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#123 : Mis sur la touche

L'équipe de NCIS Los Angeles se lance dans une course contre la montre pour découvrir qui est derrière une infraction de sécurité qui a soufflé la couverture de Callen et qui a laissé l'unité compromise; Callen est forcé de couper tous les liens avec l'équipe...

Popularité


4 - 11 votes

Titre VO
Burned

Titre VF
Mis sur la touche

Première diffusion
18.05.2010

Première diffusion en France
30.07.2010

Photos promo

L'agent Sam Hanna lit le journal pendant une surveillance

L'agent Sam Hanna lit le journal pendant une surveillance

L'agent Callen marche dans un parc

L'agent Callen marche dans un parc

Callen et Sam courrent

Callen et Sam courrent

Sam  a sorti son arme

Sam a sorti son arme

L'agent Hanna va dégainer

L'agent Hanna va dégainer

Hetty (Linda Hunt) au téléphone

Hetty (Linda Hunt) au téléphone

Callen parle avec Hetty

Callen parle avec Hetty

Kensi, Sam, Callen et Hetty écoutent Eric

Kensi, Sam, Callen et Hetty écoutent Eric

Plus de détails

Scénariste : Dave Kalstein

Réalisateur : Steve Boyum

Guests : 

Isa Jonay ............................. Homme de la sécurité
Benjamin Byron Davis ............................. Waiter
Gregory Alan Williams ............................. Phil, le vendeur
Peter Wingfield ............................. Eugene Keelson
Steve Bacic ............................. Ruman Marinov

Un matin à Venice, G./Tom, courtier en assurance, sort de chez lui, et achète son journal, comme d’habitude. Mais très vite il se sent épié, repère un jeune homme qui le suit, et s’arrange pour inverser les rôles : l’homme s’enfuit au milieu de la circulation, poursuivi par G. qui gagne du terrain. A un carrefour, une première voiture s’arrête à temps, mais la seconde percute l’homme. Quand G. se penche au-dessus de lui, il l’entend murmurer « Ca-llen, Ca-llen ». Le visage décomposé, G. se relève et s’éclipse, sans prêter attention à la foule ni aux lamentations du chauffeur de la voiture horrifié par l’accident.

Générique

Au QG, Kensi raconte sa soirée à Sam : elle cherchait un peu de solitude dans le bar où Macy l’avait emmenée après sa première fusillade, quand elle a été abordée par un type. Qui lui dit avoir remarqué ses bottes : faut avoir un style très personnel pour pouvoir porter ça. Style très personnel, comme bizarre, comme moche ! Pendant que Sam essaie de lui expliquer  le « jeu de la séduction », au bord de l’océan Callen envoie un texto avant de jeter son téléphone à l’eau, visiblement soucieux. Hetty, assise à son bureau,  reçoit ce message, qui semble la surprendre puis l’inquiéter : sur son écran, 3 mots : Beauregard. Horizon et Speedway. Sam et Kensi sont toujours en pleine discussion, quand un coup de sifflet leur fait lever la tête. Pas d’Eric penché au-dessus de la balustrade,  pourtant. C’est Hetty qui a sifflé, et devant leur étonnement, elle leur demande qui peut bien avoir appris ça à Mr Beale ! Mais l’heure est grave. G. vient d’activer le code « Beauregard » en lui envoyant un SMS. Sam comprend immédiatement : la couverture de son équipier vient d’être compromise. Hetty souligne, particulièrement pour Sam, que le protocole interdit dès lors tout contact avec Callen. Sur le texto, les 2 autres mots désignent le carrefour où a eu lieu l’accident approximativement 15 mn plus tôt. Eric leur montre la vidéo. Le mort, Michael St Paris, travaillait pour la Northgate Elite Security, une entreprise privée spécialisée dans la surveillance. Quand G. quitte les lieux de l’accident, il s’arrange pour rester hors du champ de toutes les caméras de la ville, et son téléphone est hors-service depuis l’envoi de son message à Hetty. Kensi se demande si ça a un rapport avec le meurtre de Macy à  Annapolis, mais Hetty est persuadé que les 2 affaires sont totalement indépendantes. G. est devenu un fantôme, rôle dans lequel il excelle : ainsi personne ne pourra le trouver tant qu’il n’aura pas envie de l’être.  Les résultats de Sam auprès de la Northgate Elite Security sont minces : contactés par téléphone par un inconnu pour garder  un œil sur les déplacements de G., ils avaient reçu un paiement, et n’ont pas posé de question. La filature n’a duré que quelques minutes. L’entreprise ne connaît pas la véritable identité de G. ni ne sait   qu’il est du NCIS. Tout ce que leur client leur a donné, c’est le « nom » et l’adresse de G.

Pendant ce temps, G., aux aguets, se glisse dans une boutique de vêtements, ressort en pantalon large et veste de survêtement, une casquette vissée sur la tête. Il donne sa montre à un SDF, déchire son permis de conduire, et achète un téléphone. La vendeuse le rattrape sur le trottoir : on demande au téléphone son dernier client ! Une voix dit à G. : Mr Callen ? A moins que vous préfériez Agent Spécial ? G. lui dit qu’il se trompe de personne, mais l’homme lui indique un téléphone public à 3 mn d’ici, en ajoutant qu’il sait ce que le G. signifie. Au carrefour de Sunset et Ocean Walk, quand le téléphone sonne, G. décroche en donnant le N° de la cabine à Eric par SMS,  lui demandant de tracer l’appel.

L’homme au bout du fil s’appelle Eugene Keelson. Il a des réponses pour Callen, et le nom de celui qui l’a engagé pour découvrir tous les détails de sa vie. Il lui dit que son histoire va bien plus loin que son nom ou sa famille, que la vraie question n’est pas « qui » mais « pourquoi ». En échange, il réclame un petit service. 5 secondes avant que la localisation de l’appel soit complète, l’homme a raccroché : l’équipe autour d’Eric est impressionnée : ce type sait exactement ce qu’ils sont en train de faire ! Keelson rappelle aussitôt G., lui disant que si certain jouent aux dames, eux jouent aux échecs. Pour prouver ses dires, et décider G. à lui rendre son petit service, il a collé sous le téléphone une enveloppe contenant les adresses des 37 orphelinats ou familles d’accueil où G. a vécu. Ainsi qu’une clé USB, dont le contenu est destiné à des bulgares  contre un paiement cash. G. devra se faire passer pour Keelson, à charge pour lui d’être convaincant, sinon les bulgares l’abattront. Keelson a un dernier argument : sachant qu’il a pu atteindre G., à son avis, avec quelle facilité pourrait-il atteindre les autres membres de son équipe ? Le seul moyen de savoir jusqu’où le NCIS est compromis, est d’aller au rendez-vous fixé dans 30 mn. Et Keelson prouve également à G. qu’il peut l’observer sans être vu, en lui disant qu’il est classe, dans ses nouveaux vêtements, mais qu’il devrait oublier la casquette ! Et il raccroche, juste à temps pour faire à nouveau échouer la localisation. L’équipe sait bien qu’un type aussi malin n’a laissé aucun indice derrière lui, mais n’a pas le temps d’en discuter : une attaque en règle est lancée, sous la forme d’un cheval de Troie, contre le système informatique du NCIS, se jouant des pare-feux d’Eric, accédant aux dossiers du NCIS, au point qu’Hetty ordonne à Eric de couper tout le système électrique du QG. Ils se retrouvent dans le noir, sans aucun système de communication. Si G. essaie de les contacter, il n’aura que des messages d’erreurs. Il est livré à lui-même.  

Effectivement, G., sans casquette, au milieu de carcasses de voitures, sous les piliers d’un pont autoroutier, se rend compte qu’il lui est impossible de joindre son équipe. Déjà deux gros 4x4 s’engouffrent dans le lieu de rendez-vous. Callen les photographie discrètement avec son téléphone, ainsi que leurs occupants. 3 hommes armés précèdent leur chef, Marinov. Ce dernier dit à « Keelson » que leur ami commun en Tchétchénie trouve sa taupe au sein du FSB très précieuse pour la cause... Mais G. préfère parler affaires ( !). Les bulgares téléchargent sur un ordinateur portable les infos de la clé USB, semblent satisfaits, mais pas décidés à payer : Marinov reproche à « Keelson » de lui avoir vendu de mauvaises infos sur les horaires des relève  de la garde de l’aéroport de Chisinau [Moldavie]. Comprenant le danger, G. invoque un simple malentendu dû à des problèmes de traduction tout en reculant jusqu’à sentir dans son dos l’arme du bulgare posté derrière lui, puis passe à l’attaque. Il réussit à s’emparer de l’arme, et grâce à l’effet de surprise, à abattre les 3 hommes de main et à s’enfuir en faisant exploser un des véhicules des bulgares, emportant la clé USB avec lui. Marinov est sonné, furieux, mais indemne (juste quelques petites brulures au visage).

Un QG temporaire a été installé dans un entrepôt. Eric a sécurisé les lieux et les installations. Hetty le charge de vérifier jusqu’à quel point  le cheval de Troie s’est enfoncé dans les murs du château...Renko vient renforcer l’équipe, mais Sam brille par son absence. Il est allé rejoindre Callen sur le banc d’un jardin d’enfants près de la plage. Sans paraître se connaître, ils échangent quelques mots. G. trouve qu’il a vu pire comme point de rencontre « à sécurité intégré » ; il a dit la même chose 5 ans auparavant quand ils l’ont choisi, mais Sam aurait voulu ne pas avoir à l’utiliser, espérant qu’ils ne se feraient jamais avoir. G. pense que quelque chose se trame : d’abord Dom, puis Mace, maintenant ça...Sam objecte qu’Hetty n’y voit que des affaires indépendantes les unes des autres. Puis G. raconte Keelson, les bulgares,  la liste, dont certaines adresses ne sont pas dans son dossier du NCIS, donne le téléphone (pour les photos), et la clé USB ; Sam explique le cheval de Troie et ses conséquences. G. est torturé par l’idée qu’il n’a jamais été aussi près de savoir qui il est vraiment ; c’est ce qui inquiète Sam.

