Tony. Regarde Lee Harvey Oswald, Sirhan Sirhan.
(Ils montent tous dans la voiture)
TONY: C'est original, McGee. Il y a-t-il une partie de ton cerveau que tu contrôles ?
MCGEE: J'ai un cerveau au moins, Tony.
TONY: Qu'est-ce que ça veut dire ?
MCGEE: Rien.
TONY: Nous n'irons nulle part.
MCGEE: Quoi, tant que je ne me suis pas excusé ?
TONY: Non, pas besoin de t'excuser. Nous sommes dans la mauvaise voiture.
[INT. - GARAGE - JOUR]
GIBBS: Qu'as-tu trouvé, Abby ?
ABBY: Après avoir traversé la glissière, la voiture a encore roulé 40 mètres ... avant de finalement rencontré un rocher, qui a envoyé la portière contre le conducteur. Qui a perdu beaucoup de sang. J'ai aussi trouvé ça dans le coffre, 3 ensembles identiques de chemises Hawaïenne et pantalon kaki.
GIBBS: Correction. As-tu trouvé quelque chose d'utile ?
ABBY: Possible. Mais c'est peut-être rien.
GIBBS: Ne me fait pas dire un mot magique, Abby.
ABBY: Bien sûr que non. Mais c'est une chouette idée. Regarde les traces de sang. L'éclaboussure de la balle, ici. La trace de blessure est ici ... un peu plus bas par rapport à l'angle de la balle.
GIBBS: Normal étant donné qu'elle a traversé le cou.
ABBY: Très bien, Gibbs ! Mais ça pourrait être le cas d'un agent spécial qui a résolu des centaines de crimes au long de sa légendaire carrière.
GIBBS: Je détesterais devoir te claquer comme DiNozzo.
ABBY: Tu ne le ferais pas. Tu le ferais ?
GIBBS: Et ça ne serais pas sur la tête.
ABBY: Le sang ici est plus foncé et les traces sont un peu bizares.
GIBBS: Passons sur ce qui n'est peut-être rien, d'accord ?
ABBY: La traînée de l'éclaboussure est plus large que prévu. Et le sang bave un peu ici comme si quelque chose avait frotté contre.
GIBBS: Quoi ?
ABBY: Je n'en ai aucune idée. Ce n'est peut-être pas une chose importante. Mais je ne l'ai pas encore analysé informatiquement.
GIBBS: Fais-le.
[INT. - CHAMBRE DE KURBY (Le faux Jerry Smith) - JOUR]
TONY: J'adore les chemises Hawaïennes.
ZIVA: Je ne suis pas surprise.
TONY: C'est une expérience culturelle que tu ne peux pas apprécier. Ce n'est pas vrai, bizut ?
MCGEE: Je ne voudrais pas être trouvé mort dedans.
TONY: Ce n'est pas possible ! Réalisez-vous ce que nous avons là ?
ZIVA: Une autre chemise laide ?
TONY: C'est une authentique Magnum, P.I. motif jungle. 100% coton, boutons en bambou, "Fabriqué à Hawaï" ! Allez, c'est le saint Graal, pour les passionnés.
MCGEE: C'est super.
TONY: Magnum a porté cette chemise pendant 8 saisons, en supportant les Higgins et ces chiens stupides. Zeus, Apollo ! C'est une série TV très regardée dans les années 80.
ZIVA: Je sais qui est Tom Selleck, Tony. Un aventurier américain très sexy.
TONY: Et bien, il l'était ... c'est sur qu'il est bon. Toujours en chemise, moustache, casquette des Tigres de Détroit, Ferrari, Audi, cave, la propriété de Robin Masters, Rick, Terry et l'hélicoptère ...
MCGEE: Et bien apparemment, Kurby n'a pas vérifié ses mails. On n'a même pas allumé son ordinateur depuis hier.
ZIVA: Une fois qu'il nous a vu à Norfolk, il a dû prendre ses mains à son cou.
TONY: Jambes. C'est prendre ses jambes à son cou.
MCGEE: Je pense qu'elle a confondu tout simplement.
