L’action démarre sur l’île de Chypre, dans un hôtel de bord de mer, doté de caméras de surveillance. Un homme vient s’accouder au bar ; très vite une belle jeune femme l’accoste. Une serveuse plus âgée semble les surveiller. L’homme au bar scrute chaque client, particulièrement un cheikh pendu au téléphone. Agacé par une cliente désireuse de flirter un peu, il s’éloigne, prend l’ascenseur, se dissimule de la caméra pour préparer son arme. Descendu à son étage, il envoie un message avec son téléphone, sous l’œil d’un couple de golfeurs ; il pénètre dans sa chambre pour y jeter ses affaires dans un sac. Un homme surgi dans son dos lui enfonce une aiguille dans le cou, injectant le contenu d’une seringue, tout en l’empêchant de crier. La victime s’affale, prise de quelques convulsions, son agresseur vérifie son pouls. Ou plutôt l’absence de pouls. Et sort tranquillement de l’hôtel, rejoint une voiture où sont déjà installés les golfeurs, le cheikh, la serveuse et la cliente qui l’avait accosté. Le véhicule démarre sans qu’aucun mot ne soit échangé. Près du cadavre, dans la chambre, un badge du NCIS...
Générique
Au QG, Deeks montre des petites reproductions de tableaux à Kensi, qui se trompe à chaque fois en essayant de deviner le peintre. Très classe, elle doit déjeuner avec une amie d’enfance (leurs pères respectifs étaient cantonnés ensemble à Camp Lejeune). Anna Kline était sa meilleure amie, elles sont restées proches. Mariée, un petit garçon de 4 ans, elle visite LA, pensant que Kensi est conservatrice dans un musée d’art. Kensi lui a donné cette couverture en pensant surtout au milieu sophistiqué qu’elle implique. Sam se montre meilleur qu’elle sur le fond ! Deeks pour la consoler raconte qu’il est sorti pendant trois mois avec une fille qui le pensait dentiste. Un soir, au dîner, la fille perd un plombage. Là, assise en face de lui, elle pleure de douleur, le supplie de l’aider. Une triple dose de rhum plus tard, la fille ne sentait plus rien...Hetty arrivée silencieusement selon son habitude, essaie de faire comprendre à Kensi que dans leur type de travail, il leur faut choisir entre vivre en ermite ou s’inventer une couverture. Mais Kensi y voit surtout des mensonges. Cela l’ennuie de devoir mentir à une amie. Hetty est persuadée que si l’être aimé se soucie vraiment d’elle, les mensonges n’ont aucune importance. A Callen qui lui demande si elle parle par expérience, elle rétorque que c’est étonnant, tout ce qu’on peut apprendre dans les livres. Eric siffle, un cas vient d’arriver, et tout déjeuner devra être annulé ! L’équipe prend l’escalier en se demandant où a bien pu passer Nate, dont personne n’a de nouvelles.
Devant la vidéo des caméras de l’hôtel de Chypre, l’équipe apprécie le métier de l’agent Dan Williams, qui manifestement se sait surveillé. On voit un homme pénétrer dans sa chambre (son futur assaillant) pendant que la fille l’accoste au bar. Tous les « personnages » de l’action autre que l’agent spécial ont réussi à dissimuler leurs visages aux caméras. Le message de Williams a malheureusement été endommagé. Sa mort devait paraître naturelle, un malheureux arrêt cardiaque. 20 mn plus tôt, un homme en provenance de Londres, avec un passeport canadien, est arrivé à l’aéroport de Los Angeles. Son visage présente 16 points de similitude sur 18 avec l’assassin de Williams, dont l’image s’est reflétée dans la carrosserie de la voiture avec laquelle il a quitté l’hôtel ! Il utilise un pseudo, John White. La douane de Los Angeles le retient sous prétexte d’une vérification de routine, en attendant que le NCIS décide de son cas. Le débat s’ouvre entre Sam et Callen : le deuxième partisan de laisser partir White, de le filer et de savoir s’il prépare un coup encore plus gros. C’est risqué, mais ça vaut le coup d’être tenté. Et Callen aime travailler sous pression. Les deux agents partent donc pour l’aéroport. Hetty demande à Kensi et Deeks de s’intéresser à l’autre bout de l’affaire. Williams enquêtait sur un groupe de rebelles tchétchènes qui semblait acheter des armes de poing à des marines corrompus. Eric n’a encore pu réparer que 13% du message de l’agent mort à Chypre.