Au QG, où Eric pense que le Cheval de Troie n’a pas dépassé les dossiers de Callen, mais continue à vérifier, Hetty, furieuse, le fait savoir à Sam dès son retour : il a désobéi au protocole, elle le sait... et elle le comprend. Elle compte bien utiliser les renseignements qu’il rapporte ! Le récit de Sam leur donne un nom, Euhene Keelson, qui ne les mène nulle part, mais qu’il importe de trouver avant qu’il ne détruise leur équipe ;  une clé USB cryptée qui va nécessiter beaucoup de travail avant d’être décryptée ; et des photos, qui  vont donner très rapidement les identités des bulgares. Anciens militaires impliqués maintenant dans le grand banditisme aux USA, ils utilisent comme façade un restaurant du centre ville. Sam, briefé par Eric sur les liens entre les bulgares et les autres syndicats du crime, se présente au restaurant (où Marinov est au bar, 4 hommes l’entourent, aucun client ne déjeune) comme un homme de Ramon Casador, parrain colombien, actuellement en prison, mais désireux d’obtenir des tuyaux sur Keelson. Il apprend  que celui-ci est le meilleur de tous les vendeurs de renseignements. Il peut trouver tout ce que l’on veut, absolument tout, à condition d’y mettre le prix. Sa seule loyauté est acquise au meilleur offrant. Mais Merinov compte bien lui faire payer très prochainement sa joue abimée par une retraite  définitive...

N’y tenant plus, G. contacte le QG par le biais du téléphone ayant photographié les bulgares. Justement pour obtenir des infos sur ces bulgares. C’est Hetty qui a décroché, qui rappelle à G. les règles de reçus des dépenses (un chef qui ne change pas, une situation qui redeviendra normale...). Coupée par Eric qui a décrypté la clé USB, elle entend G., frustré, malheureux, lui dire qu’il comprend qu’étant grillé, il ne peut pas s’impliquer dans l’enquête ; elle prend le temps de l’assurer qu’elle comprend aussi, bien plus qu’il ne l’imagine. Le dossier contenu dans la clé USB leur permet de comprendre que la vie d’un industriel allemand est en jeu, ici, à L.A..Hetty estime qu’il faut intervenir, et Sam, Kensi et Renko déjouent l’assassinat, au prix d’une fusillade qui ne laisse que des cadavres bulgares (et une blessure légère pour Renko). Marinov s’échappe, laissant l’équipe à nouveau sans aucune piste susceptible de les mener jusqu’à Keelson.

G. n’en croit pas ses yeux, alors qu’assis presqu’au même endroit où il a rencontré Sam, il voit arriver Hetty, au mépris du sacro-saint protocole ! Elle veut que G. réintègre sa place, contrairement à l’avis de leur psychologue, parce leur adversaire est terriblement intelligent et efficace. Mais cette fois, c’est Callen qui ne se sent pas le droit de continuer. Il a mis sa vie en danger face aux bulgares, dans le but de savoir jusqu’où le NCIS était compromis, ou bien n’était-ce qu’une excuse pour enfin connaître son passé ? Peut-être que Nate a raison : incapable de répondre à cette question, manifestement trop concerné,  il juge plus sage de rester à l’écart, bien que cela lui coute.  A cet instant, Eric appelle Hetty : les nouvelles sont mauvaises, le cheval de Troie a accédé à tous les dossiers de toutes les antennes du NCIS, partout dans le monde. La situation a trop empiré : Hetty impose à Callen de rester sur l’enquête.

Celui-ci échafaude instantanément un plan : il appelle Eric, un peu réticent à l’idée de parler à un agent grillé, mais qui le devient encore plus quand il entend ce que G. attend de lui : remettre en route le système informatique de l’agence, réactiver le virus : une vraie faute professionnelle pour Eric, qui s’exécute, pourtant. Il crée ensuite, toujours à la demande de Callen, un dossier au nom de Keelson, avec comme message : appelez-moi, je veux conclure un marché, ainsi que le n° de l’actuel téléphone de Callen. Qui lui donne pour explication qu’ils doivent  absolument trouver Keelson avant qu’il ne vende la liste des enquêtes   du NCIS au marché noir. C’est le seul moyen de l’attirer. A Hetty, restée silencieuse jusque là, G. explique que Keelson aime l’argent par-dessus. S’ils peuvent lui  en proposer assez, peut-être s’exposera-t-il suffisamment pour qu’ils puissent mettre la main dessus. Hetty s’inquiète de ce qui pourrait se passer si Keelson préfère mourir plutôt que faire face à la justice : les informations qu’il détient sur le passé de Callen disparaitraient avec lui. Est que G. est prêt à l’accepter ? Avant qu’il puisse répondre à cette difficile question,  son téléphone sonne. Keelson, dans sa voiture,  veut savoir combien  Callen lui propose : 10 millions de dollars, en billets intraçables. Keelson lui répond qu’il peut en obtenir bien plus en mettant lui-même ces informations aux enchères. Mais plus il garde ces informations, plus le risque augmente, alors que l’offre de Callen est garantie. Keelson accepte et fixe le rendez-vous à l’Observatoire de Griffith Park, dans une heure. Quand G. raccroche, Hetty lui dit qu’elle ne peut pas sortir 10 Millions de dollars, mais Callen dit qu’il ne devrait pas avoir besoin de les lui demander.

Dans le cadre magnifique de l’Observatoire de Griffith Park, Sam lit un journal, assis sur un banc, tout en coordonnant l’équipe, Kensi surveille  G., prétextant prendre le bâtiment en photo, Renko, garé à proximité, observe la foule, et Eric cherche aussi la moindre personne ayant un comportement suspect, grâce à l’œil de plusieurs  caméras. Il repère soudain un homme qui manifestement se dirige vers Callen. Mais l’homme a un accent bulgare, et appelle « Eugene Keelson » ! G. n’en revient pas : devant lui, Marinov, tout sourire, qui trouve que certains tuyaux sont en béton : il sort une arme. Sam hurle à la foule de se coucher, détournant l’attention de Marinov qui n’a pas le temps de changer de cible : Sam l’abat, au milieu des cris de panique des gens qui se jettent à terre. Un homme pourtant garde son calme, se contentant de fixer la scène, et cela va signer sa perte : G. reconnaît son visage, hurle « Sam, c’est lui, c’est Keelson » et part à la poursuite de l’individu, qui n’a compris qu’il était repéré que quand Callen a crié. Sam alerte Eric, qui lance une reconnaissance faciale dès qu’une caméra lui offre le visage de Keelson. Ahuri, il découvre un résultat quasi instantané : Keelson est le conducteur de la voiture qui a écrasé le type qui suivait Callen ce matin. C’est comme ça que G. l’a reconnu. Cet homme n’a ni nom, ni adresse, les 2 photos d’Eric sont les seules qui existent de lui...

G. poursuit toujours Keelson, à travers l’Observatoire, et le rattrape sur une terrasse. Le tenant en joue, il lui dit qu’il a pris des risques en venant au rendez-vous : jeu de dames, pas jeu d’échecs ! Keelson a gardé son arme à la main ; il admet qu’il avait prévu que, de  G. ou Marinov, un seul s’en sortirait, ce qui lui en laissait un seul à écarter pour s’en tirer. Puis il passe à l’attaque : ce qui se joue ici va bien plus loin que lui ou Callen, et lui mort, G. ne connaitra jamais la vérité : qui il est vraiment, qui l’a engagé pour le retrouver. Est-ce que G. est prêt à passer le reste de sa vie à se demander ce que ce G. veut dire ? Troublé, G. baisse son arme ; Keelson en profite, il veut tirer sur l’agent, mais celui-ci est plus rapide, et lui met deux balles dans le cœur. Dans les poches du cadavre, une carte à puce magnétique, toute blanche. La vue sur Los Angeles est superbe, depuis cette terrasse, mais G. n’a pas le cœur à l’apprécier. La mort de Keelson est pour lui un très mauvais coup...

Le QG est toujours dans le noir, mais Hetty donne enfin l’ordre à Eric de « rallumer ». Sam et Kensi continue de discuter du « jeu de la séduction » quand G. apparaît. Manifestement soulagés de le voir,  ils l’interrogent du regard, et de la même façon, G. leur répond que ça va. Hetty est en train d’écrire à Elisabeth Macy, une autre personne qui a besoin de réponses... elle est désolé pour Callen, qui n’a pas eu les siennes, mais G. sait qu’il peut les trouver, puisque Keelson l’a fait. En commençant par trouver qui l’avait engagé. Eric intervient, dégringolant l’escalier : il a trouvé l’adresse de Keelson en centre-ville, peut-être une planque, en tout cas un endroit bourré de serveurs de données, et il pense en avoir la clé : la carte magnétique trouvé dans les poches de Keelson ! Des données, donc des réponses... L’espoir vient de renaitre dans le regard bleu fixé sur la petite  carte blanche : la clé du mystère G. Callen...

FIN.

[Venice. Callen/Tom sort de chez lui et va jusqu’à un kiosque à journaux.]

Callen : Bonjour, Phil.

Phil (marchand de journaux) : Tom, ça va ?

Callen : C'est bientôt vendredi.

Phil : Dure semaine pour les assurances ?

Callen : Tu veux que je t'en parle ?

Phil : Non, merci, Tom.

[Callen achète un journal et s’en va. Il remarque quelqu’un qui le suit. Il ralentit et s’arrête à une boutique et tout en paraissant s’intéresser à des lunettes de soleil note que l’homme s’est également arrêté et le regarde. G. repart et parle à une femme tout en surveillant ses arrières.]

Callen : (à une passante) Excusez-moi. Il y a une boulangerie dans le coin ?

Femme : Oui, c'est à deux blocs et tournez à gauche.

Callen : Merci.

[Callen reprend sa route. L’homme le suit toujours. Callen tourne à un angle et l’homme ne le voit plus. L’homme pénètre dans l’allée et voit Callen qui l’attendait. Il s’arrête et fait demi-tour en courant. Callen se lance à sa poursuite. L’homme se fait renverser pas une voiture et git sur le sol.]

Conducteur : Mon Dieu. Il courait dans la rue. Je... Quelqu'un a vu ça ?

[Callen s’agenouille près du blessé.]

Homme : Callen...

[Callen entend son nom et regarde l’homme qui meurt dans ses bras.]

Conducteur : J'ai pas pu m'arrêter...

Dans la foule attirée par l’accident : Appelez une ambulance !

[Callen part, inquiet.]

 

NCIS Los Angeles 1x23 Burned / Mis sur la touche

 

[NCIS. Kensi et Sam sont à leur bureau, travaillant tout en discutant.]

Kensi : Hier soir, j'ai bu un verre là où Macy m'a emmenée après ma première fusillade. Je voulais être seule. Mais ce mec est arrivé. Séduisant, bien habillé, qui la ramène un peu. Tu vois le genre.

Sam : Trop bien.

Kensi : Devine comment il a commencé.

Sam : "Salut. Je m'appelle monsieur "Je-sais-pas-ce-que-je-fais-là. Je peux te payer un verre ?"

Sam : Tu vois. Ça, ça aurait été bien.

Kensi : Mais il n’a pas dit ça.

