La clé magnétique ouvre l’entrepôt, immense, sans fenêtre. Sur leurs gardes, armes aux poings, Sam, Kensi et G. parcourent une allée bordée de gigantesques étagères, éclairés par des lampes qui s’allument automatiquement au fur et à mesure de leur progression. Au fond de l’entrepôt désert, un ordinateur filme leur avancée, des armoires de serveurs informatiques clignotent. Un écran d’ordinateur leur permet de comprendre l’utilité des étagères : garnies de centaines de boites d’archives, chacune soigneusement référencée avec un nom et une initiale, elles abritent les vilains petits secrets de beaucoup de monde. Dont un A. Taylor : sa boite est ouverte sur la table, près du clavier de l’ordinateur. Sam inspecte les étagères, protégées par une grille et une ouverture codée, repérant beaucoup de noms connus. Kensi tente d’entrer dans l’ordinateur, mais il faut un mot de passe. Il va falloir attendre l’intervention d’Eric. Sam appelle G. La boite devant lui porte le nom de Callen G. Celui-ci, le regard hypnotisé par son nom, demande à Sam de vérifier si son propre nom ou celui d’Hetty apparaît sur une boite. G. contemple derrière la grille son trésor, ces réponses qu’il cherche depuis si longtemps, puis cherche un moyen d’accès.
A cet instant, Sam découvre 2 boites sur Hetty (rien sur lui) et Kensi les hèle. L’ordinateur a attaqué son propre formatage. Au moins cela ne va pas effacer toutes les données contenues sur les étagères. Sauf si... Réalisant que l’entrepôt entier devait être piégé, Sam donne l’ordre d’évacuation, ramassant quelques papiers sur la table ; Kensi le suit avec la boite de Taylor A. ; mais G. revient devant sa boite, qu’il ne peut pas abandonner : malgré les cris de Sam, il s’entête, attaque la grille à coups de poings, de pieds, tire dans la serrure électronique...et laisse enfin l’instinct de survie prendre le dessus. Pendant qu’il court, dans son dos les explosions entreprennent la destruction totale de l’entrepôt...
Générique
G., l’œil noir, fixe Kensi qui s’entretient avec un policier devant les débris fumants, vestiges de l’entrepôt et de son contenu. Il passe sa frustration sur elle, voulant savoir ce qu’elle a tapé sur le clavier de l’ordinateur, mais Kensi n’y a même pas touché. L’entrepôt n’avait pas de détecteurs de mouvement, l’œil exercé de Sam ne les aurait pas manqués. Peut-être une minuterie, mais guère envisageable dans une ville où chaque déplacement vous met à l’épreuve des bouchons. A moins que Keelson puisse désactiver le mécanisme par téléphone depuis sa voiture. Ou alors, c’est justement un téléphone qui active le mécanisme. Ce qui ferait de Keelson un animal moins solitaire qu’ils ne le pensaient.
Au QG, Kensi explique à G. qu’Eric va tenter de trouver quelque chose sur le possible « associé » de Keelson en analysant les données de l’entrepôt. Mais Callen est perdu dans ses regrets...Sortant enfin de ses sombres pensées, il en profite pour s’excuser avant de fouiller dans la boite Taylor posée devant lui, le dossier sur lequel Keelson travaillait. Sam et lui examinent des photos d’un homme et d’une femme se disputant (Sam en déduit qu’ils sont mariés...), puis G. feuillette un vieux carnet, et découvre avec étonnement et émotion qu’il contient 42 adresses écrites à la main: les 37 maisons d’accueils ou orphelinats où il a séjourné, et 5 adresses supplémentaires, sur la dernière page, qui lui sont inconnues. [Sur les différentes pages, apparaissent au-moins 8 états, du Maine au Vermont, de New-York à Dallas ou San Antonio (Texas), de la Pennsylvanie au Kentucky, du New-Jersey au Colorado ; les 5 dernières sont en Californie]. Donc Keelson a obtenu la liste donnée à G. dans ce carnet, et ce carnet fait partie du dossier Taylor... Kensi, quant à elle, a répertorié 450 Taylor dont le prénom commence par un A. rien qu’à Los Angeles. Il faut affiner la recherche. Sam propose de partir d’une des photos du couple, peut-être prise près de chez eux, où apparaît le logo d’une chaine de magasins, ainsi que le N° du quartier...Eric a vite fait de trouver le magasin en question dans Van Nuys, et un Taylor dans le même immeuble, mais son prénom est Steven (John). 45 ans, divorcé, son ex-femme s’appelle... Amy ! A. Taylor est une femme ! Née le 11 juillet 1967, son permis de conduire n’est plus valable depuis plus d’un an, elle n’a pas de domicile répertorié, et porte toujours le nom de son ex-mari, contrairement à l’usage... Son nom de jeune fille, trouvé sur la licence de son mariage datant de 2007, est... Callen !!
