Une femme, lunettes de soleil malgré le temps gris, visiblement sur ses gardes, marche dans Los Angeles. Elle bouscule quelques personnes sur son passage, des manifestants, s’attirant des réflexions désobligeantes. Elle cache quelque chose sous son manteau. Elle s’arrête devant un bâtiment : c’est un centre de recrutement de la marine. Elle ôte ses lunettes, et se dirige d’un pas résolu vers l’entrée. Elle stoppe pour fixer une caméra de surveillance du centre, et sort un fusil d’assaut : d’une balle, elle explose le matériel. Attirant bien sûr un Marine, qu’elle oblige à rentrer dans le bâtiment, sous la menace de son arme. De nouveau elle tire dans une caméra, cette fois à l’intérieur, et menace toutes les personnes présentes, les obligeant à s’allonger. Elle conseille au Marine de ne surtout pas jouer au héros...
Générique
Au QG, Deeks est en train de plumer un technicien au Boneto, sous l’œil de Sam, Kensi et G., qui l’accusent plus ou moins de tricher. Mais Deeks explique que, devant infiltrer un réseau de trafiquants de drogue, il avait pensé à ce jeu (d’argent) pour intéresser ces brutes de bas-étage. Et donc, là, il peaufine sa technique. G. se propose, montre l’argent réclamé par Oncle Marty ( !) et gagne... La chance du débutant ! G. se sent en veine, il double la mise, et Kensi se joint à lui, obligeant Deeks à mettre sur la table tout l’argent gagné précédemment. Ce qu’il ignore, c’est qu’à l’étage, Nell utilise une caméra-scanner qui lui permet de voir la face cachée des cartes ; elle transmet l’info à Sam, par l’intermédiaire de son écran d’ordinateur, et celui-ci montre la position de la carte gagnante à G. par un simple jeu de doigts très discret. La victoire est totale ! Hetty interrompt les festivités en les informant qu’il se passe quelque chose en ville. Au passage, elle dit à G. qu’elle n’apprécie pas qu’ils mêlent Nell à leurs combines. Mais il rétorque que c’est elle qui a eu l’idée des rayons-X. Du coup Deeks comprend qu’il s’est fait avoir, et réclame qu’on lui rende son argent ! Hetty apprécie le rôle jouée par Nell, et, restée seule, envoie une carte se planter dans un abat-jour : cette petite est vraiment sympathique !
A l’étage Eric leur montre les images d’une chaîne d’infos de ce qui se déroule en ville, au centre de recrutement de la marine. Une manifestation d’opposants a dégénéré en prise d’otages. Derrière les vitres du bâtiment, les otages sont exposés bien en évidence. Le SWAT est en train de se déployer. Quant au preneur d’otages, ce n’est pas un homme, mais bien une femme, qui se tient elle aussi derrière les vitres. Quand son image apparaît, G. fait un pas en avant. Sam lui demande s’il la connaît. Pas qu’un peu ! Eric leur apprend qu’il s’agit de Tracy Keller, une femme au foyer de Valley Village ; mais là où cela devient étrange, c’est que les listings de l’armée ne font mention d’aucune Tracy Keller. G. sait pourquoi : ce n’est qu’un pseudo. Celui de son ex-femme !! Mines stupéfaites autour de lui ! Mais G. continue : ils étaient agents de la CIA, en mission sous couverture comme mari et femme. Elle est intelligente (QI supérieur à 140) ; mais Nell trouve qu’elle ne fait pas preuve de beaucoup de sagacité en s’exposant ainsi aux tirs des snipers. Kensi approuve, et Sam remarque qu’elle est presqu’en train de poser pour les caméras. Deeks, lui, voit surtout qu’elle est beaucoup trop bien pour G. ! Sam veut savoir s’ils sont encore en contact. Non, la dernière fois qu’il en a entendu parler, elle venait de démissionner ; 5 ans plus tôt. Mais Hetty qui arrive à cet instant, en douce comme d’habitude, pense que des agents ayant vécu sous couverture ne démissionnent pas, ils s’enfoncent juste un peu plus profond. Deeks glisse dans l’oreille de Kensi qu’il faudrait lui mettre une clochette autour du cou ; A sa grande stupéfaction, Hetty a entendu : beaucoup ont essayé ! Hetty veut comprendre pourquoi Tracy utilise un ancien pseudo. Callen est persuadé qu’elle a découvert qu’il a intégré le NCIS, et qu’en s’attaquant à un centre de recrutement de la marine dans cette ville, elle cherche à le contacter. Cet alias, Tracy Keller, elle ne l’a utilisé que lors de sa mission avec lui.
