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#203 : Un mal nécessaire

Une vidéo montrant des marines pris en embuscade dans le désert, l'équipe est chargée de les retrouver. En attendant, Nate revient de sa mission "mystère"...

Popularité


4.17 - 12 votes

Titre VO
Borderline

Titre VF
Un mal nécessaire

Première diffusion
28.09.2010

Première diffusion en France
29.01.2011

Photos promo

L'agent Blye joué par Daniela Ruah regarde en dehors du véhicule

L'agent Blye joué par Daniela Ruah regarde en dehors du véhicule

Sam et Kensi

Sam et Kensi

Sam récupère un objet et kensi observe les alentours

Sam récupère un objet et kensi observe les alentours

Le lieutenant Deeks se protège avec le Humvee

Le lieutenant Deeks se protège avec le Humvee

Deeks devant le Humvee

Deeks devant le Humvee

G. téléphone

G. téléphone

les militaires se défendent

les militaires se défendent

Les agents et les militaires arrivent sur les lieux

Les agents et les militaires arrivent sur les lieux

Callen joué par Chris O'Donnell tient l'énnemi en joue

Callen joué par Chris O'Donnell tient l'énnemi en joue

Sam et Callen dans l'hélicoptère

Sam et Callen dans l'hélicoptère

Sam Hanna (LL Cool J) protégé par son gilet et son arme sur le terrain

Sam Hanna (LL Cool J) protégé par son gilet et son arme sur le terrain

Sam et Kensi rejoignent Deeks et Callen

Sam et Kensi rejoignent Deeks et Callen

Kensi au dessus du corps d'un militaire mort

Kensi au dessus du corps d'un militaire mort

Plus de détails

Scénariste :  R. Scott Gemmill

Réalisateur : Terrence O'Hara 

Guests :

Alan Ruck ............................ Donald Wexling
Billy Magnussen ............................ Allen Reed
Vincent Laresca ............................ "Memo" Torres
Graham Shiels ............................ Quinn
Bruno Gioiello ............................ Marine Major Orley
Walter Fauntleroy ............................ Edward Mintoya
Zachary Stockdale ............................ Liam Walker 
Ashanti Brown ............................ Caporal Shelly Hastings
Dusty Sorg ............................ Jerry J
Peter Cambor ............................ Nate Getz

Un Humvee  roule dans le désert. Il s’arrête à un point de contrôle, 4 Marines en descendent. Ils se chamaillent amicalement quand l’un d’eux (une jeune femme) aperçoit quelque chose : tous remarquent alors une silhouette qui s’enfuit. Deux des marines le poursuivent à pieds, deux grimpent dans le Humvee dans l’espoir de lui couper la route,  le radio relaie l’info au QG. Mais soudain le Humvee s’embrase : une bombe artisanale était dissimulée sur le chemin. Les Marines réalisent qu’ils sont tombés dans une embuscade, ils essuient des tirs, auxquels ils ripostent tout en envoyant des messages de détresse.

Générique

Los Angeles, un matin ensoleillé, des boulevards encombrés... Un SDF, qui fait la manche au bord d’une contre-allée, montre un carton à une automobiliste : « Bonjour Kensi » !!                 

Le SDF n’est autre que Deeks, qui termine un petit tour sous une couverture utilisée sur le terrain par la police de Los Angeles. Il réclame une petite place dans la voiture, mais son odeur est insupportable : pour jouer convenablement un SDF, il ne lave jamais ses habits de vagabond et les conserve au réfrigérateur. Si Kensi apprécie ce professionnalisme, elle n’a par contre aucune envie d’en subir les résultats dans sa voiture. Elle laisse donc Deeks en plan sur le bord de la route... Dans la nouvelle salle de sport du QG, tout en s’entrainant, G. se plaint à Sam : il veut bien réduire son empreinte sur la planète, devenir « vert », mais pas à la manière d’Hetty qui va bientôt leur faire réutiliser leurs balles ! Sam lui dit qu’il s’agit uniquement de récupérer le métal quand c’est possible. Mais G. insiste : bouteilles d’eau réutilisables, plus d’essuie-mains en papier, plus de gobelets en papier, et après ? Sam essaie de le raisonner, sauver la planète est à ce prix, mais G. avec une parfaite mauvaise foi lui dit qu’il ne devra pas venir pleurnicher quand Hetty remplacera le papier hygiénique par des post-its usagés ! Des coups de feu, dans la salle de tir voisine, leur font lever la tête. Tous les deux semblent à la fois surpris et amusés quand ils reconnaissent le tireur, et vont voir de plus près. C’est Nate, transformé en véritable pro de la fusillade ! Au point que le Dr Freud y verrait  obsession phallique, et colère contre sa mère, d’après Sam. Mais Nate fait juste un peu d’entrainement. Les deux agents sont curieux, est-ce que c’est en rapport avec la mission que Hetty l’a envoyée faire ? Nate répond par une autre question : est-ce que tout ce qu’ils font ne finit pas toujours par concerner Hetty ? Ils voudraient  savoir où il est allé,  Hetty n’ayant rien voulu   leur dire. Nate leur promet de tout leur raconter devant une bière, plus tard, il doit d’abord voir Hetty. Il ajoute « ça fait plaisir de vous voir, les gars », et sort, laissant Sam et G. perplexes : c’était bizarre, même pour Nate. En tout cas, au vue de la cible en papier visée par le psychologue, quelqu’un lui a manifestement donné des cours de tir...

En haut, Deeks se plaint à Hetty du mauvais fonctionnement du ballon d’eau chaude. Hetty lui répond que les douches ont un minuteur, et qu’il a donc certainement dépassé le temps limite. Mais Kensi dans un sourire demande à Hetty de faire une exception pour Deeks qui en a vraiment besoin. G. et Sam enfin arrivés, Hetty demande à Eric de passer une vidéo, provenant d’images de caméras montées sur des casques ou un tableau de bord. On y voit l’embuscade dans laquelle sont tombés les 4  Marines, dont 3 sont portés disparus. Il y a un survivant. L’attaque a eu lieu juste après le lever du soleil près de San Diego, sur la frontière Mexico-californienne. Les Marines aidaient l’ICE, les douanes et les patrouilles aux frontières, à sécuriser la zone. Il est à craindre que les Marines, soit  par hasard, soit directement visés, aient été victimes d’un des cartels mexicains qui font passer en fraude des gens, des  armes, ou de la drogue. Personne n’a encore revendiqué l’action, le mobile n’est pas encore défini, mais il pourrait s’agir de revanche, de chantage ou d’échange de prisonniers. Le survivant est le caporal Reed. Les soldats de 1ère classe Mintoya et Hastings, et le PFC Walker sont portés manquants. Comme l’équipe du NCIS LA a une connaissance intime des cartels, ainsi que des affaires en cours les concernant, le Directeur Vance souhaite qu’ils interviennent et s’occupent du mieux possible de l’enquête. Le facteur temps étant essentiel, comme le souligne Hetty, G. envoie Kensi et Deeks sur les lieux de l’attaque, Sam et lui s’occupant de poser des questions à Reed, comme à leurs indics liés aux cartels, pour essayer de trouver qui est derrière. Mais Deeks objecte qu’ayant une peau claire sensible aux coups de soleil, il lui paraît plus judicieux d’envoyer Sam, ex-SEAL qui plus est.

Ses arguments n’ayant pas convaincu, Deeks et Kensi se présentent un peu plus tard au major Orley, occupé avec ses hommes à trouver des indices sur le lieu de l’embuscade. Reed,  légèrement blessé,  a reçu des soins avant d’être conduit au NCIS pour y être interrogé. Malheureusement, il ne se rappelle plus de grand-chose. Deeks s’en étonne, mais Orley lui fait comprendre que Reed a subi là sa première fusillade. A cet instant, un appel radio leur apprend qu’un nouveau Marine a été retrouvé, un peu plus loin. C’est le Caporal Mintoya, mort. Sur lui, un papier proclame en espagnol que « maintenant, on vous apporte la guerre ». Orley explique à Deeks que les ravisseurs doivent être en train de passer la frontière avec leurs otages, à moins que cela ne soit déjà fait. Mais Kensi a trouvé des traces de 4x4 qui partent dans la direction opposée. Chacun sur une moto, Deeks et elle se mettent donc en route.

Au moment de quitter le QG, Sam charge Eric de vérifier les images satellites du lieu de l’embuscade, en remontant au moins un mois en arrière : une telle action a forcément été planifiée depuis longtemps. Callen ajoute qu’il faut aussi interroger les autres agences sur d’éventuelles infos pouvant être reliées à l’affaire. Hetty qui les a rejoints près de leur voiture, leur dit que les autres agences ont déjà été contactées, et que Reed les attend à l’annexe, avec Nate. Au fait, Nate, il semblait un brin ...distant, tout à l’heure. Hetty leur répond qu’il s’agit sans doute de l’effet du décalage horaire. G. fait une tentative : on n’avait pas réalisé qu’il venait juste de rentrer de... mais Hetty ne s’y laisse pas prendre : ...sa mission. Alors Sam se fait plus direct : où exactement, une fois de plus ? « Dans la république de c’est-pas-vos-oignons » !  Amusé, Sam fait un dernier essai : c’est là qu’il a appris à tirer ? Mais Hetty élude encore, c’est elle qui lui a donné quelques conseils. N’empêche, Sam trouve que la république de « c’est-pas-vos-oignons » est un endroit potentiellement dangereux.

Dans le désert, les deux motos s’arrêtent : Kensi a perdu la trace. Deeks s’inquiète instantanément : on est perdus ! Kensi tente de calmer sa « Nancy » ! [Terme pour se moquer d’un mec compromettant sa masculinité]. Mais pour Deeks il est temps d’abandonner ce p*** de désert. Kensi lui réponde qu’’ils ne sont pas au milieu du Sahara, et que de toute façon, son Père lui a appris à survivre dans n’importe quel milieu ou presque, désert inclus. A cet instant, elle retrouve la piste, et montre à Deeks que le 4x4 roule presqu’à plat, avec un morceau du pneu arrière droit arraché. Deeks est totalement bluffé par son « Tonto » [l’indien partenaire du Ranger solitaire]. Le père de Kensi lui a  appris, en plus de la survie,    à suivre des traces ; ainsi que le tir, la mécanique, le poker,  l’électricité de la maison, bref, tout ce qu’un père apprend à son fils ; sauf qu’il n’avait pas de fils, juste Kensi, mais ils étaient très proches. Pour Deeks, les rapports avec son père étaient sensiblement différents. Définitivement au point mort depuis ce Thanksgiving  6 ans plus tôt, d’ailleurs, quand le père avait avoué détester son fils, et appuyé sur les mots en faisant de même avec la détente de son arme en sa direction. Deeks, qui a besoin de se soulager souvent, est cette fois aux prises avec un serpent à sonnettes ; il raconte avoir développé une phobie envers ces animaux depuis que le boa constrictor d’un de ses copains, en fin de 4ème,  avait tenté de l’étouffer. Les secours avaient dû employer du matériel de désincarcération pour le délivrer. Il avait fait la une de l’Encino time, sa mère conservait l’article sur son frigo...

Reed raconte sa matinée à Nate, Sam et Callen. Il se souvient de la silhouette qui s’enfuyait, des tirs qui éclataient brusquement de partout, et puis plus rien. L’explosion avait dû lui faire perdre conscience. Quand il était revenu à lui, le Humvee était détruit, et il n’y avait plus personne. Pas exactement, comme le souligne G. Nate montre la photo de Mintoya, retrouvé mort. Reed est certain d’avoir touché un assaillant à la tête, mais aucun corps n’a été retrouvé. Par contre, Mintoya a pris une balle dans la tête...Reed leur demande s’ils sous-entendent que c’est lui le responsable ; en tout cas, Reed se sent fautif : il était le chef de patrouille, il les a conduits dans l’embuscade...c’est donc bien lui le responsable. Et il ajoute qu’ils auraient lui l’enlever lui, pas Hastings. Pourquoi évoquer Hastings et pas Walker ? Parce que c’est une femme ? Non, elle est plus costaud que Walker, plus intelligente, aussi, mais... enceinte. Elle l’avait découvert le matin même, et venait juste d’en parler à Reed. Personne d’autre de la patrouille n’était encore au courant. Le père, c’était Mintoya. Nate, Sam et G., font alors le point. Deux scénarios sont envisageables : un cartel mexicain tend un piège à 4 Marines, en tue un et enlève les 2 autres ; ou un triangle amoureux entre des Marines les conduit au meurtre. Dans ce dernier cas, il manque les corps ; peut-être enterrés. Mais pourquoi ne pas simplement tuer aussi Hastings et Walker, et dire qu’ils ont été atteints dans la fusillade ? Pour donner du crédit au kidnapping, et éviter que Reed soit suspecté d’office en tant qu’unique rescapé. Sauf que Nate le trouve vraiment traumatisé. Mais comme un type pris dans une fusillade, ou comme un Marine qui vient de tuer trois de ses copains ?

G. appelle Kensi, pour savoir si sur place ils ont trouvé quelque chose. Rien du tout, elle n’est même plus certaine d’aller dans la bonne direction. Comme à Los Angeles ils n’ont rien non plus, Callen lui dit qu’ils vont tenter de trouver leur indic favori, JJ. Elle leur souhaite bon courage ! G. et Sam se retrouvent près de la fosse à bitume de Brea. Du coup, G. demande à Sam s’il connaît la différence entre les fosses à bitume et les sables mouvants. L’une faite de bitume, l’autre de sable, cela parait logique pour Sam. Mais G. en fait veut savoir pourquoi ils n’entendent plus parler de sables mouvants, alors qu’il y en avait partout ! Tarzan, Gilligan, même l’homme qui valait 3 milliards, tous se sont retrouvés pris au piège un jour ou l’autre dans ces sables. Sam, effaré,  demande à son partenaire s’il passe ses nuits à penser aux sables mouvants, pendant que tout le monde dort... La vue de JJ, vêtu d’un costume de tigre, proposant aux passants  de l’herbe, sous la couverture de vente de tee-shirts dispense G. de répondre. Quand il aperçoit G., JJ ramasse ses affaires, et sans écouter l’agent qui lui dit de ne pas courir, il prend ses jambes à son cou. Pour finir par terre, le bras de Sam dissimulé un peu plus loin ayant fait office de barrière infranchissable. JJ dit tout ignorer de l’enlèvement de Marines par un cartel mexicain de la drogue, parce qu’il est « propre » maintenant ; menacé de finir projeté dans la fosse à bitume, il donne un nom, Emilio Ortega. Sauf que le NCIS sait qu’il est mort (2x01). Mais JJ dit qu’après l’explosion de la voiture d’Emilio, tout le monde s’est bousculé pour prendre le relais. Le gagnant étant  Memo Torres. JJ est renvoyé avec la promesse que la prochaine fois qu’il vendra dans la rue autre chose que des cartes du ciel, G. n’appellera pas la police, mais l’écrasera directement avec sa voiture... Pourquoi diable Memo Torres a-t-il kidnappé des Marines ? Pour étaler sa force, prévenir les autres cartels qu’il est près à tout ? Echangeant un  regard (inquiet) de connivence, les 2 agents déplorent qu’il ne leur reste qu’un seul moyen d’agir...

