Dans le cimetière, Callen, alors qu’il lit la carte jointe aux fleurs sur la tombe de « Hannah Lawson », se sent observé : il se retourne et aperçoit une silhouette, la tête dissimulée par une capuche noire, qui s’enfuit. Il la poursuit, dans le cimetière, par-dessus le mur d’enceinte, dans les rues... l’homme est un vrai chat, un Yamakasi entrainé, mais Callen s’accroche. Sautant à sa suite d’un pont sur un auvent, dans un centre commercial, il arrive même à l’atteindre, d’un bond désespéré, au sommet d’un escalier. L’homme se retourne, vif comme l’éclair, frappe, et reprend sa course. Le temps que G. arrive sur les toits, l’homme a disparu. Callen, essoufflé, parcourt les lieux du regard...et se réveille face à Hetty qui lui tend une tasse de thé. Il est assis sur le canapé du QG, la poursuite n’était qu’un rêve, ou un cauchemar.
Hetty lui demande s’il l’a attrapé, cette fois. Il bougeait convulsivement comme un chien endormi, elle ne l’a pas réveillé parce qu’un chien qui dort... Non, il ne l’a pas attrapé. Est-ce qu’il l’a perdu dans le métro ? Non, il le poursuivait dans un immeuble, en ville...et non, il n’a pas vu son visage. Hetty se demande ce que Nate en penserait, mais G. sait qu’il dirait comme le mois dernier, ou le mois précédent « problèmes d’identité non résolus ». Sans qu’il sache s’il s’agit de l’identité de Callen ou de celle de ce Yamakasi. En tout cas, Hetty lui dit qu’il a besoin d’un logement. Pourtant G. vit chez Sam ! Mais Hetty considère qu’une chambre d’amis, le canapé d’un bureau ou le sol de logements miteux ne sont pas l’idéal pour se reposer. Or elle a besoin de lui en pleine possession de ses moyens : quelqu’un a disparu. Il s’agit de Deeks.
Générique
Sam et Kensi traversent la salle de sport, nouvel accès au QG. G. est au centre de leur discussion. Kensi a une chambre d’amis, dans laquelle elle pourrait faire de la place pour le loger. Elle pense lui proposer, mais Sam tente de la dissuader, expérience oblige : Callen ne dort pas, il fait des siestes, comme un chat, 20 mn à la fois. Puis il se lève, tourne en rond, se fait un thé, sort le toaster, le range, s’entraine à parler russe...Il ne dort jamais ! Pourtant il n’a jamais l’air fatigué. Contrairement à Sam, qui a une mine de déterré, comme le lui fait remarquer un G. tout guilleret. Quand Kensi se lance pour lui faire sa proposition de logement, elle est coupée par Sam !
Quand ils rejoignent le reste de l’équipe à l’étage, Hetty les accueillent en soulignant ironiquement leur nouvelle panne d’oreiller...Tôt ce matin, elle a reçu un appel de la police de Los Angeles, qui a perdu le contact avec l’inspecteur Deeks. Celui-ci était en mission longue durée, sous couverture, depuis sa collaboration avec le NCIS. Sam trouve qu’il est un peu précoce de donner l’alarme pour une disparition d’une demi-journée. Mais Eric met sur écran des photos d’une épave de voiture : une bombe a explosé 14 heures plus tôt dans ce véhicule, dans South Central, ses deux occupants ont été tués. Emilio Ortega et son garde du corps, Luis Manuel Fellano. Tous les deux ayant à leur actif une large liste de méfaits, la plupart pour violences, et objets de la mission de Deeks. L’inspecteur en charge, Jess Traynor, a téléphoné à Hetty pour savoir si le NCIS avait eu de ses nouvelles. Elle avait donc offert leur assistance : Deeks est toujours leur agent de liaison avec la police locale. Et même si cette opération n’a aucun rapport avec l’armée, Hetty souhaite y participer, Deeks étant en quelque sorte l’un des leurs. Un Deeks qui aurait dû appeler à la minute de l’explosion, comme le suggère Sam. S’il ne l’a pas fait, cela justifie l’alarme !