Devant le centre de recrutement, G. trouve que Nell a l’air d’une gamine qui fait une fugue, avec son sac à dos ! Elle sort une grosse mallette du coffre, met un casque de chantier sur la tête et s’éloigne. Callen lui crie de ne pas accepter de bonbons de la part des étrangers ! Sam voudrait en savoir un peu plus sur Tracy, son vrai nom, pour commencer, que G. ignore, ce qu’il y a eu entre eux, alors. Longue histoire. La version courte, c’est qu’elle est le genre de personne qui préfère les missions à son partenaire. Sam emmène Kensi, ils vont étudier les lieux. Il demande à Oncle Marty de voir ce qu’il peut faire du côté de la police, pour qu’elle laisse le NCIS mener l’affaire. Deeks fait une dernière tentative, au sujet de son argent, puis abandonne... Le représentant de la police réserve son accueil habituel à Deeks, mais serre la main de Callen. Ses hommes sont en position, il n’est pas question de laisser G. entrer en contact avec la preneuse d’otages, qui de tout façon ne communique pas. G. fait signe à Deeks que c’est le moment de trouver une solution. L’agent de liaison va parler discrètement au policier, qui lance alors à Callen qu’il a 10 mn, ensuite, ils donneront l’assaut, à ses risques et périls. Deeks voudrait serrer la main du policier en remerciement, il se fait envoyer voir. Callen demande à Deeks quel argument il a utilisé : le policier a enfreint la règle qui dit qu’on ne doit pas sortir avec la fille du capitaine, et en plus, sur le bureau du capitaine ! Sam revient en disant que le bâtiment est encerclé, mais qu’il y a suffisamment de failles pour réussir à entrer. Pas besoin, avec l’exploit de Deeks. G. tend son arme à Sam : c’est pour la sécurité de Tracy, pas de la sienne : il lui en veut toujours d’être partie avec le chien. Le mot de code en cas de problème ? Buddy. Il l’a toujours aimé, ce chien.
G. demande à Eric s’il est prêt. C’est le moment pour Nell d’intervenir, en brouillant les communications : plus aucune image n’est disponible pour aucune source. Personne ne verra le visage de l’agent secret, qui a 30 secondes pour entrer à l’abri des regards. Hetty s’inquiète des caméras des téléphones portables des curieux présents, mais Eric la rassure : la distance est trop grande pour qu’une image soit nette. Hetty les félicite, lui et Nell. Callen pénètre dans le bâtiment, aussitôt braqué par Tracy. Qui lui reproche d’être en retard, selon son principe établi. Elle le trouve en forme, il lui dit qu’être mis en joue ainsi fait ressortir son teint...Elle baisse son arme, s’excuse, esquisse un sourire : ils ne se sont pas vus depuis l’Ouzbékistan. S’éloignant des fenêtres pour suivre G., Tracy, explique qu’après un passage au FBI, elle est maintenant dans le privé. Il veut savoir pourquoi elle n’a pas tout simplement appelé, ou envoyé un SMS, plutôt que tout ce cirque. Les SMS, ce n’est plus à la page ; - alors que prendre des otages cela fait fureur, peut-être ! Elle se défend, dans sa situation, c’était le seul moyen pour le contacter. Quelle situation ? Plutôt que de répondre, elle verse dans la nostalgie : ils étaient imbattables, ensemble, avec son habileté à tout planifier (à elle) et son sens de l’improvisation (à lui). Il dit qu’il est d’accord, du moins qu’ils étaient bons jusqu’à ce qu’elle le laisse tomber, en plein danger, ce qui était une belle saloperie à faire à un équipier. Tracy ne voit pas ce passé comme lui, mais pour l’instant, elle veut qu’il l’aide. Le Parti de la Fraternité est à sa recherche. Pour en parler avec G. elle lui réclame son oreillette et son micro (au grand déplaisir de Sam) et les détruits. Hetty les lui facturera...Sam continue à entendre grâce à un micro laser. Tracy travaillait sous couverture, pour sa société privée, essayant de récupérer une cargaison