Un matin à Venice, G./Tom, courtier en assurance, sort de chez lui, et achète son journal, comme d’habitude. Mais très vite il se sent épié, repère un jeune homme qui le suit, et s’arrange pour inverser les rôles : l’homme s’enfuit au milieu de la circulation, poursuivi par G. qui gagne du terrain. A un carrefour, une première voiture s’arrête à temps, mais la seconde percute l’homme. Quand G. se penche au-dessus de lui, il l’entend murmurer « Ca-llen, Ca-llen ». Le visage décomposé, G. se relève et s’éclipse, sans prêter attention à la foule ni aux lamentations du chauffeur de la voiture horrifié par l’accident.
Générique
Au QG, Kensi raconte sa soirée à Sam : elle cherchait un peu de solitude dans le bar où Macy l’avait emmenée après sa première fusillade, quand elle a été abordée par un type. Qui lui dit avoir remarqué ses bottes : faut avoir un style très personnel pour pouvoir porter ça. Style très personnel, comme bizarre, comme moche ! Pendant que Sam essaie de lui expliquer le « jeu de la séduction », au bord de l’océan Callen envoie un texto avant de jeter son téléphone à l’eau, visiblement soucieux. Hetty, assise à son bureau, reçoit ce message, qui semble la surprendre puis l’inquiéter : sur son écran, 3 mots : Beauregard. Horizon et Speedway. Sam et Kensi sont toujours en pleine discussion, quand un coup de sifflet leur fait lever la tête. Pas d’Eric penché au-dessus de la balustrade, pourtant. C’est Hetty qui a sifflé, et devant leur étonnement, elle leur demande qui peut bien avoir appris ça à Mr Beale ! Mais l’heure est grave. G. vient d’activer le code « Beauregard » en lui envoyant un SMS. Sam comprend immédiatement : la couverture de son équipier vient d’être compromise. Hetty souligne, particulièrement pour Sam, que le protocole interdit dès lors tout contact avec Callen. Sur le texto, les 2 autres mots désignent le carrefour où a eu lieu l’accident approximativement 15 mn plus tôt. Eric leur montre la vidéo. Le mort, Michael St Paris, travaillait pour la Northgate Elite Security, une entreprise privée spécialisée dans la surveillance. Quand G. quitte les lieux de l’accident, il s’arrange pour rester hors du champ de toutes les caméras de la ville, et son téléphone est hors-service depuis l’envoi de son message à Hetty. Kensi se demande si ça a un rapport avec le meurtre de Macy à Annapolis, mais Hetty est persuadé que les 2 affaires sont totalement indépendantes. G. est devenu un fantôme, rôle dans lequel il excelle : ainsi personne ne pourra le trouver tant qu’il n’aura pas envie de l’être. Les résultats de Sam auprès de la Northgate Elite Security sont minces : contactés par téléphone par un inconnu pour garder un œil sur les déplacements de G., ils avaient reçu un paiement, et n’ont pas posé de question. La filature n’a duré que quelques minutes. L’entreprise ne connaît pas la véritable identité de G. ni ne sait qu’il est du NCIS. Tout ce que leur client leur a donné, c’est le « nom » et l’adresse de G.
Pendant ce temps, G., aux aguets, se glisse dans une boutique de vêtements, ressort en pantalon large et veste de survêtement, une casquette vissée sur la tête. Il donne sa montre à un SDF, déchire son permis de conduire, et achète un téléphone. La vendeuse le rattrape sur le trottoir : on demande au téléphone son dernier client ! Une voix dit à G. : Mr Callen ? A moins que vous préfériez Agent Spécial ? G. lui dit qu’il se trompe de personne, mais l’homme lui indique un téléphone public à 3 mn d’ici, en ajoutant qu’il sait ce que le G. signifie. Au carrefour de Sunset et Ocean Walk, quand le téléphone sonne, G. décroche en donnant le N° de la cabine à Eric par SMS, lui demandant de tracer l’appel.
