Un homme, Thomas Booth, entre dans une boutique, attrape la première carte d’anniversaire qui lui tombe sous les yeux, avec son enveloppe bleue. Après avoir payé (pour les timbres également), il réclame un stylo, et sur le comptoir écrit une adresse sur l’enveloppe. Le commerçant lui dit qu’il ferait mieux d’échanger la carte contre une bouteille de bourbon à apporter le jour dit, c’est plus parlant comme marque d’intérêt ! Booth lui jette un regard noir, sort de la boutique, jette l’enveloppe dans une boite postale, et reprend sa voiture garée un peu plus loin. Il se rend dans un parking souterrain. Il sort de sa boite à gants (outre une arme) une petite caméra qu’il installe sur son tableau de bord. Il la met en route, de façon à enregistrer ce qui va se passer devant sa voiture, à l’endroit où il se poste, de l’air de quelqu’un qui a rendez-vous. Des pneus crissent, une voiture s’approche et pile près de la sienne. Booth regarde le véhicule, mais dans son dos, il entend « pssst ». Il se retourne, un homme cagoulé est là, tout proche, et Booth reçoit une décharge de Taser dans l’estomac. Il s’effondre, deux hommes cagoulés le trainent sur le sol...
Générique.
Dans le stand de tir, Deeks et Kensi, casques sur la tête, sont en plein entrainement. Deeks la joue « figure libre » : en passant son bras derrière le dos, et sur une jambe. Kensi, plus académique, tire 3 balles. En attendant de récupérer les cibles, elle demande à essayer l’arme de Deeks, un Beretta, alors que les agents du NCIS utilisent un Sig. Mais l’arme du flic est chasse-gardée : pas question de tirer avec, pas même question de la prendre dans la main... Kensi n’en revient pas. Surtout quand Deeks en fait un truc de mecs avant de corriger, un truc d’armes. Kensi, furieuse, quitte le stand, non sans avoir mis dans les mains de Deeks la cible qu’elle avait utilisée : marrant, ça, qu’il ait parlé d’un truc de mecs ! Car Deeks, qui admire d’abord les 2 balles en plein cœur, est outré de voir où Kensi s’entraîne à mettre la 3ème : un gros trou remplace ce qui aurait dû être les parties intimes de la silhouette de papier ! Il part rattraper Kensi.
Dans la salle du QG, G. est en train de lire un journal, pendant que Sam lui tourne le dos, assis dans un fauteuil, yeux fermés. Il respire très profondément. Callen lui demande si la nuit a été dure ! Mais Sam prétend méditer. Callen est certain qu’il ronflait... C’est le moment que choisissent Kensi et Deeks pour continuer leur dispute : Deeks ne comprend pas pourquoi elle en fait un fromage, mais Kensi y voit un manque de confiance. Deeks essaie de lui faire comprendre que c’est seulement un truc lié à son arme, Kensi s’énerve : à ce point de leur relation, avec tout ce qu’ils ont déjà vécu ; lui retient le mot « relation » ; elle corrige : elle a dit partenariat...C’est peut-être qu’il a besoin d’espace personnel ; mais il est assis sur le bureau de Kensi ! C’est en trop pour Sam, qui explose : « écoutez-moi bien, vous deux ». Il parle en ponctuant chaque mot par des gestes : ils ne se font pas confiance. Ils pourront dire tant qu’ils voudront qu’ils se protègent l’un l’autre, cela restera du vent tant qu’il n’y aura pas la confiance. Donc ils ont intérêt à vite l’instaurer entre eux, sinon il faudra en assumer les conséquences. Il termine en criant qu’il était en train de méditer. Cela fait pouffer Callen : ça fait ce bruit là, la méditation, il appellerait plutôt ça des hurlements... Le coup de sifflet d’Eric met fin à la scène.
Sur l’écran, le dossier et la photo de Thomas Booth, barbu et en tenue afghane, puis la vidéo prise par la caméra de sa voiture. Booth est un ancien sergent de l’armée devenu membre de la force Delta, qui travaillait jusque récemment en étroite collaboration avec la marine en Afghanistan. Un agent des forces spéciales, pour des missions ultraconfidentielles...Il avait donné sa démission deux mois plus tôt, et s’est fait assassiner le jour même où il redevenait un civil. Le dossier de Booth est largement expurgé, parce qu’il travaillait pour la force Delta 232, celle qui pourchasse des cibles d’extrême importance en Afghanistan, des chefs terroristes dont la tête est mise à prix. Les informations clés pour la capture des plus grands meurtriers qui sévissent là-bas peuvent valoir jusqu’à 25 millions. Des tuyaux auxquels Booth avait accès...Son ex-unité est basée à Pendleton, mais tous les membres sont réunis chez leur chef, le sergent Weaver, aujourd’hui, pour un barbecue. Après avoir étudié les vidéos de surveillance du parking, Eric a repéré une voiture, déclarée volée la nuit dernière, quittant les lieux dans la demi-heure suivant l’enlèvement. Elle vient d’être retrouvée par la police, vide. Callen y envoie Kensi et Deeks, réservant à Sam et lui une sortie barbecue.
