Les *** signalent les flashback de l'épisode.
5X01: A découvert
Précédemment dans NCIS: résumé de la saison précédente.
GENERIQUE
Fondu noir/blanc: Jenny
NCIS: Bureau de la directrice
Dans son bureau, Jenny est endormie. Elle rêve de son père et assiste à son suicide. Elle se réveille en sursaut quand son père tire. Elle referme un tiroir contenant un pistolet.
Dans la limousine en marche de la Grenouille/ René Benoit.
Jeanne: Mon père connait déjà tout sur toi.
La Grenouille/René Benoit: Uniquement ce que ma fille m'a dit sur vous.
Tony rit nerveusement, suivit de Jeanne plus naturellement.
Tony: C'est très drôle. Alors nous voici donc en route vers... Où allons-nous exactement?
La Grenouille/René Benoit: Je n'en sais rien. Prendre un café? Ce sera l'occasion de mieux nous connaître.
Jeanne hoche la tête.
Le Grenouille/René Benoit: Je parie que vous avez des questions à me poser. En tout cas, moi j'en ai.
Jeanne: On passe d'abord chez moi papa. Tu n'imagine pas la nuit qu'on a passé...
Tony se tortille sur le siège et essaye de prendre discrètement son téléphone pendant que Jeanne continue de parler. Il n'y arrive pas.
Jeanne: ... un vrai cauchemar.
Tony: C'est vrai. Votre fille est très impressionnante avec un scalpel Mr Benoit.
La Grenouille/ René Benoit: Je vous en prie, René.
Jeanne (à Tony): J'ignorais que tu savais tirer.
Tony: En réalité non. Je l'ai raté, et en beauté.
Jeanne: Oui, mais exprès.
René Benoit: Il y a eu des coups à l'hopital?
Tony: C'est une longue histoire René.
René Benoit: Nous avons tout le week-end.
Tony: En fait, c'est plutôt l'histoire de Jeanne que la mienne.
Jeanne: C'est de la folie. Il y a un jeune type qui a voulu faire passer de l'héroïne dans le pays et qui s'est fait renverser par une voiture. Un des sachets...
Tony essaye de prendre discrètement son téléphone sous le regard suspect de René.
Jeanne: .... d'héro a éclaté dans son estomac mais on s'en est aperçu trop tard et il ...
Elle est interrompue par la sonnerie de son bipper.
Jeanne: J'ai oublié de signer le certificat de décès. Je dois y retourner. Navré papa.
René Benoit (à son chauffeur): Henry, retour à l'hopital.
Henry: Oui monsieur.
Tony: J'ai comme l'impression que notre café va attendre.
René Benoit: Ainsi que toutes ses questions mystérieuses.
Au NCIS.
Les portes de l'ascenseur s'ouvre, Ziva est à l'intérieur. Elle commence à en sortir mais McGee est devant les portes.
Ziva et McGee (en même temps): Qu'est-ce que tu fais là?
Ziva: J'ai parlé d'abord.
McGee: Ecoute, en tout cas sur un point technique on était en parf aite synchronisation, ça ne fait aucun doute. Mais vu que mes parents ont fait de moi un gentlemen et que les tiens ont fait de toi une tueuse... Je faisais du tri dans mes e-mails.
Ziva: C'est ça.
Elle va jusqu'aux bureaux en parlant.
Ziva: Tu as des nouvelles de Tony?
McGee: Tu viens au bureau un samedi matin pour prendre des nouvelles de Tony?
Ziva (voyant les restes de nourritures sur le bureau de McGee): Tu as dû veiller là toute la nuit?
McGee: C'est une question ou une affirmation?
Ziva: Une question.
McGee: Ca ressemble à une affirmation.
Ziva: J'attends ta réponse.
McGee: Oui j'ai travaillé toute la nuit.
Ziva: A faire le tri dans tes mails?
McGee: En effet. Ta voix doit aller vers le haut quand tu fini ta question. Par exemple: pourquoi t'inquiètes tu pour Tony?
Ziva: On avait prévu de boire un pot hier soir, et il est pas venu, et il répond pas sur téléphone portable, ni sur son fixe. Est-ce que tu as le numéro de son autre téléphone portable?
McGee: Celui qui sert à ses appels persos?
Ziva: Oui.
McGee: Nan.
Ziva voit le bureau de Gibbs avec de la nourriture dessus.
Ziva: Gibbs a aussi passé la nuit ici? On forme une équipe ou non?
Voix de Gibbs: Bonjour Ziva.
Il arrive.
Gibbs: Vous n'avez rien de mieux à faire un samedi matin?
Ziva: Une équipe n'a pas de secrets Gibbs. Et si vous ne me dites pas ce que vous faisiez ici tout les deux cette nuit, McGee va le faire...
Grand sourire de Ziva.
Ziva: ... un jour où l'autre.
Parking de l'hopital.
La limousine se gare. Jeanne en sort suivit de Tony.
Jeanne: Ce ne sera pas long.
Tony: Je t'accompagne si tu veux.
Jeanne: Non, reste. Il ne mord pas.
Elle part, René sort de la limousine part de l'autre côté et Tony bippe Jenny sur son portable.
René Benoit: Café?
Tony: Café, avec plaisir.
René Benoit: Bien. Pendant que nous attendrons, vous m'expliquerez comment vous avez volé le coeur de ma fille.
Ils s'éloignent de la limousine.
Dans le labo d'Abby.
Le directeur y entre, Abby est endormi par terre. Jenny voit que la recherche qu'elle avait donné à faire à Abby a un résultat. L'analyse révèle que l'empreinte prélévée sur le verre est celui de Jasper Shepard, son père. Jenny efface tout les résultats et Abby se réveille en sursaut.
