Dans un jacuzzi (sans bulles), une ado un peu timide répond aux questions d’un autre ado qui la filme. Elle a 14 ans, s’appelle Amanda, et le garçon aimerait bien qu’elle le considère comme son petit ami. L’arrivée du papa de la demoiselle, un militaire, casse l’ambiance. Il expédie le jeune homme (au diable, manifestement) et envoie Amanda au lit, d’un ton plus chaleureux. Elle obéit sans la moindre protestation. Plus tard, elle est réveillée par le bruit de petits cailloux lancés contre sa fenêtre. Croyant au retour de Daniel, elle se lève, longe la piscine, à la recherche discrète et amusante de son petit copain. Mais sur une table du jardin, un cigare dans un cendrier à côté d’une bière la font hésiter : « Papa » ? A peine a-t-elle le temps de jeter un coup d’œil autour d’elle qu’un sac plastique est brutalement placé sur sa tête, jusqu’au cou, étouffant ses cris. Elle perd conscience, se réveille dans le noir. Elle attrape son portable à la lumière duquel elle se rend compte qu’elle est allongée dans une sorte de caisse totalement fermée. Arrachant un morceau d’adhésif collé sur sa bouche, elle crie, cogne contre les parois. Le pire est à venir : il n’y a pas de réseau. Cette fois la panique et le désespoir l’envahissent...
Générique.
Ce matin, G. qui arrive avec Sam est mort de rire. Cela lui parait incroyable, son équipier a la phobie des clowns, des vrais, (pas ceux comme Deeks, comme le suggère Kensi), ceux avec les cheveux oranges et les grandes chaussures! Il imagine très bien la scène : quand ils seront sur le point d’arrêter des terroristes, s’ils mettent un nez rouge, Sam sera figé par la terreur ! Sam se plaint que la révélation de ce point vulnérable s’accompagne de moqueries. Alors Kensi confie qu’elle est chaétophobique. Nell qui rangeait ses affaires traduit pour les autres : la chaétophobie, la peur des cheveux. Kensi déteste les poils, surtout ceux dans le dos des hommes. Deeks remarque alors qu’elle n’en parle pas dans son blog sur le « roman de sa vie ». Comment sait-il que... ? Il ne savait pas, il sait maintenant ! Et il part à la recherche de ce blog. Celui de Charlene St James, (une couverture en tant que star du porno ?), fausses dents, des tas de bijoux, et un casier judiciaire ; aime la techno, les arts martiaux, et les rencontre aux zoos ; G. s’interroge : les animaux ont presque tous des poils sur le dos, Sam lui explique : c’est sa manière de combattre ses peurs ! Le coup de sifflet d’Eric est une vraie délivrance pour Kensi. D’autant que c’est Hetty en personne qui leur dit de se dépêcher.
Eric présente à l’équipe le Commandant Jason Rehme, qui a mis au point et gère la cryptographie (le chiffre, le codage) utilisée par le personnel du ministère de la marine. Un technicien informatique pour Deeks, mais Nell est une fan : elle a lu tous ses trucs, cet homme garde les clés du royaume de la Navy dans sa tête, l’appeler technicien informatique, c’est comme dire que... « Lady Gaga n’est qu’une chanteuse » : c’est Hetty qui termine la phrase, s’attirant un commentaire ironique de Deeks (« toujours fan de Gaga, hein ! »). Le regard noir de Hetty lui fait baisser la tête, et amuse Kensi... Le commandant a disparu : il n’est pas venu à la réunion prévue ce matin à 6 heures au ministère, il n’a répondu à aucun appel téléphonique, SMS ou mail. Or il est une cible majeure pour le terrorisme, américain ou international. Donc depuis ce matin 6 heures, soit une heure et demi plus tôt, la sécurité de la marine est compromise. Il faut se bouger ! Hetty informe Deeks au vol qu’elle aimera toujours Lady Gaga !