Garés devant l’aéroport de Los Angeles, Sam et Callen reparlent de couvertures. Pour Sam, elles doivent simplifier la vie, pas la compliquer. Cela fait rire Callen qui lui rappelle que Sam a passé une année entière dans la peau d’un sommelier. Mais Sam connaissait par cœur les millésimes, les variétés, les appellations. Callen se moque du badge doré acheté et porté ! Non, ce badge, Sam l’avait gagné, pas acheté, récompense de sa formation : il avait bossé pour développer son palais ! Oui, mais ce badge était en forme de tire-bouchon, il l’avait porté pendant un an ! Sam attaque à son tour, Callen a été magicien, lui ! Non, illusionniste ! Il avait bien avait acheté un lapin blanc... fourni avec le chapeau ! La sortie de White arrête leur chamaillerie. Il monte dans un taxi, les agents commencent leur filature. Mais très vite, quelque chose ne va pas. Le véhicule refait le tour du quartier. Sam et Callen comprennent que le taxi n’emmène pas White à un rendez-vous : c’est le lieu même de la rencontre, White connaît le chauffeur. Brusquement le taxi accélère, la poursuite s’engage. Le taxi s’arrête le temps que son passager s’éjecte. Sam descend alors pour le poursuivre à pied, Callen repart derrière le taxi. White est entrainé, mais Sam finit par le rattraper. Une bagarre s’engage, Sam gagne et menotte White. Le taxi connaît aussi son affaire, il distance Callen, mais se fait percuter à une intersection. Le temps que G. s’approche, le chauffeur a disparu. Une fois la police sur les lieux, Callen appelle Kensi : le taxi s’avère être un faux, il n’a aucune idée de ce à quoi ressemble le chauffeur. Peut-être qu’Eric pourra trouver quelque chose sur les vidéos de surveillance routière. Sam, qui ramène son prisonnier, et voit Callen les mains vides, ironise : tu ne peux pas le sortir de ton chapeau ?
Pendant ce temps, Kensi et Deeks travaillent sur le dossier de Williams. Il enquêtait sur l’Emirat de Grozny, le nom que se donne le groupe de rebelles tchétchènes, des islamistes radicaux en lien avec Al Qaida. Groupe fondé 9 ans plus tôt par un certain Vakar, dont on ne connaît pas le nom. Le NCIS possède une mauvaise photo prise alors qu’il préparait des attentats à la bombe dans le métro à Moscou. Il a d’ailleurs été tué 7 ans plus tôt par les forces russes. Comment un groupe qui ne possède que 5 millions de dollars de liquidité a-t-il pu financer le meurtre de Williams par un commando forcément onéreux ? Et pourquoi un groupe de rebelles tchétchènes se mettrait-il ainsi en lumière, en faisant tuer un agent des forces spéciales américaines ? A moins que ce soit personnel...
