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#210 : L'Espion qui m'aimait (2/2)

Hetty et l'équipe du NCIS continuent de chercher le livre élusif tant convoité par plusieurs agences de sécurité étrangères...

** Captures de l'épisode **

Popularité


4.1 - 10 votes

Titre VO
Deliverance

Titre VF
L'Espion qui m'aimait (2/2)

Première diffusion
23.11.2010

Première diffusion en France
19.03.2011

Vidéos

Promo ralongé 210

Promo ralongé 210

  

Photos promo

Callen regarde si Sam est prêt

Callen regarde si Sam est prêt

Callen et Sam en ambuscade prêts a intervenir pour appréhender l'homme

Callen et Sam en ambuscade prêts a intervenir pour appréhender l'homme

l'agent Callen joué par Chris O'donnell

l'agent Callen joué par Chris O'donnell

le russe est au fond et G contre le mur du stafe

le russe est au fond et G contre le mur du stafe

l'agent Hanna surveille le couloir du stade armé

l'agent Hanna surveille le couloir du stade armé

Callen va passer à l'action pour surprendre les russes

Callen va passer à l'action pour surprendre les russes

Sam est prêt

Sam est prêt

Plus de détails

Scénariste : Frank Military & Shane Brennan

Réalisateur : Tony Wharmby 

Guests :

Renée Felice Smith ............................ Nell Jones
Chris L. McKenna ............................ Agent de la CIA
Jürgen Prochnow ............................ Mattias
Samantha Quan ............................ Diane Vincent
Raymond J. Barry ............................ Branston Cole
Matthew Jones ............................ Policier
Nico Evers-Swindell ............................ Russe blond #1
Candace Edwards ............................ Infirmière

Dans l’épisode précédent, on a appris que  le « mari » de Hetty vit aux Etats-Unis sous le nom de Branston Cole. C’est elle qui lui a tiré dessus, et l’a installé comme son mari dans une structure d’accueil médicalisée, sous un faux nom, afin de pouvoir lui soutirer des informations (selon la théorie de Callen). Cole aurait eu  un petit livre noir sur certaines des opérations secrètes du KGB, des USA et d’Israël, que tous les mercenaires vont rechercher, et que le NCIS doit retrouver avant eux. Mattias, au Hollywood Bowl en compagnie de Hetty, lui dit ne pas vouloir le livre, mais Cole. Il la met en joue (« je suis désolé, Herta »), mais une balle, tirée par Sam à distance, lui transperce le bras, et permet à l’équipe au grand complet de le neutraliser. Le plan de Hetty est de prévenir la mise à sac de la ville par l’ensemble des  agents secrets étrangers en quête de ce livre. Mais sa découverte des cadavres de Cole et de son infirmière prouve que pour l’instant elle a échoué...

 

Une Mustang décapotable rouge avec deux jeunes hommes à bord longe la côte, et rattrape une Mustang décapotable bleue où 4 jeunes filles ont pris place ! Les deux voitures roulent côte à côte ; échanges de sourires et de signes de la main, de « Salut », mais une voiture de police, sirène hurlante,  prend en chasse la Mustang rouge. Celle-ci n’a d’autre choix que de se ranger sur un parking (désert) du front de mer. Les deux hommes sont encore souriants, mais le conducteur secoue un peu la tête, comme pour dire « pas de bol », ou « j’y crois pas ». La voiture de police se gare derrière eux. C’est en fait un véhicule de la police du Comté, c’est un shérif qui en descend, et demande, la main sur l’étui de son arme, les papiers du véhicule et du conducteur. Celui-ci les lui donne très gentiment, tout en voulant savoir ce qui se passe. Un rapport indique que l’on vend de la drogue à des mineurs, en utilisant un cabriolet rouge. Le conducteur, soulagé, rigole : ce n’est pas eux ! Mais le shérif a un autre souci : les plaques de la voiture ne correspondent pas à celles du permis, il va donc immobiliser le véhicule, sauf s’il peut le fouiller. Donc, est-ce que le chauffeur veut bien ouvrir son coffre. Le sourire de celui-ci s’est un peu effacé, mais c’est toujours avec amabilité qu’il consent à aller à l’arrière de la voiture. Dans le véhicule du shérif, une caméra enregistre ; il est 91/2 du matin, en ce 17 novembre 2010. Dans le coffre, une grande mallette argentée et qui a visiblement bien servie... Sur l’ordre du shérif, le conducteur ouvre la mallette – remplie d’armes, de poings ou automatiques, avec les chargeurs, soigneusement rangées... Le shérif essaie de sortir son arme, mais le passager de la voiture est déjà sur lui, il l’immobilise par une clé autour du cou qui l’étrangle à moitié. Le conducteur choisit tranquillement une arme, avec un silencieux, une de celles dont les balles  traversent un crâne et réduisent  un cerveau en bouillie. Et il met ses paroles en action. Le pauvre shérif s’écroule, alors que derrière lui les vagues de l’océan atteignent paresseusement le sable sous le beau soleil de la Californie.

 

GENERIQUE

 

Dans le gymnase du QG, Sam et Callen disputent une partie « un contre un » de basket, pendant que Kensi fait du kickboxing contre un matelas tenu par une fille. Sam marque, Callen décide que le prochain panier désignera le « champion du monde ». Il est à l’attaque,  Sam à la défense. Un chien aboie dans la salle, Sam, distrait regarde dans sa direction ; G. en profite pour aller marquer le point de la « mort subite » ! Sam hurle que cela ne compte pas, et s’en prend à Deeks, qui, en amenant un chien au QG, vient de lui faire perdre le titre de champion du monde !  Hetty lui a interdit d’amener là ses « bonnes œuvres » ! Mais Deeks amène un chien policier, capable de renifler des explosifs. Démonstration : il fait cacher les yeux du chien par Kensi, et va planquer dans un sac une balle dans laquelle il glisse un morceau de plastique (l’explosif). Et il demande au chien d’aller chercher la bombe. Sans aucun succès. La scène donne lieu à des morceaux très savoureux : Callen fait remarquer que ce chien a la gale, mais Deeks dit qu’ils travaillent tous les deux sous couverture ;  Kensi trouve qu’ils se ressemblent...Deeks est très câlin avec le chien, Callen : « Ils s’aiment, c’est évident », alors Kensi réplique « C’est évident que l’amour est aveugle ! » ; Comme le chien se contente de le regarder, Deeks dit que c’est parce qu’il sent  leur hostilité, Callen : « est-ce les chiens policiers ne sont pas censés travailler en milieu hostile ? » ; que dans l’enclos du chien ça marche, Sam « Ah oui, les poseurs de bombes ciblent souvent les chenils » ; Deeks trouve que Sam terrorise son chien ! Alors Sam approuve, très ironique : le chien est couché tranquillement sur le dos ! Eric arrive en courant, essoufflé, il vient d’avoir un appel téléphonique étrange de Hetty, au sujet d’une fusillade. Ils repartent tous avec lui, sauf Deeks retenu par le chien qui pleure. Il va chercher la balle dans le sac, la ramène et...la lâche au pied de Deeks, qui lui dit que vraiment, il aurait mieux fait de le vendre à ce laboratoire qui fait des tests sur les animaux. Le chien (Marty) grogne un coup pour montrer sa désapprobation.

                                  

La maison de santé où vivait Cole est en pleine agitation, avec les scientifiques au travail et en train d’évacuer un corps dans le couloir. Hetty est dans la chambre de son « mari », les 2 cadavres sont dans la même position, il y a donc eu une 3ème exécution. Hetty regarde par la fenêtre quand, dans son esprit, elle entend Cole demander : qui êtes vous ? Cela la ramène des années en arrière. Elle regardait par cette même fenêtre, mais il pleuvait à verse, avec des bruits de tonnerre, quand Cole avait posé cette question. Il était dans son fauteuil roulant, déjà poussé par la même femme que celle allongée morte dans la pièce. Hetty la remercie, et Rosemary sort en souriant, les laissant seuls. Hetty répond alors qu’elle est « Sylvia », sa femme ; Cole trouve qu’elle lui rappelle quelqu’un d’autre. Elle lui demande s’il a fait pipi, ce qui l’offusque, mais c’est le genre de question qu’une femme demande à son mari quand il a du mal à uriner... Cole veut savoir pourquoi elle est là : pour lui faire la lecture, comme d’habitude. Soudain la voix de Callen arrache Hetty à ses souvenirs. Il entre avec Sam, et  jette un regard plein de compassion à sa supérieure. Sam se penche sur la femme allongée par terre, Hetty dit qu’elle la connaît bien, c’est l’infirmière Rosemary Edmonds. Elle était très sympa, lui avait même offert un présent à Noël, une fois. Callen ne peut pas croire qu’elle ait joué la femme de Cole aussi souvent. Alors Hetty regarde tristement le corps sur le lit, et confie qu’avec sa vie basée sur la supercherie (Duplicité...), son mariage avec Cole pourrait bien être ce qu’elle a connu de plus approchant de la chose réelle. Après cet aveu, elle soupire, et regarde Callen avec un regard plein de souffrance, qu’il reçoit cinq sur cinq... Sam a terminé les premiers examens : deux calibres, deux tireurs, une cible facile entourée de civils, ils n’avaient pas besoin de tuer l’infirmière, ni le gardien dans l’entrée. Hetty, amère,  constate, les yeux rivés sur Cole, que pourtant ils l’ont fait, sans le moindre scrupule, sans la moindre compassion. Ils ont changé les règles, et ça, Branston en aurait été consterné. G., qui la fixe, intègre tout ce que ça révèle de la vie passée d’Hetty et de ses relations avec Cole...

 

Pendant ce temps, Deeks et Kensi arpentent les couloirs de la résidence, croisant quelques pensionnaires, certains avec la police. Kensi aiment les personnes âgées, dont la sagesse et la gentillesse peuvent apporter beaucoup. Un vieil homme sort des toilettes, accompagné par une jeune femme. Kensi les salue d’un signe de tête et d’un sourire. L’aide-soignante lui sourit en retour, mais le vieil homme met la langue entre ses lèvres avec un bruit salace caractéristique...Kensi est d’abord surprise, puis indignée ! Deeks lui explique que c’est parmi les retraités que le taux de maladies sexuellement transmissibles est le plus élevé, par rapport aux autres catégories de la population. Kensi lui demande de la boucler ! Ils arrivent au local où aboutissent les images de toutes les caméras de surveillance. Malheureusement, il ne reste que les câbles vides, tous les disques durs ont disparu.

 

Dans la chambre de Cole, Hetty a repris son poste devant la fenêtre, tournant le dos à ses agents. Cole était un ancien espion d’Allemagne de l’Est, réfugié à l’Ouest. C’était un traitre. Callen trouve qu’une vengeance 25 ans plus tard est un peu tardive, mais Sam repère que les tiroirs de la commode ont été fouillés : ils cherchaient quelque chose.  Le fichu petit livre noir ! D’abord Renner, maintenant Cole, ils ne s’arrêteront pas avant de l’avoir trouvé.  « Ils » étant tous les services secrets étrangers qui pensent que le bouquin a encore de la valeur. Et ceux qui connaissent la relation entre Cole et Hetty vont forcément penser qu’elle sait où il est : elle est sans doute la suivante sur la liste. Sam et Callen s’engagent à la protéger, mais elle est assez grande pour s’en occuper. Ce qu’elle veut, c’est trouver ceux qui ont fait ça, et planter leur tête au bout d’une pique ! Sam lui demande si c’est ça qu’elle avait l’habitude de faire dans le passé, elle lui rétorque que ce n’est pas elle qui a changé les règles. On toque à la porte : c’est Kensi (et Deeks) venus annoncer que les vidéos de surveillance ont toutes été piquées, mais que Mr Shmunger, de la chambre 27,  a bien voulu leur prêter sa caméra de surveillance : dissimulée dans le distributeur d’engrais en forme de stylo d’une plante en pot, elle était braquée sur le couloir...

 

Au QG, Eric, en compagnie de Nell et Sam, travaille sur les images de la fameuse caméra. Elles sont de piètre qualité, mais on y voit un homme passer devant la porte ouverte de la chambre 27, et y jeter un coup d’œil machinal. Il va donc essayer de rendre le visage plus net.

 

Sur le bureau de Hetty, un livre, avec ce qui pourrait être un trou de balle dans la couverture. Hetty est en pleine réflexion, la tête appuyée sur un bras, le front plissé, quand la voix de Callen qui lui dit gentiment que ce n’est pas de sa faute, la sort de pensées peu réjouissantes. Elle lève la tête et le fixe quelques secondes, le temps de comprendre ses paroles.  Pendant qu’il s’assoit, elle lui explique que son erreur avait été de penser qu’avec Mattias en prison, tout était fini. Cette erreur était responsable de la suite des évènements. G. lui répond « on ne peut pas protéger tout le monde ». Surprise, elle finit par sourire : ce sont ces mots à elle ! G. se le rappelle très bien, elle les a prononcés le jour où il a attaqué ce boulot ; si elle s’en souvient, c’est qu’ils lui ont fait du bien, à elle aussi...elle hoche la tête sans le regarder. Il se rapproche : alors, ce fameux petit livre noir ? 3 décades de trahison pendant la guerre froide : Le nom des espions, l’identité des agents dormants et des traîtres d’une douzaine de pays différents. Callen n’est pas convaincu de l’importance des révélations, mais Hetty insiste : il y a de quoi faire tomber des gouvernements, encore maintenant. . Puis elle dit à G. de lui laisser le livre, en échange elle lui laisse les piques à aiguiser...En même temps, elle appelle Nell au téléphone et la convoque dans son bureau. Ce que G. prend pour un congé.

 

Il monte rejoindre les autres toujours au travail sur le visage d’un des tueurs de la veille au soir. Pour l’instant la recherche faciale n’a rien donnée. Mais Deeks qui arrive avec Kensi est sûr de connaître cet homme. Il cherche dans les avis de recherche de la police, et met sur l’écran la vidéo de l’assassinat du shérif. Eric compare les 2 visages, celui du conducteur et celui de l’homme dans le couloir, ils correspondent parfaitement. Après le meurtre, les deux hommes sur la vidéo  échangent quelque mot, mais c’est inaudible. Kensi arrive à lire un mot sur les lèvres du conducteur « bistrot ». Comme café ? Mais Callen a déchiffré la suite : « bistro ukhodim », c’est du russe, et ça veut dire « faut qu’on y aille ». Ces hommes seraient-ils membres du BRU (le service secret de l’armée russe), et à la recherche du livre noir ? G. demande à Eric de vérifier avec tous les agents du BRU connus, pendant qu’il descend annoncer la « bonne » nouvelle à Hetty. Sauf qu’elle a de nouveau disparu...

 

Elle est dans le bureau de Sander, assise, un livre sur les genoux,  à côté de Nell qui admire la table Victorienne...Hetty vient de comprendre que Renner utilisait le magasin de son ami pour dissimuler son trafic d’armes. Il doit donc y avoir pas mal d’argent quelque part...Nell se croyait à la recherche du livre, Hetty lui répond que tout est bon à prendre ! Et elle l’envoie démonter la maison de Renner pierre par pierre ! Hetty regagne sa voiture dans le parking souterrain, mais une voiture s’approche, un homme lui barre le chemin...le passager de la voiture descend : c’est Mattias ! Libéré par la CIA en échange du livre (tiens donc, il était censé croire que ce n’était qu’une légende). Mais peut importe ce qu’il pense, l’essentiel c’est que la CIA l’ait cru. Et pour trouver le livre, la meilleure piste est Hetty ; le bureau de Sander ayant déjà été  passé au peigne fin, Mattias et  Hetty savent que Nell ne va rien trouver. Mattias dit clairement à Hetty qu’il n’est pas dupe : elle essaie de les mettre sur des fausses pistes. Pour échapper aux oreilles des compagnons de Mattias, les deux agents se sont éloignés. Mattias blêmit quand Hetty met la main dans sa poche en lui disant qu’elle pourrait le tuer à l’instant. Mais ce sont ses clés de voiture qu’elle sort en ajoutant qu’il ne vaut même pas la paperasse que ça induirait. Et elle plante là l’allemand, visiblement soulagé...