Kensi : "Salut. J'ai remarqué vos bottes. Seule une fille au style unique peut porter ces trucs." "Style unique" ? Comme bizarre ? Moche ? Les bottes étaient normales.

Sam : Les bottes ne comptent pas. Il jouait avec toi.

Kensi : Quoi ?

Sam : Le jeu. L'art de la séduction. Il a offert de te payer un verre, il voulait te plaire, il a renversé les rôles.

Kensi : Me mettant sur la défensive.

Sam : En fait, il voulait se plaire au niveau subconscient. C'est le jeu.

Kensi : Ce truc ne marche pas sur moi.

Sam : Au moins, tu ne lui as pas donné ton numéro. [Kensi baisse les yeux sur son travail.] Non ? [Kensi baisse à nouveau les yeux, Sam sourit.] Bon sang.

Kensi : Tu as vu Callen aujourd'hui ?

 

[Plage. Callen tape un message sur son téléphone. Il envoie le message et jette son téléphone dans l’océan. Il regarde par terre et soupire.]

[Bureau d’Hetty. Son téléphone sonne. Elle l’ouvre et lit : Beauregard. Horizon and Speedway. Elle a l’air inquiet.]

 

[Bureaux des agents de terrain.]

Sam : Ce mec t'a payé un verre ?

Kensi : Il m'a laissée lui payer un verre, a-t-il dit.

Sam : Le jeu.

Kensi : Il regardait son téléphone comme s'il avait mieux à faire.

Sam : Le jeu.

Kensi : Il espérait un baiser après juste 15 minutes.

Sam : Définitivement le jeu. Au moins, tu ne l’as pas laissé faire. [Kensi sourit et secoue la tête/] Hein ?

Kensi : Non.

 

[Ils entendent siffler. Ils lèvent les yeux mais Éric ne se trouve pas en haut de l’escalier. Hetty apparait.]

Hetty : Qui a appris à M. Beal à faire ça selon vous ?

[Nate et Éric approchent.]

Sam : Quoi de neuf, Hetty ?

Hetty : L'agent Callen a des ennuis. Il a déclenché le protocole Beauregard par message.

Sam : Sa couverture est brûlée.

Nate : Comment c'est arrivé ?

Hetty : Ce n'est pas clair pour le moment. La seule chose sûre, c'est qu'on a pu s'infiltrer dans nos opérations. Dès maintenant, nous ne prenons plus contact avec lui... y compris vous, M. Hanna.

Éric : Le message de Callen parle aussi d'un endroit à Venice. Le croisement entre Horizon et Speedway.

Sam : C'est à deux blocs de sa chambre.

 

[Dans la salle des ordinateurs.]

Éric : Ce sont les images de la caméra du croisement datant d'environ 15 minutes.

[Ils visionnent les images de l’accident.]

Kensi : J'appelle Deeks, que la police sache qu'on s'en occupe discrètement.

[Kensi se met à l’écart.]

Sam : Éric, réunis tout ce que tu as sur ce mec.

[Éric tape sur son clavier et deux images apparaissent sur l’écran.]

Éric : Selon les premiers rapports, le mort s'appelle Michael St Paris. Pas de casier. Employé par Northgate Elite Security. C'est un cabinet de détectives privés. Spécialisé dans la surveillance.

Sam : Il filait G, qui l'a découvert. St Paris a détalé. J'appelle Northgate pour savoir qui l'a engagé.

Éric : Callen a quitté les lieux très vite. Il cherchait les angles morts, il est sur aucune caméra. Son téléphone ne répond plus depuis l'envoi de l'alerte à Hetty. Déconnecté.

Kensi : C'est en rapport avec le meurtre de l'agent Macy à Annapolis ?

Hetty : Sans rapport.

Nate : Qu'est-ce que Callen va faire ?

Hetty : Ce qu'il fait le mieux. Devenir un fantôme.

Sam : Donc, on ne peut pas le trouver.

Hetty : Pas avant qu'il ne soit prêt à être trouvé.

 

[Callen marche dans la rue. Il entre dans un magasin et ressort habillé différemment., une casquette sur la tête Il enlève sa montre et la donne à un SDF. Il prend son permis de conduire, le déchire et le jette.]

 

[NCIS. Sam raccroche son téléphone.]

Sam : Northgate a dit qu'un inconnu les a engagés par téléphone, pour connaître les mouvements de G. Un seul paiement a été envoyé par chèque. Ils ne se sont pas posés de questions.

Kensi : La filature a duré longtemps ?

Sam : G a repéré leur homme en quelques minutes. On leur a juste demandé de surveiller. Pas de faire des recherches. Ils ne savent rien du NCIS, ni de l'identité de Callen. Tout ce que l'inconnu leur a donné, c'est le nom et l'adresse de Callen.

 

[Callen sort d’une boutique de téléphonie mobile et déballe un portable. La vendeuse sort du magasin derrière lui.]

Vendeuse : Mon pote. Mon pote, un truc bizarre vient d'arriver. Un mec a appelé le magasin. Il veut parler à mon dernier client, c'est-à-dire vous.

Callen : Oui ?

Keelson : (au téléphone) M. Callen. Ou vous préférez agent spécial ?

Callen : Désolé, mec. Tu te trompes.

Keelson : Le téléphone public sur Ocean Walk et Sunset. Vous avez trois minutes. Et M. Callen, je sais ce que signifie le "G".

 

[Le téléphone de la cabine sonne. Un homme s’apprête à répondre.]

Callen : C'est pour moi.

Homme : D'accord.

Callen : OK, je suis là. C'est qui ?

Keelson : Je m'appelle Eugene Keelson.

[Callen envoie un SMS.]

Callen : Je ne crois pas qu'on se connaisse.

Keelson : En effet

Callen : Donc, qui êtes-vous ?

Keelson : Quelqu'un qui sait plus que votre nom et votre adresse. J'ai des réponses. Et le nom de la personne qui m'a engagé pour découvrir tous les détails vous concernant.

 

[NCIS. Éric travaille sur son ordinateur quand il entend sonner. Il regarde l’écran. Il voit le message de Callen.]

Éric : J'ai reçu un message de Callen. Il est au téléphone public au coin d'Ocean Walk et Sunset. Je trace l'appel... maintenant.

Callen : D'accord, je marche. Que savez-vous ?

Keelson : Une mine d'information qui pourrait vous intéresser

Callen : Quoi ?

Callen : Qui vous dit que je ne connais pas l'information ?

Keelson : J'ai accès à des choses dont vous ne connaissez pas l'existence. Vous ne posez pas les bonnes questions. C'est plus profond que votre nom, votre famille Vous avez demandé qui, quand vous devriez commencer à demander pourquoi.

Callen : Quelle est cette faveur ?

[Keelson raccroche. Éric était sur le point de le localiser.]

Éric : Il a raccroché. J'étais à 5 secondes de trianguler sa position.

Sam : Ce mec sait ce qu'on fait quand on le fait.

[Le téléphone sonne encore.]

Callen : Impressionnant.

Keelson : Certains jouent aux dames. Mais vous et moi, on joue aux échecs.

Callen : Vous parliez de réponses ? Je veux voir.

Keelson : Sous le téléphone, vous trouverez une enveloppe. Ouvrez-la.

[Callen cherche sous le téléphone et trouve l’enveloppe. Il l’ouvre et trouve une clef USB et un papier.]

Keelson : Ça vous suffit comme preuve, M. Callen ? [Callen, choqué, regarde le papier.]

Callen : D'où tenez-vous ça ?

Keelson : À vous de décider si vous me faites cette faveur.

Callen : Que dois-je faire ?

Keelson : Vous voyez la clé USB ? Livrez-la à mes clients. Des Bulgares. Le lieu est écrit dans l'enveloppe. Vous leur donnez la clé USB en échange d'un paiement en liquide.

Callen : Je serai qui pour ces Bulgares ?

Keelson : Moi.

Callen : Ils s'attendent à un accent ?

Keelson : Non, ils me croient américain. Mais je vous préviens, si vous échouez à les convaincre que vous êtes bien Eugene Keelson, ils n'hésiteront pas à vous tuer. Vous changez d'avis ?

Callen : On m'a déjà piégé avant, et je trouve que ça y ressemble.

Keelson : Si j'ai pu vous trouver, combien de temps me faudra-t-il pour trouver le reste de l'équipe ? Le NCIS est infiltré. La seule manière de trouver jusqu'où, c'est de faire ce que je dis.

Callen : Où je rapporte l'argent après l'échange ?

Keelson : Je vous rappellerai. Vous avez 30 minutes pour rejoindre les Bulgares. Si vous contactez quiconque, le marché est annulé. Si vous essayez de décrypter la clé, le marché est annulé.

Callen : Keelson...

Keelson : Si vous voulez découvrir la vérité sur vous, c'est votre seule chance. On s'est compris ?

Callen : Oui.

Keelson : Pas mal la nouvelle tenue, mais j'enlèverais cette casquette si j'étais vous.

[Callen regarde autour de lui et raccroche.]

Éric :J'ai pu trianguler l'origine jusqu'à un bloc de la cabine, mais il a coupé juste à temps.

Sam : Un mobile prépayé jetable, sûrement l l'a déjà jeté et maintenant il...

[Les ordinateurs se mettent à sonner.]

Éric : Intrusion dans le serveur du Centre ? Attendez... Je vais vérifier ça.

Kensi : Un rapport avec l'appel de Callen ?

Éric : Non, rien à voir. Cheval de Troie. Une variante du Conficker. Type F. C'est une attaque sérieuse. J'active les pare-feu pour lui interdire l'accès.

[Les sonneries s’intensifient.]

Kensi : Que se passe-t-il, Éric ?

Éric : Il a franchi les pare-feu. Je perds le contrôle de notre système.

Nate : Tu peux l'arrêter ?

Éric : Il atteint nos dossiers. Je sais, je vais le dérouter vers un autre endroit.

Hetty : Éteignez le système.

Éric : Lequel ?

Hetty : Tous. On disparaît.

[Éric soupire et débranche tout. Tous les écrans deviennent noirs.]

Éric : Mesdames et messieurs, nous sommes officiellement débranchés.

Sam : On est aveugles. Et si G. essaie de nous joindre ?

Éric : Il aura un message d'erreur standard préenregistré.

Hetty : Il est dehors dans le froid, tout seul.

 

[Callen dehors essaye d’appeler.]

Voix féminine : Le numéro que vous avez demandé n'est pas en service. Le numéro que vous avez demandé n'est pas en service.

[Callen raccroche et rappelle.]

Voix masculine : Veuillez vérifier votre numéro et recommencez.

[Callen essaye par SMS il obtient pour toute réponse : NUMERO INEXISTANT.]