de missiles volés par ces adeptes de la supériorité blanche. Les choses sont allées de travers, et ils essaient maintenant de la tuer. A l’instant même, elle ne sait plus en qui elle peut avoir confiance; mais Callen, à ses yeux, a toujours été digne de confiance. Compliment qu’il ne peut pas lui retourner, il réclame un peu de concret. Elle lui donne l’adresse d’un entrepôt, où ils découvriront un corps, un membre de la Fraternité avec 2 balles dans la poitrine. Tracy rend son téléphone à G., le temps qu’il transmette à Sam, qui lui fait comprendre qu’il est toujours à l’écoute, que Kensi et Deeks sont déjà et route, et qui s’inquiète de savoir si Callen croit Tracy. Mais celui-ci n’est pas persuadé...Quand Tracy lui arrache son téléphone, il lui demande ce qui s’est passé à l’entrepôt : elle suivait une piste, et d’un seul coup, une fusillade. Elle a tiré à son tour pour s’enfuir. Callen ironise : il l’a connu meilleure au tir, dans le temps, ils seraient tous morts. Oui, mais dans le temps, elle pouvait faire confiance à son partenaire pour couvrir ses arrières...
A l’entrepôt, Deeks demande à Kensi jusqu’où Tracy et Callen ont poussé leur rôle de mari et femme. Kensi lui répond d’utiliser son imagination, avant de se raviser, mais trop tard... Deeks, ensuite, veut savoir le nombre d’équipiers de Kensi, si elle est en quelque sorte l’Elisabeth Taylor des agents, ce qui est arrivé aux autres, si elle empoisonne ses équipiers, si elle donne le baiser de la mort, si elle a le mauvais œil, si on l’appelle la faiseuse de veuves...Il finissent par découvrir un cadavre, mais pas celui d’un membre de la Fraternité : l’homme allongé là est du FBI, comme l’atteste la carte que Kensi a sortie de sa poche....Elle appelle Callen, qui attendait, un silence pesant régnant entre les deux ex-époux, les otages toujours en piquet devant les fenêtres. Elle lui dit que c’est l’agent Rick Timmons qui est mort. A cette nouvelle, Callen s’énerve un brin : mais Tracy jure qu’elle ne savait pas qu’il était du FBI. Enfin, elle n’en était pas certaine. Callen, vraiment énervé cette fois, réclame la vérité. Il y a trois semaines, son ex-équipier au FBI qui enquêtait sur la Fraternité a été descendu. Pourtant le FBI dit n’avoir aucune preuve tangible pour suspecter qui que ce soit. Elle mène sa propre enquête parce qu’il a été plus qu’un partenaire pour elle. Callen n’est toujours pas convaincu, Tracy n’était pas suivie ce matin. Elle lui répond qu’il ne peut pas en être sûr, qu’il doit l’aider à sortir de là. Il lui propose leur planque, pour discuter de ses options possibles, elle est persuadée qu’ils la retrouveront là-bas, qu’ils la tueront. Mais là, dans le centre, l’assaut est imminent. Callen accepte de rester, si elle libère les otages.
Dehors, Sam est abordé par un agent du FBI, John White. Sam pense que le FBI va prendre les choses en main, mais, bien qu’il s’agisse d’un bâtiment fédéral, la police est déjà en place, autant qu’elle continue. Sam lui dit qu’ils ont un homme à eux à l’intérieur. Et lui demande s’ils n’ont pas perdu un agent. Timmons venait juste d’être papa. White met Sam au courant : Tracy, de son vrai nom Rosetti, est soupçonnée par le FBI d’être en relation avec un trafiquant d’armes recherché : James Thomas Mason. White dit à Sam que la situation est délicate, qu’ils ne peuvent pas se permettre de tout foirer. A cet instant, les otages sortent du centre, sous les acclamations de la foule. Sam fait remarquer que leur gars à l’intérieur est parvenu à ce résultat...tout foirer comme ça, White est preneur tous les jours ! L’assaut va être donné, mais White promet d’avertir Sam pour permettre à Callen de se mettre à l’abri. Deeks et Kensi rejoignent Sam, qui leur dit qu’il ne reste plus beaucoup de temps à Callen.