 

A peine a-elle mis le pied dans le QG que Sam et Callen la harponne. G. commence par dire qu’ils ont identifiés les tueurs, des...russes, c’est Hetty qui finit sa phrase, en ajoutant qu’elle voudrait des infos fraiches... Mais les comparaisons de données semblent indiquer que les hommes ne sont pas des membres répertoriés du BRU, peut-être des agents dormants en attente depuis des années. Hetty veut savoir si Nell a donné des nouvelles, mais Eric vient à leur rencontre en clamant qu’elle est partie chez Renner, et que lui  pourrait avoir trouvé le livre ! Ils montent à l’étage en écoutant Eric raconter comment, ne trouvant pas d’ordinateurs portables chez Renner alors que ce type devait forcément en posséder pour gérer ses fonds secrets provenant du trafic d’armes, il s’était aperçu que le suisse utilisait des cybercafés, en changeant systématiquement d’ordinateurs. Donc il devait utiliser un espace de stockage virtuel. La seule connexion internet qu’Eric ait pu trouver, c’est la brève mise en vente deux ans plus tôt de la propriété de Renner. Eric met sur écran une page web de vente immobilière (un intérieur de cinéma pour une vue superbe sur les lumières de la ville, 5 millions 7 dollars, brève présentation, et des photos). Et dans le codage informatique en 1 et 0  des photos, Renner avait dissimulé ses infos. Ainsi, dans la photo d’arbres portant un nichoir, apparaissaient des noms de banques dans divers paradis fiscaux, et une ligne intitulée : « sortie de prison », avec des numéros ; un numéro de compte dans une banque du centre ville, associé à un coffre ! Hetty réclame la clé du coffre, et c’est Nell qui surgit, la clé à la main ! Trouvée dans le nichoir. Hetty félicite Eric et Nell, mais en cachant sa joie...Eric est déjà au travail pour créer une fausse identité à Callen, utilisant celle d’un avocat de Renner ayant procuration pour l’accès au coffre. Comme Callen le glisse à l’oreille d’Hetty, aiguiser les piques devra attendre...

 

G., élégant, se gare devant la banque. De l’autre côté de la rue, Sam est en compagnie de Kensi et Deeks. Eric derrière son clavier utilise les caméras de surveillance de la rue, Nell penchée par-dessus son épaule, et Hetty assise juste à côté. Eric repère un des tireurs assis sur un banc à proximité, buvant du café. Et Sam qui balaie les environs à l’aide de jumelles, aperçoit une Jaguar rouge, avec 3 hommes à bord, qui se gare derrière Callen. Une surveillance s’installe : le NCIS en déduit que Cole a dû parler du coffre avant de mourir ; n’ayant pas la clé,  les russes sont à l’affut pour récupérer le livre dès que quelqu’un l’aura gentiment sorti de la banque ; la chance de l’équipe de Callen, c’est que les russes ne savent pas à quoi ils ressemblent. A peine Sam a-t-il fini de d’énoncer  cela que le téléphone de G. sonne. Un homme lui dit « ne bougez pas, agent Callen » et un petit rond rouge de visée laser apparait sur la poitrine de G. ; qui ne peut que réfuter la théorie de Sam d’un air contrarié ; l’inquiétude se lit sur le visage de l’équipier de Callen...

 

La voix du jeune russe assassin du shérif, donne l’ordre à Callen d’aller chercher le livre et de le leur donner, sinon il va mourir. Comme le petit rond rouge se promène gentiment autour du  cœur de G., l’agent du NCIS répond qu’il a compris. Le russe raccroche, mais Deeks a déjà repéré le sniper. Kensi veut l’appréhender, Sam le lui interdit : le rayon laser était là pour les alerter, il pouvait très bien y avoir un autre tireur à l’affut. Donc ils vont devoir jouer selon les règles de leurs adversaires : Sam va remplacer Callen dans le rôle de l’avocat. A Eric de changer vite fait la photo du permis ! Eric réclame 5 minutes au-moins, Sam lui en accorde deux. La voiture noire qui avait amené Mattias dans le parking de Sander se gare devant la banque. Le portable d’Hetty sonne : Mattias lui dit qu’un de leurs amis de la CIA va aller rejoindre son agent à la banque, et qu’il faudra  lui donner le livre dès que possible. Il sait que les russes sont là, mais il en fait son affaire. Hetty fait donc part à Callen qu’un de leur cousin va le rejoindre (G. fait instantanément la gueule) et distinctement elle lui martèle de faire tout ce qu’il lui dira de faire... 2ème fois en 2 mn que Callen doit répondre à contrecœur qu’il a compris ! Et Sam est aussi obligé de confirmer à sa chef qu’il a reçu le message. Mattias fait signe à un des hommes de la voiture noire qu’il peut y aller, et G. se retrouve avec un passager. Horrifié par le petit rond rouge sur la poitrine de Callen, l’agent de la CIA demande à G. s’il porte un gilet (pare-balles) ; comme ce n’est pas le cas, il dit  qu’il faut toujours en porter un. Callen lui jette un regard noir : il n’a pas l’intention de transformer le centre-ville en stand de tir, et compte être un peu plus subtil. Il ordonne à Kensi de s’approcher de sa voiture, il veut créer un leurre pour les russes. Pendant ce temps, Eric travaille frénétiquement, mais pas assez vite au goût de Sam.

 

G. dit à Kensi d’aller à la banque, de demander à voir la salle des coffres (pour en louer un éventuellement), de ressortir, et d’agir alors nerveusement comme si elle avait le livre. Deeks l’aidera à échapper aux russes. Il lui demande si elle a du chewing-gum, et lui tend ostensiblement la clé, la montrant ainsi à celui qui le tient en joue. Kensi se dirige vers la banque, suivie par un russe qui descend de la Jaguar. Puis par Sam et Mattias : celui-ci semble vouloir vérifier par lui-même ce qui va se  passer dans la banque. Les trois hommes patientent, Kensi colle la clé sous le bureau où elle est reçue, avant d’aller dans la salle des coffres puis d’en ressortir en refermant son sac, qu’elle serre contre elle. Le russe qui l’attend vers la sortie prévient par téléphone ses compatriotes. Sam va alors s’installer devant la même employée que Kensi avait sollicitée, pendant que dans la voiture Callen vérifie que l’homme de la CIA porte un gilet pare-balles.

 

Sam demande à accéder au coffre de Renner (avec son pouvoir), pendant que Kensi, sur le trottoir, accélère le pas, et se met à courir à l’approche de la voiture de Deeks. Celui-ci pile le temps qu’elle monte, et redémarre en trombe. La Jaguar rouge fait un demi-tour sur les chapeaux de roues pour les prendre en charge. En même temps, Callen se jette sur l’agent de la CIA et le tire violemment sur ses genoux, au moment où un coup de feu déchire le pare-brise. L’homme a reçu le projectile dans son gilet ; ça fait mal, il injurie Callen, qui s’est extrait de la voiture et reste accroupi pour se protéger.

 

Dans la banque, l’employée rentre dans l’ordinateur les renseignements que lui donne Sam. Il lui montre la clé du coffre (toujours sous l’œil attentif de Mattias), mais les choses se compliquent quand il lui faut décliner son identité, juste au moment où Eric le prévient qu’il n’est pas prêt. L’informaticien lui glisse à temps « Maurice T. Grayson », ce que Sam répète, en présumant que le T. est pour Thomas. Pas de chance, c’était Tony. En fait Sam préfère Tony. L’employée se demande s’il est vraiment net, mais tape consciencieusement « Maurice Tony Grayson ». Une de ses collègue l’interrompt, elle lui présente un papier et veut savoir si elle autorise « ça » ; l’employée de banque se retourne pour s’en occuper; sur son  écran, le permis de Mr Grayson apparaît...avec la photo de Callen. La situation est critique, il faut avertir Eric ! Alors Sam improvise une chanson «on va manquer de temps, Eric »...Déjà l’employée se retourne, et déjà aussi, le permis disparaît de l’écran pour réapparaitre aussitôt, cette fois avec la photo de Sam ! Et l’accès au coffre est validé. Quand ils se lèvent pour s’y rendre, Sam dit à la jeune femme de l’appeler Tony...

 

Dehors, l’agent de la CIA, allongé sur les sièges avant de la voiture pendant que Callen est accroupi derrière la portière ouverte, lui demande s’il voit le sniper. Callen pense qu’il est parti avec ses copains, mais aimerait mieux que ce soit son voisin qui pointe la tête pour vérifier. Il dit à Sam qu’ils vont bouger, les russes n’allant pas tarder à revenir une fois qu’ils auront compris qu’ils s’étaient fait rouler. Sam lui répond « Je l’ai » (traduction littérale de « I got it » qui veut dire également « bien reçu »), mais comme il est obligé de le faire à haute voix, l’employée de  banque le regarde d’un air interrogateur.  Il brandit la clé : il pensait l’avoir perdue ! L’employée lui sourit, elle comprend mieux ! Une fois le coffre de Renner ouvert, l’employée donne à Sam la boite métallique qui en protège le contenu, et veut s’éclipser mais Mattias est dans l’encadrement de la porte de la salle. Sur un regard de l’allemand, Sam se sent obligé de dire qu’il est avec lui. Il ouvre le compartiment...vide ! Mattias tourne les talons aussitôt. Sam soupire, transmet à Hetty. Celle-ci, dont le visage reste de marbre, demande seulement des nouvelles de Mattias, esquissant l’ombre d’un sourire quand elle apprend qu’il a quitté les lieux.

 

Deeks est toujours pourchassé par la Jaguar plus rapide. Elle se porte à sa hauteur, le passager sort une arme automatique, au moment où,  en face, un camion-poubelle démarre. D’un coup de volant, Deeks pousse la Jaguar qui ne peut pas éviter le crash dans le camion. Euphorique, Deeks propose à Kensi d’aller manger une glace, mais une grosse Audi leur barre la route dans un crissement de pneus. Les agents du NCIS sortent de la voiture armes au poing, et se retrouvent face à 3 russes armés, (dont le tueur du Shérif). Qui réclame le livre, Kensi assure qu’elle ne l’a pas. Il demande son sac, le vide sur la chaussée, se rend à l’évidence, et ordonne à Kensi de monter dans leur voiture. Deeks s’y oppose, le russe lui dit qu’alors 4 d’entre eux vont mourir mais qu’un restera en vie...Deeks ne peut que se rendre compte qu’à 3 contre 2, ce sera forcément un russe qui sera encore debout ! Il réclame d’être pris lui-même en otage, puisque Kensi n’est qu’un flic, même pas un agent, qu’en plus personne ne l’aime vraiment, elle est trop sexy, un peu snob... Les russes ne se montrent pas impressionnés, Kensi cède, au grand dam de Deeks. Elle sera échangée contre le livre. Elle monte dans l’Audi qui démarre sur les chapeaux de roues, après que le russe ait tiré dans les pneus de Deeks.  Celui-ci appelle Eric en lui donnant la plaque du véhicule, pendant que la voiture de Sam et Callen pile derrière lui. Un coup d’œil sur la voiture vide, portières ouvertes, sur le visage de Deeks, leur font deviner ce que le jeune homme confirme : ils ont Kensi...

                                     

Ils reviennent au QG. Deeks est particulièrement abattu. Nell se précipite : un lien informatique a été transmis à la Navy à Washington, de façon anonyme. En haut, Eric a mis sur écran la vidéo correspondante : Kensi est debout, immobile, inquiète, ni menottée ni attachée, apparemment elle n’a pas été maltraitée. Les 3 hommes la regardent tristement, impuissants. Sam est le premier à réagir : il faut tracer le lien. Eric s’est déjà mis au travail, mais à part savoir qu’il a transité à travers l’Europe, cela ne les mène à rien. Hetty quitte la salle tête basse, Deeks marque le coup. Est-ce que c’est de sa faute ? Non, Callen endosse la responsabilité : « mon plan...ma faute ». Et il quitte la salle. Hetty l’attend, cette fois. Elle lui explique que la guerre froide était basée sur l’illusion du pouvoir : des silos, mais vides de missiles, des missiles, mais sans leurs têtes armées, des petits livres noirs qui n’étaient pas des petits livres noirs du tout. D’abord un peu perplexe, il comprend mais répond qu’ils ne pourront jamais la croire. Ils l’auraient cru, du temps de Cole. On n’est plus au temps de Cole, G. s’énerve un peu, ils perdent du temps. Hetty le fixe, regard dur : il pense (aussi) que ce n’est pas non plus son temps à elle, n’est-ce pas...Gêné, Callen garde le silence. Le portable d’Hetty sonne. Elle fixe toujours G., soupire, regarde son téléphone, puis finit par répondre, d’un ton très sec. « Est-ce que vous savez où ces barbares ont emmené mon agent ? ». Mattias, dans la voiture de la CIA, ne sait pas. Il veut le livre. Elle lui dit qu’il n’aura qu’à le reprendre aux russes quand elle l’aura échangée contre son agent. Mattias sait que l’Agence est en train d’appeler le directeur d’Hetty, elle sait qu’il ne cèdera pas. Mais Mattias pense que de toute façon, même si une centaine d’agents devaient en mourir, elle ne donnerait jamais ce livre aux russes. Hetty réclame le temps de récupérer Kensi, il lui accorde une heure. Callen qui n’a pas perdu un mot de la conversation, reste silencieux. Sam et Deeks descendent l’escalier, Hetty hèle Deeks : ils vont donner aux russes ce qu’ils veulent et récupérer Kensi. Deeks remarque qu’ils n’ont pas le livre. Elle lui répond que c’est un problème. Callen ne comprend plus rien.

 

Des mains armées d’une pince placent sur un livre (sur les oiseaux), à l’aide d’une énorme loupe, de minuscules points. Hetty s’est levée, s’est approchée d’un pilier du QG où elle s’appuie pour se retourner, et regarder Callen, qui est maintenant vraiment en colère. Elle lui tourne le dos.  Sam est travaillé par un détail insolite, il montre à G. la vidéo de Kensi sur un ordinateur portable : elle ne cherche pas à s’échapper, elle reste sans bouger. Callen hasarde qu’elle se sait  sans doute surveillée. Deeks pense plutôt qu’elle les attend. Il charge son arme. Eric déboule dans l’escalier : l’échange va se faire dans ½ heure. Hetty se précipite : Miss Jones ?! C’est Nell qui collait les micro-pointes (récupérées sur les manuscrits de Renner), sur un livre, à côté de chaque numéro de page. Elle n’a fait que 7 pages, dont seulement trois peuvent faire illusion, sur les autres les pointes ont été abimées par le temps. Quant aux informations, elles n’ont absolument aucune valeur. Hetty enlève le livre des mains de Nell et le fourre dans celles de Callen : voilà, ramenez là à la maison, Mr Callen. Mattias, elle en fait son affaire, de toute façon, il travaille pour la CIA, ils sont du même bord.

 

Los Angeles Memorial Coliseum, le stade des cérémonies d’ouverture et de clôture des jeux olympiques de 1984, boycottés par les russes et l’ensemble du bloc de l’Est. Callen et Sam, armes aux poings, sont dans un couloir qui mène aux gradins. Callen dit à Deeks « que le spectacle commence ! ». Deeks qui débouche dans les gradins réplique qu’il déteste les soirs de première...Le russe tueur de Shérif le rejoint, réclame le livre. Deeks ne voit pas Kensi, elle est proche, lui dit-on. Il donne le livre, et son mode d’emploi. Le russe sort une loupe, vérifie la première, la deuxième page, pendant que Deeks réclame direct la cérémonie de clôture. Le russe vérifie la 3ème page, en tourne une de plus. Deeks lui arrache le livre : pas de fille, pas de secrets ! D’un signe de tête, avec un sourire de carnassier, le russe désigne une porte, plus haut. Puis il attend. Deeks lui donne le livre, et monte rapidement les degrés. Le Russe part de l’autre côté. Il passe devant Sam et Callen, qui le prennent discrètement en filature.

 

Deeks ouvre une porte, appelle Kensi, elle hurle « Deeks, stop !! ». Il pile, elle est là, au fond de la pièce, toujours pas attachée, toujours immobile, à part ses mains qu’elle tord l’une dans l’autre. Elle lui dit de couper la lumière. Apparaissent alors tout un réseau de rayons laser entremêlés. Chacun éclaire un détonateur. Un rayon se brise, tout explose. Pas vraiment un truc du genre  boule lumineuse de discothèque, plutôt un travail pour les artificiers. Mais Kensi veut sortir tout de suite. Deeks réfléchit à un plan B.

 

Le russe est près de la sortie du stade, là où les piliers portent des panneaux à la gloire du sport. Callen et Sam, chacun derrière un pilier, continue à l’observer. La voiture de la CIA arrive, deux agents en descendent (dont le compagnon de Callen à la banque), rejoignent le russe, et tous les trois marchent non pas vers la sortie, mais toujours dans le stade.

 

Deeks met une visée laser sur son arme. Les détonateurs n’ont besoin que de recevoir une fréquence laser permanente. Il suffit donc d’éclairer un détonateur avec la visée de l’arme : Kensi pourra ainsi couper le « vrai » rayon. Bon, il l’a lu, ce truc, il serait peut-être plus sage d’appeler les démineurs...mais Kensi veut sortir immédiatement. Elle choisit elle-même le détonateur à viser, Deeks l’éclaire...

