Une table encombrée d’épais dossiers, une bouteille de vin ouverte à leurs côtés, de la musique classique... Devant une immense baie vitrée, Monsieur Renner contemple les lumières de la ville à ses pieds, un verre presque vide à la main. Boyle, son secrétaire/chauffeur le rejoint. Il lui dit que l’avion n’attend que lui, qu’il a déjà chargé ses bagages, puis se retire. Renner regarde sa montre, termine son verre de vin, prend un dossier sur la table, le fourre dans un cartable en cuir, puis quitte l’immense pièce, où un feu de bois crépite dans la cheminée.
Le soleil se lève. Conduite par Boyle, la voiture descend la route sinueuse. Renner essaie de lire, et se décide à couper la musique : contrairement à son chauffeur, il trouve qu’il est un peu tôt pour Mahler ! Soudain, un coup de feu, une balle traverse le pare-brise qui se remplit de sang... La voiture fait une embardée et s’arrête brutalement dans le talus. Renner appelle Boyle, sans réponse. Il sort précipitamment de la voiture, serrant son cartable contre lui. Des crissements de pneus l’affolent une peu plus : un 4x4 se gare devant sa voiture. Renner se met à courir du côté opposé. Du véhicule descendent deux hommes en costume-cravate, ils le poursuivent. Renner s’est engagé dans un chemin, toujours en courant, mais cela monte, et les hommes sont plus rapides. Ils pointent leurs armes sur lui. D’un geste désespéré, il met son cartable en protection, dérisoire bouclier, il supplie, adossé au grillage qui borde le chemin. Les hommes font feu, Renner s’effondre. Derrière lui, des antennes relais. Juste un peu plus bas, les grosses lettres blanches d’Hollywood brillent au soleil...
Générique.
Au QG, Nell bricole sur une espèce de grosse boite rectangulaire. Eric s’arrête, intrigué. Il s’agit d’un détecteur de potentiel électrique, capable d’indiquer les changements de champs électriques des battements de cœur. Elle pointe l’appareil sur Eric, dont la poitrine s’orne d’un rond rouge de visée laser. Il lève les mains en l’air, mais déjà Nell ne s’intéresse qu’au résultat. Eric est à 72 battements/minute, tout-à-fait dans la norme. Baissant les bras, Eric compare le détecteur à un stéthoscope « high tech », mais c’est bien plus que cela. Chaque être humain a un rythme cardiaque propre (comme une empreinte digitale ou vocale). L’appareil peut le capter, l’enregistrer et l’analyser à très grande distance, et même à travers des murs ! Eric tend un feuillet à Nell : il vient d’avoir une alerte, sur une « personne à suivre » : le nom de « Sebastian Renner » est apparu dans un rapport de police. Mais ce n’est pas lui qui a mis son nom dans la liste ; pas plus que Nell, ce qui les laisse perplexes, jusqu’à ce qu’Hetty fasse son entrée impromptue habituelle. C’est elle la responsable. Nell la passe direct au détecteur, sous l’œil vaguement réprobateur d’Eric, qui craint une réaction peu amène d’Hetty ; mais celle-ci sourit. Nell est impressionnée : 46 battements/minutes ! Hetty explique que c’est grâce au Tsa Lung Trul Khor (le yoga tibétain). Redevenant sérieuse, elle ajoute que Renner est un antiquaire suisse. Etait, il vient d’être retrouvé mort. A cette nouvelle, Hetty ordonne de rassembler la troupe.
Une rue de Los Angeles, Sam, en short et débardeur, court (en montée) quand la voiture de Callen ralentit à sa hauteur. Il semble qu’ils avaient rendez-vous, mais Sam pour faire du running avant d’aller travailler, et Callen au resto pour le petit déjeuner... Sam dit qu’ils ont encore le temps de faire quelques kilomètres, mais le petit déjeuner pris par son équipier (saucisses et gaufres) lui pèse sur l’estomac. Et de toute façon, le téléphone de G. sonne, il faut aller bosser. Callen veut donner une serviette à Sam, pour protéger le cuir des sièges, mais celui-ci s’installe, et frotte même consciencieusement son dos sur son dossier...