Devant la maison de Weaver, qu’ils contournent pour trouver le barbecue, Callen demande à Sam ce qu’il ferait de 25 millions de récompense. Sam répond que, s’il n’était pas un agent du gouvernement, donc s’il avait le droit d’accepter ces primes, il prendrait un billet pour un coin très très tranquille, un endroit où l’on n’emmène pas son équipier. Callen fronce le sourcil, Sam sourit, et hoche la tête pour confirmer. Du coup Callen se voit bien embaucher le meilleur détective privé pour retrouver la trace de son partenaire (Sam s’insurge : tu me suivrais !), et quand ce serait fait, il lui enverrait Hetty en colis express avec un gros ruban autour. Mais Sam ne signerait pas le reçu... Weaver qui vient de les accueillir, leur présente d’un geste les hommes de la Force 232, tous avec de longues barbes, (et qui les ignorent ostensiblement). Des américains rasés de près en Afghanistan seraient trop visibles ! Il sait ce qui est arrivé à Booth, mais n’en est pas plus ému que ça. Même, il leur dit que Booth l’avait peut-être mérité... En aparté, Callen trouve le groupe pas très chaleureux, et pour Sam, leur chef a l’air carrément en colère. Ce qui fait dire à G. qu’il devrait peut-être se mettre à la méditation. Weaver retourne de la viande quand Sam lui demande quelle était la spécialité de Booth : Weaver revient vers eux, expliquant que Booth parlait Pashto, qualité rare dans l’armée. Il les avait laissés en plan en prenant sa retraite prématurément. Et Weaver leur livre ce qu’il a sur le cœur : Booth voulait se faire recruter dans le privé comme interprète. On fait des ponts d’or à des gars doués comme lui. Par bien des côtés, les membres de la force 232 étaient plus proches de Booth que de leur propre famille. Quitter l’équipe alors que des objectifs étaient encore dans la nature, c’était rompre toute relation avec eux. Pour de l’argent ! Sam et Callen comprennent très bien le mépris et la colère de Weaver...
La police est près de la voiture avec laquelle Booth a été enlevé. Kensi et Deeks arrivent sur les lieux. Les policiers ont trouvé des empreintes dans la voiture, mais aucune n’est répertoriée dans leurs fichiers. Deeks aperçoit 3 ados de l’autre côté de la rue, visiblement intéressés par la scène. Il traverse, et leur demande s’ils ont vu quelque chose. La réponse est négative, mais en échange de quelques billets, ils retrouvent
la mémoire. Hier au soir, ils ont vu des gens dans le terrain vague au coin de la rue, avec des torches. Ils n’ont pas pu voir de quoi ils avaient l’air, il faisait trop sombre, mais cela leur a aussi permis de ne pas être repérés. Cinq personnes sont entrées là-dedans, quatre en sont ressorties. Kensi rejoint son équipier pour l’informer que la voiture ne leur est d’aucune utilité pour l’instant. Deeks, pas peu fier, l’entraîne vers le terrain vague, rempli de carcasses de voitures. Une odeur désagréable les guide : allongé sur une banquette arrière, un corps git, affreusement mutilé. Parmi de nombreuses blessures, des lignes tracées profondément dans la peau, forment un macabre quadrillage. Pas folichon, pour fêter un départ en retraite...
En privé, à l’intérieur de la maison, Sam demande à Weaver si Booth avait des ennemis. La réponse est oui : Brandon, le fils de Booth !
La police scientifique est au travail dans le terrain vague. Kensi examine le cadavre de plus près avec Deeks. Les coupures en ligne ne sont pas mortelles, mais elles ont dû être très douloureuses, et rajouter de la torture morale à l’épreuve physique. Booth a été torturé pendant des heures, achevé par une balle dans la tête sans doute après avoir parlé, et son corps abandonné là. Mais qu’avait-il à dire ?
