Dans l’épisode précédent, on a appris que le « mari » de Hetty vit aux Etats-Unis sous le nom de Branston Cole. C’est elle qui lui a tiré dessus, et l’a installé comme son mari dans une structure d’accueil médicalisée, sous un faux nom, afin de pouvoir lui soutirer des informations (selon la théorie de Callen). Cole aurait eu un petit livre noir sur certaines des opérations secrètes du KGB, des USA et d’Israël, que tous les mercenaires vont rechercher, et que le NCIS doit retrouver avant eux. Mattias, au Hollywood Bowl en compagnie de Hetty, lui dit ne pas vouloir le livre, mais Cole. Il la met en joue (« je suis désolé, Herta »), mais une balle, tirée par Sam à distance, lui transperce le bras, et permet à l’équipe au grand complet de le neutraliser. Le plan de Hetty est de prévenir la mise à sac de la ville par l’ensemble des agents secrets étrangers en quête de ce livre. Mais sa découverte des cadavres de Cole et de son infirmière prouve que pour l’instant elle a échoué...
Une Mustang décapotable rouge avec deux jeunes hommes à bord longe la côte, et rattrape une Mustang décapotable bleue où 4 jeunes filles ont pris place ! Les deux voitures roulent côte à côte ; échanges de sourires et de signes de la main, de « Salut », mais une voiture de police, sirène hurlante, prend en chasse la Mustang rouge. Celle-ci n’a d’autre choix que de se ranger sur un parking (désert) du front de mer. Les deux hommes sont encore souriants, mais le conducteur secoue un peu la tête, comme pour dire « pas de bol », ou « j’y crois pas ». La voiture de police se gare derrière eux. C’est en fait un véhicule de la police du Comté, c’est un shérif qui en descend, et demande, la main sur l’étui de son arme, les papiers du véhicule et du conducteur. Celui-ci les lui donne très gentiment, tout en voulant savoir ce qui se passe. Un rapport indique que l’on vend de la drogue à des mineurs, en utilisant un cabriolet rouge. Le conducteur, soulagé, rigole : ce n’est pas eux ! Mais le shérif a un autre souci : les plaques de la voiture ne correspondent pas à celles du permis, il va donc immobiliser le véhicule, sauf s’il peut le fouiller. Donc, est-ce que le chauffeur veut bien ouvrir son coffre. Le sourire de celui-ci s’est un peu effacé, mais c’est toujours avec amabilité qu’il consent à aller à l’arrière de la voiture. Dans le véhicule du shérif, une caméra enregistre ; il est 91/2 du matin, en ce 17 novembre 2010. Dans le coffre, une grande mallette argentée et qui a visiblement bien servie... Sur l’ordre du shérif, le conducteur ouvre la mallette – remplie d’armes, de poings ou automatiques, avec les chargeurs, soigneusement rangées... Le shérif essaie de sortir son arme, mais le passager de la voiture est déjà sur lui, il l’immobilise par une clé autour du cou qui l’étrangle à moitié. Le conducteur choisit tranquillement une arme, avec un silencieux, une de celles dont les balles traversent un crâne et réduisent un cerveau en bouillie. Et il met ses paroles en action. Le pauvre shérif s’écroule, alors que derrière lui les vagues de l’océan atteignent paresseusement le sable sous le beau soleil de la Californie.
