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#208 : Chasseur de prime

Quand un ancien sergent, responsable de la traque des plus importantes cibles, est trouvé mort, l’équipe du NCIS se lance à la recherche des leaders terroristes suspectés de son assassinat. En même temps, Deeks se lie avec quelqu’un proche de l’affaire, le rendant plus déterminé que jamais à attraper les meurtriers.

** Captures de l'épisode **

Popularité


3.8 - 10 votes

Titre VO
Bounty

Titre VF
Chasseur de prime

Première diffusion
09.11.2010

Première diffusion en France
05.03.2011

Vidéos

NCIS Los ANGELES : préview 208 Bounty

NCIS Los ANGELES : préview 208 Bounty

  

Photos promo

Sam et Callen inspectent une maison

Sam et Callen inspectent une maison

l'agent Callen (Chris O'Donnell) dans une cuisine

l'agent Callen (Chris O'Donnell) dans une cuisine

Les agent Hanna et Callen continuent la fouille

Les agent Hanna et Callen continuent la fouille

G. Callen discute avec un homme

G. Callen discute avec un homme

Sam Hanna concentré

Sam Hanna concentré

Sam et Callen interrogent le jeune homme

Sam et Callen interrogent le jeune homme

L'agent Kensi Blye observe

L'agent Kensi Blye observe

Kensi et Deeks sont avec le jeune

Kensi et Deeks sont avec le jeune

Plus de détails

Scénariste : Dave Kalstein

Réalisateur : Felix Alcala

Guests :

Renée Felice Smith ............................ Nell Jones
Dariush Kashani ............................ Jafar Khan
Wolf Amer ............................ Afghan Thug
Omar Leyva ............................ Cashier
Pablo Espinosa ............................ Officier de la police de Los Angeles
William May ............................ Marine Gunnery Sergeant Teenage Boy
Stephen Amell ............................ Andrew Weaver
Brett DelBuono ............................ Brandon Booth
Mary Pat Gleason ............................ Landlady
Anthony Michael Jones ............................ Thomas Booth

Un homme, Thomas Booth, entre dans une boutique, attrape la première carte d’anniversaire qui lui tombe sous les yeux, avec son enveloppe bleue. Après avoir payé (pour les timbres également), il réclame un stylo, et sur le comptoir écrit une adresse sur l’enveloppe. Le commerçant lui dit qu’il ferait mieux d’échanger la carte contre une bouteille de bourbon à apporter le jour dit, c’est plus parlant comme marque d’intérêt ! Booth lui jette un regard noir, sort de la boutique, jette l’enveloppe dans une boite postale, et reprend sa voiture garée un peu plus loin. Il se rend dans un parking souterrain. Il sort de sa boite à gants (outre une arme) une petite caméra qu’il installe sur son tableau de bord. Il la met en route, de façon à enregistrer ce qui va se passer devant sa voiture, à l’endroit où il se poste, de l’air de quelqu’un qui a rendez-vous. Des pneus crissent, une voiture s’approche et pile près de la sienne. Booth regarde le véhicule, mais dans son dos, il entend « pssst ». Il se retourne, un homme cagoulé est là, tout proche, et Booth reçoit une décharge de Taser dans l’estomac. Il s’effondre,  deux hommes cagoulés le trainent sur le sol...

 

Générique.

Dans le stand de tir, Deeks et Kensi, casques sur la tête, sont en plein entrainement. Deeks la joue « figure libre » : en passant son bras derrière le dos, et sur une jambe. Kensi, plus académique, tire 3 balles. En attendant de récupérer les cibles, elle demande à essayer l’arme de Deeks, un Beretta, alors que les agents du NCIS utilisent un Sig. Mais l’arme du flic est chasse-gardée : pas question de tirer avec, pas même question de la prendre dans la main... Kensi n’en revient pas. Surtout quand Deeks en fait un truc  de mecs avant de corriger, un truc d’armes. Kensi, furieuse, quitte le stand, non sans avoir mis dans les mains de Deeks la cible qu’elle avait utilisée : marrant, ça, qu’il ait parlé d’un truc de mecs ! Car Deeks, qui admire d’abord les 2 balles en plein cœur, est outré de voir où Kensi s’entraîne à mettre la 3ème : un gros trou remplace ce qui aurait dû être les parties intimes de la silhouette de papier ! Il part rattraper Kensi.

Dans la salle du QG, G. est en train de lire un journal, pendant que Sam lui tourne le dos, assis dans un fauteuil, yeux fermés. Il respire très profondément. Callen  lui demande si la nuit a été dure ! Mais Sam prétend méditer. Callen est certain qu’il ronflait... C’est le moment que choisissent Kensi et Deeks pour continuer leur dispute : Deeks ne comprend pas pourquoi elle en fait un fromage, mais Kensi y voit un manque de confiance. Deeks essaie de lui faire comprendre que c’est seulement un truc lié à son arme, Kensi s’énerve : à ce point de leur relation, avec tout ce qu’ils ont déjà vécu ; lui retient le mot « relation » ; elle corrige : elle a dit partenariat...C’est peut-être qu’il a besoin d’espace personnel ; mais il est assis sur le bureau de Kensi ! C’est en trop pour Sam, qui explose : «  écoutez-moi bien, vous deux ». Il parle en ponctuant chaque mot par des gestes : ils ne se font pas confiance. Ils pourront dire tant qu’ils voudront qu’ils se protègent l’un l’autre, cela restera du vent tant qu’il n’y aura pas la confiance. Donc ils ont intérêt à vite l’instaurer entre eux, sinon il faudra en assumer les conséquences. Il termine en criant qu’il était en train de méditer. Cela fait pouffer Callen : ça fait ce bruit là, la méditation, il appellerait plutôt ça des hurlements... Le coup de sifflet d’Eric met fin à la scène.  

Sur l’écran, le dossier et la photo de Thomas Booth, barbu et en tenue afghane, puis la vidéo prise par la caméra de sa voiture. Booth est  un ancien sergent de l’armée devenu membre de la force Delta, qui travaillait jusque récemment en étroite collaboration avec la marine en Afghanistan. Un agent des forces spéciales, pour des missions ultraconfidentielles...Il avait donné sa démission deux mois plus tôt, et s’est fait assassiner le jour même où il redevenait un civil. Le dossier de Booth est largement expurgé, parce qu’il travaillait pour la force Delta 232, celle qui pourchasse des cibles d’extrême importance en Afghanistan, des chefs terroristes dont la tête est mise à prix. Les informations clés pour la capture des plus grands meurtriers qui sévissent là-bas peuvent valoir jusqu’à 25 millions. Des tuyaux auxquels Booth avait accès...Son ex-unité est basée à Pendleton, mais tous les membres sont réunis chez leur chef, le sergent Weaver, aujourd’hui, pour un barbecue. Après avoir étudié les vidéos de surveillance du parking, Eric a repéré une voiture, déclarée volée la nuit dernière, quittant les lieux dans la demi-heure suivant l’enlèvement.  Elle vient d’être retrouvée par la police, vide. Callen y envoie Kensi et Deeks, réservant à Sam et lui une sortie barbecue.

Devant la maison de Weaver, qu’ils contournent pour trouver le barbecue,  Callen demande à Sam ce qu’il ferait de 25 millions de récompense. Sam répond que, s’il n’était pas un agent du gouvernement, donc s’il avait le droit d’accepter ces primes, il prendrait un billet pour un coin très très tranquille, un endroit où l’on n’emmène pas son équipier. Callen fronce le sourcil, Sam sourit, et hoche la tête pour confirmer. Du coup Callen se voit bien embaucher le meilleur détective privé pour retrouver la trace de son partenaire (Sam s’insurge : tu me suivrais !), et quand ce serait fait, il lui enverrait Hetty en colis express avec un gros ruban autour. Mais Sam ne signerait pas le reçu... Weaver qui vient de les accueillir, leur présente d’un geste les hommes de la Force 232, tous avec de longues barbes, (et qui les ignorent ostensiblement). Des américains rasés de près en Afghanistan seraient trop visibles ! Il sait ce qui est arrivé à Booth, mais n’en est pas plus ému que ça. Même, il leur dit que Booth l’avait peut-être mérité... En aparté, Callen trouve le groupe pas très chaleureux, et pour Sam,  leur chef a l’air carrément en colère. Ce qui fait dire à G. qu’il devrait  peut-être se mettre à la méditation. Weaver retourne de la viande quand Sam lui demande quelle était la spécialité de Booth : Weaver revient vers eux, expliquant que Booth parlait Pashto, qualité rare dans l’armée. Il les avait laissés en plan en prenant sa retraite prématurément. Et  Weaver leur livre ce qu’il a sur le cœur : Booth voulait se faire recruter dans le privé comme interprète. On fait des ponts d’or à des gars doués comme lui. Par bien des côtés, les membres de la force 232 étaient plus proches de Booth que de leur propre famille. Quitter l’équipe alors que des objectifs étaient encore dans la nature, c’était rompre toute relation avec eux. Pour de l’argent ! Sam et Callen comprennent très bien le mépris et la colère de Weaver...

La police est près de la voiture avec laquelle Booth a été enlevé. Kensi et Deeks arrivent sur les lieux. Les policiers ont trouvé des empreintes dans la voiture, mais aucune n’est répertoriée dans leurs fichiers. Deeks aperçoit 3 ados de l’autre côté de la rue, visiblement intéressés par la scène. Il traverse, et leur demande s’ils ont vu quelque chose. La réponse est négative, mais en échange de quelques billets, ils retrouvent 

la mémoire. Hier au soir, ils ont vu des gens dans le terrain vague au coin de la rue, avec des torches. Ils n’ont pas pu voir de quoi ils avaient l’air, il faisait trop sombre, mais cela leur a aussi permis de ne pas être repérés. Cinq personnes sont entrées là-dedans, quatre en sont ressorties. Kensi rejoint son équipier pour l’informer que la voiture ne leur est d’aucune utilité pour l’instant. Deeks, pas peu fier, l’entraîne vers le terrain vague, rempli de carcasses de voitures. Une odeur désagréable les guide : allongé sur une banquette arrière, un corps git, affreusement mutilé. Parmi de nombreuses blessures, des lignes tracées profondément dans la peau, forment un macabre quadrillage. Pas folichon, pour fêter un départ en retraite...

En privé, à l’intérieur de la maison, Sam demande à Weaver si Booth avait des ennemis. La réponse est oui : Brandon, le fils de Booth !

La police scientifique est au travail dans le terrain vague. Kensi examine le cadavre de plus près avec Deeks. Les coupures en ligne ne sont pas mortelles, mais elles ont dû être très douloureuses, et rajouter de la torture morale à l’épreuve physique. Booth a été torturé pendant des heures, achevé par une balle dans la tête sans doute après avoir parlé, et son corps abandonné là. Mais qu’avait-il à dire ?

La voiture de Sam est garée devant le domicile de Brandon. Callen se renseigne par téléphone auprès d’Eric et Nell au sujet de Booth Junior. Il a 18 ans, fils unique, ses parents ont divorcé quand il avait 12 ans. Sa mère Yasmin est morte deux ans plus tôt d’un cancer du sein, le père (Thomas) étant à l’époque en mission dans un endroit tenu secret. Brandon a un casier judiciaire, violences, trouble à l’ordre public, résistance lors de son arrestation. Pas forcément capable d’enlèvement et de tortures, même si Freud aurait pu voir dans la mort du père un résultat du complexe d’Œdipe...La porte du jeune garçon est gardée par sa voisine du bas (et logeuse). Elle connaissait sa mère, elle lui fait une ristourne sur son loyer, c’est difficile pour lui ces temps-ci. Callen lui montre son badge, ils veulent juste poser quelques questions à Brandon. Il n’est pas là, il est allé au resto au bout de la rue. Les nouvelles vont vite : elle sait que son père a été retrouvé mort dans un terrain vague le matin même. Le père et le fils ne se sont pas parlé depuis 2 ans, depuis la mort de Yasmin. Mais la voisine si bavarde n’entend pas les laisser entrer sans mandat, puisqu’ils sont dans un Etat de droit. Même s’il s’agit d’agents fédéraux qui enquêtent sur un meurtre. Quoique, pour 100 dollars...Mais G. a reçu d’Eric le sésame magique : 6 ans de loyers perçus et non déclarés en intégralité !

De très mauvaise grâce, la propriétaire leur ouvre, et les précède dans l’appartement. G. pousse jusqu’à la cuisine, mais Sam le rappelle. Son œil exercé a vu que sous le tapis de l’entrée, il y a une trappe. Une cachette pour la passion de Brandon : le kickboxing. Mais il y a une cachette dans la cachette. Sam en extrait un gros sac, dans lequel des liasses de billets de 3 monnaies différentes apparaissent : des euros, des dollars, des afghanis. La logeuse qui n’a pas pu s’empêcher de regarder, en est éblouie, et écœurée : dire qu’elle fait une réduction de loyer ! Callen déplie un papier, c’est une feuille de route pour Thomas Booth, et non son fils. Donc soit le père utilise l’appart de son fils à son insu, soit le père et le fils sont proches l’un de l’autre à l’insu de tout le monde...Mr Booth devait prendre un avion à l’aéroport de los Angeles, destination finale Peshawar, au Pakistan. Cette fois la logeuse se fait virer de l’appartement, ayant commencé à raconter un séjour au Pakistan...Jour de départ prévu pour Booth: aujourd’hui même...

Dans le terrain vague, Kensi s’approche l’air de rien de Deeks, qui termine une conversation téléphonique. Parmi la foule des badauds, elle a repéré un homme en costume de haute qualité. Elle le prend ostensiblement en photo avec son téléphone, il se détourne, et quand ils font mine de s’approcher de lui, il s’éloigne. Ils accélèrent, il se met à courir. Kensi le prend en chasse, lançant au vol les clés de la voiture à Deeks, pour qu’il lui coupe la route. L’homme bifurque dans une allée, Kensi s’engage prudemment à sa suite. L’homme n’est plus visible, elle sait qu’il doit être caché quelque part. Le bruit d’un pistolet qu’on arme retentit derrière elle. Plus rapide que l’homme, elle engage le corps à corps, mais rapidement son adversaire prend le dessus. Il la plaque contre un grillage, l’immobilisant. Une voiture pile à leur hauteur : Deeks brandit son arme à travers la vitre ouverte, il ordonne à l’homme de lâcher prise. Il obtempère, Kensi libérée le foudroie d’un grand coup de poing dans l’estomac. Elle l’aide à se relever, le fouille, tout en remerciant Deeks qui réclamait, tenant néanmoins toujours l’homme en joue.... Celui-ci leur dit qu’ils font une erreur. Et en effet, Kensi en trouve la preuve dans son porte-carte : immunité diplomatique.


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A l’annexe, Kensi est avec l’homme, dans la salle d’interrogatoire. Il est là de son plein gré, bien sûr. Son nom est Jafar Kahn. Il travaille pour l’ISI, le service de renseignement pakistanais, ses employeurs n’auraient pas beaucoup aimé le voir en photos. C’est pour ça qu’il s’était sauvé. Il est aux Etats-Unis dans le cadre du JSOC. Sa spécialité, ce sont les cibles importantes, celles qui rapportent au-moins un million de dollars. Comme il n’est pas employé par le gouvernement américain, il peut se remplir les poches.