A l’annexe, Sam et Callen interroge Jon Craig, alias John White, anglais, un ancien des SAS formé à Credenhill. Foutre en l’air 20 ans de service pour devenir tireur à gages, Callen a du mal à comprendre. Question d’argent. Les agents menacent Craig de l’envoyer en prison dans un lieu perdu, dans un pays où les droits de l’homme sont inconnus : ils en ont le droit, Craig est un étranger suspecté du meurtre d’un agent fédéral. Craig veut conclure un deal : quelqu’un va mourir très prochainement dans cette ville, sauf si on lui donne une motivation suffisante. Sam propose d’échanger une prison en Tunisie contre une en Floride. Craig accepte. Son équipe a été recrutée pour assassiner un habitant de la ville. Il ignore qui est la cible, qui est le commanditaire. Il touche son argent par virement, et, suivant leurs protocoles de sécurité, il découvre la cible et sa localisation lors d’un rendez-vous dans un lieu déterminé. Le chauffeur de taxi était son contact. Il n’en sait pas plus. Le problème, c’est que chaque membre de son équipe a un remplaçant potentiel, pour qu’aucun contrat ne soit annulé en cas de défaillance de l’un d’eux. Donc la mise hors-service de Craig ne signifie pas l’arrêt du contrat. Dans une heure, sans nouvelle de lui, son double ira au rendez-vous. Ce double ne connaît pas le reste de l’équipe : Callen veut sauter sur l’occasion. Sam est réticent, c’est très dangereux. Mais permettrait de connaître le nom de la cible, l’adresse et l’heure de la réalisation du contrat. Le groupe pourrait être arrêté en flagrant délit ; car jusque là, aucun autre membre du commando n’a pu être identifié. Sam se rend aux arguments de Callen. Craig appelle sa doublure, Nathan Wilson, pour lui dire que tout est OK, et va briefer G. qui veut tout savoir sur lui. Il prévient Callen : il ne tiendra pas 5 mn au-milieu de ces gens super-entrainés, anciens militaires ou des services secrets...
A l’approche du rendez-vous, Sam veut entendre Callen sur sa couverture : ancien béret vert, bon copain de Jon Craig depuis qu’ils ont servi ensemble dans la zone verte. G. se sent prêt, équipé de son bouton-micro. Sam, Kensi et Deeks seront à l’extérieur, et interviendront immédiatement si G. prononce le mot de détresse (abracadabra !). G. pénètre dans un hangar, au fond duquel plusieurs personnes entourent une table. Il se présente, explique que Craig ayant loupé l’appel de contrôle, il suivait la procédure et venait le remplacer. Mais l’un des hommes (le chauffeur du faux taxi) lui dit qu’il trouve ça vraiment très intéressant, parce que ...c’est lui, Nathan Wilson !! C’est la consternation dans la voiture de Sam. Kensi se demande si Craig les a doublés, Deeks voudrait entrer, mais Sam veut attendre : Callen n’a pas employé le mot de détresse, il le connaît, il faut lui faire confiance. Thierry sort une arme, pendant que le chauffeur hurle pour demander qui il est ! Callen explique calmement à Thierry que l’autre ne peut être qu’un flic ! Si Craig n’a pas pu faire son appel de contrôle, c’est qu’il a été arrêté, qu’il a donné le lieu et l’heure de ce rendez-vous, et son nom. Il ne sait pas pourquoi ! Mais ce qu’il espère, c’est que ce type (le chauffeur) n’est pas au courant du contrat, parce que c’est sûr et certain, c’est un flic ! Le chauffeur retourne l’explication : c’est Callen le flic, lui, il est Nathan ! Callen enfonce le clou : l’autre s’énerve, retourne l’accusation, ça fait partie du protocole des flics quand leur couverture est découverte ; c’est un... un Fed avec lequel ils ont travaillé dans la zone verte qui leur a tout expliqué, à Jon et à lui. Thierry leur met alors le marché en main : ils ont 10 secondes pour tirer ça au clair. Le perdant est mort. Et il commence le compte à rebours, dix, neuf, huit ...menaçant tout-à-tour les 2 hommes.
La tension est extrême, G. et le chauffeur se toisent ; Sam bondit hors de la voiture avec Deeks et Kensi. Mais G. n’a toujours pas prononcé le mot... A 2, le chauffeur ricane, Thierry baisse son arme et sourit. Ils sont impressionnés : Jon aurait eu besoin de changer de sous-vêtements ! C’était un test. Callen est le bienvenu dans l’équipe, il a réussi l’épreuve...A l’extérieur, c’est le soulagement !