Abby: J'me lève. J'me lève. Directeur?
Jenny: Je suis désolé de vous avoir fait rester ici toute la nuit Abby.
Abby: C'est rien, j'ai très souvent dormi sur ce sol vous savez. Pas seulement sur celui-ci. Bien que je n'ai pas pour habitude de dormir par terre. Ceci dit, ce sol est très confortable et si je devais, enfin... c'est bon je suis réveillée.
Le téléphone de Jenny sonne. C 'est le portable de couverture de Tony, mais elle n'a pas le temps de répondre.
Jenny: Je vous remercie, vous pouvez partir.
Abby (en jetant un oeil à son ordinateur): On a eu une réponse?
Jenny: Non
Elle sort du labo.
Abby: Mes pauvres chéris, vous avez bossés toute la nuit sans rien trouver de positif.
Elle pianote sur son clavier et le cadre « effacer la recheche » s'affiche.
Abby: Quel résultat?
La photo de Jasper Shepard s'affiche.
Abby: Ca c'est d'un glauque.
Bureau du NCIS
Ziva: Pourquoi la CIA s'en prendrai au directeur?
Gibbs: A votre avis?
Ziva: Ils protègent leur chasse gardée?
McGee: La Grenouille.
Ziva: Le directeur le sait?
Voix de Jenny: Sait quoi?
Elle arrive.
McGee: Que c'est samedi et qu'on est tous ici un jour de congé parce que nous adorons notre job.
Ziva: Excepté Tony, lui il est on ne sait où.
Jenny: McGee, vous allez trianguler un numéro de portable: 202-555-0177.
Gibbs: DiNozzo a des ennuis?
Ziva: Je le savais.
McGee pianote sur son clavier, Gibbs regarde par dessus son épaule.
Jenny: La jeune femme que Tony fréquente, Jeanne Benoit, c'est la fille de la Grenouille.
McGee: Il était en mission?
Gibbs vient se poster en face de Jenny.
Gibbs: Et vous aviez prévu de nous le dire à quel moment?
Jenny: Au moment où ça nous conduirai à la Grenouille.
Gibbs: Et c'est la cas?
Jenny: Je n'en sais rien.
Gibbs: Vous allez enfin nous dire ce que vous savez directeur!
Jenny: Tony vient de me contacter par le biais de son téléphone de couverture. C'est un signal convenu d'avance, à n'utiliser qu'en cas d'extrême urgence, s'il se sent découvert.
McGee: Triangulation terminée.
Il affiche le résultat sur la plasma.
Ziva: Anthony DiNardo, très chic.
Jenny: Vous transferez ça au MTAC et je veux une vision satellitaire.
McGee: Tout de suite.
Devant l'hopital.
Tony et René Benoit prennent des cafés.
René Benoit: Alors, qu'est ce que Jeanne vous a dit sur moi?
Tony: Des tas de choses. Que vous êtes un père génial.
René Benoit: Les enfants ont toujours beaucoup d'indulgence pour leurs parents. Vous devez penser que votre père est le meilleur n'est-ce pas?
Tony: C'était vrai.
René Benoit: En réalité l'amour nous aveugle et il masque les imperfections.
Ils marchent.
Tony: C'est quand même de l'amour.
René Benoit: Oui et nous aimons tous les deux Jeanne.
Tony: En effet.
René Benoit: Est-ce que vous allez briser le coeur de Jeanne?
Tony: Pas si je peux faire autrement.
René Benoit: On ment parfois à certaines personnes que l'on aime afin de les protéger, n'est-ce pas?
Tony: Vous avez menti à Jeanne?
René Benoit: Et vous?
Jeanne sort de l'hopital.
Tony: Attention, elle arrive.
Tony l'attrape par la taille.
Jeanne: Voilà, on file d'ici avant qu'il ne me rappelle pour autre chose.
Tony: Et moi je vais chercher ma voiture.
Jeanne: Sinon on te l'enlève. C'est l'enfer pour se garer ici.
René Benoit: Sage précaution, restez derrière nous. Nous n'avons pas envie de vous perdre.
Tony: Aucune chance.
Chacun se dirige vers sa voiture.
Au NCIS, MTAC.
Le plan des rues de la ville est affiché, un losange marque la position de Tony.
McGee: Il est sur la 22ème rue, au nord-ouest, à l'extérieur de l'hopital universitaire Monroe.
Jenny: Il est en train de bouger.
McGee: Il est surement en voiture.
Jenny: Ce sera long avant d'avoir la vision satellite?
McGee: Au moins 15 mins.
Regard agacé de Gibbs assis dans un fauteuil, café à la main.
McGee: Mais on n'a qu'à passer par le système de surveillance de la circulation. On peut le localiser grâce aux caméras urbaines.
Gibbs: Allez-y.
Jenny (à Ziva au téléphone): Alors?
Ziva: Il ne décroche pas. J'essaye son téléphone de couverture?
Jenny: Mettez le haut-parleur.
Messagerie de Tony, musique de la 20th Century Fox: Bonjour ici la messagerie du professeur DiNardo. Laissez un message et je vous rappelerai. C'est promis.
Jenny: Il est censé donner des cours sur la cinéma en ligne à l'American University.
Ziva (à McGee): Tony, enseigner?
McGee: Sa couverture ne tient pas debout. Qui a pondu cette idée géniale?
Jenny: Moi.
L'ordinateur de McGee bipe.
McGee: Ah, ça y est.
Jenny: Envoyez.
Les images de la circulation apparaissent sur le grand plasma.
