Vengeance (Truth or Consequences)
(Somalie, corne de l'Afrique)
Saleem : Vous allez me dire tout ce que vous savez : qui vous etes, comment vous avez attéri ici. Ce que vous faites, vous allez me le dire.
Tony : J'ai pas l'intention de dire quoi que ce soit.
(générique)
Saleem : Les Soviétiques ont emporté quelques succès avec l'éthanol pur. Cette formule, c'est ma recette personnelle : un mélange de thiopental sodique et plusieurs autres agents dont j'ai vérifié l'efficacité pour faire avouer la vérité. Ca va fonctionner rapidement, je vous le garanti.
Tony : Vous serez bientôt mort, vous savez. Vérité ? Ou pas ? J'ai l'impression que ce truc fonctionne déjà.
Saleem : Vous savez, je suis allé étudié en Amérique, j'étais assidu. Aujourd'hui, je pense que je connais mon ennemi.
Tony : Et moi je pense qu'un homme est à la hauteur de l'objectif qu'il s'est fixé et je pense que vous êtes un grand homme Mr McCrédit.
Saleem : Je m’appelle Saleem Oulman et vous allez me dire qui vous êtes.
Tony : Je suis l'agent très spécial Anthony DiNozzo et je travaille pour le NCIS pour lequel j'enquete.
Saleem : Il y a quelques mois de ça, je n'avais jamais entendu parlé de votre NCIS et c'est ce qui a couté la vie à quelques uns de mes hommes. Ca n'arrivera plus jamais. Dites moi svp quelle était votre mission.
Tony : Nous sommes, nous sommes chargés d’enquêter sur tous les crimes qui concernent la Navy ainsi que l'unité des marines, leurs familles. Nos missions sont très étendues : terrorisme international, espionnage, et même des gars sous l'emprise de 8g de méthamphétamine.
(Flashback, sur un navire de la navy)
Marine #1 : Arrêtez, second maître Divargo
Tony : Tu prends les bras, je prends les jambes.
McGee : J'aime pas ça du tout !
Tony : Ok, alors tu prends les jambes, je prends les bras.
(Sur le navire, Tony en voix off) Notre équipe était composée de 4 personnes très unies: mon coéquipier, Tim McGee, petits muscles et grosse tête, courageux comme un lion, ensemble, virtuellement, rien ne nous arrête. Virtuellement.
McGee : Attention, il prend le couteau !
(Gibbs arrive, maîtrise la situation)
(Tony en voix off) Et puis, il y a notre supérieur, le courageux agent spécial Leroy Jethro Gibbs, un ancien sergent de l'artillerie, tireur d'élite chez les marines, grand amateur de café et peu causant.
McGee : C'était du gâteau !
Tony : Simple comme bonjour !
McGee : On l'a eu les doigts dans le nez !
(fin du flashback)
Saleem : Et le quatrième membre de l'équipe?
Tony :Elle... a disparu...
Saleem :-Elle ?
Tony :-Durant ces 4 dernières années, la 4eme personne de l'équipe était l'officier de liaison du Mossad, Ziva David.
Saleem : Le mossad... ?
Tony : Oui le mossad.
Saleem : Et le ncis.. ?
Tony : C'est exact
Saleem : Les 2 organisations responsables de la mort de mes hommes
Tony : Oh, et bien si on les a tué, c'est qu'ils devaient pas être dans le camp des gentils
(Tony sourit et Saleem lui met un coup de poing)
Saleem : Ce sont des martyrs de la cause ! Je veux savoir pourquoi votre équipe est ici ! Pour finir le boulot et coller mon organisation ?
Tony : Je peux avoir un verre de vin blanc svp ?
Saleem : Est ce que votre équipe est ici pour finir le boulot ?
Tony : (rire) Non seulement vous vous trompez, mais en plus vous vous enlisez dans votre erreur.
Saleem : Qu'est ce que ça veut dire ?
Tony : Vous imaginez Nicholson dans un Homme est passé ? J'aurais aimé voir...
Saleem : Répondez !! Où est le reste de votre équipe ?
Tony : J'en ai aucune idée, je me fous royalement de votre équipe et j'en ai rien à foutre de ma propre équipe.
Saleem : D'accord, vous rouliez dans le désert sans escorte, alors qu'est ce que vous faisiez ici ?
Tony : Ecoutez Saleem, il n'y a qu'une seule force au monde qui puisse courcicuiter les meilleurs instincts d'un homme, lui faire bouillir le sang, le faire plonger la tête la première dans une situation dangereuse sans qu'il se soucie une seconde de son bien-être, c'est la vengeance Saleem. Je suis venu vous tuer.
(flash sur Saleem puis sur Tony)
Saleem : Une vendetta ?
(Tony hoche la tête)
Saleem : DiNozzo, c'est un nom italien
Tony : Vous êtes cultivé, mon vieux
Saleem : J'ai fait mes études scientifiques à l'université de Yelle
Tony : A Yelle ! Et ben moi, j'ai étudié dans la rue. Yelle... Les joueurs de votre équipe de foot sont minables !
Saleem : On a gagné 18 championnats nationaux !
Tony : Waouh... A quand remonte leur dernière victoire, il y a 100 ans ?
Saleem : 1927 !
Tony : Oups !
Saleem : Une petite mémoire, ça ne m'étonne pas. C'est le portrait que je fais de vous.
Tony : Attendez, vous m'imitiez ? Désolé, je l'ai manqué. Revenons en arrière et refaites là. Mais cette fois, commencez par vous gargariser avec du sable et prenez une voix grave et profonde. C'est comme ça que vous allez capter mon essence. Tout est dans la voix.
Saleem : Comment vous m'avez choisi ? Comme... Comme cible, de votre soif de sang ?