A l’annexe, Traynor briefe Kensi, Sam et Callen. Emilio Ortega est né à San Diego, de parents clandestins. Une ribambelle de d’actes de délinquance dans sa jeunesse. Puis à travailler comme contrebandier avec son père, entre le Mexique et les USA. A la mort de son père, Emilio a atterri à Los Angeles, dans un gang de rue spécialisé en extorsion. En trois ans il en est devenu le caïd, sans doute en éliminant au passage un ou deux de ses amis. Il y a six mois, un informateur leur a donné un tuyau : Emilio avait été recruté pour son talent à franchir la frontière du Mexique, en vue d’alimenter un trafic de jeunes femmes, et/ou de jeunes filles, en provenance d’aussi loin que le Brésil. C’est un certain Lazik, un serbe, qui l’a contacté. Sur lui, très peu d’informations. Pas de dossier pénal, sans doute parce qu’il n’a jamais été pris. Les rumeurs l’accusent de trafic de chair humaine en Europe. Trafic qui semblerait se mondialiser. Lazik avait financé Emilio pour l’achat de maisons sûres. Emilio avait besoin de quelqu’un au courant du monde réel des affaires : la police le lui a donc donné. Deeks s’est fait passer pour un avocat révoqué suite à des affaires louches. C’était facile pour Marty- l’agent Deeks- « vous savez que c’est un avocat ? » Si G. est au courant, ni Sam ni Kensi ne semblent l’être. Emilio n’appréciait pas de faire tout le travail et que ce soit Lazik qui encaisse tous les bénéfices, et avait dit à Deeks qu’il comptait y mettre bon ordre. Sans doute Lazik avait-il eu vent de cette fronde, et avait fait tuer Emilio, pour retrouver le contrôle des opérations. Mais où avait bien pu passer Deeks, Traynor n’en avait aucune idée. Sam, Kensi et Callen raccompagnant Traynor à sa voiture, elle leur explique avoir été la dernière à lui parler, lors d’un débriefing normal. Les membres du NCIS réclament de connaître toutes les infos échangées, ce qu’elle promet de leur donner. La police a des protocoles pour ce genre de situation, Deeks n’en a suivi aucun. Sa disparition totale depuis 16 heures lui fait craindre le pire. Laissant Traynor regagner seule sa voiture, les agents du NCIS échangent leurs impressions. Callen sent qu’elle n’a pas tout dit. Kensi pense qu’elle aime Deeks et ne veut pas l’admettre ; mais Callen croit plutôt qu’elle cache quelque chose. Sam propose d’aller lui poser la question, mais à cet instant précis, une violente explosion éclate : la voiture de Traynor vient d’être pulvérisée par une bombe.
Quelques minutes plus tard, pendant que les pompiers terminent leur intervention, G. affronte un collègue de Traynor, Frank Scarli, qui ne veut ni de ses conseils, ni partager ses infos, simplement qu’on le laisse faire son boulot. G. lui abandonne donc la scène de crime. Scarli réclame également le témoignage détaillé de chacun des agents du NCIS. Pensant que son humeur est peut-être en rapport avec la perte d’une partenaire, Sam lui présente ses condoléances. Mais c’était Deeks qui faisait équipe avec Traynor, depuis peu de temps. Ce qui n’était pas forcément un cadeau, vu le caractère difficile de la jeune policière. Depuis 4 mois qu’ils travaillaient sur ce cas, ils n’avaient rien obtenu, personne ne comprenait pourquoi. Cette affaire était morte hier matin, elle ne menait à rien. Et maintenant, Scarli se retrouve avec un flic mort, avec deux disparus, avec un triple meurtre. Lazik ? Des types à la solde d’Ortega seront ravis de lui faire son affaire. Comme à un ou deux flics, d’ailleurs. Mais le serbe devra tirer une leçon de tout ça : ici, cela se paie, parce que la Californie n’est pas le Mexique. Deeks ? Aucune chance qu’il soit encore en vie. En tout cas, c’est une affaire de la police de Los Angeles, le NCIS a intérêt à se tenir à l’écart. Kensi fait remarquer à G. et Sam que le véhicule est dans le même état que celui d’Ortega, signe d’un même auteur. Impossible que le détonateur ait été relié à une minuterie, puisqu’aucune certitude que la victime désignée serait dans la voiture au bon moment, pas assez de temps pour relier le détonateur au démarreur, il a donc fallu utiliser une télécommande. Donc ils l’attendaient là, quelque part ...