McGee: Là, j'ai l'incrustation du signal du portable de Tony.
Ziva: C'est la voiture de Tony.
McGee: Celle de Tony DiNardo.
Gibbs: C'est solide comme couverture?
Jenny: Assez pour satisfaire la curiosité maladive de la Grenouille et endormir sa méfiance.
Gibbs: J'espère que c'est bien le cas.
McGee: Il est à l'ouest de M Street.
Jenny: Il est tout seul dans sa voiture.
Elle tente de l'appeler.
McGee: Il tourne au nord, dans la 29ème.
Ziva: Vitesse normale, aucun signe de poursuite.
Jenny: Toujours sa messagerie.
Ziva: Personne n'a l'air de le suivre.
Gibbs: C'est peut-être lui qui suit quelqu'un.
McGee: Il est toujours sur la 29ème.
La voiture de Tony explose. Toute l'équipe est surprise.
Jenny: Oh mon Dieu!
Fondu noir/blanc: Gibbs
NCIS: MTAC
Toute l'équipe et le directeur arrivent sur le lieu où la voiture de Tony a explosée. Les pompiers s'écartent pour laisser l'équipe travailler. On voit un corps carbonisé penché sur la volant de la voiture.
Gibbs: McGee.
McGee regarde la voiture et n'arrive pas à s'en détacher.
Gibbs: McGee!
McGee sort de sa torpeur et prend des photos notamment de l'arme et le téléphone de Tony tandis que la directrice regarde le corps et trouve un objet.
Jenny (à McGee): Ce ne serai pas une sorte de minuteur?
McGee se penche et prend l'objet en photo.
McGee: Un machin qu'on trouve en quincaillerie. Il a dû se mettre en route quand Tony a démarré...
Ziva prend la voiture en photo.
McGee: ...c'est un simple système de compte à rebours. Quand il arrive à zéro...
Jenny se relève et va vers Ducky qui examine le corps, Gibbs a ses côtés.
Ducky: L'onde de choc à dû le tuer avant les flammes. Il est mort sur le coup, sans souffrir. Le ciel t'a prit en pitié mon cher petit.
Jenny: Vous êtes sûr que c'est lui?
Ducky: La stature générale, le poids, la taille correspondent à Tony. Presque tout l'épiderme et le derme des mains et des doigts ont été carbonisés donc aucune empreinte. Il nous faudra son dossier dentaire pour l'identifier de façon certaine. Y a t-il une chance que ce ne soit pas Tony?
Jenny: Non, je n'en vois aucune.
Elle s'éloigne.
Ducky (à Gibbs): On dirai qu'elle s'en veut.
Gibbs hoche la tête.
Ducky: A juste titre?
Gibbs: Tu me dira quand tu aura fini.
Il s'éloigne à son tour. Ziva de son côté photographie le badge de Tony. McGee est près d'elle.
McGee: Tu crois au miracle toi?
Ziva: Ca fait pas parti de mon entrainement.
McGee: C'est peut-être pas Tony.
Tout deux regardent la voiture silencieusement.
Labo de Abby
Elle sort les preuves trouvées sur le lieu de l'accident. Gibbs est là aussi.
Abby: Tony n'est pas mort Gibbs. Il ne le sera que si Ducky l'affirme. En attendant, il est juste...il est ailleurs. Et je me fiche de ce que disent les preuves, même si tout ce qui est ici appartient à Tony. Il ne sera mort que si Ducky nous dit qu'il est mort, et n'essaye pas de me dire le contraire parce que je ne te croirai pas.
Elle se fige.
Abby: Dis moi qu'il est pas mort Gibbs. J'te prie dit le moi.
Elle prend Gibbs dans ses bras.
Gibbs: J'aimerai bien pouvoir te le dire.
Elle s'écarte de lui et va vers son ordinateur.
Abby: J'ai besoin de rester seule avec mes petits chéris, on n'a du boulot.
Gibbs voit la bouteille de scotch et le verre que lui a donné Jenny pour l'analyse. Il prend des gants.
Gibbs: Abby, comment c'est arrivé là?
Abby: Le directeur Shepard m'a fait juré le secret quand elle m'a demandée une comparaison d'empreinte à partir de ses objets. Donc je ne peux rien te dire.
Il ôte les gants et s'approche d'elle.
Gibbs: Tu me cache d'autres secrets Abby?
Abby: Non, que celui-ci parce quand le directeur m'a dit que le fichier n'avait donné aucune réponse et qu'elle a voulu me cacher les résultats, elle n'a pas exigée que je garde le secret. Donc ce n'est pas un secret.
Gibbs: C'était quelles empreintes?
Abby: Celles de son père.
Gibbs: Son père est mort depuis 12 ans, Abby.
Abby: Nan, pas d'après le fichier.
Elle pianote sur son clavier et affiche les résultats.
Abby: Ca, c'est du 100% positif. Ce sont de nouvelles empreintes. C'est la preuve que le père du directeur est vivant.
Bureau du directeur Shepard
Jenny regarde par la fenêtre. Gibbs est dans son bureau.
Jenny: J'ai enterré mon père Jethro. Je sais qu'il ne reviendra pas. Mais quelqu'un fait tout son possible pour me convaincre qu'il est vivant.
Elle se retourne et fait face à Gibbs.
Gibbs: Lundi on passe au détecteur de mensonges.
Jenny: La routine.
Gibbs: Ils ont quelqu'un dans le collimateur.
Jenny: Moi?
Gibbs: C'est ce qu'on m'a dit.
Jenny: J'ai toujours réussi mes tests au détecteur de mensonges. Et je vais continuer.