Au QG, Nell vient de rentrer, très excitée par leur performance, mais Hetty est pressée d’avoir des renseignements sur le trafiquant d’armes, Mason. Eric lui explique qu’il est suspecté de liens avec la révolte des Touaregs en 2007, avec la crise politique Andine de 2008, et d’armer les deux camps de la guerre de la drogue au Mexique. Il est entré aux USA 3 jours plus tôt, mais la surveillance du territoire a perdu sa trace juste après. Hetty lui demande d’aider le Homeland à le retrouver. Au sujet des missiles Spike, une rumeur rend Mason responsable du détournement d’une cargaison provenant de China Lake. C’est le plus petit missile guidé au monde, pourtant il est bourré d’explosifs. Facile d’emploi, et polyvalent. Un tireur éloigné peut changer de cibles ou arrêter une attaque alors que le missile est déjà en vol. Chaque missile possède une carte SIM pour programmer son tir, ce qui le rend précis à une dizaine de cms près. Dans de mauvaises mains...Ces renseignements, Eric les a faits passer à Sam et Callen.
Au centre de recrutement de la marine, Tracy baisse les rideaux des fenêtres. Callen lui dit que le SWAT est prêt à la faire sortir, qu’ils patientent seulement à cause de lui. Il lui laisse le bénéfice du doute, pour le moment. Tracy lui sourit : comme au bon vieux temps, elle, lui, et...ce vieux chien galeux dont elle a oublié le nom. Une lumière rouge surgit sur sa poitrine : une visée laser ! Callen la plaque au sol à l’instant où le coup de feu retentit. Sam l’a entendu aussi, voit une silhouette sur le toit derrière lui : il alerte Kensi et Deeks, et s’élance. G., allongé sur Tracy, qui le fixe, roule sur le côté en attrapant son téléphone : il réclame à Eric une « porte dérobée » pour les sortir de là. Pour Tracy, il ajoute : Buddy, le nom du chien, c’était Buddy. Eric a une mauvaise nouvelle : le SWAT est en train de passer à l’attaque. Dans le bâtiment d’en face, Sam arrivé sur le toit, se fait tirer dessus. Il poursuit son assaillant, échangeant encore quelques coups de feu, et débouche finalement sur un cadavre, au moment où White arrive aussi sur le toit, accompagné de policiers, de Kensi et de Deeks. Un policier se penche sur le cadavre : c’est un sniper de la police, Sam vient de tuer un flic ! Les policiers tentent de s’en prendre à Sam, Kensi et Deeks essaient de calmer le jeu. Sam jure qu’il n’a pas tué cet homme. Kensi examine le corps : ce type a été abattu à bout portant. Or Sam était au moins à 50 mètres de là quand il a tiré, et manqué sa cible. Il retrouve sa balle dans une tôle. Le sniper n’a pas été tué par Sam, mais par un inconnu, qui a pris la fuite. White apprend alors que le SWAT n’a pas pu mettre la main sur Tracy. Furieux, il reproche à Sam de lui avoir fait croire que Callen est un bon ! Mais Sam nuance : c’est Callen qui se croit bon, en fait, il ne l’est pas du tout. White lui donne sa carte : dès que Sam aura des nouvelles de Callen (si par hasard il est encore en vie), qu’il le prévienne. Callen, lui, est en train de quitter les lieux : un blouson de la chaîne ZNN sur le dos, il monte dans leur fourgon et démarre.
