Un Humvee roule dans le désert. Il s’arrête à un point de contrôle, 4 Marines en descendent. Ils se chamaillent amicalement quand l’un d’eux (une jeune femme) aperçoit quelque chose : tous remarquent alors une silhouette qui s’enfuit. Deux des marines le poursuivent à pieds, deux grimpent dans le Humvee dans l’espoir de lui couper la route, le radio relaie l’info au QG. Mais soudain le Humvee s’embrase : une bombe artisanale était dissimulée sur le chemin. Les Marines réalisent qu’ils sont tombés dans une embuscade, ils essuient des tirs, auxquels ils ripostent tout en envoyant des messages de détresse.
Générique
Los Angeles, un matin ensoleillé, des boulevards encombrés... Un SDF, qui fait la manche au bord d’une contre-allée, montre un carton à une automobiliste : « Bonjour Kensi » !!
Le SDF n’est autre que Deeks, qui termine un petit tour sous une couverture utilisée sur le terrain par la police de Los Angeles. Il réclame une petite place dans la voiture, mais son odeur est insupportable : pour jouer convenablement un SDF, il ne lave jamais ses habits de vagabond et les conserve au réfrigérateur. Si Kensi apprécie ce professionnalisme, elle n’a par contre aucune envie d’en subir les résultats dans sa voiture. Elle laisse donc Deeks en plan sur le bord de la route... Dans la nouvelle salle de sport du QG, tout en s’entrainant, G. se plaint à Sam : il veut bien réduire son empreinte sur la planète, devenir « vert », mais pas à la manière d’Hetty qui va bientôt leur faire réutiliser leurs balles ! Sam lui dit qu’il s’agit uniquement de récupérer le métal quand c’est possible. Mais G. insiste : bouteilles d’eau réutilisables, plus d’essuie-mains en papier, plus de gobelets en papier, et après ? Sam essaie de le raisonner, sauver la planète est à ce prix, mais G. avec une parfaite mauvaise foi lui dit qu’il ne devra pas venir pleurnicher quand Hetty remplacera le papier hygiénique par des post-its usagés ! Des coups de feu, dans la salle de tir voisine, leur font lever la tête. Tous les deux semblent à la fois surpris et amusés quand ils reconnaissent le tireur, et vont voir de plus près. C’est Nate, transformé en véritable pro de la fusillade ! Au point que le Dr Freud y verrait obsession phallique, et colère contre sa mère, d’après Sam. Mais Nate fait juste un peu d’entrainement. Les deux agents sont curieux, est-ce que c’est en rapport avec la mission que Hetty l’a envoyée faire ? Nate répond par une autre question : est-ce que tout ce qu’ils font ne finit pas toujours par concerner Hetty ? Ils voudraient savoir où il est allé, Hetty n’ayant rien voulu leur dire. Nate leur promet de tout leur raconter devant une bière, plus tard, il doit d’abord voir Hetty. Il ajoute « ça fait plaisir de vous voir, les gars », et sort, laissant Sam et G. perplexes : c’était bizarre, même pour Nate. En tout cas, au vue de la cible en papier visée par le psychologue, quelqu’un lui a manifestement donné des cours de tir...
En haut, Deeks se plaint à Hetty du mauvais fonctionnement du ballon d’eau chaude. Hetty lui répond que les douches ont un minuteur, et qu’il a donc certainement dépassé le temps limite. Mais Kensi dans un sourire demande à Hetty de faire une exception pour Deeks qui en a vraiment besoin. G. et Sam enfin arrivés, Hetty demande à Eric de passer une vidéo, provenant d’images de caméras montées sur des casques ou un tableau de bord. On y voit l’embuscade dans laquelle sont tombés les 4 Marines, dont 3 sont portés disparus. Il y a un survivant. L’attaque a eu lieu juste après le lever du soleil près de San Diego, sur la frontière Mexico-californienne. Les Marines aidaient l’ICE, les douanes et les patrouilles aux frontières, à sécuriser la zone. Il est à craindre que les Marines, soit par hasard, soit directement visés, aient été victimes d’un des cartels mexicains qui font passer en fraude des gens, des armes, ou de la drogue. Personne n’a encore revendiqué l’action, le mobile n’est pas encore défini, mais il pourrait s’agir de revanche, de chantage ou d’échange de prisonniers. Le survivant est le caporal Reed. Les soldats de 1ère classe Mintoya et Hastings, et le PFC Walker sont portés manquants. Comme l’équipe du NCIS LA a une connaissance intime des cartels, ainsi que des affaires en cours les concernant, le Directeur Vance souhaite qu’ils interviennent et s’occupent du mieux possible de l’enquête. Le facteur temps étant essentiel, comme le souligne Hetty, G. envoie Kensi et Deeks sur les lieux de l’attaque, Sam et lui s’occupant de poser des questions à Reed, comme à leurs indics liés aux cartels, pour essayer de trouver qui est derrière. Mais Deeks objecte qu’ayant une peau claire sensible aux coups de soleil, il lui paraît plus judicieux d’envoyer Sam, ex-SEAL qui plus est.
