Beverly Hills, ses magasins de luxe, son centre commercial agité, Rodeo Collection. Le centre de surveillance, où les écrans diffusent les images de nombreuses caméras, n’est pas débordé. L’un des gardiens plaisante sur un couple visiblement en train de se disputer. L’autre garde aperçoit un homme qui descend quatre à quatre un escalier roulant en bousculant une femme au passage. Peut-être un pickpocket. Il tente de le suivre sur une autre caméra, en vain, il essaie partout, rejoint par son collègue qui lui conseille le parking. A deux, ils explorent les lieux quand un mouvement attire leur attention. Le garde zoome, on dirait une bagarre.
Le premier garde appelle un collègue qui patrouille dans le garage. Franck se dépêche, ne voit rien. Les autres lui disent d’aller voir au niveau supérieur quand un cri de femme résonne. Franck se fige ; une voix d’homme pousse une exclamation. Franck fait demi-tour, se précipite vers l’endroit d’où cela provient. Un couple regarde le sol devant eux avec horreur. L’homme soutient la femme. Dans la salle de surveillance, les deux gardes s’inquiètent, veulent que Franck donne de ses nouvelles. Mais celui-ci est pour l’instant devenu muet : par terre, un homme est allongé sur le dos, les yeux vitreux. Sa gorge a été tranchée ; il lui manque une main...
------------GENERIQUE---------------------
Hetty se dirige vers son bureau, au QG. Non loin de là, Sam, Kensi et G., assis à leurs places, ne sont pas d’accord. Sam propose des vêtements, Callen dit que c’est exclu ! Sam ne voit pas pourquoi, mais change d’avis quand Kensi lui demande s’il a déjà reçu des vêtements en cadeau... Elle propose alors un bijou, symbole de l’intimité entre deux êtres. Deeks qui arrive à l’instant et se mêle à la conversation aussitôt, approuve ! Tout le monde aime l’intimité, surtout celle qui règne entre eux à cet instant. Cela ôte toute envie de bijou à Kensi...Deeks est perdu. Sam lui explique, à voix basse, que c’est l’anniversaire de Hetty, et que comme d’habitude elle ne veut ni cadeau ni fête. Deeks comprend : comme d’habitude, ils vont organiser une fête et lui faire un cadeau. Et si elle ne voulait vraiment pas ni de l’un ni de l’autre ? Sam lui renvoie la question : si elle dit qu’elle n’en veut pas et qu’en fait, elle les souhaite, elle sera blessée si elle n’a ni l’un ni l’autre! Ou fâchée si elle n’en voulait vraiment pas et qu’elle les a...Sam prend Callen à témoin, c’est lui qui connaît le mieux Hetty. Mais les anniversaires, c’est compliqué, et Hetty l’est particulièrement...Deeks propose alors des... vêtements. Kensi le foudroie du regard, mais aperçoit la petite silhouette de Hetty juste derrière Sam. Elle sourit, fait comprendre aux autres le danger ! Tous les agents sourient à Hetty, qui n’est évidemment pas dupe de leur gêne. Elle poursuit toutefois son chemin, quand un coup de sifflet retentit. Mais à la surprise des agents, c’est Nell qui vient de le lancer. Arrivé trop tard, Eric est un peu dépité. Kensi trouve que pour quelqu’un qui est là depuis moins d’une semaine, la petite nouvelle exagère un brin de piquer le boulot d’Eric. Mais Sam la rassure, elle ne devrait pas durer plus longtemps que les autres. G. se charge d’expliquer à Deeks que tous les analystes en renseignements semblent prendre Hetty à rebrousse poils ! Encore un mystère de plus, parmi tous ceux qui entourent Hetty...