GENERIQUE
Dans le gymnase du QG, Sam et Callen disputent une partie « un contre un » de basket, pendant que Kensi fait du kickboxing contre un matelas tenu par une fille. Sam marque, Callen décide que le prochain panier désignera le « champion du monde ». Il est à l’attaque, Sam à la défense. Un chien aboie dans la salle, Sam, distrait regarde dans sa direction ; G. en profite pour aller marquer le point de la « mort subite » ! Sam hurle que cela ne compte pas, et s’en prend à Deeks, qui, en amenant un chien au QG, vient de lui faire perdre le titre de champion du monde ! Hetty lui a interdit d’amener là ses « bonnes œuvres » ! Mais Deeks amène un chien policier, capable de renifler des explosifs. Démonstration : il fait cacher les yeux du chien par Kensi, et va planquer dans un sac une balle dans laquelle il glisse un morceau de plastique (l’explosif). Et il demande au chien d’aller chercher la bombe. Sans aucun succès. La scène donne lieu à des morceaux très savoureux : Callen fait remarquer que ce chien a la gale, mais Deeks dit qu’ils travaillent tous les deux sous couverture ; Kensi trouve qu’ils se ressemblent...Deeks est très câlin avec le chien, Callen : « Ils s’aiment, c’est évident », alors Kensi réplique « C’est évident que l’amour est aveugle ! » ; Comme le chien se contente de le regarder, Deeks dit que c’est parce qu’il sent leur hostilité, Callen : « est-ce les chiens policiers ne sont pas censés travailler en milieu hostile ? » ; que dans l’enclos du chien ça marche, Sam « Ah oui, les poseurs de bombes ciblent souvent les chenils » ; Deeks trouve que Sam terrorise son chien ! Alors Sam approuve, très ironique : le chien est couché tranquillement sur le dos ! Eric arrive en courant, essoufflé, il vient d’avoir un appel téléphonique étrange de Hetty, au sujet d’une fusillade. Ils repartent tous avec lui, sauf Deeks retenu par le chien qui pleure. Il va chercher la balle dans le sac, la ramène et...la lâche au pied de Deeks, qui lui dit que vraiment, il aurait mieux fait de le vendre à ce laboratoire qui fait des tests sur les animaux. Le chien (Marty) grogne un coup pour montrer sa désapprobation.
La maison de santé où vivait Cole est en pleine agitation, avec les scientifiques au travail et en train d’évacuer un corps dans le couloir. Hetty est dans la chambre de son « mari », les 2 cadavres sont dans la même position, il y a donc eu une 3ème exécution. Hetty regarde par la fenêtre quand, dans son esprit, elle entend Cole demander : qui êtes vous ? Cela la ramène des années en arrière. Elle regardait par cette même fenêtre, mais il pleuvait à verse, avec des bruits de tonnerre, quand Cole avait posé cette question. Il était dans son fauteuil roulant, déjà poussé par la même femme que celle allongée morte dans la pièce. Hetty la remercie, et Rosemary sort en souriant, les laissant seuls. Hetty répond alors qu’elle est « Sylvia », sa femme ; Cole trouve qu’elle lui rappelle quelqu’un d’autre. Elle lui demande s’il a fait pipi, ce qui l’offusque, mais c’est le genre de question qu’une femme demande à son mari quand il a du mal à uriner... Cole veut savoir pourquoi elle est là : pour lui faire la lecture, comme d’habitude. Soudain la voix de Callen arrache Hetty à ses souvenirs. Il entre avec Sam, et jette un regard plein de compassion à sa supérieure. Sam se penche sur la femme allongée par terre, Hetty dit qu’elle la connaît bien, c’est l’infirmière Rosemary Edmonds. Elle était très sympa, lui avait même offert un présent à Noël, une fois. Callen ne peut pas croire qu’elle ait joué la femme de Cole aussi souvent. Alors Hetty regarde tristement le corps sur le lit, et confie qu’avec sa vie basée sur la supercherie (Duplicité...), son mariage avec Cole pourrait bien être ce qu’elle a connu de plus approchant de la chose réelle. Après cet aveu, elle soupire, et regarde Callen avec un regard plein de souffrance, qu’il reçoit cinq sur cinq... Sam a terminé les premiers examens : deux calibres, deux tireurs, une cible facile entourée de civils, ils n’avaient pas besoin de tuer l’infirmière, ni le gardien dans l’entrée. Hetty, amère, constate, les yeux rivés sur Cole, que pourtant ils l’ont fait, sans le moindre scrupule, sans la moindre compassion. Ils ont changé les règles, et ça, Branston en aurait été consterné. G., qui la fixe, intègre tout ce que ça révèle de la vie passée d’Hetty et de ses relations avec Cole...
Pendant ce temps, Deeks et Kensi arpentent les couloirs de la résidence, croisant quelques pensionnaires, certains avec la police. Kensi aiment les personnes âgées, dont la sagesse et la gentillesse peuvent apporter beaucoup. Un vieil homme sort des toilettes, accompagné par une jeune femme. Kensi les salue d’un signe de tête et d’un sourire. L’aide-soignante lui sourit en retour, mais le vieil homme met la langue entre ses lèvres avec un bruit salace caractéristique...Kensi est d’abord surprise, puis indignée ! Deeks lui explique que c’est parmi les retraités que le taux de maladies sexuellement transmissibles est le plus élevé, par rapport aux autres catégories de la population. Kensi lui demande de la boucler ! Ils arrivent au local où aboutissent les images de toutes les caméras de surveillance. Malheureusement, il ne reste que les câbles vides, tous les disques durs ont disparu.