Ses arguments n’ayant pas convaincu, Deeks et Kensi se présentent un peu plus tard au major Orley, occupé avec ses hommes à trouver des indices sur le lieu de l’embuscade. Reed, légèrement blessé, a reçu des soins avant d’être conduit au NCIS pour y être interrogé. Malheureusement, il ne se rappelle plus de grand-chose. Deeks s’en étonne, mais Orley lui fait comprendre que Reed a subi là sa première fusillade. A cet instant, un appel radio leur apprend qu’un nouveau Marine a été retrouvé, un peu plus loin. C’est le Caporal Mintoya, mort. Sur lui, un papier proclame en espagnol que « maintenant, on vous apporte la guerre ». Orley explique à Deeks que les ravisseurs doivent être en train de passer la frontière avec leurs otages, à moins que cela ne soit déjà fait. Mais Kensi a trouvé des traces de 4x4 qui partent dans la direction opposée. Chacun sur une moto, Deeks et elle se mettent donc en route.
Au moment de quitter le QG, Sam charge Eric de vérifier les images satellites du lieu de l’embuscade, en remontant au moins un mois en arrière : une telle action a forcément été planifiée depuis longtemps. Callen ajoute qu’il faut aussi interroger les autres agences sur d’éventuelles infos pouvant être reliées à l’affaire. Hetty qui les a rejoints près de leur voiture, leur dit que les autres agences ont déjà été contactées, et que Reed les attend à l’annexe, avec Nate. Au fait, Nate, il semblait un brin ...distant, tout à l’heure. Hetty leur répond qu’il s’agit sans doute de l’effet du décalage horaire. G. fait une tentative : on n’avait pas réalisé qu’il venait juste de rentrer de... mais Hetty ne s’y laisse pas prendre : ...sa mission. Alors Sam se fait plus direct : où exactement, une fois de plus ? « Dans la république de c’est-pas-vos-oignons » ! Amusé, Sam fait un dernier essai : c’est là qu’il a appris à tirer ? Mais Hetty élude encore, c’est elle qui lui a donné quelques conseils. N’empêche, Sam trouve que la république de « c’est-pas-vos-oignons » est un endroit potentiellement dangereux.
Dans le désert, les deux motos s’arrêtent : Kensi a perdu la trace. Deeks s’inquiète instantanément : on est perdus ! Kensi tente de calmer sa « Nancy » ! [Terme pour se moquer d’un mec compromettant sa masculinité]. Mais pour Deeks il est temps d’abandonner ce p*** de désert. Kensi lui réponde qu’’ils ne sont pas au milieu du Sahara, et que de toute façon, son Père lui a appris à survivre dans n’importe quel milieu ou presque, désert inclus. A cet instant, elle retrouve la piste, et montre à Deeks que le 4x4 roule presqu’à plat, avec un morceau du pneu arrière droit arraché. Deeks est totalement bluffé par son « Tonto » [l’indien partenaire du Ranger solitaire]. Le père de Kensi lui a appris, en plus de la survie, à suivre des traces ; ainsi que le tir, la mécanique, le poker, l’électricité de la maison, bref, tout ce qu’un père apprend à son fils ; sauf qu’il n’avait pas de fils, juste Kensi, mais ils étaient très proches. Pour Deeks, les rapports avec son père étaient sensiblement différents. Définitivement au point mort depuis ce Thanksgiving 6 ans plus tôt, d’ailleurs, quand le père avait avoué détester son fils, et appuyé sur les mots en faisant de même avec la détente de son arme en sa direction. Deeks, qui a besoin de se soulager souvent, est cette fois aux prises avec un serpent à sonnettes ; il raconte avoir développé une phobie envers ces animaux depuis que le boa constrictor d’un de ses copains, en fin de 4ème, avait tenté de l’étouffer. Les secours avaient dû employer du matériel de désincarcération pour le délivrer. Il avait fait la une de l’Encino time, sa mère conservait l’article sur son frigo...