 

Sam s’est approché des trois hommes, toujours abrité derrière un pilier. Il ne s’aperçoit pas qu’un homme armé s’approche derrière lui,  jusqu’à ce que celui-ci hurle « Hé ». L’homme va tirer, mais Callen, dissimulé derrière l’autre pilier, en face, intervient et l’abat. Les trois autres sortent immédiatement des armes, et visent Sam qui parvient à en tuer un. Profitant des piliers, Callen surprend les 2 autres par le côté, ils s’écroulent.

 

Kensi franchit un rayon, tout doucement, en sueur. Deeks la fait arrêter pour changer de cible. Elle passe un des rayons en se penchant en arrière, souplement physiquement, intensément tendue moralement. Pour le suivant, Deeks ne peut pas avoir le bon angle de visée. Il va falloir que Kensi se débrouille : elle rampe, pieds en avant ; Deeks regarde ailleurs...Il n’en reste plus qu’un. Il lui tend les deux mains, paumes ouvertes. Elle hésite, puis lui fait confiance, place ses mains dans les siennes. Il compte jusqu’à trois, chacun un nombre, c’est un travail d’équipe, le trois, ils le hurlent ensemble. Tout va très très vite : Deeks arrache Kensi et la prend contre lui, déjà la salle explose et les projette à l’extérieur. Deeks tombe lourdement sur le dos, sa tête heurte le sol, Kensi est allongée sur lui.

                                       

En bas, le bruit de l’explosion terrifie Sam et Callen, qui voulaient se pencher sur les blessés. Sam demande : Deeks, statut ? Pas de réponse... Là-haut, Deeks enlève les cheveux qui couvrent le visage de Kensi. Tous les deux peinent à reprendre leur respiration. Dans l’oreillette de Deeks, c’est Callen qui réclame: Deeks, comment ça va ? Cette fois, le jeune homme lui répond : tout va bien pour tous les deux. Puis il demande à Kensi si elle va vraiment bien. Il faut qu’elle aille aux toilettes ; pour Deeks, c’est déjà fait ! Ils éclatent de rire.

 

L’homme de la CIA qui avait reçu une balle dans son gilet avec Callen n’est pas mort. Sam n’arrive pas à comprendre ce qu’il essaie de dire. L’homme répète plus fort, Callen s’est agenouillé pour mieux écouter. Sam n’a toujours pas compris, mais Callen si : l’homme murmure « à l’aide »...seulement, il le fait en russe ! Sam soulève sa manche : un marteau et une faucille apparaissent en tatouage : ce ne sont pas des agents de la CIA, ce sont des russes. Autrement, dit, Mattias a baladé Hetty depuis le début...  

 

Chambre de Cole. Les corps ont disparu, pas les traces de sang. Hetty est de nouveau projetée dans le passé. Elle parle en allemand à Cole, qui l’appelle Herta. Il est dans son fauteuil, aveugle, déjà dans cette pièce. Il veut savoir pourquoi elle est là. Elle lui dit « pour te faire la lecture ». Mais lui croit que le livre, qui appartient au passé, n’a plus d’importance, il veut savoir la vraie raison de sa présence. « Parce que ça aurait pu être elle, et qu’alors, elle n’aurait pas supporté d’être là et que tout le monde s’en foute ». Lui, il aurait préféré qu’elle vise juste, plutôt que de lui offrir sa culpabilité...Hetty est ramenée au présent par l’apparition de Mattias dans son dos. D’habitude, c’était du remords qu’elle éprouvait en venant ici, et cette fois, elle est soulagée. Mattias lui demande qui va être le prochain, comme ils se font vieux. Elle pense que c’est lui, avec la CIA qui devrait vite se rendre compte qu’il l’a doublée. L’Agence avait proposée la liberté, les russes l’argent. Il avait pris les deux. Que doit-il penser du fait qu’il n’ait plus de nouvelles de ses copains russes ? Le pire ! Mattias dit que le livre de Cole les a tous hantés, avec les petits secrets des russes, des allemands, de  la CIA, ...les siens, ceux de Hetty ! Cela aurait dû mourir avec Cole. Hetty lui demande ce qui le rend si sûr que cela ne soit pas le cas. Mattias a besoin de savoir qu’elle ne s’en servira jamais. Elle lui réplique qu’alors, pour leur bien à tous les deux, il faut qu’il vise juste. Et elle sort de la chambre. Il la suit. Son arme a un silencieux, il la braque sur Hetty. Elle stoppe au bruit du cran de sécurité. . Lentement, il lui demande, mais c’est à peine une question : « il n’y a pas de livre, c’est ça « ? Dissimulant un sourire, elle reprend sa marche : «  il n’y en a jamais eu » !

 

Sac sur l’épaule, G. est au QG. Il veut parler à Hetty, qui remballe ses affaires. Il plaisante : pas facile le boulot à Langley, cette nuit. Elle embraye : c’est gênant, des russes qui se baladent partout, en prétendant qu’ils bossent pour l’Agence. Mais où va le monde ?! Callen n’est pas dupe, elle a vu bien pire. Ce qui l’inquiète, c’est Mattias, toujours libre, là, dehors. Cela n’émeut pas Hetty. G. lui dit qu’il s’est fichu d’elle depuis le début. Sur le ton de la conversation, elle convient qu’elle s’est montrée bien stupide de s’être fait avoir. Cette fois, il faut du temps à G. pour décrypter ce qu’il vient d’entendre. Il opte pour donner la priorité au ton et non aux mots, il réalise qu’elle n’a jamais été dupe. Et le livre, là, sur son bureau, il ne l’a jamais lu. C’est un cadeau, d’un vieil ami. Elle prend le livre, le serre sous son bras, et s’en va, lui souhaitant bonne nuit.

 

Un 4x4 sur un parking désert, la nuit. Un homme, un bras en écharpe, monte dans le véhicule. Mattias est à peine installé derrière le volant que sa vitre avant explose. Il est empoigné d’une main par Sam qui l’empêche de bouger ; Callen s’installe côté passager, Kensi monte derrière et arme son révolver, braqué sur la nuque de Mattias. Callen dit «vous cherchiez un livre, on a pensé que celui-ci pourrait vous plaire ». Deeks se vautre sur le capot avant, et installe sous les yeux de Mattias un Netbook puis fait défiler des photos ; Callen est au commentaire : votre femme, votre maison, une résidence secondaire super sympa ; est-ce que votre femme est au courant, pour celle-là ? (Mattias est avec une belle jeune femme brune) Non ? Et pour les comptes bancaires cachés ? (A l’écran, un extrait de compte d’une banque des Iles Caïman, au nom d’un certain Theodore Zwennes, domicilié à Rotterdam.). G. se penche, son visage touche presque celui de Mattias, toujours bloqué par la poigne de fer de Sam. « Tout ce que vous aimez ; tout ce que vous possédez ;  si quelque chose arrive un jour à Hetty, quoi que ce soit, on viendra pour vous ». Mattias parvient à articuler qu’il n’a aucune raison de lui faire du mal,  le livre n’existe pas. Callen descend après un « ça c’est un gentil garçon ! », imité par  Kensi. Sam jette un dernier regard menaçant sur l’allemand avant de le lâcher,  Deeks referme le Netbook, quitte le capot. Resté seul, Mattias se remet de ses émotions, soupire, et murmure pour lui-même : « il n’a jamais existé » !

 

Un coffre de banque s’ouvre. A l’intérieur, au-moins 6 passeports, dont un des Etats-Unis, un russe, un allemand, 2 pièces d’identité portant la photo de Hetty (jeune), une arme et son chargeur, des pochettes de billets d’avion...Deux mains déposent le fameux livre que Hetty lisait à haute-voix à Cole avant sa mort, celui qui était sur son bureau pendant tout l’épisode, le livre avec une marque de balle... « The Red Badge Of Courage » de Stephen Crane. Hetty referme le couvercle du coffre avec un sourire matois !

                                    

-FIN-

PRÉCÉDEMMENT DANS NCIS : LOS ANGELES ...

[Scènes de la première partie]

 

[Hetty entre dans la chambre de Cole.]

Hetty : Je pensais surprendre mon mari.

[Au NCIS, elle parle à toute l’équipe.]

Hetty : Il vit dans ce pays. Sous le nom de Branston Cole.

[Armurerie du NCIS, Hetty et Callen.]

Callen : Vous lui avez tiré dessus. Il est inscrit comme votre mari dans la clinique. Sous un faux nom, pour lui soutirer des informations.

Hetty : C'est votre théorie, M. Callen.

[Cole est dehors sur un fauteuil roulant.]

[NCIS]

Nell : Kohl est censé avoir un petit livre noir sur les opérations secrètes du KGB, des USA et d'Israël.

Hetty : Tous les espions voudront ces renseignements, nous devons le trouver les premiers.

[Hollywood Bowl, Mattias et Hetty.]

Mattias: Je ne veux pas le livre. Je veux Cole. [Il se lève la menace de son arme.] Désolé, Herta. [Une balle atteint Mattias au bras, Sam apparait avec fusil.]

Hetty : Mon plan est d'éviter que l'afflux d'agents étrangers à la recherche du livre ne ravage cette ville. [Elle ouvre la porte de la chambre de Cole et découvre 2 cadavres…]

 

MAINTENANT

 

[Une Mustang décapotable rouge avec deux jeunes hommes à bord longe la côte, et rattrape une Mustang décapotable bleue où 4 jeunes filles ont pris place ! Les deux voitures roulent côte à côte ; échanges de sourires et de signes de la main d’une voiture à l’autre.

Soudain une voiture de police, sirène hurlante, prend en chasse la Mustang rouge. Celle-ci n’a d’autre choix que de se ranger sur un parking (désert) du front de mer. Les deux hommes sont encore souriants, mais un peu contrariés. Le shérif s’avance vers eux.]

 

Shérif : Permis, carte grise et certificat d'assurance.

Conducteur : Bien sûr. [Il donne ses papiers sans faire de difficultés.] Qu'y a-t-il ?

Shérif : (lisant les documents) Un dealer de marijuana s'attaque à des mineurs. Il a une décapotable rouge

Conducteur : (souriant et secouant la tête) : Ce n’est pas nous.

Shérif : (rendant les documents) L'immatriculation n'est pas bonne. Je vais devoir fouiller votre voiture.

Conducteur : (perdant le sourire mais restant calme) Vous rigolez.

Shérif : Pouvez-vous ouvrir le coffre ?

Conducteur : Oui. Bien sûr. [Il sort de la voiture.]

[On ne comprend pas les sons émis par la radio du shérif mais l’on voit que nous sommes le 17 novembre et qu’il est 9 h 30.]

[Dans le coffre il y a une grande mallette en métal qui prend presque toute la place.]

Shérif : (désignant le contenu du coffre) Ouvrez-le.

[Toujours souriant, le conducteur l’ouvre. C’est plein d’armes. Le shérif essaye de sortir son arme, met le passager, qui est arrivé silencieusement derrière lui, met son bras autour de son cou, l’empêchant de bouger. Il peut seulement essayer de se libérer. Le conducteur prend une arme avec un silencieux.]

Conducteur : (aimablement) J'aime les armes. Tout le monde délire sur les gros flingues. Moi, j'aime le vingt-deux. Ça rentre dans le crâne et rebondit. Ça liquéfie le cerveau.

[Il pointe son arme sur la tête du shérif. Il tire. Le passager desserre son étreinte, le shérif tombe alors que derrière lui les vagues caressent le sable sous le beau soleil de la Californie.]

 

 

♪ NCIS: LA 2x10 Deliverance / L’espion qui m’aimait (2)

 

[Salle de sport du NCIS. Sam et Callen jouent au basket un contre un. Sam a le ballon, il tire et marque.]

Callen : Il marque un point. [Il prend le ballon. Kensi s’entraine au kickboxing avec une partenaire.] Le prochain gagne.

Sam : Il faut deux points d'écart. [Il montre 2 doigts.]

Callen : Mort subite. On l'a déjà fait. Prochain panier, champion du monde.

Sam : On y va. [Il défend, Callen attaque. Un chien aboie. Sam regarde en direction du bruit, un petit chien entre dans la salle, Callen continue. Sam essaye de le contrer en lever son bras mais Callen marque.]

Sam : Ça compte pas.

Callen : (jubilant) T'es mort. Champion du monde.

Sam : [pointant un doigt accusateur sur Deeks, qui a amené le chien] Hetty a interdit les chiens errants.

Deeks : Il est pas errant, c'est un chien policier que j'entraîne. [Tout le monde le regarde, particulièrement Kensi qui a arrêté de s’entrainer.]

Sam : Ce chien m'a coûté mon titre.

Callen : (regardant le chien de près) On dirait qu'il a la gale.

Deeks : Monty et moi travaillons sous couverture. Il arrive à détendre les méchants.

Kensi : (regardant Deeks puis le chien) Il te ressemble.

Deeks : (au chien) Tu me ressembles ? Oui, parce que je suis ton papa.

Callen : Ils sont amoureux.

Kensi : L'amour est aveugle. [Sam rigole.]

Deeks : (à Sam) Un jour, ce chien te sauvera la vie.

Sam : Ouais.

Deeks : (à Kensi) Couvre-lui les yeux. [Elle le fait.] (au chien) Et toi, attaque. Je déconne... N'attaque pas. [Kensi sourit.] Admirez le spectacle. [Il prend une balle pour chien et un autre objet.] Vous savez ce que c'est ? Du plastic. Ça va là. [Il met le plastic dans la balle.] Regarde pas, Monty. [Kensi cache les yeux de Monty avec sa main.] Caché... dans le sac. Et maintenant, (à Kensi) lâche-le. (au chien) Trouve la bombe. Trouve la bombe. [Le chien, assis, regarde Deeks.] Trouve la bombe, Monty. [Avec plus d’empressement dans la voix] Trouve l'explosif. Par là.

Sam : Quel âge il a ?

Deeks : Il peut rien faire s'il te sent hostile.

Callen : Ces chiens ne travaillent pas en environnement hostile ?

Deeks : (regardant Monty avec tristesse) D'habitude, ça marche au caniparc.

Sam : Ah, les attentats au caniparc.

Deeks : (désignant Sam) Tu l'intimides.

Sam : Il a l'air terrifié. [Deeks regarde le chien : Monty est allongé paisiblement sur le dos.]

Callen : (montrant Monty) Un jour, ce chien te sauvera la vie.

[Éric arrive en courant.]

Éric : Un appel bizarre de Hetty. Elle parle d'une fusillade. [Ils le suivent tous vers les bureaux. Le chien est assis et regarde Deeks.]

Deeks : Et alors ? Il n'y a plus que nous. C'est comme ça ? [Le chien se lève et va vers le sac.] Tu cherches. [Deeks lève les yeux au ciel.] C'est parfait. Embarrasse-moi devant mes amis et collègues. [Le chien revient, la balle dans la gueule, il s’assoit.] Vraiment ? Tu vas... [Le chien lâche la balle aux pieds de Deeks.] J'aurais dû te vendre à ce laboratoire. [Monty grogne.]

 

[Maison de repos où vivait Cole. L’équipe scientifique est au travail. Un corps est évacué. Hetty est dans la chambre de son prétendu mari. Les cadavres de Cole et de la femme sont toujours là. Hetty regarde par la fenêtre quand, dans son esprit, elle entend :]

Cole : Qui êtes-vous ?

[Elle se souvient qu’il y a des années, un jour d’orage, elle regardait par cette même fenêtre, quand Cole avait posé cette question. Il était dans son fauteuil roulant, déjà poussé par la même femme désormais allongée morte dans la pièce.]

Cole :Qui êtes-vous ?

Hetty : Merci, Rosemary. [Rosemary sourit et sort.] (à Cole) Je suis Sylvia.Je suis votre femme.Avez-vous oublié ?

Cole :Vous me rappelez quelqu'un d'autre.

Hetty : Avez-vous fait pipi ?

Cole : Quelle drôle de question ?

Hetty : Le genre de question qu'une femme pose à son mari quand il a du mal à uriner.

Cole : Pourquoi êtes-vous là ?

Hetty : Pour faire la lecture. Je le fais toujours.

Cole : Il pleut encore.

Hetty : [se retournant et regardant par la fenêtre mouillée]On dirait qu'il pleuvra toujours.

 

[De nos jours. Hetty voit Sam et Callen entrer, et lit dans les yeux de Callen « toutes mes condoléances ».]

Hetty : (à Sam penché sur le corps de la femme) Je la connaissais. Rosemary Edmonds. Elle était très gentille. Elle m'a offert un cadeau de Noël.

Callen : (incrédule) Vous veniez si souvent ?

Hetty : (regardant Cole dans le lit) Quand la vie... est fondée sur le mensonge, mon mariage avec Branston est ce que j'ai connu de plus proche de la réalité. [Elle soupire, puis regarde G. avec tristesse. G. la regarde puis regarde le corps…]

Sam : Deux calibres différents. Deux tireurs, cibles entourées de civils. Ils n'avaient pas à tuer l'infirmière, ni le garde.