Gibbs: Et si on te questionne sur ton père?
Jenny: Il est mort.
Gibbs: Le moindre doute, la moindre hésitation se verrai aussitôt.
Jenny: Mais je n'ai aucun doute.
Gibbs: Je viens de voir ses empreintes.
Jenny: Mon père est décédé.
Gibbs: Le sujet montre une instabilité émotionnelle qui suggère qu'elle n'arrive pas à croire au décès de son père. Question suivante, on la met en arrêt maladie ou il faut la virer?
Jenny défie Gibbs du regard.
Gibbs: Opération Lodestone, tu connais?
Jenny: Je devrais?
Gibbs: Opération spéciale concernant la prolifération des armes et leur contrôle.
Jenny: Mais rien à voir avec nous.
Gibbs: Mais avec la CIA.
Jenny: Mon père était en poste au Pentagone, assigné au contrôle des armes. On le soupçonnait d'ête corrompu. On menait un enquête sur lui quand il a été tué.
Gibbs: Le légiste a conclu au suicide.
Jenny: On l'a tué!
Gibbs: Des preuves?
Jenny: Aucune, mais je connais le coupable.
Gibbs: Le type aux trousses duquel tu as mis un de mes agents.
Jenny: L'un de MES agents! Une opération sous-couverture que j'ai dirigé sans avoir à en référer à mes subalternes.
Gibbs soupire et se dirige vers la sortie.
Jenny: Jethro, si tu pense que je suis obsédée par la Grenouille parce qu'il a tué mon père, tu te trompe.
Gibbs: Fais toi porter pâle le jour du détecteur de mensonges.
Gibbs sort.
Dans le bureau du NCIS
McGee revisionne les images de l'explosion de la voiture. Ziva est à sons bureau.
Ziva: Pourquoi tu t'obstines là dessus?
McGee: Je vérifie une chose que Gibbs a dites. Tony les aurait pas emportés tu sais, sa plaque et sa carte d'identité. Pas s'il travaillait sous couverture. Il les aurait planqués dans la voiture, peut-être sous le siège. C'est pas parce qu'on a trouvé sa plaque que c'est Tony.
Ziva: Sa voiture, sa carte d'identité, son arme plus ses deux portables.
McGee s'assoit sur le rebord du bureau de Gibbs et rembobine la vidéo. Ziva se lève et vient près de lui.
Ziva: Qu'est-ce que Gibbs a dit que tu désires vérifier?
McGee: Il a dit que Tony suivait peut-être quelqu'un.
Ils visionnent la vidéo.
Ziva (la main tendue vers l'écran): Arrête toi là! Va en arrière.
McGee rembobine. Une limousine apparaît à l'écran.
Ziva: C'est une limousine, l'autre caméra la filmée. Toutes les caméras précédentes l'ont filmées.
McGee: Tony suivait cette limousine.
Il va à son ordinateur.
Ziva: Où est Gibbs?
Salle d'autopsie de Ducky.
Ducky est en train de diséquer un poumon. Palmer est à ses côtés, récoltant dans un petit bocal ce que trouve Ducky.
Ducky: Encore un bout de métal. Lobe inférieur gauche.
Il le met dans le petit bocal. Une sonnerie retentit.
Palmer: C'est le résultat des tests sanguins.
Il prend la feuille.
Ducky: Quel groupe?
Palmer: A+
Ducky: Celui de Tony?
Palmer regarde dans l'ordinateur.
Palmer: A+
Ducky soupire.
Ducky: 34% de la population nationale partage les mêmes groupes sanguins. Il ne faut encore tirer aucune conclusion. On doit attendre son dossier dentaire avant de l'identifier avec certitude. Pendant ce temps...
Il commence à dicter son rapport, Palmer prend des notes.
Ducky: Les poumons: des éclats de métal ont abimés les parties médianes et le bas gauche des lobes. Autrement les tissus sont sains: non fumeur, très peu de cicatrices.
Palmer (notant): Très peu de cicatrices.
Ducky: Très peu de cicatrices.
Palmer: C'est noté docteur.
Ducky: Oui mais Mr Palmer, c'est très curieux.
Palmer: Qu'est-ce qui est très curieux docteur?
Ducky: Il y a peu de cicatrices dans les deux poumons.
Il prend un couteau et découpe le poumon.
Palmer: Il avait une vie saine.
Ducky: Yersinia pestis, l'y pestis.
Palmer: La peste pneumonique.
Ducky: Oui, la peste Mr Palmer. Cet homme n'a jamais eu la peste.
Ils sourient. Ducky commence à partir.
Ducky: Il n'a jamais eu la peste.
Palmer: Oui, il n'a jamais eu la peste.
Ducky: Il n'a jamais eu cette foutue peste.
Il ôte ses gants et les jette à Palmer. Palmer rit.
Bureau du NCIS
Ziva,McGee et le directeur sont devant le plama. Gibbs se tient un peu plus loin.
Ziva: La limousine est louée à une société écran. La société mère est EuroFret.
McGee: La direction est au Luxembourg.
Ziva: Et le directeur de cette compagnie est René Benoit.
McGee: Tony a peut-être suivi la Grenouille.
Ducky arrive et va voir Gibbs.
Ducky: Navré de t'interrompre Timothy mais il ne l'a pas suivi. (A Gibbs) Ecoute, Tony a contracté la peste pneumonique, ça je crois que tout le monde se le rappelle.
Ziva: J'étais pas encore là.
McGee: Il a failli mourir.