Dans la chambre de Cole, Hetty a repris son poste devant la fenêtre, tournant le dos à ses agents. Cole était un ancien espion d’Allemagne de l’Est, réfugié à l’Ouest. C’était un traitre. Callen trouve qu’une vengeance 25 ans plus tard est un peu tardive, mais Sam repère que les tiroirs de la commode ont été fouillés : ils cherchaient quelque chose. Le fichu petit livre noir ! D’abord Renner, maintenant Cole, ils ne s’arrêteront pas avant de l’avoir trouvé. « Ils » étant tous les services secrets étrangers qui pensent que le bouquin a encore de la valeur. Et ceux qui connaissent la relation entre Cole et Hetty vont forcément penser qu’elle sait où il est : elle est sans doute la suivante sur la liste. Sam et Callen s’engagent à la protéger, mais elle est assez grande pour s’en occuper. Ce qu’elle veut, c’est trouver ceux qui ont fait ça, et planter leur tête au bout d’une pique ! Sam lui demande si c’est ça qu’elle avait l’habitude de faire dans le passé, elle lui rétorque que ce n’est pas elle qui a changé les règles. On toque à la porte : c’est Kensi (et Deeks) venus annoncer que les vidéos de surveillance ont toutes été piquées, mais que Mr Shmunger, de la chambre 27, a bien voulu leur prêter sa caméra de surveillance : dissimulée dans le distributeur d’engrais en forme de stylo d’une plante en pot, elle était braquée sur le couloir...
Au QG, Eric, en compagnie de Nell et Sam, travaille sur les images de la fameuse caméra. Elles sont de piètre qualité, mais on y voit un homme passer devant la porte ouverte de la chambre 27, et y jeter un coup d’œil machinal. Il va donc essayer de rendre le visage plus net.
Sur le bureau de Hetty, un livre, avec ce qui pourrait être un trou de balle dans la couverture. Hetty est en pleine réflexion, la tête appuyée sur un bras, le front plissé, quand la voix de Callen qui lui dit gentiment que ce n’est pas de sa faute, la sort de pensées peu réjouissantes. Elle lève la tête et le fixe quelques secondes, le temps de comprendre ses paroles. Pendant qu’il s’assoit, elle lui explique que son erreur avait été de penser qu’avec Mattias en prison, tout était fini. Cette erreur était responsable de la suite des évènements. G. lui répond « on ne peut pas protéger tout le monde ». Surprise, elle finit par sourire : ce sont ces mots à elle ! G. se le rappelle très bien, elle les a prononcés le jour où il a attaqué ce boulot ; si elle s’en souvient, c’est qu’ils lui ont fait du bien, à elle aussi...elle hoche la tête sans le regarder. Il se rapproche : alors, ce fameux petit livre noir ? 3 décades de trahison pendant la guerre froide : Le nom des espions, l’identité des agents dormants et des traîtres d’une douzaine de pays différents. Callen n’est pas convaincu de l’importance des révélations, mais Hetty insiste : il y a de quoi faire tomber des gouvernements, encore maintenant. . Puis elle dit à G. de lui laisser le livre, en échange elle lui laisse les piques à aiguiser...En même temps, elle appelle Nell au téléphone et la convoque dans son bureau. Ce que G. prend pour un congé.
Il monte rejoindre les autres toujours au travail sur le visage d’un des tueurs de la veille au soir. Pour l’instant la recherche faciale n’a rien donnée. Mais Deeks qui arrive avec Kensi est sûr de connaître cet homme. Il cherche dans les avis de recherche de la police, et met sur l’écran la vidéo de l’assassinat du shérif. Eric compare les 2 visages, celui du conducteur et celui de l’homme dans le couloir, ils correspondent parfaitement. Après le meurtre, les deux hommes sur la vidéo échangent quelque mot, mais c’est inaudible. Kensi arrive à lire un mot sur les lèvres du conducteur « bistrot ». Comme café ? Mais Callen a déchiffré la suite : « bistro ukhodim », c’est du russe, et ça veut dire « faut qu’on y aille ». Ces hommes seraient-ils membres du BRU (le service secret de l’armée russe), et à la recherche du livre noir ? G. demande à Eric de vérifier avec tous les agents du BRU connus, pendant qu’il descend annoncer la « bonne » nouvelle à Hetty. Sauf qu’elle a de nouveau disparu...