Callen et Sam pénètrent dans un restaurant, à la recherche de Brandon, installé seul à une table derrière une cloison. Ils aimeraient lui poser quelques questions sur son père ; alors il en fait d’abord un résumé. Soldat au long cours, un gros dur de la force Delta, la poitrine remplie de médailles, mais un parfait étranger : il pense que des types comme eux le connaissent mieux que lui...une sorte de héros selon sa mère, plutôt le plus grand égoïste qu’il ait jamais rencontré, un type toujours en mission, toujours demandeur de ces missions au loin. Sam essaie de dire que Booth utilisaient ses talents, et acceptaient les sacrifices demandés pour le bien du pays. Mais le ressentiment de Brandon est fondé, aussi : son 16ème anniversaire, il l’a passé dans une chambre d’hôpital, où sa mère était en train de mourir, pendant que son père était dans un endroit tenu secret, pour une mission secrète. Est-ce que sa présence ne leur aurait pas fait du bien ? Et pour ses 18 ans, la semaine dernière, il avait attendu toute la journée un coup de téléphone. Et il ne sait pas ce qui le fait le plus c***, que son père n’ait pas appelé, ou qu’il soit assez crétin pour avoir pensé qu’il pourrait le faire ! Situation compliquée, qui laisse les deux agents un peu sans voix. Sam propose de manger quelque chose.

A l’annexe, Deeks assiste à la conversation entre Kahn et Kensi par écran interposé, quand Hetty en personne franchit l’entrée, son ordinateur portable à la main. Il ne peut s’empêcher de souligner que c’est que ça va mal, du coup elle lui demande s’il la voit comme un oiseau de mauvais augures ! Hetty met en route son ordi, et confie à Deeks que Kahn n’est pas seulement un informateur du JSOC, c’est carrément un pur héros. Il risque sa vie pour les aider. Si les terroristes apprenaient qu’il livre des informations sensibles aux américains, lui et toute sa famille trouveraient une fin brutale. Son téléphone sonne dans sa poche : c’est Eric, qui lui transmet les dossiers et photos du JSOC sur Kahn. Sur l’écran d’Hetty se succèdent des photos barrées de rouge. Impressionnant. Kahn donne des tuyaux au JSOC, qui, après vérification, localise la cible et envoie la force 232 pour l’éliminer. Il a déjà touché 13 millions de récompense...A la demande de Deeks, Eric transmet aussi une photo de Kahn (en costume) entouré de la Force 232 (en tenue de combat), l’ex-unité de Booth : ils étaient donc copains...En écho, Kahn explique à Kensi que Booth, après son départ de la force 232, avait gardé des contacts avec ses sources en Afghanistan, qu’il avait reçu un tuyau, un énorme coup à 10 millions de dollars ! Il voulait en discuter, mais ne s’était pas montré. Inquiet, Kahn avait épluché les rapports de police. Quand il avait entendu qu’elle avait trouvé un corps correspondant à la description de Booth, il avait voulu vérifier. Kensi secoue la tête : rendu à la vie civile, Booth allait sûrement retourner là-bas lui-même et devenir riche ! Mais Kahn n’y croit pas : lui et Booth avaient confiance l’un envers l’autre ; ils étaient membre de la même famille : Booth était son beau-frère !

Au QG, Nell et Eric sont un peu dépités du peu d’infos qu’ils ont récoltées sur Kahn. Un peu compréhensible de la part du JSOC pour qui Kahn est un atout trop important pour divulguer tout ce qu’ils savent. Et puis, chaque agence a son propre territoire, les faveurs de l’une pourraient le mettre en délicatesse avec une autre. Si Kahn a du linge sale quelque part, qui le lui garderait ? Nell a une idée, impliquant le ministère de l’agriculture, mais on n’en saura pas plus pour l’instant...

Dans le restaurant, il y a maintenant à boire et à manger sur la table. Callen informe Brandon au sujet du sac. Choqué d’apprendre qu’ils ont fouillé dans ses affaires, il veut s’en aller. Il ne veut pas les croire, en plus, il n’a pas vu son père depuis 2 ans. Il ne le connaît pas ! Deux hommes entrent dans le restaurant. Sam leur jette un coup d’œil machinal, mais ce qu’il voit le met en alerte : les deux hommes portent des par-dessus hors de saison. Il n’a que le temps de le notifier à G., déjà les choses s’accélèrent : Brandon, furieux s’est levé, les deux hommes l’aperçoivent et sortent des armes automatiques dissimulées sous leurs manteaux. Sam hurle « armes ! », les deux agents plongent, G. entrainant Brandon. Les consommateurs hurlent, les armes crépitent ; Sam et Callen qui ont sorti leurs SIG, abrités derrière un muret, répliquent, et abattent chacun un des assaillants. Dans la confusion, Brandon se sauve par les cuisines. Callen et Sam s’approchent des hommes par terre, prudemment, pour s’assurer qu’ils sont hors d’état de nuire, et qu’eux n’ont rien, puis se rendent compte de la fuite du jeune homme...

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A l’annexe, Kahn raconte que sa sœur Yasmin a épousé Booth il y a presque 20 ans. Lui était une nouvelle recrue de l’ISI, Booth venait de s’engager. Ils étaient devenus de vrais amis. Un espion et un soldat, les deux faces de la même pièce. Comme des frères. Le dernier tuyau de Booth, dont il n’avait pas voulu discuter au téléphone (c’était trop risqué), concernait rien moins que l’expert es-fabrication de bombes des talibans, Kasi Shariff. Mais dans 48 heures, le tuyau sur sa localisation ne vaudra plus rien ...

Au QG, Sam et Callen entourent Eric, qui essaie de retrouver la trace de Brandon. C’est important, il est en danger. Les tireurs sont des afghans, en cheville avec les talibans. Vraisemblablement ils ont kidnappé Booth. Voulaient –ils protéger la cible que celui-ci avait repérée, ou voulaient-ils les infos leur permettant d’attraper eux-mêmes cette cible ? Une piste importante leur est donnée par le téléphone d’un des types. Il contient des messages et des adresses des plus explicites : l’endroit où Booth a été enlevé, là où son corps a été abandonné, l’adresse de Brandon. Quelqu’un leur envoyait ses ordres...Côté Kahn, l’espion pakistanais, rien de neuf. Deeks appelle le QG pour leur donner les dernières nouvelles, ce que Kahn leur a raconté sur Shariff, qui fait partie du top cinq des personnes les plus recherchées au monde. En audioconférence, Hetty précise que Shariff est derrière l’attentat qui a fait 189 morts à l’école de police de Kaboul le mois dernier. Un type qui, le week-end, enseigne à des adolescents comment farcir un chien mort d’assez de thermite pour pulvériser un char Abrams. La priorité est donc de mettre cet homme hors d’état de nuire. Que Booth veuille monnayer la mort de ce monstre ne change pas la valeur de cette prise. Mais que l’info que Booth possédait soit perdue, ou du moins qu’elle leur échappe pendant encore 48 heures, et Booth sera mort pour rien. Un des moyens pourrait être de remonter la piste des tireurs afghans. Leur commanditaire n’est peut-être pas au courant de leur mort : Callen lui envoie en SMS avec le téléphone récupéré sur un des cadavres du restaurant « objectif en fuite –devons nous voir ». La réponse revient rapidement, sous la forme d’une adresse dans Thaï Town. Sam estime que son Pashto est plus au point que celui de G., c’est lui qui ira sous couverture au rendez-vous. Comme Callen lui dit qu’il pourra méditer en chemin, Sam envisage de réfléchir au moyen de l’enfermer dans le coffre. Avant de quitter le QG, il enjoint Eric de trouver Brandon.



A l’annexe, Kahn prend congé. Il va essayer d’activer ses contacts. S’il apprend quelque chose, il appellera en premier Kensi. Deeks se sent frustré qu’elle ait donné son numéro à « James Bond ». Il demande à Hetty combien de temps il a fallu à Sam et Callen pour avoir confiance l’un envers l’autre. Elle se lance dans un récit qui va tenir Kensi et Deeks en haleine. Jour de l’an 2007. Sam et Callen sont équipiers depuis un mois, mais cela ne se passe pas très bien entre eux. G. avait rendez-vous, sous couverture, avec la mafia arménienne. Sam attendait à l’extérieur, en soutien. Réalisant que les arméniens étaient terriblement en surnombre, Sam était entré pour se rapprocher. Pris par une sentinelle, on l’avait trainé devant Callen. Le chef de la mafia avait mis une arme dans la main de G., lui demandant de prouver sa loyauté. Sinon lui et Sam seraient exécutés sur place. Callen avait pointé le révolver sur la tête de Sam, et ...appuyé sur la détente (Kensi et Deeks n’en croient pas leurs oreilles). Le coup n’est pas parti, l’arme n’était pas chargée. Ils ont résolu l’affaire. Après coup, G. a expliqué qu’il savait que le révolver n’était pas chargé à cause de son poids. Deeks s’interroge : et Sam l’a cru ? Mais Hetty secoue la tête : pourquoi sinon Mr Callen aurait-il tiré ? Kensi est impressionnée : c’est un véritable acte de foi ! Hetty a le dernier mot : c’est ça, la confiance.

Dans le quartier de Thaï Town, Sam et Callen sont dans leur voiture garée devant un gymnase abandonné, lieu de leur rendez-vous. Sam va se faire passer pour un ripou, disposé à trahir le NCIS pour se remplir les poches. Une fois leur confiance gagnée, ils le conduiraient au premier maillon de la chaine. Callen lui rappelle que le temps presse. Sam parti, G. soupire longuement : il est terriblement inquiet. Eric, par radio, lui indique qu’il a retrouvé la trace de Brandon, entre Brea et Fountain. G. envoie Deeks et Kensi, malgré les réticences de cette dernière : neveu de Kahn, et fils de Booth, est-il impliqué ? Possible ! A la minute présente, Callen n’est plus sûr de rien, mais il faut quand même le protéger ! Sam lui envoie de loin un signe de tête rassurant, mais G. ne partage pas cet état d’esprit... Sam pénètre dans le gymnase délabré. Un homme armé lui commande de ne plus bouger, et de ne pas le regarder. Il va être fouillé et désarmé. Pendant la fouille, Sam explique la raison de sa présence, et termine en Pashto. Il assure qu’il a pris ses précautions : s’il n’appelle pas toutes les heures, les infos sur le poseur de bombe iront au NCIS ; pas si on l’indemnise, enfin si leur chef le paye... Pour prouver sa bonne foi, il leur donne son partenaire, en échange des 2 afghans qu’il a descendus. Hésitants, les deux hommes l’emmènent, sous la menace de leurs armes, jusqu’à la voiture. Dans le coffre, Callen, menotté, le nez en sang ! Furieux, il s’extrait du coffre en apostrophant Sam ! Mais celui-ci met la pression sur ses vis-à-vis : qu’ils fassent ce qu’ils veulent avec Callen, il n’est qu’un dommage collatéral, mais qu’ils passent le coup de fil à leur chef, qu’ils puissent faire affaire. Sauf que les autres pensent qu’il bluffe ! Callen, semblant comprendre ce qui se passe, envoie son poing (enfin, ses mains attachées) dans la tête de Sam, qui réplique. La bagarre laisse les deux hommes sans réaction. Dans le dos de Callen, une arme : Sam l’attrape, et tire, une balle sur chaque afghan... Callen est plié en deux de douleur, il a du mal à reprendre son souffle. C’est la 9ème fois qu’il reçoit un coup de genou dans le plexus solaire, la 9ème fois qu’ils jouent à « un agent corrompu qui trahit son partenaire »... Mais Sam qui vérifie l’état des deux hommes s’en veut : ils sont morts ! Callen n’y croit pas, se rend à l’évidence quand il ne trouve pas le pouls de l’afghan allongé...Les deux agents échangent un regard dépité : Ils sont loin de savoir qui est derrière tout ça, retour à la case départ !



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Dissimulée derrière une colonne, Kensi guette Brandon, et se plante devant lui quand il arrive à sa hauteur. Elle lui montre son badge. Il n’est pas ravi d’avoir encore affaire au NCIS. La dernière fois qu’il les a vus, c’était pour parler de son père, et il a failli être tué. Mais Deeks, arrivé dans le dos du jeune garçon, le rassure : ils sont là pour sa sécurité, il n’a pas besoin de parler de son père s’il n’en a pas envie. D’ailleurs lui non plus ne veut pas parler de son père, de même pour Kensi. Du coup, le jeune garçon accepte de repartir chez lui en leur compagnie. Deeks essaie de l’apprivoiser, ils ont tous les deux grandis dans Los Angeles, précisément dans Reseda, un autre point commun. Chez Brandon, Deeks précède le jeune homme pour s’assurer que tout va bien, Kensi sécurise l’extérieur. Sur la pile de courrier, sur la table, une enveloppe bleue attire l’attention de l’agent spécial. Brandon reconnaît l’écriture de son père, souligne qu’il a comme d’habitude du retard (une semaine en l’occurrence cette année) et jette l’enveloppe sans l’ouvrir, directement dans la corbeille à papier. Deeks comprend trop bien les sentiments du jeune homme. Lui aussi, après le lycée, il ne savait pas trop quoi faire de sa vie, et son père lui en avait fait le reproche, lui disant qu’il allait rester coincé dans cette ville toute sa vie, trop peureux pour aller conquérir le monde. Brandon n’est pas dupe, il demande à Deeks quand il l’a fait... partir de chez lui pour vaincre ses démons et prouver à son père qu’il avait tort, la suite logique de ce beau discours... mais Deeks n’est pas allé plus loin que 3 ou 4 kms de sa maison natale...Ils échangent un regard quand Kensi entre. Elle parle à Deeks, mais fixe Brandon, suspicieuse : Eric vient de lui dire que son téléphone montre qu’il a appelé trois fois Kahn dans la journée. Brandon ne voit pas où est le problème, et s’énerve : quand il a appris pour son père, Kahn était toute la famille qui lui restait...Un silence gêné s’installe, puis Deeks prend les choses en main. Kensi les laisse donc, mais lui précise qu’ils doivent rentrer au QG où Callen les réclame. Brandon assure Deeks qu’il dit la vérité. Il le croit, mais veut qu’il reste chez lui ; de toute façon, il le trouvera s’il disparaît...Brandon hoche la tête, il a compris. Deeks va pour sortir, le jeune homme le rappelle : est-ce qu’ une fois il a demandé à son père ce qu’il pensait de lui ? Deeks secoue la tête. De toute façon, son père est parti dans l’Iowa. Brandon le fixe, attrape son courrier et quitte la pièce sans ajouter un mot. Deeks prend au passage l’enveloppe bleue (dans la corbeille à papier) avant de sortir.

Dans la rue, il l’ouvre, avant de rejoindre Kensi dans la voiture. Outre la carte, il y a une photo : Brandon enfant avec son père. Deeks monte dans le véhicule en soupirant. Kensi montre l’enveloppe qu’il tient dans ses mains, lui demande ce que c’est, mais les yeux perdus dans le vague, il reste évasif : ce n’est sans doute rien... Il ne voit pas le regard exaspéré qu’elle lui jette. Quant ils arrivent au QG, à l’étage, Nell briefe l’équipe sans perdre un instant. Kahn avait précédemment travaillé pour la CIA, et comme leur séparation s’était mal passée, l’agence n’avait pas fait trop de difficultés à leur transmettre son dossier. De 2002 à 2005, la CIA avait délocalisé l’interrogatoire de terroristes supposés dans des pays peu regardants sur les droits de l’homme, comme le Pakistan. Nell met des photos sur grand écran : la technique d’interrogatoire de Kahn, très particulière si l’on en juge les lignes sanguinolentes sur les corps des photos de la CIA, ils l’ont déjà vue ! Pour preuve, le corps mutilé de Booth apparaît, ne laissant aucun doute sur la similitude des blessures. Donc Kahn a infligé ça à son propre beau-frère, pour toucher lui-même la prime ! Mais Kahn a disparu : l’ISI refuse de dire où il se trouve. Deeks donne à Eric la photo de Booth pour voir si on peut en tirer quelque chose. Eric s’y colle, et sur le négatif, il découvre un « cachet » : la photo n’est pas un original, elle a été scannée pour ajouter ce cachet, invisible à l’œil nu. Ce sont des chiffres, ça ressemble à des longitudes et latitudes, avec une date et un horaire. Eric vérifie : la localisation est en Afghanistan, dans un salon de thé du massif de l’Hindu Kush. Par contre la date et l’heure ne leur laisse que 36 heures, et non 44 comme Kahn le pensait. Donc Booth avait envoyé l’info non pas à son fils, mais bien au NCIS, sachant que s’il lui arrivait malheur, ils enquêteraient. Et il avait donné un mauvais délai à Kahn, pour que celui-ci arrive 8 heures trop tard, cible envolée. Seulement, ça, Kahn ne le sait pas. Et Sam et Callen partagent aussitôt la même idée par un regard complice...

