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#201 : Avis de recherche

Un agent disparaît tandis que secrètement, l'équipe doit travailler au côté du LAPD sur une affaire impliquant le trafic humain, le blanchiment d'argent et des médicaments (drogues)...

Popularité


4.31 - 13 votes

Titre VO
Human Traffic

Titre VF
Avis de recherche

Première diffusion
21.09.2010

Première diffusion en France
15.01.2011

Photos promo

Les agents Hanna et Callen parlent avec un policier

Les agents Hanna et Callen parlent avec un policier

Callen et Sam devant une voiture en feu

Callen et Sam devant une voiture en feu

Hetty Lange (Linda Hunt) est à son bureau avec Deeks (Eric Christian Olsen)

Hetty Lange (Linda Hunt) est à son bureau avec Deeks (Eric Christian Olsen)

Le trio est surpris par le bruit qu'ils entendent

Le trio est surpris par le bruit qu'ils entendent

Sam, Kensi et G sur une place de marché

Sam, Kensi et G sur une place de marché

une voiture vient d'exploser

une voiture vient d'exploser

G téléphone pendant que Sam et Kensi observent la scène

G téléphone pendant que Sam et Kensi observent la scène

Plus de détails

Scénariste : Shane Brennan

Réalisateur : James Whitmore, Jr. 

Guests : 

Michael Harney ............................ Frank Scarli
Jon Sklaroff ............................ Radovan Lazik
Meta Golding ............................ Jess Traynor
Moe Irvin ............................ Tommy Bishop
Sonny Surowiec ............................ Garde du corps
Peter Cambor ............................ Nate Getz

Dans le cimetière, Callen, alors qu’il lit la carte jointe aux fleurs sur la tombe de « Hannah Lawson », se sent observé : il se retourne et aperçoit une silhouette, la tête dissimulée par une capuche noire, qui s’enfuit. Il la poursuit, dans le cimetière, par-dessus le mur d’enceinte, dans les rues... l’homme est un vrai chat, un Yamakasi entrainé, mais Callen s’accroche. Sautant à sa suite d’un pont sur un auvent, dans un centre commercial, il arrive même à l’atteindre, d’un bond désespéré, au sommet d’un escalier. L’homme se retourne, vif comme l’éclair, frappe, et reprend sa course. Le temps que G. arrive sur les toits, l’homme a disparu. Callen, essoufflé,  parcourt les lieux du regard...et se réveille face à Hetty qui lui tend une tasse de thé. Il est assis sur le canapé du QG, la poursuite n’était qu’un rêve, ou un cauchemar.

Hetty lui demande s’il l’a attrapé, cette fois. Il bougeait convulsivement comme un chien endormi, elle ne l’a pas réveillé parce qu’un chien qui dort... Non, il ne l’a pas attrapé. Est-ce qu’il l’a perdu dans le métro ? Non, il le poursuivait dans un immeuble, en ville...et non, il n’a pas vu son visage. Hetty se demande ce que Nate en penserait, mais G. sait qu’il dirait comme le mois dernier, ou le mois précédent « problèmes d’identité non résolus ». Sans qu’il sache s’il s’agit de l’identité de Callen ou de celle de ce Yamakasi. En tout cas, Hetty lui dit qu’il a besoin d’un logement. Pourtant G. vit chez Sam ! Mais Hetty considère qu’une chambre d’amis, le canapé d’un bureau ou le sol de logements miteux ne sont pas l’idéal pour se reposer. Or elle a besoin de lui en pleine possession de ses moyens : quelqu’un a disparu. Il s’agit de Deeks.

Générique

Sam et Kensi traversent la salle de sport, nouvel accès au QG. G. est au centre de leur discussion. Kensi a une chambre d’amis, dans laquelle elle pourrait faire de la place pour le loger. Elle pense lui proposer, mais Sam tente de la dissuader, expérience oblige : Callen ne dort pas, il fait des siestes, comme un chat, 20 mn à la fois. Puis il se lève, tourne en rond, se fait un thé, sort le toaster, le range, s’entraine à parler russe...Il ne dort jamais ! Pourtant il n’a jamais l’air fatigué. Contrairement à Sam, qui a une mine de déterré, comme le lui fait remarquer un G. tout guilleret. Quand Kensi se lance pour lui faire sa proposition de logement, elle est coupée par Sam !

Quand ils rejoignent le reste de l’équipe à l’étage, Hetty les accueillent en soulignant ironiquement leur nouvelle panne d’oreiller...Tôt ce matin, elle a reçu un appel de la police de Los Angeles, qui a perdu le contact avec l’inspecteur Deeks. Celui-ci était en mission longue durée, sous couverture, depuis sa collaboration avec le NCIS. Sam trouve qu’il est un peu précoce de donner l’alarme pour une disparition d’une demi-journée. Mais Eric met sur écran des photos d’une épave de voiture : une bombe a explosé 14 heures plus tôt dans ce véhicule, dans South Central, ses deux occupants ont été tués. Emilio Ortega et son garde du corps, Luis Manuel Fellano. Tous les deux ayant à leur actif une large liste de méfaits, la plupart pour violences, et objets de la mission de Deeks. L’inspecteur en charge, Jess Traynor,  a téléphoné à Hetty pour savoir si le NCIS avait eu de ses nouvelles. Elle avait donc offert leur assistance : Deeks est toujours leur agent de liaison avec la police locale. Et même si cette opération n’a aucun rapport avec l’armée, Hetty souhaite y participer, Deeks étant en quelque sorte l’un des leurs. Un Deeks qui aurait dû appeler à la minute de l’explosion, comme le suggère Sam. S’il ne l’a pas fait, cela justifie l’alarme !

A l’annexe, Traynor briefe Kensi, Sam et Callen. Emilio Ortega est né à San Diego, de parents clandestins. Une ribambelle de d’actes de délinquance dans sa jeunesse. Puis à travailler comme contrebandier avec son père, entre le Mexique et les USA. A la mort de son père, Emilio a atterri à Los Angeles, dans un gang de rue spécialisé en extorsion. En trois ans il en est devenu le caïd, sans doute en éliminant au passage un ou deux de ses amis. Il y a six mois, un informateur leur a donné un tuyau : Emilio avait été recruté pour son talent à franchir la frontière du Mexique, en vue d’alimenter un trafic de jeunes femmes, et/ou de jeunes filles, en provenance d’aussi loin que le Brésil. C’est un certain Lazik, un serbe, qui l’a contacté. Sur lui, très peu d’informations. Pas de dossier pénal, sans doute parce qu’il n’a jamais été pris. Les rumeurs l’accusent de trafic de chair humaine en Europe. Trafic qui semblerait se mondialiser. Lazik avait financé Emilio pour l’achat de maisons sûres. Emilio avait besoin de quelqu’un au courant du monde réel des affaires : la police le lui a donc donné. Deeks s’est fait passer pour un avocat révoqué suite à des affaires louches. C’était facile pour Marty- l’agent Deeks- « vous savez que c’est un avocat ? » Si G. est au courant, ni Sam ni Kensi ne semblent l’être. Emilio n’appréciait pas de faire tout le travail et que ce soit Lazik qui encaisse tous les bénéfices, et avait dit à Deeks qu’il comptait y mettre bon ordre. Sans doute Lazik avait-il eu vent de cette fronde, et avait fait tuer Emilio, pour retrouver le contrôle des opérations. Mais où avait bien pu passer Deeks, Traynor n’en avait aucune idée. Sam, Kensi et Callen raccompagnant Traynor à sa voiture, elle leur explique avoir été la dernière à lui parler, lors d’un débriefing normal. Les membres du NCIS réclament de connaître toutes les infos échangées, ce qu’elle promet de leur donner. La police a des protocoles pour ce genre de situation, Deeks n’en a suivi aucun. Sa disparition totale depuis 16 heures lui fait craindre le pire. Laissant Traynor regagner seule sa voiture, les agents du NCIS échangent leurs impressions. Callen sent qu’elle n’a pas tout dit. Kensi pense qu’elle aime Deeks et ne veut pas l’admettre ; mais Callen croit plutôt qu’elle cache quelque chose. Sam propose d’aller lui poser la question, mais à cet instant précis, une violente explosion éclate : la voiture de Traynor vient d’être pulvérisée par une bombe.

Quelques minutes plus tard, pendant que les pompiers terminent leur intervention, G. affronte un collègue de Traynor, Frank Scarli, qui ne veut ni de ses conseils, ni partager ses infos, simplement qu’on le laisse faire son boulot. G. lui abandonne donc la scène de crime. Scarli réclame également le témoignage détaillé de chacun des agents du NCIS. Pensant que son humeur est peut-être en rapport avec la perte d’une partenaire, Sam lui présente ses condoléances. Mais c’était Deeks qui faisait équipe avec Traynor, depuis peu de temps. Ce qui n’était pas forcément un cadeau, vu le caractère difficile de la jeune policière. Depuis 4 mois qu’ils travaillaient sur ce cas, ils n’avaient rien obtenu, personne ne comprenait pourquoi. Cette affaire était morte hier matin, elle ne menait à rien. Et maintenant, Scarli se retrouve avec un flic mort, avec deux disparus, avec un triple meurtre. Lazik ? Des types à la solde d’Ortega seront ravis de lui faire son affaire. Comme à un ou deux flics, d’ailleurs. Mais le serbe devra tirer une leçon de tout ça : ici, cela se paie, parce que la Californie n’est pas le Mexique. Deeks ? Aucune chance qu’il soit encore en vie. En tout cas, c’est une affaire de la police de Los Angeles, le NCIS a intérêt à se tenir à l’écart. Kensi  fait remarquer à G. et Sam que le véhicule est dans le même état que celui d’Ortega, signe d’un même auteur. Impossible que le détonateur ait été  relié à une minuterie, puisqu’aucune certitude que la victime désignée serait dans la voiture au bon moment, pas assez de temps pour relier le détonateur au démarreur, il a donc fallu utiliser une télécommande. Donc ils l’attendaient là, quelque part ...

Au QG Nate a été hélé par Hetty, qui veut lui poser 2 questions sans rapport l’une avec l’autre. La première concerne le fait que G. habite dans la chambre d’ami de Sam. Connaissant Callen, est-ce que cet arrangement est bénéfique pour lui ? Dans le sens où cela lui donne un foyer, partagé ave une personne qu’il connaît et en qui il a confiance, oui, c’est une bonne chose. Le mauvais côté, c’est que cela provoque des petites tensions, des contraintes subtiles dans leur relation. Hetty l’a remarqué, Sam a une mine de déterré ! A terme, le psychologue pense que cela ne sera d’aucune aide à Callen pour résoudre ses problèmes liés à son sentiment d’abandon et d’isolement qu’il traine depuis l’enfance. Il lui faut son propre logement. La deuxième question est plus personnelle : est-ce que Nate a des projets pour le week-end. Craignant un instant que Hetty soit en train de lui demander de sortir avec elle, Nate avoue qu’il n’a rien de prévu. Ce qui  fait plaisir à Hetty, qui le remercie, congédiant par là un Nate dubitatif...

En haut, Sam constate que Lazik est un sacré homme d’affaires. Il a des liens avec la mafia russe, il est soupçonné de blanchir l’argent des colombiens, soupçonné d’avoir des liens avec les trafiquants de drogue afghans, soupçonné d’avoir commandité ou exécuté lui-même au-moins 5 meurtres. Pourtant il n’a pu être épinglé que pour excès de vitesse. Lazik voyage énormément, à l’intérieur de l’Europe, ou plus loin, tout le temps. De multiples déplacements en Afrique, au Moyen-Orient, en Amérique du sud. Toujours avec son passeport en règle ; n’ayant rien à se reprocher, il n’a pas besoin de faux papiers. Comme il utilise un passeport « intelligent » (à puce), il peut être suivi à la trace : dernièrement, Paris, Dubaï, et il y a 24 heures il est arrivé à Los Angeles.

Hetty est au stand de tir. Elle utilise sa main gauche, alors qu’elle est droitière, visant une silhouette en papier. Callen est impressionné.  Hetty ne se sert pas souvent de cette main, elle a raté sa première balle : celle-ci étant dans l’épaule alors que les autres sont groupées dans le cœur, Callen ironise : elle aurait quand même retenu l’attention de sa victime. L’agent spécial est venu faire son rapport : Lazik a atterri à Los Angeles deux heures avant le meurtre d’Ortega, et la police locale veut qu’ils se tiennent à distance. Hetty lui conseille d’obéir et de retrouver Deeks. Et de ne pas se faire prendre par la police qui n’aimerait pas ça du tout. Interrompu par son téléphone, elle demande « où », « quand » puis termine par  « j’y serai ». En raccrochant, elle dit  à Callen de trouver Lazik.