La voiture de Sam est garée devant le domicile de Brandon. Callen se renseigne par téléphone auprès d’Eric et Nell au sujet de Booth Junior. Il a 18 ans, fils unique, ses parents ont divorcé quand il avait 12 ans. Sa mère Yasmin est morte deux ans plus tôt d’un cancer du sein, le père (Thomas) étant à l’époque en mission dans un endroit tenu secret. Brandon a un casier judiciaire, violences, trouble à l’ordre public, résistance lors de son arrestation. Pas forcément capable d’enlèvement et de tortures, même si Freud aurait pu voir dans la mort du père un résultat du complexe d’Œdipe...La porte du jeune garçon est gardée par sa voisine du bas (et logeuse). Elle connaissait sa mère, elle lui fait une ristourne sur son loyer, c’est difficile pour lui ces temps-ci. Callen lui montre son badge, ils veulent juste poser quelques questions à Brandon. Il n’est pas là, il est allé au resto au bout de la rue. Les nouvelles vont vite : elle sait que son père a été retrouvé mort dans un terrain vague le matin même. Le père et le fils ne se sont pas parlé depuis 2 ans, depuis la mort de Yasmin. Mais la voisine si bavarde n’entend pas les laisser entrer sans mandat, puisqu’ils sont dans un Etat de droit. Même s’il s’agit d’agents fédéraux qui enquêtent sur un meurtre. Quoique, pour 100 dollars...Mais G. a reçu d’Eric le sésame magique : 6 ans de loyers perçus et non déclarés en intégralité !
De très mauvaise grâce, la propriétaire leur ouvre, et les précède dans l’appartement. G. pousse jusqu’à la cuisine, mais Sam le rappelle. Son œil exercé a vu que sous le tapis de l’entrée, il y a une trappe. Une cachette pour la passion de Brandon : le kickboxing. Mais il y a une cachette dans la cachette. Sam en extrait un gros sac, dans lequel des liasses de billets de 3 monnaies différentes apparaissent : des euros, des dollars, des afghanis. La logeuse qui n’a pas pu s’empêcher de regarder, en est éblouie, et écœurée : dire qu’elle fait une réduction de loyer ! Callen déplie un papier, c’est une feuille de route pour Thomas Booth, et non son fils. Donc soit le père utilise l’appart de son fils à son insu, soit le père et le fils sont proches l’un de l’autre à l’insu de tout le monde...Mr Booth devait prendre un avion à l’aéroport de los Angeles, destination finale Peshawar, au Pakistan. Cette fois la logeuse se fait virer de l’appartement, ayant commencé à raconter un séjour au Pakistan...Jour de départ prévu pour Booth: aujourd’hui même...
Dans le terrain vague, Kensi s’approche l’air de rien de Deeks, qui termine une conversation téléphonique. Parmi la foule des badauds, elle a repéré un homme en costume de haute qualité. Elle le prend ostensiblement en photo avec son téléphone, il se détourne, et quand ils font mine de s’approcher de lui, il s’éloigne. Ils accélèrent, il se met à courir. Kensi le prend en chasse, lançant au vol les clés de la voiture à Deeks, pour qu’il lui coupe la route. L’homme bifurque dans une allée, Kensi s’engage prudemment à sa suite. L’homme n’est plus visible, elle sait qu’il doit être caché quelque part. Le bruit d’un pistolet qu’on arme retentit derrière elle. Plus rapide que l’homme, elle engage le corps à corps, mais rapidement son adversaire prend le dessus. Il la plaque contre un grillage, l’immobilisant. Une voiture pile à leur hauteur : Deeks brandit son arme à travers la vitre ouverte, il ordonne à l’homme de lâcher prise. Il obtempère, Kensi libérée le foudroie d’un grand coup de poing dans l’estomac. Elle l’aide à se relever, le fouille, tout en remerciant Deeks qui réclamait, tenant néanmoins toujours l’homme en joue.... Celui-ci leur dit qu’ils font une erreur. Et en effet, Kensi en trouve la preuve dans son porte-carte : immunité diplomatique.
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A l’annexe, Kensi est avec l’homme, dans la salle d’interrogatoire. Il est là de son plein gré, bien sûr. Son nom est Jafar Kahn. Il travaille pour l’ISI, le service de renseignement pakistanais, ses employeurs n’auraient pas beaucoup aimé le voir en photos. C’est pour ça qu’il s’était sauvé. Il est aux Etats-Unis dans le cadre du JSOC. Sa spécialité, ce sont les cibles importantes, celles qui rapportent au-moins un million de dollars. Comme il n’est pas employé par le gouvernement américain, il peut se remplir les poches.