Quand Hetty les voient approcher, elle flaire à leur mine une pagaille imminente, ou peut-être une demande de fonds en liquide. Alors quand Callen lui dit qu’ils n’ont qu’une question, et que Sam la pose, elle reste sans voix ; est-ce qu’elle leur fait confiance ? Cherchant désespérément à quoi ils veulent en arriver, elle ouvre la bouche pour la refermer aussitôt...

Afghanistan. Sur fond de musique locale, la caméra zoome sur le pays pour arriver dans une salle sombre, dans la montagne, où des afghans lisent, boivent du thé, assis sur des coussins, debout... la porte s’ouvre en grinçant. Un homme, un afghan aussi si l’on en juge par sa tenue, s’approche d’un client assis qui lui tourne le dos. Il demande : « Kasi Shariff ? ». L’afghan qui le salue d’un « content de vous voir là » en se retournant a une voix bien connue : c’est Callen ! Kahn est pétrifié de surprise. Callen lui explique pourquoi il est heureux de le voir : sinon, il aurait dû rembourser son voyage ! Et Sam apprécie qu’il se rende compte que Booth l’a entubé, que la force 232 est arrivée là il y a plusieurs heures, qu’ils ont mis la main sur Shariff... Callen en rajoute une couche : son immunité n’est pas valable en Afghanistan, n’est-c pas ?! Retrouvant ses esprits, Kahn sort une arme et menace G., seulement tous les hommes autour de lui font de même ! Sam lui demande de lâcher son arme, et Weaver double l’ordre. Kahn obtempère, mais fait remarquer que tout se négocie quand on sait ce qu’il sait... Les hommes de la force 232 l’entrainent au-dehors, au bruit d’un hélicoptère en approche. Sam n’en revient pas qu’Hetty ait accepté qu’ils viennent en personne jusque là ; Callen attrape un gros sachet, et, le montrant à Sam, lui répond qu’ils l’ont eue en parlant de thé !

Deeks est au bas des escaliers, devant chez Brandon. Il est venu lui rapporter la carte d’anniversaire. Brandon lui dit qu’il avait une bonne raison de la jeter. Deeks n’est pas venu pour l’obliger à l’ouvrir, juste pour qu’il ait la possibilité de le faire s’il le veut. Brandon hésite, et ouvre l’enveloppe, grossièrement recollée. La carte de « meilleurs vœux » l’émeut, la photo encore plus, et quand il lit au verso, en lettres capitales, « j’aurais voulu essayer plus fort, Bon anniversaire, je t’aime, Papa », les larmes lui viennent aux yeux. Deeks est déjà retourné dans la voiture. Perdu dans ses pensées, il met son pouce dans sa bouche, et Kensi remarque alors de la colle sur ses doigts. Elle lui demande ce que c’est, un peu amusée. Arraché à sa rêverie, Deeks regarde sa main, c’est rien ! Kensi sourit jaune, cette fois, secoue un peu la tête ! Deeks reprend : « je me sers d’un Beretta 92FS parce que le cran de sureté m’a sauvé la vie une fois, quand un camé a voulu me le prendre. Et si le chargeur s’enraye, je mets une balle directement dans la chambre. » Sortant son arme, il la tend à Kensi, pour qu’elle jette un œil. La jeune femme fait non de la tête, et merci avec les yeux, une autre fois, peut-être. Les deux agents se sourient.



Au QG, Sam et Callen, bagages en bandoulière, sont de retour. Callen dépose le précieux (et gros) sachet de thé sur le bureau d’Hetty. Un « Hé ! » sonore les fait se retourner : c’est Deeks, qui les salue. Il reste planté là, se contentant de les regarder. G. demande à Sam s’il est bien en train de les fixer ! Et comme Sam approuve, Deeks se lance : non, c’est juste qu’il voulait...très vite, il leur dit qu’il sait tout sur le jour de l’an 2007, et la mafia arménienne, quand ils sont venus et ont trainé...(Sam et Callen échangent un regard perplexe). Il avait préparé son discours dans sa tête, où tout était clair, là, il se perdait, mais bon, pour finir, il a beaucoup d’admiration pour la confiance qu’ils ont l’un envers l’autre, voilà ! (Nouveau regard perplexe, puis Sam et Callen le fixent, attendant la suite). Alors Deeks, qui attendait lui-aussi qu’ils parlent, prend la fuite, en leur souhaitant une bonne nuit. Les deux équipiers le regardent partir, Callen finit par poser la question qui les travaillent tous les deux : de quoi avait-il bien pu parler ? Sam ajoute, la mafia arménienne ? Mais dans leur dos, une petite silhouette est apparue. Une petite silhouette qu’ils regardent avant d’échanger un regard, cette fois complice : bien sûr, il y a forcément du Hetty la-dessous !! Et ils s’éloignent, amusés !... Hetty a encore un grand sourire aux lèvres quand elle se dirige vers son bureau. Et on l’entend s’exclamer « chouette : du thé !! ».



- FIN-

[Thomas Booth marche dans une boutique. Il prend une carte d’anniversaire, la paie.]

 

Booth (au vendeur) : Un stylo ?

 

[Booth écrit une adresse sur l’enveloppe.]

 

Vendeur : Pour lui faire plaisir, jetez la carte et achetez-lui une pinte de bourbon.

 

[Booth le regarde. Puis, sans répondre, il sort et poste la carte. Il déverrouille sa voiture, démarre.

Dans un parking. Booth prend une caméra et la met sur le tableau de bord. Il filme la place où il était quelques secondes plus tôt, il attend.

Une voiture s’arrête. Il reçoit une décharge de taser dans l’estomac, il s’écroule. Deux hommes l’emportent.]

 

♫ ♫ NCIS : Los Angeles 2x08    Bounty  / Chasseur de prime ♫ ♫

 

[NCIS. Salle de tirs. Kensi et Deeks s’entraînent.]

Deeks : Allez, chérie, dans le dos, sur une jambe, deux balles dans le corps.

 

[Deeks tire. Kensi tire 3 fois. Les cibles en papier glissent vers les tireurs.]

Kensi : Je peux voir ton arme ?

Deeks : Pourquoi ?

Kensi : C'est un Beretta 92FS ? L'arme de la police ?

Deeks : En fait, oui.

Kensi : Au NCIS, on a des SIG. Je veux juste essayer le tien.

Deeks : Pardon, tu veux essayer mon arme ?

Kensi : Tu es bizarre.

Deeks : J'aime pas qu'on tire avec.

Kensi : Laisse-moi le tenir.

Deeks : J'aime pas qu'on le tienne.

Kensi : Tu peux essayer le mien.

Deeks : Je veux pas. Je veux pas, ça n'a rien de personnel.

Kensi : Ça en a l'air.

Deeks : C'est un truc de mecs.

Kensi : De mecs ?

Deeks : J'ai dit un truc de flingue.

[Kensi met sa cible en papier sous le nez de Deeks.]

Kensi : Marrant. Tu as dit un truc de mecs. [Elle s’en va.]

Deeks : (regardant la cible de Kensi avec 2 balles dans le cœur.) Mon gars. L'enfer n'a pas pire furie que Kensi Marie Blye. (réalisant qu’il y a un impact plus bas) L'aine ? Vraiment ? Pourquoi s'entraîner à viser l'entrejambe ?

 

[Bureaux du NCIS. G lit le journal, Sam est assis dans un fauteuil. Sam a les yeux fermés. Ils sont dos à dos. Sam soupire.]

Callen : Dure nuit ?

Sam : Je médite.

Callen : On dirait que tu dors.

Sam : Ça s'appelle méditation.

Callen : C'est normal de ronfler quand on médite ?

Sam : Arrête de me regarder.

Callen : (regardant le dos de Sam)  Je ne regarde pas.

Sam : Je le sens, G.

Deeks : (s’approchant rapidement de Kensi qui est debout à côté des autres agents) Honnêtement, je ne vois pas le problème.

Kensi : Tu ne me fais pas confiance. C'est un sacré problème.

Deeks : J'ai ce truc avec mon arme.

Kensi : À ce moment de notre relation, après tout ce qu'on a fait...

[Deeks ne sait comment répondre.]

Kensi : Quoi ?

Deeks : Pardon. Tu as bien dit relation ?

Kensi : J'ai dit partenariat. Tu es très agaçant.

Deeks : J'ai besoin d'espace.

Kensi : Tu es sur mon bureau.

Sam : (désignant Kensi et Deeks de la main et tournant son fauteuil pour leur faire face) Écoutez bien, vous deux. (articulant bien) Faites-vous confiance. Se taper sur l'épaule et dire qu'on se couvre, ça veut rien dire sans confiance. Construisez-la vite, ou assumez les conséquences. (fort) Pigé ? Et pour info, je méditais.

 

[Deeks et Kensi sont gênés.]

Callen : La méditation sonne comme ça ? J'appelle ça hurler.

[Éric siffle. Sam inspire profondément.]

Éric (depuis l’étage) : Nouvelle affaire à bord.

Callen : (se levant) On se lève. Fin de la méditation.

 

[A l’étage, dans l’antre d’Éric et Nell.]

Éric : Thomas Booth est un sergent de l'armée devenu opérateur de la force delta qui travaillait étroitement avec les Marines en Afghanistan.

Nell : Unité interarmes. Missions ultra-secrètes.

Éric : (il met une vidéo sur un écran) Cette nuit, sa voiture a été trouvée dans un parking après la fermeture. Booth avait posé une caméra sans fil sur le tableau de bord.

Sam : Il savait que ça pouvait dégénérer.

Kensi : Il a pris sa retraite il y a 2 mois. Il a été kidnappé le jour où il est devenu civil.

Callen : Sur quoi Booth travaillait-il ?

Nell : Son dossier est censuré. Il appartenait à l'unité 232. Une unité chargée de traquer les cibles importantes en Afghanistan.

Callen : Des chefs terroristes qui valaient cher.

Sam : Des primes jusqu'à 25 millions récompensent ceux qui informent ces unités. Ils amènent morts ou vifs certains des pires tueurs du moment.

Callen : Booth avait accès à des informations secrètes valant des millions de dollars.

Nell : L'unité 232 est basée à Camp Pendleton, mais l'escouade est chez le chef de section aujourd'hui pour un barbecue.

Éric : Une demi-heure après le kidnapping, six voitures ont quitté le parking. (Une vidéo provenant des caméras de surveillance défile sur un des écrans.) On en a vérifié cinq, mais la police a dit que la sixième avait été volée la nuit précédente.

Nell : La police vient de la trouver. Une Audi A4 argent. Vide, mais c'est un début.

Callen : (à Kensi et Deeks) Vérifiez la voiture. On s'occupe de l'unité de Booth. (à Sam) On va à un barbecue.

 

[Sam et Callen sont devant la maison du chef de section. Ils se dirigent vers le jardin.]

Callen : Que ferais-tu avec 25 millions de dollars de prime ?

Sam : Si je n'étais pas fonctionnaire, et si je pouvais l'accepter ? J'achèterais un billet en première pour un endroit vraiment calme. Un endroit où on n'emmène pas son partenaire. [Callen le regarde, Sam confirme d’un signe de tête.] Et toi ?

Callen : J'embaucherais le meilleur détective privé pour chercher mon partenaire. Et une fois trouvé...

Sam : (inquiet) Tu me suivrais ?

Callen : J'enverrais Hetty, dans un beau paquet, avec un gros nœud.

Sam : (riant)  Je refuserais la livraison.

 

[Barbecue. Le chef, arborant une courte barbe, répond à leurs questions.]

Homme : NCIS, c'est ça ? Voici les hommes de l'unité 232. [Quatre hommes avec de longues barbes ignorent Sam et Callen.]

Sam : Look de là-bas. Les Marines rasés se repèrent facilement en Afghanistan.

Callen : Vous savez, pour Booth ?

Homme : On l'a enlevé.

Sam : Ça n'a pas l'air de vous émouvoir.

Homme : Il l'a peut-être cherché. (Il rejoint les autres convives.)

Callen : (doucement, à Sam) Ils n'ont pas l'air amical.

Sam : (à propos du chef) Il est furieux.

Callen : Il devrait essayer la méditation.

Sam : [Fort, tandis que le chef retourne des morceaux de viande.] Quelle était sa spécialité ? Que faisait-il dans votre unité ?

Homme : (regardant Sam) Les langues. Il parlait pashtoun. [Il se rapproche de Sam et G.] Peu de militaires le parlent. Quand il est parti, on a dû se débrouiller. Ne pas pouvoir communiquer... complique la prise de nos cibles.

Callen : Pourquoi est-il parti ?

Homme : Il voulait travailler dans le privé comme traducteur. Avec ses compétences, il aurait gagné une fortune. Nous sommes plus proches de Booth que de nos familles. Mais quand il nous a laissés nous débrouiller avec nos cibles, il nous a abandonnés. (Avec mépris)  Pour de l'argent.

 

[Une rue de Los Angeles. Un policier est près d'une voiture. Deeks et Kensi arrivent derrière lui.]

Kensi : Bonjour. NCIS. Agent spécial Kensi Blye. Qu'est-ce qu'on a ?

Policier : Nous avons des empreintes, sans correspondance dans nos bases.

 

[Deeks traverse la rue, il va vers trois garçons regardant la scène].

Deeks : Messieurs, ça va ? Je dois vous parler. Vous avez vu des choses que je devrais savoir ?

Ado : Non. [Deeks sort des billets de sa poche. Il en donne un à l’un des ados.]

Deeks : Tu en es sûr ?

Ado : Cette nuit, on a vu des types au coin de la rue. Ils avaient des lampes.

Deeks : Quelle tête ils avaient ?

Ado : Il faisait trop sombre. Donc ils ne nous ont pas vus.

Deeks : Combien ?

[Le jeune fait la moue. Deeks lui donne un autre billet.]

Ado : Cinq à l'aller, quatre au retour. On n'a vu que ça. Tu peux nous filer encore du blé. J'ai tout dit.

Kensi : (dans le dos de Deeks) La voiture ne mène à rien.

Deeks : (souriant et content de lui)  Viens.

[Ils vont dans un terrain vague plein de carcasses de voiture.]

Kensi : Tu sens ça ? (Elle regarde quelque chose devant elle.)

[Un corps plein de blessures et de marques est allongé dans une voiture. Ils regardent de plus près.]

Deeks : Tu parles d'une fête de retraite.

 

[Barbecue. Sam, Callen et le chef sont dans la maison.]

Sam : Booth avait des ennemis ?

Homme : Puisque vous en parlez, il y a quelqu'un qui détestait Booth. [Sam échange un regard avec G.] Son fils Brandon.

 

[Terrain vague, les scientifiques sont à l'œuvre, la police protège la scène de crime.].

Kensi [se penchant sur le corps de Booth] : Les marques de feutre indiquent où blesser sans tuer.

Deeks : Les lignes montrent où frapper avec le couteau. Les dessiner était déjà une torture psychologique. Tu veux infliger un max de douleur sans tuer un mec ? C'est le bon moyen.

Kensi : Balle dans la tête. Le coup de grâce. Il a été interrogé. Booth avait des infos. Quand il a parlé, les ravisseurs l'ont achevé.

Deeks : Pas de mutilation inutile qui indiquerait un grief personnel, comme un tir dans l'aine, par exemple.

Kensi : D'après les blessures, Booth a dû être torturé des heures avant d'être tué.

Deeks : Il savait quelque chose... mais quoi ?

 

[Sam et Callen sont dans la voiture de Sam. Le téléphone sonne.]

Callen : Éric, on est devant la maison de Brandon Booth. T'as quoi sur lui ?