Reed raconte sa matinée à Nate, Sam et Callen. Il se souvient de la silhouette qui s’enfuyait, des tirs qui éclataient brusquement de partout, et puis plus rien. L’explosion avait dû lui faire perdre conscience. Quand il était revenu à lui, le Humvee était détruit, et il n’y avait plus personne. Pas exactement, comme le souligne G. Nate montre la photo de Mintoya, retrouvé mort. Reed est certain d’avoir touché un assaillant à la tête, mais aucun corps n’a été retrouvé. Par contre, Mintoya a pris une balle dans la tête...Reed leur demande s’ils sous-entendent que c’est lui le responsable ; en tout cas, Reed se sent fautif : il était le chef de patrouille, il les a conduits dans l’embuscade...c’est donc bien lui le responsable. Et il ajoute qu’ils auraient lui l’enlever lui, pas Hastings. Pourquoi évoquer Hastings et pas Walker ? Parce que c’est une femme ? Non, elle est plus costaud que Walker, plus intelligente, aussi, mais... enceinte. Elle l’avait découvert le matin même, et venait juste d’en parler à Reed. Personne d’autre de la patrouille n’était encore au courant. Le père, c’était Mintoya. Nate, Sam et G., font alors le point. Deux scénarios sont envisageables : un cartel mexicain tend un piège à 4 Marines, en tue un et enlève les 2 autres ; ou un triangle amoureux entre des Marines les conduit au meurtre. Dans ce dernier cas, il manque les corps ; peut-être enterrés. Mais pourquoi ne pas simplement tuer aussi Hastings et Walker, et dire qu’ils ont été atteints dans la fusillade ? Pour donner du crédit au kidnapping, et éviter que Reed soit suspecté d’office en tant qu’unique rescapé. Sauf que Nate le trouve vraiment traumatisé. Mais comme un type pris dans une fusillade, ou comme un Marine qui vient de tuer trois de ses copains ?
G. appelle Kensi, pour savoir si sur place ils ont trouvé quelque chose. Rien du tout, elle n’est même plus certaine d’aller dans la bonne direction. Comme à Los Angeles ils n’ont rien non plus, Callen lui dit qu’ils vont tenter de trouver leur indic favori, JJ. Elle leur souhaite bon courage ! G. et Sam se retrouvent près de la fosse à bitume de Brea. Du coup, G. demande à Sam s’il connaît la différence entre les fosses à bitume et les sables mouvants. L’une faite de bitume, l’autre de sable, cela parait logique pour Sam. Mais G. en fait veut savoir pourquoi ils n’entendent plus parler de sables mouvants, alors qu’il y en avait partout ! Tarzan, Gilligan, même l’homme qui valait 3 milliards, tous se sont retrouvés pris au piège un jour ou l’autre dans ces sables. Sam, effaré, demande à son partenaire s’il passe ses nuits à penser aux sables mouvants, pendant que tout le monde dort... La vue de JJ, vêtu d’un costume de tigre, proposant aux passants de l’herbe, sous la couverture de vente de tee-shirts dispense G. de répondre. Quand il aperçoit G., JJ ramasse ses affaires, et sans écouter l’agent qui lui dit de ne pas courir, il prend ses jambes à son cou. Pour finir par terre, le bras de Sam dissimulé un peu plus loin ayant fait office de barrière infranchissable. JJ dit tout ignorer de l’enlèvement de Marines par un cartel mexicain de la drogue, parce qu’il est « propre » maintenant ; menacé de finir projeté dans la fosse à bitume, il donne un nom, Emilio Ortega. Sauf que le NCIS sait qu’il est mort (2x01). Mais JJ dit qu’après l’explosion de la voiture d’Emilio, tout le monde s’est bousculé pour prendre le relais. Le gagnant étant Memo Torres. JJ est renvoyé avec la promesse que la prochaine fois qu’il vendra dans la rue autre chose que des cartes du ciel, G. n’appellera pas la police, mais l’écrasera directement avec sa voiture... Pourquoi diable Memo Torres a-t-il kidnappé des Marines ? Pour étaler sa force, prévenir les autres cartels qu’il est près à tout ? Echangeant un regard (inquiet) de connivence, les 2 agents déplorent qu’il ne leur reste qu’un seul moyen d’agir...