Les deux voitures du NCIS arrivent chez le commandant. Tout est tellement calme dans la belle propriété, les oiseaux saluent gaiement la radieuse journée...Ils sonnent, sans réponse, la porte d’entrée est verrouillée. Ils sortent leurs armes : Sam fait signe à Kensi et Deeks de passer par derrière. G. crochète la porte, ils entrent, personne. La cafetière est encore chaude, le lit a été utilisé ; pas de trace de vie d’une Maman, mais la photo d’Amanda leur apprend qu’il a une fille. Kensi a trouvé du sang. Pas des gouttes, des traces, comme si quelqu’un avait été trainé en direction des bois. La propriété est située en bordure de la forêt domaniale de Los Angeles. L’inquiétude monte d’un cran dans l’équipe. Mais elle est vite remplacée par la stupéfaction : le commandant visiblement bien vivant vient d’apparaître sous leurs yeux ! En sueur, en tenue de sport, il sort du bois, pas du étonné de les voir là : dans sa main, une Tongue, tachée de sang ; dans sa voix, sur son visage, le désespoir : « c’est ma fille » !
Un peu plus calme, dans la maison, il raconte à G. et Kensi qu’il avait contrarié Amanda la veille au soir, qu’il est donc partie la chercher dans les bois, parce que c’est là qu’elle court tous les matins. En Tongue ? G. est sceptique... Il n’avait pas appelé la police parce que dans les bois, il n’y a pas de réseau. Et puis il ne voulait pas perdre de temps. Il s’était disputé avec sa fille à cause d’un garçon, Daniel Proffer. Sam qui fait le pour de la pièce, contemple des photos de famille. Il comprend qu’Amanda a dû perdre sa mère (4 plus tôt). Le commandant est fou d’inquiétude. Il voulait juste dire à sa fille qu’il était désolé...Sam lui assure qu’il pourra le faire dès qu’ils l’auront retrouvée. Deeks leur relaie que les rangers vont attaquer les recherches. Daniel prétend être chez lui, dans son lit, Kensi envoie des agents pour vérifier. Rehme reçoit un message. Cela proviendrait d’Amanda, mais ce n’est pas son adresse mail. Il y a un lien vidéo en pièce jointe. L’ordinateur leur montre alors des images insoutenables : Amanda est dans une caisse en bois, un cercueil, inconsciente, un couvercle est rabattu et cloué... Sam a aussitôt des flashes : il est en uniforme, au milieu d’un ancien charnier, on le cogne, on tire sur son compagnon, on le jette dans une fosse étroite avec lui, on rabat les portes en fer, il se rend compte qu’on jette de la terre sur les portes en fer. Et là sous ses yeux, le couvercle en bois se recouvre peu à peu de terre, lui aussi...
Les oiseaux chantent toujours, le ciel est toujours aussi bleu, mais l’agitation a remplacé le calme chez les Rehme. L’agent Rand du FBI vient prendre les choses en main. Elle veut montrer quelque chose à Sam et G. loin des yeux du Papa d’Amanda. Trois vidéos semblables, trois autres filles kidnappées et enfermées dans des boites, puis enterrées, jusqu’à ce que mort s’en suive. Deux des corps des jeunes filles ont été retrouvés, pas le 3ème. Sam et G. connaissent l’affaire, le coupable a d’ailleurs été arrêté 2 ans plus tôt : Lucas Maragos, condamné 3 fois à la prison à vie, purge sa peine au pénitencier de Victorville. La vidéo d’Amanda est la copie conforme des trois vidéos du FBI, jusqu’aux gants chirurgicaux bleus utilisés par le tueur. Ils ont affaire à un plagiaire... Ces vidéos ont été utilisées comme preuves pendant le procès, elles ne sont pas restées confidentielles. Un complice de Maragos ? A l’époque, il n’y a eu aucune preuve de l’existence d’un quelconque partenaire, mais Rand va vérifier dans le dossier toutes les personnes qui pouvaient avoir des liens avec le meurtrier. Devant les images, de nouveaux flashes viennent à l’esprit de Sam. Il craque une allumette, la confie à son partenaire, (visiblement en mauvais état), lui demandant d’y faire attention : il ne leur en reste que 3. Quand il émerge de ses souvenirs, c’est pour entendre l’agent Rand les remercier, c’est au FBI de jouer maintenant. Cela lui arrache une grimace.