Sam le rejoint à l’annexe. Callen propose d’interroger Tracy comme dans une audience pour un divorce orageux. Sam lance alors les hostilités : c’est la dernière chance pour Tracy de tout leur dire. Sinon, ils la livrent au FBI. Mais Tracy a déjà tout dit ; et elle veut qu’on lui rende son arsenal...Callen la toise, amusé, puis dit à Sam qu’il n’a qu’à appeler l’agent White. Sam est déjà en train de numéroter, Callen de quitter la pièce, quand Tracy se décide : le FBI menait une petite opération sous couverture, suite à un tuyau qu’ils avaient reçu. Mais l’affaire était bien plus grosse que prévue. La Fraternité voulait acheter une cargaison de missiles Spike auprès d’un trafiquant d’armes. Sam glisse : James Thomas Mason, ce qui stupéfait Tracy, qui ne pensait pas que le NCIS en était déjà là. Elle continue : Mason avait bien les missiles, mais pas les cartes SIM. Sans elles, les missiles n’ont aucun intérêt, mais avec elles, ils valent des millions. Les agents en mission se sont procuré les cartes. Ils pensaient les vendre à Mason, et prendre une retraite dorée. Trois agents au-moins étaient impliqués, dont Walter Stone, son ancien équipier, le cerveau de l’opération. Callen s’énerve après Tracy, qui aurait pu parler de ça avant, mais elle voulait essayer de comprendre, d’abord. Walter avait caché les cartes dans l’entrepôt qui abritait les rendez-vous des ripoux, Tracy les avait trouvées, c’est là qu’elle l’avait tué pour se défendre. Et comme elle ne savait plus à qui faire confiance, elle s’était tournée vers G. Sam réclame des noms. Elle lâche : John White, c’est lui qui a enterré l’enquête sur la mort de Walter. Callen réclame des preuves, elle n’a que sa parole à lui donner...Sam veut retrouver les cartes SIM, mais Tracy préfère les garder, la dernière carte qui lui reste à jouer ! Sam et Callen sortent alors : Callen ne comprend pas pourquoi White voudrait éliminer la seule personne qui sait où sont les cartes, alors que celles-ci sont indispensables pour mener son affaire à terme. Sam pense que White a peut-être trouvé les cartes, ou alors il a paniqué et a voulu l’empêcher de parler. Eric les interrompt : par une de ses combines pas forcément avouables, il a la vidéo de ce qui est arrivé au sniper de la police sur le toit. Un gros plan de son meurtrier le dénonce : c’est l’agent White. Tracy a dit la vérité (une première, selon Sam..). Cela donne une idée à Callen : White ne sait pas qu’ils sont au courant pour lui. Sam comprend immédiatement. (Les 2 compères se complètent à merveille). Avec les cartes, ils auront White, avec White, Mason ; avec Mason, les missiles. Sam et Callen retournent donc voir Tracy, lui disent qu’ils la croient (elle comprend instantanément qu’ils ont trouvé une preuve, et en déduit qu’elle provient d’une caméra de surveillance ; Callen apprécie). Sam lui demande de contacter White, de lui dire qu’elle a les cartes SIM, et qu’elle veut conclure une affaire avec lui. Elle doit le convaincre qu’elle leur a faussé compagnie. Callen ajoute perfidement qu’elle va devoir leur dire où exactement les cartes sont dissimulées...