Elle est dans le bureau de Sander, assise, un livre sur les genoux, à côté de Nell qui admire la table Victorienne...Hetty vient de comprendre que Renner utilisait le magasin de son ami pour dissimuler son trafic d’armes. Il doit donc y avoir pas mal d’argent quelque part...Nell se croyait à la recherche du livre, Hetty lui répond que tout est bon à prendre ! Et elle l’envoie démonter la maison de Renner pierre par pierre ! Hetty regagne sa voiture dans le parking souterrain, mais une voiture s’approche, un homme lui barre le chemin...le passager de la voiture descend : c’est Mattias ! Libéré par la CIA en échange du livre (tiens donc, il était censé croire que ce n’était qu’une légende). Mais peut importe ce qu’il pense, l’essentiel c’est que la CIA l’ait cru. Et pour trouver le livre, la meilleure piste est Hetty ; le bureau de Sander ayant déjà été passé au peigne fin, Mattias et Hetty savent que Nell ne va rien trouver. Mattias dit clairement à Hetty qu’il n’est pas dupe : elle essaie de les mettre sur des fausses pistes. Pour échapper aux oreilles des compagnons de Mattias, les deux agents se sont éloignés. Mattias blêmit quand Hetty met la main dans sa poche en lui disant qu’elle pourrait le tuer à l’instant. Mais ce sont ses clés de voiture qu’elle sort en ajoutant qu’il ne vaut même pas la paperasse que ça induirait. Et elle plante là l’allemand, visiblement soulagé...
A peine a-elle mis le pied dans le QG que Sam et Callen la harponne. G. commence par dire qu’ils ont identifiés les tueurs, des...russes, c’est Hetty qui finit sa phrase, en ajoutant qu’elle voudrait des infos fraiches... Mais les comparaisons de données semblent indiquer que les hommes ne sont pas des membres répertoriés du BRU, peut-être des agents dormants en attente depuis des années. Hetty veut savoir si Nell a donné des nouvelles, mais Eric vient à leur rencontre en clamant qu’elle est partie chez Renner, et que lui pourrait avoir trouvé le livre ! Ils montent à l’étage en écoutant Eric raconter comment, ne trouvant pas d’ordinateurs portables chez Renner alors que ce type devait forcément en posséder pour gérer ses fonds secrets provenant du trafic d’armes, il s’était aperçu que le suisse utilisait des cybercafés, en changeant systématiquement d’ordinateurs. Donc il devait utiliser un espace de stockage virtuel. La seule connexion internet qu’Eric ait pu trouver, c’est la brève mise en vente deux ans plus tôt de la propriété de Renner. Eric met sur écran une page web de vente immobilière (un intérieur de cinéma pour une vue superbe sur les lumières de la ville, 5 millions 7 dollars, brève présentation, et des photos). Et dans le codage informatique en 1 et 0 des photos, Renner avait dissimulé ses infos. Ainsi, dans la photo d’arbres portant un nichoir, apparaissaient des noms de banques dans divers paradis fiscaux, et une ligne intitulée : « sortie de prison », avec des numéros ; un numéro de compte dans une banque du centre ville, associé à un coffre ! Hetty réclame la clé du coffre, et c’est Nell qui surgit, la clé à la main ! Trouvée dans le nichoir. Hetty félicite Eric et Nell, mais en cachant sa joie...Eric est déjà au travail pour créer une fausse identité à Callen, utilisant celle d’un avocat de Renner ayant procuration pour l’accès au coffre. Comme Callen le glisse à l’oreille d’Hetty, aiguiser les piques devra attendre...