Nate est assis dans un couloir du QG, seul, le regard dans le vide... Hetty lui demande des nouvelles de Reed. Il a peur, pour ses copains, mais surtout pour lui-même, parce qu’il existe pire que la mort pour un Marine. Hetty comprend qu’il se pose des questions sur ses actes, mais c’est le sort de tout un chacun, un jour ou l’autre. Les gens s’inquiètent beaucoup trop à l’idée de faire le mauvais choix : ce qui devrait les inquiéter vraiment, c’est de ne pas faire de choix du tout. Nate n’est pas dupe, il trouve qu’Hetty pourrait se montrer plus subtile, après tout, c’est lui le psychologue. Comme elle lui dit qu’il en un très bon, il s’énerve un peu : est-ce que la condescendance fait partie de son plan ? Hetty fait l’étonnée : il pense cela ? Nate rétorque qu’on ne répond pas à une question par une question, Hetty veut savoir qui a édicté cette règle : nouvelle question ! Mais Hetty y voit plus une demande de clarification, sauf qu’elle y met encore la forme interrogative, ce que Nate souligne. Alors Hetty en conclut que Nate a définitivement besoin de plus de temps. Nate répond que oui. Pas qu’il a besoin de plus de temps, non, mais oui, il veut y retourner. Du coup, Hetty temporise : ce n’est pas une décision à prendre à la légère. Est-ce qu’il en a parlé aux autres ? Non, et Nate apprécierait qu’elle ne leur dise rien tant qu’il n’a pas pu le faire lui-même.

Hetty quitte Nate, descend et tombe sur Sam en train d’ouvrir une boite du NCIS contenant des indices d’une affaire précédente.

Il lui dit qu’il a besoin de réactiver une ancienne couverture. Mais Hetty lui dit que cet alias est N.U.D. (non utilisable désormais), c’est écrit partout sur le carton. Car Tyrell Ellis a été grillé. Mais Sam, s’il a été à deux doigts de mourir avant d’être secouru, dit que son identité d’alors n’a pas été compromise. Il a passé 7 mois sur  Memo Torres alors que celui-ci n’était qu’un sous-fifre. Maintenant, c’est lui le boss, c’est -à- dire le moyen le plus rapide de retrouver les Marines. Et le seul homme capable d’approcher tout de suite Torres est dans cette boite. Mais Hetty s’inquiète, la tête d’Ellis est mise à prix. Pourquoi ne pas simplement arrêter Torres ? Parce qu’ils n’ont rien contre lui. Retirer Torres de la circulation, c’est annuler toute chance de pénétrer rapidement dans son organisation. Et enfin, Torres déteste tout ce qui a un uniforme, une armée d’avocats leur tomberait dessus à la minute où Torres franchirait la porte du NCIS, et ils perdraient tout espoir de retrouver les Marines disparus. Hetty prend à témoin G., lui demande de  faire entendre raison à son partenaire, mais G. répond que cela n’a jamais fonctionné. Certes, remettre Ellis dans les rues n’est pas sans risques, mais Memo Torres étant derrière tout ça, il faut utiliser Ellis, le seul capable de les mener à lui. Hetty le sait, mais elle déteste ça.

Dans une voiture garée à proximité d’un magasin de jantes, G. mitraille les allers et venues, particulièrement un type en costume qui monte dans une grosse berline. Sam lui promet de la jouer cool. Le mot de code en cas d’urgence : « prise de tête » ! G. a des doutes, comment utiliser ça dans une phrase ? Mais Sam n’a pas l’intention d’en avoir besoin. Sortant de la voiture, il se dirige vers la boutique, pendant que G. appelle Eric : il lui envoie les photos qu’il vient de prendre, pour identification des acteurs, et réclame l’étude des vidéos des caméras placés dans le coin, pour savoir qui est sorti du magasin ces 2 derniers mois. Sam, bonnet sur la tête, blouson noir,  est accueilli froidement... Torres est là avec 2 de ses hommes. Il lui reproche d’avoir balancé Lil Deon, devenu la copine d’un quelconque prisonnier de Chino. Sam dit que c’est un mensonge, même s’il est heureux d’apprendre que Deon a désormais une relation stable...Torres voudrait savoir comment Ellis a réussi à disparaître juste après que son boss se soit fait pincer. Ellis lui répond qu’il est un vrai bon, capable de ça! Et raconte, le prenant de haut, qu’il a déménagé ses affaires en Floride (j’en ai pas entendu parler ; tu n’étais pas censé en entendre parler). Torres, menaçant,  trouve qu’il aurait dû rester là-bas. Et un des comparses tourne la clé dans la porte de sortie du magasin...Mais Ellis n’a pas eu le choix : Miami fait ressembler Los Angeles à un lotissement de mobiles homes. Malheureusement, Torres et lui se retrouvent sur une affaire personnelle. La seule affaire que voit Torres avec Ellis, c’est de choisir le lieu où il va l’enterrer, mais Ellis s’explique. Quand Torres en était encore à vendre des sachets à 2 sous aux gamins des écoles, lui, Ellis, mettait en place des membres de sa nouvelle équipe à des postes stratégiques, auprès de l’ICE, des patrouilles aux frontières, même des militaires. Il était tout proche d’avoir créé un couloir permanent sécurisé, et voilà que Torres met tout en l’air en kidnappant un lot de Marines. Torres joue l’étonné. Dans la voiture, G. reçoit un appel de Hetty, qui l’informe que le Directeur Vance apprécierait d’être tenu au courant. G. finasse, Vance apprécierait ou demande à être mis au courant ? Hetty s’énerve, oui, elle veut savoir  ce qui se passe ! G. lui dit que Sam est toujours en train de parler avec son ancien contact. Hetty le suppose encore vivant (elle espionne les échanges de la police, qui n’ont rien signalé). Tout va bien, la rassure G., Sam sait qu’il doit jouer sa partie très cool. Un grand bruit de verre brisé : un type vient de passer à travers la vitrine du magasin. Ce n’est pas Sam. G. ment à Hetty : le voilà, je vous rappelle plus tard... et il raccroche au nez d’une Hetty toujours plus inquiète. G. se précipite vers la boutique, arme au poing, pour trouver Sam, une arme dans la main droite pointée vers un homme, son bras gauche autour du cou de Torres, l’ immobilisant. G. demande si ça peut être considéré comme une prise de tête, et conclut qu’ils n’ont vraiment pas la même définition de l’expression « la jouer cool »...

Les motos continuent de progresser dans le désert. A l’annexe, Torres et les agents se renvoient la balle de la naïveté : Torres n’étant pas de la marine, il n’a rien à faire avec des membres du NCIS, ceux-ci ne connaissent qu’une seule Miranda, une rousse avec des tâches de rousseur [Torres a réclamé un avocat, au nom des droits Miranda]. Finalement, G. explique à Torres que le meurtre, la tentative de meurtre et l’enlèvement de Marines en service sont des actes de terrorisme. Mais Torres nie toute implication, il n’est qu’un simple vendeur de jantes. Nate entre dans la salle d’interrogatoire pour les interrompre : dans la boutique, ils n’ont mis la main que sur deux armes de poing non déclarées et un peu de cash, en somme rien du tout. Sam trouve qu’il ne faut pas négliger la tentative de meurtre sur sa personne, Callen ajoute le prix trop élevé des jantes, mais ce que Nate voulait leur montrer, c’est la photo de Donald Wexling, l’homme qui sortait du magasin de Torres avant l’entrée en scène de Sam. Un industriel du textile multimillionnaire. Dont la présence là-bas ne peut s’expliquer que par une addiction à la drogue, la position sociale de Wexling imposant la discrétion totale... Pour garder le secret, nul doute que Wexling livrera Memo. Ce qui leur donnera les moyens de secouer ce dernier au sujet des Marines. Nate est chargé de mettre Eric sur tout ce qui concerne Wexling, adresses,   comptes bancaires, ... boxers ou   slips...

Kensi et Deeks viennent de descendre de moto. En contrebas de leur position, une sorte de camp est installé. Kensi appelle Eric : ils pensent avoir trouvé quelque chose ! Sam et Callen se présentent à Mr Wexling, désireux de lui poser quelques questions. Sait-il que le Guillermo Torres avec lequel il entretien des relations est lié avec les cartels mexicains ? Wexling l’admet bien volontiers, à la grande surprise des 2 partenaires. C’est pourtant la seule raison des contacts entre Torres et Wexling, le fait qu’il soit en cheville avec les cartels mexicains. Sinon, il n’y aurait aucune affaire entre eux. Mais ayant des usines de production et des bureaux au Mexique, et afin d’assurer la sécurité de ses biens (empêcher les usines de bruler)  et de ses gens (leur éviter d’être kidnapper), Wexling paie Torres. Extorsion de fonds, racket, «  la taxe commerciale pour   étrangers » est le seul moyen de faire des affaires, au sud de la frontière, mais aussi partout dans le monde, USA compris (dont le gouvernement arrose des diplomates étrangers) ...Torres est son conseil en Sécurité au Mexique. Et si le NCIS, comme les  autres agences, n’étaient pas en train de perdre la guerre contre la drogue, il ne serait pas obligé  de payer ces fichus cartels ! Alors, plutôt que de le harceler, les deux agents ont sûrement mieux à faire. Et s’ils ont encore des questions, ils les poseront par le biais de ses avocats. Et Wexling les plante là...

Eric transmet à Sam les dernières nouvelles de Kensi : elle et Deeks ont trouvé quelque chose à 56 km environ de la frontière. G. demande à lui parler. Kensi lui dit qu’ils vont aller jeter un œil de plus près, mais Deeks l’arrête : des hommes armés viennent d’apparaître, ainsi que les deux Marines, blessés et entravés, mais vivants. Kensi compte 3 gardes armés. Les deux Marines sont emmenés vers un camion, ils vont être déplacés. Kensi et Deeks sont forcés de bouger. G. réclame un moyen de transport aérien. Pour faire diversion, Deeks pénètre à moto dans le camp, et s’enfuit aussitôt, poursuivi par deux quads. Un certain Thomson est chargé de déménager  les prisonniers. Profitant du terrain accidenté, un des hommes parvient à abattre Deeks. Sam et Callen volent dans un hélicoptère pour rejoindre au plus vite le lieu de l’action. A leurs côtés...Reed ! Sam trouve que c’est  trop lent : G. pense qu’il aurait dû le laisser conduire... Poussés par Thomson, les Marines sont presqu’arrivés au camion, quand le ravisseur reçoit 2 coups violents dans le dos : Kensi vient de le mettre KO. Les Marines sont soulagés de voir le NCIS venir à leur secours. Mais déjà un véhicule approche. Les trois se dissimulent ; Kensi donne l’arme de Thomson à Hastings, visiblement plus en forme que son collègue. Kensi essaie de joindre Deeks, en vain. Celui-ci est inerte, à terre, à côté de sa moto. Les 2 quads approchent de lui ; un appel du camp leur apprend que Thomson a eu son compte, et que les otages ont disparu. Ordre est donné de les retrouver. Et de vérifier que Deeks est bien mort. Celui qui s’en charge est abusé par l’absence totale de signe de vie, et entreprend de retourner le « cadavre » avec le pied. Il reçoit deux coups de feu en pleine poitrine : Deeks attendait seulement le bon moment. Le chef du commando vient de rejoindre le camp. Thompson a retrouvé ses esprits, explique que les Marines ont reçu de l’aide. Ils ne peuvent pas être loin. Les trois hommes se séparent, et parcourent lentement le camp. Les premiers coups de feu s’échangent. Un des hommes met en joue Kensi, par derrière. Walker donne l’alerte, il n’a pas d’arme lui-même, mais déjà Deeks, enfin de retour, intervient et abat l’homme. Et il donne une arme à Walker. Kensi appelle Eric, lui dit qu’ils sont coincés ; le secours est en route. Walker souffre visiblement, il a besoin d’un docteur. Les deux Marines demandent des nouvelles de Mintoya et Reed... Kensi/Tonto cherche désespérément une solution pour les sortir de là. L’hélicoptère est encore à 10 minutes. Les assiégés se demandent pourquoi tout est calme brusquement, jusqu’à ce que Kensi comprenne : le chef est allé chercher un lance-grenades...Kensi dit à Deeks que le 4x4 est leur dernière chance. Seulement Deeks ne sait pas démarrer un véhicule sans les clés ; après tout, il est un flic, et un flic, ça met en prison ceux qui démarrent les voitures avec les fils. Il est vraiment désolé que son père n’ait pas passé ses week-ends à faire de lui un Jason Bourne. Donc lui, il va les attirer, et Kensi ira au 4x4. Couverts par Hastings, Deeks s’élance vers une caravane, Kensi dans la voiture. La première grenade fait voler la caravane en éclats. L’homme recharge le lance-grenade, mais l’arrivée de l’hélicoptère sauve la situation. Mitraillés, les hommes du commando essayent de fuir. L’un d’eux est abattu. G. descend le chef ; Sam qui s’occupe des deux blessés est sauvé par Reed qui abat le dernier. G. appelle Kensi : elle va bien ! Sam ? Tout va bien. Deeks apparaît : lui aussi il va bien, si ça intéresse quelqu’un... Les blessés sont déjà transportés vers l’hélicoptère. Sam remercie son sauveur, cela a un goût particulier pour Reed. Et rejoint les autres agents, rassemblés autour des cadavres. Les membres du commando ressemblent plus à des mercenaires  qu’à des membres d’un cartel. Et dans la main de G., le téléphone satellite du chef montre le dernier n° appelé, celui de ... Wexling. L’homme qui a financé tout ça...