Nate est assis dans un couloir du QG, seul, le regard dans le vide... Hetty lui demande des nouvelles de Reed. Il a peur, pour ses copains, mais surtout pour lui-même, parce qu’il existe pire que la mort pour un Marine. Hetty comprend qu’il se pose des questions sur ses actes, mais c’est le sort de tout un chacun, un jour ou l’autre. Les gens s’inquiètent beaucoup trop à l’idée de faire le mauvais choix : ce qui devrait les inquiéter vraiment, c’est de ne pas faire de choix du tout. Nate n’est pas dupe, il trouve qu’Hetty pourrait se montrer plus subtile, après tout, c’est lui le psychologue. Comme elle lui dit qu’il en un très bon, il s’énerve un peu : est-ce que la condescendance fait partie de son plan ? Hetty fait l’étonnée : il pense cela ? Nate rétorque qu’on ne répond pas à une question par une question, Hetty veut savoir qui a édicté cette règle : nouvelle question ! Mais Hetty y voit plus une demande de clarification, sauf qu’elle y met encore la forme interrogative, ce que Nate souligne. Alors Hetty en conclut que Nate a définitivement besoin de plus de temps. Nate répond que oui. Pas qu’il a besoin de plus de temps, non, mais oui, il veut y retourner. Du coup, Hetty temporise : ce n’est pas une décision à prendre à la légère. Est-ce qu’il en a parlé aux autres ? Non, et Nate apprécierait qu’elle ne leur dise rien tant qu’il n’a pas pu le faire lui-même.
Hetty quitte Nate, descend et tombe sur Sam en train d’ouvrir une boite du NCIS contenant des indices d’une affaire précédente.
Il lui dit qu’il a besoin de réactiver une ancienne couverture. Mais Hetty lui dit que cet alias est N.U.D. (non utilisable désormais), c’est écrit partout sur le carton. Car Tyrell Ellis a été grillé. Mais Sam, s’il a été à deux doigts de mourir avant d’être secouru, dit que son identité d’alors n’a pas été compromise. Il a passé 7 mois sur Memo Torres alors que celui-ci n’était qu’un sous-fifre. Maintenant, c’est lui le boss, c’est -à- dire le moyen le plus rapide de retrouver les Marines. Et le seul homme capable d’approcher tout de suite Torres est dans cette boite. Mais Hetty s’inquiète, la tête d’Ellis est mise à prix. Pourquoi ne pas simplement arrêter Torres ? Parce qu’ils n’ont rien contre lui. Retirer Torres de la circulation, c’est annuler toute chance de pénétrer rapidement dans son organisation. Et enfin, Torres déteste tout ce qui a un uniforme, une armée d’avocats leur tomberait dessus à la minute où Torres franchirait la porte du NCIS, et ils perdraient tout espoir de retrouver les Marines disparus. Hetty prend à témoin G., lui demande de faire entendre raison à son partenaire, mais G. répond que cela n’a jamais fonctionné. Certes, remettre Ellis dans les rues n’est pas sans risques, mais Memo Torres étant derrière tout ça, il faut utiliser Ellis, le seul capable de les mener à lui. Hetty le sait, mais elle déteste ça.