Éric : 18 ans, enfant unique de Thomas et Yasmin Booth.

Nell : Les parents divorcent quand il a 12 ans. Brandon vivait avec sa mère. Elle est morte il y a deux ans d'un cancer du sein. Thomas Booth était en mission secrète à l'époque.

Éric : Brandon a un casier : vandalisme, trouble à l'ordre public, résistance.

Nell : Mon Freud est rouillé, mais je ne crois pas qu'il soit capable de torture et de meurtre.

Callen : Merci.

 

[NCIS. Éric et Nell s’affairent sur leur clavier.]

Éric : Tu viens de citer Freud.

Nell : Père mort, fils rebelle proche de sa mère, Œdipe doit faire partie du tableau.

 

[Maison de Brandon Booth. Les agents sonnent. Une femme apparait.]

Femme : Brandon n'est pas là. Je suis sa voisine, et sa propriétaire. Je connaissais sa mère. Je le loge gratis. C'est déjà assez dur pour lui.

Callen : On a juste quelques questions. [Il montre sa plaque du NCIS.]

Femme : Il est au snack au bout de la rue. Vous le savez sûrement, mais on a trouvé son père mort dans un parking ce matin.

Sam : Ils se disputaient, non ?

Femme : Ils ne se sont pas parlé depuis la mort de la mère. Quel genre de salaud...

Sam : (interrompant la voisine) On peut entrer ?

Femme : Si je me souviens bien, on est dans un pays qui protège les droits civils. Montrez votre mandat.

Sam : Tu devrais appeler, G.

Callen : (au téléphone à Éric)  Cette info que je pensais inutile ? Elle va être utile.

Sam : Nous sommes agents fédéraux. On enquête sur un meurtre.

Femme : Cent dollars pour rentrer.

Sam : Où sont passés les droits civils ?

Callen : (après avoir raccroché)  La non-déclaration des revenus locatifs pendant six ans, c'est un droit civil ?

Sam : Il ne parlait pas de ça dans le discours "J'ai fait un rêve".

[La femme ouvre la porte, ils entrent.]

Sam : (ironiquement)  Merci.

[G. va à la cuisine. Sam enlève le tapis à la porte, la propriétaire doit reculer.]

Sam : G, viens voir ça. (à la propriétaire)  Pardon.

[Une trappe apparait.]

Sam : Ça sert de débarras.

[Magazines, vêtements, trophées en lien avec le kick-boxing]

Callen : Brandon fait du kick-boxing. (regardant de plus près) Une planche bouge.

[Sam enlève une planche.]

Femme : Regardez-moi ça.

[Il y a un sac caché. Sam l’ouvre. A l'intérieur, il y a des euros, des dollars et des afghanis...]

Femme : Regardez tout ce fric. Et moi qui le logeais gratis depuis tout ce temps.

[Callen trouve un papier et le lit.]

Sam : Brandon ?

Callen : Son père. Cet itinéraire est à Thomas Booth. (Regardant la propriétaire) Je croyais qu'ils ne s'étaient pas vus depuis deux ans. [Elle ne sait pas quoi dire.]

Sam : Ou Booth utilise la maison de son fils comme planque, à son insu, ou père et fils sont plus proches que tout le monde le croit.

Callen : Cet itinéraire parle d'un vol de Los Angeles à Peshawar, au Pakistan.

Femme : Je suis allée au Pakistan. Mais j'ai passé une semaine aux toilettes. Loin de moi l'idée d'accuser... [Sam ferme la porte au nez de la propriétaire.] (de l’extérieur)  Verrouillez en partant !

Sam : Date de départ ?

Callen : Aujourd'hui.

 

[Terrain vague. Deeks répond au téléphone, Kensi est à côté.]

Deeks : Oui. Non, j'ai compris. D'accord, merci.

Kensi : Tu vois le mec en costume ? Le genre qui coûte plus que notre salaire annuel.

[Deeks remarque l’homme. Kensi prend une photo. L’homme le voit, les deux agents se rapprochent de lui, il commence à marcher.]

Deeks : Il s'en va. [L’homme court.] Allez, vas-y.

Kensi : Prends la bagnole, coupe-lui la route. [Elle court derrière l’homme.]

Deeks : (allant à la voiture) Tu me fais confiance maintenant ?

[L'homme court toujours, tourne à gauche, dans une petite ruelle. Kensi suit, prudente.]

[Derrière elle. L'homme l’attend, mais elle s’en aperçoit, ils commencent à se battre.]

[L'homme est le gagnant. Kensi ne peut plus bouger.]

[Une voiture s'arrête. Deeks a son arme en main, et crie, toujours à l'intérieur de la voiture

Deeks : Arrête !

[L’homme relâche Kensi. Elle le frappe dans l’estomac. Il tombe.]

Deeks : (sortant de la voiture)  Sam et Callen font comme ça ?

Kensi : L'un d'eux ferait un bon mot maintenant. Debout ! [Elle aide l’homme à se relever.]

Deeks : J'attends. [Deeks a toujours son arme braquée vers l’homme.]

Homme : Vous devez m'écouter.

Kensi : Merci, Deeks.

Homme : Vous faites une erreur. Regardez dans la poche de ma veste. Vous y trouverez des papiers.

[Kensi trouve un portefeuille et l’ouvre.]

Kensi : Baisse ton arme.

Deeks : Quoi ? Pourquoi ?

[Kensi lui montre une pièce d’identité verte.]

Homme : Immunité diplomatique.

 

[Hangar à bateaux. Kensi est seule avec l’homme.]

Kensi : (lisant la pièce d’identité)  Vous vous appelez Jafar Khan ?

Khan : Et je suis là de mon plein gré... encore que j'aimerais bien vous voir utiliser vos menottes.

[Il veut fumer mais comprend au regard de Kensi qu’il doit s’abstenir.]

Khan : Les Américaines et leur santé.

Kensi : Pourquoi fuir la scène ?

Khan : Je travaille pour le renseignement pakistanais. Mes supérieurs préfèrent qu'on ne me photographie pas.

Kensi : Que faites-vous à Los Angeles ?

Khan : Je suis en mission. Commandement des opérations spéciales des USA. J'ai une spécialité. Les cibles de grande valeur. Avec des récompenses de plus d'un million de dollars.

Kensi : Comme vous n'êtes pas fonctionnaire américain, vous empochez la somme.

Khan : Je connais de pires moyens de gagner sa vie, agent spécial Blye.

Kensi : Qui a tué Thomas Booth ?

Khan : Je ne sais pas.

Kensi : Prouvez-le. De votre plein gré.

 

[Sam et Callen entrent dans un restaurant.]

Callen : Brandon Booth ?

Brandon : Que voulez-vous ?

Callen : (montre sa plaque) On a quelques questions à propos de ton père.

Brandon : Mon père ? D'accord, que dites-vous de ça ? Soldat dans l'âme. Force delta. Plein de médailles. Complet inconnu. Vous le connaissez mieux que moi. Maman disait que c'était un héros. Mais c'est l'être le plus égoïste que j'aie connu.

Sam : Égoïste ?

Brandon : Il demandait toujours des missions. Toujours repartir. Pourquoi ?

Sam : Il avait des dons, Brandon. Il faisait les sacrifices que son pays exigeait.

Brandon : (en colère) J'ai passé mon 16e anniversaire à voir ma mère mourir dans un lit d'hôpital. Papa était parti faire des choses secrètes dans des endroits secrets. On avait besoin de lui, nous aussi. J'ai eu 18 ans la semaine dernière. J'ai attendu son appel. Je ne sais pas ce qui m'énerve le plus... qu'il ait pas appelé, ou d'être assez bête pour y avoir cru.

 

[Sam et Callen regardent silencieusement Brandon, puis échangent un regard.]

Sam : Tu as faim ?

 

[Hangar à bateaux. Deeks regarde Kensi et Khan sur l’écran. Hetty arrive avec un ordinateur.]

Kensi : (vidéo) Les renseignements pakistanais savent que vous travaillez pour le COS ?

Khan : (vidéo) Oui. Si je leur avais caché, ils l'auraient découvert. C'est pas la CIA...

Deeks : (regardant Hetty) C'est pas bon signe.

Hetty : (posant son PC sur la table et l’allumant)  J'espère que vous ne me prenez pas pour un oiseau de mauvais augure.

Deeks ; Quoi ! Non. Un oiseau de mauvais augure ? Bien sûr que non.

[Ils sont assis tous les deux devant l’écran vidéo et l’ordinateur.]

Hetty : (pointant son doigt vers Khan) Cet homme n'est pas un simple informateur du Commandement des opérations spéciales. C'est un sacré héros. Il a mis sa vie en danger pour aider notre cause. Si les terroristes apprenaient qu'il donne des informations clés aux Américains, Khan et sa famille seraient éliminés impitoyablement.

[Le téléphone d’Hetty sonne. Elle décroche et met le haut-parleur.]

Hetty : (à Éric) Allez-y.

Éric : Je vous envoie le dossier de Khan. C'est un mélange de dossiers et photos venant du Commandement des opérations spéciales. Vous devriez les recevoir.

Hetty : Je les ai, Éric. [Sur l’écran d’Hetty se succèdent des photos barrées de rouge.]

Deeks : C'est du gros gibier.

Hetty : Khan donne ses tuyaux au COS. Ils vérifient l'info, et quand la position de la cible est confirmée, ils envoient l'unité 232 pour l'éliminer. Il a gagné plus de 13 millions de dollars de récompense.

Deeks : Éric, a-t-on des infos sur sa vie privée ?

 

[OPS Center, Éric est assis devant son ordinateur, Nell se penche sur son travail, elle se tient derrière lui].

Éric : Oui, voilà. [Éric transmet aussi une photo de Khan (en costume) entouré de la Force 232 (en tenue de combat).]  Vous la voyez ?

Deeks : On l'a.

Hetty : L'ancienne unité de Booth, la 232.

Deeks : Booth et Khan se connaissaient.

 

[Dans la salle avec Kensi, Khan regarde le ciel par la fenêtre puis Kensi.]

Khan : Booth a pris sa retraite, mais a continué à avoir des infos de ses sources en Afghanistan. Il a dit qu'il avait un tuyau. Un gros. La mise à prix de la cible était de 10 millions. Il voulait m'en parler. Mais il n'est jamais venu. Ça m'a inquiété, j'ai donc écouté le scanner de la police. Quand la police a découvert un corps pouvant être Booth, je suis venu m'en assurer.

Kensi : Booth était un civil. Il allait retourner là-bas, s'occuper de la cible, et devenir riche.

Khan : On se faisait confiance, tous les deux. C'était la famille.

Kensi : Quoi ?

Khan : C'était mon beau-frère.

 

[OPS center. Éric et Nell regardent l’écran géant recouvert de dossier et de photos de Khan.]

Nell : Les Opérations spéciales t'ont donné que ça sur Khan ?

Éric : Je parie qu'il y en a bien plus. Mais il leur est trop important pour nous en révéler plus.

Nell : Les agences sont territoriales. S'il a été favorisé par une, ça a pu desservir une autre.

Éric : Même si Khan a effectivement fait des choses pas nettes, comment vas-tu le découvrir ?

Nell : Khan agit en secret. Il n'a donc pas travaillé pour le ministère de l'Agriculture.

[Elle sprinte vers le fond de la pièce et se trouve en face d'un ordinateur. Éric la suit.]

Éric : À quoi tu penses ?

 

[Restaurant. La musique joue. Il y a de la nourriture sur les tables.]

Callen : Chez toi, on a trouvé un sac avec des affaires appartenant à ton père.

Brandon : Vous êtes allés chez moi ? [Il appelle la serveuse.]  On peut avoir l'addition ?

Callen : Tu savais que c'était là ? C'est bizarre, vu ce que tu nous as dit sur lui.

Brandon : (secouant sa tête, en colère)  Je comprends pas. Je l'ai pas revu depuis deux ans.

Sam : Pourquoi gardait-il ses affaires chez toi ?

Brandon : (criant)  J'en sais rien.

Callen : (lui et brandon se regardent droit dans les yeux)  Je comprends que tu veuilles pas parler de ta famille surtout avec nous. Mais ton père allait retourner au Moyen-Orient.

Sam : S'il t'a demandé quoi que ce soit, tu dois nous le dire.

[Deux hommes entrent dans le restaurant.]

Brandon : Je le voyais jamais.

[Sam regarde machinalement les deux hommes puis les fixe.]

Sam : Il fait chaud pour porter un manteau. [Les deux hommes voient Brandon, qui vient de se lever, bouleversé. Ils se déplacent, Sam crie.] Arme !

[Les deux agents protègent Brandon. Sam et Callen répliquent aux tirs, ils tuent les hommes. Brandon s'échappe par la cuisine].

Callen : Ça va ?

Sam : Où est le gosse ?

Callen : (après avoir regardé autour de lui) Parti.

 

[Hangar à bateaux. Khan et Kensi sont tous les deux debout.]

Khan : Booth a épousé ma sœur Yasmin, il y a 20 ans. Je travaillais à l'ISI. Il était jeune recrue de l'armée. On est devenus amis. Un espion et un soldat. Les deux faces d'une même pièce. Comme des frères.

[Khan s’assoit.]

Kensi : Booth. Il vous a fait rentrer au COS. Les grosses cibles, les récompenses. C'était quoi son tuyau ?

Khan : Il n'a pas donné de détails au téléphone. Trop risqué. Il a dit que ça concernait la position de l'artificier des Talibans, Kasi Shariff. La position n'est valable que 48 h, après ça, il se sera évaporé.

 

[OPS center. Callen et Sam sont avec Éric, regardant les écrans.]

Éric : Je vérifie les caméras près du snack, et je trace le téléphone de Brandon.

Sam : Continue, il est en danger.

Callen : On a quoi sur les tireurs ?

Éric : Afghans reliés aux Talibans. Leurs empreintes correspondent à celles sur la voiture.

Callen : Talibans ? Ils sont loin de chez eux.

Sam : Ils ont kidnappé Booth. Ou pour protéger la cible qu'il visait...

Callen : Ou parce qu'ils étaient aussi après sa cible et voulaient ses infos.

[Nell entre, un téléphone à la main.]

Nell : Un des tireurs avait un téléphone jetable. Une suite de SMS avec des adresses. Le parking où Booth a été enlevé, l'endroit où le corps a été jeté, l'adresse de Brandon.

Sam : On leur donnait des ordres.

Callen : Tu as trouvé autre chose sur l'espion pakistanais, Jafar Khan ?

Nell : Je n’abandonne pas.

[Éric répond au téléphone.]

Éric : (à Callen) Attends. C'est Deeks. (Il met le hautparleur.) (à Deeks) Vas-y.

[Deeks est toujours au hangar à bateaux avec Hetty.]

Deeks : Booth a été tué car il savait où trouver l'artificier des Talibans. Sa tête vaut 10 millions de dollars. Dans le top 5 des hommes les plus recherchés... Kasi Shariff.

Hetty : Il a fait la bombe qui a fait sauter l'académie de police à Kaboul le mois dernier, et a tué 189 personnes. Le week-end, il apprend aux adolescents comment fourrer un cadavre de chien avec tellement d'explosifs que ça terrasse un tank.

 

[OPS center.]

Callen : Et celui qui a envoyé les tueurs connaît maintenant l'info de Booth.

Sam : Les tueurs s'en sont pris à Brandon, car ils croyaient qu'il avait l'info.

Callen : Brandon saurait quelque chose ?

 

[Hangar à bateaux.]

Deeks : On n'a pas beaucoup de temps, car d'après Khan, l'info n'est bonne que pendant 48 h.

 

[OPS center.]

Sam : Que Booth l'ait fait pour l'argent signifie pas qu'il était pas patriote.

Callen : Si la cible s'échappe, il sera mort en vain.

 

[Hangar à bateaux.]