 

[Callen au milieu de carcasses de voitures attend les bulgares. Deux voitures approchent. Callen prend des photos.]

Marinov : Je suis Marinov.

Callen : Keelson. Mon invitation disait tenue décontractée, mais...

Marinov : (en bulgare) Fouillez-le.

[L’homme le fouille et trouve l’arme de Callen.]

Callen : Juste ici. Splendide.

Marinov : J'ai parlé récemment à un ami commun de Tchétchénie. Il dit que votre source au FSB a montré son attachement à notre cause.

Callen : Je ne parle pas de mes amis, ni de mes sources. C'est mieux pour tout le monde.

Marinov : J'aime les gens réglo au boulot.

Callen : J'aime les bons clients. Vous avez de l'argent pour moi ?

Marinov : (en bulgare) Je crois qu'il va être déçu. (en français) Montrez-moi la clé USB d'abord. Je veux vérifier le contenu.

[Callen lui tend la clef.]

Callen : Servez-vous.

[Marinov la branche sur son ordinateur.]

Callen : Satisfait ?

Marinov : Ça me paraît authentique.

Callen : Génial. Alors, où est mon argent ?

Marinov : Mon argent. Le problème, c'est que vous l'avez déjà, M. Keelson.

Callen : Pardon ?

Marinov : Les horaires de la relève de garde que vous m'avez vendus pour l'aéroport de Chisinau ? Ils étaient faux.

Callen : Faux ? Mon cul, ils étaient faux ! C'était une info en béton. C'est vous qui avez merdé.

Marinov : Vous me prenez pour un con, Keelson ?

[L’homme derrière Callen pointe son arme dans son dos et Callen lève les mains.]

Callen : Bon, écoutez, c'est un malentendu. Visiblement, y a eu embrouille dans la traduction. Tout va bien. On n'a qu'à... disons qu'on est quittes. On en reste là.

[Callen recule jusqu’à sentir dans son dos l’arme du bulgare posté derrière lui, puis passe à l’attaque. Il réussit à s’emparer de l’arme, et grâce à l’effet de surprise, à abattre les trois hommes de main et à s’enfuir en faisant exploser un des véhicules des bulgares, emportant la clé USB avec lui.]

 

[Un quartier général temporaire a été installé dans un entrepôt par les agents du NCIS. Éric est à son ordinateur. Hetty travaille sur un dossier. Une voiture arrive. Hetty fait signe à Kensi et Nate qui sortent.]

Éric : Sidewinder Rugged Appliance. Le système anti-intrusion le plus sûr, URL géolocalisée, filtre d'application codé, le meilleur.

Hetty : Cherchons jusqu'où ce cheval de Troie a pénétré.

Éric : J'y suis.

[Une porte s’ouvre. Kensi saisit son arme.]

Hetty : Agent Renko. Dans la mesure où M. Callen nous joue " Les 3 jours du Condor ", nous avons besoin de toutes les bonnes volontés.

Renko : Puisqu'on en parle, où est Sam ?

Hetty : Où donc, en effet ?

 

[Un jardin d’enfants près de la plage. Callen est assis, et Sam sans prêter attention à lui s’assoit à côté.]

Callen : J'ai vu pire comme lieu de ralliement.

Sam : Tu as dit la même chose quand on l'a choisi il y a cinq ans. J'avais espéré qu’il ne servirait pas.

Callen : Qu'on se ferait jamais avoir ?

Sam : On peut rêver, non ?

Callen : D'abord Dom... puis Macy. Maintenant ça. Il se passe quelque chose, Sam.

Sam : Hetty pense que ces événements ne sont pas reliés. Si on n'essaie pas de nous tuer, c'est qu'on bosse mal, tu l'as dit.

Callen : J'ai dit ça ? Vraiment ? Ça te réconforte ?

Sam : Un peu. Qui t'a cramé ?

Callen : Un type appelé Eugene Keelson. Quelqu'un l'a engagé pour me retrouver. Il a bien travaillé.

[Callen pose un papier entre lui et Sam. Sam le prend et le lit.]

Sam : C'est quoi ?

Callen : Une liste de toutes mes familles d'accueil. Les 37. Certaines de ces adresses ne sont même pas connues du NCIS.

Sam : Pourquoi il t'a appelé ?

Callen : Il voulait que je rencontre des Bulgares. À sa place. Échange d'une clé USB contre paiement.

Sam : Je suppose que ça s'est mal passé.

Callen : Ils ont téléchargé le dossier, mais pas d'argent. Des flingues. J'étais sa police d'assurance en cas de dérapage.

Sam : Agir tout seul contre un groupe armé, ça te paraît malin ?

Callen : Keelson a sous-entendu que le NCIS est infiltré.

Sam : C'est plus qu'un sous-entendu. Éric a trouvé un cheval de Troie. On a dû débrancher le centre opérationnel.

Callen : Je n'ai jamais été aussi près de savoir qui je suis.

Sam : C'est ce qui m'inquiète, G.

[Callen pose son téléphone et la clef USB sur le mur.]

Callen : J'ai des photos.

[Sam ramasse les objets.]

Sam : Fais profil bas. Planque-toi.

 

[Locaux provisoires du NCIS.]

Éric : Il semble que le cheval de Troie se soit arrêté au dossier de Callen.

Hetty : Cherchez encore.

[Sam entre.]

Hetty : M. Hanna. Je vous sais... polyglotte, mais je ne crois pas avoir employé une langue que vous ne pratiquez pas, quand je vous ai interdit de contacter M. Callen.

Sam : Pourquoi êtes-vous sûre que... ?

[Hetty lui fait signe d’arrêter.]

Hetty : C'est une rupture de protocole... que je comprends. Bon, qu'avons-nous ?

Sam : Le gars qui a grillé Callen s'appelle Eugene Keelson. Callen a fait une livraison pour lui à des Bulgares, ça s'est mal passé. [Il donne la clef à Éric qui la connecte à son ordinateur.] Ce type a des informations sur le passé de G. Des choses que le NCIS ignore. Voici ce qu'il a donné aux Bulgares.

Éric : C'est très bien crypté. Sans la clé de déchiffrement, ça va prendre du temps.

[Sam donne le téléphone à Éric.]

Sam : Voici les photos qu'il a prises avant la livraison.

Hetty : Il faut trouver tout ce qu'on peut sur M. Keelson avant qu'il ne détruise ce groupe.

[Un peu plus tard.]

Kensi : Les Eugene Keelson que j'ai trouvés sont clean.

Renko : Pareil.

Éric : Ce serveur provisoire, c'est l'âge de pierre à côté du Centre Opérationnel, mais j'ai trouvé les Bulgares photographiés par Callen. Luka Dimitrov... Ilia Tagkov, Kosta Daimov.

Renko : Beaucoup de ov .

Éric : Tous abattus ce matin, sauf celui-ci... Ruman Marinov. Tous sont d'anciens militaires bulgares impliqués dans le crime organisé aux USA. Ils se servent d'un restaurant en ville comme façade.

Kensi : Que penses-tu d'un goulasch, Sam ?

Sam : Je croyais que c'était hongrois

Éric : En fait, c'est un plat d'Europe de l'Est. Il y a beaucoup de versions. À la base, c'est un ragoût. Le seul point commun, c'est les nouilles.

Sam : Merci du tuyau, Maïté. Maintenant, trouve-moi les liens entre les Bulgares et les organisations criminelles.

 

[Kensi et Renko roulent jusqu’au restaurant et se garent devant. Sam essaye d’y entrer.]

Homme : C'est fermé.

Sam : Un mardi après-midi ? C'est pas bon signe.

Homme ; J'ai dit c'est fermé.

Sam : Cinq employés, pas de client ? Ça va faire tache dans ma critique. Je bosse pour Ramon Casador.

Marinov : (blessé au visage) Ramon aime la vie en prison ?

Sam : C'est pas vraiment sa villa à Cartagène, mais la bouffe est correcte si on y met le prix.

Marinov : Vu ses moyens, il doit très bien manger.

Sam : Un petit problème trouble sa digestion : Eugene Keelson. M. Casador veut savoir avec quel genre d'homme il pourrait travailler. Il a entendu dire que vous aviez bossé avec lui. Je dirai à M. Casador que vous êtes trop occupé à monter votre empire dans la restauration.

Marinov : En tant que vendeur d'informations, Keelson est le meilleur. Il trouvera ce que vous voulez, à son prix. Vraiment tout. Et il est cher.

Sam : Il est loyal ?

Marinov : Envers celui qui paie le mieux.

Sam : Il vous a grillé.

Marinov : Disons simplement qu'il va être victime d'une retraite soudaine très prochainement.

Sam : M. Casador appréciera l'information.

Renko : Ça y est, c'est bon.

 

[Locaux provisoires du NCIS. Le téléphone de Callen sonne. Éric et Nate le regardent. Hetty le prend.]

Hetty : (à Callen, au téléphone) Serait-ce votre troisième portable de la journée ?

Callen : Je garde les tickets de caisse.

Hetty : Bien. J'attends tous les justificatifs de dépenses pour vos besoins pendant votre cavale. Je parle bien de besoins.

Callen : J'annule ma suite au Château Marmont. Vous avez trouvé quoi sur les Bulgares ?

[L’ordinateur sonne.]

Éric : J'ai cassé le code de la clé USB !

Callen : Hetty...

Hetty : Je dois y aller.

Callen : Je suis grillé et je peux pas m'impliquer dans l'affaire... Je comprends.

Hetty : Moi aussi, M. Callen, plus que vous n'imaginez.

[Callen soupire et raccroche.]

Hetty : Quoi ? Qu'y a-t-il ?

Éric : Je ne saurais pas si c'est infecté avant de l'ouvrir

Nate : Si tu ne l'ouvres pas on perd notre seul indice.

Hetty : Vivons dangereusement est mon credo, M. Beal. Allez-y. Allez-y et faites-le.

[Éric soupire et l’ouvre.]

Éric : Inoffensif. C'est un fichier contenant un dossier et un itinéraire de voyage.

Nate : Qui est Andres Werner ?

Éric : PDG de Haupt Eisen. Un des plus grands sidérurgistes allemands. Il est ici pour une fusion d'entreprises. Marinov est un gros actionnaire. On parle de millions. Des millions qui ne vaudront plus rien si la fusion a lieu.

Nate : Ils vont l'assassiner.

Callen : Callen a donné le dossier à Marinov. Keelson l'a forcé à le faire, mais nous ne pouvons laisser cet homme se faire tuer.

Éric : Werner atterrit à LAX dans une heure.

Homme : (en allemand) On quitte l'aéroport. On a Werner. Temps estimé d'arrivée, 30 minutes.