G., élégant, se gare devant la banque. De l’autre côté de la rue, Sam est en compagnie de Kensi et Deeks. Eric derrière son clavier utilise les caméras de surveillance de la rue, Nell penchée par-dessus son épaule, et Hetty assise juste à côté. Eric repère un des tireurs assis sur un banc à proximité, buvant du café. Et Sam qui balaie les environs à l’aide de jumelles, aperçoit une Jaguar rouge, avec 3 hommes à bord, qui se gare derrière Callen. Une surveillance s’installe : le NCIS en déduit que Cole a dû parler du coffre avant de mourir ; n’ayant pas la clé, les russes sont à l’affut pour récupérer le livre dès que quelqu’un l’aura gentiment sorti de la banque ; la chance de l’équipe de Callen, c’est que les russes ne savent pas à quoi ils ressemblent. A peine Sam a-t-il fini de d’énoncer cela que le téléphone de G. sonne. Un homme lui dit « ne bougez pas, agent Callen » et un petit rond rouge de visée laser apparait sur la poitrine de G. ; qui ne peut que réfuter la théorie de Sam d’un air contrarié ; l’inquiétude se lit sur le visage de l’équipier de Callen...
La voix du jeune russe assassin du shérif, donne l’ordre à Callen d’aller chercher le livre et de le leur donner, sinon il va mourir. Comme le petit rond rouge se promène gentiment autour du cœur de G., l’agent du NCIS répond qu’il a compris. Le russe raccroche, mais Deeks a déjà repéré le sniper. Kensi veut l’appréhender, Sam le lui interdit : le rayon laser était là pour les alerter, il pouvait très bien y avoir un autre tireur à l’affut. Donc ils vont devoir jouer selon les règles de leurs adversaires : Sam va remplacer Callen dans le rôle de l’avocat. A Eric de changer vite fait la photo du permis ! Eric réclame 5 minutes au-moins, Sam lui en accorde deux. La voiture noire qui avait amené Mattias dans le parking de Sander se gare devant la banque. Le portable d’Hetty sonne : Mattias lui dit qu’un de leurs amis de la CIA va aller rejoindre son agent à la banque, et qu’il faudra lui donner le livre dès que possible. Il sait que les russes sont là, mais il en fait son affaire. Hetty fait donc part à Callen qu’un de leur cousin va le rejoindre (G. fait instantanément la gueule) et distinctement elle lui martèle de faire tout ce qu’il lui dira de faire... 2ème fois en 2 mn que Callen doit répondre à contrecœur qu’il a compris ! Et Sam est aussi obligé de confirmer à sa chef qu’il a reçu le message. Mattias fait signe à un des hommes de la voiture noire qu’il peut y aller, et G. se retrouve avec un passager. Horrifié par le petit rond rouge sur la poitrine de Callen, l’agent de la CIA demande à G. s’il porte un gilet (pare-balles) ; comme ce n’est pas le cas, il dit qu’il faut toujours en porter un. Callen lui jette un regard noir : il n’a pas l’intention de transformer le centre-ville en stand de tir, et compte être un peu plus subtil. Il ordonne à Kensi de s’approcher de sa voiture, il veut créer un leurre pour les russes. Pendant ce temps, Eric travaille frénétiquement, mais pas assez vite au goût de Sam.
G. dit à Kensi d’aller à la banque, de demander à voir la salle des coffres (pour en louer un éventuellement), de ressortir, et d’agir alors nerveusement comme si elle avait le livre. Deeks l’aidera à échapper aux russes. Il lui demande si elle a du chewing-gum, et lui tend ostensiblement la clé, la montrant ainsi à celui qui le tient en joue. Kensi se dirige vers la banque, suivie par un russe qui descend de la Jaguar. Puis par Sam et Mattias : celui-ci semble vouloir vérifier par lui-même ce qui va se passer dans la banque. Les trois hommes patientent, Kensi colle la clé sous le bureau où elle est reçue, avant d’aller dans la salle des coffres puis d’en ressortir en refermant son sac, qu’elle serre contre elle. Le russe qui l’attend vers la sortie prévient par téléphone ses compatriotes. Sam va alors s’installer devant la même employée que Kensi avait sollicitée, pendant que dans la voiture Callen vérifie que l’homme de la CIA porte un gilet pare-balles.
Sam demande à accéder au coffre de Renner (avec son pouvoir), pendant que Kensi, sur le trottoir, accélère le pas, et se met à courir à l’approche de la voiture de Deeks. Celui-ci pile le temps qu’elle monte, et redémarre en trombe. La Jaguar rouge fait un demi-tour sur les chapeaux de roues pour les prendre en charge. En même temps, Callen se jette sur l’agent de la CIA et le tire violemment sur ses genoux, au moment où un coup de feu déchire le pare-brise. L’homme a reçu le projectile dans son gilet ; ça fait mal, il injurie Callen, qui s’est extrait de la voiture et reste accroupi pour se protéger.