Hetty : Vous savez quoi faire, messieurs. Trouvez le tueur de Booth, et il nous donnera l'info pour arrêter ce faiseur de bombes. Sinon... les 189 victimes de Kaboul ne seront pas ses dernières.

 

[OPS center.]

Sam : Envoie un SMS. Le chef ne sait pas que ses hommes sont morts. Ça peut marcher.

[Callen écrit un message: "cible échappée – rencontre nécessaire", tandis que Sam parle.]

Sam : On y va sous couverture, on prend contact, on a des réponses.

[Une réponse au SMS arrive.]

Callen : Une adresse dans Thai Town. Et ton pashtoun, Sam ?

Sam : Meilleur que le tien.

Sam : (à Éric avant de sortir) Trouve Brandon Booth.

[Callen et Sam s’en vont.]

Callen : Tu méditeras sur le chemin.

Sam : Je vais réfléchir au Zen et à l'art de t'enfermer dans un coffre.

 

[Hangar à bateaux. Khan serre la main d’Hetty.]

Khan : Je vois mes contacts. S'il y a quelque chose, je vous appelle en premier.

Deeks : Ça semble bien.

Khan : Je parlais à l'agent Blye.

[Deeks lève les yeux vers le ciel, puis regarde Kensi qui vient de fermer la porte après le départ de Khan.]

Kensi : Quoi ?

Deeks : T'as donné ton numéro à James Bond ?

Kensi : Pour l'affaire.

[Deeks se tourne vers Hetty.]

Deeks : Ça a été long avant que Callen et Sam se fassent confiance ?

Hetty : Le Nouvel An 2007.

Kensi : Qu'est-il arrivé ?

[Ils s’assoient tous.]

Hetty : Ils n'étaient partenaires que depuis un mois et ça n'allait pas bien. Vraiment aucune affinité. M. Callen était sous couverture pour rencontrer la mafia arménienne. M. Hanna était dehors en renfort, mais il a vu que son partenaire était submergé par le nombre. Il s'est approché un peu plus près, mais a été surpris par un garde. Sam a été traîné devant Callen. Le chef de la mafia a donné une arme à Callen, et lui a demandé de prouver sa loyauté, ou ils seraient tous les deux tués. Callen a pointé l'arme sur la tête de Sam et a pressé la détente.

[On lit l’horreur sur les visages des deux agents ...]

Hetty : Le coup a foiré. Pas de cartouche. Quand ils en ont reparlé, après coup. M. Callen a dit qu'il savait que l'arme n'était pas chargée grâce à son poids.

Deeks : Et Sam l'a cru ?

Hetty : Sinon, pourquoi Callen aurait pressé la détente ?

Kensi : C'est une sacrée preuve de foi.

Hetty : (après un petit silence) C'est la confiance.

[Ils se regardent tous.]

 

[Thaï Town.]

Sam : C'est une salle de gym abandonnée, de l'autre côté de la rue.

[Sam et Callen sont encore dans la voiture. Callen écoute attentivement.]

Sam : Je les contacte pour faire un marché. Je trahis le NCIS pour du fric. Je gagne leur confiance. Ils m'emmèneront à leur chef.

Callen : Fais vite, car l'info de Booth va être obsolète. Si on a son tueur, il nous restera l'artificier taliban.

[Sam y va rapidement. Deeks et Kensi ne sont pas loin dans une autre voiture. Callen est inquiet.]

Éric (via la radio dans la voiture) : On a la position du portable de Booth. Il serait à pied vers La Brea et Fountain.

Callen : (à Kensi et Deeks)  Surveillez Brandon.

Kensi : T'es sûr qu'il est pas impliqué ? Fils de Booth, neveu de Jafar Khan.

Callen : On peut être sûrs de rien.

 

[Dans la voiture, Callen regarde Sam, qui regarde en arrière... il hoche la tête: tout va bien. Mais Callen est toujours préoccupé (soupirs).]

[Sam entre dans la salle de gym condamnée. Deux hommes apparaissent.]

Homme: [tenant un fusil] Arrêtez. Ne me regardez pas ! Par là-bas. On va vous fouiller et vous désarmer.

[Sam lève les main, un homme le fouille.]

Sam : Je suis agent fédéral chargé de l'enquête sur Thomas Booth. Je sais de quoi il retourne. Vous me donnez ce que je veux, je transmets rien à mes supérieurs.

[Un homme armé lui fait face.]

Sam : Je veux faire un marché.

Homme : Mes hommes ont été pris.

Sam : Tués. Par moi.

[Les hommes pointent leurs armes vers Sam et parlent en pashtoun.]

Homme : Où avez-vous eu l'info de Booth ?

Sam : Elle était cachée chez son fils. Le lieu exact où se cache l'artificier taliban.

Homme : Vous bluffez.

Sam : J'ai sécurisé l'info, si je téléphone pas toutes les heures, elle va directement au COS. Vous me payez et l'info reste secrète. Je ne négocierai qu'avec votre chef. Et c'est pas vous.

Homme : Comment je sais que c'est la vérité ? Qu'avez-vous à offrir ?

Sam : J'ai un partenaire.

Homme : Il sait lui aussi ?

Sam : Je vous l'offre. J'ai tué vos gars, vous en faites ce que vous voulez.

Homme : C'est facile pour vous.

Sam : (souriant) C'est le prix des affaires.

[L'homme sourit... Pointant toujours leurs armes sur Sam, ils le suivent dehors. Sam ouvre le coffre de sa voiture. Callen, menotté, saignant du nez, émerge, plein de colère.]

Callen : Tu me fais quoi, bordel ?

Sam : (à Callen) La ferme ! (aux hommes) Vous appelez qui vous voulez. Dans une minute, je veux une décision. Pour moi, il fait partie des dommages collatéraux.

Homme : Je pensais que vous me bluffiez, je le pense encore.

Sam : Attendez. Je vous montre ce que j'entends par affaires. Baissez les armes et faisons ce marché.

Callen : Bon plan. Ça valait le coup ?

Sam : Je peux pas les convaincre en dix secondes.

[Sam et Callen se font face, en colère. Pour débloquer la situation Callen frappe Sam, qui réplique.]

Callen : Bon. Tu as ce que tu mérites.

[La bagarre laisse les deux hommes sans réaction. Dans le dos de Callen, une arme : Sam l’attrape, et tire, une balle sur chaque afghan... Callen est plié en deux de douleur, il a du mal à reprendre son souffle.]

Callen : Ça fait neuf.

Sam : Neuf quoi ?

Callen : (essayant de reprendre son souffle) Neuf fois qu'on fait... "l'agent corrompu trahit son partenaire".

[Sam fouille les Afghans.]

Sam : Je savais pas que tu comptais.

Callen : Tu le ferais aussi, si tu étais celui frappé au plexus solaire.

Sam : J'ai été tout doux, G. [Finissant sa fouille et regardant Callen] Ils sont morts. [Se dirigeant vers la voiture et frappant l’air.] Et merde.

Callen : On ne sait toujours pas qui est derrière tout ça. [S’asseyant, dépité.] Retour à la case départ.

 

[Cachée dans la rue Kensi attend. Brandon apparait.]

Kensi : (montrant sa plaque) Brandon Booth ?

Brandon : Vous voulez parler de mon père ? La dernière fois, j'ai failli être tué.

Deeks : (arrivant derrière Brandon) On veut seulement que vous soyez sauf. On n'a pas besoin de parler de lui. Dieu sait que je ne parle pas du mien. Kensi, tu aimes parler de ton père ?

Kensi : Pas du tout.

Deeks : Vu ? On est tous pareils.

Brandon (désabusé) : Je vis un peu plus loin.

Kensi : Bon, on vous accompagne. [Elle avance.] La voiture est au coin.

Deeks : (mains dans les poches, marchant doucement) De Van Nuys High ?

Brandon : Vous avez cherché ou c'est le hasard ?

Deeks : Allons, c'est évident. Tu n'es pas la seule personne qui a grandi à Los Angeles. Reseda.

Brandon : Je hais les gens de Reseda.

[Deeks rigole.]

Deeks : À Van Nuys, il y avait les filles les plus chaudes.

Brandon : Toujours. Mais elles sont snobs.

Deeks : Elles sont toutes snobs.

[Deeks conduit Brandon à la porte de la maison, avec beaucoup de prudence]

Deeks : Reste là.

[Deeks vérifie les lieux, l’arme prête.]

Deeks : (dans son micro) R.A.S., Kensi.

Kensi : (voix off) Rien dans la cour. J'arrive.

[Deeks remet son arme dans son dos. Près de Brandon il voit une enveloppe bleue sur la table, c’est la carte d’anniversaire postée par Booth juste avant de mourir.]

Deeks : C'est l'anniversaire de qui ?

Brandon : C'est l'écriture de mon père. Juste une semaine de retard. Typique.

Deeks : (lui tendant l’enveloppe) Tu l'ouvres ?

[Il jette l’enveloppe à la poubelle.]

Deeks : J'étais... Après le lycée, je n'avais pas de projets. Pas de boulot, rien à faire en fac.

Brandon : Je sais ce que c'est.

Deeks : Tout à l'inverse de mon père, qui est le genre de gars qui regarde dans six directions avant de traverser la rue. Une fois, il m'a dit : "si tu ne te remues pas, tu passeras le reste de ta vie piégé ici." Comme tous les autres perdants trop peureux pour s'aventurer dehors. Il avait raison.

Brandon (attentif) : Vous l'avez fait quand ?

Deeks : Fait quoi ?

Brandon : Partir, surmonter vos démons. Contredire le paternel ? C'est le prochain chapitre de ce discours ?

Deeks : Je n'ai jamais vécu à plus de 3 km de la maison où j'ai grandi.

[Ils se regardent. Kensi entre.]

Kensi : Éric vient de m'envoyer l'historique de ton téléphone. [Elle s’adresse à Brandon en le regardant interloquée.] Trois appels à Khan aujourd'hui.

Brandon (surpris) : Et alors ? C'est mon oncle. Quand j'ai su pour mon père, Jafar était ma seule famille restante.

[Silence gênant...]

Deeks : Je m'en occupe.

Kensi : (se dirigeant vers la porte) Callen veut qu'on rentre.

Deeks : (ouvrant la porte) Ça marche. (Il la referme derrière Kensi.)

Brandon : C'est la vérité.

Brandon : Je te crois. Mais si je reviens et que t'es pas là, je te trouverai. Tu le sais ?

[Brandon acquiesce. Deeks est sur le point de sortir.]

Brandon : Attendez.

[Deeks se tourne vers lui.]

Brandon : Vous vous demandez ce que votre père pense de vous ?

Deeks : Il ne comprendrait pas. Il a déménagé dans l'Iowa.

[Brandon regarde, prend son courrier, traverse la pièce sans ajouter un mot ni regarder Deeks. L'agent prend l'enveloppe bleue avant de partir. Il l'ouvre dans la rue: il y a une photo, avec la carte, petit Brandon et son père. Deeks monte dans la voiture, en soupirant].

Kensi [montrant l'enveloppe toujours dans la main de Deeks] :C'est quoi ?

Deeks (mettant sa ceinture) : Probablement rien.

[Kensi lui jette un regard irrité.]

 

[Deeks et Kensi sont de retour au NCIS, où le reste des membres de l'équipe de toute évidence les attendait.]

Nell : Jafar Khan est peut-être le chouchou du COS, mais, dans le passé, il a eu un autre saint patron, la CIA. Ça a été une sale rupture, pas besoin de négocier pour que Langley me donne son dossier.

Callen : Il faisait quoi pour la CIA ?

Nell : (mettant des photos sur l’écran) Entre 2002 et 2005, ils interrogeaient des suspects de terrorisme pour des pays pas très à cheval sur les droits de l'homme. Dont le Pakistan. Il semble que Jafar Khan avait un style particulier d'interrogatoire. [Les photos montrent les corps avec des lignes sanglantes ...].

Callen : On a déjà vu ce marquage de corps.

Kensi : On a trouvé le corps de Booth dans le même état. [Le corps de Booth est à l’écran lui aussi.]

Sam : Khan a fait ça à son propre beau-frère, pour pouvoir garder la prime.

Deeks : (remettant la photo de l’enveloppe bleue à Éric) Examine ceci. Booth l'a envoyé à Brandon le jour où il a été tué.

Sam : Éric, où est Khan ?

Éric : (planchant déjà sur la photo) Les renseignements pakistanais refusent de le dire.

Regardez ça. (Il met quelque chose sur l’écran géant.)

Callen : C'est quoi ?

Éric : C'est une image spectrale. Invisible à l'œil nu. Cette photo est modifiée. Scannée pour cacher une autre image. Le motif contient un genre de message. [Il y a un anneau sur un coin de la photo. Avec son ordinateur, il parvient à lire l'anneau.] Une série de nombres.

Nell : (regardant les nombres) Ou de coordonnées. Latitude et longitude, et une indication temporelle.

[Éric entre les coordonnées dans un ordinateur.]

Callen : (avant que le lieu soit identifié) Quelque part en Afghanistan.

Éric : (après avoir obtenu une réponse sur son ordinateur) Ça correspond à un salon de thé en Afghanistan, dans les montagnes Hindu Kush. Quant à la date, c'est...

Nell : (regardant sa montre) Dans 36 heures.

Callen : C'est le tuyau de Booth.

Deeks : (regardant l’enveloppe bleue) Il savait que s'il lui arrivait quelque chose, il y aurait une enquête.

Kensi : Il savait aussi qu'on interrogerait son fils. Il n'a pas envoyé l'info pour son fils. Mais pour nous.

Callen : (regardant l’ordinateur d’Éric.) Khan a dit qu'on avait 48 h avant l'expiration. Mais si on croit ce message codé, il est en retard. Il a huit heures de retard. Booth l'a trompé exprès.

Sam : Le temps que Khan y soit, sa cible sera partie depuis longtemps. Mais il ne le saura pas. [Callen et Sam se regardent, ils ont la même idée.]

 

[Hetty est assise à son bureau, elle travaille. Elle lève la tête et voit Sam et Callen en face d’elle.]

 

Hetty : Je sens un désastre imminent, et peut-être une scandaleuse requête d'argent.

Callen : Question simple, Hetty.

Sam : Vous avez confiance ?

[Hetty les fixe, étonnée, elle ouvre la bouche, la referme, incapable de parler.]

 

[Afghanistan.]

[Un salon de thé. Des Afghans sont assis par terre, certains lisent, quelques hommes sont debout. Un homme portant une tenue locale entre. Il se dirige droit vers un homme qui a le dos tourné.]

 

Khan : Kasi Shariff ?

[L’homme se retourne, c’est Callen.]

Callen : Ravi que vous ayez pu venir. [Surpris Khan ne bouge pas.] Rembourser les frais de transport à mon patron m'aurait énormément coûté.

Sam : (également habillé à la manière afghane) Booth vous a eu. L'unité 232 est repartie depuis longtemps. Ils ont eu l'artificier taliban.

Callen : Votre immunité n'est pas valable en Afghanistan.

[Khan reprend ses esprits. Il sort une arme et menace Callen, mais tous les hommes ont des armes qu’ils dirigent vers Khan.]

Sam : Lâchez ça.

Weaver : Lâchez l'arme.

[Khan laisse tomber son arme.]

Weaver : Sécurise l'arme. [un homme la ramasse] Allons-y.

Khan : (s’adressant à Sam et Callen) Tout se négocie quand on sait ce que je sais. Souvenez-vous-en.

Sam : Sortez-le de là, sergent.

Weaver : D'accord. [Khan est poussé dehors par Weaver et ses hommes.]

Sam : (incrédule) Je peux pas croire que Hetty nous ait laissé faire ça nous-mêmes.

Callen : (montrant un sac blanc) On l'a eu avec le mot "thé".

 

[Maison de Brandon. Deeks est débout dehors, Brandon descend.]

Brandon : Quoi de neuf ?

Deeks : Je suis venu te donner ça. [L’enveloppe bleue.]

Brandon : J'avais une raison de le jeter.