Parc de Los Angeles. Un cours de yoga, fréquenté par des jolies filles, et... Deeks, qui roule son tapis alors que Kensi arrive. Elle est énervée : elle vient le chercher parce qu’il le lui a demandé, alors elle pensait qu’il avait des ennuis de voiture, mais pas du tout, elle doit servir d’appât ! Il reconnaît qu’il attend un coup de main, cela se fait entre équipiers. Il faut juste qu’elle se fâche, que les filles qui lorgnent dans leur direction aient envie de consoler ce pauvre gars qui se fait larguer. Kensi n’a pas de mal à l’engueuler, mais quand il se défend en disant qu’il comprend, que ce n’est pas facile pour elle, comme il est toujours sur les routes avec son groupe, (les filles ne dissimulent plus l’intérêt qu’elles portent à la dispute), Kensi hurle : je m’en fous... c’est juste que tu m’as trompée (les filles les fixent) ... avec mon frère ! (les filles se détournent !). Deeks est pris de court, Kensi s’éloigne en levant les bras au ciel en signe de victoire, et finalement le jeune homme en sourit, même s’il trouve ça déloyal !
Au QG, le dossier de Renner est sur grand écran. Hetty précise qu’il est aussi connu sur le marché noir, en plus de son activité officielle d’antiquaire. Après la diffusion de la vidéo de son meurtre, enregistrée par des caméras de surveillance des lieux, sur laquelle on voit les hommes fouiller le cadavre et la sacoche de cuir, Nell explique que Renner était un spécialiste (sous le manteau) de l’achat et de la vente d’armes (récupérées ou volées après la chute de l’Empire soviétique). Hetty surprend tout le monde en affirmant qu’ils doivent avant tout récupérer le petit livre noir de Renner, la liste des vendeurs et acheteurs de ces armes, avant tous les barbouzes du monde entier ; l’arrestation de son meurtrier n’étant que « secondaire »...Si les assassins de Renner l’ont déjà, il faut le leur reprendre. Hetty s’éloigne déjà, G. la rappelle, il veut en savoir plus. Mais Hetty l’envoie bouler, il faut faire vite, les questions attendront. Alors Callen envoie Deeks et Kensi sur la scène de crime, se réservant avec Sam la maison de Renner.
Un petit parc charmant, avec bassin et jet d’eau, des fleurs, des bancs, les extérieurs d’une résidence, manifestement. Hetty entre dans un bâtiment où elle salue le gardien qui paraît bien la connaître. Elle se dirige, par un couloir, vers une porte ouverte, où une femme ausculte un vieil homme aveugle assis dans un fauteuil roulant. La femme reconnaît Hetty, paraît heureuse pour l’homme qu’elle appelle Monsieur Cole, et surprise de voir Hetty ici en pleine semaine. Hetty voulait faire une surprise à ...son mari !
La maison de Renner a manifestement subi une fouille en règles, peu soigneuse, comme le constatent Sam et Callen à leur arrivée. Le vin était un Pauillac... Il manque l’ordinateur, une photo dans un cadre. Par contre le même visage d’un jeune homme d’une trentaine d’années figure régulièrement sur les autres photos. Les agents les transmettent à Eric, pour identification, particulièrement intéressés par le trentenaire, mais aussi par ces associés ou clients de Renner qui n’a pas de famille. Un bruit venu de la mezzanine au bout de la pièce les fait réagir : ils sortent leurs armes et mettent en joue le ou les intrus, tout en s’identifiant. Mais ce sont deux bergers allemands qui apparaissent. Ils commencent à grogner, puis aboient en montrant les dents, sourds aux paroles apaisantes de Sam et Callen, qui se décident à prendre leurs jambes à leur cou ! Dans un sprint désespéré, ils atteignent la grille qu’ils franchissent in-extremis, essoufflés mais sains et saufs ! Sam ironise sur les gaufres de Callen, celui-ci se venge en montrant à Sam que sa voiture est restée là-bas, du même côté de la grille que les deux chiens...
Au QG, Kensi et Deeks déballent devant Eric et Nell les affaires personnelles de Renner récupérées par la police sur la colline. Pas de téléphone portable. Nell montre une photo où Renner a le bras sur l’épaule du jeune homme repéré par Sam et Callen. Eric a trouvé qu’il s’agit de Sander Lee, un décorateur d’intérieur de Los Angeles, qui possède une boutique dans le Pacific Design Center, et dont le visage est sur beaucoup de clichés chez Renner. Deeks pense qu’il pourrait être un client, mais Kensi flaire une piste. Elle demande à Eric de transmettre cette info à Callen. Et cherche des yeux Hetty. Mais, et c’est vraiment inhabituel, Hetty est partie depuis la fin du briefing du matin, sans dire où elle allait...