Hetty : Ils l'ont fait. Sans componction ni compassion. [Elle pousse un profond soupir.] Ils ont changé les règles. Branston serait consterné. [Elle regarde Cole, G. la regarde, elle.]

 

[Kensi et Deeks marchent dans le hall, il y a des résidents autour d’eux.]

Deeks : C'est ici que tout se termine.

Kensi : Ce n’est pas si mal. On apprend beaucoup des anciens. Leur sagesse, leur gentillesse.

[Un vieil homme sort des toilettes, accompagné par une jeune femme. Kensi les salue d’un signe de tête et d’un sourire. L’aide-soignante lui sourit en retour, mais le vieil homme met la langue entre ses lèvres avec un bruit salace caractéristique...]

Kensi : Mon Dieu, il n'a pas...

Deeks : Les maisons de retraite ont le taux le plus élevé de MST par rapport au reste de la population.

Kensi : Tais-toi.

Deeks : Pourquoi ? Ça donne des perspectives. D'où le nom "fauteuil à bascule".

Kensi : Ça suffit. La vidéo surveillance arrive ici.

[Ils entrent dans une petite pièce et Deeks prend une poignée de câbles.]

Deeks : Les disques durs ont été enlevés. Pas de films coquins pour nous.

 

[Chambre de Cole ; Hetty regarde à nouveau par la fenêtre.]

Hetty : Branston Cole était un espion est-allemand qui avait demandé l'asile politique à l'Ouest. C'était un traître.

Callen : (se rapprochant) Il y a 25 ans, peut-être. C'est un peu vieux pour une rancune.

Sam : Pas qu'une vengeance. Les tiroirs ont été fouillés, ils cherchaient quelque chose.

Hetty : (se retournant vers eux) Ce fichu petit livre noir. D'abord Renner, puis Cole. Ils n'arrêteront pas avant de l'avoir.

Callen : Qui "ils" ?

Hetty : N'importe qui parmi la kyrielle d'agents étrangers qui croient que ce fichu livre a de la valeur.

Callen : (très sérieux) S'ils savent votre amitié pour Cole, ils croiront que vous avez le livre.

Sam : Nous devons vous protéger.

Hetty : Je me protégerai seule. Je veux trouver ceux qui ont fait ça, et planter leurs têtes sur des piques.

Sam : On faisait comme ça avant ?

Hetty : Ce sont eux qui ont changé les règles, pas moi.

 

[On frappe à la porte. Kensi les interrompt.]

Kensi : La vidéo a été arrachée, mais M. Shmunger, de la chambre 27a bien voulu nous prêter sa caméra de sécurité. Elle était pointée sur l'entrée. [Kensi tient à la main le matériel dissimulé dans le distributeur d’engrais en forme de stylo d’une plante en pot.]

 

[OPS center. Éric, en compagnie de Nell et Sam, travaille sur les images de la fameuse caméra.]

Éric : Là. Il tourne la tête.

Sam : Améliore ça, Éric.

Éric : Voyons si je peux faire ressortir les détails.

 

[Sur le bureau d’Hetty, un livre, avec ce qui pourrait être un trou de balle dans la couverture. Hetty est en pleine réflexion, la tête appuyée sur un bras, le front plissé.]

Callen : Ce n'est pas votre faute, Hetty.

[Hetty est surprise ; elle lève la tête et voit Callen en face d’elle ; il se passe quelques secondes avant qu’elle réagisse à ses propos.]

Hetty : J'ai cru qu'avec Mattias sous les verrous, c'était fini, terminé. [G. s’assoit.] Je me trompais. C'est là que réside mon erreur. Et à partir de là, tout ce qui a suivi, M. Callen.

Callen : On ne peut pas protéger tout le monde.

Hetty : (elle le regarde étonnée et a un petit sourire) Je vous ai dit ça.

Callen : Mon premier jour ici. Je m'en souviens. Vous devriez vous en souvenir aussi. [Elle fait un signe de la tête mais ne le regarde pas.] Ce petit livre noir.

Hetty : Trois décennies de trahisons de la guerre froide. Noms d'espions, identités d'agents dormants, et de traîtres de douzaines de pays étrangers. Le pouvoir de faire tomber des gouvernements. [Callen fait un geste montrant son incrédulité.] Oui, toujours, M. Callen. Du moins, ils le croient. [Hetty prend son téléphone et compose un numéro.] (à Callen) Laissez-moi m'occuper du livre, je vous laisse aiguiser les piques.

Nell : (voix off) Hetty ?

Hetty : Mlle Jones, dans mon bureau.

Nell : J'arrive.

[G. et se lève et s’en va, Hetty le regard puis regarde son bureau.]

[A l’étage. Sur l’écran le visage de l’homme dans le couloir.]

Callen : Alors ?

Sam : Pas assez pour une reconnaissance faciale.

Deeks : Je connais ces mecs. [Il entre avec Kensi et regarde la photo sur l’écran.]

Kensi : Tu les identifieras pas avec ça.

Deeks : La police a envoyé une alerte. Un flic a été tué ce matin. [Il cherche dans les avis de recherche de la police, et met sur l’écran la vidéo de l’assassinat du shérif.] La caméra embarquée de sa voiture. C'est eux, non ?

[Éric compare les 2 visages, celui du conducteur et celui de l’homme dans le couloir.]

Éric : Dix sur dix pour la correspondance.

Kensi : On peut entendre ce qu'ils disent ?

Deeks : Trop loin pour avoir l'audio.

Callen : (à Kensi) Tu peux lire sur les lèvres ?

Kensi : Repasse la bande. [Les deux hommes sont derrière la voiture, le shérif est mort.]

Kensi : Bistro... Bis... Je connais pas ce mot. [Regardant Callen.] Bistro, pour café ?

Callen : (concentré et inquiet) " Bistro ukhodim. " C'est du russe. (à Sam) Ça veut dire "on s'arrache".

Sam : GRU ?

Deeks : Renseignement militaire russe ?

Kensi : Ils veulent le livre de Cole.

Callen : (à Éric) Fais une reconnaissance faciale, compare-la aux agents du GRU. On doit savoir à qui on a affaire. (à Sam) Je vais donner la bonne nouvelle à Hetty. [Il sort. Mais au rez-de-chaussée le bureau d’Hetty est vide, elle n’est nulle part.]

 

[Nell es dans le bureau de Sander, elle tourne autour d’une table. Hetty est assise sur un fauteuil, lisant un livre.]

Nell : Super table. Victorienne, milieu du 18e siècle. Et pas une copie, j'imagine. Le petit ami de Renner avait du goût.

Hetty : Et l'appât du gain. Renner utilisait l'activité de son ami pour cacher son trafic d'armes. Il doit y avoir beaucoup d'argent caché quelque part. [Elle se lève.]

Nell : C'est ça qu'on cherche ? Je croyais qu'on cherchait une copie du livre de Cole.

Hetty : On cherche tout ce qu'on peut trouver, Mlle Jones. Allez chez Renner, et démontez sa maison brique par brique, s'il le faut.

Nell : Je ferai de mon mieux.

Hetty : Je le crois sans peine, Miss Jones.

 

[Dans le parking, Hetty marche, une voiture arrive derrière elle, un homme surgit devant elle. Le passager sort de la voiture ; Hetty lui fait face.]

Hetty : Mattias.

Mattias : Ça devient une habitude.

Hetty : J'ai dit à mon directeur qu'il pourrait regretter de vous avoir confié à la CIA.

Mattias : Et maintenant ?

Hetty : C'est moi qui le regrette.

[Ils marchent cote à cote pour ne pas être entendu par le troisième homme.]

Mattias : Et vous vous demandez pourquoi la CIA m'a relâché ? Alors que j'ai tenté de vous tuer.

Hetty : La réponse est évidente. Vous travaillez pour eux. Vous êtes libre. Qu'ont-ils à y gagner ?

Mattias : Le livre.

Hetty : Vous disiez qu'il n'existait pas.

Mattias : Peu importe ce que je pense. La CIA croit qu'il existe. Et si j'en crois votre présence ici, vous aussi. Bien que je trouve ça bizarre. Ce bureau a déjà été fouillé minutieusement.

Hetty : Alors que faites-vous ici, Mattias ?

Mattias : Le meilleur moyen de trouver ce livre...

Hetty : C'est de me suivre. [Mattias a un sourire approbateur.] Vous savez qu'il y a d'autres joueurs.

Mattias : Notre intérêt commun est que les Russes ne trouvent pas ce livre, non ?

Hetty : Les Russes. (soupire) Je peux vous faire confiance pour laisser mon agent en paix.

Mattias : Elle ne trouvera rien, et vous le savez. C'est un jeu de dupes. Vous voulez qu'on cherche ici, comme ça on n'est pas ailleurs.

Hetty : (mettant sa main dans la poche) Je pourrais vous abattre maintenant, Mattias. [Il semble effrayé.] Mais vous ne valez même pas la paperasse. [Elle n’a pas d’arme dans sa main, seulement les clefs de sa voiture… Elle sourit, Mattias pousse un soupir de soulagement.]

 

[NCIS. Hetty est de retour, Sam et Callen sont pressés.]

Callen : On a identifié les tireurs. Ils sont...

Hetty : (l’interrompant) Russes. Dites-moi quelque chose que je ne sais pas déjà.

[Ils marchent tous les trois cote à cote.]

Callen : Pas de reconnaissance faciale. Ce ne sont pas des agents du GRU.

Sam : Peut-être des agents dormants, ici depuis des années.

Hetty : Nell a cherché ?

Éric : (arrivant) Elle n'a rien trouvé, elle fouille la maison de Renner. Moi, de mon côté, je pense avoir trouvé le livre. [Ils montent tous et regardent l’écran.] Même s'il n'y a aucune preuve que Renner avait un ordinateur, il devait en utiliser un.

Sam : Un marchand d'armes doit avoir une douzaine de comptes offshores.

Callen : Il devait tenir ses comptes.

Éric : J'ai vérifié. Il utilisait des cybercafés. Des ordinateurs différents à chaque fois, donc il devait stocker ses infos en ligne. Je n'ai trouvé qu'un seul lien cohérent. Il a mis sa maison en vente, il y a deux ans. Voici la fiche détaillée de la maison. [Il met sur l’écran une page web de ventes immobilières (un intérieur de cinéma pour une vue superbe sur les lumières de la ville, 5,7millions dollars, brève description, et des photos)]. C'était caché à la vue de tous, dans les 1 et 0 utilisés pour programmer la photo. Quand j'ai extrait les anomalies cachées dans la photo... On a des comptes offshore, mais regardez ça. [Dans la photo d’arbres portant un nichoir, apparaissaient des noms de banques dans divers paradis fiscaux] Lelivre de Cole était sa carte "sortez de prison". [Il met en évidence une ligne : Get out of Jail SD 99837999].

Sam : C'est quoi, ce numéro ?

Éric : C'est un compte à la Certified National Bank dans le centre. Le compte est relié à un coffre, numéro 999.

Hetty : On a besoin de sa clé.

[Nell apparait soudainement avec quelque chose dans sa main.]

Nell : Voilà pourquoi j'ai fouillé la maison de Renner. [Elle montre la clef.]

Sam : Tu as trouvé ça où ?

Nell : Un petit oiseau m'a aidé. [Elle montre le nichoir]

Hetty : Bon travail, Mlle Jones.

Callen : On doit avoir accès au coffre.

Éric : Je peux te faire passer pour l'avocat de Renner, qui a accès au coffre.

Callen : (murmurant à l’oreille d’Hetty.) L'aiguisage des piques va devoir attendre. [Elle ne répond pas mais sourit.]

 

[G., élégant, se gare devant la banque. De l’autre côté de la rue, Sam est en compagnie de Kensi et Deeks. Éric derrière son clavier utilise les caméras de surveillance de la rue, Nell penchée par-dessus son épaule, et Hetty assise juste à côté]

Callen : Vous voyez quelque chose ?

Éric : Attends un peu. J'ai l'un des tueurs. Il est à l'arrêt de bus en face. [Callen regard un homme assis sur un banc et buvant un café.]

Sam : (regardant avec des jumelles) Trois types de plus dans la Jaguar derrière toi. [La Jaguar se gare derrière la voiture de Callen.] Ils sont en planque.

Deeks : En planque pour quoi ?

Callen : Nous. Cole a dû leur parler du coffre de Renner avant d'être tué. Sans la clé, ils ne peuvent rien faire.

Kensi : Ils attendent qu'on récupère le livre pour nous le reprendre.

Sam : Ils ne savent pas qui on est.

[Voiture de Callen. Un téléphone sonne, il décroche.]

Tueur russe (l’assassin du shérif) : Ne bougez pas, agent Callen.

Callen : (ennuyé) Sam, je crois que si. [Sam a l’air inquiet.]

Tueur russe : (au téléphone) Allez chercher le livre. Donnez-le-nous ou on vous tue. [Un rond rouge provenant du laser d’une arme se promène sur la poitrine de Callen.] Simple. Dites-moi que vous comprenez.

Callen : Je comprends.

Deeks : (jumelle en mains) Le tireur est en haut des marches, à droite de la bibliothèque.

Kensi : Allons le neutraliser.

Sam : Le laser, c'est pour nous faire peur. Ils peuvent être deux.

Callen : On va devoir faire ce qu'ils disent. Je ne peux pas y aller. Tu vas devoir me remplacer.

Sam : Éric, tu dois changer les documents.

Éric : J'ai besoin de 5 minutes.

Sam : T'en as deux. [Éric commence à taper sur son clavier.]

 

[La voiture noire qui avait amené Mattias dans le parking de Sander se gare devant la banque. Le portable d’Hetty sonne.]

Mattias : Votre agent est à la Certified National Bank. Un de nos amis de la CIA va le rejoindre. Quand vous aurez le livre, remettez-le-lui.

Hetty : Vous savez que les Russes sont également sur place.

Mattias : Remettez-moi le carnet, je m'occupe des Russes. [Hetty raccroche et s’approche d’Éric.]

Hetty (à Callen) : Un de nos cousins va vous rejoindre. [Callen n’apprécie pas mais Hetty lui parle en articulant exagérément pour être sure de bien faire passer le message.] Faites tout ce qu'il vous demande. Vous avez compris ?

Callen : (très contrarié) J'ai compris.

Sam : Je m'en charge, Hetty. [Mattias fait signe à un homme qui sort de la voiture noire et s’assoit à côté de Callen.]

Callen : Bienvenue à la fête. [L’agent de la CIA regarde la lumière rouge sur la poitrine de Callen.]

Agent de la CIA : Vous savez qu'on a de la compagnie ? Vous avez un gilet ? Il faut toujours porter un gilet. [Callen qui n’en porte pas lui lance un regard noir.] Envoyez quelqu'un chercher le livre.

Callen : Je vais pas provoquer une fusillade en centre-ville. Faisons les choses avec style.

Agent de la CIA : À quoi vous pensez ?

Callen : Donner aux Russes de quoi les occuper. Kensi, viens à ma voiture. [Kensi surprise regarde Sam qui acquiesce. Elle sort de la voiture et traverse la rue.]

Sam : Éric, tu en es où ?

Éric : Besoin de plus de temps.

[Kensi se penche à la fenêtre de la voiture de Callen.]

Callen : Va à la banque. Demande à voir les coffres, comme si tu ouvrais un compte. Jette un œil aux coffres, et ressort. Fais comme si tu avais le livre.

Kensi : Pour les attirer.

Callen : Les Russes te suivront.

Deeks : Je la couvre.

Callen : Quand tu ressortiras...

Kensi : Je les sème ?

Callen : Facile. Encore une chose. Chewing-gum ? [Il lui tend ostensiblement la clé, la montrant ainsi à celui qui le tient en joue. Kensi se dirige vers la banque, suivie par un russe qui descend de la Jaguar.]Mattias n'a pas l'air de nous faire confiance, Sam. [Dans son rétroviseur il voit Mattias marchant tranquillement.]

Sam : (inquiet) Éric, l'heure tourne.

Éric : (avec rudesse) Je hacke une banque, bon sang !

 

[Kensi va à la banque. Un russe sort de la Jaguar et la suit. Sam sort aussi de sa voiture, traverse la rue. Mattias l’attend, ils se sourient.]

 

Sam : Et ce bras ? [Dès que Sam le quitte il soupire profondément et le suit. La lumière rouge est toujours sur la poitrine de Callen, inquiet.]

 

[Sam tripote les formulaires de dépôts, en prend un, prend un stylo… regarde Kensi qui discute avec une employée de la banque. Un peu plus loin, Mattias. Kensi colle la clef sous le bureau, et suit l’employée. Elle jette un coup d’œil à Sam. Le russe prend son téléphone. Kensi n’est plus visible. Mattias et Sam échangent un regard.]

 

[Extérieur. Voiture de Callen.]

Callen : Vous portez un gilet ?

Agent de la CIA : Non, je ne vous le prêterai pas.