Wexling est à l’annexe. G. lui présente le téléphone satellite, avec plusieurs messages laissés par lui-même. Téléphone trouvé sur un des mercenaires qu’il a engagé pour kidnapper les Marines. Wexling réclame son avocat : Sam lui en conseille une équipe complète, ils ont des preuves qu’il a financé l’enlèvement et le meurtre de Marines américains.  G. a peine à croire que le milliardaire ait voulu engager les militaires américains dans une guerre contre les cartels mexicains juste pour résoudre ses problèmes commerciaux au sud de la frontière...Mais Wexling voudrait qu’on lui explique pourquoi, alors que  les Etats-Unis envoient  des hommes en Afghanistan, en Irak, pour se débarrasser de terroristes, ils en laissent s’ébattre dans leur arrière-cour... G. répond calmement : les agents du NCIS ne sont pas des analystes politiques, ils se contentent d’arrêter les sales types...

Au QG, Nate, un carton dans les bras, s’arrête près du bureau de Hetty.

Dans le carton, ses mugs à café, des bouquins, du bric à brac. Hetty lui dit qu’il devrait les lui laisser. Elle en prendra soin en attendant son retour. Nate dépose alors son carton. Hetty ajoute que les autres vont bientôt arriver, mais Nate a encore des bagages  à terminer, des affaires à régler chez lui. Et puis, ce n’est pas comme s’il n’allait pas les revoir. C’est sa chance de faire une vraie différence, de faire sa part là-bas. Il veut remercier Hetty...pour toutes les opportunités qu’elle lui a offertes, toutes les choses qu’elle lui a enseignées... Hetty est émue, elle-aussi. Elle assure Nate qu’il est un membre important de cette équipe, qu’il le sera toujours. Elle ajoute qu’il doit prendre soin de lui ; suivre son instinct, qui l’a déjà mené si loin ; garder son esprit en éveil,  son cœur ouvert et son arme chargée. Il va le faire ! Un dernier au-revoir, et Nate commence à partir... Il stoppe, G. vient d’apparaître au-dessus de la balustrade. Il lui conseille une vieille connaissance : Shaba. Il vend à manger dans un camion, dans Zarnegar park, de l’autre côté de la tombe de « Abderrahmane Khan ». Ses Kebabs sont une horreur, mais Sheba peut fournir à peu-près tout ce dont on peut avoir besoin. Nate n’aura qu’à lui dire qu’il est un ami de Yurik. Yurik ? A l’époque, G. avait trouvé ça cool...

-FIN-

[Un humvee roule dans une zone désertique.]

[radio] : Tango Un, ici Echo Six. Nous arrivons au point de contrôle Delta.

[radio] : Bien reçu, Echo Six.

Homme : Walker, arrête-toi là devant.

[Le humvee s'arrête sur le bord de la route. 4 marines sortent].

Homme 2 : Bien joué, Walker. Tu t'es pris tous les rochers depuis dix bornes.

Homme : Sérieux, qui t'a appris à conduire.

Walker : Celle qui m'a dépucelé. Ta mère.

Homme : Hastings, dis-lui ce qui arrive quand on parle comme ça de ma mère. Hastings !

Hastings : Chut. J'ai vu un truc.

Homme  2 : Où ça ?

Walker : C'est quoi ? Tu as vu quoi ?

[Ils regardent dans la même direction qu’Hastings et pointent leurs armes vers ce qu’ils regardent.]

Homme 2 : Gagné. Inconnu à 2 heures, à environ 50 mètres.

Homme (criant) : U.S. Marines ! Qui va là ?

Walker : Il s'enfuit.

Homme : Hastings, Walker, au Humvee ! Mintoya, avec moi ! [Hastings et Walker se précipitent vers le Humvee, Mintoya et son chef courent derrière le fuyard.]

Homme : Avance, Mintoya. Sur la crête.

Walker (à la radio du véhicule) : Echo Six poursuit un fuyard direction sud-ouest du point de contrôle Delta.

[Le humvee avance vite mais soudainement il explose : une bombe a certainement été cachée sur la piste, et au même moment, plusieurs coups de feu visent Mintoya et son chef.]

Reed : Embuscade !

Mintoya : Hastings est touchée !

Voix à la radio : Tango Un, Tango Six est attaqué, assaillants multiples, au sud-est de notre position. Le Humvee touché par un EEI.

 

[Walker s'est évanoui, du sang coule sur l’emblème de l’Etat de Californie.]

 

 

♫ ♫ NCIS: Los Angeles 2x03 - Borderline / Un mal nécessaire♫ ♫

 

[(Hurlement de sirènes). Kensi conduit dans LA. Près d'un stop, il y a un sans abri. Il tient un verre en plastique, demandant quelques pièces de monnaie. Il montre un panneau : " SOYEZ BÉNI" mais le change quand il voit Kensi. Elle lit "bonjour Kensi"].

[Elle arrête sa voiture, enlève ses lunettes de soleil, il jette sa pancarte.] :

Kensi : Tu fais quoi, là ?

Deeks : Je rentre d'une infiltration pour le LAPD. Tu m'emmènes ?

Kensi (renifle) : Mon Dieu. C'est toi ?

Deeks : Je la joue Actor Studio.

Kensi : C'est dégoûtant. Vraiment dégoûtant.

Deeks : Tu fais pas un SDF convainquant si tu sens le savon. Je ne lave jamais ces fringues.

Dans mon frigo, elles restent authentiques.

Kensi : Génial. Je te mettrais même pas dans mon coffre. [Elle commence à refermer sa vitre.]

Deeks : Allez ! Allez ![Elle s’en va, Deeks la regarde s’éloigner.]

Deeks : Merci, partenaire.

[Une voiture s’arrête à sa hauteur.] 

Conducteur : Tiens mon gars. [Il met une pièce dans le gobelet de Deeks.]

Deeks : Vraiment ? 25 cents ? 25 cents ?

 

[Locaux du NCIS. Dans la salle de sport, Callen frappe un sac tenu par Sam.]

Callen : Je demande qu'à être écolo, à faire dans le durable. Hetty aimerait qu'on recycle nos balles.

Sam : Elle veut juste qu'on récupère les douilles.

Callen : Bouteilles recyclables, plus de serviette en papier ni de gobelet en carton. Et ensuite ?

Sam : On sauve la planète.

Callen : Allez. Ne viens pas pleurer si elle remplace le PQ par des Post-it.

[Sam rigole.] T'as compris ?

 

[Tous les deux regardent la salle de tirs. Ils sont stupéfaits et se regardent l'un l'autre avant d’y aller.](Nombreux coups de feu) [Ils regardent le tireur par la fenêtre. C'est Nate!!! Il tient fermement son arme à feu].

[Sam et G. entrent, Nate sourit.]

Sam : Il est de retour, et il n'est pas content.

Callen : À ton avis, qu'en dirait le docteur Freud ?

Sam : Obsession phallique évidente et colère envers sa mère.

Nate : Je m'entraîne, c'est tout.

Callen : Ça a quelque chose à voir avec la mission que t'a donnée Hetty ? [Il désigne le pistolet.]

Nate : Tout tourne autour de Hetty, non ?

Sam : Où t'étais ? Hetty ne veut rien nous dire.

Nate : Si une bière vous tente plus tard, je vous en parlerai. Je dois aller la voir. Ravi de vous avoir revus.[Il sort en fermant la porte derrière lui.]

Sam : C'était bizarre.

Callen : Même pour Nate. [Ils vérifient la cible en papier sur laquelle Nate a tiré : quelques balles sont fatales].

Sam : Une chose est sûre. On lui a appris à tirer.

 

 

[En haut, Hetty lit un dossier, Kensi est là aussi. Deeks entre, portant une serviette.]

Deeks : Quelque chose cloche avec votre ballon d'eau chaude.

Hetty : Les douches sont sur minuterie, M. Deeks. Vous avez dû dépasser la durée recommandée.

Kensi : Faites une exception dans son cas. C'est nécessaire.

Deeks : J'ai eu le prix de l'hygiène au lycée.

Éric (s’arrête de taper sur son clavier) : Quel lycée donne des prix pour ça ?

Deeks : Je sais pas. Un lycée super propre.

[Sam et Callen les rejoignent.]

Hetty : Messieurs. C'est tout frais. [Elle montre l’écran géant, Éric y lance une vidéo.]

Éric : Ces images viennent de caméras de casque ou de tableau de bord. Quatre marines pris en embuscade.

Hetty : Un s'est échappé, trois sont manquants.

Callen : On dirait pas l'Afghanistan.

Hetty : Normal. Ça a été enregistré ce matin près de San Diego à la frontière avec le Mexique.

(carte à l’écran)

Éric : Les marines aidaient l'immigration et les douanes à sécuriser la zone. On craint que les marines soient tombés sur ou aient été visés par un des cartels mexicains qui passent de la drogue, des armes ou des gens dans la région.

Sam : Quelqu'un a revendiqué ?

Éric : Pas encore. On n'a même pas de mobile.

Kensi : J'en ai plein. Vengeance, chantage, échange de prisonniers.

Callen : Un des marines s'est échappé ?

Éric : C'est le caporal chef Allen Reed. [Il met les photos des 4 marines sur l’écran] Le caporal Edward Mintoya, le caporal Shelly Hastings et le première classe Liam Walker sont manquants. Vu que nous avons des affaires en cours et que nous connaissons bien les cartels, le directeur Vance a demandé notre aide, et de faire au mieux.

Hetty : Il faut faire vite. [Callen s’en va, suivi par les autres agents.]

Callen (en vitesse dans les escaliers) : Toi et Deeks, la scène de crime. Sam et moi interrogerons Allen Reed.

Sam : On va contacter nos indics qui connaissent les cartels, et voir qui est derrière tout ça.

Deeks : On pourrait... Attendez un peu. Je suis un rat des villes. [Ils sont dans l’armurerie.] On pourrait pas envoyer l'ancien SEAL dans le désert avec Kensi ?

Sam : Tu vas apprendre plein de choses.

Deeks : Oui. J'adore apprendre. Avez-vous remarqué la pâleur de mon teint ? La peau claire tend à brûler facilement. Alors que Sam... Je veux dire... [Callen et Sam le regardent, attendant la fin de sa phrase.] Sam est parfait pour un climat tropical.

Sam : Continue. [Il croise ses bras sur sa poitrine, sérieux].

Deeks : Primo, tu as le crâne complètement tondu, et c'est génial. Et c'est parfait pour l'échange... thermique. Et sans vouloir enfoncer de portes ouvertes, tu es... afro-américain. Et... il fait chaud en Afrique.

Sam : Je suis de Brooklyn, Huckleberry.

Callen : Brooklyn.

Deeks : Juste.

Kensi : C'est parti. [Elle saisit un des bras de Deeks et le tire.] On vous appelle si on trouve quoi que ce soit.

Deeks : Je suis...

Kensi : Ça suffit.

Deeks : Norvégio-américain. [Ils s’en vont.]

Sam : Un de ces jours, je vais le tuer. [Il rit.]

Callen : Tu es son modèle.

Sam : Ben voyons !

 

 

[Frontière Californie/Mexique. Près du Humvee détruit, les marines fouillent dans la zone. Deeks et Kensi montrent leurs insignes tandis que leur voiture est arrêtée.] (Radiotransmission) (cris indistincts)

Marine : Ils sont par là. [Indique une direction.]

Kensi : Merci. Commandant Orley ? Agent spécial Kensi Blye, NCIS. Voici notre officier de liaison avec le LAPD, inspecteur Marty Deeks.

On a quoi ?

Orley : Une embuscade. Ils étaient tout près.

Kensi : Où est le Marine qui a survécu ?

Orley : Caporal-chef Reed. Blessé légèrement. Rien de grave. On l'a soigné à la base avant de vous l'envoyer. Hélas, il ne se souvient de rien.

Deeks : Il a tout oublié ?

 Orley : Déjà pris dans une fusillade ?

Deeks : C'est arrivé.

Orley : Et votre première fois ?

Homme (via radio) : On a un truc. On a quelque chose à 500 mètres à l'est

 

[Orley, Deeks et Kensi vont voir sur place où un corps est allongé sur le sol.]

Orley : C'est le caporal Mintoya. Bon sang.

[Il y a un papier sur le corps, Kensi le prend.]

Kensi : (le mot est en espagnol, Deeks le lit par-dessus son épaule)"Maintenant, c'est la guerre."

 

 

[Orley montre une carte à Deeks.]

Orley : Mes hommes fouillent une bande de 100 mètres dans les deux directions. Le cartel va vouloir les amener au Mexique si ce n'est pas déjà fait.

Kensi (les rejoignant) : Pas sûr, commandant. Des traces vont dans l'autre direction. Je suis sûre qu'ils s'éloignent du Mexique.

Orley : Excusez-moi. [Il attrape sa carte, et part.]

Kensi : Il m'a balancée ?

Deeks : Comme Ronald McDonald à la SPA. Tu es certaine pour les traces ?

Kensi : Ta main à couper.

Deeks : Génial.

Kensi : On a traîné quelqu'un. Ça concorde. Prêt pour une ballade ?

[Deeks sourit largement.]

Kensi : À moto. Deeks, en selle.

Deeks : Mais j'ai rien dit. [Il la suit.]

 

[Devant les locaux du NCIS. Sam téléphone devant sa voiture.]

Sam : Vérifie les images satellite de la zone de l'embuscade. Sur un mois. Celui qui a fait ça l'a prémédité.

Callen (avant d’ouvrir la portière côté passager) : Contacte les autres agences s'ils ont quelque chose à ce sujet.

Hetty  [Elle avait évidemment suivi ses hommes] : Elles ont été contactées.

Sam : Appelle si tu as quelque chose.

Hetty : Le caporal Reed a fini ses soins. Il vous attend avec Nate à la planque.

Sam : On a rencontré Nate au stand de tir. Il semble distant.

Hetty : Sûrement le décalage.

Callen : On n'a pas pensé qu'il revenait juste de...

Hetty : Sa mission, oui.

Sam : Qui était où ?

Hetty : Il était dans la république de "C'est pas vos affaires".

Callen (rigole) : C'est là qu'il a appris à tirer ?

Hetty : En fait, je l'ai aidé. [Elle rentre, les deux agents s’installent dans la voiture.]

Sam : Apparemment, la république de "C'est pas vos affaires" peut être un endroit dangereux. [Il démarre.]

 

[Désert. Une moto saute pardessus des trous, une autre la suit. Elles sautent sur les pierres, la piste n'est pas facile. La première stoppe, la seconde s’arrête à ses côtés.]

Deeks :Pourquoi on s'arrête ?

Kensi : J'ai perdu la trace. [Elle enlève son casque, descend son deux-roues.]

Deeks : On est perdus ? [Il fait comme elle.] Relax, Nancy. Tu sais quoi ? Je suis surpris qu'on soit si loin et je voulais dire bon boulot, mais si on fait demi-tour là, on peut éviter le trafic. [Elle le regarde de travers.] Quoi ? On doit affronter les faits là. On va manquer d'essence et d'eau, et n'oublions pas, c'est le désert.