Dans un bar chic et sombre de la ville, Hetty, une tasse de thé à portée de main, est installée seule devant un jeu de scrabble. Quand un homme s’approche de sa table, sans le regarder, elle lui dit qu’ils commençaient à penser qu’il était mort. La voix faible et désemparée qui lui répond  « pas encore » lui fait lever la tête : Deeks est devant elle, le visage contusionné. Emu, il ajoute : « peut-être demain ». Un peu plus tard, buvant son thé assis en face de Hetty,  il a repris le contrôle de lui-même et s’aperçoit qu’elle joue avec l’alphabet cyrillique, en russe ! Lui-même n’est pas un pro, même en anglais, alors en russe, cela lui donne mal à la tête rien que d’y penser ! Il montre un mot, « Opasnost », cela veut dire « danger ». Le plateau de scrabble en russe est aussi un Oui jà ! Le pauvre Deeks a la peau qui le cuit de partout ; il raconte qu’il était dans la voiture d’Ortega, qu’il est descendu parce que la télécommande du portail ne fonctionnant pas, il allait l’ouvrir lui-même, et...quelques secondes plus tard...Les gardes du corps d’Emilio l’ont alors chargé à l’arrière de leur voiture et l’ont emmené chez un médecin ; enfin il était presque sûr que c’était plutôt un vétérinaire. Il l’a rafistolé, et lui a filé un tranquillisant de cheval qui l’a mis hors-circuit pendant 15 heures. A son réveil, il avait essayé de « la » joindre- l’inspecteur Traynor, mais c’était trop tard. Hetty veut savoir pourquoi il lui a téléphoné à elle, et pas à la police de la ville. Parce que celle-ci l’aurait retiré de l’affaire, qu’elle aurait d’ailleurs déclarée terminée. Hetty partage l’avis qu’il n’y a plus d’opération après la mort de Traynor ! Mais Deeks a appris par son vétérinaire que Lazik est en ville ; et quand les hommes d’Ortega l’ont su, ils ont disparu. Lazik est terrifiant. Il est forcément le responsable ; même si la police pense qu’Emilio a des tas d’ennemis. Chaque fois qu’ils se téléphonaient, ils s’engueulaient. Emilio était en train de bâtir un pipe-line avec Mexico pour Lazik, pour passer des filles en fraude : des filles mineures, kidnappées, droguées...La première livraison en aurait été la preuve. Deeks veut simplement que Hetty l’aide à terminer sa mission : Lazik a mis beaucoup d’argent dans cette affaire, il voudra continuer, en trouvant un remplaçant à Ortega.  Hetty lui donne la clé d’un lieu sûr, lui conseille de se reposer pendant qu’elle voit ce qu’elle peut faire. La police de Los Angeles est en droit de l’envoyer bouler (cette idée fait sourire Deeks). Le jeune homme demande la traduction d’un mot qui compte triple : « faites attention » ! Il sourit et la remercie avant de quitter les lieux. Restée seule, Hetty, mécontente, appelle « Mr Callen » ! Et G. sort de la cuisine...Elle n’apprécie guère en général d’être suivie, il se dit plus sauveteur que suiveur. Elle voudrait savoir comment il a su. Avant le coup de téléphone, il fallait trouver Deeks, après, il fallait trouver Lazik. Négligence de la part d’Hetty ! Mais maintenant le NCIS doit retrouver Lazik avant qu’il retrouve Deeks. G. aligne le mot « tryasina », « bourbier » ! En russe, Hetty s’exclame « mot compte triple, j’ai gagné !».

De retour au QG, Callen tombe sur Sam et Kensi, qui veulent savoir où il était. Sans répondre directement, il leur dit que Deeks va bien, (non, ce n’est pas lui mais Hetty qui lui a parlé). Il est un peu secoué, mais Hetty lui a donné la clé de leur planque. De leur côté, Sam et Kensi ont trouvé une faille dans l’armure de Lazik : il est sérieusement accro à la cocaïne.  D’après le dossier que la police a sur lui, il est venu 3 fois à Los Angeles  en un an, jamais 2 fois au même endroit, mais à chaque fois il utilisait les services du même dealer, Tommy Bishop. Il se balade toute la journée dans une Camaro jaune vif de 87 sur Hollywood Boulevard, menant ses affaires à l’aide d’un téléphone satellitaire. Eric travaille sur l’interception de sa liaison ; avant que l’équipe intercepte le dealer lui-même. Sam a un plan : il compte utiliser Kensi ! Bishop ressemble plutôt à un mac, d’ailleurs. Quand sa belle camaro se fait percuter par la voiture de Kensi, il commence par perdre son sang froid. Surtout quand elle ajoute qu’elle était en train de taper un SMS...Mais la jeune femme est tellement désolée, elle a un si joli décolleté ; et elle veut faire un constat. Bishop lui dit de laisser tomber, mais elle insiste pour payer les dommages dont elle est entièrement responsable. Comme il lui dit que c’est bon, elle est tellement soulagée qu’elle le serre dans ses bras ! Et en profite pour lui coller un micro...qu’Eric va activer quand des voitures de police, sirènes hurlantes, pilent devant Bishop. Scarli et ses hommes menottent le dealer et l’emmènent, à la grande fureur de Sam. Scarli a trouvé le nom et l’adresse de Bishop dans le dossier de Traynor, et renouvelle son injonction à Sam : le NCIS n’a rien à faire dans ses pattes. Sam est découragé par l’échec de son plan, mais Kensi active le plan B : elle a subtilisé le téléphone-satellite de Bishop !

Au QG, Sam demande à Eric de vérifier si Lazik a contacté son dealer. De leur côté, Eric et Nate ont épluché le journal des appels entrants et sortants du téléphone d’Ortega. Le même n° revient 27 fois en 6 mois, la plupart du temps c’est de lui que vient l’appel. Avec des durées de conversation variables, quelquefois quelques secondes, en général entre 5 et 10 mn. Sam, Kensi et G. ont du mal à réaliser quand Nate leur donne le nom associé à ce n° : c’est le téléphone portable de Jess Traynor ! Eric a même pu accéder à la messagerie vocale. Sur cet appel, Traynor prévient Ortega qu’elle a besoin de le voir, dans 2 heures à l’endroit habituel. Il a été passé une heure avant la mort d’Emilio. Il semblerait que la partenaire de Deeks émargeait sur les livres de compte d’Ortega, ce qui pourrait expliquer pourquoi l’enquête piétinait. Kensi a du mal à croire que Traynor ait pu saboter une de ses propres opérations, mais Nate dit qu’elle ne serait pas la première dans ce cas, avec comme mobile probable : l’argent. Lazik aurait pu découvrir qu’Emilio payait un flic, et se serait débarrasser des 2 en représailles. Deeks serait le suivant : si Lazik était au courant pour Traynor, il doit l’être également pour lui.

Eric a craqué facilement les codes de protection de Bishop et a obtenu le n° de téléphone de Lazik. Avec sa localisation actuelle. Sous réserve qu’il n’ait pas confié son appareil à un ami ! Vérification faite, c’est bien Lazik qui a en main son téléphone. Nate suggère que le NCIS offre cette info à Scarli, puisque Deeks est un flic de la police de Los Angeles, mais, devant le regard des autres, il change d’avis : après tout,  Deeks est « leur » flic ! Lazik est localisé dans une ancienne centrale électrique, à proximité de la 101. Toujours propriété de la ville, même si les générateurs ont été déménagés depuis longtemps, elle est toujours équipée de 2 caméras de sécurité extérieures. Au grand plaisir d’Eric, qui en viendrait presque à adorer la bureaucratie et ses impôts ! Les 3 agents arrivés sur place constatent que le bâtiment n’a qu’un accès, impossible de ne pas se faire repérer. Eric compte 3 voitures sur le parking, deux ont été louées par Lazik, la 3ème appartient à Dale John Sully...alias Deeks ! Ce qui est très inquiétant, puisque de toute évidence Lazik est au courant que c’est un flic. Il leur faut un plan, et vite.

A l’intérieur du bâtiment, Deeks vient se proposer comme remplaçant d’Ortega. Il est au courant, il a d’ailleurs participé, à tout le travail préparatoire effectué par Emilio. Si Lazik, présent avec 3 hommes, lui laisse faire une livraison, il pourra prouver son efficacité,  et donc devenir partenaire du serbe qui n’aurait ainsi gaspillé ni son temps ni son argent. S’il devait échouer, Lazik n’aurait qu’à laisser tomber. Lazik, ironique, le trouve très persuasif, mais le problème est qu’il connaît et son vrai nom et sa profession... et les coups s’abattent sur Deeks, portés par deux serbes. Lazik veut savoir jusqu’à quel point il est compromis : est-ce qu’Interpol est derrière, est-ce que cela remonte jusqu’en Europe, en Serbie ? Lazik explique à Deeks qu’il sait depuis longtemps qu’Emilio donne « son » argent à un flic ; qu’il l’a suivi, a découvert ainsi l’identité de l’inspecteur Traynor, lui montre une photo de lui, Deeks, sortant de chez elle (tu l’aimais, hein ? T’aimes les ripoux ? Elle était pourrie au lit aussi ?). Et Lazik ajoute les coups à l’insulte.

A cet instant, Callen se présente, prétextant une livraison spéciale de la part de Tommy Bishop. Accueilli par une armoire à glace hostile, il montre un paquet carré enveloppé de papier collant (création de Sam) qui ne laisse aucun doute sur la nature de son contenu. Et se voit donc donné la permission d’entrer. Lazik ne veut pas laisser G. s’approcher de lui, mais est intéressé par la proposition commerciale de Bishop. Il fait signe à son armoire à glace de lui apporter le paquet, mais G. s’écarte du serbe, qui voit soudain un rond rouge, caractéristique d’une visée laser,  se dessiner sur sa jambe. Le temps qu’il réalise, Kensi a tiré ! Le serbe s’écroule, G. s’empare de son arme qui lui avait été confisquée, et Sam fait irruption en annonçant « agents fédéraux, que personne ne bouge ». Deeks empêche Lazik de tirer sur lui, puis se met à l’abri pendant que la fusillade fait rage. G. a suivi Lazik au sous-sol, Sam fait de même sur les talons d’un autre serbe, et Deeks s’empare d’une arme trouvée par terre. Callen comme Sam font mouche, puis Deeks manque de plomber Sam, mais s’abstient à temps. Il tente de fanfaronner en prétendant avoir eu besoin de seulement 2 mn de plus pour se débarrasser de tous les serbes...mais son soulagement comme celui de Sam est réel. A la hauteur de celui de Kensi quand elle les voit tous sains et saufs. Ce qui ne l’empêche pas de dire à Deeks de la fermer quand il lui rappelle lui avoir dit qu’il reviendrait. Les premières paroles de Deeks sont pour partager la révélation de Lazik sur un ripou, mais Kensi lui dit qu’ils sont au courant pour Traynor.

Sur le parking désert de l’ancienne centrale, Deeks a manifestement donné rendez-vous dans sa voiture à Scarli. Il lui offre un café, Scarli est heureux que le gamin s’en soit tiré. Deeks voudrait savoir ce qu’il doit dire aux affaires internes au sujet de Traynor, Scarli pense que la vérité est ce qu’il y a de mieux. Mais Deeks hésite : il avait confiance en elle, comme eux tous. Deeks montre à Scarli une photo de Traynor et sa cousine Christina. Une nuit, elles rentraient ensemble, un fourgon s’est arrêté, deux types ont essayé de les kidnapper. Traynor a pu s’enfuir, mais sa cousine...n’a pas eu cette chance. Ils ont retrouvé son corps dans Mexico 18 mois plus tard. Trafic de chair humaine... Avec un passé comme celui-là, comment est-ce qu’elle pourrait avoir été en affaires avec un type comme Ortega ? Non, impossible. Donc, elle cherchait à savoir qui était le ripou, tentant de gagner la confiance d’Emilio pour savoir qui il arrosait...C’est-à-dire lui, Frank Scarli ! Scarli sort immédiatement son arme, et confirme que si Lazik ne l’avait pas précédé, il les aurait tué lui-même. Il dit être désolé, mais Deeks, très ému, n’en croit rien. A cet instant, surgi dans le dos de Scarli, Sam lui pointe son arme dans le cou, Kensi et G. sont aussi autour de la voiture : le NCIS a tout enregistré. Une fois menotté par Sam, Scarli apostrophe Deeks : « dis-moi, comment elle était au lit ? ». Ecœuré, Deeks lui demande de répéter, sort son arme et lui demande encore de répéter, une fois, deux fois ; il  n’écoute pas Callen qui lui dit qu’il n’en vaut pas la peine ; il  hurle à l’autre de répéter. Mais quand Kensi lui demande de baisser son arme, quand elle répète son nom, il se calme, lâche Scarli, laisse tomber les balles de son chargeur par terre, puis se retourne et attaque le flic à coups de poings. Callen intervient, il empoigne Deeks pour l’écarter, le confie à Kensi. Scarli  hurle « vous avez vu, vous avez tous vu », mais Callen n’a rien vu, Sam non plus...Deeks hésite, puis s’éloigne, sous l’œil inquiet de Kensi.

Au QG, Hetty hèle à nouveau Nate. Elle lui dit d’aller faire ses bagages et de prévoir son passeport. On a besoin de lui. Il découvrira où quand il y sera : un C-117 décolle dans 90 mn, pour un vol hors des frontières. Il n’avait rien de prévu, donc, en route ! Un peu estomaqué, Nate s’exécute. De son côté, G. contemple la carte prise sur les fleurs, au cimetière. Il revit, sans doute pour la millième fois, ce qui s’est vraiment passé 4 mois plus tôt : son impression d’être surveillé, la silhouette qui s’enfuit, qui saute par-dessus une tombe et arrive sur la route ; qui bondit dans une voiture qui l’attendait. L’inconnu est au volant, il démarre, s’éloigne ; Callen a juste le temps de sortir son téléphone et de filmer le véhicule. Et Callen se repasse une nouvelle fois la vidéo : un détail l’interpelle. Il y a un passager dans la voiture. Hetty le fait sursauter en lui demandant s’il l’a attrapé ! Il soupire : peut-être qu’il ne l’attrapera jamais. Elle suggère : peut-être qu’il ne  veut pas vraiment l’attraper. Elle lui tend des papiers et un stylo. C’est un contrat : il achète une maison. Elle a négocié un très bon prix pour son compte, il n’a pas besoin d’emprunter (il mène une vie vraiment austère !). Un de ses amis a vérifié le contrat : ça lui a coûté une bouteille de Grange, à considérer comme cadeau pour la pendaison de crémaillère. Il a juste besoin de signer là. Callen commence « Hetty », mais elle continue : le propriétaire est mort, la maison est libre, il peut déménager dès demain-  il n’a pas besoin d’une maison !- le voisinage devrait lui plaire : elle tend le contrat à Callen, qui change de visage. Ils échangent un regard, et Callen signe. Hetty lui dit que l’agent immobilier a la clé, mais Callen en a déjà une...Il la prend sous le pot de fleurs, comme il l’a fait presque 10 mois plus tôt. Et de nouveau sur la musique et surtout les paroles de « normal man », de Duff Dugan, Callen pénètre dans la maison (vide, cette fois) où il a vécu avec Alina, où il a gravé sur le chant d’une porte son nom et 83...Il est devenu un homme normal, avec une maison comme tout le monde...Il installe son trésor sur la cheminée : la boite de thé où il avait précieusement rangé la photo donnée par Arkady, celle où un Callen de 14 ans s’amuse avec une petite Alina de 4 ans... Au milieu du salon, il déroule son matelas, s’allonge, les mains sous la tête, et savoure le précieux moment.