L’homme au bout du fil s’appelle Eugene Keelson. Il a des réponses pour Callen, et le nom de celui qui l’a engagé pour découvrir tous les détails de sa vie. Il lui dit que son histoire va bien plus loin que son nom ou sa famille, que la vraie question n’est pas « qui » mais « pourquoi ». En échange, il réclame un petit service. 5 secondes avant que la localisation de l’appel soit complète, l’homme a raccroché : l’équipe autour d’Eric est impressionnée : ce type sait exactement ce qu’ils sont en train de faire ! Keelson rappelle aussitôt G., lui disant que si certain jouent aux dames, eux jouent aux échecs. Pour prouver ses dires, et décider G. à lui rendre son petit service, il a collé sous le téléphone une enveloppe contenant les adresses des 37 orphelinats ou familles d’accueil où G. a vécu. Ainsi qu’une clé USB, dont le contenu est destiné à des bulgares contre un paiement cash. G. devra se faire passer pour Keelson, à charge pour lui d’être convaincant, sinon les bulgares l’abattront. Keelson a un dernier argument : sachant qu’il a pu atteindre G., à son avis, avec quelle facilité pourrait-il atteindre les autres membres de son équipe ? Le seul moyen de savoir jusqu’où le NCIS est compromis, est d’aller au rendez-vous fixé dans 30 mn. Et Keelson prouve également à G. qu’il peut l’observer sans être vu, en lui disant qu’il est classe, dans ses nouveaux vêtements, mais qu’il devrait oublier la casquette ! Et il raccroche, juste à temps pour faire à nouveau échouer la localisation. L’équipe sait bien qu’un type aussi malin n’a laissé aucun indice derrière lui, mais n’a pas le temps d’en discuter : une attaque en règle est lancée, sous la forme d’un cheval de Troie, contre le système informatique du NCIS, se jouant des pare-feux d’Eric, accédant aux dossiers du NCIS, au point qu’Hetty ordonne à Eric de couper tout le système électrique du QG. Ils se retrouvent dans le noir, sans aucun système de communication. Si G. essaie de les contacter, il n’aura que des messages d’erreurs. Il est livré à lui-même.
Effectivement, G., sans casquette, au milieu de carcasses de voitures, sous les piliers d’un pont autoroutier, se rend compte qu’il lui est impossible de joindre son équipe. Déjà deux gros 4x4 s’engouffrent dans le lieu de rendez-vous. Callen les photographie discrètement avec son téléphone, ainsi que leurs occupants. 3 hommes armés précèdent leur chef, Marinov. Ce dernier dit à « Keelson » que leur ami commun en Tchétchénie trouve sa taupe au sein du FSB très précieuse pour la cause... Mais G. préfère parler affaires ( !). Les bulgares téléchargent sur un ordinateur portable les infos de la clé USB, semblent satisfaits, mais pas décidés à payer : Marinov reproche à « Keelson » de lui avoir vendu de mauvaises infos sur les horaires des relève de la garde de l’aéroport de Chisinau [Moldavie]. Comprenant le danger, G. invoque un simple malentendu dû à des problèmes de traduction tout en reculant jusqu’à sentir dans son dos l’arme du bulgare posté derrière lui, puis passe à l’attaque. Il réussit à s’emparer de l’arme, et grâce à l’effet de surprise, à abattre les 3 hommes de main et à s’enfuir en faisant exploser un des véhicules des bulgares, emportant la clé USB avec lui. Marinov est sonné, furieux, mais indemne (juste quelques petites brulures au visage).
Un QG temporaire a été installé dans un entrepôt. Eric a sécurisé les lieux et les installations. Hetty le charge de vérifier jusqu’à quel point le cheval de Troie s’est enfoncé dans les murs du château...Renko vient renforcer l’équipe, mais Sam brille par son absence. Il est allé rejoindre Callen sur le banc d’un jardin d’enfants près de la plage. Sans paraître se connaître, ils échangent quelques mots. G. trouve qu’il a vu pire comme point de rencontre « à sécurité intégré » ; il a dit la même chose 5 ans auparavant quand ils l’ont choisi, mais Sam aurait voulu ne pas avoir à l’utiliser, espérant qu’ils ne se feraient jamais avoir. G. pense que quelque chose se trame : d’abord Dom, puis Mace, maintenant ça...Sam objecte qu’Hetty n’y voit que des affaires indépendantes les unes des autres. Puis G. raconte Keelson, les bulgares, la liste, dont certaines adresses ne sont pas dans son dossier du NCIS, donne le téléphone (pour les photos), et la clé USB ; Sam explique le cheval de Troie et ses conséquences. G. est torturé par l’idée qu’il n’a jamais été aussi près de savoir qui il est vraiment ; c’est ce qui inquiète Sam.