ZIVA: Je parle 5 langues, pardonnez-moi si je fais des erreurs, parfois. J'ai trouvé son livre de compte.
TONY: Relevé de comptes.
ZIVA: Peut importe comme tu l'appelles. Ses dépôts semblent élevés.
TONY: Pour là d'où tu viens cela peut semble beaucoup, pour un américain moyen ... ils sont vraiment, vraiment élevés.
(Il y a un bruit venant de la cuisine)
ZIVA: Je pense que c'est le ...
TONY: Chut !
(Ils sortent leur arme, vont dans la cuisine et là un singe sort du placard)
TONY: C'est un ...
ZIVA: C'est un ouistiti.
MCGEE: En fait c'est un capucin.
ZIVA: Je te conseille de ne pas tirer. Les américains et leurs animaux de compagnie. Ce serait un cauchemar pour les relations publiques.
TONY: Tu étais au courant, n'est-ce pas ?
ZIVA: J'ai essayé de vous le dire, mais tu m'as fait me taire.
TONY: Hé bien la prochaine fois, soit plus explicite.
ZIVA: Il s'appelle Max.
MCGEE: J'ai lu un article qui disait que le nom le plus courant pour les animaux de compagnie aux USA était Max.
TONY: C'est marrant, je pensais que c'était Tim.
[INT. - MAISON - JOUR]
GIBBS: Nous savons que votre mari et John Kirby ont servi ensemble. Et nous savons également qu'ils ont échangé leurs places. C'est un crime fédéral de se faire passer pour du personnel militaire. Ce qui signifie que quiconque retient des informations peut être poursuivi. Alors qu savez-vous, Mme Smith ?
WENDY: Je vous ai menti. J'ai vu l'autre homme par une fois.
GIBBS: Quand ?
WENDY: Hum, juste après que nous déménagions de Hawaii. Je suis rentré plus tôt du yoga. Je ne me sentais pas bien. Il était avec Jerry dans le garage. Jerry semblait énervé. Il est clair que j'ai dû les interrompre. Quand il est parti, il a dit que je ferais mieux de l'oublier que je l'avais vu et ne pas en parler. Pensez-vous que c'est lui qui a tué mon mari ?
[INT. - LABO D'ABBY - JOUR]
MCGEE: Kirby recevait des e-mails d'un compte d'Internet anonyme plusieurs fois par semaine. Chacun contenait juste un lieu et un horaire.
ABBY: Les horaires étaient aléatoires dans la journée et les lieux étaient des adresses commerciales ou résidentielles partout dans Norfolk.
TONY: Depuis quand les recevait-il ?
ABBY: A peu près quatre mois.
TONY: Au moment où Kirby a commencé à se faire passer pour Smith.
MCGEE: Tu penses que Kirby faisait le job de Smith, pendant que Smith faisait celui de Kirby.
ZIVA: J'ai déjà vu des cas similaires.
GIBBS: Moi aussi.
ZIVA: De nombreuses agences utilisent cette technique pour arranger une livraison. Je crois que vous appelez ça des lutins ?
TONY: Taupes. Le terme exact est taupe.
ABBY: A en croire ça, il y a une livraison prévue pour cet après-midi, Gibbs.
GIBBS: Où et quand Abs ?
ABBY: Granby et Harbor, angle sud-est, 1400.
GIBBS: L'un de vous devra se faire passer pour Kirby.
[INT. - BUREAU DU NCIS - JOUR]
(McGee porte une chemise hawaïenne.)
TONY: Mouais, ça ne lui va vraiment pas.
MCGEE: Patron, pour une fois je suis d'accord avec Tony. Je ne pense pas être fait pour les chemises hawaïennes.
GIBBS: Vous êtes l'agent qui ressemble le plus à Smith et Kirby, McGee.
ZIVA: Ce qui n'a aucune importance si la personne qu'il va rencontrer connait leurs visages.
GIBBS: Non, en effet. Mais s'ils ne les connaît pas, on aura peut-être quelque chose, ce qui sera toujours mieux que ce que nous avons maintenant. DiNozzo, Ziva et toi serez en couverture sur Granby. Aussi longtemps que vous pourrez maintenir un contact visuel. Je serais sur Harbor. McGee, on ne sait pas ce qu'on aura là-bas. Donc fies toi à ton instinct. Si ça sent mauvais ... appelle.