Kensi : On n'est pas au milieu du Sahara et même si, mon père m'a appris comment survivre partout, même dans le désert. [Elle montre des traces.] Je les ai. Ils vont vers l'ouest. Un SUV qui roule lentement avec le pneu arrière droit usé.

Deeks : Beau travail, Tonto. Ton père t'a aussi appris à pister ?

Kensi : Pister, tirer, la mécanique, le poker, l'électricité, tout ce qu'on apprend à un fils, et il n'avait pas de fils, juste moi.

 

[Ils remontent sur leurs motos.]

Deeks : Vous étiez proches ?

Kensi : Oui... Meilleurs amis. Et toi et ton père ?

Deeks (en roulant) : Ouais... Pas vraiment. Je suis presque sûr qu'il me déteste.

Kensi : Pourquoi tu dis ça ?

Deeks : La dernière fois que je l'ai vu, il a dit : "Marty, je te hais."

Kensi : Avec la colère, on peut blesser les gens qu'on aime.

Deeks : Puis il a tiré au fusil sur moi. Je déteste Thanksgiving. D'ailleurs ça fait six ans, ce salaud doit être mort maintenant. Je vais pisser.

Kensi : Encore ?

Deeks : Je me suis hydraté pour le désert ! Ces rebonds sont durs pour mes reins.

Kensi : Fais vite, d'accord ?

Deeks [debout devant un buisson, dos à Kensi] : Ne regarde pas. [Elle regarde.]

[Deeks tire devant lui avec son arme. Elle court jusqu’à lui.]

Deeks : C'est rien. C'était juste un serpent. Il était prêt à bondir.

Kensi : Ça bondit pas, ça attaque.

Deeks : Celui-là semblait bondisseur. Désolé, mais quand j'étais enfant, le boa constrictor de mon ami Darrel a essayé de m'étrangler à sa fête d'anniversaire.

Kensi : De Darrel ou du serpent ?

Deeks : Tu trouves ça drôle, mais ça l'est pas ! Les ambulanciers m'ont libéré avec des cisailles.

Première page de l'Encino Times. Ma mère a toujours une copie sur son frigo.

Kensi : Ta braguette est ouverte. [Elle remet son casque.]

Deeks : Et merd... [Il se retourne pour la fermer.]

 

[Hangar à bateaux, salle d’interrogatoires. Reed est assis en face de Nate. Son visage est brûlé et griffé. Callen est assis à la table. Sam s’appuie sur une table contre le mur en face de la porte].

Reed : Je lui ai crié de s'identifier mais il s'est enfui. Juste après, on essuyait des tirs venant de partout. Le souffle de l'explosion a dû me sonner, car je crois m'être évanoui. À mon réveil, le Humvee était détruit et les autres disparus.

Callen : Pas tout le monde.

[Nate prend une photo dans le dossier posé sur la table et montre le cadavre.]

Nate : On a trouvé Mintoya ce matin.

Reed : Il est mort ?

Nate : J'en ai bien peur. [Il prend d’autres photos et les met sur la table.] Hastings et Walker...manquent toujours.

Reed : Avez-vous trouvé nos assaillants ?

Nate : Pas encore.

Reed : Je suis sûr d'en avoir eu un à la tête.

Sam : Mintoya a été touché à la tête.

Reed : Vous pensez que c'est moi ?

Callen : Et vous ?

Reed : C'était une embuscade. J'étais leur responsable. Ça me rend coupable, monsieur. Ils auraient dû me prendre, et pas Hastings.

Nate : C'est dur, je sais.

Reed : Vous devez la trouver.

Sam : La. Et pas "les" ? [Reed baisse la tête.]

Nate : Vous êtes inquiet pour elle car c'est une femme ?

Reed : Non, monsieur. Elle est plus forte et plus intelligente que Walker. Je préfère l'avoir elle pour me couvrir.

Nate : Alors quoi ? Ils ont des problèmes. Des marines, vos copains. Tout ce que vous pouvez nous dire, même si ça paraît insignifiant, peut nous aider. Y a-t-il autre chose à savoir ?

Reed : Hastings est enceinte. Elle l'a appris ce matin. Elle me l'a dit vers la fin de notre patrouille. Personne d'autre ne le sait.

Nate : Êtes-vous le père ?

Reed : Non, monsieur. C'est Mintoya. [Ils ont tous un regard triste.]

 

 

[Hangar à bateaux. Reed est seul dans la salle d’interrogatoires. Sam, Callen et Ante le regarde sur l’écran de la pièce d’à côté.]

Callen : Deux marines disparus, dont une peut-être enceinte, le père de son bébé est mort.

 

Nate : Tu penses qu'il ment ?

Sam : Quel scénario est le plus crédible ? Un cartel de la drogue mexicain piège quatre marines, en tue un, enlève les deux autres, ou un triangle amoureux finissant en drame ?

Nate : Où sont les corps ?

Callen : Enterrés.

Nate : Mais si Reed a fait ça, pourquoi ne pas juste les tuer, et dire qu'ils sont morts dans l'attaque ?

Callen : Ne pas trouver les corps rend crédible l'enlèvement. Et écarte les soupçons de Reed, le seul survivant.

Nate : Je sais pas, il semble vraiment traumatisé.

Sam : Comme quelqu'un après un combat ou quelqu'un qui vient de tuer trois marines ?

 

[Désert. Kensi regarde autour d’elle près des motos et prend son téléphone pour appeler Callen toujours au hangar à bateaux.]

Callen : Du nouveau ?

Kensi : J'ai des doutes sur notre direction. Et toi ?

Callen : Toujours rien. On va trouver notre indic préféré JJ, voir ce qu'il sait.

Kensi : Bonne chance.

Callen : Et Deeks ?

Kensi : Petite vessie. [Callen rigole.]

Callen : Dis-nous s'il y a du nouveau.

Kensi : Vous aussi.

 

[Près du Musée et des fosses à bitume de La Brea, Sam et Callen marchent dans le parc.]

Callen : La différence entre un puits de bitume et du sable mouvant ?

Sam m Je ne sais pas, l'un est goudron, l'autre sable ?

Callen : Pourquoi on ne parle plus de sable mouvant ?

 Sam : Quoi ?

Callen : Il y en avait partout. Tarzan, Gilligan, L'Homme qui valait 3 milliards finissaient piégés dedans.

Sam : Tu fais ça la nuit ? Pendant qu'on dort, tu penses aux sables mouvants ?

JJ : Bienvenue sur le puits de bitume, un joint, mec ? Trois pour 15 $. [Il porte un costume de tigre.] Pour huit. Tu fumes ? 15 dollars. [Callen s’approche de JJ seul. JJ reconnait Callen.]

Callen : Ne cours pas. [Il saisit ses affaires et court, dans la direction opposée. G. le poursuit. JJ court près d'un arbre, un bras le bloque : Sam attendait, caché derrière l'arbre. JJ est allongé sur le dos].

Callen : J'ai clairement dit : "Ne cours pas."

Sam : Il l'a fait.

JJ : J'ai le dos cassé.

Sam : Impossible, t'as pas de colonne.

Callen : Un cartel de la drogue mexicain a enlevé des marines à la frontière. Que sais-tu à ce sujet ?

JJ : Rien. [Sam prend quelque chose dans le sac de JJ.] Je le jure. Je suis réglo maintenant.

Callen : Fausses cartes médicales de marijuana. JJ, j'ai besoin d'un nom. (à Sam)  Jette-le dans le puits de bitume.

JJ : Vous feriez pas ça.

Callen : Moi non, lui il pourrait. En fait, il va le faire. [Sam saisit JJ et le met sur ses pieds.]

JJ : (se libérant de l’emprise de Sam) J'ai un nom. Emilio Ortega.

Callen : Bien tenté. Ortega et ses gorilles ont sauté la semaine dernière.

Vrai, et après sa mort, on s'est bousculé pour prendre sa place. Un seul a émergé. Torres. [Sam et Callen échangent un regard.]

 Sam : Memo Torres ?

JJ : Non, Shecky Torres. Bien sûr, Memo Torres. Ça vient pas de moi.

Callen : Je te prends à vendre autre chose que des cartes du ciel, j'appellerai pas la police. Je te roulerai dessus en voiture. Compris ?

Fous le camp d'ici. Tire-toi.

JJ (ramassant ses affaires) : J'y vais. J'y vais.

 

[Sam met une main sur sa gorge, Callen le regarde fixement.]

Callen : Que fait Memo Torres à kidnapper des marines ?

Sam : Il montre ses muscles, et montre aux autres cartels quel gros dur il est.

Callen : J'aimerais qu'il y ait un autre moyen.

Sam : Moi aussi.

 

[Locaux du NCIS. Nate est assis en haut, sur un banc dans un hall. Il pense].

Hetty : J'ai lu votre rapport sur Reed. Comment va-t-il ?

Nate : Il a peur.

Hetty : Pour ses camarades marines ?

Nate : Et pour lui-même.

Hetty : Je ne vous suis pas. [Elle s’assoit sur le banc.]

Nate : Il y a pire que la mort pour un marine.

Hetty : Il se pose des questions sur ses actes. On doit tous le faire de temps en temps. Les gens s'inquiètent trop d'avoir fait le mauvais choix, alors qu'ils devraient s'inquiéter de n'en faire aucun.

Nate : Vous pourriez essayer d'être plus subtile, Hetty. Je suis psy, vous vous souvenez ?

Hetty : Et un bon. [Elle se lève.]

Nate : La condescendance fait aussi partie de votre plan ?

Hetty : C'est ce que vous pensez ?

 Nate : Ne répondez pas à ma question par une autre.

Hetty : Suivant quelle règle ?

Nate : C'est une autre question.

Hetty : Plutôt une demande de clarification, non ?

Nate : Encore une question.

Hetty : Vous avez besoin de plus de temps. [Elle s’éloigne.] Vous avez besoin de plus de temps ?

Nate : Oui, je veux y retourner. [Elle prend le temps de le regarder en face.]

Hetty : Ce n'est pas une décision à prendre à la légère. Vous l'avez dit aux autres ?

Nate : Non.Et j'apprécierais que vous ne disiez rien avant que je puisse leur parler moi-même.

 

[Sam a mis une grande boîte sur son bureau (propriété du NCIS, preuve). Il y a des rubans rouges partout et les lettres "NLV" dessus pour "No longer viable" soit Ne Plus Utiliser). Sam l'ouvre.]

Hetty : Que faites-vous ?

Sam : Je dois réactiver un ancien pseudo.

Hetty : "N.P.U." "N.P.U." Ne Plus Utiliser. Tyrell Ellis... a été compromis. [Elle ferme le carton.]

Sam : Je sais. C'était moi, vous vous souvenez ?

Hetty : Je me souviens également que vous avez failli être tué avant qu'on vous en sorte.

Sam : Ma couverture n'a pas été révélée. J'ai passé sept mois à travailler Memo Torres,

alors qu'il était encore sous-fifre. Le voilà chef. C'est le plus rapide pour retrouver ces marines. Le seul qui puisse approcher Torres est dans cette boîte.

Hetty : L'homme de cette boîte a sa tête mise à prix.

Sam : Pourquoi ne pas juste l'arrêter ? On n'a rien contre lui. On l'arrache de la rue, on perd toute chance de pénétrer son organisation. En plus, il hait toutes les sortes de flics. Ses avocats seront là aussitôt qu'on l'amènera et on ne retrouvera jamais ces marines, Hetty.

[Callen arrive en regardant son téléphone.]

Hetty : Pouvez-vous faire entendre raison à votre équipier ?

Callen : Ça n'a jamais marché. Il est vrai que refaire jouer à Sam le rôle de Tyrell n'est pas... sans risque. Memo Torres est derrière ça. Réactiver Tyrell Ellis est le seul moyen de l'approcher. C'est la seule option, et vous le savez.

Hetty : Je n'aime pas ça.

 

 

[Devant un magasin, Callen et Sam sont dans une voiture. Callen a un appareil photo. Sam est habillé comme un chef de gang.]

Callen : Tu vas la jouer calme ?

[Un homme sort du magasin en téléphonant.]

Callen : Mot de sécurité ?

Sam : "Prise de tête."

Callen : Vraiment ? Tu l'utilises comment dans une phrase ?

Sam : Je prévoyais pas de l'utiliser. [Il sourit et sort de la voiture.]

[L’homme monte dans une grosse voiture noire avec chauffeur.]

[Callen compose un numéro tout en surveillant la voiture noire.]

Callen (à Éric) : Je t'envoie des photos. Identifie les personnes. Vérifie aussi les caméras du coin.

Je veux savoir qui est passé ces deux derniers mois.

Éric : Compris, G. Je m'y mets.

Callen : Merci.

 

[Sam se dirige lentement vers l’entrée du magasin, regardant autour de lui.] [Deux hommes l’aperçoivent et le reconnaissent, il y a deux autres hommes dans la boutique, tous le regardent.]

Torres : Tyrell Ellis.

Sam : La rumeur dit que t'es le grand chef maintenant qu'Ortega a explosé.

Torres : J'en ai entendu une autre. (en colère) T'as balancé Lil Deon. Il est la copine d'un mec à Chino.

Sam : T'as mal entendu sur moi. J'suis pas surpris de Deon. Content qu'il soit en ménage.

Torres : Comment t'as pu disparaître juste avant que ton boss soit pincé ?

Sam : Je suis bon à ça. Tyrell Ellis. Je suis un survivant, bébé. Je me suis installé en Floride.

Torres : J'en ai rien su.

Sam : T'étais pas supposé.

Torres : T'aurais dû y rester, "survivant". [Il fait signe à un de ses hommes d’aller à la porte.]

Sam : J'ai pas choisi. Miami fait ressembler L.A. à un terrain de camping. Mais nos affaires se sont emmêlées.

Torres : Le seul boulot que tu me donnes, c'est de décider où je t'enterre.

Sam : Si tu cessais de jouer au gros dur ? Quand tu vendais des pincées d'herbe aux gamins, j'installais des mecs à moi aux positions clés à l'immigration, aux douanes, même chez les militaires. J'étais à ça d'avoir une filière permanente et sécurisée, jusqu'à ce que tu foutes tout en l'air en enlevant des marines.

Torres : Je vois pas de quoi tu parles.

 

[Voiture de Callen.]

Hetty (au téléphone) : Le directeur Vance apprécierait une mise au courant.

Callen : Apprécierait ou demande une mise au courant ?