                                 

-FIN-

Hetty : Précédemment dans NCIS Los Angeles...

 

 

Hetty : Mon patron voudrait nous assigner un officier de liaison appartenant à la police de Los Angeles.

 

Deeks : Je pars en infiltration.

Kensi : Pour combien de temps ?

Deeks : Ah... Ca j’en sais rien ça peut être long.

 

Callen : C'est la liste de toutes les familles d'accueil où je suis passé.

Nate : Tout a été écrit à la main. Chaque adresse a été notée chronologiquement... Et toutes par la même personne. C’est une main qui vieillit.

 

Hannah Lawson : Vous aviez une sœur. Elle s'appelait Amy.

 

Callen (lit) : À MA FILLE CHERIE, TOUJOURS DANS MON COEUR.

 

 

[Maintenant.]

[Callen se sent observé. Il se retourne, voit un homme qui fuit.]

Callen : Hé! [Il commence à poursuivre l'homme].

[La poursuite continue dans des rues encombrées par les voitures] (Cris de passants, bruit de klaxons, crissements de pneus, grognement) [Dans un centre commercial ils sautent d’un étage.]

[G. plonge et attrape l'homme, dont le visage est caché; l'homme le frappe et s'échappe.]

(Cris de témoins)

[G. le suit dans l'escalier, mais sur le toit, il ne voit rien : il l'a perdu].

[G. n'est pas sur un toit, il est dans l’OPS center, assis sur le canapé il s’est assoupi… Il se réveille en sursaut, Hetty est assise devant lui, avec une tasse de thé.].

 

Hetty : Vous l'avez eu, cette fois ? Vous gigotiez comme un somnambule, M. Callen.

Callen : Vous savez ce qu'on dit à propos des somnambules. (soupire) Je ne l'ai pas eu.

Hetty : Vous l’avez encore perdu dans le métro ?

Callen : Non. Sur le toit d’un immeuble. Dans le centre-ville. Et non... Je n'ai pas réussi à voir son visage.

Hetty : Je me demande bien ce que Nate en penserait ?

Callen (abattu) : Surement la même chose que le mois dernier. Ainsi que le mois d'avant. Ça s’appelle un "problèmes d'identité non résolue".

Hetty : La votre ou celle de l’homme que vous chassez ? Il vous faut une maison dans laquelle vous vous sentiez chez vous.

Callen : Je suis très bien chez Sam.

Hetty : Ah oui peut-être mais les chambres d'amis, les canapés de bureau ou les parquets d’hôtels miteux ne sont pas ce qui se fait de mieux pour un sommeil réparateur. Et je vous veux éveillé, M. Callen. Une personne a disparu.

Callen : Qui ?

Hetty : Marty Deeks.

 

♪ ♪ NCIS: LA 2x01 Human Traffic / Avis de recherche ♪ ♪

 

[Kensi et Sam discutent en traversant le gymnase du NCIS où les agents s’entrainent]

Kensi : Il ne me l’a jamais demandé.

Sam : Tu ne lui as jamais proposé.

Kensi : Tu crois que je devrais ?

Sam : Ne fait jamais ça.

Kensi : Jamais ?

Sam : Jamais.

Kensi : Ouais mais j'ai un peu honte. Tu lui as proposé, toi.

Sam : C’est pour ça que je te dis de ne jamais le faire.

Kensi : Mais j'ai une chambre d'amis moi aussi. D’accord, y a des trucs dedans. Mais je pourrais ranger un peu et lui trouver un petit coin par terre.

Sam : Kensi, G ne dort pas. Il fait des micros siestes de 20 minutes.

Kensi : Ça va, c’est pas si grave.

Sam : Ensuite il se lève, il se balade dans la maison, il fait du thé, il démonte le grille-pain, le remonte et il travaille son accent russe.

Kensi : Ah ouais, ça, ça peut agacer.

Sam : En gros il ne dort pas donc toi non plus. [Ils sont maintenant dans les bureaux près de l’escalier.]

Kensi : Pourtant il n’a jamais l'air fatigué. [G. arrive fringant et souriant.]

Callen : Bonjour.

Kensi : Salut.

[Callen s’arrête au milieu de l’escalier et regarde Sam.]

Callen : Bah dit-donc, t'as une sale gueule.

Sam: Merci

Kensi: Callen...

Sam (l’interrompant) : Ne lui propose pas.

 

[OPS center, Kensi et Sam sont les derniers à arriver. G., Hetty, Nate et Éric sont devant le grand écran.]

Hetty : Bonjour, Mlle Blye. Encore une petite panne d'oreiller M. Hanna?J’ai reçu un appel très tôt ce matin, de la part de la police de Los Angeles. Ils ont perdu le contact avec le lieutenant Deeks. Depuis que notre officier de liaison il était en infiltration sur une mission longue durée.

Callen : Depuis quand on a perdu le contact ?

Hetty : Hier après-midi.

Sam : C'est pas un peu tôt pour paniquer comme ça ?

Hetty: M. Beal.

Éric [il met une photo sur l’écran] : Il y a 14 heures, une bombe a fait exploser cette voiture à South Central. Les deux passagers ont été tués. Emilio Philip Ortega et Luis Manuel Fellano. [Il met les identités des deux personnages sur l’écran.] Tous deux étaient connus des services de police et avaient des casiers bien remplis. Notamment pour de nombreux actes de violence.

Hetty : Et la mission du lieutenant Deeks était de les infiltrer et de les faire tomber. Son officier traitant m’a téléphoné pour savoir s'il était entré en contact avec nous. Je lui ai proposé notre aide.

Callen : Y a-t-il un quelconque aspect militaire ? Hetty : Non mais le lieutenant Deeks est toujours notre officier de liaison avec la police de Los Angeles, ce qui veut dire que nous devons considérer cet homme comme un des nôtres Son officier traitant, le lieutenant Jess Traynor, va donc vous briefer tous les trois.

Sam : Deeks aurait dû nous appeler immédiatement.

Hetty : Voilà pourquoi on panique comme ça.

 

[Hangar à bateaux. Sam, Kensi et G. écoutent Jess Traynor, la femme qui leur explique le dossier sur lequel Deeks travaillait].

Traynor : Je vous présente feu Emilio Philipe Ortega. Né à San Diego, de parents clandestins. Condamné à de multiples reprises pour délinquance juvénile. A bossé avec son père en tant que contrebandier le long de la frontière Mexicaine. Après l’assassinat de son père, Emilio a débarqué à Los Angeles et il a intégré un gang spécialisé dans l'extorsion. Au bout de 3 ans, Emilio était le boss. On pense qu’il a dû tuer deux ou trois de ces potes pour y arriver.

Sam : Ah oui ? Pourquoi ça ne m’étonne pas ?

Traynor : Il y a six mois, l’un de nos informateurs nous a laissé entendre qu'Emilio était sur le point de changer de carrière. Une personne l’a embauché pour profiter de ses talents.

Kensi : Qu’est-ce qu’il a de si spécial ? Ca court les rues les bons racketteurs dans les gangs de L.A.

Traynor : Oui mais les bons contrebandiers c'est beaucoup plus difficile à trouver. Son père était un excellent prof.

Kensi : Trafic de drogue ?

Traynor : Trafic d’êtres humains. On pense qu’il s’agit de jeunes femmes en provenance du Brésil.

Callen : Qui l'a embauché ?

Traynor : Un Serbe du nom de Lazik. [Elle affiche une photo de l’homme à l’écran.] On ne sait pas grand-chose sur lui et comme il ne s’est jamais fait arrêter, il n’a pas de casier. On le soupçonne de piloter un trafic d’êtres humains à travers l’Europe entière.

Sam : Il veut se mondialiser.

Traynor : Lazik a avancé de l'argent à Emilio pour qu’il achète plusieurs planques pour les filles. Mais Emilio avait besoin d’une personne calée en immobilier, alors on lui en a trouvé une.

Kensi: Deeks.

Traynor : Il a réussi à les infiltrer en tant qu’avocat radié du barreau pour avoir commis des transactions douteuses. C'était facile pour Marty... Pour le lieutenant Deeks... De les bluffer. Il a été avocat.

Callen : Je sais. [Kensi et Sam ne savaient pas.] Alors qui a tué Emilio ?

Traynor : Il était fou de rage parce que Lazik allait toucher le pactole alors qu’il pensait avoir fait tout le boulot, et il a dit à Deeks qu'il était sur le point de régler ça.

Sam : Une personne a dû informer Lazik.

Callen : Et maintenant il reprend le contrôle.

Kensi : Alors où est passé Deeks ?

Traynor : Très bonne question.

 

[Sam, G., Kensi et Traynor marchent dehors.]

Kensi : Portable ?

Traynor : Éteint.

Sam : Puce GPS ?

Traynor : On en a mis une uniquement sur sa voiture. Et on l'a retrouvée à deux pâtés de maison de notre planque. On a des protocoles pour ce genres de situations et Deeks ne répond à aucun d’entre eux.

Callen : Qui lui a parlé en dernier ?

Traynor : C'est moi. [Ils s’arrêtent, elle les regarde.] Je devais le débriefer.

Callen : On vous écoute. On doit tout savoir.

Traynor : Vous saurez tout. [Elle se retourne pour rejoindre sa voiture garer quelques mètres plus loin.]

Sam : Vous pensez qu’il est mort ?

Traynor : Aucunes nouvelles depuis 16 heures ? À votre avis ? [Elle va vers la voiture.]

 

[Sam, Kensi et G. la regardent et repartent.]

Callen : Elle ne dit pas tout.

Kensi : Je pense qu’elle l'aime bien. Et qu’elle veut pas l'avouer.

Callen : Non c’est pas ça. Je crois qu’elle nous cache quelque chose.

Sam : Et bien allons lui demander.

[Il fait demi-tour, mais la voiture dans laquelle Traynor vient de s'asseoir explose.]. [La voiture brûle complètement, Traynor est inévitablement morte; Kensi aide un homme qui a été jeté à terre à se relever; G. appelle les pompiers …].

 

[Les pompiers terminent leur travail.]

Frank Scarli : Voilà le topo Callen : je n'ai absolument rien à vous dire. Je n'ai rien à partager avec vous et je n’ai pas besoin de vos conseils. Alors je vais vous demandez de me laisser faire mon boulot.

Callen : C'est votre scène de crime.

Frank (à propos de Sam) : C’est qui lui ?

Callen : Il est avec moi.

Sam : Sam Hanna. [Ils se serrent la main.]

Frank : Frank Scarli. Traynor a briefé combien de personnes ?

Sam : Trois.

Frank : Il va me falloir chacun de vos témoignages dans les moindres détails.

Sam : Je vous présente mes condoléances. C'était votre équipière ?

Frank : Non. C’était celle de Deeks. Il bossait avec elle depuis peu de temps. Et je l'enviais pas parce qu’elle pouvait être chiante. Ça faisait quatre mois qu’ils étaient sur cette affaire, et au bout de quatre mois, ils avaient que dalle. Et personne ne savait pourquoi. Est-ce qu’elle vous a donné cette info pendant le briefing ? Ça m’aurait étonné. Hier matin, cette affaire était encore au point mort. Ça ne nous menait nulle part. Aujourd’hui, j'ai un flic mort, un autre qui a disparu, et un triple homicide sur les bras.  

Callen : Lazik

Frank : Emilio Ortega avait un tas d’ennemis qui aurait adoré le buter. Et ils s’en foutent de devoir tuer un ou deux flics. Mais là, ils vont apprendre un truc. Je vais leur montrer que personne ne peut faire ça sans en payer le prix fort. On est en Californie, on n'est pas au Mexique. En tout cas pas encore.

Callen : Et si Deeks est encore vie et que sa couverture a pas été grillée ?

Frank : Regardez bien ce qui reste de Traynor et ensuite dites-moi franchement si vous pensez que Deeks est toujours en vie. C'est une enquête de police de Los Angeles. Donc ne vous en mêlez pas. [Il s’en va.]

Sam : Il va tout faire pour se venger.

Kensi (arrive derrière lui) : J'ai déjà vu ça. Même type de souffle, même force de détonation.

Callen : Où ça ?

Kensi : Sur les photos de la voiture d'Emilio qui a explosée.

Sam : Ce n’était pas une minuterie. Ils n’avaient aucun moyen de prévoir son retour.

Kensi : Et ils n’ont pas eu assez de temps pour la connecter au démarreur ce qui nous laisse...

Sam : Une télécommande.

Kensi : Voilà.

Sam : Ils étaient là. Ils l’ont attendu.

[Ils regardent autour d’eux.]

 

[Bureaux du NCIS. Nate traverse en lisant des papiers. Hetty est assise à son bureau.]

Hetty : Nate ! [Nate s’arrête puis s’approche.]

Nate (soupire) : Vous m’avez sonné ?

Hetty : Je vous ai appelé. Je ne vous ai pas sonné.