Dans une voiture garée à proximité d’un magasin de jantes, G. mitraille les allers et venues, particulièrement un type en costume qui monte dans une grosse berline. Sam lui promet de la jouer cool. Le mot de code en cas d’urgence : « prise de tête » ! G. a des doutes, comment utiliser ça dans une phrase ? Mais Sam n’a pas l’intention d’en avoir besoin. Sortant de la voiture, il se dirige vers la boutique, pendant que G. appelle Eric : il lui envoie les photos qu’il vient de prendre, pour identification des acteurs, et réclame l’étude des vidéos des caméras placés dans le coin, pour savoir qui est sorti du magasin ces 2 derniers mois. Sam, bonnet sur la tête, blouson noir, est accueilli froidement... Torres est là avec 2 de ses hommes. Il lui reproche d’avoir balancé Lil Deon, devenu la copine d’un quelconque prisonnier de Chino. Sam dit que c’est un mensonge, même s’il est heureux d’apprendre que Deon a désormais une relation stable...Torres voudrait savoir comment Ellis a réussi à disparaître juste après que son boss se soit fait pincer. Ellis lui répond qu’il est un vrai bon, capable de ça! Et raconte, le prenant de haut, qu’il a déménagé ses affaires en Floride (j’en ai pas entendu parler ; tu n’étais pas censé en entendre parler). Torres, menaçant, trouve qu’il aurait dû rester là-bas. Et un des comparses tourne la clé dans la porte de sortie du magasin...Mais Ellis n’a pas eu le choix : Miami fait ressembler Los Angeles à un lotissement de mobiles homes. Malheureusement, Torres et lui se retrouvent sur une affaire personnelle. La seule affaire que voit Torres avec Ellis, c’est de choisir le lieu où il va l’enterrer, mais Ellis s’explique. Quand Torres en était encore à vendre des sachets à 2 sous aux gamins des écoles, lui, Ellis, mettait en place des membres de sa nouvelle équipe à des postes stratégiques, auprès de l’ICE, des patrouilles aux frontières, même des militaires. Il était tout proche d’avoir créé un couloir permanent sécurisé, et voilà que Torres met tout en l’air en kidnappant un lot de Marines. Torres joue l’étonné. Dans la voiture, G. reçoit un appel de Hetty, qui l’informe que le Directeur Vance apprécierait d’être tenu au courant. G. finasse, Vance apprécierait ou demande à être mis au courant ? Hetty s’énerve, oui, elle veut savoir ce qui se passe ! G. lui dit que Sam est toujours en train de parler avec son ancien contact. Hetty le suppose encore vivant (elle espionne les échanges de la police, qui n’ont rien signalé). Tout va bien, la rassure G., Sam sait qu’il doit jouer sa partie très cool. Un grand bruit de verre brisé : un type vient de passer à travers la vitrine du magasin. Ce n’est pas Sam. G. ment à Hetty : le voilà, je vous rappelle plus tard... et il raccroche au nez d’une Hetty toujours plus inquiète. G. se précipite vers la boutique, arme au poing, pour trouver Sam, une arme dans la main droite pointée vers un homme, son bras gauche autour du cou de Torres, l’ immobilisant. G. demande si ça peut être considéré comme une prise de tête, et conclut qu’ils n’ont vraiment pas la même définition de l’expression « la jouer cool »...
Les motos continuent de progresser dans le désert. A l’annexe, Torres et les agents se renvoient la balle de la naïveté : Torres n’étant pas de la marine, il n’a rien à faire avec des membres du NCIS, ceux-ci ne connaissent qu’une seule Miranda, une rousse avec des tâches de rousseur [Torres a réclamé un avocat, au nom des droits Miranda]. Finalement, G. explique à Torres que le meurtre, la tentative de meurtre et l’enlèvement de Marines en service sont des actes de terrorisme. Mais Torres nie toute implication, il n’est qu’un simple vendeur de jantes. Nate entre dans la salle d’interrogatoire pour les interrompre : dans la boutique, ils n’ont mis la main que sur deux armes de poing non déclarées et un peu de cash, en somme rien du tout. Sam trouve qu’il ne faut pas négliger la tentative de meurtre sur sa personne, Callen ajoute le prix trop élevé des jantes, mais ce que Nate voulait leur montrer, c’est la photo de Donald Wexling, l’homme qui sortait du magasin de Torres avant l’entrée en scène de Sam. Un industriel du textile multimillionnaire. Dont la présence là-bas ne peut s’expliquer que par une addiction à la drogue, la position sociale de Wexling imposant la discrétion totale... Pour garder le secret, nul doute que Wexling livrera Memo. Ce qui leur donnera les moyens de secouer ce dernier au sujet des Marines. Nate est chargé de mettre Eric sur tout ce qui concerne Wexling, adresses, comptes bancaires, ... boxers ou slips...