Hetty (à son bureau) : M. Callen, dites-moi seulement ce qui se passe.

Callen : Sam parle encore à son ancien contact.

Hetty : Le fait que je n'ai rien entendu sur la radio de la police indique qu'il est encore vivant.

 Callen : Relax. Tout va bien, Hetty. Sam sait qu'il doit la jouer calme.

[A l’instant même un homme est jeté hors du magasin à travers une fenêtre.]

Callen : Le voilà, je vous rappelle.

[G. raccroche, Hetty est inquiète.]

 

[Callen se dépêche d’atteindre le magasin, brandissant son arme. L'homme à l'extérieur et 2 autres sont à terre. Sam maintient Torres contre lui d'une main, tenant son arme dans l'autre.]

Callen : C'est une prise de tête ?

Sam (à Torres) : N'essaye pas.

Callen : On a une idée très différente de ce qu'est "la jouer calme".

 

 

[Désert. Les motards roulent sur un terrain difficile. Ils s’arrêtent et enlèvent leur casque. Kensi regarde son GPS.]

Kensi : On devrait arriver à un vieux coupe-feu. Ils peuvent prendre la 79 et aller au nord ou prendre la 78 et aller vers l'Arizona. Où vont-ils donc ?

Deeks : J'aimerais que ce soit à un endroit avec la clim. [Il boit de l’eau.] Je peux pas croire que certains font ça pour le plaisir.

Kensi : T'as l'air coriace. Ça fait pas de toi un campeur invétéré.

Deeks : Mon idée de l'inconfort, c'est une piscine sans cabine de plage. Tu crois que je suis coriace ?

Kensi : Oui. Comme Malibu Ken. Qui n'est pas anatomiquement correct non plus.

Deeks : Superbe.

[Ils repartent.]

 

[Hangar à bateaux. Sam et Callen sont assis en face de Torres, effondré sur sa chaise dans la salle d’interrogatoires.] 

Torres : Naval Criminal quoi ?

Sam : Naval Criminal Investigative Service.

Torres : Je ne suis pas dans la Marine, idiot. Laissez-moi partir.

Callen : Désolé. [Callen fait un geste pour montrer qu’il s’excuse et indique la porte. Torres se lève.]

Sam : Assis ! Idiot !

Torres : Mon avocat. Je connais mes droits de Miranda. [Callen s’assoit en face de lui.]

Callen : Qui est Miranda ? Tu connais une Miranda ?

Sam : Je connais une Melinda à la compta. Rousse, taches de rousseur...

Torres : Te fous pas de moi.

Callen : Je me fous pas de toi. Tu connais le Patriot Act ? Bien sûr que non. Écoute bien. Ce n'est pas que meurtre, tentative de meurtre et enlèvement... Comme c'est contre des marines en service... c'est du terrorisme intérieur.

Torres : J'ai rien fait. Je suis un homme d'affaires. Je vends des jantes.

Callen : Et pour les plaques d'immatriculation ?

[Nate ouvre la porte.]

Nate : Les gars. [Les deux agents le rejoignent et quittent la pièce.]

Torres : Et mon appel téléphonique ?

 

[Hangar à bateaux. Salle principale.]

Nate : Il y avait dans sa boutique quelques pistolets et un peu d'argent. Pas de drogues, de contrebande. On n'a rien.

Sam : Sauf pour la petite tentative de me tuer.

Callen : Et le matraquage de prix pour les jantes.

Nate : Éric est toujours sur les vidéos de surveillance. Les suspects habituels, sauf celui-ci.

[L’homme en costume qui a quitté la boutique dans une grosse voiture noire.] Donald Wexling de Wexling-Goring. Multimillionnaire du textile.

Callen : Il fait quoi avec Memo ?

Sam : Des enjoliveurs pour sa limousine ?

Callen : Il consomme peut-être de la drogue.

Nate : Wexling est un mécène dans les arts. Membre de conseils d'administration. Sa femme s'occupe d'œuvres de charité. Il voudrait pas d'une accusation publique pour drogue. Si vous secouez un peu Wexling, il vous donnera Memo pour garder ça sous le radar.

Sam : Ne dis pas ça. Dès qu'on a des charges contre Memo, on l'oblige à parler des marines.

Callen : Qu'Eric se renseigne sur Wexling. Adresses, comptes bancaires, comptes-rendus.

 

 

[Désert. Les motards roulent toujours. Kensi s’arrête et laisse sa moto tomber. Elle relève son caque et tombe à genoux. Deeks fait la même chose. En contrebas de leur position, une sorte de camp est installé comprenant plusieurs types de véhicules. Kensi prend son téléphone.]

Kensi (à Éric au téléphone) : On a quelque chose.

 

 

[Centre-ville de Los Angeles. Sam repère un homme.]

Sam :Le voici. [Il sort son badge de sa poche.] M. Wexling ? Agents fédéraux. On a quelques questions.

Wexling : Sur quoi ?

Sam : Sur votre relation avec Guillermo Torres.

Callen : Vous savez que c'est un dealer lié aux cartels mexicains ?

Wexling : Bien sûr. [Sam et Callen n’en reviennent pas.]

Callen : Vraiment ?

Wexling : Si Memo n'avait aucun lien avec les cartels, je ne traiterais pas avec lui. J'ai des usines de textile et des bureaux au Mexique. Je dois protéger mes employés et mes biens.

Sam : Vous payez un racketteur ?

Wexling : On dit "frais commerciaux étrangers", mais oui. Memo récupère les frais de protection pour qu'on ne kidnappe pas mes employés et qu'on ne brûle pas mes usines.

Callen : Quand un homme de votre trempe paye Torres, c'est comme légitimer le racket.

Wexling : C'est le coût pour être délocalisé au sud de la frontière ou ailleurs, y compris dans notre pays. Le gouvernement soudoie des diplomates.

Sam : Il sera sûrement intéressé par votre relation avec Torres.

Wexling : Mon "conseiller mexicain en sécurité" ? Je n'ai pas fondé mon entreprise en faisant des erreurs. Et si vous ne perdiez pas la guerre contre la drogue, je n'aurais pas à soudoyer les cartels. Au lieu de m'importuner, vous devriez aller vous rendre utile. Excusez-moi... Si vous avez d'autres questions, veuillez contacter mes avocats. [Il s’en va.]

Callen : Très sympa. [son téléphone sonne, il répond.]

 

[OPS center. Nate est débout derrière Éric.]

Éric : Kensi et Deeks ont trouvé quelque chose à 60 km de la frontière mexicaine.

Callen : Connecte-nous.

 

[Désert. Kensi commence à se relever.]

Kensi : On va se rapprocher pour jeter un œil. [Deeks l’attrape par le bras et l’oblige à se baisser.]

[2 Marines apparaissent, sortant de la caravane. Ils ont du sang sur leurs vêtements, ils sont évidemment blessés. 3 hommes armés les surveillent.]

Kensi (au téléphone) : C'est eux.

Deeks : Ils sont blessés.

Callen (au téléphone) : Combien de tireurs ?

Kensi : J'en vois trois.

Deeks : Ils les emmènent au camion.

Kensi : On doit y aller. Ils les déplacent. [Deeks et Kensi se lèvent.]

 

 

[Centre-ville de Los Angeles.]

Callen : J'ai besoin d'un hélico tout de suite.

Éric : Je m'en occupe.

 

[Désert. Près de la caravane.]

Homme : Allez, on y va.

(bruit de motos)

Homme 2 : Tu entends ça ? [Deeks fonce droit sur eux et s’arrête.]

Quinn : Thompson, emmène-les. Evans, suis-moi.

[Deeks fait demi-tour, fuit. Quinn et Evans vont aux quads et le poursuivent. Quelque temps après, Quinn tire sur sa moto. Deeks tombe lourdement, et ne bouge plus.]

 

[Dans un hélicoptère, au-dessus du désert. Le pilote, son mécanicien, Reed, Sam et Callen équipés de gilets pare-balle et d’armes automatiques]

Sam : On peut pas aller plus vite ?

Callen : Tu aurais dû piloter.

 

[Campement. Hastings aide Walker, qui ne peut pas facilement marcher. Ils s'arrêtent devant la porte d'un camion]

Thompson : Montez dans le camion.

[Mais il est frappé dans le dos : Kensi l’a frappé avec une arme automatique. Il s'évanouit.]

Hastings : Qui êtes-vous ?

Kensi : Vous allez bien ?

Hastings : Ça va.

[Une voiture se fait entendre.]

Kensi : Quelqu'un s'approche. Allez, on y va. [Ils avancent, elle les suit et récupère l’arme de Thompson.]

Hastings : Allez, Walker, mets-toi là.

[Derrière une grande tractopelle. Kensi prend une des armes. Ils regardent la voiture qui se rapproche, avec 2 hommes à l'intérieur.]

[Deeks est toujours à terre, immobile. Les deux quads s'arrêtent près de lui.]

Homme (via la radio) ! On a un problème.

Quinn : Quel genre ?

Homme : Thompson est sonné, les otages se sont échappés.

Quinn : Trouve-les. (à Evans, désignant Deeks) Assure-toi qu'il est mort.

[Evans descend de son quad et s’approche de Deeks, étendu les yeux clos. Il tâte son corps avec le pied, mais Deeks lui tire deux balles dans la poitrine.]

 

[Quinn est de retour au campement, où Kensi, Walker et Hastings sont toujours caches.]

 

Quinn :Il s'est passé quoi ? [Il rejoint Thompson qui souffre.]

Thompson : On m'a attaqué par-derrière. Quelqu'un les aide.

Quinn : Ils n'ont pas pu aller loin. [Il donne une arme à Thompson, il y a un autre homme avec eux.]Dispersez-vous, trouvez-les.

[Le troisième homme est près de la tractopelle, Hastings doit l’abattre. La fusillade commence.]

Deeks : Derrière toi ! [Kensi a juste le temps de se retourner pour tuer l’homme derrière elle. Deeks s’assoit près d’elle.] Je t'ai manqué ?

Kensi : T'étais où ?

Deeks : La moto est foutue. [Il tire à plusieurs reprises.]

Kensi : Économise tes munitions.

Deeks : Marine. [Il donne une arme à Walker, Kensi prend son téléphone.]

Kensi (au téléphoneà Éric) : On est encerclés.

 

[OPS center. Éric tape sur son clavier. Hetty et Nate regardent l’écran avec angoisse.]

Éric : Reçu, les renforts sont en route.

Kensi (à Walker) : Ça va, marine ?

Walker : Oui, madame.

Hastings : Il doit voir un docteur. [Thompson tire.] Comment vont Mintoya et Reed ?

Kensi : Reed en a réchappé, mais Mintoya est mort. Je suis désolée.

[Une balle frôle Deeks.]

Deeks : Des idées pour nous sortir de là ?

Kensi : J’y réfléchis.

Deeks : Pourquoi je revois la fin de Butch Cassidy et le Kid ?

Quinn (à Thompson) : Y en a marre, je vais allumer ces bâtards.

 

[Dans l'hélicoptère]

Callen : Lieutenant, combien de temps ?

Pilote : On devrait les voir dans 10 minutes.

Sam : Ils n’ont peut-être pas 10 minutes.

 

[Kensi, Deeks et les marines n’entendent plus rien.]

Deeks : Qu'est-ce qu'ils attendent ?

Kensi : Je ne sais pas.

[Kensi voit Quinn se rapprocher rapidement d’eux.]

Kensi : Un lance-grenade.

Deeks : Quoi, un lance-grenade ? C'est pire que la fin du film.

Kensi : Ce SUV est notre seule chance.

Deeks : S'il n'y a pas de clé ?

Kensi : Un court-circuit. Allez, me dis pas que tu sais pas faire ça.

Deeks : Je suis flic, j'arrête ceux qui font ça. Désolé si mon père n'a pas passé ses week-ends à m'apprendre à être Jason Bourne. Tu sais quoi ? Je te couvre, tu t'occupes du SUV.

Kensi : Prêts ?

[Deeks et Kensi tirent au même moment, Deeks se dirige vers la caravane, Kensi court au 4 x 4. Walker et Hastings tirent pour la protéger] [Elle est dans la voiture, elle prend les fils. Quinn vise la caravane avec une grenade. Elle explose.]

[Ils visent le 4 x 4. Quinn prépare le lanceur de grenade. L’hélicoptère est juste derrière Quinn et Sam tire sur lui et ses hommes, qui essayent de fuir ou de se protéger. Un homme est frappé. L'hélicoptère atterrit.]

[Sam, Callen et plusieurs marines sont là. Callen tue Quinn.]

Sami (aux prisonniers) : Ça va ?

Walker : Je vais bien.

[Reed sauve la vie de Sam : il tire sur le troisième homme avant qu'il ne tue l'agent du NCIS. Sam incline la tête en signe de remerciement.]

Kensi : Ici aussi ! [Elle ouvre la porte de la voiture.]

Deeks : Moi aussi, au cas où ça vous intéresse.

Marine : Tout est dégagé !

[Sam aide des marines qui portent la civière de Walker à l'hélicoptère.]

Sam (à Reed) ! Bien joué, Marine.

Marine : Merci, monsieur.

Kensi : Ce sont des membres de cartels d'après toi ?

Sam : Des mercenaires.

Callen : Vérifie le dernier numéro. [Il lance le téléphone de Quinn à Sam.]

Sam : Donald Wexling.

Deeks : Qui est Donald Wexling ?

Callen : C'est l'homme qui a payé pour tout ça.

 

[Hangar à bateau, salle d’interrogatoires. Le téléphone de Quinn est sur la table.]

Wexling : C'est quoi ? Pourquoi je suis là ? [Sam et Callen sont debout face à lui.]

Callen : C'est un téléphone satellite avec plusieurs messages de vous. C'était au mercenaire que vous avez engagé pour kidnapper les marines.

Wexling : Je voudrais mon avocat.

Sam : Un seul ? Prenez plutôt le cabinet entier. On a la preuve que vous avez payé pour kidnapper et tuer des marines.

Callen : Quel était le plan, M. Wexling ? Pousser l'armée dans une guerre contre un cartel mexicain pour essayer de résoudre vos problèmes au sud de la frontière ?

Wexling : On va en Afghanistan et en Irak pour chasser les terroristes, mais on les laisse ramper dans notre propre jardin. Expliquez-moi ça.

Callen : On n'est pas des analystes politiques, M. Wexling. On arrête juste les méchants.

 

[Bureaux du NCIS. Hetty est à son bureau, Nate entre, il porte une grosse boîte. Il lui remet un dossier.]

Nate :Je pense que c'est tout.

Hetty (à propos de la boite) : Qu'y a-t-il là-dedans ?