On la retrouve dans le petit parc de la résidence de Cole, assise sur un banc, lui faisant la lecture. Lui, dans son fauteuil roulant, n’a pas l’air passionné. Elle referme le livre, et attaque les choses sérieuses, en lui apprenant que Sebastian Renner est mort ce matin. On apprend de cette conversation que Renner a aidé Cole à entrer illégalement aux Etats-Unis, en échange du petit livre noir qui contient les souvenirs de l’allemand. Que Cole pourrait être le suivant, si ceux qui ont tué Renner retrouve sa trace. Et que Cole qui dit ne se souvenir de rien, n’a pas paru surpris d’apprendre ce meurtre. Hetty le soupçonne de n’avoir aucun trou de mémoire...Cole se dit séduit par l’idée de mourir, et vraiment fatigué d’être le prisonnier d’Hetty. Mêlant l’anglais et l’allemand, il s’énerve, l’insulte, se débat, attirant la femme qui était dans sa chambre auparavant. Elle le calme en lui parlant doucement, en caressant son bras, s’excuse auprès de Hetty. Celle-ci propose à son « mari » d’aller se reposer ; elle lui tapote la jambe dans un geste d’affection qui l’irrite au plus haut point. Hetty reste seule, plongée dans des pensées peu réjouissantes ; on entend la voix de Cole la traiter de « nain de jardin » !
Le Pacific Design Center, que Callen découvre, est gigantesque, avec ses 11 hectares de superficie. Sam, d’abord surpris que son équipier ne soit jamais venu là, se ravise : un type qui ne possède aucun meuble ne peut pas y avoir mis les pieds. Callen serait presque intéressé par une chaise qu’il trouve à son goût, jusqu’à ce que Sam lui en lise le prix (3.700 dollars). Finalement, il n’a pas besoin de chaise ! A l’approche de l’entrée de « Sander Lee Design », ils entendent un homme demander « Combien tu lui en a donné ? Une voix répond «Comme d’habitude ! Il doit faire une réaction », le premier reprend « Son pouls est faible ». Sortant leurs armes, Sam et Callen font irruption dans le bureau où Sander est évanoui sur une chaise. Une fusillade éclate, un homme s’écroule, 2 autres disparaissent dans un entrepôt par une porte latérale. Sam prend le pouls de Sander, il est à peine perceptible, il faut lui porter assistance pendant que Callen poursuit ses assaillants. Il touche l’un d’eux, l’autre disparaît, pendant que Callen force le blessé à lâcher son arme. Dans le bureau, Sam pratique le massage cardiaque sur Sander.
Quand ils regagnent le QG, Callen explique à Kensi que Sander est encore dans un état critique. Sans l’intervention de Sam, il serait déjà mort. On lui a injecté un sérum de vérité. Manifestement, « on » pensait qu’il savait où est le petit livre noir de Renner. A ce sujet, quel genre de livre peut bien valoir les morts qui s’enchainent ? Kensi a contacté les parents de Sander, qui ont pris un vol à Phoenix pour venir à ses côtés ; ils ont confirmé une relation entre lui et Renner qui dure depuis plusieurs années. Eric a identifié les hommes du Design Center. Le mort est Dars Talbert, le blessé Frederick Harbin, deux attachés en agriculture, en fait des « BundesNachrichtenDienst ». (Deeks ne peut s’empêcher de dire « Gesundheit ! » (À vos souhaits !). Le BND, ce sont les services secrets allemands. L’affaire devient un « incident » international...Le bon côté des choses, c’est que les allemands semblent toujours être à la recherche de ce qui pourrait être le petit livre noir de Renner. Ou, en tant qu’allemands, ils laissaient libre cours à leurs bizarrerie...Eric n’apprécie pas trop cette dernière remarque de Deeks, comme il est à moitié allemand ! Hetty se pointe, leur donne rendez-vous dans 10 mn, le temps qu’elle briefe le Directeur Vance. Pendant ce temps, il faut qu’ils jettent un œil sur le dossier « diner de fête 76 », mot de passe « Haruspex 77981 ». Nell sait qu’un Haruspex est une personne dans la Rome antique qui lisait l’avenir dans les entrailles de moutons sacrifiés...Le dossier est un rapport de surveillance sur Bernstrom Kohl. Un « StatsSicherheit » (2ème Gesundheit de Deeks, qui promet que le 3ème, selon la célèbre règle de 3, sera super drôle...). La Stasi, c’était la police secrète de l’Allemagne de l’est pendant la guerre froide. Celle-ci, pourtant terminée depuis 20 ans, semble se réchauffer... Kohl était un élément très prometteur au sein de l’ancienne URSS, jusqu’à ce qu’il entre en conflit avec ses supérieurs. Il semble que Kohl possédait un petit livre noir sur ses anciens compagnons de la Stasi, mais aussi sur des services secrets de nombreux pays, rempli de preuves d’affaires tristement célèbres, bien que secrètes, impliquant le KGB, les Etats-Unis et Israël, y compris des assassinats.