ZIVA: Sentir mauvais ? ça veut dire quoi "sentir mauvais" ?
TONY: Tu sais comme quand tes tripes te disent quelque chose.
ZIVA: Oh, je vois. Dans mon pays, on appelle ça voir des gaz.
[EXT. - A L'INTERSECTION DE GRANBY ET HARBOR - JOUR]
GIBBS: T'as un visuel, DiNozzo ?
TONY: Affirmatif, patron. Fait pas cette tête, bizut.
MCGEE: Le gars avec l'attaché-case.
GIBBS: Je l'ai, McGee.
ZIVA: Les codes de transaction vont sûrement commencer maintenant, McGee. Cherche le moindre signe.
MCGEE: Comme quoi ?
ZIVA: Un signe de main, la façon dont il tient sa valise ...
MCGEE: Ce n'était rien patron.
(Un bus se gare entre McGee et la voiture où se trouve l'équipe ...)
TONY: J'ai perdu le contact visuel.
GIBBS: Moi aussi, DiNozzo. Contourne le bloc.
YOUNG WOMAN: Il y a un banc dans la rue du Musée des Arts de Baltimore. Déposez-le dessous.
ZIVA: La fille au sac à dos.
GIBBS: Attends, McGee, qu'elle fasse le premier pas.
YOUNG WOMAN: Ne soyez pas en retard.
MCGEE: D'accord.
(Smith se trouve à l'intersection, McGee et la jeune femme s'échange l'attaché-case)
TONY: Kirby, à mes neuf heures, patron.
GIBBS: Je l'ai occupe toi de la fille ! Allez, allez, allez.
(Gibbs et Tony essayent d'après Kirby et l'attrape, la fille arrive à s'enfuir sur un scooter ...)
TONY: On l'a perdue.
ZIVA: Je dirais plutôt qu'elle nous a perdu.
ABBY: Il y a trois roues, numérotées de zéro à neuf. Il y a 1000 possibilités.
GIBBS: Alors tes doigts feraient mieux de se mettre au boulot.
ABBY: Attends, il y a autre chose. Les coutures semblent être scellés avec de l'époxy. Sûrement pour l'étanchéité.
GIBBS: Ou pour garder la substance explosive en place jusqu'à l'explosion ?
ABBY: Bada-boom.
GIBBS: Rayons X ?
ABBY: Ils ne passent pas. La haute densité du métal, probablement avec une fine couche de blindage. Les tests de nitrate sont revenus négatif eux aussi.
GIBBS: C'est dû à l'époxy.
ABBY: Sûrement. Gibbs, il n'y a peut-être pas de bombe, perd se. Tu n'aimes pas dire "perd se" ? C'est une des phrases dont personne ne connaît vraiment le sens, mais tout le monde l'utilise quand même ... Suis-je encore hors sujet ?
GIBBS: Et pas qu'un peu.
ABBY: Euh, elle pourrait être armée avec une ampoule d'acide formique.
GIBBS: Qui pourrait détruire le contenu de la valise si celle-ci n'est pas ouverte correctement.
ABBY: Il est possible qu'il n'y ait rien du tout. C'est peut-être un gros coup de bluff pour dissuader quelqu'un de fourrer son nez dedans.
GIBBS: A-t-on une idée derrière la tête, Abs ?
ABBY: Nous en avons une. Tu veux l'entendre ?
GIBBS: Oui.
ABBY: Les démineurs viennent la chercher. Ils vont faire leur boulot, et ensuite je vais faire le mien, mais ...
GIBBS: ça va prendre du temps.
ABBY: Tu vois ? On a un mélange de nos esprits.
[INT. - BUREAU DU NCIS - JOUR]
TONY: ça s'appelait le Transporteur.
MCGEE: Je ne l'ai pas vu.
TONY: Un anglais assez cool livrait des colis illégaux pour un certain prix. Exactement ce que Smith faisait. Et ce que Kirby faisait. Et ce que tu as fait, bizut. Mais mal fait.