Alors que Callen, Sam et Kensi se hâtent de descendre l’escalier du QG, pressés de se rendre à l’appartement de ce Taylor, seuls Sam et Kensi sont autorisés à le faire : Hetty harponne G., le convoquant dans son bureau. Furieux, Callen n’a pas le temps de dire à Hetty sa façon de penser : elle lui montre un crayon à papier bien taillé, indispensable pour écrire sans que les gens aient besoin de lire entre les lignes. Déstabilisé, il l’écoute faire les questions et les réponses. Non, il n’y a rien de mentionné dans son dossier classé secret, non elle n’était pas au courant qu’il avait une parente, non, ce n’est pas une surprise. Et non, il ne peut absolument pas participer à cette enquête, tant qu’il n’est pas certain que sa vraie identité ou l’équipe entière n’ont pas compromises. Peut-il s’agir d’une coïncidence ? Keelson ne le croyait pas, G. non plus, Hetty pense qu’ils pourraient avoir tort. G. se plaint de d’être mis à l’écart du cas Keelson pour la 2ème fois, Hetty lui conseille de se débrouiller pour que ce soit la dernière. Surpris, G. lui demande s’il y a quelque chose à lire entre les lignes, en vain.
Il monte aussitôt prévenir Eric que Hetty va lui annoncer sa mise à l’écart, et que tant qu’il n’est pas au courant, il peut lui donner ses infos. Laissant le téléphone sonner, Eric lui montre qu’une voiture s’est arrêtée devant l’entrepôt, et a redémarré aussitôt après l’explosion. Il lui donne une adresse et un nom, Carl Browning, une pleine page de condamnations pour vols de voitures, cambriolages, violences et escroqueries, avant de prendre l’appel d’une Hetty totalement hors d’elle... Pendant ce temps, Sam et Kensi arrivent à l’appartement de Taylor, où le son de la télévision, au maximum, diffuse largement les bruitages d’un dessin animé (Super Souris). L’appartement a été mis sens dessus-dessous, mais il semble que les visiteurs n’aient pas trouvé ce qu’ils cherchaient. Eric appelle Sam pour lui dire que G. est parti rendre visite à Browning.
Celui-ci arrivé sur place a été précédé par ... la CIA, et notamment Kort, un ancien collègue de travail de G. avec lequel l’entente n’est pas au beau fixe. La maison de Browning a été fouillée, le son de la télévision poussé à fond sur un programme de dessins animés... et Browning, l’homme qui travaillait pour Keelson, transformé en lustre dans son salon : torturé à mort, il ne répondra plus à aucune question. Quand Sam et Kensi les rejoignent, Kort leur explique que son agence gardait à l’œil un iranien, Karim Akbari ; c’est lui qui les a conduits ici. Devant la perplexité manifeste des agents du NCIS, Kort s’en va sans en dire plus. G.-le -suspendu fait demander par Sam à Eric de rechercher tout ce qu’il peut trouver sur Akbari, A peine le dossier apparaît-il sur l’écran du NCIS qu’il s’efface, bloqué par la CIA.