Alors pourquoi Hetty leur a-t-elle dit qu’ils cherchaient une liste de marchands d’armes ? Celle-ci arrive à point pour s’expliquer : parce que le contenu réel de ce livre va bien au-delà de leurs niveaux de responsabilités...Kohl a donné le livre à Renner en échange de son passage à l’ouest. Renner l’a conservé comme une sorte de sauf-conduit anti-emprisonnement. Personne ne voulant prendre le risque de fuites sur le contenu du livre, on l’a laissé tranquille. Pourquoi les allemands l’ont-ils flingué maintenant ? Hetty hasarde un « on ne sait jamais avec les allemands » qui reste en travers de la gorge d’Eric. Elle s’excuse aussitôt. Bernstrom Kohl vit aux USA depuis de nombreuses années sous le nom de Branston Cole, infirme et aveugle depuis qu’il a été victime d’une attaque. Ce qui a peut-être contribué à l’apparition d’un Alzheimer précoce, quoi que ce dernier point soit sujet à caution. En tout cas, il attend à l’annexe, elle aimerait que Callen et Sam essaient d’en tirer quelque chose d’utile. Et comme la maison de Renner a été débarrassée de ses chiens par les services compétents, il serait bien que Kensi et Deeks aillent y approfondir les recherches. G. reste encore un peu perplexe devant l’attitude d’Hetty. Celle-ci lui assure que ce qu’elle a en tête, c’est de prévenir la mise à sac de la ville par les agences des services secrets du monde entier en quête de ce livre, et qu’elle aimerait que lui et son équipe ait le même but.
Kensi est frappée par l’intérieur de la maison de Renner, qui ressemble plus à un musée qu’à un havre de paix...Les antiquités sont pour elle synonyme de « seconde main », et elle ne voit pas l’intérêt d’avoir quoi que ce soit d’occasion. Deeks apprécie la beauté des pièces, certaines valant certainement une fortune. Ils se chicanent, comme d’habitude, quand Deeks met la main sur des documents médicaux qui laissent penser que Renner avait une tumeur cancéreuse au cerveau. Ce qui pourrait expliquer le « réveil » des allemands, paniqués à l’idée que le livre noir refasse surface si Renner venait à mourir. A moins que Renner ait voulu laisser un petit pécule à Sander en vendant le livre (improbable vu le luxe des lieux), ou qu’il ait voulu en finir à jamais avec le livre pour protéger Sander, auquel cas il s’y était pris un peu trop tard...Une porte qui claque, des bruits de pas...Kensi et Deeks sortent leurs armes ; un homme crie « Agents fédéraux, ne bougez-plus » en faisant irruption devant eux, et en les braquant. Derrière lui, un autre homme armé. Deeks hurle « LAPD », l’homme « NSA », Kensi « NCIS » et Deeks conclut par « M-O-U-S-E », s’attirant un regard mitigé de Kensi. Tous les 4 sont extrêmement tendus ; finalement les deux hommes sortent une carte de la NSA et Kensi son badge du NCIS...Un des hommes explique à Kensi que l’affaire est devenue la leur, comme Renner était un étranger et une menace potentielle contre les USA. Il propose toutefois de collaborer. Mais brutalement il s’interrompt, plié en deux par un violent coup de pieds de Kensi dans son entre-jambes, suivi de coups de pieds et coups de poings qui l’alignent pour le compte. Deeks s’occupe du deuxième homme qui avait sorti son arme, en le plaquant par-dessus la table basse ; lui aussi est KO. Deeks est furieux contre Kensi, elle a frappé des types qui sont de leur côté, et peut-être pire, elle a frappé dans les parties intimes. Kensi a la très nette impression que ces deux gars appartiennent à des services secrets étrangers...