Callen : Bien sûr.

Agent de la CIA : Oubliez que j'en ai parlé.

 

[Kensi serre la main de l’employée et ressort de la salle des coffres. Elle sert son sac contre elle sous les yeux de Sam, Mattias et du russe, toujours au téléphone.]

Le russe : Elle sort. [Il raccroche.]

Sam : Bonjour. [Il s’assoit en face de l’employée que Kensi vient de quitter.] Je voudrais accéder à un coffre.

Employée : Bien sûr. Le nom ? [Debout à côté, Mattias les regarde.]

Sam : Sebastian Renner. Malheureusement, M. Renner est décédé. J'ai une procuration.

 

[Extérieur. Callen et l’agent de la CIA voient Kensi suivie par le russe. Elle commence à courir et au même moment Deeks arrive en voiture. Il s’arrête, elle monte à bord.]

Kensi : Vas-y !

 

[La Jaguar rouge fait un demi-tour sur les chapeaux de roues pour les prendre en chasse. En même temps, Callen se jette sur l’agent de la CIA et le tire violemment vers lui, au moment où une balle traverse le pare-brise. L’homme a reçu le projectile dans son gilet.]

Callen : Désolé. Ça fait mal ?

Agent de la CIA : (allongé sur la banquette) Enfoiré.

 

[Dans la banque, l’employée consulte les fichiers sur l’ordinateur.]

Employée : Vous avez sa clé ? [Sam la lui montre.] Votre nom ?

Éric : Au cas où, je suis pas prêt. [Il continue à travailler le plus vite possible.]

Sam : (qui vient d’entendre Éric via son oreillette) Mon nom ?

Employée : Cela doit être enregistré.

Sam : Je m'appelle...

Éric : Maurice T. Grayson.

Sam : Maurice T. Grayson.

Employée : T pour ?

Sam : Thomas.

Eric : T pour Tony.

Sam : Mettez Tony.

[Une de ses collègues l’interrompt, elle lui présente un papier.]

Femme : Diane, votre signature.

[L’employée de banque se retourne pour s’en occuper; sur son  écran, le permis de Maurice Grayson apparaît...avec la photo de Callen. La situation est critique, Sam doit prévenir Éric.]

Sam : (fredonnant) On n'a plus le temps, Éric. [Au même moment la pièce d’identité disparait puis réapparait avec la photo de Sam.]

Employée : (à sa collègue) D'accord. [Elle se retourne vers son écran.] Bon. [La mention approuvée figure sur son écran.] Tout est en ordre. Si vous voulez bien me suivre. [Elle se lève souriante.]

Sam : [Se levant lui aussi avec le sourire] Appelez-moi Tony.

 

[Extérieur. L’agent de la CIA est toujours essoufflé et continue à se cacher, tout comme G.]

Agent de la CIA : Vous voyez le tireur ?

Callen : Il a dû repartir. Vous n'avez qu'à regarder vous-même. (à Sam) Les Russes vont comprendre qu'on les a eus. Ils vont revenir. Faut qu'on bouge.

Sam : (à Callen) C'est bon. [L’employée de banque l’entend et le regarde bizarrement. Il lui montre la clef.] Je croyais l'avoir perdue. [Elle sourit. Ils montent tous les deux leur clé dans les serrures du coffre 999. Elle lui e une boîte.]

Sam : Merci.

Employée : Je vous en prie. [Elle s’apprête à partir mais Mattias est là, sur le pas de la porte. Il lui sourit.] Vous désirez ?

[Mattias regarde Sam.]

Sam : Il est avec moi. [L’employée sourit et quitte la pièce. Mattias se rapproche, Sam ouvre la boite…elle est vide. Mattias jette un coup d’œil et s’en va rapidement.]

Sam : (via son micro à Hetty) Le coffre est vide.

Hetty : (imperturbable) Et Mattias ?

Sam : Parti. [Hetty sourit, presque imperceptiblement.]

 

[Deeks est toujours pourchassé par la Jaguar plus rapide. Elle se porte à sa hauteur, le passager sort une arme automatique, au moment où, en face, un camion-poubelle démarre. D’un coup de volant, Deeks pousse la Jaguar qui ne peut pas éviter la collision dans le camion.]

Deeks : Ça a dû faire mal. On va manger une glace ? [Il regarde l’accident dans son rétroviseur.]

Kensi : Attention !

[Une grosse Audi leur barre la route dans un crissement de pneus. Les agents du NCIS sortent de la voiture armes au poing, et se retrouvent face à 3 russes armés, (dont le tueur du Shérif).]

Tueur russe : Donnez-nous le livre.

Kensi : On ne l'a pas.

Russe : Le sac. [Elle donne son sac à l’autre russe qui le vide sur le sol : il ne trouve pas de livre.]

 

Kensi : Je l'avais dit.

Russe : Montez en voiture.

Deeks : Elle ne va nulle part.

Russe : Quatre meurent, un seul survit.

Kensi : Il a raison. Bon. Prenez-moi.

Deeks : C'est qu'une flic. Elle est même pas agent. On l'aime pas trop. Trop jolie pour être honnête. En plus, snob.

Russe : (durement) Dans la voiture.

Deeks : (criant) Kensi, ne bouge pas.

Kensi : Bien essayé. Ça ira. Tu me ramèneras.

Russe : Parlez à votre chef. Sa vie contre le livre.

Deeks : C'est peut-être moi le chef ? J'aurais pu. [Kensi est dans la voiture, l’un des russes tire dans les pneus de la voiture Deeks et ils partent.]

Deeks : Merde ! Éric, une immatriculation. Neuf, Québec, Juliette, India, neuf, zéro, cinq. [Une autre voiture se gare derrière celle de Deeks : Sam et Callen. Ils se précipitent et comprennent en voyant la voiture vide et le regard de Deeks que quelque chose de grave est arrivé.]

Deeks : Ils ont Kensi. [Ils sont tous très inquiets.]

 

[Retour au NCIS. Deeks est particulièrement abattu. Nell se précipite vers eux.]

Nell : Un anonyme a appelé le QG de la Marine pour donner un site Web. Éric a reçu le lien.

 

[En haut, Éric a mis sur écran la vidéo correspondante : Kensi est debout, immobile, inquiète, ni menottée ni attachée, apparemment elle n’a pas été maltraitée. Les 3 hommes la regardent tristement, impuissants.]

Sam : (à Éric) Dis-nous que tu peux le tracer.

Éric : (travaillant sur son ordinateur) Ça passe par l'Europe. Milan, Oslo, Barcelone, Francfort. Que des proxies.

Sam : C'est pas la question, Éric.

Éric : (doucement) Ni la réponse. [Sur l’écran on suit le chemin suivi par le message. Hetty sort la tête basse. Deeks est terriblement triste.]

Deeks : C'est ma faute.

Callen : Mon plan, ma faute. [Il sort laissant Deeks qui fixe Kensi sur l’écran.]

Hetty (la caméra reste sur Deeks) : La guerre froide a été bâtie sur l'illusion de puissance.

[Elle s’assoit à son bureau, G. est debout devant elle.]

Hetty : Des silos sans missiles. Des missiles sans tête explosive. Des petits livres noirs qui n'ont jamais vraiment existé. [G. est préoccupé.]

Callen : Ils ne vous croiront jamais.

Hetty : Ils m'auraient crue du temps de Cole.

Callen : Cette époque est révolue.

Hetty : Vous pensez que la mienne l'est aussi ? [Il ne répond pas, ne la regarde pas, elle le fixe.]

[Un téléphone sonne. Hetty regarde son téléphone, et décroche. Elle est en colère.]

Hetty : Savez-vous où ces barbares ont emmené mon agent ?

[Elle parle à Mattias qui est de nouveau dans la voiture noire avec les agents de la CIA.]

Mattias : Désolé, Herta. Je ne sais pas.

Hetty : Vous n'avez jamais été désolé. Ne faites pas semblant. [G. s’assoit pour mieux entendre.]

Mattias : Il me faut le livre.

Hetty : Vous devrez le reprendre aux Russes quand j'aurais récupéré mon agent.

Mattias : L'Agence appelle votre directeur.

Hetty : Il va leur dire d'aller au diable.

Mattias : Au début. Mais il finira par accepter.

Hetty : Vous ne le connaissez pas.

Mattias : Mais je vous connais, Herta. Cent agents pourraient mourir, vous ne laisseriez pas ce carnet aux Russes.

Hetty : (lentement) J'ai besoin de temps pour retrouver mon agent.

Mattias : Une heure.

[Hetty coupe la communication. Elle échange un regard avec Callen. Sam et Deeks descendent l’escalier, Hetty hèle Deeks.]

Hetty : On va donner aux Russes ce qu'ils veulent, et on va ramener Mlle Blye.

Deeks : Je croyais qu'on n'avait pas le livre.

Hetty : C'est le problème.

 

[Avec une pince de minuscules points sont placés sur un livre traitant des oiseaux. Hetty s’est levée, s’est approchée d’un pilier puis se retourne, et regarde Callen, qui est maintenant vraiment en colère. Elle lui tourne le dos.]

Sam : Pourquoi ne bouge-t-elle pas ? [Il est assis juste à côté de G. et regarde Kensi sur l’écran de l’ordinateur.] Elle doit chercher un moyen de s'échapper. Elle se tient là.

Callen : Elle sait qu'on la regarde.

Deeks : (préparant son arme) Elle attend... Elle nous attend.

Éric : Contact. [Il intervient depuis l’escalier.] Les Russes ont donné une heure et un lieu sur le site. Échange dans 30 minutes.

[Hetty se précipite vers Nell.]

Nell : Je suis loin d'avoir fini.

Hetty : On fera avec ce qu'il y a. [Toute l’équipe les rejoigne.)

Nell : (elle a le livre à la main)  J'ai ajouté un micropoint à chaque numéro de page. Pris dans le signet de Renner, mais ce ne sont que des noms et des lieux. Comme j'ai dit, c'est déclassé. Vous en trouverez plus avec "guerre froide" sur Google.

Hetty : Combien de pages ?

Nell : Sept. [Hetty essaye de prendre le livre, Nell ne le lâche pas.] Seules trois résisteront à un examen. Les autres sont abîmées par l'usure.

Hetty : C'est déjà trois. [Elle prend le livre et le donne à G.] Ramenez-la-nous.

Callen : Et Mattias ?

Hetty : Je m'en occuperai. Il travaille pour la CIA. On est du même bord, n'est-ce pas ?

 

[Los Angeles Memorial Coliseum, le stade des JO de 1984. Callen et Sam, armes aux poings, sont dans un couloir qui mène aux gradins.]

Callen : C'est l'heure du spectacle.

Deeks : (dans le stade) Je déteste les premières.

Tueur russe : 1984. Les Jeux olympiques de Los Angeles. Il y a eu des jetpacks, du piano, des fanfares.

Deeks : Mais pas de Russes.

Russe : Pas de Russes. La fin de la guerre froide nous a privés d'une grande victoire sur l'Amérique.

Deeks : On vous aurait écrasés, et vous le savez.

Russe : Le livre.

Deeks : (secouant la tête) Je ne la vois pas.

Russe : Elle est proche.

[Deeks sort le livre de sa poche et le donne au russe.]

Deeks : Des micropoints, à côté des numéros de page.

[Le russe ouvre le livre, prend une loupe et vérifie la première page, la deuxième.]

Deeks : Et si on passait directement des épreuves à la cérémonie de clôture.

[Le russe regarde la troisième page, la tourne… Deeks reprend le livre des mains du russe.]

Deeks : Dolph Lundgren ? Aucun secret sans elle.

 

[D’un signe de tête, avec un sourire de carnassier, le russe désigne une porte, plus haut. Puis il attend. Deeks lui donne le livre, et monte rapidement vers l’endroit qu’il a désigné. Le Russe part de l’autre côté. Il passe devant Sam et Callen, qui le prennent discrètement en filature.

 

Deeks ouvre une porte.]

Kensi : Deeks, stop !! .

[Il pile, elle est là, au fond de la pièce, toujours pas attachée, toujours immobile, à part ses mains qu’elle tord l’une dans l’autre.]

Kensi : Éteins la lumière. [Il obéit. Entre eux, apparait un réseau de rayons laser.]

Deeks : Voilà pourquoi tu ne bougeais pas. C'est pas une boule disco, hein ?

Kensi : Des détonateurs. Tu touches le laser, ça explose.

Deeks : Les démineurs.

Kensi : J'en peux plus d'être debout.

Deeks : Ça va aller. Plan B.

Kensi : C'est quoi, le plan B ?

Deeks : (regardant tout autour)  J'y travaille.

 

[Le russe est près de la sortie du stade. Callen et Sam, chacun derrière un pilier, continuent à l’observer. La voiture de la CIA arrive, deux agents en descendent (dont le compagnon de Callen à la banque), rejoignent le russe, et tous les trois marchent non pas vers la sortie, mais toujours dans le stade.]

Kensi : Le plan B est de m'achever ?

Deeks : Ce sont des lasers. [Il met sur son arme une visée laser.] Si le capteur reçoit le même type de laser, pour lui, il n'y aura pas eu d'interruption.

Kensi : (de l’espoir dans la voix) Tu l'as déjà vu faire avant ?

Deeks : Plus ou moins... dans un livre, ça a bien marché. [Kensi est désappointée.] On appelle les démineurs ?

Kensi : Juste... [Elle regard vers le bas.] Celui-là.

Deeks : Prête ? [Deeks vise le capteur choisi par Kensi.]

 

[Sam s’est approché des trois hommes, toujours abrité derrière un pilier. Il ne s’aperçoit pas qu’un homme armé arrive derrière lui.]

Homme : Hey !

[L’homme va tirer, mais Callen, dissimulé derrière un autre pilier, en face, intervient et l’abat. Les trois autres sortent immédiatement des armes, et visent Sam qui parvient à en tuer un. Profitant des piliers, Callen surprend les 2 autres par le côté, ils s’écroulent.]

 

[Kensi franchit un rayon, tout doucement, en sueur. Deeks la fait arrêter pour changer de cible.]

Deeks : Doucement.

[Elle passe un des rayons en se penchant en arrière, souplement physiquement, intensément tendue moralement.]

Deeks : Tu te fous de moi ?

[Kensi concentrée ne répond pas.]

Kensi : Celui-là.

[Pour le suivant, Deeks ne peut pas avoir le bon angle de visée.]

Deeks : J'y arrive pas. Tu vas devoir le faire toi-même.

[Elle rampe, pieds en avant.]

Deeks : Doucement.

[Deeks regarde ailleurs...]

[Il n’en reste plus qu’un. Il lui tend les deux mains, paumes ouvertes.]

Kensi : Tu es sûr ? [Elle met ses mains dans celles de Deeks.]

Deeks : À trois.[Ils se tiennent l’un l’autre.] Prête ?

[Deeks arrache Kensi et la prend contre lui, déjà la salle explose et les projette à l’extérieur. Deeks tombe lourdement sur le dos, sa tête heurte le sol, Kensi est allongée sur lui.

En bas, le bruit de l’explosion terrifie Sam et Callen, qui voulaient se pencher sur les blessés.]

Sam : Situation ?

[Deeks enlève les cheveux qui couvrent le visage de Kensi. Tous les deux peinent à reprendre leur respiration.]

Callen : (voix off) Deeks, ta situation ?

Deeks : On va bien. (à Kensi) Ça va ?

Kensi : Je dois pisser.

Deeks : Trop tard pour moi.

 

[L’homme de la CIA qui avait reçu une balle dans son gilet n’est pas mort et marmonne quelque chose.]

Sam : Il dit quoi ? [G. se penche sur l’homme pour essayer de comprendre.]

Callen : "Aidez-moi." En russe. C'est pas la CIA.

[Sam soulève sa manche, un tatouage : un marteau et une faucille.]

Callen : Mattias a fait marcher Hetty depuis le début.

 

[Chambre de Cole. Les corps ont disparu, pas les traces de sang. Hetty est de nouveau projetée dans le passé. Elle parle en allemand à Cole, qui l’appelle Herta. Il est dans son fauteuil, aveugle.]

Cole : Pourquoi vous continuez de venir ici ?

Hetty : Devoir d'épouse.

Cole : Mensonge ! Il y a une autre raison.

Hetty : Pour vous faire la lecture.

Cole : Le carnet... c'est du passé.

Hetty : On apprend du passé.

Cole : Dites-moi pourquoi vous venez, Hetty !

Hetty : Ça aurait pu être moi. Et je n'aurais pas supporté de vivre sans savoir que ça importait à quelqu'un.

Cole : Épargnez-moi votre culpabilité, Hetty. (arrêtant de parler allemand) La prochaine fois, visez mieux.

 

[Mattias entre dans la chambre. Hetty le sait sans regarder la porte.]

Hetty : Avant, j'avais des remords en venant ici. Mais aujourd'hui... je suis soulagée.