Au QG, où Eric pense que le Cheval de Troie n’a pas dépassé les dossiers de Callen, mais continue à vérifier, Hetty, furieuse, le fait savoir à Sam dès son retour : il a désobéi au protocole, elle le sait... et elle le comprend. Elle compte bien utiliser les renseignements qu’il rapporte ! Le récit de Sam leur donne un nom, Euhene Keelson, qui ne les mène nulle part, mais qu’il importe de trouver avant qu’il ne détruise leur équipe ; une clé USB cryptée qui va nécessiter beaucoup de travail avant d’être décryptée ; et des photos, qui vont donner très rapidement les identités des bulgares. Anciens militaires impliqués maintenant dans le grand banditisme aux USA, ils utilisent comme façade un restaurant du centre ville. Sam, briefé par Eric sur les liens entre les bulgares et les autres syndicats du crime, se présente au restaurant (où Marinov est au bar, 4 hommes l’entourent, aucun client ne déjeune) comme un homme de Ramon Casador, parrain colombien, actuellement en prison, mais désireux d’obtenir des tuyaux sur Keelson. Il apprend que celui-ci est le meilleur de tous les vendeurs de renseignements. Il peut trouver tout ce que l’on veut, absolument tout, à condition d’y mettre le prix. Sa seule loyauté est acquise au meilleur offrant. Mais Merinov compte bien lui faire payer très prochainement sa joue abimée par une retraite définitive...
N’y tenant plus, G. contacte le QG par le biais du téléphone ayant photographié les bulgares. Justement pour obtenir des infos sur ces bulgares. C’est Hetty qui a décroché, qui rappelle à G. les règles de reçus des dépenses (un chef qui ne change pas, une situation qui redeviendra normale...). Coupée par Eric qui a décrypté la clé USB, elle entend G., frustré, malheureux, lui dire qu’il comprend qu’étant grillé, il ne peut pas s’impliquer dans l’enquête ; elle prend le temps de l’assurer qu’elle comprend aussi, bien plus qu’il ne l’imagine. Le dossier contenu dans la clé USB leur permet de comprendre que la vie d’un industriel allemand est en jeu, ici, à L.A..Hetty estime qu’il faut intervenir, et Sam, Kensi et Renko déjouent l’assassinat, au prix d’une fusillade qui ne laisse que des cadavres bulgares (et une blessure légère pour Renko). Marinov s’échappe, laissant l’équipe à nouveau sans aucune piste susceptible de les mener jusqu’à Keelson.
G. n’en croit pas ses yeux, alors qu’assis presqu’au même endroit où il a rencontré Sam, il voit arriver Hetty, au mépris du sacro-saint protocole ! Elle veut que G. réintègre sa place, contrairement à l’avis de leur psychologue, parce leur adversaire est terriblement intelligent et efficace. Mais cette fois, c’est Callen qui ne se sent pas le droit de continuer. Il a mis sa vie en danger face aux bulgares, dans le but de savoir jusqu’où le NCIS était compromis, ou bien n’était-ce qu’une excuse pour enfin connaître son passé ? Peut-être que Nate a raison : incapable de répondre à cette question, manifestement trop concerné, il juge plus sage de rester à l’écart, bien que cela lui coute. A cet instant, Eric appelle Hetty : les nouvelles sont mauvaises, le cheval de Troie a accédé à tous les dossiers de toutes les antennes du NCIS, partout dans le monde. La situation a trop empiré : Hetty impose à Callen de rester sur l’enquête.
Celui-ci échafaude instantanément un plan : il appelle Eric, un peu réticent à l’idée de parler à un agent grillé, mais qui le devient encore plus quand il entend ce que G. attend de lui : remettre en route le système informatique de l’agence, réactiver le virus : une vraie faute professionnelle pour Eric, qui s’exécute, pourtant. Il crée ensuite, toujours à la demande de Callen, un dossier au nom de Keelson, avec comme message : appelez-moi, je veux conclure un marché, ainsi que le n° de l’actuel téléphone de Callen. Qui lui donne pour explication qu’ils doivent absolument trouver Keelson avant qu’il ne vende la liste des enquêtes du NCIS au marché noir. C’est le seul moyen de l’attirer. A Hetty, restée silencieuse jusque là, G. explique que Keelson aime l’argent par-dessus. S’ils peuvent lui en proposer assez, peut-être s’exposera-t-il suffisamment pour qu’ils puissent mettre la main dessus. Hetty s’inquiète de ce qui pourrait se passer si Keelson préfère mourir plutôt que faire face à la justice : les informations qu’il détient sur le passé de Callen disparaitraient avec lui. Est que G. est prêt à l’accepter ? Avant qu’il puisse répondre à cette difficile question, son téléphone sonne. Keelson, dans sa voiture, veut savoir combien Callen lui propose : 10 millions de dollars, en billets intraçables. Keelson lui répond qu’il peut en obtenir bien plus en mettant lui-même ces informations aux enchères. Mais plus il garde ces informations, plus le risque augmente, alors que l’offre de Callen est garantie. Keelson accepte et fixe le rendez-vous à l’Observatoire de Griffith Park, dans une heure. Quand G. raccroche, Hetty lui dit qu’elle ne peut pas sortir 10 Millions de dollars, mais Callen dit qu’il ne devrait pas avoir besoin de les lui demander.