A l’étage, devant l’écran géant où est affiché le visage du mort du centre commercial, Eric leur présente le caporal Thomas Porter, cantonné à Pendleton. Il est venu se faire tuer loin de San Diego, et dans un lieu hors de portée de sa bourse. Eric est sans cesse interrompu par Nell, qui s’attire un regard noir de Hetty. Porter a perdu sa main, mais ni son portefeuille plein d’argent, ni ses cartes de crédit. Donc le vol n’était pas le mobile. Callen veut comprendre pourquoi ils sont sur cette affaire. Hetty commence à lui expliquer que Porter travaillait dans un bureau du G-2, quand elle est elle-aussi interrompue par Nell qui précise que tous les employés de ce service sont accrédités « haute-sécurité », sur le ton d’une institutrice qui fait son cours. Les agents se regardent, souriants déjà à l’idée de la réplique cinglante qu’Hetty allait lancer, mais celle-ci, d’abord surprise, finit par rire, en disant simplement à Nell qu’elle allait y arriver, mais qu’elle la remercie. Redevenant sérieuse, elle ajoute que le directeur Vance veut qu’ils traitent la mort du caporal avec la plus extrême attention, afin de s’assurer qu’ils n’ont pas été compromis. Eric leur montre le peu de choses sur les bandes vidéo qui concernent le présumé tueur. Nell suggère que la main de Porter donne peut-être accès à du matériel sensible, ce qu’Hetty juge plausible. Porter s’était engagé 4 ans plus tôt, était célibataire, vivait sur la base, et n’avait aucun casier dans sa vie militaire ou civile. Son supérieur va vérifier que rien de confidentiel ne manque, et la police qui a déjà fait quelques repérages téléphoniques, a dégagé 2 noms : James Winston, qui travaillait avec Porter mais avec lequel il se passait quelque chose. Et le meilleur ami de Porter, un mécanicien du nom de Andrew Peterson.
Callen ordonne à Kensi et Deeks de travailler avec les scientifiques de la police de Beverly Hill, tout le monde sort. Hetty qui suit ses agents est interpelée par Nell, qui lui sort la tirade du thé bienfaisant contre toutes les contrariétés. Hetty est furax, Eric ferme les yeux, il a peur des éclats de colère qui risquent de fuser. Mais finalement Hetty trouve que l’audace doit être récompensée, et elle sourit à Nell avant de quitter la pièce sans rien ajouter.
Le PFC (Private First class) James Winston lance des ballons de football américain à travers un pneu accroché plus loin quand la voiture de Sam et Callen se gare près de lui. Sam pense qu’il a été « quater back » (quart-arrière) au lycée, ce qu’il confirme. Comme il confirme avoir eu des mots avec Porter, qui lui devait de l’argent, 2000 dollars. Il était exaspéré par la lenteur des remboursements, même si Porter lui avait déjà fait le coup. Mais Porter avait promis de lui rendre ses billets bientôt, il était sur un coup qui devait lui rapporter beaucoup d’argent. Winston était dans son baraquement, le jour du crime. Seuls son lit et ses toilettes peuvent en témoigner, il avait abusé du whisky la nuit précédente. Avant de prendre congé, Sam se risque à un tir, mais le ballon passe largement au-dessus du pneu...Callen se marre, sans se risquer à commenter, son équipier se tenant le bras comme s’il avait une épaule douloureuse. Sam se justifie, légèrement agressif. Lui, il était « receveur ». Et un sacré bon « receveur écarté » (ou « ailier éloigné ») ! Mais G. a compris, son rêve aurait été d’être quaterback. Sam approuve : ce sont les vraies stars du jeu, ceux qui récoltent toute la gloire, qui obtiennent tous les applaudissements. G. ajoute « et les filles »...Sam, radouci, ne peut qu’acquiescer...
Pendant ce temps au QG, Deeks raccroche le téléphone et fait part à Kensi de ce que la police scientifique a découvert. Porter est mort d’une hémorragie massive, sa veine jugulaire et sa carotide ayant été sectionnées, ainsi que sa main, par une lame tranchante d’environ 18 à 30 cm. Ce qui correspond, selon Kensi, à toutes les lames de couteau de combat. Ou de toutes les lames de couteau en général, corrige Deeks, même ceux utilisés au restaurant de sushis du centre commercial. Kensi s’interroge : est-ce qu’il prétend que c’est le chef du resto qui a tué Porter ? Deeks voulait seulement dire que l’Omakase (le « choix du chef » par opposition au choix du client sur la carte) peut être épineux. Il ne pense pas que Kensi ait compris son jeu de mot, mais celle-ci veut surtout qu’il se taise...