[Deux voitures circulent. L’homme regarde son GPS.]

Homme : (en allemand) Il y a un bouchon sur le pont, tourne à droite.

[Une des voitures le heurte. Marinov et ses hommes sortent de la voiture les armes au poing.]

Homme : Werner ! Sors de la voiture !

[Les portes d’une autre voiture s’ouvrent et Sam, Kensi et Renko en sortent.]

Sam : Agents fédéraux ! Lâchez vos armes !

Kensi : Lâchez vos armes !

Sam : Le goulasch va avoir un sale goût.

[Une fusillade se déclenche et Renko est touché.]

Kensi : Renko ? Ça va ?

Renko : Oui.

[Les balles continuent à fuser. Marinov parvient à s’enfuir en voiture. Kensi aide Renko à se relever.]

Kensi : Viens. Ça va ?

Renko : Ça va. Ça va.

Kensi : Je préviens le LAPD.

[Sam appelle Hetty.]

Hetty : M. Hanna ?

Sam : Le leurre a marché. Werner est en sécurité. Marinov nous a attaqués. Ils sont tous à terre sauf Marinov. Une voiture l'a récupéré.

Hetty : Que Kensi lance un avis de recherche.

Sam : C'est parti.

Hetty : Un des hommes de Marinov est-il en état de parler ?

Sam : Ils ne sont pas en état de respirer. On a protégé Werner, mais on n’a pas avancé pour Keelson.

Hetty : Ce qui nous laisse dans l'impasse.

[Ils raccrochent.]

 

[Callen est toujours dans l’aire de jeux assis sur un muret quand il voit apparaitre Hetty.]

Callen : Qu'est-il arrivé au protocole ?

Hetty : Il est parti avec le bébé et l'eau du bain. J'ai beaucoup pensé à votre situation. Nate est inquiet quant à votre état d'esprit.

Callen : Il va devoir faire la queue.

Hetty : Pendant la crise, il a dit avoir besoin d'une arme.

Callen : Vous...

Hetty : N'y pensez pas. Accompagnez-moi. Cet Eugene Keelson est un vrai malin. Il est rare d'avoir un adversaire qui nous connaît mieux que nous ne le connaissons. Malgré les doutes de Nate, je pense que nous avons besoin de tout le monde à bord.

Callen : Je ne crois pas que ce soit une bonne idée. J'ai cru que faire la livraison aux Bulgares pourrait montrer à quel point Keelson nous avait infiltrés. C'est pour ça que je l'ai fait ? Ou c'était juste une excuse pour découvrir mon passé ?

Hetty : Vous seul pouvez répondre à ça, M. Callen.

Callen : Je ne peux pas. C'est pour ça que Nate a raison. Je devrais lâcher cette affaire.

[Le téléphone d’Hetty sonne. Elle répond.]

Éric : Mauvaises nouvelles. J'ai recherché les dégâts que le virus de Keelson a provoqués. Il n'a pas visé que le dossier de Callen.

Hetty : Qui d'autre ?

Éric : Tout le monde. Et tout le reste. Keelson a des informations sur tous nos dossiers. Je parle du NCIS dans son entier.

Hetty : Merci, Éric. Je reviens bientôt. [Hetty raccroche.] J'apprécie votre noble retour à la raison, M. Callen mais les choses ont évolué. L'ensemble du NCIS est compromis. De gré ou de force, vous reprenez du service.

 

[Le téléphone d’Éric sonne, il hésite à répondre.]

Éric : Dis-moi que Hetty ne va pas me démolir pour parler avec un agent cramé.

Callen : C'est bon, Éric.

Éric : Tu devrais voir nos nouveaux locaux. Vachement plus intimes, quoiqu'un peu sombres, et légèrement sinistres.

Callen : Je veux que tu rallumes nos serveurs. Tu dois réactiver le virus que Keelson a introduit dans le système.

Éric : T'es sérieux ?

Callen : Très.

Éric : Tu me demandes de commettre une faute professionnelle.

Callen : Éric…

Éric : C'est parti. [Éric tape sur son clavier.] Le virus est réactivé. Nos serveurs sont à nouveau exposés. [L’ordinateur sonne.] Je détecte un code étranger dans le pare-feu. Ça doit être Keelson.

Callen : Ouvre un nouveau dossier. Appelle-le "Keelson", mets-le bien en vue.

[Éric exécute ce qu’on lui demande.]

Éric : Fait.

Callen : Insère le message suivant : "Appelez-moi. Passons un marché."

Éric : Autre chose ?

Callen : Donne-lui mon numéro de téléphone.

Éric : C'est fait. Mais... je peux demander pourquoi on s'expose à ce mec ?

Callen : Il nous le faut avant qu'il ne vende les dossiers du NCIS au marché noir. C'est le seul moyen de l'appâter.

[Callen raccroche.]

Callen : Keelson aime l'argent plus que tout. Si on peut lui en offrir assez, il peut se découvrir suffisamment pour qu'on le chope.

Hetty : Et si Keelson préférait mourir qu'affronter les poursuites pour ses crimes ? L'information qu'il détient sur votre passé disparaîtrait avec lui. Êtes-vous prêt à l'accepter, M. Callen ?

[Le téléphone de Callen sonne. Il décroche.]

Callen : Callen.

Keelson : Qu'offrez-vous ?

Callen : Quoi, pas de papotage ?

Keelson : Pourquoi ? Vous détestez ça Vous avez oublié que je vous connais mieux que vous-même ?

Callen : Je ne peux pas laisser cette liste partir sur le marché. Notre offre est de 10 millions de $ en billets non marqués.

Keelson : La liste vaut plus si je la négocie moi-même.

Callen : Plus vous la gardez, plus vous courez de risques, vous le savez. Paiement aujourd'hui garanti.

Keelson : Observatoire de Griffith Park. Soyez là-bas avec l'argent dans une heure.

Callen : Comment je vous trouve ?

Keelson : Je vous trouverai.

[Ils raccrochent.]

Hetty : Je ne peux pas débloquer 10 millions de $.

Callen : Je ne vous l'aurais pas demandé.

 

[Observatoire de Griffith Park. Callen marche dans le parc.]

Sam : Je suis en position. Kensi ? [Il lit un journal sur un banc.]

Kensi : (prenant des photos)  Je vois Callen, mais jusqu'ici, personne ne s'approche.

Sam : Renko ?

Renko : (dans une voiture garée à proximité)  Rien. Ce Keelson pourrait être n'importe qui.

Sam : Il va se montrer.Eric?

Éric : D'ici, tout va bien. Une minute. Un type avec des lunettes de soleil s'approche de Callen par le sud.

[Renko sort de la voiture. Sam avertit Callen.]

Marinov : Eugene Keelson ? Un pourboire me semble correct, après tout ?

[Il attrape son arme et met en joue Callen. Sam marche vers eux et sort son arme lui aussi.]

Sam : Couchez-vous !

[Sam tire sur Marinov.]

Kensi : À terre ! Poussez-vous !

[Les gens crient et paniquent, sauf un homme. Callen reconnait l’homme de l’accident près de la plage.]

Callen : Sam, c'est lui ! C'est Keelson.

[Keelson court, Callen part à sa poursuite.]

Sam : Éric, le mec en veste noire ! Tournez-vous.

Éric : Je lance la reconnaissance faciale, mais ça va être lo... Aussi vite ? C'est le conducteur qui a tué le gars qui filait Callen ce matin ! Callen a dû le reconnaître.

Sam : C'est qui ?

Éric : Pas de nom, pas d'adresse. Ce sont les deux seules images de ce type qui existent.

 

[G. poursuit toujours Keelson, à travers l’Observatoire, et le rattrape sur une terrasse. G. tient Keelson en joue.]

Callen : Keelson ! Vous avez pris des risques en venant ici. Ce sont les dames, pas les échecs.

Keelson : Vous ou Marinov alliez vous en sortir. Ça me laissait une petite chance de m'en tirer.

Callen : Vous n'aurez pas cette chance.

Keelson : Vous savez, ce qui se joue ici nous dépasse, vous et moi. Si vous me tuez, vous ne saurez jamais la vérité, qui vous êtes vraiment ? Qui m'a engagé pour vous retrouver ? Vous êtes... vous êtes prêt à passer le reste de votre vie à vous demander ce que "G" signifie ?

[Troublé, G. baisse son arme ; Keelson en profite pour essayer d’abattre Callen, mais celui-ci est plus rapide, et lui met deux balles dans le cœur. Dans les poches du cadavre G. trouve une carte à puce magnétique, toute blanche. La vue sur Los Angeles est impressionnante depuis cette terrasse, mais G. n’a pas le cœur à l’apprécier. La mort de Keelson lui fait perdre une occasion unique d’en savoir plus sur son passé.]

 

[Au NCIS, toujours dans le noir.]

Hetty : Allumez !

[Éric rallume. Sam et Kensi sont déjà là, Callen arrive.]

Sam : Poker ? C'est un jeu. Ce sont tous des jeux.

Kensi : Je te dis que...

Sam : Des jeux.

[Callen les voit et sourit, Kensi lui sourit à son tour.]

Kensi : Tu sais ce que ça veut dire jouer avec quelqu'un ?

Callen : Cette veste... Seule une fille au style unique peut la porter.

[Callen s’en va, Kensi regarde Sam qui se marre. Callen va voir Hetty dans son bureau.]

Callen : Ravi de voir que tout est revenu à la normale. Vous pouvez surfer sur internet pour vos vidéos sur les chats.

[Hetty rigole.]

Hetty : Au moins, mes recherches ne nécessitent pas une purge drastique à la fin de la journée. J'écris une lettre à Elizabeth Macy. Encore quelqu'un à la recherche de réponses. Je suis désolée, M. Callen.

Callen : Pour quoi ?

Hetty : Vous n'avez pas obtenu les informations que vous espériez.

Callen : Keelson a trouvé les réponses, je les trouverai aussi. Quelqu'un l'a engagé. Il est dehors, quelque part.

Hetty : Comment vous sentez-vous ?

Callen : Je répondrai un jour à cette question.

Hetty : Quand ?

Callen : Quand j'aurai eu mes réponses.

[Éric se précipite au rez-de-chaussée.]

Éric : Les gars ?

Callen : Quoi ?

Éric : L'affaire n'est pas close. J'ai trouvé l'adresse de Keelson.

Callen : Où ?

Éric : Au centre-ville. Une planque peut-être. J'ai vérifié sa signature électronique. On dirait que l'endroit est rempli de serveurs de données. [Il sort la carte que Callen a trouvée sur Keelson.] Et je crois qu'on en a la clé.