Nate : Je sais bien, je voulais dire... Enfin bref...

Hetty : J’ai deux questions n’ayant aucun rapport.

Nate : Envoyez. Enfin, je veux dire posez-les... Je vous écoute.

Hetty : Vous êtes sûrement au courant que M. Callen vit dans une chambre d’ami chez M. Hanna.

Nate : Oui.

Hetty : D'un point de vue professionnel et connaissant M. Callen comme vous le connaissez, croyez-vous que cette cohabitation puisse être bénéfique pour lui ?

Nate : Et bien disons que le bon côté c’est que cela le place dans un endroit familier avec quelqu'un qu’il connait en en qui il a confiance.

Hetty : Et le mauvais côté ?

Nate : Ça peut engendrer certaine tensions dans leur relation.

Hetty : C’est bien ce que je me disais. M. Hanna a vraiment une sale gueule.

Nate (rigole) : Et à long terme, cela n'aidera absolument pas Callen à résoudre les problèmes d'abandon et d'isolement dont il souffre depuis l'enfance. Il a besoin d'un chez-lui.

Hetty : Comme nous tous. Maintenant voici ma deuxième question. Vous avez des projets pour ce week-end ?

Nate : Des projets ?

Hetty : Des projets.

Nate : Est-ce que vous m'invitez ? [Il la regarde, inquiet.] Non, ce serait bizarre. [Il s’éclaircit la voix.] Non. Aucun projet, aucun projet.

Hetty : Bien Merci, Nate.

Nate : Merci à vous.

 

[En haut, sur l'écran, Ortega, Fellano et Lazik, le passeport de Lazik, des cartes et la voiture soufflée par l’explosion].

Sam : Lazik est un modèle de discrétion. Il est lié à la mafia russe, soupçonner de blanchiment d'argent pour les Colombiens, soupçonner de faire du trafic d'héroïne avec l’Afghanistan, soupçonner d'avoir organisé ou directement participé à au moins cinq meurtres.

Kensi : Et à part pour excès de vitesse il s’est jamais fait prendre.

Callen : Il se déplace énormément. Que ce soit à l’intérieur ou hors de l’Europe. Multiples voyages en Afrique, au Moyen-Orient, en Amérique latine. Et toujours avec son propre passeport.

Sam : Il ne commet jamais de fautes. Pourquoi commencer en utilisant faux passeport ?

Callen : Éric, trouve-le-moi. Je veux savoir où il est en ce moment.

Éric : Justement j'ai bossé là-dessus. Il utilise un passeport biométrique avec une puce électronique. Et il se déplace : Paris, Dubaï... Et on connait même sa destination finale, mais ça va pas vous plaire. Il a passé la douane américaine il y a 24 heures. [Il met une image de Lazik à l’écran.]

Callen : Où ça ?

Éric : A Los Angeles.

 

 

[Salle de tirs. Hetty reçoit une formation. Elle tient son arme à feu dans les deux mains et tire avec le gauche ; à l'extérieur, Callen observe par la fenêtre de la porte. Elle s'arrête, apparemment satisfaite. Callen entre.]

 

Callen : Vous tirez de la main gauche ?

Hetty : Assez rarement. [Elle fait venir à elle la cible en papier. Toutes les balles sont groupées dans la poitrine de la silhouette.]

Callen : Impressionnant

Hetty : J'ai manqué le premier tir. [La balle a touché l’épaule.]

Callen : Ça l'aurait déjà pas mal amoché.

[Elle rigole et recharge son arme.]

Callen : On a appris que notre ami serbe Lazik avait atterri à Los Angeles hier. Deux petites heures avant qu'Emilio Ortega soit tué.

Hetty : Et ?

Callen : La police ne veut pas de nous.

Hetty : C'est tout à fait compréhensible, vu le peu de résultat qu’avait obtenu le lieutenant Traynor.

Callen : Ouais. Ils nous ont dit de ne pas nous mêler de ça.

Hetty : Dans ce cas, c'est ce que vous devriez faire. Ne vous en mêlez pas et trouvez M. Deeks.

Callen : S’ils le découvrent, ils feront furax.

Hetty : Alors soyez discrets. (Son téléphone sonne, elle décroche.) Lange. Où ? Quand ? C’est noté. (Elle raccroche.) Trouvez Lazik, M. Callen.

 

[Un bar. Un jeu de scrabble est sur une table, devant Hetty]. [Quelqu'un entre, s'approche d'Hetty. Elle place des lettres sur le plateau.]

Hetty : Nous commencions vraiment à penser que vous étiez mort.

Deeks : Pas encore. [Sa voix est faible. Elle le regarde fixement. Son visage est brûlé.] Mais demain peut-être.

 

[Deeks est assis devant Hetty dans le bar, buvant le thé. Il y a du sang sur sa chemise]

Deeks : C’est... C’est l’alphabet cyrillique. Vous parlez russe ?

Hetty : Vous savez jouer ?

Deeks : Je connais les règles, Et je ne suis pas très doué. Mais en russe... J'ai mal à la tête rien que d'y penser. C'est quoi, ce mot ?

Hetty : " opasnost’ ", ça veut dire "danger".

Deeks : Ca m’aurait étonné. Donc même quand vous jouez vous pensez boulot.

Hetty : Quelle est la gravité de vos blessures ?

Deeks : Ça me brûle partout. J'étais dans la voiture d'Emilio, et la télécommande de son portail ne marchait pas, alors je suis sorti pour l’ouvrir et... La vie ne tient parfois qu’à quelques secondes... Les hommes d'Emilio m'ont embarqué dans leur voiture et m’ont amené chez un médecin, mais en fait, je pense que c’était plutôt un vétérinaire. Il m'a rafistolé... Il m’a donné un calmant pour les chevaux qui m'a assommé pendant 15 heures. Et à mon réveil... J'ai essayé de l'appeler, mais elle...

Hetty : Le lieutenant Traynor.

Deeks : C’était trop tard. [Il boit du thé.]

Hetty : Pourquoi être entré en contact avec moi plutôt qu’avec la police ?

Deeks : Parce que la police m'aurait éjecté et aurait mis un terme à la mission.

Hetty : Il n'y a plus aucune mission, M. Deeks. La mission s'est éteinte avec le lieutenant Traynor.

Deeks : Ecoutez ! Lazik est en ville, d’accord. Et à la minute où le véto me l’a dit, les gardes du corps d’Emilio se sont tirés parce qu’ils ont eu la trouille. Lazik est dangereux. C'est un type qui fait peur.

Hetty : Vous le croyez responsable de ces meurtres ?

Deeks : Vous plaisantez ? C’est évident.

Hetty : Pourtant la police à l’air de privilégier l’hypothèse selon laquelle Emilio avait beaucoup d'ennemis.

Deeks : Non, c’est forcément Lazik : à chaque fois qu’il appelait, ils se disputaient. Emilio devait lui mettre sur pied un trafic d’êtres humains afin de faire passer la frontière mexicaine à des jeunes filles mineures qui ont été enlevées... Enlevées et droguées.

Hetty : Mais vous n'avez aucune preuve.

Deeks : Non, parce que ma preuve ça devait être le premier chargement.

Hetty : Alors puis-je vous demander ce que vous attendez exactement de moi, M. Deeks ?

Deeks : Aidez-moi à finir ce que j'ai commencé. Ce type a investi un gros paquet de fric Et il ne laissera jamais tomber, j’en suis sûr. Il va chercher quelqu’un pour remplacer Emilio. Voilà ce que je veux.

Hetty (lui donnant des clefs) : Ce sont les clés d’une planque et l'adresse est sur l'étiquette. Reposez-vous et appelez-moi demain matin. Je vais voir ce que je peux faire, mais je n'ai aucun pouvoir sur la police de Los Angeles. Ils pourraient très bien me demander de débarrasser le planché.

Deeks (rigole) : J’avoue que j’aimerais bien voir ça. Je crois que vous avez un mot sur une case «mot compte triple ». Celui avec les lettres courbées. Ça veut dire quoi ?

Hetty : Ca veut dire "Soyez prudent."

Deeks (rigole) : D’accord, je pari que vous l'avez inventé mais... Je serai prudent. Et... Merci. [Il part.]

 

[Hetty boit son thé et attend jusqu’à ce que la porte se referme derrière Deeks.]

Hetty : M. Callen. [La porte de la cuisine s'ouvre, Callen entre. Hetty parle durement] A l’avenir, sachez que je n'apprécie pas d'être suivie.

Callen : Je dirai plutôt que je vous ai accompagnée.

Hetty : Comment avez-vous su ?

Callen : Avant votre appel tout à l’heure, vous avez dit : "Trouvez Deeks". Après vous avez dit : "Trouvez Lazik".

Hetty : Une erreur de débutante.

Callen : Il faut à tout prix trouver Lazik avant qu'il ne trouve Deeks. [Tout en parlant il compose un mot avec les lettres du scrabble.] "boloto" (Marais).

[G. sort et Hetty joue seule.]

Hetty : troĭnoĭ schet. (Mot compte triple.) Ya vyigral ! (Je gagne !) Chouette !

 

[Bureaux du NCIS. G. est de retour Sam et Kensi descendent rapidement pour le rejoindre.]

Sam : Tu étais où ?

Callen : Deeks va bien.

Kensi : Comment tu le sais ? Tu lui as parlé ?

Callen : Non, Hetty lui a parlé. Il est un peu secoué mais ça va aller. Elle l'a envoyé à la planque. Du nouveau ?

Sam : On a découvert une faille dans l’armure: Lazik est sacrement accro à la cock.

Kensi : D'après les rapports de police, Lazik est passé à Los Angeles trois fois ces douze derniers mois. Il se déplace sans arrêt et il ne reste jamais deux fois au même endroit. Mais il se fournit toujours le même dealer, un certain Tommy Bishop.

Callen : Comment on le trouve ce type ?

Kensi : Une Camaro jaune de 87.

Sam : Il est sur Hollywood Boulevard toute la journée et il deale via téléphone satellite.

Callen : On peut le tracer ?

Kensi : Éric dit qu’il est crypté.

Sam : Il faut le choper lui.

Kensi (à Sam) : Tu as un plan ?

Sam : Ouais, toi.

 

[Hollywood Boulevard. Tommy Bishop est à son téléphone. Chemise blanche, veste rouge, chapeau noir].

Sam : Tu ne m'avais pas dit qu’il ressemblait à un mac. [Il est assis dans sa voiture.] Kensi, à toi de jouer.

Bishop : Tu n’écoutes pas ce que je te dis. Est-ce que je t'ai déjà laissé tomber une seule fois ?

[Une voiture rouge ne peut pas s'arrêter, ses pneus crissent et elle percute la camaro jaune vif…]

Bishop : Oh merde !

Kensi (sortant de la voiture rouge) : Oh je suis désolée !

Bishop : C’est pas vrai ! Elle a défoncé ma caisse !

Kensi : Je suis désolée.

Bishop (en colère) : Vous vous rendez compte vous aviez toute la route. Regardez ça !

Kensi (vraiment gêné) : Je suis désolée, j'envoyais un message, c'est entièrement de ma faute. J'ai baissé les yeux une seconde, et quand je les ai relevés...

Bishop : C’est une blague, vous étiez en train d’envoyer un message ?!

Kensi (montrant l’arrière de la voiture) : Il y a vraiment pas mal de dégâts ! Il faut échanger nos coordonnées d'assurance et puis faire un constat ou un truc comme ça.

Bishop : Ecoutez, oubliez ça, d'accord. Laissez tomber.

Kensi : Oh non, c'est uniquement de ma faute. C’est moi qui dois payer.

Bishop : Pas la peine. Ok ? Ca ira.

Kensi : C’est vrai ? Vous êtes sérieux ? Oh Merci ! [Elle l’étreint et lui colle un mouchard sur l’épaule.]

Bishop : Ça va, ça va. C’est bon. Ne vous inquiétez pas. [Il essaye de se dépêtrer.]

Sam : À défaut du portable, on piège le type. Éric, l’émetteur est en place.

Éric : D’accord Sam, j'active l’émetteur.

[Des sirènes de police se font entendre.]

Sam : Une minute Éric. On a un problème [Il sort de la voiture.]

(Des sirènes hurlent) [Bishop commence à s'enfuir, Kensi l'attrape.]

Kensi : Bouge pas !

Bishop : C’est quoi ce bordel ? J’ai rien fait moi ! Lâchez moi, vous devez vous tromper de mec !

[Frank Scarli descend d'une des voitures qui viennent d’arriver.]

Frank : Police de Los Angeles. Restez où vous êtes M. Bishop. [Il menotte Bishop tandis que Sam se précipite vers eux.]

Kensi : Hé !

Sam : Une seconde inspecteur Scarli. [Il attrape le bras de Scarli.]

Frank : Je vous ai dit de ne pas vous en mêler.

Sam : Ce type est à nous.

Frank : Ah non, il part avec nous ! [Il remet bishop à deux de ses hommes, et fait face à Sam.] C'est une affaire de police de Los Angeles. Et il me semble vous avoir déjà dit que j’allais m'en occupais. Je compte bien vérifier chaque nom et adresse figurants dans le dossier de Traynor. Alors vous n’avez pas intérêt à vous retrouver sur mon chemin. J’ai été suffisamment clair, agent Hanna ?

Sam : Ouais, très clair.

Frank : Tant mieux.

Sam (seul avec Kensi) : Notre plan tombe à l’eau.

Kensi : On n'a plus qu'à passer au plan B. [Elle sort un téléphone de sa poche et le jette à Sam, qui le regarde et lui caresse amicalement la joue, d'un air approbateur. Elle a un grand sourire.]

 

[OPS center. Sam donne le téléphone à Éric.]

Sam : Le portable de Bishop.