Nate : Des babioles. Mes mugs, des livres.

Hetty : Vous devriez peut-être me les confier. J'en prendrai soin jusqu'à votre retour. [Il la pose sur une chaise.] Les autres seront bientôt là.

Nate : J'ai encore des choses à emballer, des choses à régler à mon appartement. Et puis, c'est pas comme si j'allais jamais les revoir. C'est ma chance de faire une vraie différence, de faire quelque chose là-bas. Je voulais vous remercier... pour les opportunités que vous m'avez données, tout ce que vous m'avez appris.

Hetty (s’approchant de lui) : Vous êtes un membre important de cette unité et vous le resterez. [Il tend une main à Hetty, elle prend les deux et le tire à elle pour l'étreindre.] Prenez soin de vous. Écoutez votre instinct... il vous amené ici. Gardez l'esprit clair, votre cœur ouvert, et votre arme chargée.

Nate : D'accord. Au revoir.

Hetty : Jusqu'à la prochaine fois, M. Getz.

Callen (à l’étage) : J'ai connu un gars, Shaba. Il tient un stand à Zarnegar Park en face de la tombe d'Abdur Rahman Khân. Affreux kebabs, mais Shaba peut t'avoir tout ce que tu veux. Dis-lui que t'es un ami de Yurik.

Nate : Yurik ?

Callen : Ça semblait cool à l'époque.

[Nate incline la tête et sort. Hetty et Callen échangent un regard inquiet.].

[A humvee is running fast through a desert area.]

[Over radio]: Tango One, this is Echo Six. We're on the south ridge approaching checkpoint Delta. Over.

[Over radio]: Copy that Echo Six.

MAN: Walker, pull up on the bluff ahead.

[The humvee stops on the roadside. 4 Marines get out].

MAN2: Oh, nicely done, Walker. You hit every big rock for the last six miles.

MAN: Seriously, man. Who taught you how to drive?

WALKER: Same person that taught me about sex...- your mom.

MAN: - Hastings, explain to this fool what happens when someone brings my mama into the conversation. Hastings?

HASTINGS: Shh. I saw something.

MAN2: Where? What is it?

WALKER: What are you seeing?

[They all look at the same direction than Hastings, pointing their weapons]

MAN2: Bingo. Got a bogey at 2:00 non-identifié o'clock, maybe 50 meters out.

MAN [shouting]: U.S. Marines! Who goes there?!

WALKER: We got a runner.

MAN: Hastings, Walker, cut him off with the Humvee! Mintoya, with me! [Hastings and Walker hurry to the Humvee, Mintoya and his leader run behind the fugitive].

MAN(panting): Move in, Mintoya. On the Ridge.

WALKER [over the radio in the Humvee]: Tango One, Echo Six in pursuit of a runner- heading southeast of checkpoint Delta.

VOICE: - Roger that.

[The humvee runs fast but suddenly he blows up: a bomb was certainly hidden on the trail] (explosion, screaming) [and at that right moment, several weapons fire at Mintoya and his leader]. (rapid gunfire)

REED: Ambush! Ambush!

MINTOYA (groans): Reed! Reed! Hasting's down!

VOICE [over radio]: Tango One, Tango One, Tango 6 is taking fire from multiple shooters, southeast of our position. Humvee's been disabled by an IED.

MINTOYA: Hastings! Walker! [Walker has fainted behind his wheel, he looses blood which falls on an old State of California sign]

 

♫ ♫ NCIS: Los angeles 2x03 - Borderline ♫ ♫

       ♫ ♫ aired September 28th 2010  ♫ ♫

 

[(sirens blaring). ♪ ♪ Kensi is driving in LA. ♪ ♪ Near a stop sign, there’s a homeless man. He holds a plastic glass, asking for some coins. He shows a sign: “God bless” but turns it over when he sees Kensi. She reads “morning Kensi”]. ♪ ♪

KENSI: Deeks. [She stops her car, removes her sun glasses, he throws his sign down]: What are you doing?

DEEKS: Coming off a little LAPD undercover field trip. How about a ride?

KENSI:  (sniffs) Oh, my God. Is that you?

DEEKS: Well, I'm method when I go under.

KENSI: That's disgusting. That's really disgusting.

DEEKS: Listen, you can't be a convincing homeless person if you smell like you just stepped out of a spa, all right? So I never wash these clothes. I just keep 'em in my fridge so they keep their authenticity.

KENSI: That's great. I wouldn't let you ride in my trunk smelling like that. [She starts closing her window].

DEEKS: No, no. No, no. Come on! Come on!

KENSI: Bye, Deeks. [her car moves off]

DEEKS: Kensi! [alone, looking at the car already gone]: Thanks, partner. [A car stops in front of him]

MAN: Here, buddy. [He throws a coin in the glass]

DEEKS: Oh, really? A quarter? A quarter?!

 

[OPS center, in the gym, Callen is kicking a mat held by Sam]. (grunting)

CALLEN: Look, I'm all for going green, reducing our footprint. If Hetty has her way, we're gonna be reusing our bullets.

SAM: She just wants us to recover our brass if possible.

CALLEN: Reusable water bottles, no more paper towels, no more paper cups. What's next to go, huh? (grunting)

SAM: We're saving the planet, G.

CALLEN: Come on. Don't come whining to me when she replaces our toilet paper with used Post-its.

SAM: (chuckles)

CALLEN: You hear me?

SAM: Yeah.

 (gunshot) [Both look at the shooting room. Both seem astonished, look at each other and go to the shooting room]

 (gunshot) (gunshot) (gunshot) [They look at the shooter through the window]

 (gunshot, Shell casing clinking) [It’s Nate !!! He aims firmly his gun]. (gunshots, Shell casings clinking) (gunshot, Shell casing clinks)

[Sam and G. enter, Nate smiles]

SAM: He's back, and this time it's personal.

CALLEN: Now, what do you think Dr. Freud would say about this, Sam?

SAM: Obvious phallic obsession and anger towards his mother.

NATE: Hmm. Just getting a little practice in. [He faces the agents]

CALLEN: Does this have anything to do with the assignment Hetty sent you on? [He points at the gun]

NATE: Doesn't everything we do eventually come back to Hetty?

SAM: Where you been? Hetty won't tell us a thing.

NATE: Well, if you want to grab a beer later, I'll tell you all about it. I got to go check in with her. It's good seeing you guys. [And he goes out, closes the door in his back]

SAM: That was weird.

CALLEN: Even for Nate. [They check the paper shape Nate shot at: some bullets are fatal].

SAM: One thing's for certain. Someone's been giving him shooting lessons.

 

[Upstairs, Hetty is reading a file, Kensi is there too. Deeks is entering, carrying a towel]

DEEKS: I think there's something wrong with your hot water heater.

HETTY: The, uh, showers are on timers, Mr. Deeks. You obviously exceeded the recommended duration.

KENSI: You might want to make an exception in his case. Really needs it.

DEEKS: For your information, I won the hygiene award in High School.

ERIC [He stops typing]: What kind of school rewards you for bathing?

DEEKS: I don't know, man. A sparkly clean one.

[Sam and Callen join the others]

HETTY: - Ah, gentlemen.

DEEKS: - Mm.

HETTY: Eric. This just in. [She shows the big screen. Eric puts a video on it].

ERIC: All of this footage was shot with helmet or dashboard-mounted cameras. Four marines were ambushed.

HETTY: One escaped, three are still missing.

CALLEN: This doesn't look like Afghanistan.

HETTY: It's not. It was recorded just after sunrise outside of San Diego on the California/Mexican border. [Map on the screen].

ERIC: The marines were assisting ICE and Customs and Border Patrol in securing the area. Now, the fear is that the marines either stumbled across, or were specifically targeted by one of the Mexican cartels that use the area to smuggle people, guns, drugs.

SAM: Anyone claimed responsibility?

ERIC: Not yet. We don't even have a definitive motive.

KENSI: I can think of a few. Payback, leverage, prisoner exchange.

CALLEN: You said one of the marines escaped?

ERIC: That would be Corporal Allen Reed. [He puts 4 pics on the screen, points at them] : Lance Corporal Edward Mintoya, Lance Corporal Shelly Hastings and PFC Liam Walker are still missing. Since we have ongoing cases and intimate knowledge of the cartels, Director Vance has asked us to get involved and help to the best of our abilities.

HETTY: Time is of the essence, Mr. Callen. [He’s still going out, followed by the other agents]

CALLEN [hurrying down the stairs]: Kensi, you and Deeks check out the crime scene, see what you can find out. Sam and I will question the Marine that escaped.

SAM: We'll also hit our street contacts who have cartel connections. See if we can find out who's behind this.

DEEKS: Uh, listen, uh, can we... ?

 Hold on a second here, guys. Here's the thing. I'm more of a city mouse, yeah? [They are in the armoury]: So maybe we should send the former Navy SEAL out into the desert with Kensi, yeah?

SAM: It'll be good experience for you, Deeks.

DEEKS: Right, yeah. No. And I'm all for good experiences. if you've noticed this or not, but I've kind of got this ivory complexion? Kind of fair-skinned, tend to...tend to burn kind of easily. Whereas, you know, Sam here... well, Sam...[Sam and Callen stare at him, waiting for the rest of the sentence]: well, I'm just saying that, you know, Sam is clearly better suited for a tropical climate.

SAM: Do tell. [He crosses his arms on his chest, serious].

DEEKS: Well, I mean, for starters, you got the whole bald head thing going on, which is... which is awesome. And it's got to be better for... for, you know, heat exchange. Um, and I don't want to have to overstate the obvious here, but you are African-American. Yeah? [Sam nods]: And Africa is hot.

SAM: I'm from Brooklyn, Huckleberry.

CALLEN: Brooklyn.

DEEKS: Right.

KENSI: And we're good. [She grabs one of Deeks’s arms, pulls him]:  We will call you guys if we find anything.

DEEKS: I just meant 'cause I'm...

KENSI: - No, you are done.

DEEKS: - Norwegian-American. [they are gone].

SAM: One of these days, I'm gonna kill him. [He laughs].

CALLEN: Maybe he grows on you.

SAM: So does ringworm.

 

[California/Mexican border. Near the destroyed Humvee, marines are searching the area. Deeks and Kensi show their badges while their car is stopped].

 (garbled radio transmission) (indistinct shouting)

MARINE: They're over that way, ma'am. [He points to her right].

KENSI: Thanks. (indistinct shouting)

KENSI: Major Orley? Special Agent Kensi Blye, NCIS. This is our LAPD Liaison Officer, Detective Marty Deeks. - What are we looking at here?

ORLEY: Looks like an ambush. They were close when they hit him.

KENSI:  Where's the Marine who survived?

ORLEY: Corporal Reed. Suffered some minor injuries, nothing serious. He was patched up at the base hospital before heading to you for questioning. Unfortunately, he doesn't remember much of anything.

DEEKS: The guy survived doesn't remember anything?

ORLEY: You ever been in a fire fight, Detective?

DEEKS: One or two.

ORLEY: You remember your first one?

MAN (over radio): Major, we got something. We got one about half a click east of you, sir.

 

[Orley, Deeks and Kensi went to the place where a body is lying on the ground].

ORLEY: It's Corporal Mintoya. Damn it.

[There’s a paper on the body. Kensi takes it].

KENSI : « Ahora, Les traemos la Guerra." [Deeks reads the note over her shoulder]

DEEKS: "Now, to you we bring the war."

 

--------------------------------ZAPPING------------------------------------------

 

[Orley is showing  a map to Deeks].

ORLEY: I've got my men working a hundred-yard swath with Border Patrol in both directions. My guess is, the cartel's going to try to smuggle them into Mexico if they haven't already done so.

KENSI [joining them]: I'm not so sure, Major. I found SUV tracks heading in the other direction. I'm pretty sure they're heading away from Mexico.

ORLEY: If you'll excuse me. [He grabs his map, steps away].

KENSI: Did I just get blown off?

DEEKS: Like Ronald McDonald at a PETA convention. How certain are you about your tracks?

KENSI: I'd bet your life on it.

DEEKS: Awesome.

KENSI: Looks like somebody was being dragged, which seems to fit the scenario. You ready to go for a little ride? [Deeks smiles widely]

KENSI (serious]: On the bikes. Deeks, on the bikes.

DEEKS: I didn't say anything. [He follows her].

 

[Outside the OPS center. Sam is calling, heading to his car]

SAM: Eric, check the archives of satellite images for the ambush area. Go back at least a month. Whoever did this has been planning it for some time.

CALLEN [before opening the passenger door]: Have him check with the other agencies. See if anybody's picked up any chatter that may relate to this.

HETTY [She had obviously followed his men]: They've already been contacted.

SAM: Call if you find anything.

HETTY: Corporal Reed has been given a clean bill of health. He's waiting for you at the boatshed with Nate.

SAM: Yeah, we ran into Nate at the shooting range. He seemed kind of distant.

HETTY: Probably just jet lag.

CALLEN: Yeah, we didn't realize that he had just gotten back from...

HETTY: Oh, his assignment, yes.

SAM: Which was where again exactly?

HETTY: He was in the People's Republic of none-of-your-damn-business.

CALLEN (laughing): Yeah. Is that where he learned how to shoot?

HETTY: Actually, I gave him a few pointers. [She re-enters the OPS center, both agents sit into the car]

SAM: Apparently The People's Republic of none-of-your-damn-business can be a dangerous place. (engine starting) [The black car is gone].

 

[Desert area](engines revving) [A bike is flying over holes on a trail, a second follows. They jumps over the stones, the trail isn’t easy. The first bike stops, its follower stops at its side]

DEEKS: Why are we stopping?

KENSI: I lost the trail. [She removes her helmet, gets down her bike]

DEEKS: We're lost? [He imitates her]. Oh, relax, Nancy. Oh, you know what? I'm surprised you got us this far and I just want to say nice job, but if we head back now, we can beat traffic. [She gives him a nasty look] Wha... ? (panting) Listen, we got to face the facts here. We only have so much gas and water, and let's not forget this is the frigging desert.

KENSI: Hey, Deeks, we're not in the middle of the Sahara, and even if we were, my dad taught me how to survive pretty much anywhere, including the desert. Got 'em. [She points at some tracks]: They're heading west. See, SUV riding low with a chunk out of the rear right tire.

DEEKS: Wow, nice work, Tonto. Your dad teach you how to track, too?

KENSI: Track, shoot, fix an engine, play poker, wire a house, basically anything you'd teach a son, only he didn't have a son, just me.

[They go back to the bikes]

DEEKS: So you guys were close, then?

KENSI: Very... best friends. What about you and your dad?