Callen et Sam pénètrent dans un restaurant, à la recherche de Brandon, installé seul à une table derrière une cloison. Ils aimeraient lui poser quelques questions sur son père ; alors il en fait d’abord un résumé. Soldat au long cours, un gros dur de la force Delta, la poitrine remplie de médailles, mais un parfait étranger : il pense que des types comme eux le connaissent mieux que lui...une sorte de héros selon sa mère, plutôt le plus grand égoïste qu’il ait jamais rencontré, un type toujours en mission, toujours demandeur de ces missions au loin. Sam essaie de dire que Booth utilisaient ses talents, et acceptaient les sacrifices demandés pour le bien du pays. Mais le ressentiment de Brandon est fondé, aussi : son 16ème anniversaire, il l’a passé dans une chambre d’hôpital, où sa mère était en train de mourir, pendant que son père était dans un endroit tenu secret, pour une mission secrète. Est-ce que sa présence ne leur aurait pas fait du bien ? Et pour ses 18 ans, la semaine dernière, il avait attendu toute la journée un coup de téléphone. Et il ne sait pas ce qui le fait le plus c***, que son père n’ait pas appelé, ou qu’il soit assez crétin pour avoir pensé qu’il pourrait le faire ! Situation compliquée, qui laisse les deux agents un peu sans voix. Sam propose de manger quelque chose.
A l’annexe, Deeks assiste à la conversation entre Kahn et Kensi par écran interposé, quand Hetty en personne franchit l’entrée, son ordinateur portable à la main. Il ne peut s’empêcher de souligner que c’est que ça va mal, du coup elle lui demande s’il la voit comme un oiseau de mauvais augures ! Hetty met en route son ordi, et confie à Deeks que Kahn n’est pas seulement un informateur du JSOC, c’est carrément un pur héros. Il risque sa vie pour les aider. Si les terroristes apprenaient qu’il livre des informations sensibles aux américains, lui et toute sa famille trouveraient une fin brutale. Son téléphone sonne dans sa poche : c’est Eric, qui lui transmet les dossiers et photos du JSOC sur Kahn. Sur l’écran d’Hetty se succèdent des photos barrées de rouge. Impressionnant. Kahn donne des tuyaux au JSOC, qui, après vérification, localise la cible et envoie la force 232 pour l’éliminer. Il a déjà touché 13 millions de récompense...A la demande de Deeks, Eric transmet aussi une photo de Kahn (en costume) entouré de la Force 232 (en tenue de combat), l’ex-unité de Booth : ils étaient donc copains...En écho, Kahn explique à Kensi que Booth, après son départ de la force 232, avait gardé des contacts avec ses sources en Afghanistan, qu’il avait reçu un tuyau, un énorme coup à 10 millions de dollars ! Il voulait en discuter, mais ne s’était pas montré. Inquiet, Kahn avait épluché les rapports de police. Quand il avait entendu qu’elle avait trouvé un corps correspondant à la description de Booth, il avait voulu vérifier. Kensi secoue la tête : rendu à la vie civile, Booth allait sûrement retourner là-bas lui-même et devenir riche ! Mais Kahn n’y croit pas : lui et Booth avaient confiance l’un envers l’autre ; ils étaient membre de la même famille : Booth était son beau-frère !
Au QG, Nell et Eric sont un peu dépités du peu d’infos qu’ils ont récoltées sur Kahn. Un peu compréhensible de la part du JSOC pour qui Kahn est un atout trop important pour divulguer tout ce qu’ils savent. Et puis, chaque agence a son propre territoire, les faveurs de l’une pourraient le mettre en délicatesse avec une autre. Si Kahn a du linge sale quelque part, qui le lui garderait ? Nell a une idée, impliquant le ministère de l’agriculture, mais on n’en saura pas plus pour l’instant...