Sam et Callen viennent de sortir de la maison, le commandant Rehme les rattrape. Il ne connaît pas ces gens du FBI. Lui, il est un marine, pur et dur, il a une confiance totale dans le NCIS : il voudrait qu’ils restent sur l’affaire. Callen lui répond qu’elle ne fait plus partie de leur juridiction. Mais Rehme a déjà perdu sa femme, il ne veut pas perdre aussi sa fille ; il supplie. Callen comprend, mais ils ne peuvent rien...il est brutalement coupé par Sam : « on va voir ce qu’on peut faire ». Il serre la main de Rehme, sous l’œil d’abord étonné puis réprobateur de G., qui garde pourtant le silence. Avant de demander à Sam ce qui lui a pris. Sam reste muet. G. insiste, pourquoi avoir dit ça à Rehme ? Cette fois, Sam répond : c’est parce que c’est exactement ce qu’il va faire. Devant son regard, Callen préfère en rester là. Et de retour au QG, Sam va directement réclamer à Hetty de rester sur l’affaire. Mais Hetty ne peut que lui répéter que ce n’est plus de leur ressort. Sam n’est pas de cet avis : ce type est un plagiaire. Mais le commandant Rehme est le gardien de l’accès à toutes les informations confidentielles de la marine. Pendant que le FBI recherche un tueur, Rehme pourrait être victime d’un maitre chanteur à la recherche d’info top secret. Hetty trouve la théorie intéressante ; sans plus. Alors Sam lui annonce qu’il prend un congé. Elle trouve qu’il tombe dans le mélo... il s’éloigne. Hetty le rappelle : « Sam ! ». Il se retourne. « Ne me tournez pas le dos, c’est une chose que je ne vous ferai jamais. ». Et elle ajoute : « trouvez la ».
C’est manifestement déterminé à cela que Sam pénètre dans la salle d’opération, suivi par un Callen un peu perplexe. Eric a déjà mis sur écran les 260 000 hectares de la forêt domaniale de Los Angeles. Si Amanda y est enterrée, il sera presque impossible de la localiser. Même en utilisant des infrarouges par satellite, comme suggéré par Kensi : sous terre la température ne sera pas assez élevée. Dans la forêt, il y a un centre équestre, avec des sentiers pour les cavaliers, et un camp de vacances pour enfants, ouvert seulement en été. Callen demande à revoir la vidéo du ravisseur. Eric met les 4 vidéos sur le même écran. L’équipe est formelle : les modes opératoires sont identiques. Sur les vidéos de surveillance routière les plus proches de la forêt, un véhicule a été repéré à 4 heures et demi cette nuit, peut-être en en direction du parc. Une Chevrolet Malibu de 2009. Impossible de voir le conducteur. Pas de plaque minéralogique, comme quelqu’un qui a quelque chose à cacher. Mais une aile arrière gauche froissée. La voiture est récente, le propriétaire a dû faire une déclaration à l’assurance. Eric trouve 2 déclarations qui correspondent, l’une qui ne colle pas au vu des photos, mais la 2ème est la bonne. Cette voiture est en leasing chez une entreprise grecque de transport maritime, Galea Shipping ; c’est le véhicule de fonction du président. Ce qui suit ébahit toute l’équipe : le dit président n’est autre qu’André Maragos, le propre frère de Lucas Maragos ! Deeks est chargé d’aller voir Lucas au pénitencier, il quitte les lieux immédiatement. Eric a une dernière info : toutes les caisses ont été enterrées à la même profondeur, et étaient parfaitement identiques. A l’aide de ces dimensions, il a pu calculer qu’il reste 9 heures d’oxygène à Amanda. Aussitôt Sam exige qu’un compte à rebours de 9 heures soit affiché avec la photo de l’adolescente sur tous les grands écrans, que tout le monde au bureau l’ait sous les yeux...