Le commando se met immédiatement au travail. La cible est Emma Mastin, Sherman Oaks. Kensi réclame aussitôt toutes les infos disponibles sur Emma. 29 ans, mère au foyer, mariée à Clay Mastin : aucun des deux n’a d’antécédents judiciaires, leurs comptes bancaires n’ont aucune bizarrerie...Pourquoi embaucher un commando de pros pour s’occuper d’une cible aussi facile, une jeune femme de banlieue ? Sam décide de rester seul à l’entrepôt, et d’envoyer Kensi et Deeks rendre une petite visite à Emma, pour voir s’il y a quelque chose à déterrer là-bas. Sous couverture, mais la plus simple possible (n’est-ce pas Dr Deeks !). Kensi réclame alors l’aide d’Eric... Thierry continue : suite à une surveillance initiale de 4 semaines, ils savent qu’Emma Mastin se rend tous les mardis à 16h dans un supermarché de Moorpark. Les membres du commando, déguisés en employés des lieux, l’attendront à l’intérieur. Une partie du magasin est dans l’angle mort des caméras de surveillance, ils se débrouilleront pour qu’Emma s’y rende. Alors, G. frappera, avec la seringue. S’il venait à rater son coup, Thierry finirait le travail. L’équipe à tout prévu : le magasin a plusieurs issues de secours, il est proche de 3 autoroutes. L’intervention est réglée dans les moindres détails. Sam, qui n’en a pas perdu une miette, appelle Hetty et réclame une équipe d’intervention pour l’après-midi même à Moorpark.
Deeks et Kensi arrivés dans Sherman Oaks, constatent l’efficacité d’Eric. L’alarme de la maison des Mastin ne cesse de se déclencher, puis de s’arrêter, de repartir à nouveau... Deeks pense en connaître suffisamment sur les alarmes, ayant passé deux ans dans le service des cambriolages de la police de Los Angeles. Kensi ayant quant à elle terminée en tête de promo de sa formation en contre-espionnage urbain, préfère donc s’en occuper. Deeks se plaint qu’elle le prenne de haut, mais Kensi dit que ce n’est pas son genre. Juste avec lui, alors ! Se présentant comme des employés de « Live Feed Security » ils sont accueillis avec soulagement par Mme Mastin qui ne cesse de couper son alarme, celle-ci se réenclenchant aussitôt. Kensi intervient dans le boitier de commande, pendant que Deeks jette un œil dans la maison. On entend alors une petite voix appeler Maman, se plaignant qu’un drôle de type soit en train de fouiner...Mme Mastin explique à son fils Joshua qu’il faut être poli avec les invités, d’autant plus que celui-ci a arrêté le bruit. Du coup Joshua, 6 ans, emmène Marty faire une partie de jeux vidéo permettant à Kensi d’apprendre que Mme Mastin est tombée enceinte très vite après sa première rencontre avec Clay, qu’il y ont vu un signe et se sont mariés. A ce moment, Deeks hurle de dépit, et Joshua vient célébrer sa victoire avec sa mère, en utilisant une langue étrangère. Deeks lui dit qu’il n’a jamais entendu cette langue. C’est du tchétchène. Du coup Kensi prend Mme Mastin à part, et lui explique qu’elle et son équipier sont des agents fédéraux du NCIS. Quand elle l’informe que quelqu’un souhaite sa mort, la jeune femme trouve cela absurde et leur demande de partir. Kensi plaide leur cause, ils veulent l’aider, mais ils ont besoin de connaître la vérité. Et s’entend répondre que quelquefois il est plus simple de laisser les mensonges en place... !
A l’entrepôt, le faux chauffeur et Thierry discutent en Farsi pendant que l’équipe termine ses préparatifs. Callen intervient, disant ne pas comprendre l’arabe, il lui est répondu que c’est du farsi, qu’il ne comprend pas plus (c’est faux, mais le vrai Nathan ne l’a sans doute pas appris en Irak). Ils donnent la seringue à G., qui aurait bien pris aussi une arme, mais il n’en aura pas besoin. Les autres continuent leur discussion en farsi, se croyant à l’abri des oreilles indiscrètes. G. en profite pour mettre son micro sur son futur uniforme d’employé de l’épicerie. Sam qui a noté la conversation de Thierry et son partenaire, appelle Deeks : Vakar est toujours en vie, c’est lui qui a fait assassiner Williams, et a commandité le meurtre d’Emma Mastin par la même équipe. Deeks transmet l’info par SMS à Kensi, qui demande à Emma pourquoi Vakar veut la voir morte. Mme Mastin commence par dire qu’elle n’en a aucune idée, puis ajoute que de toute façon, si cette équipe échoue, Vakar en financera une autre. Alors elle demande à être utilisée comme appât, pour que le NCIS intervienne en flagrant délit, et montre du même coup à Vakar que son but ne sera pas facile à atteindre.