Mattias : On se fait vieux, Herta. (se retournant) Qui sera le suivant ?

Hetty : Peut-être vous, quand la CIA découvrira que vous les avez trahis.

Mattias : L'Agence m'a offert la liberté. Les Russes m'ont offert l'argent. J'ai pris les deux... Et maintenant, j'ai plus de contact avec mes amis russes. [Il lui montre son téléphone.] À quoi dois-je m'attendre ?

Hetty : Au pire. [Ils sourient.]

Mattias : Le livre de Cole nous hante tous. Les secrets de tout le monde... Les Russes, les Allemands, la CIA... Vous. Moi. Il aurait dû disparaître avec lui.

Hetty : Pourquoi êtes-vous si sûr que ce n'est pas le cas ?

Mattias : Je dois m'assurer que vous ne l'utiliserez jamais.

Hetty : Pour notre bien à tous les deux, visez bien. [Elle sort de la chambre. Il la suit. Son arme a un silencieux, il la braque sur Hetty. Elle s’arrête au bruit du cran de sécurité.]

Mattias : Il n'y a pas de livre, n'est-ce pas, Herta ?

Hetty : (souriant pour elle-même) Il n'y en a jamais eu. [Elle reprend sa marche.]

 

[NCIS. Sac sur l’épaule, G. veut parler à Hetty, qui remballe ses affaires.]

Callen : Dure nuit pour ceux de Langley.

Hetty : C'est embarrassant. Des Russes qui se baladent en prétendant travailler pour l'Agence. Où va le monde ?

Callen : Vous avez vu pire. Mattias est toujours en liberté.

Hetty : En effet.

Callen : Il vous mentait depuis le début.

Hetty : (calme) J'ai été une idiote de le croire. [Callen est perplexe… Il prend un livre sur le bureau.]

Callen : Je n'ai jamais lu ce livre.

Hetty : Un cadeau... d'un vieil ami. [Elle prend le live et commence à partir, le livre sous le bras.] Bonne nuit, M. Callen.

Callen : On doit s'inquiéter au sujet de Mattias ?

Hetty : (se tournant vers lui) Non, M. Callen. [Elle part, il reste pensif.]

 

[Un 4x4 sur un parking désert, la nuit. Un homme, un bras en écharpe, monte dans le véhicule. Mattias est à peine installé derrière le volant que sa vitre avant explose. Il est empoigné d’une main par Sam qui l’empêche de bouger ; Callen s’installe côté passager, Kensi monte derrière et arme son révolver, braqué sur la nuque de Mattias.]

Callen : Vous cherchiez un livre. Vous allez aimer celui-là.

[Deeks se vautre sur le capot avant, et installe sous les yeux de Mattias un Netbook puis fait défiler des photos. Callen les commente.]

Callen : Votre femme. Votre maison. Belle résidence secondaire. Votre femme sait pour elle ? (photo de Mattias avec une jeune femme) Et pour les comptes secrets ? (regardant Mattias dans les yeux) Tout ce que vous aimez. Tout ce que vous avez. Si quelque chose arrive à Hetty, quoi que ce soit, on s'en prendra à vous.

Mattias : Je n'ai aucune raison... de lui faire du mal. Le livre... n'existe pas.

Callen : Bon garçon. [Les agents quittent la voiture.]

Mattias : (pour lui-même) Il n'a jamais existé.

 

[Un coffre de banque s’ouvre. A l’intérieur, au-moins 6 passeports, dont un des Etats-Unis, un russe, un allemand, 2 pièces d’identité portant la photo d’Hetty (jeune), une arme et son chargeur, des pochettes de billets d’avion...Deux mains déposent le fameux livre qu’Hetty lisait à haute-voix à Cole avant sa mort, celui qui était sur son bureau pendant tout l’épisode, le livre avec une marque de balle... « The Red Badge Of Courage » de Stephen Crane. Hetty referme le couvercle du coffre en arborant un sourire matois !]

<>HETTY: Previously On NCIS: Los Angeles.<>

 

[Scenes of the first part]

[Hetty is coming into Cole’s room]

HETTY: I thought I'd surprise my husband.

[In the OPS center, she’s talking to the whole team]

HETTY: He's been living in this country under the name Branston Cole.

[In the armoury, Hetty and Callen]

CALLEN: You shot him. You put him into an assisted living facility as your husband, under a new name, so you could keep working him for information.

HETTY: That is quite a theory, Mr. Callen.

[Cole in his wheelchair, outside]

NELL: Kohl allegedly had

[back in the OPS, whole team]

NELL: a little black book on some of his secret operations of the KGB, the U.S. and Israel,

HETTY: Every spook will be looking for that intel, and we need to find it first.

[Hollywood Bowl, Mattias and Hetty]

MATTIAS [sitting]: I don't want the book. I want Cole. [Standing, holding his gun]: I’m sorry, Herta. [fire shot, a bullet in the arm, grunts, Sam holding a rifle] 

HETTY: My plan is to prevent an onslaught of foreign operatives from tearing this town apart looking for that book. [She opens the door of Cole’s room and sees 2 bodies…]

 

------------------------zapping--------------------------

 

[A fast red convertible Mustang on a coast road, 2 men, music]

 ♪ ♪

[A blue convertible Mustang, 4 women: both cars side by side, exchange of smiles]

[Girls sitting in the back wave] WOMEN: Hi.

MEN [Passenger waving back]: Hi.

 (Siren wailing) [A police car is hunting the red car, which stops on a sea front parking lot. Both men still smile, then the driver shakes incredulously his head].

 (Siren stops) [The police car stops right behind the Mustang; it’s a county car; its camera is recording, a sheriff is coming close to the driver, hand on his gun still in its holster]

 

SHERIFF: Need your license, registration and proof of insurance.

 

DRIVER: Sure. [Nicely, holding out the documents]: What's up?

 

SHERIFF [reading the papers]: Reports of someone dealing marijuana to minors. Said they drove a red convertible.

 

DRIVER [smiling and shaking his head]: It's not us, Officer.

 

SHERIFF [giving back the documents]: Your plates don't match your vehicle's VIN. Going to have to impound your car unless you agree to a voluntarily search.

 

DRIVER [his smile fades, but he stays kind]: You're kidding.

 

SHERIFF: You want to open the trunk?

 

DRIVER: Sure. No problem. [He gets out of the car].

 

 (indistinct radio transmission)[In the police car. 9.30 a.m., Nov 17th].

 

[The driver opens the trunk, there’s a big metal suitcase which takes up almost all the room].

 

SHERIFF: Open it. [Still smiling, the driver opens it… It’s full of weapons…].

[The Sheriff tries to take out his gun, but the passenger, who comes silently behind him, puts an arm around his neck, preventing him from moving. He can only grunt, trying to escape].

[The driver picks a silenced gun].

 

DRIVER [nicely]: I like guns. Everybody gets excited about the big guns. Me, I like the point two-two. Goes in the skull, bounces around. Turns the brain to soup.

[He points his weapon at the sheriff’s head].

 

SHERIFF: No... no... no! (screaming)

 (silenced gunshot)

[The passenger lets the sheriff go off, he falls down, in front of the bright sea/sun/sand picture…].

 

♪ NCIS: LA 2x10 ♪

 

[OPS center gym. Sam and Callen are playing one against one basketball. Sam has the ball, he shoots and scores].

 

CALLEN: Oh...[He picks up the ball; Kensi is kicking a mat]. He gets one. All right. Next basket wins.

 

SAM: Gotta win by two points. [He shows 2 fingers to press the point].

 

CALLEN: No, sudden death. We already did that. Next basket--champion of the world. That's it.

 

SAM: Okay. [He defends, Callen attacks]. (dog barks) [Sam looks at the noise, a small dog is entering the gym; Callen just continues].

 

SAM: Whoa, whoa, whoa! [He tries to stop G. by raising his arm but Callen scores!]: That doesn't count. That doesn't count.

 

CALLEN [celebrating]: You're dead. Champion of the world.

 

SAM [pointing an accusing finger at Deeks, who is the one who is keeping a dog on a lead]: Hetty said you can't bring rescues in here.

 

DEEKS: It's not a rescue, it's a police dog, and we're training. [Every one stare at him, particularly Kensi who stops training].

 

SAM [complaining]: That dog cost me champion of the world.

 

CALLEN [Looking closely at the dog]: Looks like your dog's got mange. [The dog has a sparse coat].

 

DEEKS [squatting and stroking the dog]: See, Monty and I do undercover work together, don't we, Monty? Yeah, he has a way of making the bad guys feel at ease.

 

KENSI [tilting her head from a side to the other]: Kind of looks like you.

 

DEEKS [To Marty]: Do you look like me? [Face to face with the dog]: Yeah, you do,'cause I'm your daddy, aren't I?

 

CALLEN: Oh, they are clearly in love.

 

KENSI: Clearly, love is blind. [Sam laughs].

 

DEEKS [speaking to Sam]: You know what? One day, this dog will save your life.

 

SAM: Right.

 

DEEKS: [to Kensi]: Come here. Cover his eyes.

 

KENSI: (sighs) [tho she obeys]

 

DEEKS [to the dog]: And you... (quietly): attack. Attack. Just kidding--don't attack. [Kensi smiles]. Gentlemen, feast your eyes on this. [He takes a round dog toy, and a small stuff] You know what this is? Plastic explosives. Goes in there. [He puts the plastic in the ball]. Keep 'em closed, Monty.

[Kensi has a hand on Monty’s eyes]. Hidden...inside the bag. [He puts the ball in his bag, a little further]. And now—[To Kensi]: all right, you can let go—[She does]; DEEKS [to the dog]: Monty... find the bomb.

 

[The sitting dog looks at him]: (whimpers)

 

DEEKS: Find the bomb, Monty. [with a note of urgency]: ]Find the explosive, Monty. Monty, go find the explosive. Go that way. [He tilts his head in the direction of the bag].

 

[The dog is still sitting, looking at him]: (panting)

 

SAM: How old is this dog?

 

DEEKS: You know what? He can't do this if he's sensing your hostility.

 

CALLEN: Aren't police dogs supposed to work in hostile environments?

 

DEEKS [Looking sadly to the dog]: I don't get it-- this usually works at the dog park.

 

SAM: Yeah, terrorists bomb a lot of dog parks.

 

DEEKS [pointing at Sam]: You are intimidating him.

 

SAM: Oh, yeah, he looks terrified. [Deeks looks at the dog: Marty is lying peacefully on his back…].

 

DEEKS (whimpers)

 

CALLEN [pointing at the dog]: Sam, one day, that dog's going to save your life.

 

[Eric is running in].

 

ERIC: Guys, weird call from Hetty. Something about a shooting. [They all follow him back].

 

[The dog is sitting and looks at Deeks, panting] (whines)

 

DEEKS: What's your deal? It's just us now. That's how it's going to be? [The dog stands up, goes to the bag]. Now you look. [Deeks looks skywards]. That's perfect. Just embarrass me in front of my friends and my colleagues. [The dog comes back, the ball in the mouth, he sits down]. Really? You're just going to...[The dog lets the ball go off on Deeks’s feet]. Oh, I should've sold you to that animal testing lab. [The dog growls].

 

 

[Cole’s facility. Police is at work, a body is moved…] (indistinct chatter)

[Hetty is in Cole’s bedroom. There are still the 2 corpses…She looks out of the window, at the sunny day].

[In Hetty’s mind]. COLE :Who are you?

The footage is changing in a black and white, Hetty (younger) looks out the same window, but the weather isn’t the same.] (thunder rolling, rain falling)

 

COLE: Who are you?

[Hetty turns round. Cole is sitting in his wheelchair pushed by the same Lady than in part one, trying to look around but definitely blind].

 

HETTY: Thank you, Rosemary. [Rosemary smiles and leaves].

 

HETTY: I'm Sylvia. I'm your wife. Have you forgotten?

 

COLE: You remind me of someone else.

 

HETTY: Did you pee?

 

COLE: What sort of question is that?

 

HETTY: The sort of question a wife asks her husband when he's having trouble peeing.

 

COLE: Why are you here?

 

HETTY: To read to you. I always read to you.

 

COLE: It's still raining.

 

 (thunder rumbles)

 

HETTY [turning round and looking out of the wet window]: Yes, Branston. It looks as if it could rain forever.

 

CALLEN: Hetty. [Hetty regains colors, back from her thoughts to the present time. She looks at Sam and Callen entering, particularly G. whose eyes say “sorry for your lost”].

 

HETTY [While Sam is leaning over the Lady’s body]: I knew that nurse. Rosemary Edmonds. She was very kind. She bought me a Christmas present once.

 

CALLEN [incredulously]: You played Cole's wife that often?

 

HETTY [Looking at Cole on the bed]: When one's... life is based on deception, my marriage to Branston might be as close as I've ever gotten to the real thing. [She sighs, then looks sadly to G., who stares at her, then at the body…].

 

SAM: Looks like two different calibers. Two shooters, soft target surrounded by civilians. They didn't need to kill the nurse or the security guard in the hallway.

 

HETTY: No, but they did. Without compunction, without compassion. [She lets out a heavy sigh]. They've changed the rules. Branston would be appalled. [She stares at Cole, G. does at her…].

 

DEEKS Well, this is where it all ends. [He is walking in the hall with Kensi, there are residents around].

 

KENSI: It's not that bad. You can learn a lot from older people. Their wisdom, kindness.

 

[She nods, smiling, to an old man helped by a nurse; he puts his tong between his lips]: (licks lips salaciously)

 

KENSI: Oh, my God, oh, my God, did he just...?

 

DEEKS: Retirement communities have the highest rate of sexually transmitted diseases in comparison to any other demographic.

 

KENSI: Please stop talking.

 

DEEKS: Why? Gives you something to look forward to. Why do you think they call it the rocking chair?

 

KENSI: Enough. All the security cameras feed into here. [They come into a small room].

 

DEEKS [A hand full of cables]: Hard drives have all been removed. No home movies for us. [They exchange a piqued glance].

 

[Cole’s room. Hetty is looking again out of the window].

 

HETTY: Branston Cole was an East German spy who took asylum in the West. He was a traitor.

 

CALLEN [coming close]: Well, sure, 25 years ago. That's a long time to hold a grudge.

 

SAM: Not just revenge. These drawers have been searched. They were looking for something.

 

HETTY [facing them]: That little black bloody book. First Renner, now Cole. They won't stop until they get it.

 

CALLEN: "They" being?

 

HETTY: Any of a myriad of foreign security agencies that believe the bloody book still has value.

 

CALLEN [very seriously]: Hetty...if anyone knows about your relationship with Cole, they're going to assume you know where the book is.

 

SAM: Means we'll have to protect you.

 

HETTY: I can protect myself. I'd like to find the men who did this and put their heads on spears.

 

SAM: Is that what you used to do in the old days, Hetty?

 

HETTY [Shaking her head]: They changed the rules, not me.

 

 (knocking on door)

[Kensi is interrupting, the door is open].

KENSI: Surveillance was ripped out, but Mr. Shmunger in room 27 was kind enough to lend us his security camera. [She has in the hands a plant pot, and a small water-fertilizer dispenser/camera!]. It was pointed into the hallway.

 

[Ops center, a bad quality footage on a screen: an open door, a man walking in a hallway].

 

ERIC: There. He turns his head. [Eric is working on the footage with Nell and Sam].

 

SAM: Need to enhance that, Eric.

 

ERIC: I'll run an image trace, see if we can bring out the details. [The pic is better, they stare at it].

 

[Hetty’s office. On her desk, a book. Her head is leaning on one of her arm, she knits her brow, deep in sad thoughts].

 

CALLEN [comforting]: <>It's not your fault, Hetty.<>

 

[Hetty is surprised, she raises her head and see Callen, in front of her; it takes some time before she understands what he said].

 

HETTY: I thought that with Mattias in custody, it was done. Finished. [G. sits down]. I was wrong. And if I'm at fault, that's why. And from that, everything that followed, Mr. Callen.

 

CALLEN: We can't protect everyone.

 

HETTY: [She looks surprised, then she has a little smile]: I said that to you.

 

CALLEN: My first day on the job. I remember. It'd do you some good to remember as well. [She nods, but doesn’t look at him]. So this little black book.

 

HETTY: Three decades of Cold War treachery. Names of spies, identities of sleeper agents and traitors from a dozen different countries. The power to bring down governments. [Callen shakes his head incredulously]. Yes, Mr. Callen, still. So everyone believes.

 

[Hetty picks up phone, punches in number]: Leave the book to me, and I'll leave you to sharpen the spears.

 

NELL (over intercom): <>Hetty?<>

 

HETTY: Miss Jones, my office.

 

NELL: <>I'm on my way.<>

 

[G. gets up and leaves, Hetty looks at him then on her desk].

 

[upstairs. On the screen, the face of the man in the hallway].