Dans le restaurant, il y a maintenant à boire et à manger sur la table. Callen informe Brandon au sujet du sac. Choqué d’apprendre qu’ils ont fouillé dans ses affaires, il veut s’en aller. Il ne veut pas les croire, en plus, il n’a pas vu son père depuis 2 ans. Il ne le connaît pas ! Deux hommes entrent dans le restaurant. Sam leur jette un coup d’œil machinal, mais ce qu’il voit le met en alerte : les deux hommes portent des par-dessus hors de saison. Il n’a que le temps de le notifier à G., déjà les choses s’accélèrent : Brandon, furieux s’est levé, les deux hommes l’aperçoivent et sortent des armes automatiques dissimulées sous leurs manteaux. Sam hurle « armes ! », les deux agents plongent, G. entrainant Brandon. Les consommateurs hurlent, les armes crépitent ; Sam et Callen qui ont sorti leurs SIG, abrités derrière un muret, répliquent, et abattent chacun un des assaillants. Dans la confusion, Brandon se sauve par les cuisines. Callen et Sam s’approchent des hommes par terre, prudemment, pour s’assurer qu’ils sont hors d’état de nuire, et qu’eux n’ont rien, puis se rendent compte de la fuite du jeune homme...
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A l’annexe, Kahn raconte que sa sœur Yasmin a épousé Booth il y a presque 20 ans. Lui était une nouvelle recrue de l’ISI, Booth venait de s’engager. Ils étaient devenus de vrais amis. Un espion et un soldat, les deux faces de la même pièce. Comme des frères. Le dernier tuyau de Booth, dont il n’avait pas voulu discuter au téléphone (c’était trop risqué), concernait rien moins que l’expert es-fabrication de bombes des talibans, Kasi Shariff. Mais dans 48 heures, le tuyau sur sa localisation ne vaudra plus rien ...
Au QG, Sam et Callen entourent Eric, qui essaie de retrouver la trace de Brandon. C’est important, il est en danger. Les tireurs sont des afghans, en cheville avec les talibans. Vraisemblablement ils ont kidnappé Booth. Voulaient –ils protéger la cible que celui-ci avait repérée, ou voulaient-ils les infos leur permettant d’attraper eux-mêmes cette cible ? Une piste importante leur est donnée par le téléphone d’un des types. Il contient des messages et des adresses des plus explicites : l’endroit où Booth a été enlevé, là où son corps a été abandonné, l’adresse de Brandon. Quelqu’un leur envoyait ses ordres...Côté Kahn, l’espion pakistanais, rien de neuf. Deeks appelle le QG pour leur donner les dernières nouvelles, ce que Kahn leur a raconté sur Shariff, qui fait partie du top cinq des personnes les plus recherchées au monde. En audioconférence, Hetty précise que Shariff est derrière l’attentat qui a fait 189 morts à l’école de police de Kaboul le mois dernier. Un type qui, le week-end, enseigne à des adolescents comment farcir un chien mort d’assez de thermite pour pulvériser un char Abrams. La priorité est donc de mettre cet homme hors d’état de nuire. Que Booth veuille monnayer la mort de ce monstre ne change pas la valeur de cette prise. Mais que l’info que Booth possédait soit perdue, ou du moins qu’elle leur échappe pendant encore 48 heures, et Booth sera mort pour rien. Un des moyens pourrait être de remonter la piste des tireurs afghans. Leur commanditaire n’est peut-être pas au courant de leur mort : Callen lui envoie en SMS avec le téléphone récupéré sur un des cadavres du restaurant « objectif en fuite –devons nous voir ». La réponse revient rapidement, sous la forme d’une adresse dans Thaï Town. Sam estime que son Pashto est plus au point que celui de G., c’est lui qui ira sous couverture au rendez-vous. Comme Callen lui dit qu’il pourra méditer en chemin, Sam envisage de réfléchir au moyen de l’enfermer dans le coffre. Avant de quitter le QG, il enjoint Eric de trouver Brandon.
A l’annexe, Kahn prend congé. Il va essayer d’activer ses contacts. S’il apprend quelque chose, il appellera en premier Kensi. Deeks se sent frustré qu’elle ait donné son numéro à « James Bond ». Il demande à Hetty combien de temps il a fallu à Sam et Callen pour avoir confiance l’un envers l’autre. Elle se lance dans un récit qui va tenir Kensi et Deeks en haleine. Jour de l’an 2007. Sam et Callen sont équipiers depuis un mois, mais cela ne se passe pas très bien entre eux. G. avait rendez-vous, sous couverture, avec la mafia arménienne. Sam attendait à l’extérieur, en soutien. Réalisant que les arméniens étaient terriblement en surnombre, Sam était entré pour se rapprocher. Pris par une sentinelle, on l’avait trainé devant Callen. Le chef de la mafia avait mis une arme dans la main de G., lui demandant de prouver sa loyauté. Sinon lui et Sam seraient exécutés sur place. Callen avait pointé le révolver sur la tête de Sam, et ...appuyé sur la détente (Kensi et Deeks n’en croient pas leurs oreilles). Le coup n’est pas parti, l’arme n’était pas chargée. Ils ont résolu l’affaire. Après coup, G. a expliqué qu’il savait que le révolver n’était pas chargé à cause de son poids. Deeks s’interroge : et Sam l’a cru ? Mais Hetty secoue la tête : pourquoi sinon Mr Callen aurait-il tiré ? Kensi est impressionnée : c’est un véritable acte de foi ! Hetty a le dernier mot : c’est ça, la confiance.