Le Caporal Peterson a les mains dans le cambouis et continue son travail tout en répondant à Sam et Callen. Avec Porter, ils se sont bien entendus au premier regard, rapprochés par leur amour commun du « vrai » football, le soccer (sans aucun doute les deux seuls marines dans ce cas). Lui était fan d’Arsenal, Porter de Manchester United, mais il lui pardonnait cette « folie » justement parce qu’il adorait ce sport. G. ne comprend rien et cherche de l’aide du côté de Sam, en vain. Peterson a saisi leur expression : comme tous les américains, ou presque, ils n’ont cure du football, sauf tous les 4 ans lors de la coupe du monde. En tout cas, il ne voit pas qui aurait pu vouloir la mort de son copain, et est désolé pour Diane. Diane ? Diane Farley, la petite amie de Porter, qui travaille à Easy Mart. Ils devaient se marier, mais Diane avait accusé Porter de la tromper ; pourtant son ami était dingue de cette fille. Sam et G. échangent un regard lourd de sens devant ce rebondissement.
Au QG, Nell et Eric travaillent ensemble sur les vidéos des caméras de surveillance du parking. Ensemble, c’est le terme, parce que Nell termine toutes les phrases d’Eric, en même temps que lui, ou à sa place. Il est exaspéré, et finit par enlever ses lunettes. Elle comprend qu’ils ont un problème, et sait lequel. En fait, elle est de type A, à la frontière de l’ADD, avec des problèmes de comportement avec les hommes qu’elle admire. Elle en est consciente, travaille dessus, et espère qu’elle arrivera un jour à se contrôler. Eric se fige : elle l’admire ? Mais Nell le coupe : « arrête !». Il croit qu’elle veut laisser tomber le sujet ; elle est effectivement déjà passée à la suite, en l’occurrence à la vidéo, qu’elle lui demande de stopper sur une image intéressante : Porter porte une mallette menottée à son poignet. Eric commence : celui qui a coupé la main de Porter ...il laisse sa phrase en suspens, se tourne vers Nell qui manifestement fait un effort et reste muette ; il ouvre ses mains, l’invite à terminer. Elle ne se fait pas prier :... voulait ce qui est dans cette mallette. Eric sourit, heureux qu’elle ait fait un effort, heureux qu’elle lui ait confié ses difficultés, et heureux de leur travail !
Au QG, la photo en gros plan de la main de Porter menottée avec sa mallette est cette fois commentée par Sam, pour Kensi, assise sur son bureau, Deeks, assis plus classiquement sur une chaise, et Callen debout à côté d’eux. Ces menottes valent au plus 25 dollars sur internet, un coupe boulon standard les aurait cassé net. La mallette non plus n’a rien d’extraordinaire, son contenu l’était forcément plus. L’audit, à Pendleton, à mi-course, n’a pour l’instant rien donné. Donc Porter pouvait transporter aussi bien des bons au porteur, de bijoux, des titres, de la drogue, ou du cash. Ses comptes en banque n’indiquent rien de suspect, mais l’argent sale ne transite généralement pas sur des comptes légaux avec des traces écrites. Si c’était du cash, Porter était peut-être là pour le dépenser ; comme il devait se marier, pourquoi pas acheter une bague de fiançailles chez Tiffany ?
Deeks et Kensi se rendent à Easy Mart, où ils traversent le rayon des ustensiles de cuisine. Deeks trouve l’idée intéressante, au-cas où Hetty cuisine. Mais Kensi pense que si c’est le cas, elle a déjà tout ce qu’il faut, en provenance directe d’une lointaine contrée et de ses plus illustres habitants. Deeks, lui, se contente de pizzas surgelés. Kensi se moque : les femmes doivent adorer ! Mais son partenaire rétorque que tout est dans le choix du vin associé. Ils aperçoivent alors une jeune femme qui s’essuie les yeux dans le rayon voisin. Ils l’accostent, c’est bien Diane, mais elle ne peut pas quitter son travail : elle aurait une retenue sur son salaire. Comme elle n’est pas mariée, le deuil n’est pas une raison d’absence reconnue. Justement, la chef de service pointe son nez, leur jette des regards suspicieux. Kensi dit à Deeks qu’il va avoir une mijoteuse. Comme le jeune homme ne bouge pas, elle insiste, il finit par comprendre. Et va se faire présenter les mijoteuses par la responsable de Diane, devenue libre de parler avec Kensi. Porter était quelqu’un de bien, mais il avait changé depuis son retour d’Irak : il ne parlait plus que d’objets de luxe. Ils allaient se marier, avait regardé les bagues. Elle en avait repéré une, un simple anneau avec un minuscule diamant. Elle l’adorait, mais lui ne la trouvait pas assez grosse. Est-ce que c’était de la culpabilité, parce qu’il l’avait trompée ? Porter aimait flirter, c’est ce qu’il avait fait. C’était tout lui ! Mais Diane était jalouse. En larmes, elle se reproche sa stupidité.