Ducky (à Ziva): Une forme sévère de pneumonie. (A tous) Résultat, ses poumons auraient dû présenter une foule de cicatrices. Tout le contraire des poumons presque virginaux de l'homme qui est dans la salle d'autopsie. L'homme sur lequel je suis en train de procéder à une autopsie n'est pas Tony.
Tous sourient.
Jenny: Si ce n'est pas Tony, alors qui est-ce?
Gibbs: Et où est DiNozzo?
Fondu noir/blanc: Jenny
NCIS: Bureaux de l'équipe
Jenny est devant le plasma, McGee et Ziva à leur bureau. Gibbs regarde par dessus l'épaule de McGee.
Jenny: Je veux tout savoir sur cette compagnie. Ses moindres comptes bancaires, ses relevés de téléphone, son personnel.
McGee: Le disque dur mouline.
Jenny: Tout les détails Tim. Si la Grenouille est à Washington ça peut nous mener à lui.
Gibbs: Ou à DiNozzo.
Jenny: Il est évident que DiNozzo est notre priorité.
Gibbs: Ziva, commencez pas l'hopital. Voyez quand il en est parti et avec qui.
Ziva: Et qui conduisait sa voiture. Vu.
Trent Kort arrive.
Kort: Directeur Shepard.
Jenny: Mr Kort. Une visite d'un membre de la CIA qui n'est pas annoncée signifie en général que quelqu'un a des ennuis. Et ça n'a pas l'air d'être vous.
Kort regarde tout le monde.
Kort: Où est-il?
Jenny: Ca dépend de qui vous voulez parler.
Kort: DiNozzo.
McGee se lève.
Jenny: Je n'en sais rien du tout, et même si je le savais, je ne vous le dirai que si vous m'expliquez pourquoi vous le cherchez avec tant d'urgence.
Kort: Le Grenouille est à Washington depuis ce matin...
Gibbs se lève de son bureau.
Kort: ... Il ne s'est pas montré dans sa planque et son téléphone satellite a cessé de transmettre.
Gibbs: Vous avez égaré votre trafiquant d'armes, c'est très embarassant.
Kort: J'ignore ce que le NCIS nous mijote mais je veux une entrevue privée dans votre bureau tout de suite.
Jenny: Je déciderai quelle forme d'entrevue j'aurai avec vous ainsi que où et quand. Et si cela vous pose un problème, demandez donc à votre directeur de me contacter.
Kort: Vous êtes en train de saboter l'une des plus grandes opérations à couvert et à long terme que l'agence est jamais conduite.
Gibbs: Opération Lodestone.
Kort: Vous ignorez tout de Lodestone.
Gibbs: Mettez nous au courant.
Jenny: A moins que la CIA ne préfère faire cavalier seul.
Kort: Cette histoire va mal se finir pour vous.
Il se dirige vers l'ascenseur suivi par tout le monde.
Gibbs: La voiture de l'agent spécial DiNozzo a explosé ce matin mais je crois que vous le saviez.
Kort: Il n'était pas dedans.
Jenny: Merci de nous l'avoir dit Mr Kort.
Kort: La CIA n'a rien à voir avec ça.
Gibbs: C'est là que vous avez perdu votre grenouille, dans la confusion?
Les portes de l'ascenseur s'ouvre sur Tony qui rit en voyant Kort.
Tony: Tiens, ma voiture a explosé ce matin, c'était vous?
Kort le prend par le col et le plaque contre le mur.
Kort: Où êtes vous allez avec la Grenouille?
Tony tourne la tête et lui désigne l'équipe toutes armes sorties et pointées sur Kort. Il lache Tony.
Tony: Il préfère qu'on l'appelle René. Les trafiquants d'armes sont très suceptibles sur leur nom de code...
L'équipe abaisse ses armes.
Tony: ... « Le Grenouille » ça a un côté un peu génant. Mais vous, vous pourriez prendre ça comme surnom, ça vous irai à merveille.
Kort: On va le trouver DiNozzo.
Tony: Et prenez plutôt l'escalier. J'avais un peu mal au bide ce matin.
Kort entre dans l'ascenseur.
Tony: Bonne chasse à la grenouille. (A l'équipe). Ba alors, pas de ballons?
Dans le bureau du directeur.
Tony, Jenny et Gibbs regarde la vidéo de l'explosion de la voiture.
Tony: C'était plus impressionnant en vrai.
Ils s'asseyent tous autour d'une table. Tony en face de Gibbs.
Jenny: Vous étiez là? Vous avez vu l'explosion?
Tony: J'ai tout vu, tout entendu, tout senti.
Jenny: Vous pouvez commencer quand vous voulez.
Tony: Il se trouvait là ce matin quand j'ai quitté l'hopital avec Jeanne. Elle avait arrangée la rencontre. C'était sa petite surprise à elle je crois. La rencontre du père, la mère c'était fait. Je déteste ce genre de chose...
Gibbs sourit.
Tony: ... J'ai su que ma couverture était perçée à jour dès que je l'ai vu. Il était au courant depuis des mois.
Gibbs: Kort?
Tony: C'est probable. J'ai essayé de m'enfuir vite fait.
***
Tony monte dans sa voiture sur le parking de l'hopital.
***
Tony: J'ai foncé vers la voiture.
***
René Benoit: Tony!
Tony: La chiotte!
René Benoit: Inutile de prendre votre voiture. Henry va la conduire. Vous venez avec Jeanne et moi.
Tony: C'est très gentil de votre part, mais il faut que j'aille me changer chez moi.
René Benoit: Je vais devoir insister, agent DiNozzo.
Tony sort de la voiture.
Tony (à Henry): Attention à la seconde, elle accroche un peu.
Henry: Votre téléphone.
Tony lui donne.