Sam : Qui dit données dit réponses.

 

 

À suivre...

[Venice. Callen is walking out of an apartment building and he walks toward a newspaper stand]

 

CALLEN: Morning, Phil.

 

NEWSPAPERSTAND OWNER: Tom, how you doing?

 

CALLEN: It's almost Friday.

 

NEWSPAPERSTAND OWNER: Rough week to be selling insurance?

 

CALLEN: You want me to tell you about it?

 

NEWSPAPERSTAND OWNER: No, thank you, Tom.

 

[Callen buys a newspaper and walks away. He notices that someone is following him. He slows down and stops at a store and looks in the window of the sunglass stand and he sees a man stopping as well and watching him. He walks again and speaks to a woman and casually looks back.]

 

CALLEN: Excuse me.

 

WOMAN: Uh-huh.

 

CALLEN: There's a bakery around here, isn't there?

 

WOMAN: Yeah, it is two blocks up, and make a left.

 

CALLEN: Thanks.

 

[Callen starts walking again. The man follows. Callen walks around the corner. The man doesn’t see him anymore. He walks into an alley way and sees Callen standing there. He stops and turns around and runs away. Callen goes after him. The man runs into the street and gets hit by a car and falls on the ground.]

 

 

KEELSON: My God.

 God. He... he, he just ran in the street. I... Did anyone else see that?

 

[Callen kneels down next to him.]

 

MAN: Callen... Cal... Callen.

 

[He hears his name and looks at him. The man dies.]

 

KEELSON: I couldn't stop... Oh, God... oh, God...

 

MAN: Somebody call an ambulance!

 

WOMAN: Somebody call 911!

 

KEELSON: Oh, God...

 

WOMAN 2: Call 911!

 

[Callen walks away looking worried]

 

   ♫ ♫ NCIS: LA 1x23 ♫ ♫ Burned ♫ ♫

                 ♫ ♫ Original Air Date on May 17, 2010 ♫ ♫

 

[Bullpen. Kensi and Sam are talking and working.]

 

KENSI: So, last night, I'm having a drink at the place Macy took me after my first shootout. Just wanted some alone time. But this guy walks over. Attractive, well-dressed, bonus points for taking the lead. You know the drill.

 

SAM: All too well.

 

KENSI: Guess what he used as his opener.

 

SAM: "Hi. My name is Mr. I have no idea what I'm in for. Can I buy you a drink?"

 

KENSI: See? Now, there wouldn't have been anything wrong with that.

 

SAM: But that's not what he said.

 

KENSI: "Hey there. Noticed your boots. Takes a girl with a unique style to pull that off." "Unique style"? As in weird? As in ugly? The boots were completely normal.

 

SAM: The boots don't matter. He was running game on you.

 

KENSI: What?

 

SAM: Game. The art of seduction. He offered to buy you a drink, he'd be looking to get your approval, but he turned the tables on you.

 

KENSI: Yeah, putting me on the defensive.

 

SAM: And trying to earn his approval on a subconscious level. It's game.

 

KENSI: That stuff doesn't work on me.

 

SAM: At least you didn't give him your number.[Kensi looks up from her paperwork] Right? [Kensi looks back down again, Sam smiles] Oh, boy.

 

KESNI: Have you seen Callen today?

 

[Beach. Callen is typing a message on his phone. Sends the message and throws it in the ocean. He looks down and sighs]

 

[Hetty’s office. Her phone rings. She opens it and reads: Beauregard. Horizon and Speedway. She looks worried]

 

[Bullpen]

 

SAM: This guy buy you a drink?

 

KENSI: Told me he'd let me buy him a drink.

 

SAM: Game.

 

KENSI: Kept checking his phone like he had better places to be.

 

SAM: Game.

 

KENSI: Leaned in for a kiss 15 minutes after meeting me.

 

SAM: Definitely game. At least you didn't let him.[Kensi smiles and shakes her head]Right?

 

KENSI: No.

 

[They hear whistling. They look up but Eric isn’t on the top of the stairs. Then Hetty walks in]

 

HETTY: Who do you think taught Mr. Beal to do that?

 

[Nate walks in and Eric is coming down the stairs]

 

SAM: What's up, Hetty?

 

HETTY: Agent Callen's in trouble. Uh, he enacted the Beauregard protocol via text message.

 

SAM: His current cover's been blown.

 

NATE: How did this happen?

 

HETTY: That's not clear for the moment. The only thing we know for certain is that our operations have been breached. As of this moment, we

are not to make contact

 with him... that means you, Mr. Hanna.

 

ERIC: Callen's message to Hetty also contained a location in Venice. Intersection of horizon and speedway.

 

SAM: That's two blocks from his rooming house.

 

[They are up in OPS]

 

ERIC: This is traffic cam footage pulled from that intersection approximately 15 minutes ago.

 

[They see the accident on screen]

 

KENSI: I'll call Deeks, make sure LAPD knows we'll be handling this discreetly.

 

[Kensi walks away]

 

SAM: Eric, pull up everything you've got about this guy.

 

[Eric types on his computer and two images appear on screen]

 

ERIC: According to initial reports, the dead man's name was Michael St. Paris. No criminal record. Employed by Northgate Elite Security. They're a private investigation firm. Specialize in surveillance work.

 

SAM: He was running a tail. G caught him, so St. Paris bolted. I'll call Northgate and see who hired them.

 

ERIC: Callen left the crash scene almost immediately. He must have stuck to blind spots and moved fast, because no cameras got him. Also, his phone went dead right after he sent that alert to Hetty. Off the grid.

 

KENSI: Could this have anything to do with agent Macy's murder in Annapolis?

 

HETTY: No. It's unrelated.

 

NATE: What's Callen going to do now?

 

HETTY: What he does best. Become a ghost.

 

SAM: Hmm. So we can't find him.

 

HETTY: Not until he's ready to be found.

 

[Callen walks in the street. He goes into a store and comes out with new clothes out. He takes off his watch and gives it to a homeless guy. He takes out his card and breaks it in half and throws it away.]

 

HOMELESS GUY: Thank you.

 

[Bullpen. Sam hangs up the phone]

 

SAM: Northgate said an unidentified man hired them over the phone to

keep tabs on g's movements. A single payment was sent as a cashier's check. Firm didn't ask any questions.

 

KENSI: Well, how long was the tail active?

 

SAM: G caught their man within minutes. The firm was only tasked with surveillance. No background.

 They don't know anything about NCIS or Callen's identity. All they got from the man who hired them was Callen's name and address.

 

[Callen walks out of a phone store and takes a phone out of the package. The saleswoman comes out]

 

SALESWOMAN: Hey, buddy. Buddy, weirdest thing just happened. Guy just called the store. Says he wants to talk to my most recent customer,

which is you.

 

[The woman walks back inside. Callen looks around and goes inside too and takes the phone]

 

Callen: Yeah?

 

KEELSON: Mr. Callen. Or do you prefer Special Agent?

 

CALLEN: Sorry, bud. Wrong guy.

 

KEELSON: The pay phone on Ocean Walk and Sunset. You got three minutes. And Mr. Callen, I know what the "G" stands for.

 

[Callen’s face freezez]

 

   -------------------- ZAPPING ------------------- 

 

[Payphone is ringing. A man wants to pick it up]

 

CALLEN: That's for me.

 

MAN: All right, man.

 

CALLEN: Okay, I'm here. Who is it?

 

KEELSON: My name is Eugene Keelson.

 

[Callen texts something on his phone]

 

CALLEN: I don't believe we've had the pleasure yet.

 

KEELSON: We haven't.

 

CALLEN: So, who are you?

 

KEELSON: Someone who knows more than just your name and address. I have answers. And the name of the individual who hired me to uncover every detail about you.

 

[OPS. Eric is working behind his computer and hears beeping. He looks at the screen. He sees Callen’s message]

 

ERIC: Sam, Kensi, I just got a message from Callen. He's at a pay phone at the corner of Ocean Walk and Sunset. I'm initiating a trace now.

 

CALLEN: Okay, I'll bite. What do you know?

 

KEELSON:A wealth of information that I think you'd be interested in.

 

CALLEN: What?

 

KEELSON: And I'm willing to share this information in exchange for a small favor.

 

CALLEN: What makes you think you've found something I haven't?

 

KEELSON: Because I have access to things you don't even know exist. See, you haven't been asking the right questions. This goes deeper than

your name, your family. You've been asking who, when maybe you should start asking why.

 

CALLEN: How small is this favor?

 

[He hangs up. Eric was close to trace him]

 

ERIC: Caller disconnected. I was five seconds away from triangulating his location.

 

SAM: He knew what we were doing as we were doing it.

 

[Phone rings again]

 

CALLEN: Impressive.

KEELSON: Well, some people play checkers. We both play chess, don't we?

 

CALLEN: You say you got answers. Show me.

 

KEELSON: Reach underneath the pay phone. You'll find an envelope. Open it.

[Callen reaches underneath the pay phone and takes the envelope and opens it. He founds an USB drive and a paper.]

 

KEELSON: Does that qualify as proof, Mr. Callen? [Callen looks shocked at the paper] Mr. Callen?

 

CALLEN: How did you get this?

 

KEELSON: You need to decide if you're going to do this favor for me or not.

 

CALLEN: Tell me what you want me to do.

 

KEELSON: You see the flash drive? Deliver it to some clients of mine. A group of Bulgarians. The location is listed inside the envelope. You're going to give them the flash drive in exchange for a cash payment.

 

CALLEN: Who will the Bulgarians think I am?

 

KEELSON: Me.

 

CALLEN: Will they expect an accent?

 

KEELSON: No, they think I'm American. But, be warned, if you are unable to convince my clients that you are, indeed, Eugene Keelson, they will not hesitate to kill you. You having second thoughts?

 

CALLEN: Well, I've been set up before, and this is pretty much the way it feels.

 

KEELSON: If I can get to you, how easy do you think it would be for me to get to the rest of your team? NCIS has been compromised. The only way you'll find out how badly is by doing as you're told.

 

CALLEN: Where do I bring the cash after I've done the deal? I'll contact you. You have 30 minutes to get it to the Bulgarians. If you contact anyone else, our deal is off. If you try to de-crypt the drive, our deal is off.

 

CALLEN: Keelson...

 

KEELSON: If you ever wanted to find out the truth about yourself, now's your chance. Do you understand?

 

CALLEN: Yes.

 

KEELSON: Your new outfit looks sharp, but I'd lose the baseball cap if I were you, Mr. Callen.

 

[Callen looks around and hangs up]

 

[OPS]

ERIC: Aw! I was able to triangulate the source to within one block of the pay phone, but whoever it was disconnected just in time.