Au QG, Eric et Nell ont devant eux le contenu de la voiture de Porter, soigneusement emballé dans des plastiques. Il y a un reçu pour 40 dollars d’essence, pris dans le comté d’Orange le matin de sa mort. Il a pris aussi une boisson calmante, étonnante avant de prendre la route, sauf s’il était stressé devant ce qui l’attendait. Il a sorti 60 dollars en liquide, idiot s’il avait une mallette pleine de cash. Eric trouve aussi 2 tickets de parking, l’un pour le Rodeo Collection, l’autre du United Parking, en centre ville. Daté de 2 jours plus tôt : deux trajets pour Los Angeles en 48h, c’est curieux. Eric localise le parking du centre ville : il donne accès au California Jewelry Mart...
Comme Sam l’explique à Callen, ce sont deux cents boutiques qui vendent le paradis en gros ! En majorité à des revendeurs, mais beaucoup vendent aussi au détail. Donc Porter cherchait un intermédiaire pour vendre le contenu de sa mallette, ou il voulait acheter au meilleur prix avec le contenu de cette mallette. Mais Diane l’a décrit comme un acheteur compulsif, il n’est pas le genre de type à faire plus de 160 kms pour conclure une affaire. Que voulait-il acheter ou que vendait –il ? Sam tombe en arrêt devant de splendides coupe-papier du Bengale. Hetty aime les lettres, c’est exotique, les 2 équipiers pourraient se laisser tenter. Mais le vendeur annonce le prix : 14.000 ; et pas des roupies (310 dollars !). Sam lui montre la photo de Porter, l’homme ne le reconnaît pas. Alors G. change de tactique. Il montre sa plaque, et demande à qui il faut s’adresser si on veut vendre quelque chose sous le manteau. Le vendeur réfléchit et leur donne un nom : Jacob Rosen. Au troisième étage, la boutique est fermée, pourtant il est 10h ¼ du matin. Et le boitier de l’alarme est éteint : qui prendrait le risque de quitter une boutique pleine de bijoux sans enclencher l’alarme ? G. essaie la poignée, la porte s’ouvre. Les deux agents sortent leurs armes, entrent prudemment.
Mais la boutique est déserte. Par contre, ils découvrent par terre...une main !
La main était cette fois posée près du cadavre de Rosen. Pourquoi celle de Porter a-t-elle disparu, pourquoi avoir coupé celle-là ? La police est disposée à laisser le NCIS emmener tout ce qui leur plaira. Mais le cadeau est empoisonné. Le bijoutier n’utilisait pas d’ordinateur. Les boites d’archives qui s’entassaient dans la boutique se retrouvent donc au QG, où des agents mécontents épluchent tout les papiers un par un. Kensi ne comprend pas qu’à notre époque on puisse encore écrire autre chose que sa signature, Deeks trouve ça insensé, Sam carrément ridicule. Hetty se désole qu’aucun d’entre eux ne saisisse la valeur ajoutée de quelque chose écrit à la main, à la fois pour celui qui l’écrit et pour celui qui lit, même quand il s’agit de lignes de comptes... Ils la regardent tous d’un air d’incompréhension totale, elle lève les yeux au ciel, elle en perd ses mots ! Mais Callen lui répond sèchement, qu’eux aussi ils sont perdus ; Hetty s’éloigne, juste quand Kensi pense avoir trouvé quelque chose : Rosen a été en affaires régulièrement avec au-moins 4 bijouteries du côté de la rue Rodeo...