René Benoit: Les deux portables s'il vous plait.
***
Jenny: Est-ce que la Grenouille a révélé à Jeanne qui vous étiez?
Tony: Je ne savais pas quoi penser. Il faisait comme si tout était normal. Ça n'a pas duré longtemps. Je voyais le gars, au volant de ma voiture, 50m derrière nous, et boum.
***
Retour dans la limousine. Derrière elle, la voiture de Tony explose.
René Benoit (à Jeanne): Baisse toi. (Au chauffeur) Accélère.
***
Tony se sert un verre d'eau.
Jenny: Quelle a été la première réaction de la Grenouille?
Tony: Il s'est crû visé.
Il boit, soupire.
Tony: Je sais pas trop.
Gibbs: Tu crois que c'était toi?
Tony: C'était ma voiture, patron. Et nous avons sacrément fait enrager la CIA ces temps-ci. Enfin, le directeur et moi nous avons fait enragé la CIA ces temps-ci. Enfin surtout moi.
Gibbs: Pourtant Kort dit que la CIA n'y est pour rien.
Tony: C'est parce que Kort ne se plie pas aux règles de l'agence. Il a réagit au quart de tour.
Jenny: Où est-ce que la Grenouille vous a conduit?
Tony: Et bien, ça a cassé ses projets d'un café en famille. Ça a cassé tout ses projets.
Jenny: Jeanne.
Tony: Ca devait pas se passer comme ça.
Jenny: Vous n'avez tout de même pas crû que ça se finirait d'une autre façon n'est-ce pas?
Tony: Quoi, autrement que très mal?
Jenny: Vous n'étiez pas censé tombé amoureux.
Tony: C'est une remarque pertinente directeur. Je m'en souviendrai pour la prochaine fois. Non, une seconde, il n'y aura pas de prochaine fois.
Jenny: Et Jeanne qu'est-ce qu'elle a dit?
Tony: Rien que je puisse vous racontez.
Jenny: Agent DiNozzo!
Tony: Rien qui puisse vous interessez, directeur.
Regard furieux de Jenny mais fier de Gibbs.
Jenny: Où est la Grenouille?
Tony: Je l'ignore.Il m'a laissé partir et a filé vers l'ouest. Peut-être en Californie. En tout cas, il roulait très vite. Il y ai peut-être déjà. Il a parlé de son avenir.
Gibbs: Ah oui, comment ça?
Tony: Il pense qu'il n'en a aucun.
Jenny: Il a certainement raison.
Tony: Il veut arrêter.
Gibbs: Kort le sait.
Tony: Ce qui expliquerai pourquoi il veut tellement le trouver. La CIA s'apprête à perdre un de ses biens les plus précieux.
Jenny: Qu'est-ce qu'il entend exactement par arrêter?
Tony: Il doit vous appelez, convenir d'un rendez-vous et puis il se rendra parce que le NCIS est la seule agence en qui il a confiance.
Bureau du NCIS
Ziva est au téléphone.
Ziva: A quelle heure? Vous savez si elle sera absente longtemps?
McGee arrive et lui donne du café. Il s'asseoit sur le rebord du bureau.
Ziva: Non, non, je comprend, merci.
Tony arrive et frappe McGee à l'arrière de la tête, puis va s'installer à son bureau.
McGee: Je peux savoir pourquoi?
Tony: C'est pour m'avoir crû mort.
McGee: J'ai jamais crû que t'étais mort. Ziva était la seule à le penser.
Elle lui donne un coup de poing sur le bras.
Ziva (à Tony): Si tu ose me frapper, je t'assomme. Tout est cool entre Gibbs et le directeur?
Tony prend son téléphone.
Tony (à Ziva): Plus que cool, c'est presque glacial.
Ziva: Tu as l'air anxieux.
Tony: Je vais bien. Est-ce que j'ai eu des appels?
McGee: Non.
Ziva: Si tu téléphones à l'hopital, elle n'y est pas. Elle a prévenue la direction qu'elle partait quelques jours.
Tony raccroche violemment le téléphone.
Tony: Où ça?
Ziva: Elle ne l'a dit à personne.
Tony: Bon.
Ziva: Elle sait?
Tony: Elle sait oui.
Ziva: Qu'est-ce que tu vas faire?
Tony: Je vais attendre demain matin et je vais discuter avec elle.
Abby arrive en hurlant et se jette dans les bras de Tony.
Abby: Ah Tony, je savais que tu étais vivant. Ils t'ont tous crû mort, surtout Ziva.
Ziva (un coupe papier entre les mains): D'accord, je t'ai peut-être enterré un peu trop vite.
Tony: C'est mon coupe papier.
Ziva: Le bois et la taille sont équilibrés. Il faut l'aiguiser mais je l'avais toujours admiré.
Tony ouvre son tiroir.
Tony: Qui a pris ma chope à café à pois?
Abby: Palmer.
Tony: Mon agraffeuse bleue en forme de souris?
Abby: Ducky.
Derrière Tony, Ducky essaye de replacer discrètement l'agraffeuse.
Abby: Salut Ducky.
Tony se retourne.
Ducky: Ah mon cher garçon, je n'y ai pas crû un seul instant. Ravi de te revoir.
Il lui tend son agraffeuse et part. Gibbs arrive.
Gibbs: Ce n'est pas tout les jours qu'on te croit mort DiNozzo.
Abby (courant vers Gibbs): Gibbs, je sais qui a fais exploser la voiture du faux Tony, pas celle du vrai Tony. Et pas exactement qui mais comment et pourquoi.
McGee: Tu as un mobile?
Abby: Moi? Nan. Mais eux oui.