Sam, Kensi et G. arrivent au domicile des Maragos. Par téléphone, Eric leur dit qu’il n’y a rien à tirer des caméras de surveillance. Un employé vient à leur rencontre ; Sam dit en aparté à Kensi de rester en arrière pour localiser la Malibu, puis il rattrape G. et son guide. La famille Maragos, les parents et 2 ados, sont à table. Mr Maragos, surpris d’avoir la visite d’agents fédéraux, nie avoir une Malibu. Pourtant, ce véhicule, est loué par Galea Shipping ; et il pourrait avoir été photographié près d’une scène de crime. Galea Shipping doit avoir pas loin de 50 véhicules en leasing...Mais Kensi prévient Sam par téléphone : elle a trouvé la Malibu. Tout le monde va la rejoindre. Maragos est furax : son garage était fermé à clé et sous alarme, comment est-elle entrée ? C’est bête, Kensi cherchait les toilettes des dames, pour cause de rikiki minuscule petite vessie ! Eric a comparé les dégâts, c’est la bonne voiture. Sam fait remarquer à Maragos qu’il vient de mentir à des agents fédéraux. Celui-ci se tourne alors vers sa femme : c’est cette voiture que Jennifer utilise ? Ben oui, Mr Maragos est incapable de reconnaître une Malibu d’une Taurus ; d’ailleurs il ne croit pas avoir déjà vu cette voiture, en plus c’est leur assistante particulière qui l’utilise ! Par exemple pour emmener les garçons à l’école ; Mais ceux-ci ne sont même pas levés quand leur père part travailler. Et la nuit dernière, Jennifer était en train de parcourir l’Alaska sac au dos...G. a trouvé une photo d’ados, il la montre à Maragos : est-ce que c’est lui, là, avec son frère ? Maragos blêmit, il vient de comprendre ; Sam durcit le ton pour lui demander s’il était en camp de vacances avec son frère. Maragos finit par acquiescer, en camp dans la forêt domaniale de Los Angeles...
Au pénitencier, Lucas Maragos est amené, entravé, devant Deeks. Il nie avoir eu le moindre complice, et même il nie avoir tué les jeunes filles. C’est son frère, le coupable, son frère qui adolescent, dans la forêt de Los Angeles, s’amusait à attraper des chats sauvages et à les étrangler. Il peut lui montrer où ils sont enterrés...A l’annexe, Callen interroge André Maragos. Qui prétend avoir passé la soirée et la nuit chez lui. Mais Sam a un doute, et demande à Kensi (toujours au domicile du couple, avec la brigade scientifique) de vérifier. Le trouble de Mme Maragos lui fait comprendre que son mari a sans doute été absent toute la nuit, et qu’elle aimerait vraiment savoir où il était...Cette fois, Maragos dit avoir passé la nuit à travailler, dans les locaux de son entreprise. Et réclame un avocat, mettant un terme à l’interrogatoire.