Éric : Lazik l'a déjà appelé ?

Sam : C'est ce que tu vas devoir nous dire.

Éric : Franchir le cryptage et vérifier ses appels. Ok. Au fait... On a un petit truc pour vous. [Sam est intéressé.]

[Nate met le dossier d’Ortega à l’écran, il parle pour Sam, Kensi et Callen.]

Nate : Le relevé téléphonique du portable d'Emilio Ortega. Éric a vérifié tous les appels émis et reçus. Il y a un numéro qui sort du lot. 27 appels durant ces derniers 6 mois, reçus pour la plupart. La durée des appels varie, ça peut être quelques secondes, mais souvent entre cinq et dix minutes

Kensi : Et à qui c’est ce numéro ?

Nate : Vous n’allez jamais le croire...

Sam : Dis le quand même.

Nate : C’est celui du lieutenant Jess Traynor. [Il met la photo de Traynor à l’écran.] Je vous avais dit que vous n’alliez jamais le croire. [Ils sont tous surpris.]

Callen : C'est un fixe ou un portable ?

Nate : Un portable. Et on a pu accéder... Enfin, Éric a pu accéder à son répondeur. Il y a un seul message.

Traynor (message) : Emilio, c'est Traynor. Il faut qu'on se voie. Dans deux heures, même endroit. Rappelle-moi si tu peux pas.

Sam : En plus de s’appeler, ils se sont vus.

Callen : Et sûrement plus d'une fois. Ce message date de quand ?

Nate : D’à peine une heure avant la mort d'Emilio.

Sam : Il l'a rappelée ?

Nate : Non.

Sam : Ça veut dire qu’il devait la rencontrer.

Kensi : Alors, l’officier traitant de Deeks bossait pour Emilio.

Sam : Scarli nous a dit que l’enquête n’avançait pas. Qu'ils avaient que dalle. Voilà peut-être pourquoi.

Kensi : Traynor aurait saboté l’opération sur laquelle elle bossait ?

Callen : Nate ?

Nate : Oui, c'est possible. Ce ne serait pas la première fois que ça arrive. Très souvent c’est pour la même raison : l’argent.

Sam : Lazik découvre qu'Emilio a un flic véreux dans la poche, ça l’énerve, il élimine les deux.

Kensi : Et Deeks dans tout ça ?

Callen : C’est la prochaine cible de Lazik. S'il a su pour Traynor, c’est qu’il est sûrement au courant pour Deeks.

Éric(les interrompant brutalement) : Ca y est ! J’ai réussi ! Bishop cryptait tous les noms et les numéros de son répertoire mais il aurait dû faire les mises à jour de sécurité. Son programme de cryptage est totalement dépassé. [Il s'assied devant un ordinateur et commence à taper; les autres l’ont suivi et regardent l'écran] Lazik a appelé Bishop 20 minutes après son arrivée.

Nate : Le vol était long. Il lui fallait sa dose.

Éric : Son téléphone est allumé, on va pouvoir le localiser. Je lance la recherche. Je l'ai. Enfin j’ai son téléphone.

Kensi : Espérons qu'il ne l'a pas prêté à un ami.

Sam : On va le savoir toute suite. [Il compose un numéro, ça sonne. Il met son doigt devant la bouche.]Chuut...

Lazik : Allô ? Allô ? [Il lit sur son téléphone qui l'appelle, donc ils ont son visage avec la camera du téléphone].

Éric : J’affiche son passeport pour comparer la photo. Et... Il n'a pas prêté son téléphone à un ami. Bon et maintenant ?

Nate : Deeks est un flic, donc on devrait refiler l'information au lieutenant Scarli si on s’en tient à la procédure. Mais Deeks est notre flic, alors...

Callen : Donne-nous l'adresse, Éric.

Éric : Il est dans une zone industrielle dont le seul bâtiment est une centrale électrique désaffectée. Il est forcément là.

Callen : Vérifie les caméras de sécurité. [Lui, Sam et Kensi sont déjà en route].

Éric : Je vous ai déjà laissés tomber ? Et bah ce n’est pas la peine de demander. [Éric s'assied de son côté, et met le plan de l’usine sur l'écran]. D’après ce que je lis la centrale appartient toujours à l'État, ils ont retiré tous les générateurs il y a des années. Mais si on a de la chance, les caméras de sécurité sont toujours en place. Désaffectée depuis des années, mais ces bonnes vieilles caméras fonctionnent encore. Voilà où vont nos impôts. Vive l'administration !

Nate : Tu parles bien de celle pour laquelle on bosse ?

Éric : Ouais. Vive l'administration !

 

[La voiture de Callen s’arrête devant une porte].

Sam : Il y a une seule entrée.

Callen : Donc une seule sortie.

Sam : Ils nous verrons arriver.

Kensi : Et ils nous entendront.

[Callen prend son téléphone.]

Éric: Allô ?

Callen : Je t’écoute Éric ?

Éric : Deux caméras à l’extérieur. Trois voitures sur le parking et aucun signe d’activité hors du bâtiment.

Callen : T'as quoi sur les voitures ?

Éric : Je bosse encore dessus. Les caméras ont un zoom limité, alors il a fallu que j’agrandisse l'image au maximum. Deux des voitures sont des véhicules loués par la même personne, à savoir notre ami serbe, Lazik. Et pour ce qui est de la 3e voiture je te dis ça toute suite. Voilà le permis de conduire du propriétaire. Merde.   

Callen : Éric ? La voiture est au nom de Dale John Sully. Callen, c'est la couverture de Deeks.

Callen : Merci, Éric. Deeks est là-dedans.

Sam : Si Lazik sait que c’est un flic...

Kensi : Il nous faut un plan.

Callen : Et très vite.

Sam : Est-ce que tu as de l'adhésif ?

[Il prend une petite boîte et la montre aux autres].

 

 

[Dans la centrale, Deeks se fait fouiller].

 

Homme de main : Bouge pas.

Lazik (en serbe, au téléphone) : Non, ça n'a pas marché. J'arrête tout Je pars dans 3 heures Je serai rentré demain.

Homme de main : Il n’a rien sur lui.

Lazik  (en serbe, au téléphone): Si tu veux... Bien sûr. Moi aussi, je t'aime. Ciao. [Il raccroche et s’adresse à Deeks.] Désolé. C’était ma femme. Quoi ? Vous êtes surpris que je sois marié ?

Deeks : On a tous besoin d’une âme sœur.

Lazik : Etant donné que j'écourte mon séjour, elle veut qu'on se retrouve à Paris. Je suis un mari modèle. Vous êtes vraiment courageux de venir me voir.

Deeks : Ecoutez. Je sais qu'Emilio a merdé, mais je n’ai rien à voir là-dedans.

Lazik : Emilio m'a menti ! Il avait un contact dans la police, mais il ne m’avait rien dit. Alors il a dû payer le prix fort pour sa bêtise. Et à cause de lui, on a perdu 4 mois de boulot et beaucoup d'argent.

Deeks : C’est pour ça que je suis là. Rien n'est perdu si je reprends les rênes.

Lazik  (à ses hommes) : Tu as entendu ? Monsieur va reprendre les rênes.

Deeks : J'ai aidé à trouver les planques et je sais qui soudoyer à la frontière.

Lazik : D’accord. Continuez.

Deeks : Laissez-moi faire un seul chargement, une seule livraison, et si je merde, vous pourrez tout arrêter. Et si je réussis, tous les deux, on devient associés. Et tout cet argent investit ne sera pas perdu.

Lazik : Vous êtes vraiment persuasif.

Deeks : Merci

Lazik : Mais cela étant dit, je crois que ça ne va pas marcher.

Deeks : Ça peut marcher si vous me donnez une chance.

Lazik : C’est dommage. Travailler avec vous aurait été bien plus intéressant qu'avec Emilio.

Deeks : C'est toujours possible.

Lazik : Vous savez bien que non. Monsieur Deeks. Oh désolé, je me suis trompé : j’aurais dût dire lieutenant Deeks. C’est bien ça ? [Deux hommes visent Deeks.] Quel dommage ! Ma femme vous aurait adoré.

 

[Extérieur]

Callen (au téléphone, ouvrant la porte) : Kensi tu me reçois ?

Kensi : Oui et je suis en position.

Callen : Sam ?

Sam : On est prêts. Tu peux y aller. [Callen est dans sa voiture.]

 

[À l'intérieur du bâtiment, Deeks a quelques moments difficiles.]

Lazik : (en serbe) Assez. [Les deux hommes qui frappaient Deeks arrêtent] (à Deeks) Vous n'êtes pas obliger d’endurer ça.

Deeks : Bon bah, je suis désolé je vais m’en aller dans ce cas.

[Il le frappe à nouveau.]

Lazik : Je veux savoir jusqu’où cette histoire remonte. Interpol ? Ça remonte jusqu'en Europe ? En Serbie ?

Deeks : Ça remonte jusque dans ta chambre, camarade. [Lazik lui serre le cou.]

Lazik : Vous croyez que je n’étais pas au courant ? Ça fait un bon bout de temps que je sais que vous êtes un flic. J’ai mes sources. Emilio ne m'en a jamais parlé, mais j'ai découvert qu'il s’amusait à soudoyer un flic de votre département avec mon pognon. Le mien !

Deeks : C'est ballot.

Homme de main : Radovan, j'ai entendu quelque chose.

Lazik : Vérifie ! Je voulais savoir jusqu'où ça remontait. Alors je l'ai fait suivre. [Il montre une photo de Traynor sur son téléphone.] Vous la connaissez ?

Deeks : Je l'ai jamais vue de ma vie.

Lazik : Vous êtes sûr ?

Deeks : Ouais, en tous cas elle est canon. [Il crache du sang sur les chaussures de Lazik.]

Lazik : Cette photo (Deeks se promenant) a été prise devant l'appartement du lieutenant Traynor. Vous l'aimiez bien ? Vous aimez les flics pourris ? C’était un bon coup ? [Deeks essaye de le frapper, un homme de main aide Lazik à le contenir.] Peut-être qu’Emilio la payait aussi en nature. [Il frappe Deeks qui tombe à terre.]

 

[Callen arrête sa voiture près de l'entrée, sort. Un homme se présente.]

Homme de main : Vous ne pouvez pas rester là.

Callen : Détend toi mon pote. D’accord ? J'ai une livraison spéciale de la part de Tommy Bishop pour son ami, M. Lazik.

Homme de main : Avance. [Ils entrent dans le bâtiment sous le regard de Sam, embusqué.]

Lazik : Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous voulez ?

Callen : Je suppose que vous êtes M. Lazik.

Lazik : « Lazik ». (Il rectifie la prononciation)

Callen : Tommy a fait une très belle affaire. Il a pensé que ça allé peut-être vous intéresser.

Lazik : Non. [Il veut que son homme prenne le paquet, mais sur la jambe de l'homme, apparaît qu'une tache rouge … (coup de feu) Kensi frappe l'homme, qui tombe. Callen prend son arme à feu et commence à crier, tandis que Sam entre].

Sam : Agent fédéraux, ne bougez plus !

Callen : Deeks ?

Deeks : Je vais bien. Ça va. [Deeks voit une arme à feu à côté de lui].

 

[Lazik (criant en serbe) va en bas, Callen le suit. Deeks a l'arme à feu; Sam et un homme descendent aussi, essayant toujours de se tuer].

 

[Deeks soupire et les suit].

 

[Au sous-sol, tout est calme. Sam et Callen cherchent leurs hommes. Tous les deux les tuent. Sam rejoint Callen (des soupirs); Deeks manque de tirer sur Sam]

 

Deeks : A 2 minutes près, j’aurais pu tous me les faire.

Sam : Salut Deeks, heureux de te revoir.

Deeks : Tout le plaisir est pour moi, Sam.

Kensi (se précipitant dans l’escalier) : Callen ? Sam ?

Sam : La zone est dégagée, Kensi.

Deeks (à Kensi) : Je t'avais dit que je reviendrais.

Kensi : Toi ferme-la.

Deeks : Lazik a découvert qu'Emilio payait un flic pourri.

Kensi : Traynor, ouais, on est au courant.

 

[Parking de l'usine. Deeks attend Scarli dans sa voiture. Scarli s'assied sur le siège du passager].

Frank : Deeks.

Deeks : Noir, deux sucres, c'est bien ça ? [Il lui donne une tasse de café.]

Frank : Content que tu t'en sois sorti.

Deeks : J’ai failli y rester. Je dois faire quoi ?

Frank : Comment ça ?

Deeks : A propos de Traynor. Faut que je dise quoi aux affaires internes ?

Frank : La vérité ne peut plus faire de mal. Elle est morte.

Deeks : C'est vrai Je lui faisais confiance

Frank : Oui. Comme nous tous.

Deeks : Un jour, elle m'a raconté une histoire et elle m'a montré cette photo. [Il montre la photo de deux jeunes filles souriantes.] C'est elle à gauche. L'autre, c'est sa cousine Christina. Un soir elles rentraient ensemble et deux hommes ont bondis d’une camionnette, pour essayer de les kidnapper. Traynor a pu s'échapper. Mais sa cousine... Elle n’a pas eu cette chance. Ils ont retrouvé son corps au Mexique 18 mois plus tard. Le même type de trafic d’êtres humains. Alors je n’arrêtais pas de me poser la question suivante : après avoir vécu un truc pareil, comment elle a pu s'allier avec une pourriture comme Ortega ? Et là que j'ai compris. C'était pas elle. Frank, elle voulait seulement trouver qui nous avais trahit. Alors pendant que j'essayais de coincer Lazik, elle gagnait la confiance d'Emilio Ortega, afin qu'il lui dise quel flic pourri il payait pour avoir des infos. Et ce pourri c'est toi.

[Scarli menace Deeks de son arme à feu.]