Labo de Abby
Abby expose sa théorie devant toute l'équipe.
Abby: Chaque fabricant de bombes laisse sa signature: les composants, la façon dont ils sont assemblés et ça peut aller jusqu'à la couleur de l'adhésif qui sert à les ajuster. Dans notre cas, les composants sont identiques à ceux de 9 autres bombes qui ont explosés ces 4 dernières années.
Elle va devant son ordinateur et montre des photos d'explosions.
Abby: Je suis passée par Interpol. Ses bombes ont explosées aux 4 coins du monde: en Algérie, en Indonésie, au Moyen-Orient, en Tchétchénie...
Ziva: Il y a un lien entre les victimes?
Abby: Rien que des trafiquants d'armes.
McGee: Le seul problème, c'est que Tony n'en a jamais vendu.
Gibbs: Le père de sa petite amie est un trafiquant d'armes.
Tony: Elle travaillait la nuit. Je passais la prendre le matin à l'hopital.
Ziva: Tu gares ta voiture, ils déposent la bombe, déclenchent le compte à rebours et ils s'en vont.
Gibbs: Tu n'étais pas visé, la cible c'était elle.
Tony: Elle l'est peut-être encore.
Gibbs: Emmène Ziva.
Tony et Ziva partent.
Gibbs (à Abby): Bravo.
Maison du directeur Shepard
Jenny ouvre la porte de sa maison, son portable sonne.
Jenny: Allo?
René Benoit: Bonsoir madame le directeur.
Jenny: Bonsoir. On m'a dit que vous vouliez me voir.
René Benoit: Depuis bien longtemps, trop longtemps.
Elle allume les lumières et ferme la porte.
Jenny: Alors dites moi seulement où et quand.
René Benoit: Maintenant. Dans votre bureau.
La Grenouille est en face d'elle dans l'encadrement de son bureau.
René Benoit: Ca va Jenny?
Fondu noir/blanc: Un bateau
Appartement de Jeanne
Tony et Ziva arrive devant l'appartement de Jeanne. Ils entrent.
Tony: Jeanne?
Les placards sont vides.
Maison de Jenny
Jenny et la Grenouille sont dans le bureau de celle-ci. Elle se tient à distance de lui.
René Benoit: Nous y voilà enfin. Face à face.
Jenny: J'avais imaginée une autre sorte de rencontre.
René Benoit: Moi aussi. Je vous complimente pour votre persévérence à me traquer.
Ils s'installent dans un fauteuil, elle derrière son bureau.
René Benoit: J'ai beaucoup aimé votre agent DiNizzo.
Jenny: Votre fille l'aime aussi.
René Benoit: Oui vraiment beaucoup.
Jenny: Qu'est-ce que vous attendez de nous?
René Benoit: Un refuge, un asile, qu'importe les mots. En échange de ma connaissance approfondie du marché des armes, je veux que l'on protège ma fille, Jeanne.
Jenny: La protéger, mais contre qui?
Gibbs entre.
Gibbs: Contre ceux qui ont voulu la tuer ce matin.
René Benoit se lève.
René Benoit: Monsieur Gibbs je présume. Oui c'est vrai, mes ennemis s'en prennent à ma fille. Ils veulent me voir souffrir. Mais elle est en sécurité, pour l'instant bien sûr.
Gibbs: Quels ennemis?
René Benoit: J'en ai beaucoup.
Jenny: Pourquoi maintenant?
Gibbs: Serai ce en relation avec l'opération Lodestone?
René Benoit: Il est très bien informé.
Jenny: Racontez nous.
René Benoit: Quoi donc? L'arrogance de la CIA qui a voulu faire de moi le plus grand trafiquant d'armes qui existe au monde.
Gibbs: Vous contrôlez les ventes illégales d'armes et la CIA vous contrôle.
René Benoit: Oui c'était ça l'idée, jusqu'à ce que vous interveniez et qu'une personne le découvre, un autre trafiquant d'armes peut-être n'est-ce pas. Mais je manque de temps et je ne peux plus faire confiance à Kort.
Gibbs: Vous lui faisiez confiance?
Jenny se lève.
Jenny: Vous êtes déjà venu dans ce bureau, est-ce que j'ai tort?
René Benoit: Non, j'ai rencontré votre père ici, de temps à autre, il y a plusieurs années.
Jenny: Parlez moi de lui.
René Benoit: C'était quelqu'un de bien. Il avait le sens de l'honneur. Mais un jour, son sens du devoir lui a fait défaut.
Jenny: Vous croyez vraiment que mon père s'est laissé corrompre alors qu'il rédigeait un traité sur la non-prolifération des armes?
René Benoit: Ce n'est hélas pas une invention, c'est un fait.
Jenny: Et qu'est-ce que vous en savez?
René Benoit: Mais parce que je l'ai payé votre père.
Elle sort une arme de son tiroir et la pointe sur la Grenouille.
Jenny: Non, vous l'avez tué parce qu'il a refusé votre argent.
René Benoit: Je comprend qu'il soit très difficile pour vous d'accepter ce genre de fait. Ma fille est en train de se débattre avec le même dilemme.
Jenny contourne le bureau et vient se placer en face du trafiquant.
Gibbs (à Jenny): Il n'est pas chargé. Il avait prévu ton geste.
René Benoit: Je ne voulais pas que vous fassiez quelque chose de précipité avant que je puisse m'expliquer. Il me faut votre protection.
Jenny: Vous avez les balles non? Alors prenez ce fichu truc et protégez vous tout seul.
Elle lui met l'arme dans les mains.
René Benoit: Vous signez mon arrêt de mort.