Deeks : Je sais. Et je ne te dis pas de l'ouvrir. Je te donne juste une autre chance... si tu en as envie.

[Brandon hésite puis l’ouvre. Emu, il trouve la photo. Deeks s’en va. Derrière la photo, un petit message : « J'AURAIS DÛ ESSAYER DAVANTAGE - JOYEUX ANNIVERSAIRE ». Brandon a les larmes aux yeux.]

Kensi : C'est quoi, sur tes doigts ?

Deeks : [Il regarde sa main.] C'est rien. [Kensi sourit mais n’ajoute rien.]

 

Deeks : J'ai un Beretta 92FS car la sécurité manuelle m'a sauvé pendant une fusillade, déclenchée par un drogué. Et si un jour le chargeur grippe, je peux mettre une balle directement dans le magasin. [Il tend son arme à Kensi.] Jette un œil.

Kensi : (Elle fait non avec la tête et on lit un « merci » dans son regard.) Peut-être une autre fois. [Ils se regardent et sourient.]

 

[NCIS. Sam et Callen sont de retour avec leur bagage et un sac de thé. Callen pose le sac de thé sur le bureau d’Hetty.]

Deeks : Bon retour les gars. [Il reste planté là, regardant Sam et Callen et voulant dire quelque chose mais ne trouvant pas les mots.]

Callen : (à Sam) Il nous fixe ?

Deeks : Je voulais dire... (parlant très vite) j'ai entendu parler de l'épisode du Nouvel An 2007, la mafia arménienne, quand ils sont venus et... Ça passait mieux dans ma tête. [Sam et Callen échangent un regard.] Je déraille. Laissez-moi finir. J'ai une grande admiration pour la confiance qui règne entre vous. C'est tout. Bonne nuit.

[Sam et Callen sont tous les deux perplexes, ils le regardent asseyant de comprendre ce qui vient de se passer.]

Callen : De quoi il parle ?

Sam : Mafia arménienne ?

Callen : Aucune idée.

 

[La réponse est dans leur dos : Hetty se tient là, souriante, et les agents ont alors un sourire de complicité ! Bien sûr, cela ne pouvait être qu’une histoire inventée par Hetty ! Ils sortent.]

 

[Hetty se rapproche de son bureau, toujours souriante.]

Hetty : Du vrai thé.

[Thomas Booth ‘s walking in a shop. He takes a birthday card, and pays it.]

 

BOOTH : (to the shopkeeper) : You got a pen?

 

SHOPKEEPER : Yeah.

 

[Booth is writing the address on the envelope.]

 

SHOPKEEPER : You know, you really want to say you care, you should ditch the card and buy him a pint of bourbon for the big day.

 

[Booth stares at him. Then, without answering, he goes outside, put the card in a post box.]

 

(beeps):[ he unlocks his car, drives away].  (Tyres screeching)

 

[In a parking lot. Booth takes a camera and put it on the dashboard, filming the place where he stands seconds later, waiting.]

 

(Tyres screeching): [a car is stopping.]

 

MAN [behind Booth]: Hey.

 

BOOTH : (gasps) [He’s tasered right in the stomac, and falls down. Two men drags him].

 

---------------- (zapping)

(opening scene ♫)

---------------- (zapping).

 

[OPS. Shooting room. Kensi and Deeks are practising].

 

DEEKS : All right, kitty cat, behind the back, standing on one leg, double tap center mass.

 

[Deeks shoots]  (gunshots)

 

DEEKS : Ooh...!

 

[Kensi shoots, 3 times].

 

DEEKS: Wow!

 

[the paper targets come to the shooters].

 

KENSI : Can I see your gun?

 

DEEKS :My gun? What for?

 

KENSI :It's a Beretta 92FS, right? LAPD issue?

 

DEEKS : Actually, yeah.

 

KENSI : NCIS agents carry Sigs. I just want to see how yours fires.

 

DEEKS : I'm sorry, you want to fire my gun?

 

KENSI : You're acting weird.

 

DEEKS : I just don't like people firing my gun.

 

KENSI : Okay. Let me just hold it, then.

 

DEEKS : I don't like people holding my gun.

 

KENSI :You can fire mine.

 

DEEKS : I don't want to fire your gun, all right? I don't want anything to do with your gun, and it's not personal.

 

KENSI : Feels personal.

 

DEEKS : It's just...it's just a guy thing.

 

KENSI : A guy thing?

 

DEEKS : A gu... a gun thing. I said it's a gun thing.

 

[Kensi puts her paper target under Deeks ‘s nose].

 

KENSI : Funny. You said "a guy thing." [she flies away].

 

DEEKS [watching Kensi’s paper target, 2 bullets in the heart] : Oh, buddy. Hell hath no fury like Kensi Marie Blye. [Realizing there’s a hole lower…] :  The groin? Really? Why does one practice shooting someone in the groin?

 

 

[OPS center, G. reading a newspaper, Sam sitting in an armchair, back to back. Sam (sighs)]

 

 

CALLEN : Rough night?

 

SAM : I'm meditating.

 

CALLEN : Uh-huh. Looks like you're sleeping.

 

SAM : It's called meditation.

 

CALLEN : Is it normal to snore when you're meditating?

 

SAM : Stop staring at me.

 

CALLEN [staring at Sam’s back] : I'm not staring.

 

SAM : I can feel it, G.

 

DEEKS [hurrying behind Kensi, who stays near the other agents] : I honestly just don't understand what the big deal is.

 

KENSI : You don't trust me. I'd say that's a pretty big deal, wouldn't you?

 

DEEKS: I just have a thing about my gun.

 

KENSI : At this point in our relationship, after all the stuff that we've done…

 

DEEKS : ...(stammers)

 

KENSI : What?

 

DEEKS : I'm sorry. Did you just say "relationship"?

 

KENSI : No, I said "partnership," okay? You're very annoying.

 

DEEKS: Maybe I just need a little bit of space.

 

KENSI : You're on my desk.

 

DEEKS :  Shh.

 

SAM : [Pointing his hand to Kensi and Deeks, turning on his armchair to face them] : Listen, here. Both of you. [Distinctly] : You don't trust each other. All the fist-bumping and saying you've got each others' back doesn't mean squat unless there's trust. So build it, soon, or risk the consequences. [Loudly] : You got it? [Sitting back, more loudly] : And for the record, I was meditating.

 

[Deeks and Kensi are ambarrassed].

 

CALLEN : Oh. Is that what meditation sounds like? 'Cause I call that yelling.

 

(Eric whistles)

 

[Sam inhales deeply].

 

ERIC [from upstair]: New case on deck.

 

CALLEN [he gets up]: Rise and shine… Meditation is over.

 

SAM [last to move] : (scoffs)

 

[Upstairs, a pic on the screen].

 

ERIC : :Thomas Booth is an Army sergeant turned Delta Force operator who, until recently, worked closely with the Marines in Afghanistan.

 

NELL: Joint Task Force Ops. Highly classified missions.

 

ERIC : [he puts the video on the screen ]: Last night, his car was discovered in a parking garage after closing time. Booth had placed a wireless video cam on his dashboard.

 

SAM: He knew the meeting could have gone wrong.

 

KENSI: Booth put in for retirement 60 days ago. He was kidnapped on the exact day he became a civilian.

 

CALLEN: What was Booth working on before he retired?

 

NELL : Most of Booth's file was redacted. He was a member of Task Force 232, a unit responsible for hunting down high-value targets in Afghanistan.

 

CALLEN : Terrorist leaders with prices on their heads.

 

SAM : Bounties of up to 25 million that go to informants who give key tips to units like Booth's. Bring 'em in dead or alive. Some of the deadliest guys around.

 

CALLEN : So Booth had access to information that was not only classified, but also worth millions of dollars.

 

NELL : Hmm. Task Force 232 is based at Camp Pendleton, but I've been told the squad's at the team leader's house today for a barbecue.

 

ERIC : A half an hour after he was kidnapped, six cars left the garage. [A video from the surveillance camera of the check-out is on the screen]. Now, the first five checked out, but the sixth was reported stolen by LAPD, just the night before.

 

NELL : Police just found it. It's the silver Audi A4. Empty, but it's a start.

 

CALLEN [speaking to Kensi and Deeks] : You two check out the car. Sam and I will handle Booth's unit. [To Sam] : We're off to a barbecue.

 

[Sam and Callen are in front of the team leader’s house. They head towards the garden.]

 

CALLEN :What would you do with $25 million in reward money?

 

SAM : You mean if I wasn't a government employee, and I could legally accept it? Probably buy a first-class ticket to somewhere real quiet. Really quiet. Someplace you don't take a partner. [Callen stares at him…sam nods…] :  You?

 

CALLEN : I would hire the best private investigator money can buy. I'd have him track down my partner, and when I found him...

 

SAM [upset]): You'd follow me?

 

CALLEN : I'd send him Hetty, in an overnight package, with a big bow.

 

SAM :  (chuckles) I wouldn't sign for it.

 

[Barbecue place. The leader, small beard, answers their questions.]

 

MAN: NCIS, right? These are the men of Task Force 232. [4 Men with long beards ignore Sam and Callen].

 

SAM: Gotta go native. Clean-cut Marines stand out behind the lines in Afghanistan.

 

CALLEN  : You heard about Booth?

 

MAN : He got snatched.

 

SAM : You don't seem too upset about it.

 

MAN : Maybe he had it coming. [He joins his guys].

 

SAM, [looking at G.]: Hmm.

 

CALLEN [for Sam’s ears]: Not a very friendly bunch, are they?

 

SAM [pointing the leader]: Seems angry.

 

CALLEN : Maybe he should take up meditation.

 

SAM , [Loudly, while the leader is turning up side down some meats] : What was Booth's skill set? Why was he assigned to your unit?

 

MAN:[ looking at Sam] : Languages. Booth is fluent in Pashto. [He comes close to Sam and G.]  Not a lot of guys in the military are. When he retired early, that left us in the lurch. Can't communicate with the locals...makes taking down our targets harder.

 

CALLEN : Why did he retire early?

 

MAN: He wanted to be hired by a private contractor as a translator. They pay a premium for guys with his language skills. In a lot of ways, we're closer with Booth than we are with our own families. But when he walked away from our unit with targets still on the ground, he walked away from us…. [Contemptuously] : For money.

 

[A street of  Los Angeles. A policeman, near his car; (indistinct radio transmission). Deeks and Kensi are coming behind him.]

 

KENSI : Officer. NCIS. [showing her card] : I'm Special Agent Kensi Blye. What do we have here?

 

POLICEMAN : We found some latent fingerprints inside, but they didn't match up to any of our databases.

 

[Deeks crosses the street, heading to 3 boys looking at the scene].

 

Deeks : Gentlemen, how you doing? I need to talk to you guys for a second. So, you guys seen anything I should know about?

 

TEEN : Nope.

 

[Deeks takes bills out of his pocket. He gives one to the teen.]

 

DEEKS: Sure about that?

 

TEEN : Well, last night we saw some guys around the corner, in the empty lot, with flashlights.

 

DEEKS : What'd they look like?

 

TEEN : It was too dark to see, which means they didn't see us.

 

DEEKS : How many were there?

 

[The kid pouts. Deeks gives him another bill].

 

TEEN : Five went out there, and four came back. That's all we saw. You can keep giving me money if you want to...but that's all I know.[ Deeks snorts…]

 

KENSI [in Deeks’s back]: Hey. Car's a dead end for now.

 

DEEKS [smiling], proud of himself]: Come on.

 

[Deeks and Kensi enter a lot full of broken cars].

 

KENSI : Do you smell that? [Looking at some thing in front of her] (sighs)

 

[A body full of wounds, and scratched lines, is laid in a car. They look closer.]

 

DEEKS (sighs) : That's a hell of a retirement party.

 

[At the barbecue party, Sam Callen and the leader are in the house]] :

 

SAM : Did Booth have any enemies[MD1] ?

 

MAN : Yeah, as a matter of fact, there was someone who hated Booth pretty bad.[ Sam exchanges a look with G.] His son Brandon.

 

------------------- (zapping)--------------

 

[In the lot, scientists are at work, LAPD protects the scene].

 

KENSI, [leaning forward Booth ‘s body] :  Magic Marker lines all over his skin correspond to non-lethal wound points.

 

DEEKS : The lines are targets for all these stab wounds. I mean, just drawing them on must have been psychological torture. You want to inflict the worst pain possible without killing a guy? This would be the way.

 

KENSI : Gunshot to the head. Mercy kill. He was interrogated. Booth had information. Once he gave it up, kidnappers capped him and dumped the body.

 

DEEKS : No excessive mutilation that would indicate a personal grudge, like a gunshot wound to the groin, for instance.

 

KENSI : (sighs) Judging by the wounds, Booth must have been tortured for hours before he was killed.

 

DEEKS :He knew something...but what?

 

[Sam and Callen, in Sam’s car].   (phone line ringing)

 

CALLEN : Eric, we're outside Brandon Booth's residence right now. What’d you dig up on him?

 

ERIC: 18 years old, only child of Thomas and Yasmin Booth.

 

NELL: Mmm. Parents divorced when he was 12. Uh, Brandon lived with his mom. She died two years ago, breast cancer. Thomas Booth was deployed in a classified location at the time.

 

ERIC: Brandon's got a record: vandalism, disturbing the peace, resisting arrest.

 

NELL : My Freud's a little rusty, but I don't think we're looking at a kid capable of torture and murder.

 

CALLEN: Thanks.

 

[In the OPS, Eric and Nell are busy with their keyboards.]

 

ERIC : You just name-dropped Freud.

 

NELL : Well, dead father; rebellious son who was close with the mother. Had to address the Oedipus in the room. Mmm.

 

[Outside stairs. Callen and Sam are in front of a door]. (doorbell buzzing)

 

[Downstairs, a woman appears.]

 

LANDLADY : Uh, Brandon's not home. I'm his neighbor, also his landlady. I knew his mom. Cut him a break on his rent. He's had a rough time of it.

 

CALLEN : We just want to ask him a few questions. He shows his NCIS badge.

 

LANDLADY [looking at the badge, she nods] : He's at the diner down the street. You probably already know this, but they found his dad dead in an empty lot this morning.

 

SAM : We heard they had issues.

 

LANDLADY : They haven't spoken in the past two years, since his mom died. What kind of a selfish bastard...? [Sam interrupts her chattering]

 

SAM : Can you let us in?

 

LANDLADY : Last time I checked, this was a nation that protected civil rights. Let's see your search warrant.

 

SAM: Better make that call, G.

 

 (cell phone dialing)

 

CALLEN: Eric, remember that information I said we weren't going to need? We need it.

 

SAM : Ma'am, we're federal agents investigating a homicide.

 

LANDLADY : Hundred dollars gets you in.

 

SAM : What happened to civil rights?

 

CALLEN [finishing his phone call]: Does under-reporting rental income for six years count as a civil right?

 

LANDLADY : [shaking her head]:  Mm-hmm.

 

SAM: I didn't hear that one mentioned in the "I Have a Dream" speech.

 

LANDLADY : [walking up, upset)] : Yah ! Mm-hmm.

 

SAM, [ ironically] : Thank you.

 

[The landlady opens the door, they all come in. G. goes to the kitchen.]

 

SAM: G, come check this out.

 

[Sam is removing the carpet in the doorway, the landlady must step back.]

 

SAM [to the landlad]): Excuse me.

 

[A trap door appears.]

 

SAM: Storage area.

 

[Magazines, clothes, trophies, related to kickboxing.]

 

CALLEN : Huh. Brandon's a kickboxer.[ Looking closer] : It's a loose board.

 

[Sam removes a board.]

 

LANDLADY: Huh. Would you look at that.

 

[There’s a hidden bag. Sam opens it. Inside, there are Euros, Dollars and Afghanis…]

 

LANDLADY: Look at that money. And I've been cutting him a break on his rent all this time.

 

[Callen finds a paper, reads it].

 

SAM: Brandon?