Sam et Callen retournent au QG où Eric les accueille avec la confirmation de l’alibi de Maragos : il a travaillé toute la nuit, son téléphone portable le prouve. Mais pour Sam, il a pu laisser son appareil dans un tiroir : il lui faut des témoins, ou des vidéos qui fassent foi ! De son côté, l’avocat de Maragos tente de faire libérer son client. Callen dit à Sam qu’ils ne peuvent pas le garder éternellement. Cela met Sam hors de lui : Maragos a de l’argent, il peut se tirer dans un pays où il sera à l’abri de toute extradition. Il se tourne vers Eric : ils doivent aller illico tout vérifier du côté de Maragos : appels téléphoniques, cartes de crédit : tout ! Et il se rue dans l’escalier, suivi par Eric un étonné devant l’état d’énervement de l’ancien SEAL, et sous les yeux d’un G. encore plus perplexe. Callen va donc demander quelques explications à Hetty qui a suivi toute la scène de loin. Pourquoi s’occupent-ils de cette affaire ? Hetty tente d’expliquer que le FBI est content d’avoir de l’aide, mais la vraie question de G. concerne Sam. Que lui arrive-t-il ? Bien sûr, il n’est pas question d’empiéter sur sa vie privée, mais Callen a vraiment besoin de savoir ce qui se passe. Alors Hetty sort un dossier, en extrait un rapport, qu’elle donne à G. Il réalise ce qu’est en train de vivre son ami...Il n’en a jamais rien dit... Hetty sait que dans leur métier, ils sont tous hantés par des cauchemars : il faut que G. reste près de Sam, proche de son partenaire. G. rejoint donc Eric et Sam à l’étage. Ils ont déjà mis en évidence que si Maragos était bien au travail en début de soirée, à 23h30 il a laissé sa voiture et son téléphone sur place, et est parti avec un véhicule de la compagnie ; pas la Malibu. De la forêt, Deeks appelle : il veut que Sam vienne d’urgence.
Des squelettes de chats sauvages sont déterrés, à l’endroit désignés par Lucas Maragos. Sam lui demande s’il y a d’autres emplacements, mais Lucas répond que c’est une question pour son frère. Sam, à cran, enlève les menottes de Lucas et le traine plus loin. Il veut lui parler en tête à tête : soit il lui donne d’autres emplacements, soit Lucas aura un accident en tentant de s’emparer de l’arme de Sam... Cela ravive la mémoire du détenu ! Et les pelles entrent en action, sous l’œil des agents et de Lucas. Jusqu’à ce qu’un bruit caractéristique les interpelle : il y a une caisse, là-dessous. Sam et Callen se joignent aux autres, il faut la déterrer le plus vite possible. Sam hurle même : Amanda ! Avec toute l’énergie possible, le couvercle est rapidement atteint, soulevé : mais c’est un squelette qui apparaît, l’adhésif encore en place sur ce qui fut la bouche d’une adolescente : la 3ème victime de Lucas. Sam marque le coup...
André Maragos est amené à son tour dans la forêt, accompagné par Kensi et Rand. Celle-ci a parlé au procureur fédéral : si Amanda est retrouvée morte, enterrée jusqu’à l’asphyxie, cela impliquera les circonstances spéciales ; autrement dit la peine de mort. Les deux frères se sautent à la gorge, s’accusant mutuellement de se gâcher la vie. André affirme qu’il n’a rien à voir avec tout ça, Lucas lui répond que cette fois il ne pourra pas lui coller l’affaire sur le dos puisqu’il était en prison ! Pour infirmer ou confirmer cette thèse, Rand a obtenu une injonction du tribunal : l’ADN d’André va être prélevé et comparé à celui trouvé sur les corps des 3 premières victimes. Sam croise le regard implorant de Mr Rehme, qui les observe. Il tente d’obtenir une indication de la part d’André, mais celui-ci jure être hors du coup, que ce n’est pas lui le complice que son frère avait manifestement à l’époque des premiers meurtres. Callen lui glisse alors qu’il n’était pas au travail la nuit dernière ; où donc était –il ? André préfère garder le silence... Sam s’approche du papa d’Amanda, qui n’en peut plus ! Impossible pour l’instant de savoir qui a enlevé sa fille, peut-être aucun des 2 frères ; Rehme insiste pour connaître la durée de vie estimée d’Amanda ; les 6 heures d’oxygène qui lui restent lui paraissent bien peu, mais Sam l’assure qu’ils ne vont rien lâcher ! Deeks les interrompt : l’avocat d’André Maragos vient d’arriver avec un arrêt de remise en liberté. Obtenu sur le témoignage de Rebecca Turman, maitresse d’André, qui affirme qu’ils ont passé la nuit ensemble ; c’est pour ça qu’un juge a rendu l’arrêt qu’il fourre dans les mains de Sam. Rand veut savoir pourquoi André a laissé son téléphone au bureau et changé de voiture. L’avocat et son client s’éloignent sans répondre, alors c’est Callen qui s’en charge : la femme d’André suivait vraisemblablement à la trace les GPS de la voiture et du téléphone... Sam, qui dansait d’un pied sur l’autre depuis un moment, demande à Rand si elle va vraiment laisser partir André comme ça. Mais elle n’a pas le choix ! Sam froisse l’arrêt du juge, le jette par terre, et part à grandes enjambées. Callen lui demande où il va : chercher Amanda ! G. soupire et suit son partenaire...