A l’annexe, Cole est dans la salle d’interrogatoire, avec Sam et Callen. A l’odeur, il reconnaît une « maison-bateau ». Cela lui rappelle la sinistre journée du 22 novembre 1989, à San Francisco, le jour où il est devenu aveugle et impotent, suite à une attaque cardiaque...provoquée par une hémorragie consécutive à 2 balles en pleine poitrine ! Renner, il sait que c’était un antiquaire. Etait, il sait qu’il est mort, or ce décès date du matin même, donc la mémoire à court-terme de Cole n’est pas si défaillante que ça...Cole propose un marché aux deux agents : il leur dit ce qu’ils veulent savoir, en échange « Sylvia » termine ce qu’elle a commencé. Sylvia ? Ce gnome malfaisant le lui doit bien!
Callen et Sam sont sortis de la salle d’interrogatoire. G. sait que Sylvia est un des pseudos de Hetty. Il semble que cette affaire contienne beaucoup d’éléments encore cachés...Kensi fait irruption, suivie par Deeks. Sur l’écran, elle met la carte de deux agents de la DGSE (les services secrets français), les deux faux membres de la NSA qui étaient dans la maison de Renner. Elle avait donc bien entendu leur pointe d’accent que Deeks n’avait pas remarquée, et Hetty avait raison, les agences étrangères sortent du bois...Deeks les a faits coffrer par ses ex-collègues du centre-ville, où ils devraient sans aucun doute devoir patienter un bon moment avant de pouvoir utiliser un téléphone, et donc leur immunité diplomatique. Mais il recommande que Kensi ne les approche plus : il raconte le coup de pieds dans les parties sensibles d’un des hommes, et les 3 agents sont d’accord pour trouver cela indécent (un bon coup de crosse dans le visage aurait été plus indiqué...). Devant cette unanimité, Kensi préfère changer de sujet, et demande ce que Cole leur a appris. A part qu’il joue avec eux, pas grand-chose...Et Callen pense qu’il n’est pas le seul : il appelle Eric pour savoir si Hetty est au QG, mais elle est partie depuis une heure, sans daigner dire où elle allait.
On la retrouve dans le Pacific Design Center, précisément dans le bureau de Sander Lee. Elle allait ouvrir un tiroir quand une étiquette de la boutique attire son attention : un gros « Herta » est écrit, bien visible. Il accompagne un numéro de téléphone. Hetty la fourre dans sa poche en entendant une porte claquer. Elle se précipite dans un placard, où elle s’enferme. Des pas résonnent déjà dans la pièce, des ombres passent devant la porte qui protège Hetty. Au point que celle-ci sort une arme, enlève la sureté à l’instant où la porte du placard s’ouvre...sur Callen et Sam ! Elle s’écrie « salauds »...Elle a failli faire sauter la tête de G., heureusement, une bouffée de l’odeur de bébé de Sam l’a arrêtée. N’empêche, Callen est en colère, et veut lui parler. Ils se retrouvent dans l’armurerie du QG, où Hetty range soigneusement son arme, au-milieu d’autres diverses et variées (y compris très anciennes), protégées par une grille. Callen voudrait commencer par Cole, mais Hetty n’a rien à en dire tant qu’ils n’ont pas obtenu du nouveau de sa part. Alors G. comprend : c’est Hetty qui lui a mis deux balles dans la poitrine, puis qui l’a maintenu en vie ; elle l’a ensuite mis dans un lieu de vie médicalisé, pour pouvoir lui soutirer des informations. Sauf que c’est rendu difficile parce qu’il est à peu près impossible de savoir dans quelle mesure sa maladie d’Alzheimer est réelle, et dans quelle mesure il simule...Hetty confirme, elle est patiente, elle a réussi à le prendre quelque fois en défaut. G. a l’impression que l’un et l’autre apprécient ce jeu, voire leurs rencontres. Là Hetty est catégorique, il est en plein délire. Elle fait la lecture à Cole chaque semaine depuis toutes ces années simplement parce que c’est le rôle de Sylvia. Seulement, ces derniers temps, la santé physique de Cole se dégrade, comme son état d’esprit. Callen lui lance qu’il veut coopérer, elle réfute l’idée par un regard, mais il ajoute « si vous finissez ce que vous avez commencé ». Troublée, elle avoue que tuer dans le feu de l’action est une chose, mais qu’elle ne se voit pas en meurtrière. Le sort de Cole est dans les mains de quelqu’un de bien plus grand qu’elle. La réplique de Callen la touche : « je ne pensais pas qu’une telle personne puisse exister... ». Il reprend en abordant le sujet du petit livre noir. Hetty pense que Cole ne sait pas ce que Renner en a fait. Par contre son contenu pourrait à la fois causer des dommages irréversibles dans les relations internationales, et mettre en danger la sécurité du pays. Que Callen utilise son imagination pour avoir des détails. A la question de savoir si elle est dans ce livre, elle répond que plus on dure dans ce métier, plus on a un placard plein d’ossements. Le sien ressemble à celui des Catacombes. Ce qui les ramène au placard de Sander. Est-ce qu’elle a trouvé quelque chose là-bas ?