Tony : J'ai rien choisi. Non non. Il y a peu de temps, je savais même pas que vous existiez. C'était le bon temps...
(flashback : McGee et Tony, rigolant, sortent de l'ascenseur)
(June)
McGee : bon écoute Tony, je suis pas ton réparateur télé.
Tony : Soit pas ridicule voyons ! Je suis sûr que t'es mon réparateur télé.
McGee : Est ce que t'as une image ?
Tony : Oui ! Et elle est.. pas très nette. Pas très... riche.
McGee : Quand tu visionnes un film ou quand tu regardes la télé ?
Tony : Les deux ! C'est le streaming HD. Je loue des films sur internet. Très souvent les verts sont bleus, les bleus sont verts. Les oranges sont presque roses et le rouge est couleur aubergine.
McGee : Euh.. Ça doit être un problème avec les câbles de branchements. T'utilises un système wifi, non ? Parce que pour avoir une bonne image, il faut des composants wireless d'excellente qualité ! Tu vois ? Tu vois pas ?
Tony : Tu vas le réparer, oui ou non ?
McGee : Ça va me rapporter quoi ?
Tony : Une version remasterisée du film de 1955, un Homme est passé avec Spencer Tracy dans le rôle du manchot.
McGee : Si on parlait plutôt d'argent, parce que c'est ce qu'on donne habituellement en échange d'un service rendu.
Tony : Mais l'informatique, c'est ton truc. Si j'avais un truc, je le montrerai à tout le monde !
Gibbs : Il y a une loi contre ça DiNozzo ! Prenez vos affaires, un second maître à été tué.
McGee : Une autre overdose de méthamphétamine ?
Gibbs : J'en sais pas plus que vous.
McGee : Tony, maintenant ?
Tony : Quoi, tout de suite ?
McGee : Tu veux lui dire ?
Tony : Non, c'est toi qui lui dis. J'ai pas envie de le faire.
McGee : Euh... Patron ? Je pense qu'il serait temps d'occuper cette chaise vide.
Gibbs : Oh, tu penses ?
Tony : Oui, on pense qu'il est temps. Il faut s'y mettre, les dossiers de candidature commencent à s'accumuler sur ton bureau.
Gibbs (prenant tous les dossiers, les mettant sur le bureau de DiNozzo) : C'est entendu ! Tu choisiras, dès que nous reviendrons.
Tony : Avant toute chose, il faut limiter le nombre et il nous faut une femme.
Gibbs : Il n'y a que des femmes.
Tony : Il y a des photos, patron ?
(ils vont dans l'ascenseur)
McGee : Euh... Patron, c'est à Tony de choisir, parce que je pense que vu de l'extérieur, ça pourrait peut être passer pour une erreur de jugement.
Gibbs : d'accord, vous choisirez ensemble.
McGee : Oui, c'est beaucoup plus logique.
Tony : Tu ne me crois pas assez professionnel ?
Gibbs : Pas d'embauche canapé.
Tony : D'accord...
(l'ascenseur se ferme)
(photos du cadavre)
McGee : Second maître Kevin Windgate, il a été mis aux arrêts pour possession de drogue, une petite quantité.
Gibbs : Usage personnel ?
Tony : Quelle a été la sentence ?
McGee : Il a pris 60 jours d'arrêt,
Tony : hun ? Il a pas quitté le bateau ?
McGee : Non, pas depuis 2 mois.
Tony : Et bien, s'il n'est pas redescendu à terre, il n'a pas pu se fournir lui-même.
Gibbs : Quelqu'un l'a approvisionné. Un copain s'est dit qu'il allait craqué.
McGee : Je suppose qu'il s'est fait avoir.
Ducky : On ne suppose pas Timothy. Tout comme on ne présuppose pas, on ne présume pas, on ne fait ni supposition ni pronostic hasardeux.
(retour en Somalie et au discours de Tony)
Tony : Bien qu'il ne soit pas officiellement ce qu'on appelle officiellement un homme de terrain, Ducky est un élément essentiel dans le processus d'enquête.
(retour sur la scène de crime)
(Tony en voix off) C'est une encyclopédie vivante, il n'arrête jamais de travailler. Mais parfois son cerveau est directement connecté à sa bouche.
Ducky : Je note qu'il a les pupilles dilatées, une transpiration abondante, sa chemise est encore humide. Oh, ça me rappelle un camarade de l'université de médecine Heal Andon Reginal Handsworth troisième du nom.
Tony : Qui peut s'appeler comme ça ?
McGee : Son père déjà.
Gibbs : Et le père de son père.
Ducky : Regie se concostait lui-même ses amphétamines. Il les utilisait pour rester éveillé en période de révisions peu avant les examens. Mais il a arrêté d'en prendre quand il est tombé dans les pommes une demi heure avant la fin des épreuves. Regie s'en est sorti mais ce garçon n'a pas eu autant de chance. Le décès remonte à environ 6h.
Gibbs : McGee ? Vous finissez les relevés et vous inspectez les placard de Windgate. DiNozzo, tableau de service, empreintes, traces et tu passes le bateau au peigne fin.
Ducky : Ça fait beaucoup de travail pour bien peu de bras. Est-ce que l'un de vous deux a eu des nouvelles de Ziva ?
Tony : Non. Et toi ?
Ducky : Non. Tout cela est vraiment triste. Mais je suppose qu'il est temps de passer à autre chose et d'avancer.
Tony : Ouais.
(retour au bureau)
Tony : Merci mademoiselle Tailleur-Pantalon. (Elle part) Waouh !
McGee : Voici Claire Connell qui vient de la DEA.
Claire : Ravie de vous rencontrer agent spécial DiNozzo.