Frank : Si Lazik... les avait pas tués, je m’en serait chargé. Je suis désolé, Deeks.

Deeks : Non, tu l'es pas. [Deeks a les larmes aux yeux.]

Sam : Lâchez votre arme. [Il est à la fenêtre de la voiture, son arme à la main. Deeks saisit l'arme de Scarli. Kensi et G. sont là, aussi. Sam oblige Scarli à descendre de la voiture et le menotte].

Deeks : Vous avez tout?

Callen : On a enregistré chaque syllabe.

Frank : J’ai une question, Deeks... Est-ce que c’était un bon coup ?

Deeks : T'as dit quoi ? (face à lui) Vas-y répète. Je t’ai dit de répéter !

Sam : Deeks.

Callen : Il n’en vaut pas la peine.

Deeks : Qu’est-ce que tu as dit ?! Répète ! Je t’écoute ! Qu’est-ce que tu as dit ?!

Kensi (doucement) : Deeks, baisse ton arme !

[Deeks la décharge, laisse tomber les balles sur le sol. Il regarde Sam, qui baisse la tête. Alors il se retourne et frappe Scarli aussi fort qu’il le peut].

[Callen l'attrape, le donne à Kensi].

Frank : Vous avez vu ça. Vous avez tous été témoin ?

Callen : Moi j'ai rien vu. T'as vu un truc, Sam ?

Sam : Non, rien du tout.

[Scarli jette un regard très méchant à Deeks.]

[Deeks hésite et part. Kensi le regarde, inquiète.]

 

[Bureaux du NCIS. Hetty se sert un thé. Elle aperçoit Nate.]

Hetty : Nate ?

Nate : Vous m’avez appelé ?

Hetty : Faites vos bagages et prenez votre passeport.

Nate : Pardon ?

Hetty : Vous êtes attendu.

Nate : Attendu où ?

Hetty : Vous le saurez quand vous y arriverez. Un C-117 de l’armée de l’air décolle dans 90 minutes. Une voiture va vous y conduire.

Nate : Mais je...

Hetty : Vous m’aviez bien dit que vous n'aviez rien de prévu. Allez ! Zou !

Nate : J'y vais.

[Il part, elle le regarde, inquiète. Elle découvre Callen à son bureau].

 

[Callen a dans ses mains, la carte qui était avec les fleurs, dans le cimetière]

Callen (lit) : À MA FILLE CHERIE, TOUJOURS DANS MON COEUR.

 

[Retour dans le cimetière : bruit d’un appareil photo.)

 

CALLEN : Hé! [Cette fois nous observons ce qui vraiment est arrivé : il a poursuivi l'homme, qui est entré dans une voiture]. [Callen a pris une photo]

 

[Au NCIS, Callen regarde soigneusement la photo sur son ordinateur] [il voit … le passager]

Hetty [interrompant ses pensées] : l'avez-vous attrapé cette fois ? [Il ferme vite son ordinateur].

Callen : Peut-être que je ne l’aurai jamais.

Hetty : Vous ne voulez peut-être pas. [Elle pose un papier devant G., elle a un stylo dans les mains].

Callen : C'est quoi ?

Hetty : C'est un contrat. Vous achetez une maison. Je me suis permise de négocié en votre nom et j’ai réussi à vous avoir un très bon prix. Vous n’aurez pas besoin d’emprunter. Je ne vous imaginais pas économe à ce point là, M. Callen. Le contrat est en règle : un de mes amis l’a vérifié. Ça m'a coûté une bonne bouteille. Disons que ce sera mon cadeau de crémaillère. Vous n'avez plus qu'à le signer.

Callen : Hetty...

Hetty : C'est une succession. La maison est libre toute suite, vous pourrez emménager demain.

Callen : Hetty. Je n'ai pas besoin d'une maison.

Hetty : Je crois que vous aimerez le voisinage, M. Callen. [Elle lui remet le contrat, tenant son stylo, il lit l'adresse et prend le stylo.] L'agent immobilier a la clé.

Callen : J'en ai déjà une.

 

[G. prend la clé dans les fleurs, comme il a fait dans la saison 1, épisode 7, entre dans la maison de Rostoff vide, passe dans la pièce avec la porte sur laquelle il a gravé son nom il y a plusieurs années; puis entre dans la salle de séjour. Il met la boîte de thé avec la photo que Kolcheck lui a donné (G. adolescent et la jeune Alina) sur la tablette de la cheminée. Il met son sac de couchage au milieu de la pièce] [Allongé sur le dos, il est content.]

[Flashbacks from season 1]

 

HETTY: My boss wants to assign a liaison officer from LAPD.

DEEKS: Going undercover tonight.

KENSI: For how long?

DEEKS: I don't know. Cover's pretty deep.

CALLEN: This is every foster home I ever lived in.

NATE: They're all handwritten. Each address was entered chronologically....all by the same person. It's an aging hand.

HANNAH: You had a sister. Her name was Amy.

(camera clicking)[Last pic ep24, saison 1; first pic saison 2, episode 1: Callen’s face in a camera].

 

[Callen felt he was filmed. He turns round, sees a man who flees]

CALLEN: Hey! [He starts chasing the man].

 

♪ ♪

(panting)

[Through the streets crowded with cars]

(bystanders shouting)

(car horns blaring, tires screeching) (car horn blaring)

(grunting)

[In a moll, where they have to jump a floor from a bridge]

♪ ♪

♪ ♪

[G. dives and catches the man, whose face is hidden; the man strikes him and escapes]

(bystanders shouting)

[G. follows him on the stairs, but on the roof, he sees nothing: he lost him].

(panting)

♪ ♪

[G. isn’t on a roof, he’s in the OPS center, sitting on the couch and asleep…He wakes up in a jump, Hetty is sitting in front of him, with a cup of tea].

 

HETTY: Did you catch him this time? You were twitching like a sleeping dog.

CALLEN: Ah, you know what they say about sleeping dogs. (sighs) I didn't catch him.

HETTY: Lose him on the metro?

CALLEN: No. (sighs) Chased him into a building. Downtown. And no... I didn't see his face.

HETTY: I wonder what Nate would make of that.

CALLEN [mournful]: Same thing he made of it last month. And the month before that. "Unresolved identity issues."

HETTY: Yours or the man you were chasing? (sighs): You need a place to live, Mr. Callen.

CALLEN: I'm staying at Sam's. [He drinks the tea Hetty handed].

HETTY [very seriously]: Spare rooms and office couches, flophouse floors are not conducive to a restful sleep. And I need you awake. Someone's gone missing.

CALLEN: Who?

HETTY: Deeks.

 

♪ ♪ NCIS: LA 2x01 ♪♪ ♪

♪ ♪ Human Traffic ♪ ♪ Original air date on September 21, 2010

 

[Sam and Kensi are talking, crossing the NCIS gym where agents are training].

KENSI: He never asked.

SAM: You've never offered.

KENSI: I should offer?

SAM: Never offer.

KENSI: Never?

SAM: Ever.

KENSI: Kind of feel bad for not offering. You offered.

SAM: That's why I'm telling you not to offer.

KENSI: But I-I've got a spare room. Okay, so there's some stuff in it, a lot of stuff. But I could clear a space on the floor, a small space.

SAM [convincing]: Kensi, G does not sleep. He catnaps, 20 minutes at a time.

KENSI: That is not so bad.

SAM: Then he gets up, moves around, makes his tea, pulls the toaster apart, puts it back together, practices his Russian.

KENSI: Okay, that could be irritating.

SAM: He doesn't sleep, so you can't. [They are now in the OPS center, near the stairs].

KENSI: Well, he never looks tired. [G. is full-trotting in the stairs, smiling]

CALLEN: Morning.

KENSI: Hey.

[Callen stops in the middles of the stairs, stares at Sam].

CALLEN: You look like crap.

SAM: Thank you.

KENSI: Hey...

SAM [interrupting]: Do not offer.

 

[Upstairs, Kensi and Sam are the last ones: G., Hetty, Nate and Eric are in front of the large screen].

HETTY: Ms. Blye. Mr. Hanna. Oversleep again, did you? Early this morning, I got a call from the LAPD. They've lost contact with Detective Deeks. He's been on an extended undercover assignment since he left us.

CALLEN: How long has he been out of contact?

HETTY: Yesterday afternoon.

SAM: It's kind of soon to be hitting the panic button, isn't it?

HETTY: Mr. Beale.

ERIC [He puts pics on the screen]: 14 hours ago, a bomb detonated in this car in South Central. [The car is devastated]Two occupants, both killed. Emilio Philip Ortega and his bodyguard, Luis Manuel Fellano. [He puts the ID of the men on the screen]: Both with extensive records, mostly relating to acts of violence.

HETTY: And both the target of Detective Deeks' undercover assignment. His case officer phoned to see if he'd been in contact with us. I offered our assistance.

CALLEN: Is there a military angle to this?

HETTY: No. But Detective Deeks is still our liaison officer with the LAPD, which makes him about as close to one of us as it gets. His case officer, Detective Jess Traynor, will brief you all.

SAM: Deeks should have phoned in the moment that happened.

HETTY: Hence the panic button.

 

[Boathouse. Sam, Kensi and G. are listening to Jess Traynor, the woman who explains to them the case Deeks was working on].

TRAYNOR: The late Emilio Ortega. Born in San Diego, mother and father both illegal. Collected a string of juvenile offenses when he was younger. Worked with his father as a smuggler crossing the Mexican border. After his father was killed, Emilio drifted up to L.A. and joined a street gang that specialized in extortion. After three years, Emilio was the man. Figured he killed a couple of his friends on the way up.

SAM: Oh, that's surprising.

TRAYNOR: Six months ago, an informant gave us intel that suggested that Emilio was planning a career change. Someone wanted to buy his particular skills.

KENSI: Well, being a good stand-over guy isn't an uncommon skill in an L.A. street gang.

TRAYNOR: But knowing how to move freely across the Mexican-U.S. border is. Emilio's father taught him well.

KENSI: Drugs for guns?

TRAYNOR: Human trafficking. We think young women and girls from as far away as Brazil.

CALLEN: Who approached him?

TRAYNOR: A Serbian by the name of Lazik. [She puts a pic of the man on the screen]: Not a lot's known about him. No criminal record, 'cause he's never been caught. Rumored to run a human trafficking ring in Europe.

SAM: Going global.

TRAYNOR: Lazik put up the money for Emilio to buy a string of safe houses. But Emilio needed someone who understood the real estate world, so we gave him one.

KENSI: Deeks.

TRAYNOR: He went in as a lawyer who'd had his license revoked because of a couple of shady land deals. It was easy for Marty--D-Detective Deeks—to spin it. You know he was a lawyer?

CALLEN: Yeah, I know. [Obviously Kensi and Sam don’t]. So who killed Emilio?

TRAYNOR: Emilio was pissed that he'd done all the work and that Lazik was gonna make all the money, and he told Deeks he was gonna do something about it.

SAM: Someone must have tipped Lazik off.

CALLEN: And now he's reasserting control.

KENSI: Where does this leave Deeks?

TRAYNOR: I wish I knew.

 

[Sam, G., Kensi and Traynor are walking outside].

KENSI: Cell phone?

TRAYNOR: Turned off.

SAM: GPS tracker?

TRAYNOR: We only tagged Deeks' car. And we found it a couple blocks away from our safe house. We have protocols for this kind of situation, and Deeks hasn't responded to any of them.

CALLEN: Who spoke to him last?

TRAYNOR: I did. [They all stop, she faces the others]: Regular debrief.

CALLEN: Shared intel. Need to know everything.

TRAYNOR: And you will. [She turns round to reach her car which is parked only few meters behind].

SAM: Think he's dead?

TRAYNOR: Nothing for 16 hours? What do you think? [She heads for her car].

[Sam, Kensi and G. look at her, and then go back]

CALLEN: She's holding something back.

KENSI: I think she likes him. Doesn't want to admit it.

CALLEN: No, something else. It's like she's hiding something.

SAM: So let's ask her. [He turns on his heels, but the car in which Traynor has just sat down blows up]. (car alarms wailing)[The car is burning down, Traynor is inevitably dead; Kensi helps a man who was thrown to stand up; G. calls the fire department…].

 

----------------------Zapping--------------------

 

 (indistinct radio chatter)[Fire-fighters are ending their job].

SCARLI: Well, Callen, you know, I don't need to say anything to you. I don't need to share, I don't need your advice. What I do need is for you to let me do my job.

CALLEN: Your crime scene.

SCARLI [speaking about Sam]: Who's this guy?

CALLEN: With me.

SAM: Sam Hanna. [He shakes hands with the detective]

SCARLI: Frank Scarli. How many guys did Traynor brief?

SAM: Three.

SCARLI: I need witness statements from all of you. Don't leave anything out.

SAM: Sorry for your loss. She your partner?

SCARLI: No. Deeks was her partner. They'd just started working together. I didn't envy him, either. She could be difficult. Four months they worked on this case. You know what they had at the end of four months? They had nothing. And nobody could figure out why. Did she tell you that when she briefed you? I didn't think so. This case was stone-cold dead yesterday morning. It wasn't going anywhere. Now I got a cop dead, I got two missing, and I got a

triple homicide.

CALLEN: Lazik?

SCARLI: Emilio Ortega's got a lot of guys out there that would love to whack him. No thought of killing a cop or two, either. But he's gonna learn something now. He's gonna learn that you can't do this and not pay for it here. 'Cause California isn't Mexico. Not yet, anyway.

CALLEN: What if Deeks is still alive? What if his cover hasn't been blown?

SCARLI: Take a good look over there at Traynor. And then you let me know if you think that Deeks is still alive. LAPD investigation. Stay out of our way. [Scarli goes].

SAM: He's looking for payback.