MCGEE: Ouais, mais j'ai récupéré la valise ?
TONY: Je le sais. Tu manques le point.
MCGEE: Comment pourrait-il y avoir un point ?
ZIVA: Je pense que l'Agent DiNozzo veut dire c'est que le Transporteur aurait eu la mallette, la fille et en plus gardé son capuccino.
TONY: Exactement. En parlant de films, tu sais à quoi je pensait, bizut ?
MCGEE: Je ne suis pas vraiment intéressé, Tony.
TONY: "Mr and Mrs Smith". Identité mystérieuse. C'est donc notre Smith. Identité mystérieuse. Et, il se trouve que le mec qui achète du porno et des tracteurs grâce à ta carte de crédit est un Smith, voilà qu'est une identité mystérieuse.
MCGEE: Euh ... Tony ?
TONY: Pas maitenant, bizut. J'ai presque fini ce niveau. T'as trouvé ce qu'il y a dans la mallette, patron ?
ZIVA: On va interroger Kirby maintenant ?
GIBBS: Non.
ZIVA: C'est une erreur. Plus on attend, plus il aura le temps pour ...
GIBBS: Je vais interroger Kirby. Toi et DiNozzo, vous allez observer.
(Gibbs part vers l'ascenseur ...)
ZIVA: Il faut longtemps pour apprécier les gens n'est-ce pas ?
TONY: Tu veux connaître le secret pour avoir son bon côté ?
ZIVA: Bien sûr.
TONY: Moi aussi.
[INT. - SALLE D’INTERROGATOIRES - JOUR]
KIRBY: Je n'ai pas tué Jerry.
GIBBS: Je sais. On a vérifié. Vous étiez sur la base quand c'était arrivé.
KIRBY: Donc … puis-je partir ?
GIBBS: Se faire passer pour une quartier maître. C'est un crime. Mentir pendant une enquête fédérale. Crime. Résistance à une arrestation. C'est un délit. Sans citer ce que l'on a dans la mallette en bas.
KIRBY: Vous avez ouvert la mallette ? Écoutez, j'essayais seulement d'aider, je vous le jure. Ce n'était même pas mon idée.
[INT. - SALLE POUR OBSERVER LES INTERROGATOIRES - JOUR]
ZIVA: Je doute que ça ait un rapport avec de l'espionnage, Tony. Kirby est beaucoup trop stupide pour ce genre de boulot.
[INT. - SALLE D’INTERROGATOIRES - JOUR]
GIBBS: Pourquoi avoir échanger vos places ?
KIRBY: Parce que … Jerry … Il ne pouvait pas la garder dans son foutu pantalon.
[INT. - SALLE POUR OBSERVER LES INTERROGATOIRES - JOUR]
ZIVA: Garder quoi dans son pantalon ?
TONY: Tu plaisantes, n'est-ce pas ? Allez.
(Tony se met à « danser » …)
ZIVA: De la danse ?
TONY: Mouais, de la danse …
[INT. - SALLE D’INTERROGATOIRES - JOUR]
GIBBS: Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
KIRBY: Il a fait l'idiot avec la femme de cet officier à Pearl. Une fois, l'officier est rentré plus tôt et les a pris sur le fait. Il a bien vu le visage de Jerry mais il ne l'a pas reconnu. Jerry n'a pas été inquiété. Il partait en mer la semaine d’après et ils ne se seraient jamais revus. C'était une bonne nouvelle.
GIBBS: Jusqu'à ce qu'il ait la mauvaise nouvelle.
KIRBY: Le mari allait être son Officier Responsable à Norfolk.
GIBBS: Le Commandant Morris.
KIRBY: Oui, monsieur. Jerry avait seulement quatre mois avant sa retraite. Morris aurait fait en sorte que ça n’arrive pas.
GIBBS: Qui d'autre était au courant ?
KIRBY: Personne. Je veux dire c'est pourquoi Jerry m'a supplié d’échanger nos places. Sauf que je ne pouvais pas quitter mon boulot.
GIBBS: La livraison d'objets illégaux.