Au QG Nate a été hélé par Hetty, qui veut lui poser 2 questions sans rapport l’une avec l’autre. La première concerne le fait que G. habite dans la chambre d’ami de Sam. Connaissant Callen, est-ce que cet arrangement est bénéfique pour lui ? Dans le sens où cela lui donne un foyer, partagé ave une personne qu’il connaît et en qui il a confiance, oui, c’est une bonne chose. Le mauvais côté, c’est que cela provoque des petites tensions, des contraintes subtiles dans leur relation. Hetty l’a remarqué, Sam a une mine de déterré ! A terme, le psychologue pense que cela ne sera d’aucune aide à Callen pour résoudre ses problèmes liés à son sentiment d’abandon et d’isolement qu’il traine depuis l’enfance. Il lui faut son propre logement. La deuxième question est plus personnelle : est-ce que Nate a des projets pour le week-end. Craignant un instant que Hetty soit en train de lui demander de sortir avec elle, Nate avoue qu’il n’a rien de prévu. Ce qui fait plaisir à Hetty, qui le remercie, congédiant par là un Nate dubitatif...
En haut, Sam constate que Lazik est un sacré homme d’affaires. Il a des liens avec la mafia russe, il est soupçonné de blanchir l’argent des colombiens, soupçonné d’avoir des liens avec les trafiquants de drogue afghans, soupçonné d’avoir commandité ou exécuté lui-même au-moins 5 meurtres. Pourtant il n’a pu être épinglé que pour excès de vitesse. Lazik voyage énormément, à l’intérieur de l’Europe, ou plus loin, tout le temps. De multiples déplacements en Afrique, au Moyen-Orient, en Amérique du sud. Toujours avec son passeport en règle ; n’ayant rien à se reprocher, il n’a pas besoin de faux papiers. Comme il utilise un passeport « intelligent » (à puce), il peut être suivi à la trace : dernièrement, Paris, Dubaï, et il y a 24 heures il est arrivé à Los Angeles.
Hetty est au stand de tir. Elle utilise sa main gauche, alors qu’elle est droitière, visant une silhouette en papier. Callen est impressionné. Hetty ne se sert pas souvent de cette main, elle a raté sa première balle : celle-ci étant dans l’épaule alors que les autres sont groupées dans le cœur, Callen ironise : elle aurait quand même retenu l’attention de sa victime. L’agent spécial est venu faire son rapport : Lazik a atterri à Los Angeles deux heures avant le meurtre d’Ortega, et la police locale veut qu’ils se tiennent à distance. Hetty lui conseille d’obéir et de retrouver Deeks. Et de ne pas se faire prendre par la police qui n’aimerait pas ça du tout. Interrompu par son téléphone, elle demande « où », « quand » puis termine par « j’y serai ». En raccrochant, elle dit à Callen de trouver Lazik.