DEEKS: [riding]: Yeah, not so much. In fact, I'm pretty sure he hates me.

KENSI: Why would you say that?

DEEKS: Because the last time I saw him, he said, "Marty, I hate you."

KENSI: Well...even people who love us say things in anger they don't really mean.

DEEKS: Uh-huh, then he fired a shotgun at me. (chuckles) Man, I hate Thanksgiving. Although that was six years ago. The miserable bastard could be dead by now. I got to pee.

KENSI: Again?

DEEKS: I hydrated for the desert, all right? All this bouncing around is hard on my kidneys.

KENSI: Hurry up, okay?

DEEKS [standing in front of a bush, his back at Kensi]:  Don't peek.

KENSI: No. [She doesn’t]

 (unzips)

DEEKS: Oh!  (gunshot) [Deeks is shooting in front of him]

KENSI:  Deeks! [She runs to him, he shoots again]

DEEKS: It's okay. It was just a... was a rattlesnake. He was getting ready to pounce.

KENSI: Snakes don't pounce, they strike.

DEEKS: Uh-huh, this one looked like a pouncer. [They go back to the bikes]: Listen, I'm sorry about that, but when I was a little kid, my friend Darrel Donkins' boa constrictor tried to strangle me to death at his eighth-grade birthday party.

KENSI: Darrel's or the snake's?

DEEKS: See, you think it's funny, but it's not funny, all right? Paramedics had to use the jaws of life to set me free. Made the front page of the Encino Times. My mom still has a copy laminated on the front of her fridge.

KENSI: Deeks.

DEEKS: Yeah.

KENSI: Your fly's open. [She puts her helmet on]

DEEKS: Son of a...[He turns over to close it]

 

[Boathouse. In the questioning room, Reed is sitting in front of Nate. His face is burnt and scratched. Callen has his chair on the side of the table. Sam is standing, sitting on a table leant against the wall opposite of the door].

REED: I shouted for the figure to show himself, but he took off running. The next thing I know, we're taking fire from all directions. (sighs) I think the blast from the IED must have knocked me unconscious because I... I think I blacked out. When I came to, the Humvee was destroyed and everybody was gone.

CALLEN [shaking his head before speaking]: Not everyone. [Nate takes a pic in the file on the table, shows the body of the marine]

NATE: Mintoya was found this morning. [Reed stares at the photo]

REED: He's dead, sir?

NATE: I'm afraid so. [He takes two other pics, put them on the table]: Hastings and Walker... are still missing.

REED: Did you find any of our attackers?

NATE: Not yet.

REED: I swore I got one with a head shot, sir.

SAM: Mintoya was killed with a head shot.

REED: You think I did this?

CALLEN: Did you? [Reed swallows]

REED: Yes, sir. I led them into the ambush. I was in charge. That makes me responsible, sir. They should have took me instead of Hastings.

NATE: I know it's hard.

REED: You have to find her.

SAM: Her? Don't you mean "them"? [Reed bends his head]

NATE: You're worried more about Hastings because she's a woman?

REED: Hell, no, sir. She's tougher than Walker and smarter, too. I... I'd rather have her watch my six any day.

NATE: Then what? [Reeds bends his head]: Reed, they're in trouble... fellow marines, your buddies. Anything you can tell us, no matter how seemingly insignificant, can help us. Is there something else we should know about?

REED: Hastings is pregnant. She just found out this morning. She didn't tell me until we were about to end our patrol. No one else in the unit even knows.

NATE: Are you the father?

REED: No, sir. Mintoya was. [painfully glances in the room].

 

------------------------------Zapping--------------------------------------

 

[Boathouse. Reed is alone in the questioning room, Sam, Callen and Sam look at him on the screen in the other room].

CALLEN: Two marines are missing, one of whom is supposedly pregnant, and the father of her unborn child is dead.

NATE: You think he's lying?

SAM: What's the more likely scenario: A Mexican drug cartel ambushes four marines, killing one and kidnapping the other two, or a love triangle between fellow marines leads to murder?

NATE: Where are the bodies?

CALLEN: He could have buried them.

NATE: Okay, if Reed did do this, why wouldn't he just shoot Hastings and Walker and say they died in the firefight?

CALLEN: Well, not being able to find the bodies lends credence to the kidnapping story and takes the suspicions off of Reed for being the lone survivor.

NATE: I don't know, he seems genuinely traumatized.

SAM: Like a guy who was in a firefight or a guy who just killed three fellow marines?

 

[Desert Area. Kensi is looking around through glasses, near the  bikes] (phone ringing) [She picks up]

KENSI: Kensi.

CALLEN [in the boathouse]: Find anything?

KENSI: No, in fact, I'm not even sure we're still going in the right direction. You?

CALLEN: Nothing yet.(sighs) We're going to go find our favorite snitch JJ, see what he knows.

KENSI: Good luck with that.

CALLEN: How's Deeks?

KENSI: Pees a lot.

SAM: (chuckles)

CALLEN: Let us know if you find anything.

KENSI: Likewise. (phone beeps off)

 

[Near the Museum and the La Brea Tar pits, Sam and Callen are walking in the park]

CALLEN: What is the difference between a tar pit and quicksand?

SAM: I don't know, one's tar and the other one's sand?

CALLEN: Well, so how come you never hear about quicksand anymore?

SAM: What are you talking about?

CALLEN: It used to be everywhere. Tarzan, Gilligan, I mean, even the Six Million Dollar Man used to get caught in it sooner or later.

SAM: Is this what you do at night? While other people are sleeping, you're up thinking about quicksand?

JJ: Smoke weed, man? Got three for $15. [JJ is wearing a tiger costume]: Welcome to the tar pits, ladies and gentlemen. Smoke weed, man? [He shows a T. shirt]: Smoke weed? Got three for $15. For eight. You smoke? 15 bucks. [Callen is coming from behind JJ, alone].

CALLEN: Yo, JJ. [JJ looks at him, recognizes him]: Don't run. [He grabs his gears and runs, in the opposite direction. G. chases him. JJ runs near a tree, an arm blocks him: Sam was waiting, hidden behind the tree. JJ lays on his back].

 (JJ grunts) (groans)

CALLEN [Leant towards JJ’s head]: I clearly said don't run.

SAM:  He did.

JJ: I think I broke my back.

SAM: That's impossible...you'd have to have a spine.

CALLEN: A Mexican drug cartel may have kidnapped some marines along the border. What do you know about it?

JJ: Nothing. [Sam takes something in JJ’s bag]: I swear. I'm legit now.

CALLEN: Mm-hmm.

JJ: Bet these medical marijuana cards aren't.

CALLEN: JJ, I need a name. No? Okay. [To Sam]: Throw him in the tar pit.

JJ: You wouldn't do that.

CALLEN: I wouldn't; he might. In fact, he would. [Sam grabs JJ and puts him on his feet]

JJ: Okay, okay, okay, [freeing himself from Sam’s hand]: okay, okay. [He faces the agents]: I got a name. Emilio Ortega.

CALLEN: Nice try. Ortega and his bodyguard got blown up last week.

JJ: That's right, and when he got killed, everybody started scrambling to fill his spot. Only one guy is coming out on top. Torres. [Sam and G. exchange a look]

SAM: Memo Torres?

JJ: No, Shecky Torres. Of course, Memo Torres. But you didn't hear it from me.

CALLEN: I catch you selling anything on the street but star maps, I'm not even calling LAPD. I will run you over with my car. You understand?

JJ: Yeah.

CALLEN: Get the hell out of here.

JJ [already going]: Okay, okay, man.

CALLEN [shouting]: Move it.

JJ [grabing his bag]: Okay, I'm moving, I'm moving.

[Sam puts a hand on his throat, Callen stares at him]

CALLEN: What the hell is Memo Torres doing kidnapping marines?

SAM: Maybe he's flexing his muscles, show the other cartels how badass he is.

CALLEN: Wish there was another way to do this.

SAM: You and me both.

 

[OPS center. Nate is sitting upstairs, on a bench in a hall. He’s thinking].

HETTY: Nate, I read your report on Corporal Reed. How is he doing?

NATE: He's afraid.

HETTY: For his fellow marines?

NATE: And for himself.

HETTY: I don't follow. [She sits down on the bench]

NATE: There are worse things than death for a marine.

HETTY: So he's questioning his actions. I suppose we all must from time to time. People worry too much about making the wrong choices when what they should really worry about is not making any.

NATE: You could at least try to be a little more subtle, Hetty. I am a psychologist, remember?

HETTY: Yes, and a good one at that. [She stands up]

NATE: Is patronizing me part of your plan, too?

HETTY: Is that what you think?

NATE: You can't answer my question with a question.

HETTY: According to whose rules?

NATE: That's another question.

HETTY: More a query for clarification, don't you think?

NATE: That's still a question.

HETTY: Clearly you need more time. [She goes]

NATE: Yes. [She stops]

HETTY: Yes, you need more time?

NATE: No. Yes, I want to go back. [She takes time to face him]

HETTY: That's not a decision to be made lightly. Have you told the others?

NATE: No, and I'd appreciate it if you wouldn't say anything until I had a chance to speak with them myself. [She nods, and goes, Nate stays there, staring into space].

 

[Sam has put a big box on his desk (NCIS property inventory, evidence. Red tapes are everywhere on it, with “NLV” letters). Sam is opening it].

HETTY: What are you doing?

SAM: I need to activate a former alias.

HETTY: Oh, no. "N.L.V." "N.L.V." No longer viable. Tyrell Ellis was compromised. [She closes the box].

SAM: I know. I was Tyrell Ellis, remember?

HETTY: I do remember. I also remember you were nearly killed before we got you out.

SAM: My cover was never blown. I spent seven months undercover working Memo Torres while he was still a cartel underling. Now he's the man. That means he's the fastest route to finding those missing marines. And the only one who can get to Torres right now is in this box.

HETTY: The man in this box has a price on his head. Why don't you just arrest Torres?

SAM: We don't have anything on him. We yank him in off the street, we blow any chance of ever going back under in this organization. Plus, Memo hates cops of any kind. He'll be lawyered up as soon as we bring him in, and we may never find those missing marines, Hetty.

[Callen appears, looking at his phone].

HETTY: Oh, Mr. Callen, could you please talk some sense to your partner?

CALLEN: I don't think that's ever worked. Admittedly, putting Sam on the streets as Tyrell Ellis is...not without risks. Memo Torres is behind this. Reactivating Tyrell Ellis is the only way to find him.

SAM: It's our only bet, Hetty, and you know it.

HETTY: I don't like it.

 

[In front of a shop “premier rims”, Callen and Sam are in a car. Callen has a camera] (telephoto lens clicking ) (camera snapping). [Sam is dressed like a street boss].

CALLEN: You're gonna play this one cool, right?

SAM: Yup.

 (indistinct chatter) [A man in suit is calling, going out of the shop] (telephoto lens clicking )

CALLEN: What's the safe word?

SAM: "Headlock."

CALLEN: Really? How do you use "headlock" in a sentence?

SAM: I wasn't planning on using it. [He smiles and gets out of the car].

 (telephoto lens clicking) [The man gets in a big black car with a chauffeur who opens the door to his boss] (car engine starting)

 (speed-dials) [Callen waits for an answer, looking at the running black car]. (line ringing)

ERIC: Yo?

CALLEN: Eric?

ERIC: Yeah?

CALLEN: I'm sending some photos over to you. I need you to identify the players. Hey, also check the cameras in the area. I want to know who's been coming

out of here the last two months.

ERIC: You got it, G. I'm on it.

CALLEN: Thanks.

 

♪ ♪ [Sam is walking slowly to the shop entrance, looking around] ♪ ♪

 (entry bell chimes) ♪ ♪  (clears throat)  [2 men look at him, recognize him. There are 2 other men in the shop, all stare at Sam].

TORRES: Tyrell Ellis.

SAM: Rumor is, you're the big boss now that Emilio Ortega got himself blown up.

TORRES: Yeah? I heard another rumor.

SAM: Yeah?

TORRES [angrily]: You ratted out Lil Deon. Now he's somebody's girl up in Chino.

SAM: You heard wrong. About me. Wouldn't surprise me with Deon. I'm just happy to hear he's in a steady relationship.

TORRES: How is it that you managed to vanish right before your boss got pinched?

SAM: I'm good like that. Tyrell Ellis. I'm a survivor, baby. I moved my operation to Florida.

TORRES: I didn't hear that.

SAM: You wasn't supposed to.

TORRES: You should have stayed down there, "survivor." (scoffs) [He makes a sign to one of the men who goes to the door] (locking)

SAM: I'm not here by choice. Miami makes L.A. Look like a trailer park. Unfortunately, you and I got personal business.

TORRES: The only business I got with you is deciding where I'm going to bury you.

SAM: Look, why don't you save the tough guy routine, Memo? When you was dealing dime bags to school kids, I was putting members of my new crew in key positions with ICE, Border Patrol, even the military. I was this close to establishing a safe and permanent trade corridor until you screwed it up by

kidnapping a bunch of marines.

TORRES: I don't know what the hell you're talking about.

 

[In Callen’s car] (cell phone rings)

CALLEN: Hetty?

HETTY: Director Vance would appreciate an update.

CALLEN: He'd appreciate an update, or he asked for an update?

HETTY [in her office]: Oh, Mr. Callen, just tell me what the hell is going on.

CALLEN: Sam's still talking to his former contact.

HETTY: Well, the fact that I haven't heard anything on the police scanner indicates he's still alive.

CALLEN: Relax. We're all good, Hetty. Sam knows he has to play this one extra cool.

[At that right moment, a man is thrown outside from the shop through a window](man groans in pain)

CALLEN: Uh, here he comes. I'll call you right back.

HETTY: Mr. Callen?  (dial tone hums) [G. has just hung up on her] (sighs) [She looks worried].

 

[Callen is hurrying in the shop, brandishing his gun. The man outside and 2 other ones are fainted on the ground. Sam maintains Torres against him with one hand, having his gun in the other].]

CALLEN: Now, would that be considered a headlock?

SAM [to Torres]: Don't even.

CALLEN: You and I have a very different idea of what "playing it cool" means. [Sam cuffs Torres].

 

-------------------------------ZAPPING----------------------------------------

 

[desert area] (engines roaring) [The bikes are running on hard trails. They stop, among the dust]. (groans) [They remove their helmets. Kensi looks at a GPS screen]

KENSI: We should be coming to an old fire road. They can follow the 79 and continue north or they can take the 78 and head into Arizona. Where are they going?

DEEKS: I don't know, but I hope to hell it's got air-conditioning. [He drinks some water]: Oh, I can't believe people do this for fun.