La voix de Nell « j’ai trouvé quelque chose ! » les interrompt. Se rendant compte qu’elle les a arrêtés, elle propose de revenir plus tard, mais Hetty saute sur l’occasion d’éviter de répondre. Et c’est devant l’écran près des bureaux que Nell et Eric expliquent à tous les agents ce qu’ils ont découvert. En se penchant sur les manuscrits de Renner, écrits en boustrophédon [changement de système d’écriture et donc de sens de lecture à chaque ligne, comme les sillons de labour tracés par des bœufs], ils se sont aperçus que l’élément important était le marque-page, et non les manuscrits. Celui-ci contient un minuscule dictionnaire, lequel a une ponctuation beaucoup trop importante. C’est là que sont dissimulées des « micro-pointes ». Malheureusement, l’analyse d’une de ces micro-pointes n’a révélé que des informations obsolètes sur la guerre froide...Le bon côté des choses, c’est que Renner a pu dissimuler des infos sur le petit livre noir de cette manière. Le mauvais côté, c’est que la bibliothèque contient une telle quantité de livres qu’ils sont devant une montagne de travail. Mais c’est une piste, un os à donner à ronger à Washington, où l’on s’arrache les cheveux à l’idée du nombre d’agences étrangères ayant investi Los Angeles...Ce qui donne une petite idée à Callen : faire croire que le livre noir a été découvert, qu’il est à vendre, en donnant comme preuve les micro-pointes mises au jour, pour mieux enfumer toutes ces agences. Hetty donne son accord d’un signe de tête.
Callen est de nouveau dans l’armurerie. Sam le rejoint au pas de charge, il a déjà répandu le bruit de la vente auprès des coréens et des arméniens. Est-ce que Callen a contacté Kolcheck, il pourrait se révéler utile ? Callen, tête basse, se contente de renifler pour répondre. Sam s’inquiète aussitôt. C’est Hetty qui préoccupe Callen, quelque chose ne va pas. Il quitte la pièce rapidement, prévoyant de revenir très vite. Il croise sans les voir Deeks et Kensi qui arrivent. Hetty n’est pas dans son bureau, ni en haut : elle a disparu.
C’est dans les gradins du Hollywood Bowl qu’on la retrouve. L’endroit est désert, mais un homme est assis, révolver à la main. Il saute sur ses pieds quand Hetty arrive à sa hauteur. Souriants, ils se serrent la main : Mattias/Herta. C’est lui qui a laissé un numéro de téléphone dans le bureau de Sander. Hetty lui remet son arme, ce qui lui évite d’être fouillée. De leur conversation, on comprend que leur première rencontre a eu lieu à Vienne, des années auparavant, à l’opéra, où manifestement Hetty devait le « descendre », mais Mattias avait réussi à s’enfuir avant...Mattias veut mettre la main sur Cole. Hetty lui dit qu’elle l’a tué elle-même, mais Mattias sait qu’il n’est pas mort, et que c’est grâce au « nain de jardin ». Il a d’ailleurs eu une chance à laquelle beaucoup n’ont pas eu droit (à part lui...). Mattias est bien conscient qu’Hetty ne va pas livrer ce traitre, même s’il ne voit pas ce qu’elle trouve à un infirme aveugle, celui-là même qui lui a donné son surnom d’ailleurs. Mais il est persuadé que son équipe sera beaucoup plus coopérative, surtout s’il l’encourage en lui faisant parvenir une oreille ou un doigt ; il obtiendra Cole avant même que le cadavre d’Hetty soit froid : il n’a pas besoin qu’elle reste en vie pour la découper. Hetty refuse de bouger, il doit la tuer sur place. Ce qu’il se dispose à faire, après tout, même s’il aurait préféré ne pas avoir à le faire lui-même, on meurt toujours tout seul.