Tony (lui serrant la main, douloureusement) : Enchanté. Ici, on fait pas de cérémonies, je vous en prie, asseyez vous. Waouh, dis donc, elle a une sacrée poigne.
Claire : Oui, je fumais beaucoup trop, j'ai arrêté en m'occupant les mains avec une balle à muscler.
McGee : C'est parfait. C'est la preuve d'une grande volonté. Résultats excellents aux tests d'aptitudes, bonnes critiques de la part de ses collègues de la DEA.
Tony : Oui, je vois ça... Alors pourquoi vous voulez les quitter, Claire ?
Claire : J'ai été impliquée dans une relation personnelle avec un collègue. Très vite, il est devenu difficile pour l'autre parti de contrôler ses émotions et ses sentiments sur le lieu de travail.
Tony : Et alors ? Vous n'aimez pas les gars uqi s'accrochent ? Et les filles ?
McGee : Il n'a pas posé la question.
Tony : Alors ne dites rien.
Claire : Et cela a affecté mes capacités à remplir mon devoir à tout niveau.
Tony : Bien sûr, bien sûr. C'est comme dans les films où il y a une femme vraiment très belle à laquelle on met de grosses lunettes, on la coiffe en arrière et on lui fait porter des tenues trop grandes pour elle et tout à coup : revirement de situation, la métamorphose complète et le vilain petit canard se transforme comme par magie en un cygne magnigfique.
Claire : non, je ne crois pas que ça arrivera. Je trouvais que mon apparence, faisais que les gens ne me prenaient jamais au sérieux.
Tony : Fantastique. Je vote pour elle.
McGee : Sérieux ?
Tony : Sérieux !
McGee : Très bien, entendu ! On va commencer tout de suite la formation, seulement c'est l'agent spécial Gibbs qui prend la décision finale, alros on va aller le voir.
Claire (tendant la main à Tony) : Je vous remercie de m'accorder ma chance.
Tony (ne serrant pas sa main) : oui, oui.
McGee : Veuillez me suivre.
Claire : Bien.
Tony : Tout ça, c'est de l'alchimie. Zig Zag Paawh.
McGee : C'est quoi Paawh ?
Tony : Le Paawh, tu sais, il y a le zig et puis le zag. Il faut savoir bouger rapidement pour esquiver, s'accrocher, résister au rolis. C'est là que le Paawh a un rôle à jouer. Paawh !
McGee : Elle est imperturbable.
Tony : Elle est imperturbable, même … (se faisant pousser par Claire sortant en pleurant du rdv avec Gibbs).
Gibbs : Une de rayée.
(retour en Somalie)
Tony : Ce serait pas plus facile de trouver un batteur pour Spinal Tap. Ziva est irremplaçable.
Saleem : Oui, celle que vous avez perdue. Alors pourquoi est-ce que vous ne la cherchez pas ?
Tony : Si je pouvais la ramener, je le ferai immédiatement. Mais c'est impossible, Ziva David est morte.
(flash sur Tony, puis sur Saleem).
Saleem : J'ai toujours été fasciné par la simplicité de réaction des causes à effets et à ce qu'on peut faire à un corps humain en lui ajoutant ou retirant quelque chose. Quant à moi, personnellement, la seule drogue que je prends depuis que j'ai été étudiant, c'est la caféine ! Avec elle, je garde l'esprit vif, en alerte. Vous devez avoir l'impression de rester lucide et vous devez avoir envie de parler sans retenue. C'est le traitement chimique qui s'installe dans votre cerveau. Écoutez, je comprends que votre instinct vous pousse à résister mais, en faisant ça, vous accélérez la libération de l'adrénaline qui va servir uniquement de catalyseur. C'est mieux. Et c'est moins douloureux. Quelle est la personne qui contrôle la circulation des informations ?
Tony : Je pense qu'on doit se sentir seul au sommet de la pyramide. Et en plus, ça doit pas être confortable.
(Retour au bureau, plan squr Vance)
(Tony en voix off) Léon Vance, certains ne l'aiment pas, d'autres ne lui font pas confiance. Ils espèrent un jour être à sa place ; Montrez moi quelqu'un qui se plaint jamais de son patron : ou c'est un menteur, ou c'est un chômeur.
Vance : Du nouveau sur le réseau des amphéts ?
Gibbs : Le second maître Di Marco se remet tout doucement.
Vance : Interrogez le aujourd'hui, en espérant qu'il nous éclaire sur celui qui lui a donné le couteau.
Gibbs : Il n'y a que ses empreintes, Léon.
Vance : Il était tellement drogué qu'il se l'ai planté lui-même dans la cuisse. On se trouve dans une impasse.
Gibbs : Oui, et on avait pas besoin de ça.
Vance : Où en sont les recherches pour le remplacement de l'officier David ?
Gibbs : DiNozzo a une nouvelle candidate. Vous avez des nouvelles de Ziva ?
Vance : Non, ça fait 2 mois qu'on a rien mais le Mossad a tendance à opérer dans la plus grande discrétion.
Gibbs ; Vous confirmez qu'elle fait partie du Mossad ?
Vance : Oui, en tout cas, je le pense.
Gibbs : Sur leterrain ?
Vance : Il y a des chances ?
Gibbs : Mais vous n'êtes au courant de rien ?
Vance : non.
Gibbs : Vous entretenez de bonnes relations avec le directeur David ?
Vance : Vous croyez qu'on parle de ses histoires de famille ?
Gibbs : Ce gars doit bien ressentir quelque chose, après l'avoir renvoyée sur le terrain ?
Vance : Si c'est le cas, il doit sûrement partagé ses sentiments avec quelqu'un d'autre. Eli n'a pas dit un mot à ce sujet.
Gibbs : Il est comme vous Léon.