Dans un bar chic et sombre de la ville, Hetty, une tasse de thé à portée de main, est installée seule devant un jeu de scrabble. Quand un homme s’approche de sa table, sans le regarder, elle lui dit qu’ils commençaient à penser qu’il était mort. La voix faible et désemparée qui lui répond « pas encore » lui fait lever la tête : Deeks est devant elle, le visage contusionné. Emu, il ajoute : « peut-être demain ». Un peu plus tard, buvant son thé assis en face de Hetty, il a repris le contrôle de lui-même et s’aperçoit qu’elle joue avec l’alphabet cyrillique, en russe ! Lui-même n’est pas un pro, même en anglais, alors en russe, cela lui donne mal à la tête rien que d’y penser ! Il montre un mot, « Opasnost », cela veut dire « danger ». Le plateau de scrabble en russe est aussi un Oui jà ! Le pauvre Deeks a la peau qui le cuit de partout ; il raconte qu’il était dans la voiture d’Ortega, qu’il est descendu parce que la télécommande du portail ne fonctionnant pas, il allait l’ouvrir lui-même, et...quelques secondes plus tard...Les gardes du corps d’Emilio l’ont alors chargé à l’arrière de leur voiture et l’ont emmené chez un médecin ; enfin il était presque sûr que c’était plutôt un vétérinaire. Il l’a rafistolé, et lui a filé un tranquillisant de cheval qui l’a mis hors-circuit pendant 15 heures. A son réveil, il avait essayé de « la » joindre- l’inspecteur Traynor, mais c’était trop tard. Hetty veut savoir pourquoi il lui a téléphoné à elle, et pas à la police de la ville. Parce que celle-ci l’aurait retiré de l’affaire, qu’elle aurait d’ailleurs déclarée terminée. Hetty partage l’avis qu’il n’y a plus d’opération après la mort de Traynor ! Mais Deeks a appris par son vétérinaire que Lazik est en ville ; et quand les hommes d’Ortega l’ont su, ils ont disparu. Lazik est terrifiant. Il est forcément le responsable ; même si la police pense qu’Emilio a des tas d’ennemis. Chaque fois qu’ils se téléphonaient, ils s’engueulaient. Emilio était en train de bâtir un pipe-line avec Mexico pour Lazik, pour passer des filles en fraude : des filles mineures, kidnappées, droguées...La première livraison en aurait été la preuve. Deeks veut simplement que Hetty l’aide à terminer sa mission : Lazik a mis beaucoup d’argent dans cette affaire, il voudra continuer, en trouvant un remplaçant à Ortega. Hetty lui donne la clé d’un lieu sûr, lui conseille de se reposer pendant qu’elle voit ce qu’elle peut faire. La police de Los Angeles est en droit de l’envoyer bouler (cette idée fait sourire Deeks). Le jeune homme demande la traduction d’un mot qui compte triple : « faites attention » ! Il sourit et la remercie avant de quitter les lieux. Restée seule, Hetty, mécontente, appelle « Mr Callen » ! Et G. sort de la cuisine...Elle n’apprécie guère en général d’être suivie, il se dit plus sauveteur que suiveur. Elle voudrait savoir comment il a su. Avant le coup de téléphone, il fallait trouver Deeks, après, il fallait trouver Lazik. Négligence de la part d’Hetty ! Mais maintenant le NCIS doit retrouver Lazik avant qu’il retrouve Deeks. G. aligne le mot « tryasina », « bourbier » ! En russe, Hetty s’exclame « mot compte triple, j’ai gagné !».