Dans le cadre magnifique de l’Observatoire de Griffith Park, Sam lit un journal, assis sur un banc, tout en coordonnant l’équipe, Kensi surveille G., prétextant prendre le bâtiment en photo, Renko, garé à proximité, observe la foule, et Eric cherche aussi la moindre personne ayant un comportement suspect, grâce à l’œil de plusieurs caméras. Il repère soudain un homme qui manifestement se dirige vers Callen. Mais l’homme a un accent bulgare, et appelle « Eugene Keelson » ! G. n’en revient pas : devant lui, Marinov, tout sourire, qui trouve que certains tuyaux sont en béton : il sort une arme. Sam hurle à la foule de se coucher, détournant l’attention de Marinov qui n’a pas le temps de changer de cible : Sam l’abat, au milieu des cris de panique des gens qui se jettent à terre. Un homme pourtant garde son calme, se contentant de fixer la scène, et cela va signer sa perte : G. reconnaît son visage, hurle « Sam, c’est lui, c’est Keelson » et part à la poursuite de l’individu, qui n’a compris qu’il était repéré que quand Callen a crié. Sam alerte Eric, qui lance une reconnaissance faciale dès qu’une caméra lui offre le visage de Keelson. Ahuri, il découvre un résultat quasi instantané : Keelson est le conducteur de la voiture qui a écrasé le type qui suivait Callen ce matin. C’est comme ça que G. l’a reconnu. Cet homme n’a ni nom, ni adresse, les 2 photos d’Eric sont les seules qui existent de lui...
G. poursuit toujours Keelson, à travers l’Observatoire, et le rattrape sur une terrasse. Le tenant en joue, il lui dit qu’il a pris des risques en venant au rendez-vous : jeu de dames, pas jeu d’échecs ! Keelson a gardé son arme à la main ; il admet qu’il avait prévu que, de G. ou Marinov, un seul s’en sortirait, ce qui lui en laissait un seul à écarter pour s’en tirer. Puis il passe à l’attaque : ce qui se joue ici va bien plus loin que lui ou Callen, et lui mort, G. ne connaitra jamais la vérité : qui il est vraiment, qui l’a engagé pour le retrouver. Est-ce que G. est prêt à passer le reste de sa vie à se demander ce que ce G. veut dire ? Troublé, G. baisse son arme ; Keelson en profite, il veut tirer sur l’agent, mais celui-ci est plus rapide, et lui met deux balles dans le cœur. Dans les poches du cadavre, une carte à puce magnétique, toute blanche. La vue sur Los Angeles est superbe, depuis cette terrasse, mais G. n’a pas le cœur à l’apprécier. La mort de Keelson est pour lui un très mauvais coup...
Le QG est toujours dans le noir, mais Hetty donne enfin l’ordre à Eric de « rallumer ». Sam et Kensi continue de discuter du « jeu de la séduction » quand G. apparaît. Manifestement soulagés de le voir, ils l’interrogent du regard, et de la même façon, G. leur répond que ça va. Hetty est en train d’écrire à Elisabeth Macy, une autre personne qui a besoin de réponses... elle est désolé pour Callen, qui n’a pas eu les siennes, mais G. sait qu’il peut les trouver, puisque Keelson l’a fait. En commençant par trouver qui l’avait engagé. Eric intervient, dégringolant l’escalier : il a trouvé l’adresse de Keelson en centre-ville, peut-être une planque, en tout cas un endroit bourré de serveurs de données, et il pense en avoir la clé : la carte magnétique trouvé dans les poches de Keelson ! Des données, donc des réponses... L’espoir vient de renaitre dans le regard bleu fixé sur la petite carte blanche : la clé du mystère G. Callen...
FIN.