A l’étage, ils se retrouvent autour d’Eric et Nell, qui ont enquêté sur les employés et les propriétaires des 4 magasins. Ils se relaient pour donner les informations, Eric ayant invité Nell d’un geste à le faire. Dans trois des bijouteries, rien de notable, mais le propriétaire de la 4ème , sur Brighton Way, est un fervent musulman du nom d’Aziz Anshiri. Grand joaillier du temps de Saddam Hussein, il avait même compté la famille de ce dernier dans sa clientèle. D’autre part, quand Porter était en Irak, son chef avait été accusé d’avoir volé des objets de valeur dans une maison qu’ils avaient investie. Et pas n’importe quels objets : des bijoux anciens qui avaient disparu du musée National en 2003 quand l’Irak a été envahi. Porter avait été entendu mais rien n’avait été retenu contre lui. Sam rappelle à ses collègues que le Musée contenait des pièces rarissimes de l’ancienne Babylone et de Mésopotamie. Les forces alliées ne l’avaient pas bombardé, mais ne l’avaient pas non plus protégé ensuite ; quand les gardiens avaient dû fuir, pour leur propre sécurité, certains iraquiens l’avaient alors pillé. A ce jour, il manque encore plus de la moitié de ses trésors. Enfin, Eric a aussi découvert qu’il y a quelques jours, Rosen a appelé Anshiri.
Ce qui donne à penser aux agents : peut-être que Porter a volé en Irak quelque chose qui avait d’abord été dérobé dans le Musée, sans se faire prendre, lui ! Rosen l’avait mis en contact avec Anshiri, mais celui-ci, bon musulman et ami de Saddam Hussein, l’avait tué ; lui, et Rosen, mis dans le même sac. Les mains coupées pourraient être l’application stricte de la Charia contre les voleurs. Tout ceci relevant de la théorie. Il faudrait en savoir plus sur Anshiri et son d’intérêt pour les bijoux anciens.
C’est pourquoi Hetty donne à Deeks une Rolex de collection, et surtout à Kensi un bracelet de l’ancienne Babylone, une pièce du Musée de Bagdad avant l’invasion par les Etats-Unis. Bien entendu elle ne leur révèle pas comment elle a pu avoir cela dans les mains. Kensi est un peu inquiète à l’idée de le mettre à son poignet, mais Deeks lui, frime avec sa montre.
Sam et Callen observent depuis leur voiture Kensi et Deeks qui traversent la rue pour aller chez le bijoutier. Callen y voit « la belle et le clochard », Sam plutôt « La belle et la bête ». G. est un peu sceptique devant leur couple, mais Sam dit qu’à LA, même un troll peut sortir avec un top-modèle, s’il a les poches pleines. Quant à eux, pas de souci : Sam se trouve plein de charme, Callen plait aux intellectuelles. Enfin, c’est ce qu’il pense...Deeks essaie de prendre la main de Kensi, elle se rebiffe. Mr Anshiri est très heureux de leur présenter des bagues de fiançailles. Kensi, qui joue son rôle, en choisit une. Deeks, qui veut parfaire la scène, lui dit « ma douce », lui presse la hanche...et se retrouve à retenir un cri de douleur quand Kensi lui plante son talon aiguille dans le pied... Mr Anshiri veut faire essayer la bague à la jeune femme, mais tombe en arrêt devant le bracelet. Perdant toute amabilité, il veut savoir comment ils l’ont eu ; qui l’a offert à Kensi. Devant leurs réponses évasives, Anshiri les met à la porte.
Dehors, Kensi s’en prend d’abord à Deeks, qui se défend : il a seulement utilisé un terme d’affection, et agi pour donner du crédit à leur histoire. En même temps Kensi appelle Callen pour lui dire que ce type est vraiment louche. G. lui demande si elle parle bien d’Anshiri...Elle l’aperçoit, rigolard, dans la voiture, lève les bras d’exaspération, et se met à marcher à grands pas. Deeks a tout juste le temps de courir derrière, il l’appelle, « Princesse, princesssss »...Callen, fier de lui, se tourne vers Sam. Mais refuse de lui dire de quoi il s’agit.