Vance : Non, moi je n'ai rien à partager.
Gibbs : Mais lui, vous pensez que oui.
Vance : Et je me retrouve dans une situation délicate.
Gibbs : oui, je sais très bien ce que c'est.
(Salle d'interrogatoire : McGee et le second-maître)
McGee : Second-maitre, je sais que physiquement, vous avez traversé une période difficile durant ces dernièrs mois, mais on aimerait que vous nous disiez d'où provenait la drogue.
Second-maître : Ben, j'en ai pas la moindre idée, monsieur. Je prends pas de drogue, je pense qu'on a dû en mettre dans mon jus d'orange.
McGee : Pourquoi on vous ferait ça ?
Second-maître : C'est pas comme ça que ça se prend ?
McGee : Où vous avez vu ça ?
Second-maître : Je crois que c'est dans un épisode de Beverly Hills.
Tony (de l'autre côté de la vitre teintée) : J'ai jamais aimé cette série. C'est pas ma tasse de thé.
Recrue potentielle : Ah... Alors pourquoi c'est l'agent McGee qui dirige cet interrogatoire ?
Tony : On préfère dire entretien, on trouve que le mot interrogatoire a, disons, une connotation un peu trop négative.
Recrue : Je comprends... Et comment on appelle cette pièce ?
Tony : L'observatoire.
Recrue : Et de l'autre côté du miroir ?
Tony : On n'a pas un nom pour tout.
Recrue : J'ai cru entendre quelqu'un parler de salle d'interrogatoire.
Tony : Oui, on va dire que ce n'est pas un nom tout à fait officiel.
Recrue : Ah vraiment...
Tony : Vraiment. L'agent McGee est en train d'essayer d'amadouer ce garçon pour le patron. C'est l'agent Gibbs qui va le faire craquer.
Recrue : Pourquoi le faire craquer ? Pour avoir acheté un mauvais produit ? Ce garçon ne sait absolument rien sur rien. Vous espérez qu'il va vous donner le nom de son dealer ?
Tony : Ben on va voir si vous avez trouvé.
Recrue : C'est une sorte de test ?
Tony : Vous n'aimez pas les tests ?
Recrue : Ça, c'est également un test ?
Tony : Non. Ou plutôt, je veux dire, l'ensemble est un test. Excusez-moi, excusez-moi... (Il sort)
(MTAC, Gibbs parlant à un militaire)
Militaire : On dirait qu'ils ont plié bagages et je suis pas capable de dire où ils sont installés ni même s'ils se sont installés ailleurs.
Gibbs : Des prisonniers ?
Militaire : Ouais, c'est possible, le NCIS a confirmé la présence d'une femme. Aucune identité, on ne sait pas si elle est encore avec eux.
Gibbs : C'est bien, vous avez fait du bon boulot. Merci, Chad.
Militaire : J'ai fait beaucoup de chemin depuis Dubaï, Gibbs. Notre réseau local s'appuie sur les infos des nomades qui parcourent le désert. Ils n'aiment pas trop nos têtes par ici. Ils respectent plus la mienne qu'ils ne respecteraient la vôtre.
Gibbs : Ah oui ? Vous croyez ?
Militaire : En voyant votre peau de bébé, ils croiraient avoir repéré une jolie nana.
Gibbs : Attention, n'adoptez pas la façon de parler de ces hommes avec moi, Donam. (il coupe)
Tony : Chad fait son rapport du Tchad ? Suivante : Capitaine Rebecca dite Beckie Hasting, elle vient de l'US Air Force.
Gibbs : Bonne combattante.
Tony : Oui, à terre pour raison médicale. Elle aime les sensations fortes, elle n'a pas froid aux yeux , elle prend des risques, elle a de beaux yeux d'ailleurs, elle pense que le NCIS peut lui offrir de nouveaux défis. C'est une vraie casse-cou.
Gibbs : T'en penses quoi ?
Tony : Oh, euh, pfff. Et ben... Les femmes (sourire).
Gibbs : Oui (sourire)
Tony:Qu'est ce que t'as appris par Donam?
Gibbs : Ils pistent un camp d’entraînement terroriste dans le désert du Sahara.
Tony : Et la femme dont vous parliez, la prisonnière, on a une idée de son identité ?
Gibbs : Donam dit que la présence du MOSSAD ne cesse d'augmenter en Afrique du Nord.
Tony : Ils préparent une offensive ?
Gibbs : Sans doutes. Ou plutôt disons, qu'ils nettoient une bavure.
Tony : Quel genre de bavure ?
Gibbs : Du genre qui cause des pertes.
Tony : C'est tout ce que tu sais ?
Gibbs : …
Tony : C'est tout ce que tu peux dire... J'ai saisi. D'accord, tu sais, en arabe le mot désert se dit sahara, alors le désert du Sahara, ça fait le désert du désert. Ça fait beaucoup de sable.
(Tony et McGee au resto)
McGee : Le médecin a interrompu l'entretien avec Di Marco, il a dit que c'était trop de pression pour son petit cœur fragile.
Tony : Ouais.
McGee : Gibbs a engagé la nouvelle, Rebeca Hastings. Elle est très énergique, très intelligente, puis alors elle est mignonne quand même. Je pense que je vais m'acheter un petit pantalon en cuir rouge moi, un truc bien près du corps, quelque chose qui mette bien mes fesses en valeur, tu vois.
Tony : C'est pas normal.
McGee : Nan, je plaisante, je vais pas aller m'acheter un...
Tony : C'est pas normal qu'on n'ait pas de nouvelles de Ziva. Je veux dire aucune, pas après tout ce temps. C'est vraiment pas normal.
McGee : Peut être qu'elle a choisi de couper les ponts pour de bon.