Dans le quartier de Thaï Town, Sam et Callen sont dans leur voiture garée devant un gymnase abandonné, lieu de leur rendez-vous. Sam va se faire passer pour un ripou, disposé à trahir le NCIS pour se remplir les poches. Une fois leur confiance gagnée, ils le conduiraient au premier maillon de la chaine. Callen lui rappelle que le temps presse. Sam parti, G. soupire longuement : il est terriblement inquiet. Eric, par radio, lui indique qu’il a retrouvé la trace de Brandon, entre Brea et Fountain. G. envoie Deeks et Kensi, malgré les réticences de cette dernière : neveu de Kahn, et fils de Booth, est-il impliqué ? Possible ! A la minute présente, Callen n’est plus sûr de rien, mais il faut quand même le protéger ! Sam lui envoie de loin un signe de tête rassurant, mais G. ne partage pas cet état d’esprit... Sam pénètre dans le gymnase délabré. Un homme armé lui commande de ne plus bouger, et de ne pas le regarder. Il va être fouillé et désarmé. Pendant la fouille, Sam explique la raison de sa présence, et termine en Pashto. Il assure qu’il a pris ses précautions : s’il n’appelle pas toutes les heures, les infos sur le poseur de bombe iront au NCIS ; pas si on l’indemnise, enfin si leur chef le paye... Pour prouver sa bonne foi, il leur donne son partenaire, en échange des 2 afghans qu’il a descendus. Hésitants, les deux hommes l’emmènent, sous la menace de leurs armes, jusqu’à la voiture. Dans le coffre, Callen, menotté, le nez en sang ! Furieux, il s’extrait du coffre en apostrophant Sam ! Mais celui-ci met la pression sur ses vis-à-vis : qu’ils fassent ce qu’ils veulent avec Callen, il n’est qu’un dommage collatéral, mais qu’ils passent le coup de fil à leur chef, qu’ils puissent faire affaire. Sauf que les autres pensent qu’il bluffe ! Callen, semblant comprendre ce qui se passe, envoie son poing (enfin, ses mains attachées) dans la tête de Sam, qui réplique. La bagarre laisse les deux hommes sans réaction. Dans le dos de Callen, une arme : Sam l’attrape, et tire, une balle sur chaque afghan... Callen est plié en deux de douleur, il a du mal à reprendre son souffle. C’est la 9ème fois qu’il reçoit un coup de genou dans le plexus solaire, la 9ème fois qu’ils jouent à « un agent corrompu qui trahit son partenaire »... Mais Sam qui vérifie l’état des deux hommes s’en veut : ils sont morts ! Callen n’y croit pas, se rend à l’évidence quand il ne trouve pas le pouls de l’afghan allongé...Les deux agents échangent un regard dépité : Ils sont loin de savoir qui est derrière tout ça, retour à la case départ !