KENSI: You look rugged, Deeks. Wouldn't make you for a four-star hotel camper.

DEEKS: Yeah. My idea of roughing it is being at a pool without a cabana. Why, you think I look rugged?

KENSI: Yeah. Like Malibu Ken. He's not anatomically correct, either.

DEEKS:  (chuckling): Jeez.

 (engines starting) [Kensi is already riding].

DEEKS:  (chuckling): Oh...Awesome.

 

[Boathouse. Sam and Callen are standing in front of Torres,slumped in his chair in the questioning room].

TORRES: Naval Criminal what?

SAM: Naval Criminal Investigative Service.

TORRES: (laughing): I'm not in the Navy, stupid. So you got to let me go.

CALLEN: Our mistake. [He opens his hands, sorry, shows the door. Torres gets up]

SAM [pushing him back]: Sit down! Stupid.

TORRES: I want my lawyer. I know my Miranda rights. [Callen sits opposite to him].

CALLEN: Miranda? Who's Miranda? Sam, you know any Miranda?

SAM: I know a Melinda in Accounting. Red head, freckles...

TORRES: Stop jerking me around.

CALLEN: Oh, I'm not jerking you around. You familiar with the Patriot Act? Of course you're not. Here's the thing. What you did was not only murder, attempted murder, and kidnapping...but because it was against marines on active duty...that's domestic terrorism.

SAM: Oops.

TORRES: I didn't do anything. I'm a businessman. I sell rims.

CALLEN: How are you at making license plates?

[Nate opens the door].

NATE: Hey, guys. [Both agents join him, they go out of the room]

TORRES: Wh... what about my phone call? What about my call?

 

[Main room in the boathouse]

NATE: Only thing they found in Memo's shop was a couple of unregistered handguns and some cash. No drugs, no contraband. We've got nothing.

SAM: Except for the little incident where he tried to kill me.

CALLEN: Not to mention how much he's overcharging for rims.

NATE: Eric's still sifting through the surveillance footage. These are all the usual suspects, save for this one. [The man in suit who left the shop in a big dark car]: Donald Wexling of Wexling-Goring. He's a multimillion-dollar textile manufacturer.

CALLEN: What the hell does he want with Memo?

SAM: Maybe he was getting spinners for the limo.

CALLEN: Maybe he's got a nasty drug habit.

NATE: And Wexling is a patron of the arts. He sits on a number of boards. His wife is heavily involved in the charities. Last thing he's going to want is a very public drug conviction. My bet is that if you lean on Wexling, he'll give up Memo to keep this on the down low.

SAM: Don't say "down low." [Callen shakes his head to Nate]

SAM: So once we have something solid on Memo, we'll Twist him for info on the marines.

CALLEN: Have Eric find anything he can on Wexling. Addresses, bank accounts, boxers or briefs.

 

[Desert area](engines roaring)[The bikes are still flying in the desert. Kesni stops and lets her bike fall down. She removes her helmet, kneels down. Deeks does the same] (speed-dials) [Kensi has taken her phone, while looking below, where there are a trailer, several kinds of vehicles, a shed…]

KENSI: Eric? I think we've got something.

 

[Downtown in Los Angeles. Sam spots a man who goes down stairs]

SAM: There's our guy. [He takes his badge out of his pocket]: Mr. Wexling? Federal agents. We'd like to ask you a few questions.

WEXLING: What sort of questions?

SAM: Questions about your relationship with Guillermo Torres.

CALLEN: You know he's a drug dealer with ties to the Mexican cartels?

WEXLING: Of course. [Sam and Callen can’t believe his answer]

CALLEN: You do?

WEXLING: If Memo didn't have connections with the cartels, I wouldn't be dealing with him, trust me. But I have textile manufacturing and administrative facilities in Mexico. And I need to keep my people and my assets safe.

SAM: You're paying him extortion money?

WEXLING: We call it "foreign business dues," but yes. Memo handles my protection funds which prevent my employees from being kidnapped and my factories from being burned to the ground.

CALLEN: Do you realize when a man of your stature pays Torres, you're essentially sanctioning racketeering.

WEXLING: Payoff money is the cost of doing business South of the border or anywhere else, for that matter, this country included. Hell, our own government pays off foreign diplomats.

SAM: I'm sure the government will be interested in hearing about your relationship with Memo Torres.

WEXLING: You mean my "Mexican Security Advisor?" Gentlemen, I didn't build a multimillion-dollar business by making stupid mistakes. And if you and the other agencies weren't losing the drug war, I wouldn't have to pay off the damn cartels. So instead of hassling me, maybe you two should be doing something worthwhile. If you'll excuse me... oh, and if you have any other questions, you can ask them through my attorneys. [He’s gone]

SAM: Hmm.

CALLEN: Well, nice enough guy. (cell phone rings) [Callen has it in the hands, he picks up] (phone beeps on): Yeah?

 

[OPS center. Nate is standing behind Eric]

ERIC: Kensi and Deeks have found something about 35 miles from the Mexican border.

CALLEN: Patch us through.

 

[Desert area. Kensi starts standing up]

KENSI: We're going to move in for a closer look. [Deeks grabs her arm, forcing her to kneel again]

DEEKS: No. Kensi. [2 Marines appear, getting out of the trailer. They have blood on their clothes, they are obviously wounded. 3 armed men are watching them]

KENSI [speaking in her phone]: We got them.

DEEKS: They're both injured.

CALLEN [over the phone]: How many shooters, Kensi?

KENSI: I see three.

DEEKS: They're taking them to the truck.

KENSI: Okay. Eric, we got to get out of here. They're moving them out. (phone beeps off) [Both Deeks and Kensi are standing up]

 

[Los Angeles, downtown]

CALLEN: Eric, I need a lift out of here now.

ERIC: Yeah. I'm on it.

 

[Desert area. Near the trailer]

MAN: Come on. Move it.

 (dirt bike engine revving)

MAN2: You hear that, Quinn? [Deeks is coming straight to the group, stops]

QUINN: Thompson, get them out of here! Evans, with me! (engine revving) [Deeks U-turns, flees. Quinn and Evans ride quads and chase him. After a while, Quinn shoots his bike. Deeks heavily falls down, and doesn’t move any more]

 

----------------------------------------ZAPPING-------------------------------

 

[In a chopper, above a desert area. The pilot, his engineer, Reed, Sam and Callen with jackets and automatic weapons]

SAM: Can't this thing go any faster? [engineer laughs ]

CALLEN: I should have let you drive.

 

[Group camp. Hastings is helping Walker, who can’t easily walk. They stop in front of the door of a truck]

THOMPSON: In the truck, move.

[But he’s hit in the back and in the head: Kensi knocks him with an automatic weapon. He faints on the ground] (both grunt)

HASTINGS: Who are you?

KENSI:  NCIS. You guys okay?

WALKER: Yeah.

HASTINGS: I'm okay.

[A car is coming]

KENSI: Someone's coming. Come on, move, move, move, move, move. [They move, she follows, grabbing Thompson’s weapon].

HASTINS: Come on, Walker, get down there. [Behind a big backhoe. She takes one of the weapons. They look at the car who comes close, with 2 men inside.]

KENSI [in her mic]: Deeks. (whispering, but urgently): Deeks.

 

[Deeks is lying down the ground, motionless. Both quads stop near]

MAN (over radio): We've got a problem.

QUINN: What kind of problem?

MAN: Thompson's down, the hostages have escaped.

QUINN: Go find them. [To Evans, pointing at Deeks]: Make sure he's dead. [Evans gets off his quad and comes close to Deeks whose eyes are closed. He checks the body with his foot, but Deeks moves on his side and shoots him twice in the chest] (groans)

 

[Quinn is back to the camp, where Kensi, Walker and Hastings are still hidden behind the backhoe]

Quinn: What the hell happened? [He has joined Thompson who has pain]

THOMPSON: I got jumped from behind. Someone's helping them.

QUINN: Well, they couldn't have gotten far. [He gives a gun to Thompson, there’s another man with them]: Spread out, find them.

[The third man is near the backhoe, Hastings has to shoot him. The shoot-out starts.]

DEEKS: Behind you! [Kensi has just the time to turn over and kill the man behind her. Deeks sits down near them]: Did you miss me?

KENSI: Where have you been?

DEEKS: They killed my bike. [He shoots several times]

KENSI: Whoa, whoa, whoa, whoa, save your ammo.

DEEKS: Marine. [He gives a gun to Walker, Kensi takes her phone]

KENSI: Eric, they got us pinned down.

 

[Eric, in the OPS center, typing on his keyboard. Hetty and Nate are watching his screen anxiously]

ERIC: Copy that. Help is on the way.

KENSI [To Walker]: How you doing, Marine?

WALKER: I'm fine, ma'am.

HASTINGS: He needs a doctor. [Thompson shoots]: What happened to Mintoya, and Reed?

KENSI: Reed got away. I'm afraid Mintoya is dead. I'm really sorry.

 (bullets whoosh and ricochet) [They miss Deeks by an inch]

DEEKS: Any idea on how to get us out of here, Tonto?

KENSI: I'm thinking, I'm thinking.

DEEKS: Why do I keep seeing the ending of Butch Cassidy and the Sundance Kid ?

QUINN [to Thompson]: Screw this. I'm gonna light these bastards up.

 

[In the chopper]

CALLEN: Lieutenant, how much longer?

PILOT: We should have a visual in ten Mikes, sir.

SAM: They may not have ten minutes.

 

[Kensi and her friends doesn’t hear anything more]

DEEKS: What do you think they're waiting for?

KENSI: I don't know.

DEEKS (grunts)

[Kensi sees Quinn hurry and kneel not far from them]

KENSI:  (gasps) They have a grenade launcher.

DEEKS: What, they have a grenade launcher? That's so much worse than the ending of Butch and Sundance.

KENSI: That SUV might be our only chance.

DEEKS: What if there's no keys in it?

KENSI: We hotwire it. Oh, come on, please don't tell me you can't hotwire a car.

DEEKS: I'm a cop, all right? We stop people from doing that. What? I'm sorry if my father didn't spend the weekends teaching me how to be Jason Bourne. All right, you know what? I'll draw their fire, you make a run for the SUV.

KENSI: Okay. Marines, you ready?

HASTINGS:  Oorah, ma'am.

WALKER: Oorah.

[Deeks and Kensi fire at the same moment, Deeks running to the trailer, Kensi to the SUV. Walker and Hastings shoot to protect her]

 (Kensi panting, gunfire continues) [She’s in the car, she takes the wires. Quinn aims at the trailer with a grenade. It blows up]

KENSI: Deeks.

 (gunfire) [They aim the SUV. Quinn is preparing the grenade launcher] (helicopter blades whirring) [It’s just behind Quinn, and Sam shoots at him and his men, who try to flee or protect themselves. One man is hit. The chopper is on the ground]

MAN: Go, move! (indistinct shouting) [Sam, Callen and several marines are there. Callen kills Quinn. Sam checks the injured marines]

SAM: You okay?

WALKER: Oorah, sir. [Reed saves Sam’s life: he shoots the third man before he kills the NCIS agent. Sam nods thanksful]

CALLEN: Kensi.

KENSI: I'm good. [She opens the door of the car]

CALLEN: Sam.

SAM: We're good!

 (indistinct shouting) [Deeks appears]

DEEKS: I'm good, too, just in case anybody cares. [Sam puts his thumb up at him]

MARINE: Call it, we're clear! (indistinct shouting)

 (garbled radio transmission) [Sam helps fellows marines who carry  Walker’s stretcher to the chopper]

SAM: Easy. Well done, Marine. [Reed]

MARINE: Thank you, sir. [Sam pats him on the shoulder, and joins the others, who check the bodies, puzzled]

KENSI: These guys look like cartel members to you?

SAM: They look like mercs.

CALLEN: Check the last number dialed. [He throws Quinn’s phone to Sam]

SAM: Donald Wexling.

DEEKS: Who's Donald Wexling?

CALLEN: He's the man that paid for all this.

 

[Boathouse, questioning room. Quinn’s phone is put on the table]

WEXLING: What's that? Why am I even here? [Sam and Callen are standing in front of him]

CALLEN: That's a satellite phone with several saved messages from you. Found it on one of your mercenaries that you hired to kidnap the marines.

WEXLING: I would like my attorney to be present.

SAM: Just one? You're going to need a whole team. We've got proof you paid to have U.S. Marines kidnapped and killed.

CALLEN: So what was the plan, Mr. Wexling? Suck the U.S. military into a war with a Mexican drug cartel just to try and solve your business problems South of the border?

WEXLING: We go into Afghanistan, we go into Iraq to weed out terrorists, and yet we let them run rampant in our own backyard. Explain that to me.

CALLEN: We're not political analysts, Mr. Wexling. We just arrest the bad guys.

 

[OPS center. Hetty is at her office, Nate comes in, carrying a big box. He hands her a file]

NATE: I think that is everything.

HETTY: Oh. What's in the box?

NATE: Junk mostly. My coffee mugs, some books.

HETTY: Perhaps you should leave them with me. I can take care of it until you return. [He puts it on a chair] The others will be back soon.

NATE: I still got some packing to do, some things to square away at my apartment. Besides, it's not like I'm never going to see them again, right? This is my chance to make a real difference and do my part over there. I just want to thank you...for all the opportunities you've given me and all the things you've taught me.

HETTY: Aah! [She gets up, comes close to Nate]: You're an important part of this team and you always will be. [He holds out one of his hand to Hetty, she shakes both of them, and pulls them to hug him]: Take care of yourself. Trust your instincts...they've brought you this far. Keep your wits sharp, your heart open, and your gun loaded.

NATE: I will. Good-bye, Hetty. [He goes]

HETTY: Until the next time, Mr. Getz.

CALLEN [He’s upstairs]: Used to know this guy named Shaba. He's got a food truck in Zarnegar Park across from the tomb of 'Abdorrahman Khan. The kebabs suck, but Shaba can get you just about anything you need. Just tell him you're a friend of Yurik.

NATE: Yurik?

CALLEN: It sounded cool at the time.

[Nat nods, and goes out. Hetty and Callen exchange a worried look].

 

------------------------------THE END----------------------------------

Kikavu ?

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schumi  (01.04.2019 à 19:47)
Deeks et le soleil ça vaut le detour: quelle maladresse !sa conception de vacances à la dure: un hôtel sans piscine. Lol. Je valide. Par contre pourquoi ce retour bizare de nate? Et surtout pourquoi cette fin? C'est un vrai coup dur après la mort de dom. Nate apporte vraiment quelque chose de plus à cette série...

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