Anshiri descend de voiture, confie ses clés à un voiturier, et entre dans un restaurant, non sans avoir regardé nerveusement de tous côtés. Pour connaître la cause de cette inquiétude, il faut le rejoindre. Cela réjouit Callen, qui a faim, et va pouvoir se régaler aux frais de Hetty. Mais Sam le calme : le lieu est très branché en ce moment, il faut réserver au-moins 4 semaines à l’avance. Encore une caractéristique de LA. Alors il suffira d’en utiliser une autre : non pas les billets glissés dans la main, mais le mensonge. Sauf que déjà 4 hommes sortent du restaurant, le 4ème plongé dans une conversation animée avec le 3ème étant Anshiri. Sam dit à G. qu’il va devoir prendre une photo et l’envoyer à Eric, et se plante au milieu du trottoir, bras écartés, prenant la pose, et s’exclamant que les « losers du marketing » ne vont pas en revenir qu’ils aient pu obtenir une réservation ici. Anshiri et l’homme se sont arrêtés, toujours plongés dans leur discussion, mais l’un des deux autres contourne Sam pour se jeter sur Callen qui vient d’immortaliser la scène. Il hurle « pas de photo » alors que G. lui demande de se calmer tout en envoyant le visage du compagnon d’Anshiri à Eric. L’homme essaye d’attraper le téléphone, Sam lui tape sur l’épaule pour le calmer, le deuxième type tape sur celle de Sam, qui se retourne et l’envoie au tapis. G. cogne aussi sur le sien, Anshiri prend ses jambes à son cou, l’homme qui lui parlait grimpe à l’arrière de la voiture ramenée par un voiturier. Sam se lance à la poursuite d’Anshiri, plus rapide, il le rattrape, le menotte et le ramène. G. a sorti son arme, annoncé « agent fédéral », mais son adversaire a pris le voiturier comme bouclier ; il le jette sur G. qui ne peut pas tirer, s’engouffre dans la voiture qui démarre. Callen la suit des yeux quand un téléphone sonne. C’est le sien, tombé dans la bagarre. Eric a déjà identifié l’homme qui vient de disparaître : Salim Al-Jamal, grand pourvoyeur de fonds d’Al Qaida. En raccrochant, G. a le regard du type qui vient de laisser passer une belle occasion...
A l’annexe, Anshiri est interrogé par Sam et Callen. Il prétend ignorer le rôle d’argentier d’Al-Jamal, qu’il rencontrait en tant que client potentiel. Il ne reconnaît pas Porter, nie l’avoir tué, dénie aux agents du NCIS le droit d’utiliser contre lui sa religion qui hait le mensonge.
Pendant ce temps, Deeks et Kensi perquisitionne la luxueuse maison d’Anshiri, meublée avec goût de meubles anciens et précieux. Deeks trouve un poignard, mais la lame aurait déjà du mal à couper du pain, donc aucune chance de pouvoir sectionner un membre avec cet objet purement décoratif. Une femme fait son apparition. Madame Anshiri porte un voile proche de celui d’une religieuse, est vêtue strictement, et regarde sévèrement les deux agents. Ceux-ci ont un mandat de perquisition, elle ne peut donc pas s’opposer à la fouille de sa maison, qu’elle observe de près d’un air réprobateur.
Son mari quant à lui transpire sous la pression de Callen qui s’est levé, et lui martèle les yeux dans les yeux sa rencontre avec Porter, et les meurtres. Il continue pourtant à nier calmement. Mais quand Callen lui dit qu’il a volé les objets pour que le prix de leur revente finance les activités terroristes d’Al-Jamal, là Anshiri s’insurge. Le regard plongé dans celui de G., il s’écrie, de plus en plus fort : « vous avez envahi mon pays sous des prétextes fallacieux, vous avez laissé notre Musée national et nos palais se faire piller, vous avez bombardé nos villages, tuant femmes et enfants, et c’est moi que vous traitez de terroriste ?!! Sa voix qui avait enflé peu à peu se brise sur les derniers mots, des larmes apparaissent dans ses yeux. Callen est ébranlé par son indignation ; Sam secoue la tête.
Chez l’irakien, la fouille méticuleuse se poursuit. Kensi ouvre un coffre en bois sculpté, où une boite à outil rouge, en plastique, jure terriblement avec tout ce qui se trouve dans la pièce. Dans la boite, un sac en papier ; dans le sac en papier : un fourreau de poignard. Et quand Kensi sort la lame, elle comprend qu’ils ont mis la main sur une lame qui a coupé autre chose que du pain : elle est rouge de sang. Dans la boite à outil, il y a aussi un collier, qui, s’il est authentique, doit valoir une fortune. Mme Anshiri ne parait ni surprise, ni affolée. Seulement en colère.