L’arrivée tranquille de Callen dans les gradins, bras ballants, bouscule un peu ses plans. Il lui intime l’ordre de s’arrêter sinon il tue Hetty, sur la tête de laquelle il braque son arme. Mais celle-ci lui hurle de ne pas l’écouter, qu’elle lui a déjà dit de tirer et qu’elle est toujours là. En fait Callen attire l’attention de Mattias. Un coup de feu claque, une balle touche le bras de l’espion et fait voler son pistolet. C’est l’œuvre de Sam et de son fusil à lunettes ! Deeks et Kensi remontent les gradins, s’assurant que tout va bien, et de sa cachette, Sam indique qu’il n’y a rien à signaler. Callen fouille Mattias, sans égard pour sa blessure ; il trouve une deuxième arme ; il le menotte. Hetty regarde Mattias : elle est là, la différence entre eux, malgré ses efforts pour tenir « ceux-là » (de la tête elle désigne son équipe) à distance, elle n’est pas seule ! Mattias en réponse la traite de « SchweinePriester » (F*** de P***). Deeks aboie son 3ème « Gesundheit », s’attirant un commentaire élogieux de Callen.
Au QG, Sam, Kensi, Deeks et Callen travaillent à leurs bureaux, quand Eric s’approche, rejoignant Nell. Le FBI et La NSA leur viennent en aide pour s’occuper des agences étrangères qui trainent encore en ville. Mattias et les deux français devraient être renvoyés dans leurs pays respectifs lors d’un échange d’espions. Quant au petit livre noir, ils vont continuer à le chercher, même s’ils doivent pour cela passer au crible la bibliothèque de Renner. Hetty qui arrive les rassure, la sécurité nationale est un marathon, pas un sprint. N’empêche, ils ont fait du bon boulot ! Ils devraient aller se reposer, pour se remettre au travail dès demain. Elle s’éloigne. Deeks est le premier à fermer son ordinateur : il a envie d’un verre. Sam l’avertit qu’il est dangereux de noyer son stress dans l’alcool, mais Deeks n’est pas stressé ; par contre c’est lui qui invite ! Aussitôt Sam et Eric sont partants (au grand plaisir de Deeks). Kensi dit à Nell qu’elle est obligée de venir, il est hors de question pour elle de se retrouver la seule fille du groupe (là, c’est Nell qui est heureuse). Sam se tourne vers G. qui n’a encore rien dit : c’est donc lui qui va les emmener. Callen s’en déclare ravi, et se lève pour proposer à Hetty de se joindre à ce qui deviendrait les 7 Mercenaires.
Celle-ci est à son bureau, elle vient de reprendre son identité de « Sylvia ». Elle dit à G. qu’elle va bien, le remercie de ne pas l’avoir demandé. Il lui répond qu’il venait l’inviter à se joindre à eux pour prendre un verre, que c’est lui qui emmène. L’offre si généreuse est alléchante, mais elle a d’autres plans. Callen s’énerve : elle a failli mourir et ne veut même pas partager un moment avec ceux qui l’ont sauvée ? C’est qu’elle a déjà un engagement...Qu’elle le pardonne, mais il est un peu réticent à la perdre de vue...Elle veut aller voir Cole. Ce qui veut dire quoi, exactement ? Elle ne le sait pas vraiment, mais elle doit y aller seule, et elle est confiante : G. va respecter son souhait. Elle lui sourit gentiment, lui souhaite une bonne nuit, et s’en va. Il la suit des yeux, la regarde franchir la porte, disparaître. Il fixe encore l’endroit un moment, le visage triste et inquiet...
Hetty arrive dans la résidence où Cole est soigné. Les couloirs sont déserts, il n’y a aucun bruit. Quand elle ouvre la porte de la chambre de l’allemand, un hoquet d’horreur lui échappe : la femme qui s’occupe de Cole est par terre, le corps criblé de balles. Sur le lit, Cole est mort, lui aussi abattu. Hetty fait demi-tour, referme la porte sur l’affligeant spectacle, et s’immobilise. Elle est bouleversée. L’image se fige sur sa douleur.
------------ A suivre ---------