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Dissimulée derrière une colonne, Kensi guette Brandon, et se plante devant lui quand il arrive à sa hauteur. Elle lui montre son badge. Il n’est pas ravi d’avoir encore affaire au NCIS. La dernière fois qu’il les a vus, c’était pour parler de son père, et il a failli être tué. Mais Deeks, arrivé dans le dos du jeune garçon, le rassure : ils sont là pour sa sécurité, il n’a pas besoin de parler de son père s’il n’en a pas envie. D’ailleurs lui non plus ne veut pas parler de son père, de même pour Kensi. Du coup, le jeune garçon accepte de repartir chez lui en leur compagnie. Deeks essaie de l’apprivoiser, ils ont tous les deux grandis dans Los Angeles, précisément dans Reseda, un autre point commun. Chez Brandon, Deeks précède le jeune homme pour s’assurer que tout va bien, Kensi sécurise l’extérieur. Sur la pile de courrier, sur la table, une enveloppe bleue attire l’attention de l’agent spécial. Brandon reconnaît l’écriture de son père, souligne qu’il a comme d’habitude du retard (une semaine en l’occurrence cette année) et jette l’enveloppe sans l’ouvrir, directement dans la corbeille à papier. Deeks comprend trop bien les sentiments du jeune homme. Lui aussi, après le lycée, il ne savait pas trop quoi faire de sa vie, et son père lui en avait fait le reproche, lui disant qu’il allait rester coincé dans cette ville toute sa vie, trop peureux pour aller conquérir le monde. Brandon n’est pas dupe, il demande à Deeks quand il l’a fait... partir de chez lui pour vaincre ses démons et prouver à son père qu’il avait tort, la suite logique de ce beau discours... mais Deeks n’est pas allé plus loin que 3 ou 4 kms de sa maison natale...Ils échangent un regard quand Kensi entre. Elle parle à Deeks, mais fixe Brandon, suspicieuse : Eric vient de lui dire que son téléphone montre qu’il a appelé trois fois Kahn dans la journée. Brandon ne voit pas où est le problème, et s’énerve : quand il a appris pour son père, Kahn était toute la famille qui lui restait...Un silence gêné s’installe, puis Deeks prend les choses en main. Kensi les laisse donc, mais lui précise qu’ils doivent rentrer au QG où Callen les réclame. Brandon assure Deeks qu’il dit la vérité. Il le croit, mais veut qu’il reste chez lui ; de toute façon, il le trouvera s’il disparaît...Brandon hoche la tête, il a compris. Deeks va pour sortir, le jeune homme le rappelle : est-ce qu’ une fois il a demandé à son père ce qu’il pensait de lui ? Deeks secoue la tête. De toute façon, son père est parti dans l’Iowa. Brandon le fixe, attrape son courrier et quitte la pièce sans ajouter un mot. Deeks prend au passage l’enveloppe bleue (dans la corbeille à papier) avant de sortir.
Dans la rue, il l’ouvre, avant de rejoindre Kensi dans la voiture. Outre la carte, il y a une photo : Brandon enfant avec son père. Deeks monte dans le véhicule en soupirant. Kensi montre l’enveloppe qu’il tient dans ses mains, lui demande ce que c’est, mais les yeux perdus dans le vague, il reste évasif : ce n’est sans doute rien... Il ne voit pas le regard exaspéré qu’elle lui jette. Quant ils arrivent au QG, à l’étage, Nell briefe l’équipe sans perdre un instant. Kahn avait précédemment travaillé pour la CIA, et comme leur séparation s’était mal passée, l’agence n’avait pas fait trop de difficultés à leur transmettre son dossier. De 2002 à 2005, la CIA avait délocalisé l’interrogatoire de terroristes supposés dans des pays peu regardants sur les droits de l’homme, comme le Pakistan. Nell met des photos sur grand écran : la technique d’interrogatoire de Kahn, très particulière si l’on en juge les lignes sanguinolentes sur les corps des photos de la CIA, ils l’ont déjà vue ! Pour preuve, le corps mutilé de Booth apparaît, ne laissant aucun doute sur la similitude des blessures. Donc Kahn a infligé ça à son propre beau-frère, pour toucher lui-même la prime ! Mais Kahn a disparu : l’ISI refuse de dire où il se trouve. Deeks donne à Eric la photo de Booth pour voir si on peut en tirer quelque chose. Eric s’y colle, et sur le négatif, il découvre un « cachet » : la photo n’est pas un original, elle a été scannée pour ajouter ce cachet, invisible à l’œil nu. Ce sont des chiffres, ça ressemble à des longitudes et latitudes, avec une date et un horaire. Eric vérifie : la localisation est en Afghanistan, dans un salon de thé du massif de l’Hindu Kush. Par contre la date et l’heure ne leur laisse que 36 heures, et non 44 comme Kahn le pensait. Donc Booth avait envoyé l’info non pas à son fils, mais bien au NCIS, sachant que s’il lui arrivait malheur, ils enquêteraient. Et il avait donné un mauvais délai à Kahn, pour que celui-ci arrive 8 heures trop tard, cible envolée. Seulement, ça, Kahn ne le sait pas. Et Sam et Callen partagent aussitôt la même idée par un regard complice...
Quand Hetty les voient approcher, elle flaire à leur mine une pagaille imminente, ou peut-être une demande de fonds en liquide. Alors quand Callen lui dit qu’ils n’ont qu’une question, et que Sam la pose, elle reste sans voix ; est-ce qu’elle leur fait confiance ? Cherchant désespérément à quoi ils veulent en arriver, elle ouvre la bouche pour la refermer aussitôt...