Sam et Callen contemplent son mari resté seul dans la salle d’interrogatoire. Il s’est brisé sous la pression, comme ils le voulaient, seulement pas dans le sens qu’ils attendaient. Il est vraiment difficile de feindre d’être ainsi douloureusement outragé. Kensi qui les appelle à cet instant leur explique ce qu’ils ont découvert, photo à l’appui. Mais quand Sam aperçoit le couteau posé sur le sac en papier, il réagit : la Charia impose un rituel strict contre les voleurs : le couteau n’a aucune importance, mais ce qui l’enveloppe, si. Cela aurait dû être un linge sacré de cérémonie, pas un sac en papier. Et cela, Anshiri ne pouvait pas l’ignorer. Donc, bien qu’il n’inspire aucune sympathie, il faut se rendre à l’évidence : il a été piégé.
Au QG, le collier retrouvé brille de tous ses feux sur l’écran géant. Il s’agit d’une petite partie des bijoux qui ornaient la reine Pu-abi quand elle a enterrée , il y a 2.500 ans dans son tombeau royal d’ Ur, en Mésopotamie. Découverte en 1922, sa tombe avait échappé au pillage pendant des siècles. Une fois exposée au Musée National, elle avait succombée aux pilleurs 60 ans plus tard. Eric et Nell se relaient pour donner leurs infos aux autres. Quand G. commence à dire que, si le collier a été mis avec le poignard pour piéger Anshiri, cela veut dire...il est interrompu par Nell, qui finit sa phrase : ...que dans la mallette de Porter, il y a encore beaucoup d’autres bijoux. Callen n’apprécie guère le procédé, qui fait rigoler doucement Sam. Tout le monde se tourne vers Eric, qui finit par dire que oui, « elle est comme ça». Sam enchaîne : le retour de ces bijoux ferait du bien aux relations américano-irakiennes. A condition de les retrouver avant qu’ils soient vendus, bien sûr. Celui qui a tué Porter et piégé Anshiri devait forcément connaître Porter, ou Rosen ; ou les deux. G. envoie Deeks et Kensi se replonger dans les archives de Rosen, pour y chercher un lien éventuel, pendant qu’Eric vérifie du côté des vidéos de surveillance routière près de la boutique d’Anshiri. Et dès que la bande de la caméra la plus proche donne ses images, Nell lui dit d’arrêter. Elle a repéré une voiture qu’ils ont déjà vue, dans le garage le jour du meurtre. Et cette voiture appartient à ...Winston ! Celui à qui Porter devait de l’argent...Ah, les Quaterbacks !
Plongé dans l’étude fastidieuse des papiers de Rosen, Deeks rythme chaque page en utilisant son crayon comme une baguette de tambour. Au point d’exaspérer Kensi qui réclame du silence. Deeks lui demande si elle lui en veut encore de l’histoire de la bijouterie, où il avait juste voulu donner du crédit à leur couple. Kensi hausse les épaules : comme si leur couple pouvait avoir la moindre crédibilité ! Là-dessus, Deeks est d’accord : elle n’est tellement pas son genre ! Du coup, Kensi réclame des éclaircissements, mais Deeks a trouvé quelque chose !
A Pendleton, Winston est amené menotté par Sam et Callen jusqu’à leur voiture. Il leur jure qu’ils ont tout faux, qu’il peut prouver qu’il est resté à la base toute la journée. Il ne voit pas comment sa voiture a pu se trouver là-bas. Sam lui suggère qu’il a donné ses clés à quelqu’un qu’il a payé pour faire le sale boulot ! Ils sont autour de la voiture quand G. reçoit un appel de Kensi. Dans les livres de compte de Rosen, ils ont vu le nom de quelqu’un qui lui a une fois servi de coursier. Sam demande à Winston si quelqu’un a pu faire un double de ses clés, un laveur de voiture, ou un mécano. Winston lave sa voiture lui-même, et, les réparations...non, ce n’est pas possible, « il » ne peut pas faire ça avec une voiture privée. Sam veut savoir qui ce « il » désigne, c’est G. qui lui répond : Peterson...