Hetty appelle quelqu’un qu’elle a besoin de rencontrer. C’est l’homme qui avait briefé Sam et Callen sur le« TAJ », (Talib Al Jihadia), le groupe de Keshwar, quand ils recherchaient Dom (1.21). Celui pour qui Hetty est « la duchesse de la duplicité ». Il suppose que le NCIS a de gros ennuis pour qu’elle se soit déplacée en personne. Hetty avoue que ces problèmes sont presqu’au niveau de ceux qu’il a eu au Cap, et lui demande qui est Emma Mastin. Il n’a pas entendu ce nom depuis bien longtemps. C’est une ancienne « Shahidka », le terme tchétchène pour « veuve noire », ces femmes, épouses de terroristes morts pour leur cause, que les groupes islamistes, utilisant leur chagrin, parviennent à transformer en volontaires pour des attentats-suicides. Sauf que manifestement, Emma n’a pas commis d’attentat-suicide ! C’est parce qu’elle n’était pas une veuve éplorée classique. Elle a d’abord été agent secret, entrainée de manière intensive par l’ex-KGB. Elle parle 5 langues couramment. Faisait partie de l’ « émirat de Grozny ». Elle était efficace. Beaucoup de métier. Mais terrifiante. Tuant aussi facilement que les hommes. Hetty ne voit pas comment une telle femme peut être devenue une femme au foyer de Sherman Oaks. L’histoire classique de Cendrillon. Si Cendrillon avait été un assassin tchétchène.
Devant les écrans du QG, Sam répète une dernière fois leur plan d’intervention. Callen étant sur place, il attendra que Thierry vienne « finir le travail » pour l’intercepter. Ainsi le commando sera arrêté pour tentative de meurtre. Sam sera sur place avec une équipe du NCIS. Kensi n’aime pas trop l’idée de laisser Emma courir de tels risques. Sam lui dit qu’elle continuera à la suivre quand elle quittera le supermarché, et que tout se passera en douceur, avec la neutralisation du commando. Eric intervient : il vient de terminer de restaurer le message de l’agent Williams. Il s’agit d’une échographie. Premier trimestre de grossesse, datant du 7 janvier 2004. Le mois où Vakar est censé avoir été tué. Deeks et Kensi font le rapprochement avec Joshua. Hetty leur raconte la fin de l’histoire d’Emma : son mari, Vakar, a été grièvement blessé dans un assaut mené par les forces russes. Il a décidé de faire croire à sa mort. Emma a su alors qu’elle portait son enfant. Elle a changé de camp. Williams a découvert que Vakar avait un enfant ; quand Vakar a su ce que Williams savait, il a engagé un commando pour l’éliminer ; et maintenant Emma est le dernier obstacle qui l’empêche d’accéder à ce qu’il désire plus que tout au monde : son enfant !