Afghanistan. Sur fond de musique locale, la caméra zoome sur le pays pour arriver dans une salle sombre, dans la montagne, où des afghans lisent, boivent du thé, assis sur des coussins, debout... la porte s’ouvre en grinçant. Un homme, un afghan aussi si l’on en juge par sa tenue, s’approche d’un client assis qui lui tourne le dos. Il demande : « Kasi Shariff ? ». L’afghan qui le salue d’un « content de vous voir là » en se retournant a une voix bien connue : c’est Callen ! Kahn est pétrifié de surprise. Callen lui explique pourquoi il est heureux de le voir : sinon, il aurait dû rembourser son voyage ! Et Sam apprécie qu’il se rende compte que Booth l’a entubé, que la force 232 est arrivée là il y a plusieurs heures, qu’ils ont mis la main sur Shariff... Callen en rajoute une couche : son immunité n’est pas valable en Afghanistan, n’est-c pas ?! Retrouvant ses esprits, Kahn sort une arme et menace G., seulement tous les hommes autour de lui font de même ! Sam lui demande de lâcher son arme, et Weaver double l’ordre. Kahn obtempère, mais fait remarquer que tout se négocie quand on sait ce qu’il sait... Les hommes de la force 232 l’entrainent au-dehors, au bruit d’un hélicoptère en approche. Sam n’en revient pas qu’Hetty ait accepté qu’ils viennent en personne jusque là ; Callen attrape un gros sachet, et, le montrant à Sam, lui répond qu’ils l’ont eue en parlant de thé !
Deeks est au bas des escaliers, devant chez Brandon. Il est venu lui rapporter la carte d’anniversaire. Brandon lui dit qu’il avait une bonne raison de la jeter. Deeks n’est pas venu pour l’obliger à l’ouvrir, juste pour qu’il ait la possibilité de le faire s’il le veut. Brandon hésite, et ouvre l’enveloppe, grossièrement recollée. La carte de « meilleurs vœux » l’émeut, la photo encore plus, et quand il lit au verso, en lettres capitales, « j’aurais voulu essayer plus fort, Bon anniversaire, je t’aime, Papa », les larmes lui viennent aux yeux. Deeks est déjà retourné dans la voiture. Perdu dans ses pensées, il met son pouce dans sa bouche, et Kensi remarque alors de la colle sur ses doigts. Elle lui demande ce que c’est, un peu amusée. Arraché à sa rêverie, Deeks regarde sa main, c’est rien ! Kensi sourit jaune, cette fois, secoue un peu la tête ! Deeks reprend : « je me sers d’un Beretta 92FS parce que le cran de sureté m’a sauvé la vie une fois, quand un camé a voulu me le prendre. Et si le chargeur s’enraye, je mets une balle directement dans la chambre. » Sortant son arme, il la tend à Kensi, pour qu’elle jette un œil. La jeune femme fait non de la tête, et merci avec les yeux, une autre fois, peut-être. Les deux agents se sourient.
Au QG, Sam et Callen, bagages en bandoulière, sont de retour. Callen dépose le précieux (et gros) sachet de thé sur le bureau d’Hetty. Un « Hé ! » sonore les fait se retourner : c’est Deeks, qui les salue. Il reste planté là, se contentant de les regarder. G. demande à Sam s’il est bien en train de les fixer ! Et comme Sam approuve, Deeks se lance : non, c’est juste qu’il voulait...très vite, il leur dit qu’il sait tout sur le jour de l’an 2007, et la mafia arménienne, quand ils sont venus et ont trainé...(Sam et Callen échangent un regard perplexe). Il avait préparé son discours dans sa tête, où tout était clair, là, il se perdait, mais bon, pour finir, il a beaucoup d’admiration pour la confiance qu’ils ont l’un envers l’autre, voilà ! (Nouveau regard perplexe, puis Sam et Callen le fixent, attendant la suite). Alors Deeks, qui attendait lui-aussi qu’ils parlent, prend la fuite, en leur souhaitant une bonne nuit. Les deux équipiers le regardent partir, Callen finit par poser la question qui les travaillent tous les deux : de quoi avait-il bien pu parler ? Sam ajoute, la mafia arménienne ? Mais dans leur dos, une petite silhouette est apparue. Une petite silhouette qu’ils regardent avant d’échanger un regard, cette fois complice : bien sûr, il y a forcément du Hetty la-dessous !! Et ils s’éloignent, amusés !... Hetty a encore un grand sourire aux lèvres quand elle se dirige vers son bureau. Et on l’entend s’exclamer « chouette : du thé !! ».
- FIN-