De retour au QG, Callen se replonge dans le dossier Taylor trouvé chez Keelson. Au grand déplaisir d’Hetty, qui le renverrait bien chez lui...si cela signifiait autre chose qu’un simple déplacement de son bureau au canapé juste derrière ! Elle vient de recevoir un appel d’un obscur employé de la CIA un peu trop zélé, qui voulait savoir pourquoi l’équipe avait demandé l’accès à un dossier top-secret appartenant à une opération en cours. Est-ce que le nom de Karim Akbari dit quelque chose à G. ? Celui-ci répond (avec sincérité) qu’il ne sait rien sur cet Akbari, éludant la question, ce qui énerve Hetty ; mais Sam intervient : c’est lui qui a demandé les renseignements, ce nom lui ayant été donné par un agent de la CIA, mais celle-ci les a tout de suite mis hors-jeu. Hetty explique alors qu’après en avoir terminé avec son gratte-papier, elle avait appelé de directeur de la CIA, qui lui avait offert de les briefer sur Akbari. Elle envoie Sam et Kensi à l’annexe, rendez-vous dans une demi-heure avec l’agent Trend Kort, laissant délibérément G. de côté ; Sam compatit mais glisse à l’oreille de son copain qu’ Hetty « sait », qu’il vaut mieux qu’il reste là. Frustré, G. va passer ses nerfs au stand de tir.
Nate, épaté par la précision des tirs de Callen, estime que la cible est morte, ainsi que l’ensemble de sa famille ! Il veut savoir pourquoi G. a demandé à le voir, mais c’est « évident » : G. ayant des problèmes personnels, le psychologue de l’équipe doit le rencontrer, c’est son travail. Nate n’en croit pas ses oreilles, mais G. lui explique que c’est la version qu’il devra donner à Hetty quand elle lui demandera pourquoi il a rencontré Callen. La véritable raison étant le fameux carnet d’adresses que G. tend sans un mot à Nate. Celui-ci est effrayé d’avoir dans les mains une preuve qui devrait être sous scellé, acte qui pourrait le conduire en prison...Pendant que Callen démonte et nettoie son arme en silence, Nate finit par comprendre ce que G. attend de lui : localiser les 5 adresses inconnues de la dernière page. Il s’agit de 4 orphelinats publics et d’une maison individuelle, ce qui fait dire à Nate qu’il serait judicieux de commencer par là...[6604, Van Nuys...l’appartement des Taylor est au 6464, dans Van Nuys...].
On retrouve donc G. sur le perron de la maison où une dame âgée souriante lui ouvre sa porte. Il lui montre la photo du couple Taylor, qu’elle ne reconnaît pas, mais elle se souvient bien d’Amy (devenue une belle jeune femme). Pas dupe une seconde de son histoire d’employé par un cabinet d’avocats pour vérifier l’identité d’Amy ayant peut-être hérité une propriété, elle l’invite toutefois à rentrer. Dans le salon, des dizaines de photos d’enfants forment un incroyable pêle-mêle sur l’un des murs. Filles, garçons, de tous âges, frères et sœurs posant ensemble. « Ses enfants »... Certains pour quelques jours, d’autres quelques semaines, quelques mois, certains orphelins, la plupart de familles éclatées. G., ému, a le regard aimanté par les photos, au point que la vieille dame pense avoir affaire à l’un d’eux. Il la détrompe, lui a connu d’autres endroits. 37. Il sait qu’elle comprend et compatit. Amy, jeune fille blonde d’environ 15 ans, est restée dans cette maison presque 2 ans. Elle était difficile, sans doute à cause de quelque chose dans son passé dont elle n’a jamais parlé. Elle continue à envoyer tous les ans une carte d’anniversaire...La vieille dame soupire : certains de ses enfants ne lui donnent plus de nouvelles, ce qui l’inquiétait jusqu’à ce qu’elle comprenne qu’ils avaient sans doute trouvé leur voie. Du moins, elle l’espère : l’espoir, ce sentiment si puissant...Elle parle pour G., bien sûr. Après avoir enregistré l’adresse d’Amy figurant sur la dernière carte, il demande si la jeune fille avait mentionné de la famille. C’est si loin, la femme hésite. G. prend congé rapidement, remerciant « pour tout », mais les dernières paroles de son hôtesse le cloue sur place : Amy, orpheline, disait avoir un frère.