 

SAM: Pre-paid burn phone, most likely. Guy's probably already trashed it, and now he's...

 

[The computer starts beeping]

 

ERIC: Server breach alert in the ops center? Hold on... I gotta I.D. this and be sure.

 

KENSI: Is it related to Callen's call?

 

ERIC: No, no, no, totally separate. Trojan horse virus. Conficker variant.

 F-type strain. This is a serious attack. I'm opening firewalls to block it from accessing any more of our system.

 

[More beeping]

 

KENSI: What's happening, Eric?

 

ERIC: It's broken through the firewalls. I'm losing control of a system.

 

NATE: Can you stop it?

 

ERIC: It's starting to access our files. I know, I can route it in from another segment.

 

HETTY: Turn the system off, Eric.

 

ERIC: Which one?

 

HETTY: All of them. We're going dark.

 

ERIC: Okay.

 

[Eric sighs and turns the systems off. All screen at the office turn black]

 

ERIC: Ladies and gentlemen, we are officially off-line.

 

SAM: We're blind. And if G tries to check in with us...

 

ERIC: He'll get a standardized prerecorded service error message.

 

HETTYL He's out in the cold. Alone.

 

[Callen is outside. He’s trying to make a call]

 

 

FEMALE VOICE: The number you have reached is not in service at this time, and there...

 

[Callen hangs up and calls again]

 

MALE VOICE: You have reached a number that is not in service. Please check the number and try your call again.

 

[Callen text the numbers and gets and error message]

 

   -------------------- ZAPPING ------------------- 

 

[Callen is waiting for the Bulgarians. Two cars approach. Callen is taking pictures with his camera]

 

MARINOV: I'm Marinov.

 

CALLEN: Keelson. My invitation said, uh... casual, but okay.

 

MARINOV[in Bulgarian]: Search him.

 

[The man searches him and finds his gun]

 

CALLEN: Right there. Beautiful.

 

MARINOV: I recently spoke to our mutual friend in Chechnya. He says your source inside the FSB has proven quite valuable to the cause.

 

CALLEN: Yeah, well, I don't discuss friends or sources. Works out better for everyone that way.

 

MARINOV: I appreciate a man who's all business.

 

CALLEN: I appreciate a good client. You got some money for me, or what?

 

MARINOV[in Bulgarian: I think he's going to be disappointed.

 

MARINOV: Show me the flash drive first. I want to verify the information.

 

[Callen hands him the USB drive]

 

CALLEN: Knock yourself out.

 

[Marinov checks it on his laptop.]

 

CALLEN: Satisfied?

 

MARINOV: Looks accurate to me.

 

CALLEN: Wonderful. So where's my money?

 

MARINOV: Yes, my money. The problem is, you already have it, Mr. Keelson.

 

CALLEN: Excuse me?

 

MARINOV: Last year, the guard shift changes you sold me for the airstrip in Chisinau? They were wrong.

 

CALLEN: Wrong? Like hell they were wrong. That... that information was rock solid. If you screwed it up, that's your problem.

 

MARINOV: You think you can play me for a fool, Keelson?

 

[The guy behind Callen loads his weapon and Callen puts his hands up]

 

CALLEN: All right, look, a little misunderstanding, okay? Obviously something got lost in translation. We're all good. Let's just... we'll call it even. Everyone walks away.

 

[Callen walks backwards until he feels the gun in his back. He turns around punches the guy and takes his gun and starts shooting at the Bulgarians. He grabs the flash drive and ducks behind the car. Marinov shoots back at him. Callen shoots the tank of the car. The car explodes and Marinov gets blown away. Callen sees his chance and makes a run for it.]

 

[Temporally OPS centre. Eric is typing on the computer. Hetty is doing some paperwork. A car drives in. Hetty waves and Kensi and Nate step out.]

 

ERIC: Sidewinder rugged appliance. The most secure portable IPs antivirus URL Geo-location encrypted application filtering in the world.

 

HETTY: Let's find out how far inside the castle walls this Trojan horse rode.

 

ERIC: I'm on it.

 

[A door opens. Kensi grabs her gun]

 

HETTY: Agent Renko, with Mr. Callen having gone "Three days of the condor" on us, I think we need every able body we can muster.

 

RENKO: Speaking of which, where's Sam?

 

HETTY: Hmm. Where indeed?

 

[Kids playground. Callen in sitting on a stone wall. Sam casually walks up to him and sits on the other side]

 

CALLEN: As far as fail-safe rally points go, I've seen worse.

 

SAM: You said the same thing when we picked this out five years ago. Hoped we'd never meet like this, G.

 

CALLEN: Thought we'd never get made?

 

SAM: A man can hope, can't he?

 

CALLEN: First Dom... then Macy. Now this. Something's going on, Sam.

 

SAM: Hetty's convinced they're mutually exclusive. You once told me we

ain't working hard enough, if nobody's trying to kill us.

 

CALLEN: I said that? Really? Make you feel better?

 

SAM: A little bit.Who burned you?

 

CALLEN: A guy named Eugene Keelson. Someone hired him to find out about me. He did his job well.

 

[Callen puts a piece of paper between them. Sam picks it up and reads it]

 

SAM: What is it?

 

CALLEN: It's a list of every foster home I ever stayed at. All 37 of 'em. Some of those addresses aren't even in my NCIS file.

 

SAM: Why contact you?

 

CALLEN: Wanted me to meet with some Bulgarians. Pose as him. Exchange a flash drive for a payoff.

 

SAM: I'm gonna guess they didn't play nice.

 

CALLEN: After they downloaded the file, there was no money. Just guns. I was an insurance policy in case things went south.

 

SAM: And you thought going it alone with a group of armed thugs seemed like a good idea?

 

CALLEN: Keelson implied that NCIS had been compromised.

 

SAM: It's more than an implication. Eric found a Trojan horse virus. Had to take the ops center off-line.

 

CALLEN: This is as close as I've ever come to finding out who I really am.

 

SAM: That's what I'm worried about, G.

 

[Callen puts his phone and the USB drive on the wall.

 

CALLEN: I took photos.

 

[Sam grabs them]

 

SAM: Keep your head down. Stay out of sight.

 

[Temporally OPS centre]

 

ERIC: As far as I can tell, the Trojan horse didn't get beyond Callen's files.

 

HETTY: Keep looking.

 

[Sam walks in]

 

HETTY: Mr. Hanna. You know, I'm aware you speak several languages, but I don't recall having used one you're unfamiliar with when I instructed you to not make contact with Mr. Callen.

 

SAM: What makes you so sure that I cont...?

 

[Hetty signals him to stop]

 

HETTY: It was a breach of protocol... And one I understand. So, what do we have?

 

SAM: The guy who burned Callen is named Eugene Keelson. Callen made a drop for him with some Bulgarian heavies, but it went all wrong.[He hands the flash drive to Eric and Eric plugs it into the computer] This guy's got information about g's past. Things even NCIS doesn't know about. That's what he handed over to the to the Bulgarians.

 

ERIC: Oh, this is encrypted big-time. Without the mainframe, this is gonna take a while.

 

[Sam hands Eric Callen’s phone]

 

SAM: These are the photos he took before he made the drop.

 

HETTY: We need to find everything we can on Mr. Keelson before he destroys this unit.

 

 -------------------- ZAPPING ------------------- 

 

KENSI: All the Eugene Keelsons Made found check out.

 

RENKO: Same here.

 

ERIC: This temporary server is stone age compared to the ops center, but I just got hits on the Bulgarians from Callen's camera. Luka Dimitrov... Ilia Tagkov, Kosta Daimov.

 

RENKO: It's a lot of "ov's."

 

ERIC: All shot and killed this morning, except for this one... Ruman Marinov. All are former Bulgarian military now involved with organized crime in the U.S. They're using a restaurant downtown as a front.

 

KENSI: How do you feel about goulash, Sam?

 

SAM: I thought goulash was Hungarian.

 

ERIC: Actually, the dish is eastern European. It's got a lot of variations. Essentially it's a stew. But what they all have in common is noodles.

 

SAM: Thanks for the tip, Martha Stewart. Now get me everything you have on the Bulgarian' connections to other crime organizations asap.

 

[Kensi and Renko drive up to the restaurant and park out front. Sam walks in]

 

MAN: We're closed.

 

SAM: On a Tuesday afternoon? That's not a good sign.

 

MAN: I said we're closed.

 

SAM: Five employees, no customers? This isn't gonna go down well when I write my Zagat review. I work for Ramon Casador.

 

MARINOV: How does Ramon enjoy life in prison?

 

SAM: Well, it's not exactly his villa in Cartagena but I hear for the right price, the food's pretty decent.

 

MARINOV: Considering his holdings, I'm sure he eats very well.

 

SAM: He has a small problem that's affecting his digestion: Eugene Keelson. Mr. Casador wants to know what kind of man he might be getting involved with. He's heard rumors you had dealings with him. I'll tell Mr. Casador that you're busy running your budding restaurant empire.

 

MARINOV: As far as information dealers go, Keelson's the best. Anything you want, he can get it for you, for a price. Anything. And the price is high.

 

SAM: Any loyalties?

 

MARINOV: Only to the highest bidder.

 

SAM: He burned you.

 

MARINOV: Let's just say he's going to be the victim of an abrupt retirement in the very near future.

 

SAM: Mr. Casador will appreciate the info.

 

 

RENKO: Okay, we're good.

 

[Temporally OPS centre. Callen’s phone starts ringing. Eric and Nate look at it. Hetty picks it up.]

 

HETTY: Hello.

 

CALLEN: Hetty.

 

HETTY: Mr. Callen, is this your third cell phone of the day?

 

CALLEN: I'm keeping receipts.

 

HETTY: Oh, good. I'll expect a detailed expense report for all of your necessities while on the road. And I do mean necessities.

 

CALLEN: Well, I'll cancel my suite at the Chateau Marmont.

 

HETTY: Uh-huh.

 

CALLEN: Did you find anything on the Bulgarians?

 

[Computer starts beeping]

 

ERIC: Hetty... I just broke the encryption

on the flash drive!

 

CALLEN: Hetty...

 

HETTY: Uh, I have to go.

 

CALLEN: I got burned and I can't be involved in the case. I... I get it, Hetty.

 

 

HETTY: I do, too, Mr. Callen, more than you realize.

 

[Callen sighs and hangs up]

 

HETTY: What? What's the matter?

 

ERIC: I have no idea if the drive is infected until I open it.

 

NATE: If you don't, we may not get our only clue in the case.

 

ERIC: "Live dangerously" is my creed, Mr. Beal. Go ahead. Go ahead and do it.

 

[Eric sighs and opens it.]