KENSI [Appearing behind them]: Seen this before. Same kind of blast pattern, same size detonation.

CALLEN: Where?

KENSI: Crime scene photos from Emilio's car this morning.

SAM: Wasn't a timer; there's no way of guaranteeing she'd be in the car.

KENSI: Yeah, not enough time to wire it to the ignition, either, which leaves...

SAM: Remote. They were out here...waiting for her.

[They all look around] (sighs)

 

[OPS center. Nate is crossing the place, reading some paper as he walks].

HETTY: Nate. [She’s sitting in her office. He stops, comes close]

NATE: (sighs) You rang?

HETTY: I called. I didn't ring, Nate.

NATE: No, I meant, like...Okay...[he’s embarrassed, she’s amused].

HETTY: Two unrelated questions.

NATE: Shoot. I mean ask away. Ask away.

HETTY: Uh, as I'm sure you're aware, Mr. Callen is staying over in Mr. Hanna's spare room.

NATE: Yes.

HETTY: In your professional opinion, and knowing Mr. Callen as you do, do you think there's any benefit for him in this arrangement?

NATE: Well, the upside is, it puts him in a home environment with somebody he knows and trusts.

HETTY: And the downside.

NATE: It puts subtle pressures and strains on their relationship.

HETTY: I've noticed. Mr. Hanna looks like crap.

NATE: (chuckles) And in the long term, it does nothing to help Callen resolve his issues of abandonment and isolation he's suffered since he was a child. He needs his own place, Hetty.

HETTY: Don't we all? [She shakes her head]: Uh, second, unrelated question. Do you have plans for this weekend?

NATE: Plans?

HETTY: Plans.

NATE: Uh...are you asking me out? [He looks at her dismayed face]: No, that'd be weird. Um... (clears throat) :No. No... no plans. No plans.

HETTY: Good. Thank you, Nate. [He was expecting something else].

NATE: Thank…you. [And he goes back to work].

 

[Upstairs, on the screen, Ortega, Fellano, and Lazik faces, Lazik’s passport, maps, the blown apart car].

SAM: This guy, Lazik, is one smooth operator. Links to the Russian Mafia, suspected of laundering money for the Colombians, suspected links to the heroin trade out of Afghanistan, suspected of organizing or being directly involved in at least five murders.

KENSI: And the most anyone's been able to catch him for is speeding.

CALLEN: Travels a lot. In and out of Europe all the time. Multiple trips to Africa, the Middle East, South America. Always on his own passport.

SAM: He's done nothing wrong. Why tempt fate by using a false passport?

CALLEN: Eric? [Eric is typing, he looks at G.]: Find him. I want to know where he is right now.

ERIC: I've been working on that. He's using a smart passport--electronically tagged. He's on the move. Paris, Dubai...And we've got a final destination, but you're not going to like it. Taken at an immigration gateway 24 hours ago. [he puts a  pic of Lazik on the screen].

CALLEN: Where?

ERIC: Los Angeles.

 

(gun firing)[Shooting range. Hetty is training. She holds her gun in both hands, and shoots with the left; outside, Callen is watching through the window of the door. She stops, looks satisfied].

HETTY:  (sighs)

CALLEN [entering]: You shoot with your left hand?

HETTY: Uh...not often. [She’s pulling back the paper target. All the bullets are together, middle chest].

CALLEN: Impressive.

HETTY: First shot missed. [It’s in the shoulder].

CALLEN: Well, I think you would have gotten his attention.

HETTY: (chuckles) [She puts new bullets in her gun].

CALLEN: So Lazik, the Serbian...just landed in Los Angeles yesterday two hours before Emilio Ortega was killed.

HETTY: And?

CALLEN: LAPD doesn't want to share.

HETTY: Well, that's understandable, given what transpired with Detective Traynor.

CALLEN: Yeah, they told us to stay out of their way.

HETTY: Then that's what you should do. Stay out of their way and find Mr. Deeks.

CALLEN: They're not going to like it if they catch us.

HETTY: Then don't get caught. (cell phone ringing) [Hetty answers her cell phone]: Lange… Where? …When? …I will. [End of the call]: Find Lazik, Mr. Callen.

 

[A bar. A scrabble game is on a table, in front of Hetty].(door opening)[Someone is entering, coming near Hetty. She moves letters on the board]

HETTY: We were beginning to think you were dead.

DEEKS: Not yet. [His voice is weak. She stares at him. His face is burned]: Maybe tomorrow.

 

--------------------------Zapping--------------------

 

[Deeks is sitting in front of Hetty in the bar, drinking tea. There’s blood on his shirt]

DEEKS: So... Cyrillic alphabet. Russian, yeah?

HETTY: You play?

DEEKS: In English. (chuckles): And badly. In Russian...(chuckles): It's giving me a headache just thinking about it. What's that word?

HETTY: “Opasnost”. It means "danger."

DEEKS: Great. So a Russian Scrabble/Ouija board, then.

HETTY: You're not too badly hurt?

DEEKS: I'm stinging all over here.

HETTY: Hmm.

DEEKS: I was in Emilio's car, and, um, his remote for his security gate malfunctioned, so I jumped out to open it, and... (chuckles) And a few seconds either way, of course, and...So Emilio's bodyguards threw me in the back of their car and got me to a doctor, which, in retrospect, I was pretty sure was a vet.

HETTY: Ah.

DEEKS: He patched me up and...shot me with a horse tranquilizer and put me out for 15 hours. When I came to, I...I tried to call her, but she, uh...

HETTY: Detective Traynor.

DEEKS: Too late. [He drinks some tea]

HETTY: So, why did you call me, instead of the LAPD?

DEEKS: 'Cause LAPD would have just shut down the operation, pulled me off it.

HETTY: There is no operation, Mr. Deeks. The operation died with Detective Traynor.

DEEKS: Okay, listen. Lazik's in town, all right? My friendly vet told me this, and as soon as Emilio's bodyguards found out, they split. This is a scary guy-- Lazik.

HETTY: So you think he's responsible?

DEEKS: Are you kidding me? Who doesn't?

HETTY: Well, the LAPD seems to think Emilio had a lot of enemies.

DEEKS: No. No, no. It's got to be Lazik, all right? Every time he called, they would argue. Emilio was setting up a pipeline for Lazik to smuggle girls out of Mexico. We're talking about abducted, underage and drugged...Drugged girls.

HETTY: But you have no proof.

DEEKS: Yeah, because the first shipment would have been the proof.

HETTY: So, what exactly do you want from me, Mr. Deeks?

DEEKS: To help me finish what we started. I mean, Lazik put a lot of money into this. He's not going to want to turn his back on that. He's looking for a replacement for Emilio. That's all I want.

HETTY: Safe house. [She’s handing a key]: The, uh, address is on the tag. Get some sleep. Call me in the morning. I'll see what I can do, but I have no jurisdiction over the LAPD. They could simply tell me to bugger off.

DEEKS: Mm-hmm. (chuckles): Yeah, well, I'd like to see 'em try. Think you got a triple word score there with the one with all the squiggly letters. What's it mean?

HETTY: "Be careful."

DEEKS: (laughs) Okay. Pretty sure you just made that up, but I, uh... but I will. And, um... thank you. [He goes].

 

[Hetty drinks some tea and waits until the door closes behind Deeks].

HETTY: Mr. Callen. [The door of the kitchen opens, Callen comes in from there. Hetty speaks harshly]: I don't take kindly to being tailed.

CALLEN: Well, I'm more of a wingman than a tail man.

HETTY: How did you know?

CALLEN: Well, before the call, it was, "Find Deeks." After the call, it was, "Find Lazik."

HETTY: Careless of me.

CALLEN: Now, we need to find Lazik before he finds Deeks. [While speaking, he puts letters on the board].

HETTY: Mm-hmm.

CALLEN:  (speaking Russian) [“Quagmire”. He goes]

HETTY: (speaking Russian, alone) [“Triple score, I win”]. Goody.

 

 

[OPS center. Callen is coming back, Sam and Kensi hurry down the stairs].

SAM: Where'd you go?

CALLEN: Deeks is okay.

KENSI: You actually spoke to him?

CALLEN: No, Hetty did. He's fine--he's a little shaken--but she put him in our safe house. What do you got?

SAM: A chink in Lazik's armor. He has a serious cocaine addiction.

KENSI: According to the LAPD file, Lazik's been to L.A. three times in the last 12 months. Never stays in the same place twice, always moving around. But he uses the same dealer every visit. Guy called Tommy Bishop.

CALLEN: How do we find him?

KENSI: Bright yellow '87 Camaro.

SAM: Up and down Hollywood Boulevard all day long. Does his deals on a satellite phone.

CALLEN: Can we intercept it?

KENSI: Eric tried. It's encrypted.

SAM: Then we intercept him.

KENSI [asking  Sam]: Got a plan?

SAM [Answering Kensi]: Yeah. You.

 

[Hollywood Boulevard. Tommy bishop is on his phone. White shirt, red jacket, black hat].

BISHOP: Yeah, this is the real deal. This is pure S, man.

SAM: You didn't tell me Tommy Bishop looks like a pimp. [He’s sitting in his car]: Kensi, you're on.

BISHOP: Know what I'm saying? Have I ever done bad by you? Have I?

[A red car can’t stop, and, tyres squealing, hits the back of a bright yellow camaro…]

BISHOP:  (groans) Man!

KENSI [getting out of the red car]: I'm sorry.

BISHOP: Look at my car. Look at my car!

KENSI [looking at his car]: Oh, my God.

BISHOP [angry]: Lady, you had the whole street. Look at this.

KENSI [really bothered]: I'm so sorry. I was texting. It's completely my fault. I looked down for a second, and then when I looked up...

BISHOP: What the...? You were texting?

KENSI [showing the back of his car]: This is really, really bad. So, maybe we should exchange, uh, insurance information or something...

BISHOP: Just... forget it, all right? Forget it.

KENSI: No. Come on, man. It was my fault. I should have to pay for it.

BISHOP: No need, okay? I got it.

KENSI [really, really relieved]: Really? Seriously? Thank you. [She hugs him; she sticks a bug on his shoulder].

BISHOP: It's okay. It's okay, all right? Don't worry about it. [He tries to free himself…].

KENSI: Thank you.

SAM: Can't bug the phone, bug the man. Eric, bug is planted.

ERIC: Okay, Sam. Activating the bug.

 (siren blares)

SAM: Got a problem, Eric. Stand by. [He gets out of his car].

 (siren chirps, tires screech) [Bishop starts fleeing, Kensi catches him].

KENSI: Stay put!

[Scarli is getting down from one of the different cars which have just stopped right there.]

BISHOP: What's going on here, man? I'm telling you, you got the wrong dude-- it wasn't me! Hey.

SCARLI: LAPD. Stay right where you are. Thank you. [He cuffs Bushop, while Sam is hurrying close to them]

SAM: Whoa, whoa, whoa. [He catches Scarli’s arm]: Detective Scarli.

SCARLI: I told you to stay out of this, didn't I? [He pulls Bishop]

SAM: This guy's ours.

SCARLI: The hell he is yours. [He gives Bishop to 2 guys of his, stares to Sam]: This is an LAPD bust. I told you people I would settle this. Every address, every name in Traynor's file. That means you need to stay the hell out of our way. You understand what I'm saying, Agent Hanna?

SAM: Yeah. We got it.

SCARLI: Great. [He goes to his car]

BISHOP: Yo, man, why you messing with me, man?

SAM [alone with Kensi]: (sighs) There goes our plan.

KENSI: I guess we'll just have to go with plan B. [She takes a phone out of her pocket and throws it to Sam, who looks at it, and strokes friendly her cheek, approvingly. She smiles widely].

 

----------------------------Zapping----------------------------

 

[OPS center. Sam gives the phone to Eric].

SAM: Tommy Bishop's phone.

ERIC: Do we know if Lazik called him?

SAM: That's what you're gonna find out for us, Eric.

ERIC: Crack the encryption, see who he's called. Got it. And...have we got something for you. [Sam is interested].

[Nate puts Ortega’s file on a screen, speaking to Kensi, Sam and Callen].

NATE: Emilio Ortega's cell phone log. Eric ran a check on all of the numbers made and received, came up with this number. 27 calls in the last six months,

most of them incoming. Call durations varied. Some were a few seconds; most five, ten minutes in length.

KENSI: Do we have a name?

NATE: It's kind of hard to believe.

SAM: Try us, Nate.

NATE: Detective Jess Traynor. [He puts her photo on the screen]: Like I said, kind of hard to believe. [they are astonished]

CALLEN: Is that landline or cell phone?

NATE: Cell phone. Now, we managed--well, Eric managed--to access the voice mail. Only one message.

TRAYNOR (on voice mail): Emilio, it's Traynor. We need to meet--two hours' time, same place. Call me back if you can't make it.

SAM: Face time as well as phone time.

CALLEN: And more than once. When was that message left?

NATE: One hour before Emilio was killed.

SAM: Did he call her back?

NATE: No.

SAM: That means he was going to make the meet, then.

KENSI: Deeks' LAPD handler was on Emilio's payroll.

SAM: Scarli said the operation was going nowhere; they had nothing. Might explain why.

KENSI: But Traynor sabotaging her own operation? I mean...

CALLEN: Nate?

NATE: It's possible. She certainly wouldn't be the first. Motive would probably be money.

SAM: Lazik finds out Emilio's got a cop on the payroll, doesn't like it... tags both of them.

KENSI: Where does this leave Deeks?

CALLEN: Next on Lazik's hit list. If he knew about Traynor, you got to believe he knew about Deeks.

 

ERIC[interrupting, hurrying to them]: Hey, guys. I'm in. Bishop encrypted everyone's name and number, but he really should've paid for the security updates. His encryption program's so last week. [He sits down in front of a computer and starts typing; they had followed him, and look at the screen]: Lazik called Bishop 20 minutes after he landed.