Pendant ce temps, Kort explique à Sam et Kensi que Karim Akbari était dans les années 70, un membre influent de la SAVAK, la police secrète du Shah d’Iran mise sur pieds notamment avec l’aide de la CIA. En 1979 [16 janvier], le Shah quitte l’Iran (définitivement). Il y a eu des rumeurs à l’époque que ses partisans avaient sorti ½ milliards de dollars d’Iran, répartis sur différents comptes en Europe, en vue de sa restauration. Mais 18 mois plus tard [27 juillet 1980], ce dernier est mort en Egypte. Dès lors, Akbari est parti à la recherche de cet argent, en vain. Il a toutefois mis la main sur Michael Lawson, un banquier américain ayant vécu en Iran, qu’il soupçonnait d’avoir transféré l’argent, et donc d’avoir les N° de comptes et les codes d’accès...Lawson a été retrouvé mort 6 semaines après la mort du Shah [début septembre 1980], torturé de la même façon que Browning. Keelson avait découvert des éléments qui laissaient penser que l’argent est toujours là, quelque part. Akbari l’a appris, est venu pour Keelson, a trouvé son associé à la place, Browning. Sachant qu’Akbari est un fanatique dont le but est d’acheter des armes nucléaires pour envahir l’Iran, la CIA met tout en œuvre pour l’en empêcher. Selon Kort, son agence a intercepté un appel téléphonique entre Browning et Akbari, ce qui leur a donné l’adresse de Browning, où ils sont arrivés trop tard. Akbari demandait des renseignements sur une certaine Amy Taylor. Est-ce que le NCIS la connaît ? Réponse évasive de Sam à un Kort sans illusion...
Dans sa voiture stationnée devant le 49 Ridgecross road de Beverly Hill, G. (refusant de répondre au coup de fil de Hetty) attend qu’une voiture conduite par un homme (Taylor) s’engage dans la propriété pour y pénétrer à son tour, à pied. Mais des cris éclatent, et le son de la télévision (diffusant un dessin animé) est brusquement poussé à fond : par la fenêtre, G. aperçoit au moins 2 hommes tabassant Taylor, devant un troisième, armé, et le sourire sardonique d’Akbari. Intervenant comme agent fédéral, G. déclenche une fusillade dans la maison où les fleurs des vases ont commencé à perdre leurs pétales. Un homme reste à terre, mais les autres s’enfuient dans un fourgon bleu, emmenant avec eux le pauvre Taylor. Callen à bord de sa Mercedes poursuit le fourgon, demandant l’aide de la police de Los Angeles par l’intermédiaire d’Eric. Celui-ci retrouve les 2 véhicules sur ses écrans grâce aux caméras de surveillance routière, et assiste à l’inévitable : le fourgon finit par pousser la Mercedes sur un véhicule stationné, la voiture s’envole, retombant lourdement en tonneaux pour finir sur le toit, pendant que le van déséquilibré termine sa course dans une voiture à l’arrêt. Horrifié, Eric dit à Hetty de le rejoindre en haut. G. semble coincé ; le conducteur du fourgon s’approche de l’épave, arme à la main, pendant que ses passagers s’enfuient. Prenant tout son temps, les yeux rivés sur Callen toujours immobile, l’homme le met en joue... et s’écroule, touché par les balles de l’agent du NCIS, dont la ruse vient encore de lui sauver la vie ! Sans une égratignure, G. s’extrait de la carcasse de la Mercedes, et ouvre la porte arrière du fourgon : Taylor est là, inconscient. G., après avoir demandé aux quelques témoins d’appeler une ambulance, s’empare du téléphone du blessé, accède au journal des appels, active le rappel du dernier, et une voix féminine lui répond en lui disant « Steve, où es-tu ? ». Il lui demande si elle bien Amy Taylor, qu’il est un agent fédéral, que son ex-mari vient d’être blessé, et que si il sait où elle est, il l’a dit à des gens qui ne vont pas tarder. La jeune femme raccroche instantanément. G. sait qu’il y a urgence, qu’elle est en danger : il emprunte une voiture, et demande à Eric de localiser un téléphone à l’aide du dernier numéro composé. Il s’agit d’une adresse proche d’ Allingham Street. G. éteint son téléphone quand Hetty veut lui parler par-dessus l’épaule d’Eric. Derrière eux, Nate fait le rapprochement : Allingham Street est une des adresses du carnet. Sur ordre d’Hetty, Eric, tout en continuant à chercher à joindre Callen, découvre que le téléphone pisté par G. est celui d’Amy : il l’a retrouvée...