De retour au QG, Callen tombe sur Sam et Kensi, qui veulent savoir où il était. Sans répondre directement, il leur dit que Deeks va bien, (non, ce n’est pas lui mais Hetty qui lui a parlé). Il est un peu secoué, mais Hetty lui a donné la clé de leur planque. De leur côté, Sam et Kensi ont trouvé une faille dans l’armure de Lazik : il est sérieusement accro à la cocaïne. D’après le dossier que la police a sur lui, il est venu 3 fois à Los Angeles en un an, jamais 2 fois au même endroit, mais à chaque fois il utilisait les services du même dealer, Tommy Bishop. Il se balade toute la journée dans une Camaro jaune vif de 87 sur Hollywood Boulevard, menant ses affaires à l’aide d’un téléphone satellitaire. Eric travaille sur l’interception de sa liaison ; avant que l’équipe intercepte le dealer lui-même. Sam a un plan : il compte utiliser Kensi ! Bishop ressemble plutôt à un mac, d’ailleurs. Quand sa belle camaro se fait percuter par la voiture de Kensi, il commence par perdre son sang froid. Surtout quand elle ajoute qu’elle était en train de taper un SMS...Mais la jeune femme est tellement désolée, elle a un si joli décolleté ; et elle veut faire un constat. Bishop lui dit de laisser tomber, mais elle insiste pour payer les dommages dont elle est entièrement responsable. Comme il lui dit que c’est bon, elle est tellement soulagée qu’elle le serre dans ses bras ! Et en profite pour lui coller un micro...qu’Eric va activer quand des voitures de police, sirènes hurlantes, pilent devant Bishop. Scarli et ses hommes menottent le dealer et l’emmènent, à la grande fureur de Sam. Scarli a trouvé le nom et l’adresse de Bishop dans le dossier de Traynor, et renouvelle son injonction à Sam : le NCIS n’a rien à faire dans ses pattes. Sam est découragé par l’échec de son plan, mais Kensi active le plan B : elle a subtilisé le téléphone-satellite de Bishop !
Au QG, Sam demande à Eric de vérifier si Lazik a contacté son dealer. De leur côté, Eric et Nate ont épluché le journal des appels entrants et sortants du téléphone d’Ortega. Le même n° revient 27 fois en 6 mois, la plupart du temps c’est de lui que vient l’appel. Avec des durées de conversation variables, quelquefois quelques secondes, en général entre 5 et 10 mn. Sam, Kensi et G. ont du mal à réaliser quand Nate leur donne le nom associé à ce n° : c’est le téléphone portable de Jess Traynor ! Eric a même pu accéder à la messagerie vocale. Sur cet appel, Traynor prévient Ortega qu’elle a besoin de le voir, dans 2 heures à l’endroit habituel. Il a été passé une heure avant la mort d’Emilio. Il semblerait que la partenaire de Deeks émargeait sur les livres de compte d’Ortega, ce qui pourrait expliquer pourquoi l’enquête piétinait. Kensi a du mal à croire que Traynor ait pu saboter une de ses propres opérations, mais Nate dit qu’elle ne serait pas la première dans ce cas, avec comme mobile probable : l’argent. Lazik aurait pu découvrir qu’Emilio payait un flic, et se serait débarrasser des 2 en représailles. Deeks serait le suivant : si Lazik était au courant pour Traynor, il doit l’être également pour lui.
Eric a craqué facilement les codes de protection de Bishop et a obtenu le n° de téléphone de Lazik. Avec sa localisation actuelle. Sous réserve qu’il n’ait pas confié son appareil à un ami ! Vérification faite, c’est bien Lazik qui a en main son téléphone. Nate suggère que le NCIS offre cette info à Scarli, puisque Deeks est un flic de la police de Los Angeles, mais, devant le regard des autres, il change d’avis : après tout, Deeks est « leur » flic ! Lazik est localisé dans une ancienne centrale électrique, à proximité de la 101. Toujours propriété de la ville, même si les générateurs ont été déménagés depuis longtemps, elle est toujours équipée de 2 caméras de sécurité extérieures. Au grand plaisir d’Eric, qui en viendrait presque à adorer la bureaucratie et ses impôts ! Les 3 agents arrivés sur place constatent que le bâtiment n’a qu’un accès, impossible de ne pas se faire repérer. Eric compte 3 voitures sur le parking, deux ont été louées par Lazik, la 3ème appartient à Dale John Sully...alias Deeks ! Ce qui est très inquiétant, puisque de toute évidence Lazik est au courant que c’est un flic. Il leur faut un plan, et vite.