Tony : Non. Peut être avec certains d'entre nous mais pas tous. A moins que tu lui ais fait des choses dont tu ne m'aies pas parlé. Je te dis qu'il y a un truc de pas normal.
McGee : Ouais, t'as raison.
Tony : Je te remercie. Et si elle pouvait pas nous contacter ? Si quelque chose l'en empêchait ?
McGee : Ou quelqu'un peut être.
Tony : Ouais. Je suis aps le seul à le penser, n'est-ce pas ?
McGee : Non
Tony : Et tu sais que Gibbs le pense aussi ? Il n'en parle jamais mais il sent très bien le coup venir.
McGee : Et qu'est ce que tu comptes faire ?
Tony : Tout ce que je pourrai. Mais je vais commencer à creuser.
McGee : Tu peux pas le faire tout seul.
Tony : Tu veux m'en empêcher ?
McGee : C'est pas ce que j'ai dit.
(retour en Somalie)
Saleem : Quand votre coéquipier se réveillera, il comprendra l'erreur qu'il a commise de suivre votre exemple. (retourne le corps inconscient de McGee, à terre)
(flash sur McGee puis sur Tony)
Saleem : Vous croyez que je suis responsable de la mort de cette Ziva David ? Et vous, vous avez traversé la moitié de la planète pour me tuer. C'est de la folie.
Tony : C'est moi le fou ? (rire) Vous tuez les gens aveuglément.
Saleem : Les guerres s'évaluent en nombre de cadavres. Les journalistes annoncent des chiffres sans cesse en augmentation. Vous transformez le monde en une rivière de sang. Je ne vois aucune raison de ne tuer qu'une seule personne.
Tony : Oh, bien sûr que si !
Saleem : Comment vous m'avez trouvé ?
Tony : Je suis très doué.
Saleem : C'est vous qui m'avez retrouvé tout seul ? Vraiment ?
Tony : Non. Pas vraiment.
Saleem : Comment vous m'avez retrouvé ? Quia avez-vous oublié de citer ?
(Labo d'Abby avec Abby, Tony, McGee)
Abby : J'arrive pas à croire que vous alliez me mettre à l'écart.
Tony : Ça n'avait rien de personnel.
McGee : Abby, c'était dans ton propre intérêt.
Abby : Lequel de vous l'a décidé ?
Tony (en voix off) : Abby Sciuto. Le cœur et l'âme de l'équipe scientifique du NCIS. Un paradoxe doublé d'un oxymore rempli de contradictions au sens propre du terme. Elle dort dans un cercueil, c'est la gothique la plus heureuse que je connaisse.
Tony : C'était arrogant, je l'admet. Tu sais McGee a cru qu'il pouvait le faire sans toi et il a eu tort, oui, il a vraiment eu tort.
McGee : Non, non non non non. Abby, c'est moi qui ai suggéré qu'on te demande de l'aide.
Tony : Si on passait à autre chose.
Abby : Mais je t'en prie.
Mcgee : On a retracé comme on a pu les déplacements de Ziva.
Abby : Depuis quand ?
McGee : Depuis qu'elle est en Israël.
Abby : Et qu'elle a pris la place de Rivkin dans l'unité Ki-Don. J'ai fait exactement la même chose de mon côté. Je veux dire, je trouve bizarre que Ziva ne m'ait pas contacté. Ce serait pas grave si elle avait juste pas pris le temps d'appeler, mais j'ai essayé de la joindre de différentes façons.
Tony : médium ? Boule de cristal ? Télépathie ?
Abby : On arrête de rigoler, d'accord ? Ziva a disparu de la surface de la Terre et ça me fout la trouille !!
McGee : D'accord, on va résumer ce qu'on a. Le NCIS est sur le territoire de Dubaï pour savoir ce que fabrique le MOSSAD.
Tony : Pendant que le MOSSAD essaie de savoir ce que fabrique je-ne-sais-quel terroriste.
Abby : Et quelque part au milieu de tout ça, il y a Ziva.
Tony : Et on sait que Gibbs pense que le directeur en sait plus qu'il ne veut en dire...
Abby : Et personne ne nous dit rien alors voilà. On a deux possibilités.
McGee : Toutes deux illégales. Infiltrer le MOSSAD.
Abby : Ou s'introduire en fraude chez Vance.
Rebecca : Ça suffit. Je m'en vais d'ici. J'en ai assez.
McGee : Pas terrible pour une casse-cou.
Tony : Je l'avais oubliée elle...
Abby : Aller, on s'en fout, on fonce !
(open space)
Tony : Oui, Gibbs est en plein interrogatoire. Je vais le prendre. Le Damoclès. Oui, je connais, c'est comme l'épée. Alors, il était à Accabas. C'est où ça, en Jordanie ?
(fille) : Tony ?
Tony (cachant le téléphone dans son tiroir) : Qu'est-ce que c'est ?
(fille) : Désolée, je ne voulais pas vous faire peur. Vous êtes l'agent spécial DiNozzo ?
Tony : Oui, c'est bien moi. Qui êtes-vous ?
(fille) : Ooh, euh... Je suis l'officier Heather Keancade, je viens pour l'entretien d'embauche.
Tony : Euh...
(fille) : Mais vous l'avez apparemment oublié.
Tony : Non, euh... Je l'ai pas oublié. (au téléphone) Je vous rappelle). Euh... Heather Keancade, vous venez de la police de Seattle comme votre père et votre oncle.
Heather : C'est ça. Et mes deux frères.
Tony : Supporter pendant 4 ans d'une équipe de volleyball.
Heather : Les Huskies, oui.
Tony : Vous êtes capable de parler en marchant ?
Heather : Je ne me suis jamais lancé dans quelque chose d'aussi compliqué jusqu'à présent, mais j'apprends vite, vous savez.