 

CALLEN: Any luck?

 

SAM: Not enough for facial recognition yet.

 

DEEKS: I know those guys. [He’s entering with Kensi, and looks at the pic on the screen].

 

KENSI: You can't identify them from that.

 

DEEKS: LAPD just put out an all-points. A cop was killed this morning. [he pick on a secondary screen a file in the “departemental alerts” called LAPD, chooses “all-points”, opens a BOLO, and sends a video on the main screen; it’s the morning shooting]:  Dash-cam video from the patrol car. Same guys, right?

 

[Eric on his keyboard] (typing) (beeping) [two faces: the man in the hallway; the driver-shooter; “ten point facial match” green flashing]

 

ERIC: Ten out of ten facial points match up.

 

KENSI: Can we hear what they're saying?

 

DEEKS: It's too far away for audio. [Silence].

 

CALLEN [to Kensi]: Can you read them?

 

KENSI: Play it  back. [Both men are behind the car, the sheriff is dead].

 

KENSI: Bistro...Bis...[Shaking her head]: I don't know that word. [Looking at Callen]: Bistro, like café?

 

CALLEN: No. [Concentrate, and worried] "Bistro ukhodim." It's Russian. [He looks at Sam]. It means "We got to move."

 

SAM: GRU?

 

DEEKS: Russian Military Intelligence?

 

KENSI: They're here for Cole's book.

 

CALLEN: Eric? Run them through facial recognition. Compare them to all known GRU agents. We need to know who we're dealing with. [To Sam]: I'll give Hetty the good news. [He goes out. But downstairs, Hetty’s office is empty, she’s nowhere].

 

------------------zapping---------------------

 

NELL: Cool table.

[She’s in Sander’s office, turning around his desk. Hetty is sitting in an armchair, reading a book].

Nell: It's Victorian, mid to late 18th century. And I'm guessing, not a repro. Sebastian Renner's boyfriend had taste.

 

HETTY: Mm…And deep pockets. Renner used his friend's business here to hide his arms deals. There must be a lot of money hidden somewhere. [She stand up].

 

NELL: That's what we're after? I thought we were looking for the hard copy of Cole's book.

 

HETTY: We're after whatever we can find, Miss Jones. Move to Renner's house and take it apart brick by brick if you have to.

 

NELL: I'll do my best.

 

HETTY: I believe you will, Miss Jones.

 

[In the garage, Hetty is walking, a car comes behind her, a man suddenly stands in her way. A well-known passenger gets out of the car; Hetty faces him].

 

HETTY: Mattias.

 

MATTIAS: This is getting to be a habit.

 

HETTY: I told my director that he might someday regret having passed you on to the CIA.

 

MATTIAS: And one day later?

 

HETTY: The regret is all mine.

 

[They walk side by side, to be unheard by the other men].

 

MATTIAS: And now you're asking yourself, why would the CIA free me? Especially after I tried to kill you.

 

HETTY: Obvious answer. You're working for them. You get your freedom. [She stops, they face each other, Mattias can’t help smiling]: What do they get?

 

MATTIAS: The book.

 

HETTY: Ah. You said you didn't think it even existed.

 

MATTIAS: Doesn't matter what I think. The CIA believes it exists. And by your presence here, so do you. Although I do find it odd. This office has already been thoroughly searched.

 

HETTY: Then why are you here, Mattias?

 

MATTIAS: Because the easiest way to find the book...

 

HETTY: Is to follow me. [Approving smile on Mattias’ face]: You're aware there are other players.

 

MATTIAS: Isn't it in both our interests that the Russians don't get the book?

 

HETTY: The Russians. (sighs) Then I can trust you to leave my agent inside alone.

 

MATTIAS: She'll find nothing. And you know it. It's a shell game. You want us looking here so we're not looking somewhere else.

 

HETTY [putting the hand in her pocket]: I could shoot you right now, Mattias. [He looks scared] But you're not even worth the paperwork. [There’s no gun in her hand, only the key of her car…]. (keyless entry remote chirps) [She smiles].

 (car door opens) [Mattias heaves a sigh of relief…].

 

[OPS center; Hetty is coming back, Sam and Callen hurry].

 

CALLEN: We've identified the shooters. They are...

 

HETTY [interrupting curtly]: Russians. Tell me something I don't know, Mr. Callen.

 

[The three walk in side by side].

 

CALLEN: No facial recognition. They're not regular GRU agents.

 

SAM: And we're thinking they could be sleepers. Been here for years.

 

HETTY: Has Nell checked in?

 

ERIC [he appears down the stairs]: She found nothing, so she moved on to Renner's house. I, on the other hand, think I might have found the book.

 

ERIC I couldn't find any evidence that Sebastian Renner had a laptop. [they all go upstairs, and look at a screen] But that didn't really make sense.

 

SAM: An arms dealer like Renner must have had dozens of offshore accounts.

 

CALLEN: He'd have to keep track of that money.

 

ERIC: So I ran a check. He used internet cafés. Different computer every time, which means he needed to store his information in cyber space. Now, there's only one Web connection to Renner that I could find. He put his house up for sale for a brief period two years ago. This is the listing for the house.

[a web page, a “cinematic interior with stunning city light view” hold, price: 5 Millions 7 USD, description and photos…].

 

ERIC: Renner was hiding his information in plain sight, in all the ones and zeros that make up the code to the photographs. Now, when I extracted anomalies hidden in this photo...[He puts on the screen the pic of trees, and a wooden nest box, in which names of banks and numbers appear].

ERIC: Now, some are offshore accounts, but look at this. [He highlights a line: Get out of Jail SD 99837999].

 

ERIC: Cole's book was his "get out of jail free" card.

 

SAM: What's the number next to it?

 

ERIC: It's an account of the Certified National Bank in downtown L.A. The account is attached to a safe deposit box, number 999.

 

HETTY: We need the key to that box.

city light view

NELL [appears suddenly, something hidden in her hands]: That's why I searched Renner's house. [She shows a key!].

 

SAM: Where did you get that?

 

NELL: From a little birdie. [She points to the nest box, smiling].

 

HETTY: Good job, Miss Jones. Mr. Beale. [Tho, she doesn’t look very happy].

 

CALLEN: Need to get into that bank, Eric.

 

ERIC: I can set you up with an ID as Renner's attorney, who's authorized to access the box.

 

CALLEN [whispering in Hetty’s ear]: Sharpening the spears is going to have to wait. [She doesn’t answer but smiles].

 

[The street in front of the bank; Callen wearing a suit parks his car; on the other side of the road, Sam is in a car with Deeks and Kensi; in the Ops, Eric is working on  footages from surveillance cameras, Nell watching the screen over his shoulder, Hetty sitting right near].

 

CALLEN: Anybody see anything?

 

ERIC: Wait a second. I've got one of the guys who killed the cop. He's at the bus stop across the street. [Callen look at a man siiting on a bench and drinking coffee].

 

SAM [looking through binoculars]: Three more guys in a Jaguar pulling up behind you, G. [The red Jag stops, a blue car is still between it and Callen’s car].

SAM: This is a stakeout.

 

DEEKS: A stakeout for what?

 

CALLEN: Us. Cole must have told them about Renner's safe deposit box before they killed him. Without the key, they're stuck.

 

KENSI: They're waiting for us to get the book. Then they're going to try and take it.

 

SAM: They got to I.D. us first.

 

 (cell phone rings) [in Callen’s car. G. takes the call].

 

CALLEN: Yeah?

 

BLOND RUSSIAN: Do not move, Agent Callen. [a red laser spot appears on Callen’s chest].

 

CALLEN [annoyed]: Sam, I think they already have. [Sam looks worried].

 

--------------------zapping----------------------

 

BLOND RUSSIAN (on phone): Get the book. Give it to us, or you die. [Callen looks at the red spot moving lazily around his heart]. Simple. Tell me you understand.

 

CALLEN: I understand. (line disconnects) [G. looks at his phone…].

 

DEEKS [Using the binoculars]: Shooter's at the top of the steps, just to the right of the public library.

 

KENSI: Okay. Let's take him out.

 

SAM: No. The laser was to get our attention. There could be a second shooter.

 

CALLEN: Sam, we're going to have to play by their rules. I can't go into the bank. You're going to have to do it.

 

SAM: Eric, I need back-stopping now.

 

ERIC: I'm going to need at least five minutes.

 

SAM: You've got two. [Eric sighs and starts typing].

 

[The black car Mattias was in at Sander’s place is parking in front of the bank…] (phone ringing) [it’s Hetty’s].

 

HETTY: Here.

 

MATTIAS: You have an agent at the Certified National Bank. One of our CIA friends is about to join him. When your man gets the book, please give it to him.

 

HETTY: You are aware that the Russians are also at the bank?

 

MATTIAS: Yes. Give me the book, then the Russians are my problem. [Hetty hangs up; she closes to Eric]

 

HETTY: Mr. Callen, one of our cousins is about to join you. [Callen sulks; Hetty speaks slowly, distinctly]: Do whatever he tells you to do. Do you understand me?

 

CALLEN [clearly annoyed]: I understand.

 

HETTY: Mr. Hanna?

 

SAM: Yeah. I got it, Hetty. [Mattias says “move” with his head, a man gets out of the black car and sits down next to G.].

 

CALLEN: Welcome to the party. [The CIA agent stares at the red spot on Callen’s chest]. You realize we have company?

 

AGENT: You wearing a vest?

 

CALLEN: No.

 

AGENT: You should always wear a vest. [Callen shoots him a black look]. Send in one of your people to get the book.

 

CALLEN: I'm not starting a firefight in the middle of Downtown L.A. Gonna try something a little more elegant.

 

AGENT: What do you have in mind?

 

CALLEN: Give the Russians something to chase. Kensi, cross over to my car. [Kensi, surprised, looks at Sam who nods. She gets out of the car and crosses the road].

 

SAM: Eric, how we doing?

 

ERIC [frenetic]: Going to need more time.

 

[Kensi leans on the windowsill of Callen ‘s car].

 

CALLEN: Go into the bank. Ask to see the safe deposit boxes. Just tell them you're thinking about opening an account. Check out the boxes. Exit the bank.

Act nervous. Pretend like you have the book.

 

KENSI: Bait and switch.

 

CALLEN: The Russians will follow you. Deeks?

 

DEEKS: I'll have her back.

 

CALLEN: When you exit the bank...

 

KENSI: Escape and evade?

 

CALLEN: Easy as pie. One more thing. Got any gum? [Kensi raises her eyebrow. He shows the key (to the Russian shooter) and gives it to her …]. Well, I guess Mattias doesn't trust us after all, Sam. [By his side-view mirror he sees Mattias walking, nonchalant].

 

SAM [worried]: Eric, the clock is running.

 

ERIC [harshly]: You do realize this is a bank I'm breaking into?

 

[Kensi is going to the bank. A Russian gets out of the red Jagar and follows her. Sam’s turn: he gets out of his car, crosses the street. Mattias waits for him, they smile at each other].

 

SAM: How's the arm? [As soon as Sam’s back is turned, Mattias sighs heavily, and follows him. The red spot is still on the chest of a worried Callen].

 

[Sam fiddles with deposit forms, takes one, takes a pen…looking at Kensi who is dealing with a bank employee. A little further, Mattias. Kensi sticks the key under the desk, she gets up and follows the employee, glancing to Sam, the Russian takes his phone].

 

RUSSIAN: Yeah.

 

♪ ♪ [Kensi disappears, Mattis and Sam exchange a glance].

 

Back in the street, in Callen ‘s car].

 

CALLEN: Suppose you're wearing a vest, then?

 

AGENT: Yeah. And no, you can't borrow it. Totally understand. Forget I even mentioned it.

 

♪ ♪ [Kensi shakes hands with the employee, get off the safe room, closing her purse she grips under the watchful eye of Sam and Mattias, and the Russian still calling]

 

RUSSIAN: She's coming out. [He hangs up].

 

SAM: Hi. [He sits down in front of the same employee Kensi dealed with]. I need to access a safety deposit box.

 

EMPLOYEE: Of course. Name?  [Standing nearby, Mattias stares at them].

 

SAM: Sebastian Renner. Unfortunately, Mr. Renner's deceased. I have power of attorney.

 

[Outside the bank, Kensi (watched by Callen and the CIA agent, followed by the Russian, quicken her pace; she starts running at the right moment Deeks hurries with the car. He stops, she jumps inside].

 

KENSI: Go! Go!

 

 (Tires squealing)[The car shoots off at top speed! The red Jag follows]. (Tires squealing)

 

[G. dives on the CIA agent and pulls it at his own place, on his knees]. (Gunshot, CIA agent groans)[G. gets off the car, sitting on his haunches].

 

CALLEN: Sorry about that. Did that hurt?

 

AGENT [Panting, lying down on the car seats]: Yeah. Bastard.

 

[Inside the bank, the employee is filling in the form on her computer].

 

EMPLOYEE: Sebastian... Renner. And you have Mr. Renner's key?

 

SAM: Yeah. [He shows it, Mattias is a little surprised…].

 

EMPLOYEE: And your name?

 

ERIC: <>In case anyone's interested, I'm not ready.<> [He’s still working hard !].

 

SAM: [Who hears Eric at that right moment, and has no info about his alias]: My name?

 

EMPLOYEE: It needs to be on record.

 

SAM: My name is...

 

ERIC: Maurice T. Grayson.

 

SAM : Maurice T. Grayson.

 

EMPLOYEE [she’s typing on her keyboard] : T for?

 

SAM: Thomas – (together) - ERIC: Tony. T is for Tony.

 

SAM: But I prefer Tony. [The employee types Tony and casts a “what-a-weird-man” look at him, then ended the form].

 

WOMAN [coming behind the employee, she holds a form and a pen out to her]: Diane, can you authorize this?

 

EMPLOYEE: Oh. [She turns her head]. [On her screen, appears the ID of Maurice T. Grayson, AKA G. Callen…whose pic doesn’t match much with Sam…This photo, Eric can’t see it…].

 

SAM: [singing]: ♪ Running out of time, Eric. ♪  [At that right moment, the ID disappears and reappears with Sam’s photo !]

 

EMPLOYEE [to the woman]: That's right. [She is turning round back to her form]. Okay. [words on the screen: access approved]: That's all in order. If you'd like to follow me, Mr. Grayson. [She gets up, smiling].

 

SAM [he gets up, smiling too]: Please, call me Tony.

 

[In the car outside the bank, the CIA agent is still panting, and still hiding himself, as G. does].

 

AGENT: Can you see the shooter?

 

CALLEN: I'm guessing he left with his buddies. You want to stick your head up there and take a little peek? Sam, the Russians are going to figure out they've been had, and they're going to be coming back. We got to make a move.

 

SAM [to Callen]: I got it. [The bank employee hears that, looks at Sam, puzzled. He brandishes the key]: Thought I dropped it. [She smiles, understanding. They both put their key in the 999 safe locks. She gives him the box.]

 

SAM: Thank you.

 

EMPLOYEE: You're welcome. [She is to leave but Mattias stands there, in the doorway. He smiles to her]. Can I help you?

 

[Mattias gives Sam a questioning look, the employee stares at him].

 

SAM: He's with me. [The employee smiles approvingly and leaves the room. Mattias comes close, Sam opens the box…it’s empty! Mattias glances at it and leaves in a hurry].

 

SAM:  (sighs) [In his mic]: The box is empty, Hetty.

 

HETTY [stony-faced]: And Mattias?

 

SAM: Gone. [A very little smile on Hetty’s lips].

 

 (tires squealing)[The jag is close to Deeks’s car]. (engine revving)[Both cars are racing]. (engine revving)[Deeks is watching out the Jag. The cars are side by side, and Deeks sees a man pointing a weapon. In front of them, a garbage truck moves off]. (tires squealing)[Deeks turns the wheel sharply, pushing the red car]. (tires squealing)[The driver of the Jag tries to avoid the truck]. (metal crunching, glass shattering). [He failed…].

 

DEEKS: Oh! That looked painful. Want to get some ice cream? [He looks at the accident in his rear-view mirror].

 

KENSI: Deeks! Look out! [A black SUV is stopping across the road].(tires squeal)[Deeks slams on the brakes. He and Kensi get out of the car, guns up, but the three men were fastest, and stood there, weapons pointed also to the NCIS agents].

 

RUSSIAN [the man who killed the sheriff]: Give us the book.

 

KENSI: We don't have it.

 

RUSSIAN: Purse. [She throws it to a 2nd Russian who empties it down: no book falls].

 

KENSI: Told you.

 

RUSSIAN: Then get in the car.

 

DEEKS:  Uh-uh. She's not going anywhere.

 

RUSSIAN: Then four of us die, and one of us lives.

 

DEEKS: He's got a point. All right. Take me.

 

KENSI [Staring at him briefly]: Deeks.

 

DEEKS: She's just a cop. You know? She's not even an agent. Tell you the truth, no one really even likes her that much. You know, too pretty for her own good. Kind of a snob.