Sur la plage, Callen, en combinaison, met de l’antidérapant sur une planche de surf (il la waxe) ; Deeks et Kensi en maillot de bain jouent un couple installé sur le sable avec la glacière, le parasol (fermé) et les jumelles pour admirer l’océan ; Sam bricole une moto, sur le front de mer ; Tracy, allongée sur le sable, chante. Kensi se demande quelle est cette chanson, c’est Callen qui lui répond : Lee Williams and the Cymbals, la chanson de leur mariage (une âme seule qui cherche l’amour...). Sam est outré, mais G. lui rappelle que c’était un faux mariage ! Deeks trouve que le soleil commence à taper, Kensi le douche direct : inutile de penser à lui mettre de la crème solaire... Kensi donne l’alerte : White arrive, sur un quad. Il oblige Tracy à se mouiller entièrement, dans le but de détruire un éventuel micro. Cela se révèle efficace, et les agents ne peuvent pas utiliser de micro-laser, le bruit des vagues induit trop de parasites. Kensi va essayer de lire sur leurs lèvres. Sam se rapproche. Tracy dit à White qu’elle sait qu’avec Timmons, ils se sont débarrassés de Walter. Mais en fait, Timmons était le suivant sur la liste de White, Tracy lui a donc rendu service. Il sort une arme, réclame les cartes. Tous les agents du NCIS interviennent, et Sam blesse White qui manifestement allait tirer sur Tracy. Celle-ci ramasse l’arme de White, le vise, entend Callen hurler « non » et l’abat quand même. Elle prétend que White allait utiliser l’arme de secours qu’il porte toujours à la cheville. Sam est persuadé du contraire. Callen est furieux aussi : White mort, leur rencontre avec Mason tombe à l’eau. Mais Tracy a un plan de secours : elle trouve sur le téléphone de White un message qui donne l’heure et le lieu du rendez-vous. Dans une heure. Callen dit qu’ils doivent se dépêcher (Tracy s’attire un regard très noir quand elle ose dire qu’elle retrouve enfin l’homme qu’elle a épousé). Callen veut aller au rendez-vous en tant que Walter et Tracy. Kensi est partante, mais Callen a décidé de faire équipe (comme autrefois) avec Tracy. Seulement, son air renfrogné montre que ce n’est pas forcément avec plaisir.
A l’annexe, Kensi et Deeks discutent des derniers préparatifs à l’aide d’images satellites du lieu de rendez-vous. Callen enfile sa veste, son regard accroche la peau nue du dos de Tracy en train de se changer dans la pièce à côté. Les yeux bleus laissent passer une bouffée de désir, Tracy en profite pour la jouer « ensorceleuse ». Quand Callen se détourne, pour essayer son micro, un petit instant de gêne flotte entre lui et les deux autres agents, qui n’ont rien perdu de la scène. Tracy veut pousser son avantage, elle demande à G. de l’aider à remonter la fermeture éclair de sa robe. Ce qu’il fait en silence, lentement, toujours épié par Kensi et Deeks. La porte qui s’ouvre pour laisser entrer Sam a le mérite de ramener tout le monde sur terre. Il a les cartes SIM, trouvées sur les indications de Tracy. Tracy prend Callen à l’écart, ce qui inquiète Kensi, qui a peur de le voir succomber au charme vénéneux de son « ex-femme ». Mais Sam la rassure : il vaut mieux qu’elle s’inquiète pour Deeks ! D’ailleurs plus Tracy essaie de déployer son charme, plus Callen se montre froid...juste un peu d’émotion quand elle lui caresse le cou, vite réprimée : il lui enlève la main. Elle voulait lui dire qu’elle regrettait, qu’elle aimerait, pourquoi pas, réaliser leur projet d’aller vivre sur une ile, très loin d’ici ; mais pour lui elle a déjà montré vers quoi sa tête comme son cœur étaient tournés, il ne croit pas qu’elle ait changé. Il est plus préoccupé par les difficultés qu’ils vont rencontrer : Mason a choisi une aire de stockage de containers, donc pas de caméras de surveillance, beaucoup de recoins sans visibilité. Kensi fait remarquer qu’il aura certainement une grosse équipe en soutien, Sam, qu’il voudra essayer les missiles, Deeks qu’il aura donc les missiles près de lui. Callen conclut : personne ne bouge tant qu’ils ne sont pas certains que les missiles sont là.