Tony : Le sarcasme... (Heather confirme). J'adore le sarcasme.
Heather : Qui n'aime pas ?
Tony : Beaucoup de gens.
(salle d'interrogatoire, Gibbs et Di Marco)
Di Marco : Comme je vous l'ai dit la dernière fois, quand on m'a arrêté monsieur, on m'a fait absorber de la drogue à mon insu.
Gibbs : Mmh. Vous avez des ennemis à bord ?
Di Marco : Non monsieur !
Gibbs : Alors, c'est sûrement l'inverse. Vous avez beaucoup d'amis.
Di Marco : Oui monsieur.
(salle d'observation)
Heather : Je ne comprends pas ce que vous cherchez exactement.
Tony : mais vous êtes sûre que c'est vous.
Heather : C'est ce que vous avez compris ?
Tony : Oui, tout le monde est aprfait pour ce boulot.
Heather : C'est sûr dans le contexte acteul.
Tony : On entre pas dans le bain comme ça. C'est plus dur qu'il n'y paraît, croyez-moi.
Heather : Et bien, je ne demande qu'à essayer.
Tony : Je ne sais pas si on a besoin de vous. Franchement, vous avez un bon boulot, vous n'avez pas besoin de nous.
Heather : Mais si, j'ai besoin de vous, moi.
Tony : Vous voulez vraiment faire ça ? Voyons, c'est ridicule. Regardez ce gars, regardez-le. Pendant 3 mois, nous l'avons dorloté, cajolé, on a tout fait pour le remettre sur pieds. Cette pauvre victime de la drogue, sans défenses et au cœur malade, a failli en mourir, et c'est LUI le dealer. (En même temps que Gibbs, de l'autre côté du miroir) :Après une première overdose avec la marchandises qu'il avait lui-même fournie, ce gars-là, c'est drogué à mort uniquement pour éloigner les soupçons et se faire passer pour une victime.
Di Marco : On voulait seulement s'éclater. Je... Je voulais pas que Kévin meurt, j'y suis pour rien. Vous devez me croire monsieur, je regrette.
Tony : Il a fallu qu'il y ait 2 morts pour qu'on comprenne. Désolé, on n'embauche pas, on vous a fait perdre votre temps. (Tony sort)
(Abby et McGee, bureau d'Abby)
Abby : Oh mon Dieu, oh mon Dieu !! C'est le chevreau !
McGee : Le chevreau ?
Tony (entrant) : Vous avez du nouveau ?
Abby : Nous sommes les deux ouzims. Gibbs, il est notre père et il s'est servi de nous pour acheter le chevreau. C'est logique maintenant !
Tony : Bien sûûûûr...
McGee : On est entré dans les fichiers cryptés du MOSSAD. Ils sont pas dans notre langue alors on a dû faire un petit peu de linguistique rudimentaire. Et on a trouvé un chant hébreu pour les enfants.
Abby : Chad Gaya, Tony. Chad Gaya. Voilà let exte : un petit chevreau que mon père avait acheté pour deux ouzims.
McGee : A l'origine, c'est un chant arménien pour les enfants en plusieurs parties. Et on y aprle de Dieu et de l'ange de la mort qui a saigné
Abby (chantant) : qui a saigné le boucher, qui a égorgé le bœuf,
McGee et Abby en chantant : Qui a bu l'eau, qui a éteint le feu, qui a brûlé le bateau, qui a battu le chien, qui a mordu le chat, qui mangé le chevreau que mon père avait acheté pour deux ouzims. Un petit chevreaauuuu, un petit chevreau...
Tony : C'est quoi le chevrau ?
Abby : Ce sont les informations que McGee et moi on a retrouvé sur le portable carbonié dans l'appartement de Ziva.
McGee : Avec la localisation d'un camp en Afrique du Nord, dirigé par un type qui s'appelle Saleem Oulman.
Abby : On l'a donné à Gibbs et Gibbs l'a donné à Vance. Vance l'a donné à Eli David qui l'a lui. Ensuite, il a embarqué Ziva et toute une équipe à bord d'un cargo jordanien qui s'appelle le Damoclès.
Tony : Du côté d'Accabas ?
McGee : Euh... Oui, à destination de la corne africaine.
Tony : Tu as le manifeste ?
Abby : C'est un cargo, n'est ce pas ? Alors c'est peut être la ligne directe pour ravitailler Saleem.
Tony : Où est-il actuellement ?
McGee : On sait pas.
Tony : Retrouves-le.
McGee : On a déjà essayé mais, c'est... Depuis le mois de Mai, on n'a plus aucune nouvelles.
Tony : Pourquoi ?
Gibbs : Parce qu'il s'est perdu en mer. Le Damoclès a coulé pendant une tempête le 28 Mai, au large des côtes de la Somalie. Il n'y a aucun survivant.
(retour en Somalie)
Tony : Et après ça, on a repris nos activités, mais ça n'avait plus aucun sens.
(openspace)
McGee à Tony : blablablablabla histoire d'ordinateurs, bla.
Ducky : Rapport d'autopsie
Abby : Il y a tellement de mots et de machins et de trucs... Emotions ! Fin, tu vois ! Merci de m'avoir écoutée.
Gibbs : Un marine est mort, prends tes affaires. Un enfant a disparu, prends tes affaires. Un imbécile a pris un koala dans un... prends tes affaires. Prends tes affaires. Anthony, prends tes affaires, prends tes affaires.
Tony : NON ! Non.
Gibbs : Non ?
Tony : On a des obligations, il faut arrêter Saleem Oulman avant qu'il y ait encore plusieurs de morts.
Gibbs : A toi de le convaincre.