Au supermarché, Sam coordonne l’équipe d’intervention du NCIS. Il y a des tireurs d’élite sur les toits, des agents dissimulés dans un fourgon ; Deeks et Kensi sont dans une voiture. A l’intérieur du magasin, les membres du commando agissent comme des employés modèles. Les vrais sont ligotés dans la réserve. Callen a sa seringue prête. Thierry lui rappelle que s’il ne peut pas mettre le plan à exécution, il devra dire le mot de code, et Thierry finira le job. Kensi apprend que Joshua vient d’être mis à l’abri. Avec Deeks, ils réalisent qu’Emma n’est absolument pas une cible facile, et qu’il faut bien un commando de pros pour espérer en venir à bout. Celle-ci, qui vient d’arriver, pénètre dans le supermarché, où tout parait normal. Sam suit par vidéo tous ses mouvements. Un des employés casse un gros pot de sauce tomate, l’allée est impraticable, il s’excuse du regard. Emma fait demi-tour, regarde une sauce qui accompagne les viandes. Une employée lui dit alors qu’il faut absolument qu’elle découvre les nouveautés du boucher, juste là derrière. Emma pénètre dans l’angle mort des caméras, Sam avertit son équipe : Callen est sur le point de dire à Thierry que sa seringue est coincée. Qu’ils se tiennent prêts. G. appelle Thierry : la seringue n’a pas fonctionné, à lui de jouer. Emma patiente toujours devant le stand de la boucherie. Mais Thierry n’apparaît pas. Callen dit à Sam d’attendre un peu, Thierry semblant avoir changé ses plans. Finalement, Emma perd patience et s’en va. Callen qui la suit ne voit Thierry nulle part. Emma, qui se sait toujours sous la menace de mort d’un commando encore opérationnel, quitte les lieux en voiture le plus naturellement du monde. Kensi qui la suit est admirative. Thierry a disparu, échappant aussi bien à Callen qu’à Sam. Le NCIS investit le magasin, neutralisant les membres du commando restant. Sam comprend qu’ils ne sont que des leurres. Callen et lui se précipitent hors du magasin. Pendant ce temps, Emma est guidée par un employé de la voirie : des travaux sur la chaussée en bloquent une partie. Il fait avancer Emma, un camion se glisse entre sa voiture et celle de Kensi. Derrière laquelle un autre camion arrive et l’empêche de reculer. C’est un piège ! Le chauffeur du faux taxi s’apprête à exécuter Emma, mais celle-ci a sorti une arme et le devance ! Kensi et Deeks descendent à leur tour deux hommes. Emma échappe à des tirs d’arme automatique. Sam et Callen arrivent sur les lieux. Kensi et Deeks mettent Emma à l’abri. Deeks se débarrasse de l’avant dernier homme. Sam est aux prises avec Thierry, quand celui-ci s’effondre. Callen, arrivé par derrière sans bruit, vient de lui injecter le contenu de la seringue... Sam approuve : Pas mal, pour un magicien ! I-llu-sion-nis-te !
Kensi est avec Emma, à Sherman Oaks. Emma espérait avoir laissé ce passé derrière elle. Son mari est sur le point de rentrer. Il voudra des réponses. Elle est prête à lui dire tout ce qu’il voudra savoir sur son passé, mais pas la vérité sur le père de Joshua, que Clay a élevé comme la chair de sa chair, le sang de son sang. Mais Kensi lui dit que la vérité ne les séparera pas, s’ils s’aiment vraiment, qu’au contraire ça les rapprochera.
Au QG, Callen contemple les photos des différents protagonistes de l’affaire. Sam le rejoint, ainsi que Deeks, content que l’histoire de la famille Mastin se termine bien. Nouveau nom, nouvelle adresse, nouveau passé tout neuf ! Mais Callen a un point de vue différent, il y a un élément manquant : il contemple la mauvaise photo de Vakar. Eric vient conforter cette analyse : la fusillade a eu un spectateur. Il l’a repéré sur une bande vidéo, zoome sur le profil, que Sam reconnaît : Vakar ! Il était là...
Plus tard, Hetty seule au QG, se prépare à partir, quand elle entend les pas pressés de Kensi qui rentre, apparemment de mauvaise humeur. Elle sort rageusement une pièce d’identité de son portefeuille. Hetty lui demande comment ça s’est passé avec son amie. Très mal ! Elle avait été percée à jour dès le début... Elle aimerait croire que cela deviendra plus facile, Hetty approuve. Kensi sait bien que c’est faux, mais le mensonge d’Hetty lui fait du bien, et c’est en souriant qu’elle souhaite une bonne nuit à cette dernière, avant de s’en aller. Hetty retourne à son bureau. Cette petite conversation semble lui avoir donné à penser. Elle sort le permis qu’elle avait préparé, et ouvre un tiroir pour en choisir un autre ; parmi une bonne vingtaine d’autres, de différents états. Ce soir, elle s’appelle Sylvia Martin...
-FIN-