 

CALLEN : His dad's. This itinerary's for Thomas Booth. [Looking at the lady]: Thought you said they hadn't seen each other in a couple years. [She can’t say a word].

 

SAM : Either Booth is using his kid's house as a stash spot without his knowledge, or father and son are a lot closer than anyone thought.

 

CALLEN : This itinerary has a flight from LAX to Peshawar Airport in Pakistan.

 

LANDLADY : Oh, I've been to Pakistan. But that food kept me in the bathroom for a week. Say, I sure wouldn't want anyone to accuse...[Sam closes the door, pushing her back out.] : Oh, hey, oh... [from outside] : Hey, lock up when you leave!

 

SAM, [alone with Callen] : Departure date?

 

CALLEN : Today.

 

[Back to the lot. Deeks answers a phone call, Kensi gets closer.]

 

DEEKS: Yeah. No, no, I got it. Okay. Thanks.

 

KENSI : Hey. See the guy in the suit? Tailored one that costs more than we make in a year?

 

DEEKS [looks at the crew ]: Yep.

 

 (cell phone camera shutter snaps) [Kensi takes a pic. The man sees that, and both agents coming to him : he starts walking.]

 

DEEKS: He's going. [The man runs]. Go, go, go.

 

KENSI: Hey. Hey! Take the car, cut him off. Gyah! [She runs behind the man].

 

DEEKS,[ running to the car]  : What, so now I'm your sidekick?! (tires screech)  

 

[The man, still running,  turns left, in a small alley.  Kensi follows, careful.]

 

(gun cocks) [behind her. The man is waiting for her, but she was aware, they start fighting. ]

 

 (grunting)

 

 (man yells)

 

[The man is the winner. Kensi can’t move anymore. (Kensi grunts)]

 

[A car stops. Deeks has his gun, and yells, still inside the car] DEEKS : Hold it!

 

[The man lets Kensi go. She punches him hard in the stomach (grunts). The man is down… (man coughs)]

 

DEEKS [gets out of the car]: Is this how Sam and Callen do it?

 

KENSI : One of them would crack a funny one-liner right about now. Get up! [man (grunts) while she helps him].

 

DEEKS [still holding his gun to the man]: I'm waiting.

 

MAN: You need to listen to me.

 

KENSI : Thank you, Deeks.

 

MAN : You're making a mistake. Check inside my jacket pocket. You'll find credentials. (panting)

 

KENSI [finds a wallet, opens it]: Put down the gun.

 

DEEKS : What? Why?

 

[Kensi shows him a green ID inside the wallet]

 

MAN : Diplomatic immunity.

 

----------------zapping---------

 

[Boathouse. Kensi and the man, alone].

 

KENSI [reading the green ID]: Your name is Jafar Khan?

 

KAHN : Yes, and I'm here voluntarily...although, I wouldn't mind seeing you work a pair of handcuffs.

 

[Kahn wants to smoke, but sees Kensy’s eyes]

 

KAHN : Ah. American girls... so health conscious.

 

KENSI : Why did you flee the scene?

 

KAHN : I'm an operative for Inter-Services Intelligence. My superiors would prefer I not be photographed.

 

KENSI : What brings you to Los Angeles?

 

KAHN : I'm an asset. United States Joint Special Operations Command. And I have a specialty--high-value targets. Bounties of one million and up.

 

KENSI :  (sighs) Because you're not an employee of the U.S. government, you've pocketed a fortune in reward money.

 

KAHN : I can think of worse ways to make a living, Special Agent Blye.

 

KENSI : Who killed Thomas Booth?

 

KAHN : I don't know.

 

KENSI : Prove it. Voluntarily.

 

[Sam and Callen come inside a diner].

 

MAN: Pick up, 14.

 

 (bells jingle)

 

WAITRESS :Hi. How was everything?

 

MAN : As usual, it was great.

 

WAITRESS : Oh.

 

MAN : I'm thinking about some dessert.

 

WAITRESS : Okay. We got some apple pie...

 

[Looking for Brandon, Sam and Callen finds a teen alone]

 

CALLEN : Brandon Booth?

 

BRANDON : What do you want?

 

CALLEN : [he shows his ID] : NCIS. Want to ask you some questions about your father.

 

Brandon : My father? Okay. How about this? Lifelong soldier. Delta Force hard-ass. Chest full of medals. Total stranger. You guys know more about him than I do. Mom claimed he was some kind of hero. I knew him as the most selfish person I ever met.

 

SAM : What do you mean, selfish?

 

BRANDON : He was always requesting deployments. Always wanted to go back. Why?

 

SAM : The man had skills, Brandon. He made sacrifices his country needed.

 

BRANDON, [crosses his arms on the table, angry] : I spent my 16th birthday watching my mother die in a hospital bed. Dad was off doing things he couldn't talk about, in places he couldn't mention. Maybe we needed him, too. Last week was my 18th birthday. Spent it waiting for him to call. And I'm not sure what pisses me off more...that he didn't call, or that I was dumb enough to think that he might.

 

[Sam and Callen look silently to Brandon, and to each other, then] :

 

SAM : Are you hungry?

 

[Boathouse. Deeks looks at Kensi and Kahn, on the screen. Hetty is coming in, carrying a laptop].

 

KENSI: (video) Does ISI know you're working with JSOC?

 

KHAN: (video) Of course. If I didn't tell them, they'd find out. They're not the CIA, but...

 

DEEKS, [looking at Hetty] : This can't be good.

 

KENSI: (video) You shouldn’t've have pulled your weapon on me.

 

HEETY : [pulling her laptop on the table, turning the power on] :I hope you're not accusing me of being a harbinger of doom, Mr. Deeks.

 

DEEKS : What? No. A harbinger of doom? Of course not.

 

[They are both sitting in front of the laptop and the screen.]

 

HETTY [points her finger to Kahn] :  You know...this guy isn't just an informant for Joint Special Operations Command. He's a bloody folk hero. He's put his life at risk to help our cause. If terrorists knew that he was passing sensitive information on to Americans... both Khan and his family would meet brutal ends.

 

 (cell phone rings) [in Hetty’s pocket].

 

HETTY : [putting the call on loud-speaker] : Go ahead, Mr. Beal.

 

ERIC: I'm messaging you Khan's dossier now, Hetty. It's a variety of files and images from Joint Special Operations Command. You should be getting them now.

 

 (computer trilling) [on the table]

 

HETTY : Getting them, Eric.

 

[On the screen of the laptop, many pics, all with red lines crossing in the middle].

 

DEEKS : That's big game.

 

HETTY : Khan sends his tips on to JSOC. They vet the intel, and when the target's location is confirmed, they send in Task Force 232 to eliminate them. The man has more than 13 million in reward money.

 

DEEKS : Wow. Hey, Eric, do we have any information on Khan's personal life?

 

[OPS center, Eric sits in front his computer, Nell looks at his work, she stands behind him].

 

ERIC : Yeah. Here it is.  He picks up a pic, Kahn and Force 232 together on the field…You getting that?

 

DEEKS: Got it.

 

HETTY : Booth's former unit, 232.

 

DEEKS : Booth and Khan were buddies.

 

[On the screen] :  KHAN: Booth filed for retirement,

 

[In the room, with Kensi; he looks at the sky by the window, then looks at Kensi.]

 

 KAHN : but kept getting calls from his local sources in Afghanistan. He said he had a tip. A big one. Price on the target's head was $10 million. He wanted to discuss it. But he never showed up. I got concerned and began monitoring police scanner reports. When LAPD discovered a body matching Booth's description, I had to see for myself.

 

KENSI : [shaking her head]. Booth was a private citizen. He was going to go back there, take out the target himself, and get rich.

 

KAHN : Thomas Booth and I trusted each other. We were family.

 

KENSI : Family?

 

KAHN : Yes. He was my brother-in-law.

 

[OPS center. Eric and Nell are watching a large screen, full of files and pics about Kahn].

 

NELL : That's all Joint Special Operations Command gave you on Khan?

 

ERIC : I'm betting more intel on him exists. The problem is, he's too valuable an asset for them to reveal as much as we'd like.

 

NELL : Mmm. Government agencies are territorial. If he's receiving special treatment from one, it might put him on the wrong side of another.

 

ERIC : Okay. But even if Khan does have dirty laundry that JSOC hasn't told us about, how are you going to find out who has it?

 

NELL : Khan's a cloak-and-dagger guy. He hasn't been hanging out with the Department of Agriculture.

 

[She sprints to the end of the room and sits in front of a computer].

 

ERIC[ follows her]: Okay. What are you thinking, Nell?

 

[In the diner, music is playing in background ♪ ♪  Foods and drinks are on the table].

 

CALLEN : We found something in your house. A bag of things that belonged to your father.

 

BRANDON : You went through my stuff? [Loudly, calling the waitress] : Can we get a check, like right now?

 

CALLEN,[ in the same time] : Did you know he was keeping things there? Seems strange, given what you just told us about your relationship with him.

 

BRANDON, [shaking his head, angrily] :  : That doesn't make any sense. Last time I saw him was two years ago.

 

SAM : Then why was he stashing his things on your property?

 

BRANDON [shouting] : I don't know !

 

CALLEN : [he and Brandon gaze into each other’s eyes] : Brandon! I know what it's like to not want to talk about your family, especially to a couple guys like us. But your dad was headed back to the Middle East.

 

SAM :  If he came to you for anything at all, you need to tell us.

 

 (bells jingle). [2 men come into the diner].

 

BRANDON : Look, I didn't know him at all!

 

[Sam look at the men, without thinking, then stares at them]:

 

SAM: G. It's a little warm for an overcoat. [Both men see Brandon, who stood up a few seconds ago, upset. They move, Sam shouts ]  SAM : gun ! [Both agents dive, protecting Brandon].

 

(diners screaming) (automatic gunfire)

 

[Sam and Callen retaliate, they kill the men. Brandon goes off through the kitchen].

 

CALLEN : You good?

 

SAM, [panting] : Yeah. Where's the kid?

 

[Callen looks around].  CALLEN : Gone.

 

---------------------zapping-------------------

 

[Boathouse. Kahn and Kensi, both standing, still alone].

 

KAHN : Booth married my sister Yasmin almost 20 years ago. I had just started at ISI. He was a young Army recruit. We became close friends. A spy and a soldier. Different sides of the same coin. Like brothers.

 

[Kahn sits down].

 

KENSI : Booth. He brought you into JSOC. The high-value targets, the bounties. What was the tip he wanted to discuss?

 

KAHN : He didn't get into specifics over the phone. Too risky. He said it involved the location of the Taliban's master bomb-maker, Kasi Shariff. In 48 hours, the location goes cold, and their bomb-maker

will get away.

 

[OPS center. Callen and Sam are with Eric, looking at a screen].

 

ERIC : I'm reviewing traffic cams around the diner, and working on tracing Brandon Booth's cell phone.

 

SAM : Keep looking. He's in danger.

 

CALLEN : What do we have on the shooters?

 

ERIC : Afghani citizens with ties to the Taliban. Their fingerprints match the ones on the car LAPD found.

 

CALLEN : Taliban? They're a long way from home.

 

SAM : They kidnapped Booth. Either they were protecting the target he was going to go after...

 

CALLEN : Or they were going after the target, too, and they wanted what he knew.

 

[Nell is entering the room, carrying a cell phone].

 

NELL : One of the shooters was carrying a burn phone. Series of text messages with addresses. The garage where Booth was snatched, the location where his body was dumped, Brandon Booth's house.

 

SAM : Someone was giving them orders.

 

CALLEN : Were you able to dig anything else up on the Pakistani spy, Jafar Khan?

 

NELL : No. But I'm still looking.

 

 (phone rings) [Eric answers].

 

ERIC : Yo. Hold on. Guys. It's Deeks.

 

[Eric put the phone on loud speaker]

 

ERIC: Go ahead.

 

[Deeks is still in the boathouse with Hetty].

 

DEEKS : Booth was killed because he knew the whereabouts of the Taliban's master bomb-maker. Guy had a $10 million bounty on his head. One of the top five most wanted men in the world-- Kasi Shariff.

 

HETTY : This man was behind the police academy bombing last month in Kabul, which killed 189 people. Weekends he teaches teenagers how to rig a dead dog so full of termite that it takes out an Abrams tank.

 

[In the OPS center].

 

CALLEN : And whoever is running the shooters now has Booth's intel, as well.

 

BRANDON : Shooters went after Brandon Booth, because they think he knows about it.

 

CALLEN : Is it possible Brandon knows something he's not telling us?

 

[Boathouse]

 

DEEKS: Either way, the clock is ticking, 'cause according to Khan, this intel is only good for another 48 hours.

 

[OPS]

 

SAM: Just because Booth did it for the money doesn't mean he wasn't doing the right thing for his country.

 

CALLEN : If the target got away, he died for nothing.

 

[Boathouse]

 

HETTY : Our work is cut out for us, gentlemen. Locate Booth's killer, and he'll give us the intel we need to take out this Taliban bomber. Lose him... and those 189 blast victims in Kabul won't be his last.

 

[OPS center.]

 

SAM : Send a text. Whoever's giving the orders may not know their guys are dead yet. We may get something.

 

[Callen writes a message : “target escaped – need to meet”, while Sam is speaking].

 

SAM : We go in undercover, make contact, get some answers.

 

 (phone chimes) [text in-comes].

 

CALLEN: It's an address in Thai Town. How's your Pashto, Sam?

 

SAM : It's better than yours.

 

SAM [to Eric, before leaving]: Find Brandon Booth.

 

[Callen and Sam walk away].

 

CALLEN : You can meditate on the way over.

 

SAM : I'll reflect on Zen and the art of locking your ass in the trunk.

 

[Boathouse. Kahn is shaking hand with Hetty].

 

KAHN : I'll work my contacts. If anything comes up, you'll be my first call.

 

DEEKS : Sounds good.

 

KAHN : I was talking to Agent Blye.

 

[Deeks looks up to heaven, and then to Kensi who’ve just closed the door after Kahn’s departure].

 

KENSI : What?

 

DEEKS : You just slipped James Bond your number there?

 

KENSI : For case purposes only.

 

[Deeks turned round to Hetty].

 

DEEKS : How long did it take for Callen and Sam to trust each other?

 

 (sighs) [She sits down].

 

HETTY : Oh. Ah, New Year's Day 2007.

 

KENSI  : What happened?

 

[Both Kensi et Deeks sit down, Deeks on right side of Hetty, Kensi takes an armchair].

 

HETTY: Oh...uh, they'd only been partners for a month, and it wasn't going well. No chemistry at all. Mr. Callen went undercover to meet the Armenian mob. Mr. Hanna stayed outside as backup, but saw that his new partner was badly outnumbered. He moved in a little closer, but was caught by a sentry.Sam was dragged before Callen. The mob boss handed Callen a gun, and demanded that he prove his loyalty, or they'd both be killed on the spot. Callen pointed the gun at Sam's head and pulled the trigger.

 

[Horror on both agents’ faces…]

 

HETTY : The gun dry-fired. It was empty. They went on to solve the case. Afterwards, Mr. Callen said he knew the gun wasn't loaded because of its weight.

 

DEEKS : And Sam believed him?

 

HETTY : Why else would Mr. Callen pull the trigger?

 

KENSI : That's a pretty big leap of faith.

 

HETTY  [a bit of silence – then spelling out] : That's trust.

 

[The three of them exchange looks with each other… ]

 

[Thaï Town.]

 

SAM:  <>Location is the condemned gym across the street.<>

 

[Sam and Callen are still in their car. Callen listens carefully].

 

SAM : I'll make contact, tell 'em we're willing to cut a deal. Betray NCIS for a payday. Gain their trust. They'll take me to whoever's at the top of the food chain.

 

CALLEN : Move fast, 'cause time's running out on Booth's intel. We catch his killer, we still got a shot at this Taliban bomb-maker.

 

[Sam moves fast ! Deeks and Kensi are close, in another car].