Ils inspectent le terrain pouce par pouce, sans rien trouver. G. demande à Sam de lui raconter ce qui s’est passé en Bosnie. Pas besoin, puisqu’il a parlé à Hetty, il est déjà au courant ! G. n’insiste pas, il retourne à ses fouilles, mais Sam se lance : son unité de SEAL était sur des criminels de guerre en Serbie. Accompagné d’un autre SEAL, Brian Dickerson, ils ont été conduits jusqu’à un charnier de musulmans assassinés. C’était en fait un piège tendu par des paramilitaires serbes. Sam revit la scène qu’il déroule pour son ami. Ils l’ont battu, ils ont tiré sur Brian. Mais ils voulaient les interroger avant de les tuer. Comme il n’y avait pas d’endroit où les cacher, ils les ont enterrés, là, au milieu des autres corps...dans une tombe peu profonde. Brian saignait beaucoup, Sam se sentait impuissant...La première chose à faire, c’était d’essayer d’obtenir de l’air. Sam réussit à faire émerger un petit tuyau, à aspirer un peu d’air. Brian souffrait beaucoup. Il a refusé catégoriquement d’aspirer de l’air. Il voulait mourir rapidement, pour laisser plus de chances à Sam de s’en sortir... « Je te sauve la vie ; tu sauveras quelqu’un à ton tour. C’est comme ça que c’est censé marcher ». Il est sûr que Sam aurait fait pareil pour lui...Sam ne sait plus combien de temps s’est écoulé. Quand il a craqué la dernière allumette, Brian était mort. La douleur du souvenir dans les yeux de Sam fait mal à Callen, mais le regard qu’ils échangent donne tout son sens au mot « équipiers ». Eric s’invite dans leurs oreillettes : il vient de trouver un plan de vol au départ de Burbank : André Maragos veut quitter le pays ! Sam et Callen prennent leurs jambes à leur cou.
Ils sont à l’aéroport, un avion lance ses moteurs. Sam dit à Eric qu’il faut l’arrêter. La tour de contrôle a déjà interdit à plusieurs reprises au pilote de se rendre sur la piste de décollage. Mais l’avion bouge ! Sam se précipite, bras levé, il dit au pilote de s’arrêter, il court jusqu’au milieu du tarmac. Callen lui hurle que l’avion ne va pas s’arrêter ! Mais Sam n’en a cure, solidement planté devant l’appareil, il braque son arme sur lui. L’avion continue. Alors Sam tire dans les pneus avant. Cette fois, le pilote arrête son engin, et coupe le moteur, à la demande de Sam. La famille Maragos, bras en l’air devant Sam qui pointe toujours son arme, descend de l’avion. A l’annexe, André, en tête à tête avec Sam, se justifie : il était libre de quitter le pays. Il a quand même offert un million de dollars au pilote pour braver la tour de contrôle et partir au Venezuela... Avoir un frère comme Lucas était en train de détruire sa famille, il voulait juste aller attendre à l’étranger que tout se tasse. Mais Sam, qui ne cesse de consulter sa montre, n’en croit rien. Appelé par Callen, il sort de la pièce : le FBI a les résultats des analyses d’ADN. Tous les prélèvements concordent parfaitement avec l’ADN de Lucas, aucun avec celui d’André. Et l’alibi de la nuit s’avère en béton, André et sa maitresse ayant gardé un petit « souvenir », en l’occurrence une vidéo. Sam hausse les épaules : cela pourrait aussi bien dater de l’année dernière ! Mais Kensi le détrompe : Rebecca passe devant la télé allumée, où Barack Obama fait un discours ; un zoom permet de lire la date et l’heure; c’est bien de la nuit précédente dont il s’agit. Sam est atterré : ils n’ont plus aucun suspect, aucune idée de l’endroit où se trouve Amanda, ils n’ont rien de rien !!