G. pénètre dans l’immense bâtiment désaffecté et condamné d’un ancien orphelinat de la Cité des Anges. En faisant sonner le téléphone d’Amy, il la retrouve dans un dortoir aux fenêtres obstruées par des planches, au milieu de nombreux lits plus ou moins cassés, de restes de jouets et de meubles... C’est lui qui a appelé, il est l’agent fédéral, il s’appelle Callen. A ce nom, la jeune femme semble autant étonnée qu’apeurée : elle est sa sœur ! Ce qui met G. hors de lui : il n’a jamais eu de sœur, qui diable est –elle ? Du QG, Hetty a envoyé Sam et Kensi rejoindre Callen, mais il leur faut un quart d’heure pour se rendre à l’orphelinat. Et G. est toujours injoignable. « Amy » commence son récit : elle s’appelle A.-Hannah Lawson, elle a vécu en Iran jusqu’à environ ses 11 ans, avec son [hésitation] père, Michael Lawson. Sa mère étant morte quand elle avait 3 ans, son père était tout pour elle. Quelque temps après leur retour, son père lui a montré une cachette dans leur maison, contenant une sacoche en cuir, lui disant que c’était leur secret. Deux jours plus tard, des hommes ont pénétré chez eux, des iraniens : le son de la télé à fond, ils ont arraché le lustre du salon. Toutes les lumières ont sauté, ils ne l’ont pas vue se faufiler dans le noir et s’enfuir. Elle a vécu dans la rue, avant d’être ramassée par les services sociaux et conduite dans cet orphelinat. Pendant des mois elle n’a presque pas parlé, terrorisée à l’idée que ces hommes reviennent pour elle, et avec une seule envie : changer de nom. Amy Callen était aussi une pensionnaire des lieux, et son amie. Même si G. ne veut pas le croire, Amy Callen était bien sa sœur, elle avait beaucoup parlé de son petit frère à Hannah. Par exemple, elle avait l’habitude de le pousser dans un petit chariot rouge, pendant qu’il hurlait « plus vite, plus vite ». Ces mots déclenchent des flashs dans la mémoire de Callen, il se revoit petit garçon assis dans le chariot rouge, poussé par sa sœur. Hannah continue : un jour, il a eu un accident, il a été blessé au bras. Callen ému aux larmes, revoit l’accident, sa sœur en pleurs qui le serre dans ses bras en s’excusant ; l’explication de la cicatrice sur son poignet d’adulte.
Amy avait alors juré à son petit frère qui n’avait pourtant pas versé une seule larme, que toujours, toujours, elle le protègerait. Bouleversé, G. revoit d’autres images de sa sœur.
Mais des bruits de portes, des voix iraniennes, le ramènent au dangereux présent. Il entraine Hannah, fuyant Akbari et 3 hommes. G. abat l’un des iraniens, puis un deuxième dans les anciens vestiaires de la piscine. Pendant qu’il lutte avec le 3ème, Hannah s’enfuit de la pièce, enjambant un des cadavres. La bataille est rude, et G., qui a réussi à se débarrasser de son adversaire, est à moitié sonné quand il rampe pour récupérer une arme. Un violent coup de pied dans les côtes l’en empêche : Akbari est près de lui, pointant son arme sur son front. Une balle qui siffle près de lui le fait se retourner : c’est Hannah qui vient de lui tirer dessus, et qui réessaie. Ironique, sûr de lui, Akbari marche vers elle, indifférent aux balles tirées les yeux fermées...Quand le chargeur est vide, il n’est plus qu’à quelques pas de Hannah, complètement paniquée ... mais Akbari est la cible de 3 tireurs simultanément : G. qui a récupéré l’arme près de lui, et aussi Sam et Kensi, arrivés juste à temps. Le corps criblé de balles, Akbari s’effondre dans la piscine vide. Choquée, effrayée par Sam et Kensi, par les cadavres, par ce qu’elle vient de vivre, Hannah se laisse tomber par terre, avant de s’accrocher à Callen venu la réconforter. Kensi en profite pour appeler le QG, et annoncer à Eric, Nate et Hetty, que G. ainsi que ...– qui que ce soit, sont sains et saufs. A leur grand soulagement !
Dans le hall de l’orphelinat, Callen veut savoir ce qui est arrivé à sa sœur. Les 2 ados avaient l’habitude de sortir furtivement la nuit, d’aller près de la rivière. Cette fois là, Amy avait glissé. Hannah avait essayé de l’aider, mais elle avait été entrainée au loin. Alors Hannah s’était cachée dans le lit d’Amy, et ils avaient cru que Hannah Lawson avait disparu. Toutes les deux blondes, environ du même âge, et puis ils ne les connaissaient pas vraiment, ils ne faisaient pas vraiment attention, ça avait été facile. Environ un mois plus tard, son corps avait été retrouvé, elle a été enterrée en tant que Hannah Lawson. Et celle-ci était devenue Amy Callen.