Sur place, Sam grimpe sur des containers, pour essayer de garder un œil sur son équipier. Une voiture arrive. L’homme qui en descend fouille Callen et Tracy. Celle-ci porte la mallette contenant les cartes SIM. Un autre homme les tient en joue. Finalement, Mason descend du véhicule. Il s’étonne que White ne soit pas présent, mais Callen lui parle de travail en retard au bureau. Tracy presse les choses : les cartes SIM sont là. Mason fait signe à un de ses comparses d’amener un missile, avec son lanceur (il y en a un dans le coffre de la voiture). Il veut faire un essai, Callen lui tend une carte, Mason arme le missile. Tracy réclame déjà le transfert d’argent, mais Mason se méfie : il veut une démonstration complète. Plus loin, Deeks et Kensi s’aperçoivent que les hommes de Mason déplacent un container à l’aide d’un camion-grue. Deeks fait signe à Kensi qu’il va faire diversion. Il sort un jeu de cartes, et feint d’être absorbé par le tour qu’il veut montrer à « Johnny ». Il surprend son vis-à-vis, qu’il désarme, pendant que Kensi s’occupe du conducteur d’engin. Elle appelle Sam : ils ont les missiles ! Pendant ce temps, Mason vise des containers. Callen s’aperçoit avec horreur que c’est là qu’il a vu Sam se dissimuler. Déjà, le missile est parti, un container explose. A côté de Sam, heureusement ! Mason est aux anges : la cible est réduite en miettes, les containers autour à peine brûlés ! Callen lui demande s’il est content, ou s’il a besoin d’un nouvel essai à un million de dollars... Mason procède au transfert des fonds. Il s’adresse à Tracy pour lui dire qu’il apprécie de faire affaire avec elle ; elle lui tend les cartes, c’est un plaisir pour elle aussi. Mason trouve qu’ils forment un joli couple. Callen et Tracy commencent à repartir, mais Mason veut faire un nouvel essai. Seulement G. a remplacé les cartes par des imitations...ce que Mason n’apprécie guère. Il est temps d’intervenir. Sam hurle « Agents fédéral », c’est le signal de départ d’une fusillade qui envoie un des méchants au tapis ; Callen et Tracy s’occupent du 2ème, mais Mason s’enfuit dans la voiture. Bloqué par le camion conduit par Kensi et Deeks, il fait demi-tour, fonce vers Sam et Callen. Armes au poing, Callen demande à Sam s’ils visent les pneus ou le conducteur, Sam choisit les pneus. La voiture, déséquilibrée, finit sa course dans un container. Tracy se tourne vers Callen : elle veut qu’il la laisse partir : ils ont les missiles, elle peut faire son deuil, tout est en ordre. En plus, elle l’a laissé sortir de sa vie, autrefois, il lui est redevable... Elle l’embrasse, se sauve, il ne fait pas un geste pour la retenir. Les autres agents restent médusés, Sam secoue la tête : il a hâte de savoir ce qu’Hetty va dire de ça...
Changement de décor : L’Ile du Grand Caïman, paradis des Caraïbes...Un yacht dans le port, nommé Buddy ! Tracy monte à bord. Un visiteur l’attend : Callen ! Il n’a jamais pris de vacances dans les iles Caïman, il travaille tout le temps. Maintenant aussi, d’ailleurs. Il ouvre une valise, remplie de billets verts. Tracy comprend, veut savoir comment. Tout s’est joué avec le téléphone où elle a lu le message de Mason, le téléphone de White, qu’elle a sorti de la poche de son cadavre. L’équipe a relevé les empreintes dessus. Ce n’étaient pas celles de White, mais bien les siennes : elle a échangé les téléphones. Le NCIS la suivait à la trace depuis sa sortie de scène, attendant qu’elle ait récupéré le cash... Tracy ne s’avoue pas vaincue, essayant d’attendrir G. Mais celui-ci ne peut plus avoir confiance en elle : en mission, quand ils ont déclenché cette alarme, il lui a dit qu’il allait s’occuper des gardes, et puis il ne l’a pas revue. Fou d’inquiétude, il pensait qu’elle était morte, or il l’a retrouvée dans leur planque, en train de siroter son thé. Elle l’avait abandonné. Lui n’aurait jamais pu. Tracy décide de changer de stratégie : son vrai nom est ... Rosetti ! Mais c’est Sam qui vient de le prononcer ! Il attendait, hors de vue, sans perdre une miette de leur dialogue. Callen ironise : elle n’avait quand même pas pensé qu’il pourrait priver son équipier d’un voyage gratis dans les Îles Caïmans, si ? Et il échange avec ce partenaire en qui il a toute confiance, un regard de connivence qui achève la pauvre Tracy !
FIN.