 

ERIC: Harmless. It's a single file containing a dossier and a travel itinerary.

 

NATE: Who's "Andres Werner"?

 

ERIC: CEO of Haupt Eisen. It's one of Germany's largest steel corporations. Looks like he's in L.A. completing a corporate merger. Marinov's a major shareholder. We're talking millions. Millions that'll drop like a rock if the merger goes through.

 

NATE: They're gonna hit him.

 

HETTY: Callen gave Marinov the dossier. He was coerced into doing so by Keelson, but we can't allow this man to be killed as a result.

 

ERIC: Werner's plane touches down at lax in an hour.

 

MAN(in German): Leaving the airport. We have Werner. Estimated arrival time, 30 minutes.

 

[Two cars driving. Man looks at his GPS and talks in the radio]

 

MAN(in German): There’s a jam on the bridge, turn right.

 

[One of the cars gets hit and the other is ambushed. Marinov and his buddies step out. Guns raised]

 

MAN: Werner! Get out of the car!

 

[The car doors open and Sam, Kensi and Renko step out.]

 

SAM: Federal agents! Put the weapons down!

 

KENSI: Put the weapons down!

 

SAM: This is gonna be some nasty goulash.

 

[Gunfire. Renko goes down.]

 

KENSI: Renko? You okay?

 

RENKO: Yeah!

 

[More gunfire. Marinov gets into a backup car and drives off. Kensi helps Renko up.]

 

KENSI: Come on. You good?

 

RENKO: I'm good. I'm good. Yeah, yeah. Yeah.

 

KENSI: I'm calling this in to the LAPD.

 

[Sam calls Hetty.]

 

HETTY: Mr. Hanna?

 

SAM: The decoy car worked. Werner's safe. Marinov hit us with his team.

Every one of them is down except for the man himself. Backup getaway car picked him up.

 

HETTY: Have Kensi get out an APB.

 

SAM: She's on it.

 

HETTY: Are any of Marinov's men in a condition to talk?

 

SAM: They're not in a condition to breathe. We protected Werner, but we're back at square one with Keelson.

 

HETTY: Which unfortunately is nowhere.

 

SAM: Yeah.

 

[They hang up.]

 

[Callen is still at the playground sitting on the stone wall when Hetty walks up to him.]

 

CALLEN: What happened to protocol?

 

HETTY: It went out the proverbial damn window. I've been thinking a great

deal about your situation. Nate has misgivings about your state of mind.

 

CALLEN: He's gonna have to get in line.

 

HETTY: During this crisis, he thought he should have a gun.

 

CALLEN: You didn't?

 

HETTY: Perish the thought. Walk with me. This, um, Eugene Keelson

is a clever fellow. It's rare for us when we have an adversary who knows more about our operations than we do of him. Despite Nate's misgivings, I think we need everyone's skills on board.

 

CALLEN: I'm not sure that's such a good idea. I told myself making the Bulgarian deal might help shed some light on just how badly Keelson had compromised our team. Is that why I did it? Or was it just an excuse to find out about my past?

 

HETTY: Oh, only you can answer that, Mr. Callen.

 

CALLEN: I can't. Which is why Nate's right. I should stay off this case.

 

[Hetty’s phone rings. She answers.]

 

HETTY: Yes?

 

ERIC: Not good news, Hetty. I've been tracking the damage that Keelson's virus did to our server. Callen's file isn't the only one it got into.

 

HETTY: Who else was compromised?

 

ERIC: Everyone. And everything. Keelson's got information on every one of our cases. I'm talking NCIS worldwide.

 

HETTY: Thank you, Eric. I'll be back with you shortly.[Hetty hangs up] I appreciate your noble return to reason, Mr. Callen, but things have taken a turn. The whole of NCIS has been compromised. Like it or not, you are back in.

 

 -------------------- ZAPPING ------------------- 

 

[Eric’s phone rings. He is hesitant to answer.]

 

ERIC: Callen, please tell me Hetty isn't gonna string me up for taking a call from a burned special agent.

 

CALLEN: You're good, Eric.

 

ERIC: You should see our new digs. They are much more intimate, albeit a tad shadowy, cavernous and slightly spooky.

 

CALLEN: Eric, I need you to bring our servers back online. I want you to reactivate the computer virus that Keelson introduced to our system.

 

ERIC: Are you serious?

 

CALLEN: Very.

 

ERIC: You're asking me to commit technological malpractice.

 

CALLEN: Eric...

 

ERIC: Here we go.[Eric starts typing on the computer.] The virus is reactivated. Our servers are exposed again.[Computers beeped] I'm detecting a foreign code inside the firewall. It's gotta be Keelson.

 

CALLEN: Open a new file. Label it "Keelson," put it somewhere he'll find it.

 

[Eric starts typing]

 

ERIC: Done.

 

CALLEN: All right, now include the following message: "Call me. I want to cut a deal."

 

ERIC: Anything else?

 

CALLEN: Give him my active phone number.

 

ERIC: We're set. Now can I ask why we're exposing ourselves to this guy?

 

CALLEN: We need to get to Keelson before he sells the NCIS case list on the black market. This is the only way to lure him out.

 

[Callen hangs up]

 

CALLEN: Keelson likes money more than anything. If we can offer him enough of it, he may just expose himself long enough for us to take him down.

 

HETTY: And what if Keelson would rather die than face prosecution for his crimes? The information he has about your past would likely disappear with him. Are you ready to accept that, Mr. Callen?

 

[Callen’s phone rings. He answers.]

 

CALLEN: This is Callen.

 

KEELSON: What you offering?

 

CALLEN: What, no small talk?

 

KEELSON: Why bother? You hate it. Or did you forget that I know you better than you know yourself?

 

CALLEN: I can't let that case list get out into the open market. Our offer is $10 million in untraceable U.S. currency.

 

KEELSON: The list would bring me more if I auctioned it myself.

 

CALLEN: The longer you hold on to it, the bigger risk you're taking. You know that. This is a guaranteed payday.

 

KEELSON: Griffith park observatory. Be there with the money. You've got one hour.

 

CALLEN: How will I find you?

 

KEELSON: I'll find you.

 

[They hang up.]

 

HETTY: I can't authorize $10 million.

 

CALLEN: I wouldn't ask you to.

 

[Griffith park observatory. Callen is walking in the park.]

 

SAM: I'm in position. Kensi?

 

KENSI: I've got eyes on Callen, but, so far, no one's making an approach.

 

SAM: Renko?

 

RENKO: I got nothing. This guy Keelson could be anyone.

 

SAM: He'll show up. Eric?

 

ERIC: Looks clear from here. Wait a minute. There's a guy in sunglasses

approaching Callen from the south side of the area.

 

[Renko gets out of his car. Sam signals to Callen.]

 

MARINOV: Eugene Keelson? Guess some tips are legit after all, huh?

 

[He grabs his gun and points it at Callen. Sam is walking toward them and grabs his gun as well.]

 

SAM: Everybody get down!

 

[Sam shoots Marinov.]

 

KENSI: Get down! Get down! Get out of the way! Get down!

 

[Callen sees Keelson.]

 

CALLEN: Sam, that's him! That's Keelson.

 

[Keelson runs, Callen goes after him.]

 

SAM: Eric, guy in the black jacket. Turn over here.

 

ERIC: I'm running facial rec, but it's gonna take a while bef... how'd we get a match that fast? Sam. It's the driver who hit and killed the guy tailing Callen this morning! Callen must've recognized him!

 

SAM: Who is he?

 

ERIC: No name. No address. I think we're looking at the only two images of this guy that exist.

 

[Callen is still running after Keelson. Callen grabs his gun and raises it towards him as Keelson stops.]

 

CALLEN: Keelson! You exposed yourself by coming here. That's checkers, not chess.

 

KEELSON: Yeah, well, either you or Marinov was going to walk away. That left me with one final loose end to snip.

 

CALLEN: You won't get that chance.

 

KEELSON: You know, these elements that play here, they're... they're way

bigger than you and me. You kill me, you'll never know the truth... who you really are. Who hired me to find you. Are you... are you ready to

live the rest of your life wondering what that "G" stands for?

 

[Callen starts lowering his gun. Keelson wants to shoot him but Callen is faster. Keelson goes down. Callen walks up to him and kicks away his gun and checks if he’s death and searches him. He finds some sort of electronic card. Callen walks away and looks over LA.]

 

[Office. Hetty is shining it with a flashlight.]

 

HETTY: Eric?

 

ERIC: Yeah?

 

HETTY: Fire it up!

 

[The lights go back on.]

 

HETTY: Whew.

 

[Sam and Kensi or sitting on the couch. Callen walks in.]

 

SAM: Do you play backgammon? Poker?

 

KENSI: I'm telling you, I just...

 

SAM: Games.

 

[Callen sees them and smiles. Kensi smiles back.]

 

KENSI: Hey... Have you ever heard of "running game" on someone?

 

CALLEN: No. But that jacket you're wearing... takes a unique kind of

girl to pull that off.

 

[Callen walks away and Kensi looks at Sam who chuckles. Callen walks into Hetty’s office.]

 

CALLEN: Glad to see everything back up and running.   You can surf the Internet for your, uh, funny cat videos again.

 

[Hetty laughs]

 

HETTY: At least my web browsing doesn't require a full system purge at the end of the day. I'm composing a letter to Elizabeth Macy. Someone else looking for answers. I'm sorry, Mr. Callen.

 

CALLEN: About what?

 

HETTY: You didn't get the information you were hoping for.

 

CALLEN: Keelson found answers, I'll find them, too. Someone hired him. He's still out there.

 

HETTY: And how do you feel about that?

 

CALLEN: I will be able to answer that question eventually.

 

HETTY: When?

 

CALLEN: After I track them down.

 

ERIC: Hey, guys?

 

[Eric comes running down the stairs.]

 

CALLEN: What is it?

 

ERIC: This case isn't over yet. I just found a local address on Keelson.

 

CALLEN: Where?

 

ERIC: Downtown. Could be a safe house. I checked out its electronic signature, looks like this place is filled with some heavy-duty data servers...[He pulls out the card that Callen took off Keelson] and I think we've got the key.

 

SAM: Data means answers.

 

To be continued…

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Derniers commentaires

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schumi  (31.03.2019 à 23:14)
Voilà un épisode très mystérieux : qui est cet homme?que veut il? Commet sait il des choses classées secrètes sur Callen? Qui en veut au ncis? Callen est bien isolé dans cet épisode mais il peut comme toujours compter sur sam et hetty.

Contributeurs

Merci aux 5 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

cupoftea 
Mothetty 
MrsCallen 
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Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

CastleBeck, Aujourd'hui à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

Viens chatter !