KIRBY: Attendez, je … Je veux dire que n'ai jamais su ce qu'il y avait dans les mallettes. Je faisais strictement du transport.
GIBBS: Hé, Kirby. Ils n'utilisaient pas vraiment FedEx.
KIRBY: C'était stupide de me part, je sais.
GIBBS: Ouais.
KIRBY: Mais l'argent était bien là. La vie depuis la Marine a … été assez dure pour moi.
GIBBS: Vous n'avez jamais ouvert ?
KIRBY: Non. Il n'y avait que deux règles, être à l'heure et … ne pas ouvrir la mallette. Jerry … je suppose qu'il l’a ouverte.
GIBBS: Donc, ils l'ont tué à cause de ça.
KIRBY: Je pense … je pense que je veux mon avocat maintenant.
GIBBS: Oh, oui. Vous allez en avoir besoin.
[INT. - LABO D’ABBY - JOUR]
ABBY: Tu te souviens de cette surface tachée dont je pensais que ce n'était probablement rien ? En fait, ce n'est probablement pas rien.
GIBBS: Je ne dis pas le mot magique, Abs.
ABBY: Ok, c'est sur le pare-brise de la voiture. Tu vois les marques enduites ? Il y en a quatre. Elles sont connectées ensemble. Et maintenant recule et fronce les sourcils.
GIBBS: Pourquoi ?
ABBY: Fais-le, Gibbs, comme quand tu essaies de déchiffrer un message caché dans une image en 3D. C'est important. Essaies d'avoir une vue d'ensemble. Tu le vois ?
GIBBS: Peut-être un “M”.
ABBY: Oui Gibbs, oui. Ces traces ont étaient faites dans un but. Maintenant, ce sont les photos du corps de quartier-maître Smith avant qu'il ne soit lavé. Il y a du sang sur son index droit. Il n'y avait aucune lacération sur cette main.
GIBBS: Le quartier-maître Smith a utilisé son doigt pour écrire un message avec son sang ?
ABBY: Parfois les gens en train de mourir essayent de communiquer. Comme le gars dans le crash de L.A. Metrorail. Il a écrit « je t'aime » à son épouse dans son propre sang.
GIBBS: Il a survécu ?
ABBY: Oui. Mais le quartier-maître Smith essayait de nous dire qui l'a tué. Que veut dire « M » alors ?
TONY: Commandant Morris.
[INT. - BUREAUX DE LA MARINE - JOUR]
MORRIS: Comment pouvez-vous pensez que j'ai quelque chose à voir avec son meurtre ?
TONY: Parce que vous avez découvert qu'il était le marin qui couchait avec votre femme.
MORRIS: A Pearl ?
ZIVA: Oui, Commandant, à Pearl Harbor.
MORRIS: C'était Smith ? Si j'avais su ce qu'il en était, je l'aurais tué moi-même. Mais je ne l'ai pas fait. J'étais ici le matin en question. Il y a une douzaine de témoins qui le garantiront.
[INT. - BUREAUX DU NCIS - JOUR]
ZIVA: Les caméras de surveillance ont enregistré l'arrivée du Commandant Morris sur la base 1 heure avant la mort de Smith.
GIBBS: Marge de sécurité de l'heure de la mort ?
TONY: Ducky a dit 15, peut-être 20 minutes.
GIBBS: Temps de conduite à la scène de crime ?
TONY: 30 minutes, 15 si c'est toi qui conduis.
ZIVA: Sept marins de son bureau ont tous dit qu'il était dans l’unité d'approvisionnement jusqu’à notre venu.
GIBBS: Où dans l‘unité d'approvisionnement ?
ZIVA: La plupart du temps dans son bureau, derrière les portes fermées.
GIBBS: Y avait-t-il une autre sortie ? Pourrait-il être passé par une fenêtre sans qu'on le voit ?
TONY: Les fenêtres ne s'ouvrent pas, patron. Verre plein.
MCGEE: Le Commandant Morris ne pouvait pas avoir accès à la scène de crime.
GIBBS: Oui, je sais ça McGee.
TONY: Il sait ça, McGee!
ZIVA: Son meurtre doit être lié au service de livraison.