Kensi et Deeks viennent de descendre de moto. En contrebas de leur position, une sorte de camp est installé. Kensi appelle Eric : ils pensent avoir trouvé quelque chose ! Sam et Callen se présentent à Mr Wexling, désireux de lui poser quelques questions. Sait-il que le Guillermo Torres avec lequel il entretien des relations est lié avec les cartels mexicains ? Wexling l’admet bien volontiers, à la grande surprise des 2 partenaires. C’est pourtant la seule raison des contacts entre Torres et Wexling, le fait qu’il soit en cheville avec les cartels mexicains. Sinon, il n’y aurait aucune affaire entre eux. Mais ayant des usines de production et des bureaux au Mexique, et afin d’assurer la sécurité de ses biens (empêcher les usines de bruler) et de ses gens (leur éviter d’être kidnapper), Wexling paie Torres. Extorsion de fonds, racket, « la taxe commerciale pour étrangers » est le seul moyen de faire des affaires, au sud de la frontière, mais aussi partout dans le monde, USA compris (dont le gouvernement arrose des diplomates étrangers) ...Torres est son conseil en Sécurité au Mexique. Et si le NCIS, comme les autres agences, n’étaient pas en train de perdre la guerre contre la drogue, il ne serait pas obligé de payer ces fichus cartels ! Alors, plutôt que de le harceler, les deux agents ont sûrement mieux à faire. Et s’ils ont encore des questions, ils les poseront par le biais de ses avocats. Et Wexling les plante là...
Eric transmet à Sam les dernières nouvelles de Kensi : elle et Deeks ont trouvé quelque chose à 56 km environ de la frontière. G. demande à lui parler. Kensi lui dit qu’ils vont aller jeter un œil de plus près, mais Deeks l’arrête : des hommes armés viennent d’apparaître, ainsi que les deux Marines, blessés et entravés, mais vivants. Kensi compte 3 gardes armés. Les deux Marines sont emmenés vers un camion, ils vont être déplacés. Kensi et Deeks sont forcés de bouger. G. réclame un moyen de transport aérien. Pour faire diversion, Deeks pénètre à moto dans le camp, et s’enfuit aussitôt, poursuivi par deux quads. Un certain Thomson est chargé de déménager les prisonniers. Profitant du terrain accidenté, un des hommes parvient à abattre Deeks. Sam et Callen volent dans un hélicoptère pour rejoindre au plus vite le lieu de l’action. A leurs côtés...Reed ! Sam trouve que c’est trop lent : G. pense qu’il aurait dû le laisser conduire... Poussés par Thomson, les Marines sont presqu’arrivés au camion, quand le ravisseur reçoit 2 coups violents dans le dos : Kensi vient de le mettre KO. Les Marines sont soulagés de voir le NCIS venir à leur secours. Mais déjà un véhicule approche. Les trois se dissimulent ; Kensi donne l’arme de Thomson à Hastings, visiblement plus en forme que son collègue. Kensi essaie de joindre Deeks, en vain. Celui-ci est inerte, à terre, à côté de sa moto. Les 2 quads approchent de lui ; un appel du camp leur apprend que Thomson a eu son compte, et que les otages ont disparu. Ordre est donné de les retrouver. Et de vérifier que Deeks est bien mort. Celui qui s’en charge est abusé par l’absence totale de signe de vie, et entreprend de retourner le « cadavre » avec le pied. Il reçoit deux coups de feu en pleine poitrine : Deeks attendait seulement le bon moment. Le chef du commando vient de rejoindre le camp. Thompson a retrouvé ses esprits, explique que les Marines ont reçu de l’aide. Ils ne peuvent pas être loin. Les trois hommes se séparent, et parcourent lentement le camp. Les premiers coups de feu s’échangent. Un des hommes met en joue Kensi, par derrière. Walker donne l’alerte, il n’a pas d’arme lui-même, mais déjà Deeks, enfin de retour, intervient et abat l’homme. Et il donne une arme à Walker. Kensi appelle Eric, lui dit qu’ils sont coincés ; le secours est en route. Walker souffre visiblement, il a besoin d’un docteur. Les deux Marines demandent des