Le mécanicien qui les renseigne est très occupé : il manque une paire de bras, Peterson n’est pas venu bosser ce matin. Il n’est pas chez lui, ils ont vérifié. Peut-être chez sa copine Ellen, à San Ysisdro. Les agents sont déjà remontés dans leur voiture quand ils demandent à Eric de leur trouver d’urgence l’adresse de cette Ellen. Nell veut savoir s’ils réclament toujours des miracles de ce genre. Elle se réjouit d’apprendre que c’est comme ça la plupart du temps. Et d’un coup d’épaule, elle pousse Eric pour lancer la recherche des numéros de téléphone appelés par Peterson. Il y en a à San Ysidro, beaucoup. Eric a repris sa place et tapote son clavier pour remonter des numéros à une propriétaire prénommée Ellen. Ensemble, Nell et Eric découvrent son nom et son adresse. Un petit moment de gène flotte entre eux quand ils s’aperçoivent que leurs mains sont proches, ayant utilisé le même clavier, puis ils se congratulent.
Peterson, visiblement pressé, sort d’une maison, un sac à bout de bras. Il entend un moteur : Sam et Callen arrivent, se garent devant la porte d’entrée, sortent leurs armes et s’approchent prudemment. Peterson s’était dissimulé derrière le volant d’un énorme 4x4 militaire. Il se redresse et lance le moteur. Il embraye et s’enfuit avant que Sam ou Callen puisse s’interposer. Ils grimpent dans la voiture de Sam et la poursuite s’engage. Peterson se dirige vers la frontière. Il prend tous les risques, la voiture plus rapide ne peut pas le stopper dans la circulation. Brusquement, il s’engage sur un chemin. La barrière qui ferme la frontière se termine 8 kms plus loin. En coupant, il sera très vite au Mexique. Sam jure que ça ne va pas se passer comme ça. Il accélère jusqu’à percuter par l’arrière le véhicule de Peterson qui, déséquilibré, dérape et s’immobilise. Rapide comme l’éclair, Sam met en joue le conducteur, lui ordonne de lever les mains, bien visibles. La vitre se baisse, une main s’élève bien haut, lentement la deuxième semble suivre le même chemin...et braque en fait une arme. Peterson n’a pas le temps de tirer, il est abattu sur le champ par Sam et Callen.
Au QG, Hetty a devant elle une parure de fabuleux bijoux, dont le collier retrouvé chez Anshiri. Elle prend un bracelet en or ouvragé, quand son portable sonne : c’est le directeur Vance.
Plus loin, les agents font leur débriefing. Grace à un « ailier éloigné » connaisseur de la Charia, le plan ingénieux de Peterson, à qui Porter avait confié avoir ramené des objets d’Irak, a échoué. Hetty vient donner un petit écrin à Kensi en lui disant qu’ils sauront quoi en faire. Elle les félicite de la part du Directeur Vance. Ils remercient tous de la tête. Quand elle tourne les talons, Deeks trouve qu’elle a l’air abattu. G. met ça sur le dos de l’anniversaire, qui peut s’avérer déprimant. Deeks insiste, pas de fête, pas de cadeau, c’est ça qui est le plus déprimant. Sam proteste : c’est Hetty qui n’en veut pas. Et pour une fois, ils ne se sont pas dégonflés ! Tous hochent la tête. Hetty a été harponnée pour une signature, et n’a pas encore rejoint son bureau, quand une musique assourdissante éclate. Des ballons bleus, rouges, blancs, violets, tombent sur elle. On entend une chanson hurler en boucle « bon anniversaire, Hetty ! ». Médusée, l’air sévère, Hetty regarde Nell s’avancer, lui offrir un présent en leur nom à tous. Tout le monde se rapproche, Hetty interroge G. du regard, il secoue la tête. C’est une écharpe, qui ira parfaitement avec la veste safran de leur chef. Hetty regarde Nell : c’est de sa part à elle toute seule, n’est-ce pas ?
Nell tente de nier d’un air convaincu. Pas dupe, Hetty recroise le regard de Callen qui de nouveau secoue la tête. Nell ne sait pas trop quoi penser. Hetty se décide : elle trouve le foulard magnifique, elle le prouve en le mettant autour de son cou ; puis elle demande à la cantonade ce qui ne va pas : c’est une fête, pas une veillée funèbre ! Le Single Malt les attend dans son bureau...et elle y emmène toute la troupe. Kensi reste seule. Dans l’écrin, il y a la bague qui plaisait tant à Diane. Elle sort son téléphone, l’appelle, lui demande si elle peut passer : Porter a laissé quelque chose pour elle...
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