Jenny: Avec 12 ans de retard.
Il pose une carte sur le bureau.
René Benoit: Voici mon numéro au cas où vous changeriez d'avis.
Jenny: Partez avant que je ne le fasse.
René Benoit: J'espère que ma fille est aussi loyale envers son père que vous l'êtes envers le votre.
Il sort de la maison. Jenny se sert du scotch.
Gibbs: Tu viens de laisser tes problèmes personnels entraver tes responsabilités professionnelles.
Jenny: Tous ça, c'est n'importe quoi, et tu le sais Jethro. On ne marchande pas avec des gens comme lui. Si tu veux lui courir après maintenant et l'arrêter sans mandat, vas-y, fait comme tu veux. Mais toi et moi, on sait que Kort l'aura avant le petit déjeuner.
Gibbs: Alors trouve ce sacré mandat.
Jenny: Tu l'aura ton mandat! Mais dépêche toi avant que ses amis ne le trouvent.
Gibbs: Si l'arme avait été chargée et que je n'avais pas été là, aurais tu tiré?
Jenny: Ca on ne le saura jamais.
Il met un chargeur sur son bureau et part.
Appartement de Jeanne
Ziva trouve une lettre de Jeanne, elle la donne à Tony.
Ziva: C'était sur la table du salon.
Tony l'ouvre et la lit, puis il se tourne vers Ziva un sourire aux lèvres.
Tony: T'as déjà menti à une personne que t'aimais?
Ziva: Oui
Tony: Et elle t'as pardonnée?
Ziva: Il ne l'a jamais découvert.
Tony: Jeanne sait tout.
Ziva: Il lui a tout dit?
Tony: Non. C'est moi.
***
Tony et Jeanne sont assis sur un banc, dans un parc. La Grenouille est plus loin.
Jeanne: Je ne comprend pas ce qui se passe. Tony c'était ta voiture. Ta voiture qui vient... Ca aurait pu être toi. Ça aurait dû être toi.
Tony: Dis moi que tu m'aimes. Dis-le moi.
Jeanne: Je t'aime, c'est tout ses évènements. Ce qui vient d'arriver et hier soir, ta façon de maitriser les choses. Et l'arme, cette façon dont tu a eu de tirer, et la voiture. Ça vient de quelqu'un d'autre, d'une autre personne, d'une personne que je ne connais pas. Qu'est-ce qu'il y a?
Dans son coin, la Grenouille hurle au téléphone.
Jeanne: C'est ça, avoue le. Avoue le, tu es bien un autre homme, qui es-tu?
Tony: Je suis un agent fédéral. Mon nom n'est pas Tony DiNardo, c'est Tony DiNozzo et je travaille pour le service des enquêtes criminelles de la Navy.
Jeanne: Tout n'a été que mensonges alors, rien d'autre.
Tony: Jeanne écoute moi. Tout n'a pas été que mensonges, quelques détails, pas les choses importantes.
Jeanne: Pourquoi, je veux savoir pourquoi tu m'a fait ça? J'ai fait quoi? Dis moi de quoi je suis coupable? Dis le moi!
Tony: Ce n'est pas toi.
Il lance un coup d'oeil à la Grenouille.
Jeanne: Quoi?
Tony: T'a qu'à lui demander.
Elle part, laissant Tony seul.
***
Tony: Il a dit qu'elle reviendrait quand elle serai calmée, mais je crois qu'il s'est trompé.
Ziva: Je vais lancer un avis de recherche, on la retrouvera.
Tony: Elle veut pas qu'on la retrouve.
Ziva sort et Tony s'assoit contre le canapé.
Au NCIS, dans les bureaux.
McGee est sur son ordinateur, Ziva joue sur son portable.
McGee: Alors?
Ziva: Il n'est pas chez lui et il n'a pas remplacé son téléphone.
McGee: Il a peut-être pris sa journée.
Ziva: Gibbs nous l'aurait dit.
Gibbs arrive, café à la main.
Gibbs: Gibbs vous aurai dit quoi officier David?
Ziva: Si Tony avait pris un jour de repos.
Gibbs: Vous avez raison, il y a toujours plus de travail quand un membre de l'équipe se repose. McGee?
McGee: Je tiens une autre piste, patron. J'ai trouvé une autre société écran de la Grenouille, semblable à celle qui lui a loué sa grande limousine, mais celle-ci lui a loué un yacht à Gangplank marina. Il s'appelle le Mauritania.
Gibbs: Un gros bateau?
McGee: 33 mètres, 3 cabines. Ziva a téléphoné à la marina, il y a un passager qui vit à bord depuis samedi. Un type âgé avec un accent, il le croit suisse.
Gibbs: Et une jeune femme?
Ziva: Nan, il est tout seul.
Gibbs: Le mandat?
Ziva: Il est arrivé il y 5 minutes. Tout est en ordre. On prévient qu'il y aura peut-être une levée de bouclier de la part de la CIA.
Gibbs: Qu'ils essayent. On y va.
L'équipe prend ses affaires.
Marina
L'équipe arrive à la marina devant le bateau. Ils sont armés et montent à bord. Ils le fouillent mais le bateau est vide.
Ziva: Il a filé.
McGee: Il est peut-être jamais venu.
Gibbs trouve la veste de la Grenouille.
Gibbs: Il est venu.
Ils descendent du bateau.
McGee: Nous l'attraperons bien un jour.
Ziva: Ou quelqu'un d'autre l'aura.
Gibbs: Un jour.
Sur le bateau, on aperçoit un silhouette et dans l'eau flotte le corps de la Grenouille, une balle dans la tête.
FIN