 

[Callen worries a lot…](sighs)

 

ERIC’ voice, in the car :  Callen, we got a lock on Brandon Booth's cell phone Looks like he's on foot just off La Brea and Fountain.

 

CALLEN : Kensi.  Deeks! Keep an eye on Brandon.

 

KENSI : You sure he's not involved? He's Booth's son. Jafar Khan is his uncle.

 

CALLEN : Right now, we can't be sure of anything.

 

KENSI : Okay. [Kensi drives avway].

 

[In the car, Callen  looks at Sam, who looks back.. he nods : everything is going to be OK. But Callen is still worrying (sighs)]

 

[Sam steps into the condemned gym. 2 men appear.]

 

MAN: [holding a gun] : Stop right there. Don't look at me! Face forward. You're going to be searched and disarmed.

 

[Sam, hands up, a man searches him].

 

SAM : I'm a federal agent assigned to Thomas Booth's murder. I know the tip he was sitting on. Meet my asking price, I won't turn it over to my superiors.

 

[Man with a gun faces him].

 

SAM :  I'm here to cut a deal.  (speaking Pashto)

 

MAN :  (snickers) My men have been captured.

 

SAM : Killed. By me.

 

[Both men, holding their guns, threatening Sam  (whispering in Pashto)]

 

MAN : How do you know about Booth's intel?

 

SAM : Hidden in Booth's son's house. The exact location of the Taliban's bomb-maker.

 

MAN : You're bluffing.

 

SAM : I fail-safed the information. If I don't place a call once every hour, it goes straight to the Joint Special Operations Command. Pay me off and the tip stays a secret. I'm only negotiating with the guy running the show. And don't tell me it's you.

 

MAN : How do I know you're telling the truth? What are you willing to offer me?

 

SAM (shrugs) : I have a partner.

 

MAN : He knows what you know?

 

SAM : Yes. I hand him over to you. I killed your men, you do what you want with him.

 

MAN : The trade comes easy to you.

 

SAM : [smiling] It's the cost of doing business.

 

[Man smiles back…Still pointing their guns to Sam, they follow him outside. Sam opens  the trunk of his car. Callen, handcuffed, nose bleeding, emerges, full of anger.]

 

 (grunts) CALLEN: What the hell are you doing to me, man?

 

SAM [to Callen] :  Shut up!  [To the men] : You guys make whatever calls you need to make. You have one minute to come to a decision. He's collateral damage, as far as I'm concerned.

 

MAN : I won't need a minute. I thought you were bluffing me then, and I think you're bluffing me now.

 

SAM: Whoa, whoa. Wait a minute. I came here to show you I meant business. Now put down the guns and let's make a deal.

 

CALLEN : Nice plan. Hope it was worth it.

 

SAM: I can get 'em to change their minds in less than ten seconds.

 

[Sam and Callen, face to face, angrily] :

 

CALLEN : Yeah, yeah, right. You'll get what you deserve, you greedy...

 

[And Callen punched Sam’ head with both hands].

 

 (grunting)

 

[They fight, the men are looking at them, but in Callen’s back, there’s a gun that Sam takes. Turning round,  (gunshots) he shots the men.]

 

CALLEN, [doubled up with pain] :  That's nine.

 

SAM : Nine what?

 

CALLEN [ trying to find some air] :  The times we've done the... "corrupt agent betrays his partner" routine.

 

[Sam checks the men].

 

SAM : I didn't know you were keeping count.

 

CALLEN : You'd keep track, too, if you were the one getting the knee to the solar plexus.

 

SAM : I got a light touch, G. [Ending his checking, looking at Callen] :  They're both dead. [Heading back to the car, kicking the air] : Damn it !!.

 

[Callen can’t believe it, he looks for one of the men’ pulse…]

 

CALLEN : Which means we're no closer to finding out who's behind this. [Standing, losing heart] : Back to square one.

 

----------------------zapping-------------------

 

[Hidden in a street, Kensi is waiting. Brandon appears.]

 

KENSI : [showing her I] : Brandon Booth?

 

BRANDON : Do you want to talk about my dad, too? 'Cause the last time someone asked me about him, I almost got killed.

 

DEEKS, [who comes behind Brandon] : We're just here to make sure you're safe, all right? You don't have to talk about your dad if you don't want to. God knows, I'm not talking about mine. Kensi, you feel like talking about your dad at all?

 

KENSI : Not a chance.

 

DEEKS :  See? We're all on the same page.

 

BRANDON [in a disillusioned voice] : I live a few blocks away.

 

KENSI : All right. We'll give you a ride. [She walks away]  Car's just around the corner. [Brandon follows her, so Deeks].

 

DEEKS [hands in the pockets, walking slowly]: So Van Nuys High, huh?

 

BRANDON : You either ran a search on me, or that was a lucky guess.

 

DEEKS : [arms dangling] : Oh, come on, man. It's obvious. You're not the only person who grew up in Los Angeles.

 

BRANDON : Reseda.

 

DEEKS : Bingo.

 

BRANDON : I hated Reseda guys.

 

 [Deeks laughs]

 

DEEKS : You know, Van Nuys used to have the hottest girls back in the day.

 

BRANDON : Still does. But they got attitude.

 

DEEKS : They all got attitude.

 

[Deeks is heading Brandon in the doorway of the house, very cautiously]

 

DEEKS : Hold on.

 

[Deeks clears the whole place, gun ready]

 

DEEKS [in his mic] : It's clear, Kensi.

 

KENSI’s voice : Backyard's clear. Coming around.

 

DEEKS [he puts his gun in his back] : Okay. [close to Brandon, he sees a blue envelope on the table, the birthday card Booth posted before he got killed].

 

DEEKS: Someone's birthday?

 

BRANDON : Yeah, it's my dad's handwriting. Only a week late this time. So typical.

 

DEEKS [putting the envelope in Brandon’s hand] : You gonna open it?

 

BRANDON : No. [he throws the card in the paper bin].

 

DEEKS : You know, I was, uh...after high school I didn't have any plans. You know, no, uh, no job, didn't know about college.

 

BRANDON : I know the feeling.

 

DEEKS : Yeah. My dad and I are polar opposites, 'cause he's the kind of guy that looks, like, six different directions before he crosses the street. He actually said to me, one time, he said that "if you don't get your act together, you're gonna spend the rest of your life trapped in this town."  You know, just like every other loser that's too scared to venture out in the world and make his mark. And...

 

Brandon [listening carefully, smiling slightly] :  So when did you do it.

 

DEEKS: When did I do what?

 

BRANDON: Move out of L.A., conquer your demons, prove the old man wrong? That's the next chapter of this little pep talk, right?

 

DEEKS: Mm-hmm. To this day, I've never lived further away than two miles from the house that I grew up in.

 

[They stare silently at each other. Kensi opens the door, comes in].

 

KENSI : Eric just sent me Brandon's cell phone log. [She speaks to Brandon, looking at him, questionable]. He called Jafar Khan three times today.

 

BRANDON [surprised]: So? He's my uncle. [Irritated]:  When I heard about my dad, Uncle Jafar was the only family I had left to call.

 

[Awkward silence…]

 

DEEKS : Okay, I'll handle this.

 

KENSI : Okay. [She walks to the door]: Callen wants us back at Ops.

 

DEEKS [opening the door]: All right. [Closing it after Kensi left]

 

BRANDON : I'm telling the truth.

 

DEEKS : I believe you. But if I come back here looking for you and you're not here, I'm going to find you. You know that, right?

 

[Brandon nods.]

 

DEEKS : Okay. [He moves to the door].

 

BRANDON : Wait.

 

[Deeks turns over, faces the boy].

 

BRANDON : You ever wonder what your dad thinks about you?

 

DEEKS : [shaking slowly his head] : No. He never got it, anyway. Dude moved to Iowa.

 

[Brandon stares, takes his mail, crosses the room without adding a word or looking at Deeks. The agent takes the blue envelope out of the bin before leaving. He opens it in the street: there’s a pic, with the card, little Brandon and his dad. Deeks gets in the car, sighing].

 

KENSI [showing the envelope still in Deeks’s hand]: What is that?

 

DEEKS [fastening his belt]: it's probably nothing. [Kensi gives him an irritated look].

 

[Deeks and Kensi are back to the Ops, where the rest of the team members were obviously waiting for them].

 

NELL : Jafar Khan may be loved by Joint Special Operations Command, but once upon a time, he had another patron saint, the CIA. It was a messy breakup, so it didn't take much convincing to get  Langley to slip me the file they kept on him.

 

CALLEN: What was Khan doing for the CIA?

 

NELL : [putting pics on the large screen, enlarging them] : Well, from 2002 to 2005, they outsourced interrogations of terror suspects to nations that weren't, well, overly concerned with human rights. Uh, Pakistan being one of them. Seems Jafar Khan had a very specific style of questioning. [The photos show bodies with bloody lines…].

 

CALLEN: We've seen those body markings before.

 

KENSI: Booth's body was in the exact same condition when we found it. [The photo of Booth’s body is also on the screen].

 

SAM: Khan did this to his own brother-in-law, so he could have the bounty for himself.

 

Deeks [holds out the photo he found in the blue envelope to Eric]: Want to see if there's anything there? Booth mailed it to Brandon the day he was killed.

 

SAM: Eric, where is Kahn now?

 

ERIC : [already working on the photo] : ISI's refusing to divulge his whereabouts. [He looks at the negative of the photo]: Hey, hey, check this out. [He puts it on the large screen].

 

CALLEN: What are we looking at?

 

ERIC : It's a spectron seal, invisible to the naked eye. This photo is not an original-- it's a scan, with a seal embedded into it. The pattern contains some sort of message. [There’s a ring on a corner of the pic]. [with his computer, he manages to read the ring] : Hmm. It's a series of numbers.

 

NELL [looking at the numbers]: Or coordinates. Latitude and longitude, with a time stamp.

 

[Eric enters the numbers in a satellite data base]

 

CALLEN: [speaking before the spot being identified]: That's somewhere in Afghanistan.

 

ERIC [getting an address on the computer]: Location corresponds to a teahouse in Afghanistan's Hindu Kush mountain range. The time stamp is...

 

NELL [looking at her watch] : 36 hours from right now.

 

CALLEN : This is Booth's tip.

 

DEEKS [looking at the blue envelope in his hands] : Booth knew if anything happened to him there'd be an investigation.

 

KENSI : He also knew that we'd question his son. He didn't send the intel for Brandon to find. He sent it to us.

 

CALLEN [looking at Eric’s computer] : Khan said we had 48 hours before the tip went bad. But according to this embedded message, his intel's late. He's eight hours behind. Huh. Booth misled him on purpose.

 

SAM : By the time Khan gets there, the high-value target's gonna be long gone. But Kahn won't know that. [Sam and Callen share the same thoughts…].

 

[Hetty, sitting at her desk,  is working. She raises her head when Sam and Callen appear in front of her].

 

HETTY : I sense impending mayhem, and perhaps an outrageous petty cash request.

 

CALLEN : One simple question, Hetty.

 

SAM : Do you trust us?

 

[Hetty stares at them in surprise, opens her mouth, closes it, unable to speak].

 

[Afghanistan]. ( ♪ ♪)

 

[A teahouse. Afghans are sitting down, some reading, a few men are standing. A man wearing local clothes comes in. He goes straight to a man sitting back turned].

 

KHAN: Kasi Shariff?

 

[the sitting Afghan turns over : it’s Callen]. CALLEN :  Glad you could join us.

 

[Astonished Kahn can’t move]. CALLEN :   Reimbursing my boss for travel expenses would have set me back in a major way.

 

SAM [looking also like an Afghan] : Booth played you. Task Force 232 got here hours ago. Bagged the Taliban's master bomb-maker.

 

CALLEN : Your immunity isn't valid in Afghanistan, is it?

 

[Kahn regains his senses. He takes out a gun, and threatens Callen; but all the men have guns too, and point them to Kahn].

 

SAM: Drop it.

 

WEAVER: He said drop the gun.

 

[Kahn lets it fall down].

 

WEAVER : Secure that weapon. [a man picks ups the gun] Let's go.

 

 (Helicopter blades whirring)

 

KAHN [facing Sam and Callen] : Come on. Everything's negotiable when you know what I know. Remember that.

 

SAM: Yeah, yeah, Get him out of here, Sergeant Weaver.

 

WEAVER: You got it. [And Kahn is pushed outside by Weaver and his men].

 

SAM, [incredulously]: I can't believe Hetty authorized us to do this in person.

 

CALLEN [showing a white bag]: We had her at the word "tea." [Sam half-smiles, half-sighs].

 

[Brandon’s place. Deeks is standing downstairs, outside, Brandon goes down.]

 

BRANDON: Deeks? What's up?

 

DEEKS : Hey, um... I just came to give you this. [The blue envelope!]

 

BRANDON [holding it] : I threw this out for a reason.

 

DEEKS : I know. And I'm not telling you to open it. All right? I'm just doing is giving you another chance...if you feel like it.

 

[Brandon hesitates, then opens it. Touched, he finds the photo. Deeks walks away. On the back of the pic, a small message in block letters: “I wish I tried harder – Happy birthday – Love, Dad”. Tears appear in Brandon’s eyes].

 

[Deeks gets in the car]. (Sighs) [He puts his thumb in his mouth. Kensi looks at him, sees glue on his fingers].

 

KENSI : What is that on your fingers?

 

DEEKS [He looks at his hand, his thoughts were so far from the car…]: That's nothing. [Kensi smiles, but adds nothing; she only shakes her head slightly].

 

DEEKS : I carry a Beretta 92FS because the manual safety saved my ass one time during a gun snatch attempt by a junkie. And if the magazine ever jams, I can just pop a bullet straight into the chamber.

[He holds out his weapon to Kensi]. Take a look.

 

KENSI [saying “no” with her head, and “thank you” with the eyes]: Maybe some other time. [Both smile to each other].

 

[OPS. Carrying their luggage and the tea bag, Sam and Callen are back! Callen puts the tea bag on Hetty’s desk].

 

DEEKS : Hey! [Both agents turn over].

 

DEEKS: Hey, welcome back guys. [He stands there, looking at Sam and Callen, wanting to say something, but he can’t find any word].

 

CALLEN [looking at Sam]:  Is he staring at us?

 

SAM: Yeah.

 

DEEKS : No, I just... what I wanted to say is that I, uh, [speaking very fast] I heard about the whole 2007 New Year's Day, you know, with the Armenian mob, when they came in and dragged the...This actually went better in my head. [Sam and Callen exchange inquiring glances]  I'm derailing. Let me finish. Um...I have a lot of admiration for the trust that you two have in each other. That's it. [same inquiring glance, then  they stare at Deeks].  Okay. Uh, good night. [He walks away].

 

[Both perplexed, they look at him, trying to understand the scene which has just taken place in front of them].

 

CALLEN : What the hell's he talking about?

 

SAM :  (chuckles) Armenian mob?

 

CALLEN : No idea.

 

[The answer was in their back: Hetty stands there, smiling, and the agents have both a smile of complicity ! Of course, that could only be some Hetty’s tale! They go out]

 

[Hetty gets closer to his desk, still smiling].

 

HETTY: Oh goody. Tea.

 

 

 [MD1]

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Austin83  (18.04.2019 à 21:25)

On y décrouvre aussi que Kensi et Deeks sont encore loin surtout au début de se faire confiance, il y a encore du chemin avant d'en arriver là où ils en sont maintenant !!! ce pauvre jeune homme me faisait de la peine !! comme d'habitude une enquête haute en couleur !!!!

schumi  (07.04.2019 à 23:42)
Argh je voulais écrire chris o'donnell.
schumi  (07.04.2019 à 23:41)
Épisode sur la confiance entre coéquipiers. On découvre la première collaboration entre sam et Callen. .. enfin presque. Sympa de voir Stephen amell sans son costume de arrow... Et c'est moi ou il y a une ressemblance entre lui et ch'tis o donnell?

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