C’est sous le nom d’Amy Taylor qu’elle signe sa déclaration pour la CIA, Kort prétendant avoir l’autorité nécessaire pour surpasser le NCIS. Ils sont à l’annexe, entourés par Sam, qui contresigne le rapport, et Kensi, mais aussi G. qui reste silencieux. Kort leur explique qu’en échange de l’adresse, « Amy » sera libre. Celle-ci, encouragée par un regard de Callen, luit dit que la sacoche en cuir est dans un trou dans le mur, entre la salle de bains et la lingerie, et donne l’adresse exacte. Kort ajoute, le regard rivé sur Kensi, qu’il se plait à Los Angeles, qu’il devrait peut-être demander sa mutation, et tourne les talons. Quand il est sorti, Hannah leur avoue qu’il y a quinze ans que l’endroit a été démoli. Ni Sam ni Kensi ne veulent attendre la réaction de Kort quand il l’apprendra, et se dépêchent de s’en aller, avant tout pour laisser seuls G. et Hannah. Gênés, ne trouvant pas leurs mots, ils se serrent dans les bras l’un de l’autre. Hannah lui glisse à l’oreille qu’ « elle » l’aimait tellement, qu’elle pleurait toutes les nuits avant de s’endormir parce qu’elle était loin de lui, prolongeant l’étreinte. Touché, Callen n’arrive pas à poser la question qui le hante. Finalement, quand Hannah lui tourne le dos pour sortir, il se décide : comment est-ce qu’elle m’appelait ? Hannah lit dans les yeux de G. tout ce représente sa réponse – ...Petit frère. Il insiste, l’idée d’enfin savoir le fait bafouiller – non, ...je veux dire... Elle murmure : seulement « Petit frère ». La déception et la souffrance dans le regard de Callen suivent son départ.
C’est un G. « normal » qui arrive au QG, mais un nouveau coup dur l’attend. Hetty ne peut pas laisser passer sa désobéissance aux ordres. G. plaide qu’elle aurait fait pareil, mais Hetty lui dit que si elle, elle connaît sa famille, elle l’envie parfois de ne pas connaître la sienne... Et donc le met à pieds pour la journée. Coupant court à ses protestations, elle lui dit d’utiliser judicieusement cette journée, lui tend un papier qu’elle a sorti de sa poche, et se plonge dans son travail. Quand il lit la note, toute sa colère tombe, c’est avec tendresse qu’il jette un dernier regard sur celle qui manifestement ne veut pas de remerciements...et qui a son tour le regarde partir avec la même tendresse. Hetty rejoint Nate qui étudie le carnet. Il ne comprend pas pourquoi, à 5 ans, Callen a été séparé de sa sœur quand il a rejoint le 1er orphelinat. Plus étrange, toutes les adresses ont été écrites chronologiquement, toutes par la même personne, non pas en même temps, mais au fur et à mesure de leur changement : chaque fois que Callen déménageait, la même personne écrivait sa nouvelle adresse. Pendant toutes ces années, une même personne a surveillé Callen ! Pendant ce temps, G. est arrivé dans un cimetière, il se rend sur une tombe au bord de l’eau. [De très bon goût pour enterrer une noyée...Sur la pierre tombale on lit Hannah Lawson, 11 ans – mais aussi une date de décès : 25 aout 1978 ; et une date de naissance partielle : janvier (forcément 1967, ce qui colle avec l’âge d’Amy.) Or Michael Lawson est mort 2 ans plus tard ; l’orpheline noyée encore un peu plus tard. Erreur technique ? ou ... pas ?!]. Sur la tombe, des fleurs fraiches. Sur les fleurs, une carte, avec ces mots : « pour ma fille chérie, à jamais dans mon cœur ». G. n’a pas le temps de digérer son étonnement : une sensation bien connue le fait se retourner... Et effectivement, quelqu’un est en train de le photographier. Le visage de G. Callen est la dernière image de la 1ère saison...
FIN.