A l’intérieur du bâtiment, Deeks vient se proposer comme remplaçant d’Ortega. Il est au courant, il a d’ailleurs participé, à tout le travail préparatoire effectué par Emilio. Si Lazik, présent avec 3 hommes, lui laisse faire une livraison, il pourra prouver son efficacité, et donc devenir partenaire du serbe qui n’aurait ainsi gaspillé ni son temps ni son argent. S’il devait échouer, Lazik n’aurait qu’à laisser tomber. Lazik, ironique, le trouve très persuasif, mais le problème est qu’il connaît et son vrai nom et sa profession... et les coups s’abattent sur Deeks, portés par deux serbes. Lazik veut savoir jusqu’à quel point il est compromis : est-ce qu’Interpol est derrière, est-ce que cela remonte jusqu’en Europe, en Serbie ? Lazik explique à Deeks qu’il sait depuis longtemps qu’Emilio donne « son » argent à un flic ; qu’il l’a suivi, a découvert ainsi l’identité de l’inspecteur Traynor, lui montre une photo de lui, Deeks, sortant de chez elle (tu l’aimais, hein ? T’aimes les ripoux ? Elle était pourrie au lit aussi ?). Et Lazik ajoute les coups à l’insulte.
A cet instant, Callen se présente, prétextant une livraison spéciale de la part de Tommy Bishop. Accueilli par une armoire à glace hostile, il montre un paquet carré enveloppé de papier collant (création de Sam) qui ne laisse aucun doute sur la nature de son contenu. Et se voit donc donné la permission d’entrer. Lazik ne veut pas laisser G. s’approcher de lui, mais est intéressé par la proposition commerciale de Bishop. Il fait signe à son armoire à glace de lui apporter le paquet, mais G. s’écarte du serbe, qui voit soudain un rond rouge, caractéristique d’une visée laser, se dessiner sur sa jambe. Le temps qu’il réalise, Kensi a tiré ! Le serbe s’écroule, G. s’empare de son arme qui lui avait été confisquée, et Sam fait irruption en annonçant « agents fédéraux, que personne ne bouge ». Deeks empêche Lazik de tirer sur lui, puis se met à l’abri pendant que la fusillade fait rage. G. a suivi Lazik au sous-sol, Sam fait de même sur les talons d’un autre serbe, et Deeks s’empare d’une arme trouvée par terre. Callen comme Sam font mouche, puis Deeks manque de plomber Sam, mais s’abstient à temps. Il tente de fanfaronner en prétendant avoir eu besoin de seulement 2 mn de plus pour se débarrasser de tous les serbes...mais son soulagement comme celui de Sam est réel. A la hauteur de celui de Kensi quand elle les voit tous sains et saufs. Ce qui ne l’empêche pas de dire à Deeks de la fermer quand il lui rappelle lui avoir dit qu’il reviendrait. Les premières paroles de Deeks sont pour partager la révélation de Lazik sur un ripou, mais Kensi lui dit qu’ils sont au courant pour Traynor.