Plus que 3 heures ½... Sam s’est replongé dans la vidéo d’Amanda, et interpelle Callen : quand le kidnappeur reprend son caméscope, on voit un doigt nu : il a enlevé ses gants, changeant son mode opératoire. C’est compréhensible, pelleter la terre a dû les abimer. Et il en fait quoi, à ce moment là ? Logiquement, il les brule, au-moins il les déchiquète, ils sont remplis d’ADN ! Toute l’équipe est maintenant autour de Sam. Mais si en se dépêchant le ravisseur laisse un gant, ou une empreinte à cause d’un trou dans le gant ? L’affaire serait terminée, bien sûr ! Sam a donc l’idée de génie : faire croire à celui qui a enterré Amanda que dans sa hâte il a abandonné un indice qui le dénoncera à la minute où l’adolescente sera retrouvée, morte ou vive. Cela suppose que l’auteur des faits ait copié Lucas jusque dans la destruction a-posteriori de la bande Eric est chargé de rajouter dans la vidéo un petit bout de gant presqu’invisible dans la poussière. Sam est persuadé qu’alors, en montrant ces images à André et Lucas, cela les fera bouger, eux ou un complice. Qui prendra peur et ira vérifier sur place, dans les bois, où ils n’auront qu’à le suivre pour retrouver Amanda. C’est un peu aléatoire, mais c’est un coup à tenter. Eric et Nell truque la vidéo. Deeks retourne au pénitencier, pour la montrer à Lucas ; Sam et Callen la projette à André et sa femme. Mme Maragos a du mal à supporter la vue d’Amanda. Les enfants du couple arrivent sur ces entrefaites, essaient de savoir ce qui se passe, mais leur mère les renvoie.
Il reste une demi-heure. Eric alerte tous les agents : Kensi a glissé un mouchard GPS sous le pare-choc de la Malibu, et la voiture vient de quitter le domicile des Maragos. Il se dirige vers la partie ouest du parc ; le bout de forêt couvert par Sam et Callen. Sans perdre de temps, les agents se rapprochent du véhicule suspect, guidé par Eric. Celui-ci est perplexe : qui peut connaître aussi bien le parc, jusqu’à s’engager sur une route qui n’est pas répertoriée sur une carte ? Nell suggère des rangers, des randonneurs, des campeurs... Eric lui demande de chercher des photos récentes du camp de vacances fréquenté autrefois par les frères Maragos. Déjà la Malibu a stoppé, à moins d’un km de la voiture que Sam conduit pied au plancher. Eric ayant passé deux heures à organiser la couverture satellite de la forêt, il vient d’obtenir l’image d’une température corporelle qui se déplace vers l’ouest. Le satellite n’est pas encore totalement en place, ce n’est pas très net, et les deux moteurs chauds des voitures parasitent la zone. Sam et Callen arrivent près de la Malibu. Ils doivent impérativement attendre que le ravisseur soit à l’endroit où Amanda est enterrée avantd’intervenir. Mais Eric n’est pas certain qu’il soit à l’arrêt : il hésite, Sam et Callen sont impatients, il ne reste vraiment pas beaucoup de temps ! Enfin, Eric est affirmatif : le point rouge qui symbolise la chaleur du monstre vient de stopper, à moins de 100 mètres en direction de l’ouest. Sam et Callen s’élancent. Là-bas, dans les arbres, il y a ... deux silhouettes, capuchon sur la tête. La course poursuite s’engage. Les agents ayant leurs objectifs en visuel, Eric prend le temps d’étudier les photos que Nell lui a trouvées sur le camp de jeunes. Et il trouve très vite le visage qu’il cherchait : Amanda ! Elle habitait tout près, il était logique qu’elle y passe des vacances. Les 2 fugitifs sont restés ensemble, ils sont rapides, mais pas assez pour les 2 agents surentrainés. Ils sont rattrapés, plaqués au sol, leurs visages apparaissent : les fils Maragos ! Mais Sam secoue déjà celui qu’il a dans les mains : « où est-elle ? ». Sur la photo, avec Amanda, deux autres ado que Nell et Eric reconnaissent : les frères Maragos. Ils connaissaient Amanda, ils l’ont prise délibérément pour cible...