(MTAC)
Tony : C'est la chaîne de ravitaillement. Tout passe toujours par cette zone, en bateau, par camion ou bine à dos de chameaux ou dos d'ânes. Tout ce dont Saleem et ses hommes ont besoin pour vivre quelque aprt dans le désert.
McGee : Le NCIS qui est sur place en Afrique a essayé de suivre une livraison de produits de base.
Abby : Des armes, des médicaments, des pièces détachées, des boissons, de l'essence, de la nourriture...
McGee : Et ils ont mis la main sur des trucs de nature beaucoup plus personnels : différentes piles et du matériel électronique, de la musique, et même quelques divertissements.
Tony : Parce qu'ils sont humains après tout. C'est le manifeste qui concerne le fret du cargo, le Damoclès. On sait qu'il se dirigeait vers le camp de Saleem et qu'il transportait la clé qui permet de déchiffrer notre code.
Vance : Et vous l'avez ?
McGee : Nous pensons que oui.
Abby : On a réussi à trouver l'aiguille dans la meule de foin. Une anomalie. Une caractéristique tout à fait spécifique.
McGee : Un produit étranger importé, et difficilement trouvable en Europe ou en Afrique.
Tony : En provenance directe des Etats-Unis. Au prix fort, et avec de grandes difficultés.
Vance : De quoi est-ce que vous parlez ?
Abby (levant son Caf-Pow) : Tadaaaa
(Retour en Somalie)
Saleem lance se gourde contre le mur.
Tony : Il vous faut votre dose de caféine, n'est-ce pas ? C'est une juste une petite dépendance chimique, vous en faites pas, vous avez pris cette habitude dans votre université américaine. C'est peut être pas si grave que ça. Vous devriez revoir toute votre stratégie.
Saleem sort.
Tony : Ça va, McGee ? T'es réveillé ?
McGee : Oui, quand est-ce qu'on passe à l'action ?
Tony : Pas encore.
McGee : On l'a perturbé, c'est peut être le bon moment ?
Tony : Pas encore, attends mon signal.
Saleem(revenant) : En fait, vous parlez beaucoup de la disparition d'agents du NCIS. Ils ont peur que les forces américaines soient mobilisées. L'un de vous deux va me donner l'identité des agents et le lieu où ils se trouvent dans le secteur. Quant à l'autre, il va mourir. (Il découvre le visage de Ziva). Maintenant à vous de décider lequel de vous deux va vivre.. (Il sort)
Tony : Alors ? L'été s'est bien passé ?
(flash sur Tony puis sur Ziva)
Ziva : S'il y a une personne sur cette terre qui pouvait me retrouver, ça pouvait être que toi.
Tony : Ouais, je te remercie. Ça te fait plaisir de me voir ?
Ziva : Tony, t'aurais jamais dû venir.
Tony : Bon d'accord, ravi de t'avoir vu, je vais m'en aller (essaie de se lever). Oh oui, j'oubliais, je suis prisonnier.
Ziva : Est-ce que ça va McGee ?
McGee : Ça me fait plaisir que tu sois en vie.
Ziva : Tu as cru que j'étais morte ?
Tony : Oh oui !
Ziva : Alors pourquoi vous êtes là ?
Tony : A cause de McGee. McGee ne coyait pas à ta mort.
Ziva : Tony ! Pourquoi tu es venu ici ?
Tony : Je peux pas vivre sans toi. Ça doit être ça.
Ziva : Et bah tu va mourir avec moi. Tu aurais dû me laisser là.
Tony : D'accord, j'ai essayé, j'ai pas pu. Écoute, j'ai reçu une sorte de sérum de vérité alors si t'as des questions dont tu ne veux surtout pas connaître la réponse.
Ziva : Je n'ai jamais demandé à qui que ce soit de mettre sa vie en danger pour me sauver. Je ne mérite pas que tu l'aies fait.
Tony : Qu'est-ce que tu fais ici ? Une sorte d'expérience de la vie monacale ? T'es en pénitence ?
Ziva : Ce serait justifié.
Tony : N'exagérons rien.
Ziva : Je n'exagère pas. Tony, tu vas dire à Saleem tout ce qu'il a envie d'entendre et tu vas essayer de sauver ta vie. Je suis prête à mourir.
McGee : C'est pas comme ça que ça devait marcher.
Ziva : Qu'est-ce qui devait marcher ?
Tony : Le plan !
Ziva : Vous avez un plan d'évasion ? (Tony acquiesce) Tony, il y a 30 hommes, lourdement armés, ils ont des missiles anti-chars et anti-aériens. Ils sont puissants. Et vous, qu'est-ce que vous avez ?
Tony : Et ben, c'est là que ça devient un peu délicat.
(Bureau de Vance)
Vance : Vous n'avez rien.
Tony : Comment ça rien ? Cette photo satellite montre une activité thermique à cet endroit.
Vance : Agent DiNozzo, pourquoi
Tony : Il y a des 4x4 qui vont et viennent. On ne sait pas combien de temps il va rester là. On nous le sert sur un plateau.
Vance : Vous ne savez même pas s'il est là. On ne parle pas de forcer une porte et d'emmener un type menotté. C'est une mission militaire sur un sol étranger.
Tony : C'est la cible qui nous intéresse.
Vance : Il n'y a que lui qui nous intéresse/ J'ai parlé avec les chefs d'états major et j'ai parlé au MOSSAD. Résultat, nous n'enverrons pas un groupe d'intervention dans le désert sur la seule théorie que Saleem Oulman ne peut pas vivre sans sa dose quotidienne de caféine.
Tony : non, directeur.
Vance : On a besoin de la confirmation de sa présence sur les lieux. Nous ne l'avons pas. Compte tenu des circonstances actuelles, on ne peut pas intervenir.