Sur le parking désert de l’ancienne centrale, Deeks a manifestement donné rendez-vous dans sa voiture à Scarli. Il lui offre un café, Scarli est heureux que le gamin s’en soit tiré. Deeks voudrait savoir ce qu’il doit dire aux affaires internes au sujet de Traynor, Scarli pense que la vérité est ce qu’il y a de mieux. Mais Deeks hésite : il avait confiance en elle, comme eux tous. Deeks montre à Scarli une photo de Traynor et sa cousine Christina. Une nuit, elles rentraient ensemble, un fourgon s’est arrêté, deux types ont essayé de les kidnapper. Traynor a pu s’enfuir, mais sa cousine...n’a pas eu cette chance. Ils ont retrouvé son corps dans Mexico 18 mois plus tard. Trafic de chair humaine... Avec un passé comme celui-là, comment est-ce qu’elle pourrait avoir été en affaires avec un type comme Ortega ? Non, impossible. Donc, elle cherchait à savoir qui était le ripou, tentant de gagner la confiance d’Emilio pour savoir qui il arrosait...C’est-à-dire lui, Frank Scarli ! Scarli sort immédiatement son arme, et confirme que si Lazik ne l’avait pas précédé, il les aurait tué lui-même. Il dit être désolé, mais Deeks, très ému, n’en croit rien. A cet instant, surgi dans le dos de Scarli, Sam lui pointe son arme dans le cou, Kensi et G. sont aussi autour de la voiture : le NCIS a tout enregistré. Une fois menotté par Sam, Scarli apostrophe Deeks : « dis-moi, comment elle était au lit ? ». Ecœuré, Deeks lui demande de répéter, sort son arme et lui demande encore de répéter, une fois, deux fois ; il n’écoute pas Callen qui lui dit qu’il n’en vaut pas la peine ; il hurle à l’autre de répéter. Mais quand Kensi lui demande de baisser son arme, quand elle répète son nom, il se calme, lâche Scarli, laisse tomber les balles de son chargeur par terre, puis se retourne et attaque le flic à coups de poings. Callen intervient, il empoigne Deeks pour l’écarter, le confie à Kensi. Scarli hurle « vous avez vu, vous avez tous vu », mais Callen n’a rien vu, Sam non plus...Deeks hésite, puis s’éloigne, sous l’œil inquiet de Kensi.
Au QG, Hetty hèle à nouveau Nate. Elle lui dit d’aller faire ses bagages et de prévoir son passeport. On a besoin de lui. Il découvrira où quand il y sera : un C-117 décolle dans 90 mn, pour un vol hors des frontières. Il n’avait rien de prévu, donc, en route ! Un peu estomaqué, Nate s’exécute. De son côté, G. contemple la carte prise sur les fleurs, au cimetière. Il revit, sans doute pour la millième fois, ce qui s’est vraiment passé 4 mois plus tôt : son impression d’être surveillé, la silhouette qui s’enfuit, qui saute par-dessus une tombe et arrive sur la route ; qui bondit dans une voiture qui l’attendait. L’inconnu est au volant, il démarre, s’éloigne ; Callen a juste le temps de sortir son téléphone et de filmer le véhicule. Et Callen se repasse une nouvelle fois la vidéo : un détail l’interpelle. Il y a un passager dans la voiture. Hetty le fait sursauter en lui demandant s’il l’a attrapé ! Il soupire : peut-être qu’il ne l’attrapera jamais. Elle suggère : peut-être qu’il ne veut pas vraiment l’attraper. Elle lui tend des papiers et un stylo. C’est un contrat : il achète une maison. Elle a négocié un très bon prix pour son compte, il n’a pas besoin d’emprunter (il mène une vie vraiment austère !). Un de ses amis a vérifié le contrat : ça lui a coûté une bouteille de Grange, à considérer comme cadeau pour la pendaison de crémaillère. Il a juste besoin de signer là. Callen commence « Hetty », mais elle continue : le propriétaire est mort, la maison est libre, il peut déménager dès demain- il n’a pas besoin d’une maison !- le voisinage devrait lui plaire : elle tend le contrat à Callen, qui change de visage. Ils échangent un regard, et Callen signe. Hetty lui dit que l’agent immobilier a la clé, mais Callen en a déjà une...Il la prend sous le pot de fleurs, comme il l’a fait presque 10 mois plus tôt. Et de nouveau sur la musique et surtout les paroles de « normal man », de Duff Dugan, Callen pénètre dans la maison (vide, cette fois) où il a vécu avec Alina, où il a gravé sur le chant d’une porte son nom et 83...Il est devenu un homme normal, avec une maison comme tout le monde...Il installe son trésor sur la cheminée : la boite de thé où il avait précieusement rangé la photo donnée par Arkady, celle où un Callen de 14 ans s’amuse avec une petite Alina de 4 ans... Au milieu du salon, il déroule son matelas, s’allonge, les mains sous la tête, et savoure le précieux moment.
-FIN-