TONY: Dont on ne sait rien.
MCGEE: Kirby dit qu'il n'a jamais su pour qui il travaillait.
GIBBS: Le quartier-maître portait-il sa ceinture de sécurité lors de son accident ? (Gibbs crie) Le quartier-maître portait-il sa ceinture de sécurité ?
ALL: Non ! Non ! Pas de ceinture de sécurité !
GIBBS: Il était dans une position inhabituelle !
MCGEE: Oui, très, très peu commune. Je peux retourner l‘image… seulement si vous voulez.
(McGee retourne l’image qui s’affiche sur les écrans TV du NCIS)
ZIVA: “W.”
TONY: Quel est le nom de sa femme déjà ?
ZIVA: C'est Wendy.
[INT. - MAISON DES SMITH - JOUR]
GIBBS: Quand avez-vous découvert que votre mari vous trompez, Wendy ?
WENDY: Je ne sais pas de quoi vous parler.
ZIVA: ça a dû être un choc brutal. Vous étiez tellement amoureuse de lui.
GIBBS: L'homme honnête que vous aviez rencontré ne l’était pas vraiment, hein ?
WENDY: Ce n'est pas vrai.
GIBBS: Il vous a appelé en allant au travail. Vous étiez à la maison, non ?
WENDY: J'y étais ! Il m'a appelé à la maison.
ZIVA: Les relevés téléphoniques montrent que vous avez transféré les appels vers votre portable.
GIBBS: Il ne se doutait même pas que vous l’aviez suivi, Wendy.
ZIVA: Il travaillait seulement deux jours par semaine. Je me demande ce qu'il faisait du reste de ce temps libre ?
WENDY: (Long silence) Vous saviez qu'il m'a trompé le jour de notre mariage. Notre mariage !!
(Voix OFF) SMITH: (au téléphone) Chérie, chérie, c'est notre anniversaire.
[INT. - BUREAUX DU NCIS - JOUR]
MCGEE: (au téléphone) Bien. Merci. (À Tony) Bon je me suis occupé de tout. Visa, MasterCard, Amex, Diner’s. Les vieilles cartes sont annulées, les nouvelles renouvelées et j'ai passé 200 appels.
TONY: Mais tu sais que je trouve ça intéressant ?
MCGEE: Quoi ?
TONY: Que tu aies une carte Diner’s Club.
MCGEE: Qu'est-ce qui ne va pas ?
TONY: Rien. C’est juste que je n'aie jamais vu quelqu’un qui en aie et qui ne porte pas des Depends.
MCGEE: C'est un petit bout de papier très branché, Tony.
TONY: Oui, dans les années 30.
ABBY: Bonnes nouvelle et mauvaises nouvelles, Gibbs. La bonne nouvelle est que je suis encore là. La mauvaise c’est que la brigade anti-bombe à un peu la gâchette facile.
GIBBS: Ils l'ont faite sauter ?
ABBY: Tu sais ce que c'est-ce tas de miettes ?
GIBBS: Aucune idée.
ABBY: Moi non plus. C'est-ce que nous avons. Il n'y a pas grand-chose que je puisse faire.
GIBBS: Non. Sauf assembler les morceaux.
ABBY: Gibbs ! Il y a des millions de pièces ! Ça prendrait des mois !
ZIVA: C'est tout ce que nous avons sur ce système de livraison, Abby ?
ABBY: Oui ? Vous n'êtes pas celle qui doit assembler les morceaux, officier David ?
(Abby part vers l’ascenseur …)
ZIVA: Elle ne m'aime pas vraiment, hein ?
GIBBS: Euh …
[INT. - ASCENSEUR - JOUR]
(L’ascenseur commence à se fermer mais Ziva rentre en vitesse et les portes se ferment)
ABBY: Tu rentres chez toi ?
ZIVA: Pas maintenant. Je pense que je pourrais t'aider pour … ça.
ABBY: Tu as un diplôme en sciences légales ?
ZIVA: Non. Mais je suis très bonne aux puzzles.
ABBY: On verra.
(Générique de fin)
[xX FIN DE L'EPISODE Xx]