Gibbs : J'aimerai que les circonstances soient différentes.
Vance : Oui, moi aussi...
Tony sort. Gibbs aussi.
Gibbs : Tony. Tony !
Tony : Qu'est-ce qu'il y a ?
Gibbs : Alors c'est tout ?
Tony : Oui ! Qu'est-ce qu'on peut faire !
Gibbs : Et bien, pourquoi pas envoyer deux agents dans la région ?
Tony : Pourquoi faire ?
Giobbs : Glaner quelques infos. Tu sais, mettre la cible sous surveillance. Changer un peu les circonstances.
Tony : Changer les circonstances ?
Gibbs : Oui.
Vance : Et tu vas dire ça à Vance ?
Gibbs : Oh oui, il ne s'agit que d'une enquête, rien d'autre. Bien entendu.
Tony : Oui, bien sûr ! Waouh ! Il y a un truc entre vous qui ne se voit pas : un cuop de coude, un clin d’œil, un regard... Et voilà le travail ! C'est bon, j'ai compris.
Gibbs : il me faut des volontaires.
Tony : Je me porte volontaire et l'agent spécial McGee aussi pour remplir la mission secrète d'info, qui n'est pas secrète dans leSahara. (Gibbs commence à partir) Je me comprends, tu vas où ?
Gibbs : Ça te regarde pas.
Tony : Bien envoyé !
(Tony et McGee dans le désert)
McGee : Merci de m'avoir porté volontaire !
Tony : Je t'en prie, arrête, t'as toujours eu envie de voyager.
McGee : Oui, mais à mon rythme.
Tony : Oui, et à tes frais aussi. T'es fou ! On aurait jamais pu s'offrir un truc pareil !
McGee : et voilà, on est arrivé sur la zone whiskey 4.
Tony : Oui, il n'y a rien du tout ici !
McGee : Je vais appeler.
(Embuscade)
Tony : Euh... Timmy ? Bonjour messieurs nous sommes venus en paix. Dis leur la phrase !
McGee : Nous sommes des messagers.
Tony : Non, l'autre phrase !
McGee : Euh... Ne tirez pas ! Ne tirez pas !
(Ils se font assomé, retour dans la cellule)
Ziva : Attends, vous vous êtes fait capturés volontairement ?
Tony : Oui.
Ziva : Ces hommes sont des tueurs Tony.
Tony : oui, je sais. On doit rester en vie le plus longtemps possible et on doit tout faire pour ça.
Ziva : Il faudrait que quelqu'un puisse nous sortir de là.
Tony : Oui, tu as raison.
Ziva : Ça prendra combien de temps ?
Tony : J'en sais rien. D'après toi, je te parle depuis combien de temps ?
Ziva : C'est quoi le plan ?
Tony : Oh. Et bien... On n'a pas réussi à contacter Dubaï, la nouvelle a été transmise à la flotte en Méditerranée qui va envoyer deux chasseurs F22 pour mettre le feu au sable du désert.Combien de temps ça va prendre ? J'en sais rien quelques es heures, quelques jours... Ziva, t'as encore des forces ?
(La porte s'ouvre, Saleem revient)
Tony : Ah Saleem ! Quoi de neuf mon vieux ? Pourquoi toute cette agitation ?
Saleem : On déménage.
Tony : Oh bah ça tombe bien, je commençais à en avoir marre de cet endroit.
Saleem : On n'emmène pas de prisonniers.
Tony : Très bien, ravi d'avoir discuté avec vous.
Saleem : Non, on n'a pas encore fini.
Ziva : S'ils ne donnent pas signe de vie, des hommes vont venir les chercher.
Tony : Ziva, tu la fermes.
Ziva : Tuez-moi. Ils vous serviront de monnaie d'échange.
Saleem : je ne fais pas de marché.
Tony : Des pizzas, vous en faîtes ?
Saleem : Quoi ?
(McGee lui envoie un coup de pied, récupère le couteau, Saleem sort son pistolet)
Tony : Arrêtez, stop. Il y a quelque chose que je ne vous ai pas encore dit.
Saleem : Qu'est-ce que c'est ?
Tony : Et bien, je vous ai parlé de cerveau, je vous ai parlé de courage, je vous ai parlé de muscles, du scientifique, du politicien et de notre chef. Je vous ai parlé de toute l'équipe. Je vous ai pas parlé de moi, de mon rôle.
Saleem : Quel est votre rôle ?
Tony : Je suis le joker, le type qui voit la réalité en face mais qui refuse de l'accepter. C'est comme là, je devrais être terrifié, n'est-ce pas ? Mais je ne le suis pas du tout parce que j'arrête pas de penser au film « True Lies ». Vous savez quand Arnold est ligoté à une chaise et reçois du sérum de vérité, il retire ses menottes et il tue tout le monde. Il vous reste 30 secondes à vivre Saleem.
Saleem : Vous êtes toujours ligoté. Vous mentez.
Tony : Je peux pas mentir. Et j'ai pas dit que c'était moi qui allait vous tuer. Rappelez-vous que mon patron est un tireur d'élite.
Gibbs tire dans la tête deSaleem : Allez-y !
Soldats (dehors): Etablissez le contact
Tony : Et voilà. (Un soldat entre) Attenttion !!
McGee : On s'en va.
Tony : C'est bon, en route, on y va.
(Tony et McGee aident Ziva à marcher et sont secourus par Gibbs)
Gibbs : On rentre à la maison.
(ascenseur du bureau)
Tony : Une journée de travail ordinaire.
(les portes s'ouvrent. Tony, McGee, Ziva et Gibbs sortent sous les applaudissements de l'openspace. Abby enlace Ziva)
Ducky, à Tony : Bravo les gars, bien joué.
(Fin de l'épisode)