nouvelles de Mintoya et Reed... Kensi/Tonto cherche désespérément une solution pour les sortir de là. L’hélicoptère est encore à 10 minutes. Les assiégés se demandent pourquoi tout est calme brusquement, jusqu’à ce que Kensi comprenne : le chef est allé chercher un lance-grenades...Kensi dit à Deeks que le 4x4 est leur dernière chance. Seulement Deeks ne sait pas démarrer un véhicule sans les clés ; après tout, il est un flic, et un flic, ça met en prison ceux qui démarrent les voitures avec les fils. Il est vraiment désolé que son père n’ait pas passé ses week-ends à faire de lui un Jason Bourne. Donc lui, il va les attirer, et Kensi ira au 4x4. Couverts par Hastings, Deeks s’élance vers une caravane, Kensi dans la voiture. La première grenade fait voler la caravane en éclats. L’homme recharge le lance-grenade, mais l’arrivée de l’hélicoptère sauve la situation. Mitraillés, les hommes du commando essayent de fuir. L’un d’eux est abattu. G. descend le chef ; Sam qui s’occupe des deux blessés est sauvé par Reed qui abat le dernier. G. appelle Kensi : elle va bien ! Sam ? Tout va bien. Deeks apparaît : lui aussi il va bien, si ça intéresse quelqu’un... Les blessés sont déjà transportés vers l’hélicoptère. Sam remercie son sauveur, cela a un goût particulier pour Reed. Et rejoint les autres agents, rassemblés autour des cadavres. Les membres du commando ressemblent plus à des mercenaires qu’à des membres d’un cartel. Et dans la main de G., le téléphone satellite du chef montre le dernier n° appelé, celui de ... Wexling. L’homme qui a financé tout ça...
Wexling est à l’annexe. G. lui présente le téléphone satellite, avec plusieurs messages laissés par lui-même. Téléphone trouvé sur un des mercenaires qu’il a engagé pour kidnapper les Marines. Wexling réclame son avocat : Sam lui en conseille une équipe complète, ils ont des preuves qu’il a financé l’enlèvement et le meurtre de Marines américains. G. a peine à croire que le milliardaire ait voulu engager les militaires américains dans une guerre contre les cartels mexicains juste pour résoudre ses problèmes commerciaux au sud de la frontière...Mais Wexling voudrait qu’on lui explique pourquoi, alors que les Etats-Unis envoient des hommes en Afghanistan, en Irak, pour se débarrasser de terroristes, ils en laissent s’ébattre dans leur arrière-cour... G. répond calmement : les agents du NCIS ne sont pas des analystes politiques, ils se contentent d’arrêter les sales types...
Au QG, Nate, un carton dans les bras, s’arrête près du bureau de Hetty.
Dans le carton, ses mugs à café, des bouquins, du bric à brac. Hetty lui dit qu’il devrait les lui laisser. Elle en prendra soin en attendant son retour. Nate dépose alors son carton. Hetty ajoute que les autres vont bientôt arriver, mais Nate a encore des bagages à terminer, des affaires à régler chez lui. Et puis, ce n’est pas comme s’il n’allait pas les revoir. C’est sa chance de faire une vraie différence, de faire sa part là-bas. Il veut remercier Hetty...pour toutes les opportunités qu’elle lui a offertes, toutes les choses qu’elle lui a enseignées... Hetty est émue, elle-aussi. Elle assure Nate qu’il est un membre important de cette équipe, qu’il le sera toujours. Elle ajoute qu’il doit prendre soin de lui ; suivre son instinct, qui l’a déjà mené si loin ; garder son esprit en éveil, son cœur ouvert et son arme chargée. Il va le faire ! Un dernier au-revoir, et Nate commence à partir... Il stoppe, G. vient d’apparaître au-dessus de la balustrade. Il lui conseille une vieille connaissance : Shaba. Il vend à manger dans un camion, dans Zarnegar park, de l’autre côté de la tombe de « Abderrahmane Khan ». Ses Kebabs sont une horreur, mais Sheba peut fournir à peu-près tout ce dont on peut avoir besoin. Nate n’aura qu’à lui dire qu’il est un ami de Yurik. Yurik ? A l’époque, G. avait trouvé ça cool...
-FIN-