 

RUSSIAN [To Kensi, harshly]: Get in the car.

 

DEEKS [Shouting each word]: Kensi, don't move.

 

KENSI [She lowers her gun]: Nice try, Deeks.

 

DEEKS [urging]: Kensi.

 

KENSI: It's okay. You'll get me back.

 

RUSSIAN: Tell your superior--her life for the book.

 

DEEKS: Oh, yeah? How do you know I'm not the superior? I could be. Kensi? [She ‘s already in the car, and the Russian, just before he’ll join the others,

Shoots in Deeks’s car front tire]. (air hissing)

 

DEEKS: Damn it!

 

 (tires squealing)[The black Audi SUV is gone].

 

DEEKS: Eric, I got a license plate for you. It's Nine-Queen-John-Item, Nine-Zero-Five. [Another car is stopping behind Deeks, with Sam and Callen onboard. They get out in a hurry, understand something’s wrong because the car is empty and look at Deeks. Sadly, he explains]:  They got Kensi. [They all look worried].

 

----------------------------------zapping-------------------

 

[The three men are back in the OPS center, Deeks is downcast. Nell is coming to meet them].

 

NELL: Anonymous caller phoned in a Web site to the Navy yard in D.C. They just forwarded Eric the link.

 

[They hurry upstairs; a video is on the screen: Kensi si standing up in a room, she’s not wounded; she doesn’t move, and looks worried].

 

 (sighs) [The three men look at the footage silently and sadly].

 

SAM: Tell us you can trace that, Eric.

 

ERIC [working on his keyboard]: Routing through Europe. Milan, Oslo, Barcelona, Frankfurt. These are all proxies. [He shakes his head slightly].

 

SAM: That's not the question, Eric.

 

ERIC [softly]: Yeah, and not the answer. [On the screen, “server route mapped”. Hetty goes out, head low. Deeks looks very sad].

 

DEEKS: This is my fault?

 

CALLEN: No. My plan, my fault. [He goes out, leaving Deeks focus on Kensi on the screen.]

 

HETTY [The camera is still on Deeks’s face]. The Cold War was built on the illusion of power.

 

[She’s sitting in her office, G. is standing in front of her].

 

HETTY: Silos with no missiles in them. Missiles with no warheads. Little black books that weren't really little black books at all. [G. looks puzzled].

 

CALLEN: They'll never believe you.

 

HETTY: They would have believed me in Cole's day.

 

CALLEN [with  a “we’re wasting time” tone]: Well, this isn't Cole's day, Hetty.

 

HETTY: And you don't think it's mine, either, do you, Mr. Callen? [He doesn’t answer, doesn’t look at her, she stares at him, without smiling].

 

 (phone ringing) CALLEN: (sighs) (ringing continues)[Hetty looks at her phone, then takes the call, looking angry].

 

HETTY: Do you know where these barbarians have taken my agent?

 

[She is speaking to Mattias, who is back in the black car with CIA agents].

 

MATTIAS: I'm sorry, Herta. I don't know.

 

HETTY: You've never been sorry for anything, Mattias. Don't start pretending now. [G. sits down, all ears].

 

MATTIAS: I need the book.

 

HETTY: You'll have to get it off the Russians after I've exchanged it for my agent.

 

MATTIAS: The Agency is calling your director.

 

HETTY: He'll tell them to go to hell.

 

MATTIAS: For a time. But then, under protest, he will agree.

 

HETTY: You don't know my director.

 

MATTIAS: But I do know you, Herta. A hundred agents could die, and you still would not hand that book over to the Russians.

 

HETTY [She articulates slowly]: I need time to retrieve my agent.

 

MATTIAS: You have one hour.

 

 [Hetty cuts the call, exchanging glances with G. Sam and Deeks are going down the stairs]

 

HETTY: Mr. Deeks. We're going to give the Russians what they want, and we're going to get back Miss Blye.

 

DEEKS: I thought we didn't have the book.

 

HETTY: That is a problem. [Callen is definitively puzzled].

 

[A book about birds. A magnifying glass. Pliers sticking very very little dots on a page of the book. Hetty approches the one who has the pliers in the hand, stops, looks at Callen, who is a little angry, but silent, and turns her back at him]

 

SAM: Why isn't she moving? [He’s sitting right near G. and shows him Kensi on the screen of a laptop.]

SAM: he should be trying to find a way to escape. She's just standing there.

 

CALLEN: She knows she's being watched.

 

 (pulls back slide, bullets clicks into place) [Deeks has his gun in the hand].

 

DEEKS: She's waiting...[He releases slide lock]...for us.

 

ERIC: Contact. [He interrupts, standing in the middle of the stairs]: The Russians just posted a time and the place on the Web site. Exchange is in 30 minutes.

 

[Hetty hurries to lab place, watched by the others]

 

HETTY: Miss Jones? [Nell is the one working with the microdots].

 

NELL: But I'm nowhere near done.

 

HETTY: Well, what you've done will have to do. [All the others join them]

 

NELL:  (sighs) [She has a little book in the hand]: Well, I've added a single microdot next to each page number. All taken from Renner's bookmark, but it's names and places mostly. Like I said, it's all declassified. You could find out more by Googling the Cold War.

 

HETTY: How many pages?

 

NELL: Seven. [Hetty tries to take the book, Nell didn’t hant it]:  But only the first three will stand up to scrutiny. The others are deteriorated because they're so old.

 

HETTY: Three it is. [She takes the book, among worried agents, and gives it to G.]: Bring her home, Mr. Callen.

 

CALLEN: What about Mattias?

 

HETTY: I'll take care of Mattias. He's working for the CIA. We're on the same side, remember?

 

[Los Angeles Memorial Coliseum. Sam, Callen (and their guns) are walking through the entrance].

 

CALLEN: Show time, Deeks.

 

DEEKS [coming to the terraces]: I hate opening nights.

 

BLOND RUSSIAN: 1984. [He joins Deeks, it’s the shooter] Los Angeles Olympics. Jetpacks, pianos, marching bands.

 

DEEKS: But no Russians.

 

RUSSIAN: No. No Russians. The last cold years of the Cold War deprived us of a famous victory over America.

 

DEEKS: Come on. We would have whipped your ass, and you know it.

 

RUSSIAN: The book.

 

DEEKS [Shaking his head]: I don't see her.

 

RUSSIAN: She's close.

 

[Deeks takes the book out of his pocket, gives it to the Russian]

 

DEEKS: Microdots beside each page number.

 

[The Russian opens the book, takes a magnificent glass and looks first page, second page]

 

DEEKS: You know what? Why don't we forget track and field, and just jump straight to the closing ceremonies?

 

[The Russian looks at the third page, turns a new page…Deeks snatched the book from the hands of the Russian].

 

DEEKS: Hey, Dolph Lundgren? No girl, no secrets.

 

[The Russian points out with the eyes a place over them, smiles nastily to Deeks, waits… Deeks holds out the book. He gives it to the Russian, rushes upstairs. The Russian goes down the terraces. He hurries past Callen and Sam who follow him discreetly].

 

[Deeks opens carefully a door.]

 

DEEKS: Kensi?

 

KENSI [urging]: Deeks! Stop! [He stops: she stands in front on him, unhurt, twisting her hands].

 

KENSI: Switch off the lights. [He obeys. Between him and her, many red beams].

 

DEEKS: Okay. Now we know why you didn't move. It's not like a disco ball kind of thing, is it?

 

KENSI: They're triggers. Break the beam, the explosives detonate.

 

DEEKS: Okay. Yeah. Bomb squad.

 

KENSI: Deeks, I can't stand here any longer. Please.

 

DEEKS: No, no. It's okay. It's okay. We'll, uh... Plan B.

 

KENSI: Okay. What's plan B?

 

DEEKS: Hmm? [Looking around]: I'm working on it.

 

KENSI:  (gasps)

 

♪ ♪ [Pillars of the stadium. The Russian is close to the outside…Sam and Callen are chasing him. Callen sees the CIA car stopping. The CIA agent, who was with Callen, and another man, go down and come into the Stadium. They meet the Russian, the three walk together].♪ ♪

 

KENSI: What, plan "B" is to put me out of my misery?

 

DEEKS: They're laser triggers. [He puts on his gun a laser aiming]. If the collector is receiving light at the right frequency, it's not going to register

the beam has been broken.

 

KENSI [with hope in the voice]: Okay. You've seen this being done before, right?

 

DEEKS: Yeah-- no-- I mean, kind of, yeah, well, you know, in a book. It was very helpful. [Kensi looks disappointed]. We could call the bomb squad.

 

KENSI: Just...[She looks down].

 

DEEKS: Okay. [He picks a laser to aim at].

 

KENSI [Pointing]: This one.

 

DEEKS: Ready? [the laser beam flashes from the gun].

 

♪ ♪ [Sam approaches the Russian and the CIA men, hidden behind a pillar. A man pointing a gun at him come up, behind Sam who doesn’t notice him].

 

MAN: Hey!

 

[Callen springs out from behind the other pillar and shoots him before he does. The Russian and the 2 CIA agents brandish guns or automatic weapons, and shoot to Sam, who kills one of them. G. comes from their side, and shoots the others].

 

[Room with the laser beams. Kensi is steps over one, slowly].

 

DEEKS: Kensi.[She stops dead]

 

KENSI [sweaty](gasps) [Deeks puts the laser beam of the gun on another trigger]

 

DEEKS: Okay.

 

KENSI:  (sighs) [She continues]

 

DEEKS: Easy. [Kensi must lean backward to go under one beam].

 

DEEKS [glancing sideways]: Oh...Are you kidding me? [Kensi, very cautious, doesn’t answer. She looks at a trigger].

 

KENSI: That one.

 

DEEKS: I can't get it. [His laser aiming can’t have the right angle]. I think you're going to have to do this one yourself.

 

[Kensi concentrates, lies down]

 

DEEKS: Easy. [Kensi crawls under the red beam, feet first.]: Kensi. [She straightens up, while Deeks looks somewhere else. They are now face to face, one last beam between them. Deeks hold out his hands. Kensi look at them, then at Deeks].

 

 

KENSI: Are you sure?

 

DEEKS: No. [She puts her hands on Deeks palms].

 

DEEKS: On three. [They grip eachother].

 

DEEKS: You ready? [She nods, anxious. They gaze into each other’s eyes].

 

DEEKS: One.

 

KENSI: Two.

 

BOTH: Three.

 

[He pulls her over the beam, the room blows out, they are thrown outside, embraced].

 

[Deeks hits the ground heavily with his back and his head, Kensi on his stomach] (grunts)

 

[Further down, Sam and Callen, moving close to the bodies, hear the explosion. That sounds scaring!]

 

SAM: Deeks, status.

 

[Deeks is lying under Kensi. He frees her face from her hair]. (panting)

 

CALLEN: <>Deeks, what's your status?<>

 

DEEKS: We're good. [Kensi is panting above him. He smiles]: You okay?

 

KENSI: Uh-huh. I got to pee. [She smiles].

 

DEEKS: I think I just did. (both laugh)

 

[The CIA man who was in the car with Callen, moans]. (mutters)

 

SAM: What's he saying? [G. kneels down beside him]. (mutters). [Sam can’t get what the man says, he leans forward].

 

CALLEN: He's saying, "Help me." Sam, he's saying it in Russian. [Sam is astonished. He pulls up the sleeve of the man: there’s an anvil and a hammer on his wrist…].

 

SAM: They're not CIA.

 

CALLEN: Which means Mattias has been playing Hetty all along.

 

---------------------Zapping-----------------------

 

[Cole’s room. Blood everywhere;  the bedroom is empty. Hetty comes in. She hears Cole’s voice].

 

COLE: Herta. [She shakes her head]. Herta.

 

[Black and white footage. Cole is sitting in his wheelchair, in his bedroom. He speaks in German, she answers also in German].

 

COLE: (speaking German) [translation written on the video: “why do you keep coming here”?]

 

HETTY:  (speaking German)[“a wife’s duty”].

 

COLE: (speaking German) [“lies. For another reason”].

 

HETTY: (speaking German) [“To read to you”].

 

COLE: (speaking German) [“the book…is history”].

 

HETTY: (speaking German) [“we learn from History”].

 

COLE: (speaking German) [“tell me why you come, Hetty”. (He says Herta)].

 

HETTY: Because it could have been me. And I couldn't stand to live without knowing that someone out there gave a damn.

 

COLE: (speaking German) [spare me your guilt, Hetty (Herta)]. [In English]:  Next time just shoot straight. [Colors come back].

 

[Mattias is coming in the bedroom. Hetty knows without looking at the door].

 

HETTY: I used to feel remorse coming here. And today...I just feel relief…Hello, Mattias.

 

MATTIAS: We are getting old, Herta. [She faces him]. Who will be next?

 

HETTY: Possibly you when the CIA finds out you double-crossed them.

 

MATTIAS: The Agency offered me freedom; the Russians offered me money. I took both...and now I have lost contact with my Russian friends. [He shows her his cell phone]. What should I presume?

 

HETTY: The worst. [They smile].

 

MATTIAS: Cole's book haunts us all. Everyone's secrets-- the Russians, the Germans, the CIA, yours...mine. It should have died with him.

 

HETTY: What makes you so sure it didn't?

 

MATTIAS: I need to know you'll never use it, Herta.

 

HETTY: Then, for both our sakes, shoot straight. [And she leaves the bedroom. Mattias follows her in the hallway, points his gun at her back. She hears the safety catch noise, she stops dead].

 

MATTIAS: There is no book, is there, Herta?

 

HETTY [smiling for herself]: There never was. [And she starts walking again while he lowers his weapon].

 

[OPS center. G. has a bag on his shoulder. He checks if Hetty is in her office. She is putting some file in her satchel].

 

CALLEN: Tough night to be working at Langley.

 

HETTY: Oh, it's embarrassing. Russians running around, pretending to be working for the Agency. What's the world coming to?

 

CALLEN: Ah, you've seen worse. Mattias is still out there.

 

HETTY: So he is.

 

CALLEN: He was playing you all along.

 

HETTY [calmly]: I was a fool to fall for it. [Callen is puzzled…Then he takes a book from his desk, looking at her knowingly].

 

CALLEN: You know, I've never actually read this book.

 

HETTY: A gift...from an old friend. [She takes the book, and starts leaving, keeping it under his arm ]. Good night, Mr. Callen.

 

CALLEN: Should we be worried about Mattias? [She turns over, facing him].

 

HETTY: No. You shouldn't, Mr. Callen. [She leaves, he thinks].

 

[A car alone in a parking lot]. (keyless entry remote chirps) [Mattias goes in. The glass of the driver window blows out. Sam seizes his shirt, keeps him sitting, G. sits beside, Kensi points her gun from the back seat].

 

CALLEN: You've been looking for a book. We thought you might like this one.

 

[Deeks puts a netbook on the hood of the car, and starts a slide show].

 

CALLEN: Your wife. Your home. Very nice vacation home. Oh, does your wife know about her? [On this pic, Mattias is with a young pretty woman]. No? What about the secret bank accounts? [on the screen, a saving account statement from a Cayman Islands bank].

CALLEN [looks in Mattias’ eyes]: Everything you love. Everything you own. If anything ever happens to Hetty, anything, we will come for you.

 

MATTIAS [His face is in Sam’s hand…]: I have no reason...to harm her. The book... does not exist.

 

CALLEN: That's a good boy. [The agents leave the car].

 

MATTIAS:  (panting),  (sighs) [Speaking to himself]:It never did.

 

[A safe box. Someone opens it. Inside, at least 6 passports (one Russian, one German, one US among them), 2 ID with young Hetty’s photos, a gun and its magazine, airplane tickets…]. Hetty puts a book over the stuff: “The red flag of courage”, the book with a bullet hole she read to Cole, the book she had on her desk all episode long…She smiles while she closes the safe box. We hear the lock noise…]

 

------------The end-------------------------

 

Kikavu ?

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Austin83  (18.04.2019 à 21:19)

Oui on dirait que Monty aime taquiner son maitre :p mais ce qu'il ne sait pas encore c'est qu'en le faisant devant l'équipe ils vont se moquer de lui :p :p oui c'est un épisode très intense, entre le suspens et l'enlèvement de Kensi, et surtout les quatres fantastiques qui à la fin vont trouver Matthias pour lui faire bien comprendre de ne plus s'approcher d'Hetty !!!!

schumi  (07.04.2019 à 23:49)
Bon alors là même le chien s'y met et se moque de deeks... le pauvre. Callen a vraiment un lien spécial avec hetty: c'est un peu sa mère de substitution... non ? L'enlèvement de kensi était super intense et tout le monde était très inquiet... même le téléspectateur. J'adore ce personnage c'est un élément essentiel de l'équipe. Et quel sauvetage ! Ça faisait très mission impossible.

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