Entre les mains de Sam, l’ado finit par craquer ; il mène les agents sur la « tombe ». Allongés sur le ventre, les mains menottées dans le dos, les deux frères regardent les agents creuser le plus vite possible. Quand sa pelle heurte le bois du couvercle, Sam tape plusieurs fois en hurlant le nom de l’adolescente. Il est brutalement ramené en arrière. Tous leurs gestes, à Callen et à lui, trouvent un écho en Bosnie : les pelles qui dégagent la tombe ; leurs mains qui font sauter les clous du couvercle, une pince qui coupe le cadenas qui maintient les portes en fer; leurs mains qui soulèvent le couvercle, des mains qui ouvrent les portes en fer ; Sam qui plonge pour extraire Amanda, inconsciente, des soldats qui sortent Sam, évanoui ; on l’allonge , il allonge Amanda ; on lui fait la respiration artificielle, il reprend conscience, aperçoit Brian, se remémore ses paroles « Je te sauve la vie, tu sauves quelqu’un d’autre... C’est comme ça que c’est censé marcher » ; Sam entreprend la respiration artificielle. Amanda tousse, s’agite, retrouvant à la fois son souffle et sa panique. Sam l’apaise, la berce dans ses bras : tout va bien, elle est en sureté...
La nuit tombe sur la forêt de Los Angeles. Police, FBI, NCIS, le camp de vacances est rempli de monde. Kensi et Deeks emmènent les adolescents. L’agent Rand soupire, en tapant sur l’épaule de Callen : le NCIS a fait du bon travail. Sam est auprès d’Amanda, qui a reçu les premiers soins. Il lui donne un porte-bonheur : les plaques du sergent Brian Dickerson. Le commandant Rehme peut enfin serrer sa fille dans ses bras...Sam est heureux.
Au QG, il se gratte vigoureusement en tapant son rapport. Callen lui révèle que tous les signes étaient réunis : quantités de cadavre d’animaux dans le voisinage, problèmes de crises de colère à l’école. Les garçons ont parlé : ils voulaient savoir ce que l’on ressent quand on tue quelqu’un. Leur oncle Lucas leur avait rendu visite fréquemment avant d’être envoyé en prison. Il leur avait expliqué que si la victime était enterrée vivante, la sensation perdurait des jours durant...Une des pires choses que Sam ait entendues...Il fait alors la confidence à G. que ce qui le terrifie vraiment, c’est de perdre son équipier...Les yeux dans les yeux, sérieusement... G. reçoit le message... et puis il détend l’atmosphère : il le serrerait bien dans ses bras, mais il l’a vu assis sur une plante toxique urticante...Cela fait sourire ironiquement Sam : entraîné à la survie en milieu hostile, il sait à quoi ça ressemble ! Mais G. est sûr de lui, et les fesses de Sam le démangent vraiment : il se peut que G. ait raison ! Hetty arrive en brandissant un pot de lotion calmante à la calamine : c’est radical si on en met une couche bien épaisse ! Il n’a qu’à baisser son pantalon, elle ne regarde pas...Leur tournant le dos, enfilant un gant chirurgical, elle leur raconte qu’elle a dû soigner Ollie North comme ça au Nicaragua. Deux fois. Ollie était vraiment un imbécile. Quand Hetty se retourne, après avoir laissé le temps à Sam de se préparer, il n’y a plus personne. Mr Hanna, Mr Callen, ces messieurs ont disparus !
- FIN-