NATE: Long flight--Lazik needed to score.

ERIC: All right, his phone is on, and we are searching. [There’s a hit]: Got him. Well, his cell phone, at least.

KENSI: Let's hope Lazik didn't lend it to a friend.

SAM: Only one way to find out. [He dials a number].

 (line ringing)

SAM: Shh...[He puts one finger on his lips].

MAN: Hello? Hello? [He reads on his phone who is calling him, so they have his face with his phone cam].

ERIC: Pulling up Lazik's passport photo. And... he did not lend his cell phone to a friend. All right, what now?

NATE: Well, Deeks is a cop, so technically, we should pass the intel on to Detective Scarli at LAPD?...But Deeks is “our” cop, so...(clears throat)

CALLEN: Address, Eric.

ERIC: It's an industrial reserve. The only building is a decommissioned power plant. It's off the 101.

CALLEN: Check for security cameras. [He, Sam and Kensi are already on their way].

ERIC: Have I ever let you down? Don't answer that. [Eric sits down on his side, looking him typing, and putting the plant on the screen].

ERIC: So, the plant is still owned by the state, even though they hauled away the generators years ago. With a little luck, they've maintained the security cameras. Decommissioned for years, but the good old cameras are still standing watch. (chuckles): Our taxes at work. Got to love that bureaucracy.

NATE: You mean the bureaucracy we work for?

ERIC: Like I said, love that bureaucracy.

 

[Callen’s car is stopping in front of a gate].

SAM: There's only one way in.

CALLEN: There's only one way out.

SAM: They'll see us coming.

KENSI: And hear us.

[Callen takes his cell phone]:  (phone speed-dialing)

ERIC: Yo.

CALLEN: Any luck, Eric?

ERIC: Two cameras, both exterior. Three cars in the parking lot. No sign of anyone outside the building.

CALLEN: What do you got on the cars?

ERIC: I'm still working on that. Limited zoom on those cameras, so I had to do some serious enhancement. Two of the cars are rentals. Both hired by our elusive Serbian friend, Lazik. And I am running the registration on the third car now. I'm just pulling up the driver's license. Oh, crap.

CALLEN: Eric?

ERIC: Car's registered to Dale John Sully. Callen, that's Deeks's alias.

CALLEN: Thanks, Eric.

 (phone beeps)

CALLEN: Deeks is in there.

SAM: If Lazik knows he's a cop...

KENSI: We need a plan.

CALLEN: Fast.

SAM: You got any duct tape? [he takes a little box and shows it to the others].

 

[Deeks is arms apart, a man is searching him].

MAN: Don't move.

LAZIK:  (speaking Serbian): [“No. Things did not work out”][He’s speaking on his cell phone; there are 2 more men]

MAN: Turn around.

LAZIK  (speaking Serbian) :[“I’m shutting it all down. I live in three hours. Home tomorrow”]: Hm?

MAN: All right, he's clean.

LAZIK (speaking Serbian): [“if that’s what you want”]: Sure. I love you, too. Ciao. [sound of kiss].

 (phone beeps)[call off].

LAZIK [speaking to Deeks]: Sorry. My wife. What? You are surprised I have wife?

DEEKS: Everybody's got to have somebody, right?

KAZIK: Now that I'm cutting my trip short, she want to meet me in Paris. I'm good husband. You are very brave for coming to see me.

DEEKS: Listen, I understand that Emilio screwed up, but I didn't have anything to do with that.

LAZIK: Emilio lied to me!

DEEKS: Okay.

LAZIK: He had contact in LAPD, but he did not tell me that. So he have to pay price for poor judgment. And now because of that, four months' work and lots of money wasted.

DEEKS: That's why I'm here. It's not wasted if you let me take over.

LAZIK: [speaking to his men] You hear? Business proposition. [The men chuckle].

DEEKS: Listen, I helped set up the safe houses. I know the people to pay off at the border.

LAZIK: So? Go on.

DEEKS: All I'm asking for here is one shipment, all right? One shipment. I screw it up, you close it down, nothing lost. But if I make this happen, you and I, we're in business. And all that money is not wasted.

LAZIK: You are very persuasive.

DEEKS: Thank you.

LAZIK: But I am afraid it's not going to work.

DEEKS: It can work-- you just got to give me a chance.

LAZIK: Shame. Working with you would have been so much more interesting than Emilio.

DEEKS: It still can be.

LAZIK: No, it cannot be...Mr. Deeks. Pardonnez-moi...Detective Deeks, LAPD. Hmm? (cocking hammers)[2 men take aim at Deeks’s back]: It's a shame. My wife would really like you.

 

------------------Zapping-----------------------

 

CALLEN [On his phone, opening the gate]: Kensi, you on line?

KENSI: On line and in position.

CALLEN: Sam?

SAM: I'm set. You're good to go. [Callen is in his car]

 

[Inside the building, Deeks has some hard time](grunting) [Lazik shouts in Serbian “enough”, both men who were hitting Deeks stop]. (Deeks groans, coughs)[Lazik takes his arm, helping him] (panting)

LAZIK: You don't have to go through this.

DEEKS: (panting)Okay, I'm just gonna be on my way, then.

[He’ hit once more] (grunts, groans in pain)

LAZIK: You just need to tell me how far this goes. Is it Interpol? Does it reach me in Europe? Serbia?

DEEKS: It goes all the way to your bedroom, Popov.(grunting) [Lazik grips his throat]

LAZIK: You think I don't know about you? I find out about you long time ago. Emilio. He never told me how he knew, but I find out he's making payoff to someone in your office with my money. Mine!

DEEKS: Ah...that's too bad.

(engine revs outside) [One of the  men speaks in Serbian “Radovan, I hear something”, Lazik shouts in Serbian “Go check”, the man runs].

DEEKS: Yeah.(panting)

LAZIK: I wanted to see how far this goes. Yeah. So I had him followed. (phone beeps)[He shows Traynor’s photo]: You know her?

DEEKS: I've never seen her before.

LAZIK: No?

DEEKS: No. She's foxy, though, right? [He spats some blood on Lazik’s shoes].

LAZIK: [He shows a new pic on which Deeks is walking]: Taken outside Detective Traynor's apartment. You liked her, no? You like dirty cop? She dirty in bed, too? [Deeks tries to hit him, a man helps Lazik to stop him] (grunting) Maybe Emilio didn't have to pay her much, after all. [He hits Deeks]. (loud grunt) [Deeks falls down].

 

[Callen stops his car near the plant entrance, gets out. A man stands in his way]

MAN: You can't come here.

CALLEN: Relax, pal, all right? All right, I got a special delivery from Tommy Bishop for his good friend, Mr. Lazik. [He takes a “drug bag” in his car. The man searches him, takes his gun]

MAN: Let's go. [They enter the plant, while Sam, hidden just there, look at them].

LAZIK: Who are you? What do you want?

CALLEN: I'm guessing you're Mr. Lazik.

LAZIK: Lah-zitch.

CALLEN: Tommy has a buying opportunity. Thought you might be interested in a business proposition.

LAZIK: No. [He wants his man takes the package, but on the man’s leg, appears a red spot…](gunshot)[Kensi hits the man, who falls down](groans)[Callen takes his gun, and starts shouting, while Sam enters].

SAM: Federal agents. No one move!

(shouting) [Deeks prevents Sam from being shot by Lazik, then he hides himself].(grunting)[Sam shoots].

CALLEN: Deeks?

DEEKS: I'm good.

(gunfire continues) [Deeks sees a gun next to him].

[Lazik (shouting in Serbian) goes downstairs, Callen follows him. Deeks has the gun; Sam and a man go down too, still trying to kill each other].

[Deeks (sighs); he follows].

 

[In the basement, all is quiet. Sam and Callen are looking for their men. (clattering) Both kill them. (groaning). Sam joins Callen (sighs); Deeks almost shoots Sam]

DEEKS(sighs): Couple more minutes, I think I could have taken 'em all.

SAM: Hey, Deeks. It's good to see you.

DEEKS: Good to see you, too, Sam.

 

KENSI [hurrying in the stairs]: Callen. Sam.

SAM: Clear, Kensi.

DEEKS: [To Kensi] Told you I'd be back.

KENSI: Oh, shut up.

DEEKS: Lazik found out that Emilio was paying off a dirty cop.

KENSI: Traynor. We know.

 

[Parking lot of the plant. Deeks is waiting for Scarli in his car. Scarli sits down on the passenger seat].

SCARLI: Deeks.

DEEKS: Black, two sugars, right? [He gives him a cup of coffee].

SCARLI: I'm glad you made it, kid.

DEEKS: Yeah, well, I almost didn't. So what do I do?

SCARLI: About what?

DEEKS: About Traynor. I mean, what do I tell Internal Affairs?

SCARLI: The truth can't hurt, Deeks.

DEEKS: She's dead.

SCARLI: Right.

DEEKS: I trusted her.

SCARLI: We all trusted her.

DEEKS: (sighs): You know, she told me this story one time. Showed me this photo. [Deeks hands a pic with 2 young smiling girls]: That's her on the left. The other girl's her cousin. That's Christina. And they're walking home one night, and this van pulls up, and these two guys jump out, and they try to abduct them. Traynor, she gets away, but her cousin, she's, uh, not so lucky. They found her body down in Mexico 18 months later. Human traffickers, Frank. So I keep asking myself...you know, I said, with a history like that, how she could be in business with a scumbag like Emilio Ortega? And that's when I realized it. She wasn't. Frank...she was just trying to figure out who was. So while I'm busy out there trying to catch Lazik, she's trying to win Emilio's trust, so that he's gonna tell her who it is that he was really paying off. That would be you.

(gun hammer cocks)[Scarli threatens Deeks with his gun]

SCARLI: If Lazik hadn't killed them, I would have. I'm sorry, Deeks.

DEEKS: No, you're not. [Deeks has tears in the eyes].

SAM: Lower your weapon. [He’s right at the window of the car, gun up. Deeks snatches the weapon from Scarli. Kensi and G. are there, also. Sam obliges Scarli to get down the car, and cuffs him]. (Handcuffs clicking)

DEEKS [out of the car too]: Did you get all that?

CALLEN: Every word of it.

SCARLI: So, tell me, Deeks...How was she in bed, huh?

DEEKS: What did you say? Ask me again. [He takes his gun, aims it at Scarli’s head]: Ask me again.

CALLEN: Deeks, look, he's not worth it.

DEEKS: Ask me again!

(panting)[He stares at the detective]

DEEKS [shouting]: Ask it again!

KENSI [Softly]: Deeks, put it down! Deeks.

[Deeks downs it] (cartridge pinging)[He empties it, let the bullet down on the ground. He looks at Sam, who nods. Then he turns round, and hits Scarli as hard as he can].(grunting)

(groaning) [Callen catches him, gives him to Kensi].

SCARLI: You saw that! You all saw that!

CALLEN: I didn't see a thing. You see anything, Sam?

SAM: Not a thing.

SCARLI: (sighs) [He gives a very nasty look to Deeks].

[Deeks hesitates, and goes away. Kensi looks at him, worried]

 

[OPS center. Hetty is serving tea to herself. She spots Nate].

HETTY: Nate?

NATE: You called?

HETTY: Pack a bag and your passport.

NATE: I'm sorry?

HETTY: You're needed.

NATE: Needed where?

HETTY: You'll find out when you get there. There's a C-117 leaving in 90 minutes. Transport's outside.

NATE: But I, uh...

HETTY: You did say you had no plans.

NATE: (sighs)[he nods]

HETTY: Go.

NATE: Going. [He does, she looks at him, worried. She spots Callen at his desk].

 

 [Callen has. In his hands, the card which was with the flowers, in the graveyard] 

Back in the graveyard: (camera shutter clicks)

CALLEN: Hey! [this time we watch what really happened: he chased the man, who got into a car, and shot off]. (beeps)[Callen took a pic] (tires squealing)

[in the OPS center, Callen looks carefully at the pic on his computer] (computer chirping) [he sees a passenger…]

HETTY [interrupting his thoughts]: Did you catch him this time? [He closes at soon his computer].

CALLEN: Maybe I'll never catch him.

HETTY: Maybe you don't want to. [She puts some paper in front of G., she has a pen in the hands].

CALLEN: What's this?

HETTY: It's a contract. You're buying a house. I negotiated a very good price on your behalf. No loan required. You really do live very frugally, Mr. Callen. I had a friend look over the contract. It cost me a bottle of Grange. Consider it my housewarming gift. All you have to do is sign it. [She holds his pen to G.]

CALLEN: Hetty...

HETTY: It's a deceased estate. Vacant possession. You can move in tomorrow.

CALLEN: Hetty... I don't need a house.

HETTY: I think you'll like the neighborhood, Mr. Callen. [She hands him the contract, holding her pen out once more, he reads the address, and takes the pen] (writing)

HETTY: The realtor has the key.

CALLEN: I've already got one.

 

♪ ♪ [G. takes the key in the flowers, as he did in season 1, ep 07, enters in the empty Rostoff’s house, enters in the room with the door on which he carved his name many years ago; goes in the living room. He puts the tea box with the photo Kolcheck gave to him (the teen G. and the young Alina) on the mantelpiece. He puts his sleeping bag in the middle of the room] (sighs)[Then, lying on his back, he enjoys]♪ ♪

 

 

 --------------------------------The end--------------------------

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schumi  (31.03.2019 à 23:24)
Quelle scène d'action des le début et là...patatras c'est un rêve. La femme flic semble bien proche de deeks qui fait vraiment peine à voir quand il apparaît. C'est un plaisir de le retrouver. Ah et sinon je l'avais senti pour la maison de Callen.

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