Dans la banque, l’employée rentre dans l’ordinateur les renseignements que lui donne Sam. Il lui montre la clé du coffre (toujours sous l’œil attentif de Mattias), mais les choses se compliquent quand il lui faut décliner son identité, juste au moment où Eric le prévient qu’il n’est pas prêt. L’informaticien lui glisse à temps « Maurice T. Grayson », ce que Sam répète, en présumant que le T. est pour Thomas. Pas de chance, c’était Tony. En fait Sam préfère Tony. L’employée se demande s’il est vraiment net, mais tape consciencieusement « Maurice Tony Grayson ». Une de ses collègue l’interrompt, elle lui présente un papier et veut savoir si elle autorise « ça » ; l’employée de banque se retourne pour s’en occuper; sur son écran, le permis de Mr Grayson apparaît...avec la photo de Callen. La situation est critique, il faut avertir Eric ! Alors Sam improvise une chanson «on va manquer de temps, Eric »...Déjà l’employée se retourne, et déjà aussi, le permis disparaît de l’écran pour réapparaitre aussitôt, cette fois avec la photo de Sam ! Et l’accès au coffre est validé. Quand ils se lèvent pour s’y rendre, Sam dit à la jeune femme de l’appeler Tony...
Dehors, l’agent de la CIA, allongé sur les sièges avant de la voiture pendant que Callen est accroupi derrière la portière ouverte, lui demande s’il voit le sniper. Callen pense qu’il est parti avec ses copains, mais aimerait mieux que ce soit son voisin qui pointe la tête pour vérifier. Il dit à Sam qu’ils vont bouger, les russes n’allant pas tarder à revenir une fois qu’ils auront compris qu’ils s’étaient fait rouler. Sam lui répond « Je l’ai » (traduction littérale de « I got it » qui veut dire également « bien reçu »), mais comme il est obligé de le faire à haute voix, l’employée de banque le regarde d’un air interrogateur. Il brandit la clé : il pensait l’avoir perdue ! L’employée lui sourit, elle comprend mieux ! Une fois le coffre de Renner ouvert, l’employée donne à Sam la boite métallique qui en protège le contenu, et veut s’éclipser mais Mattias est dans l’encadrement de la porte de la salle. Sur un regard de l’allemand, Sam se sent obligé de dire qu’il est avec lui. Il ouvre le compartiment...vide ! Mattias tourne les talons aussitôt. Sam soupire, transmet à Hetty. Celle-ci, dont le visage reste de marbre, demande seulement des nouvelles de Mattias, esquissant l’ombre d’un sourire quand elle apprend qu’il a quitté les lieux.
Deeks est toujours pourchassé par la Jaguar plus rapide. Elle se porte à sa hauteur, le passager sort une arme automatique, au moment où, en face, un camion-poubelle démarre. D’un coup de volant, Deeks pousse la Jaguar qui ne peut pas éviter le crash dans le camion. Euphorique, Deeks propose à Kensi d’aller manger une glace, mais une grosse Audi leur barre la route dans un crissement de pneus. Les agents du NCIS sortent de la voiture armes au poing, et se retrouvent face à 3 russes armés, (dont le tueur du Shérif). Qui réclame le livre, Kensi assure qu’elle ne l’a pas. Il demande son sac, le vide sur la chaussée, se rend à l’évidence, et ordonne à Kensi de monter dans leur voiture. Deeks s’y oppose, le russe lui dit qu’alors 4 d’entre eux vont mourir mais qu’un restera en vie...Deeks ne peut que se rendre compte qu’à 3 contre 2, ce sera forcément un russe qui sera encore debout ! Il réclame d’être pris lui-même en otage, puisque Kensi n’est qu’un flic, même pas un agent, qu’en plus personne ne l’aime vraiment, elle est trop sexy, un peu snob... Les russes ne se montrent pas impressionnés, Kensi cède, au grand dam de Deeks. Elle sera échangée contre le livre. Elle monte dans l’Audi qui démarre sur les chapeaux de roues, après que le russe ait tiré dans les pneus de Deeks. Celui-ci appelle Eric en lui donnant la plaque du véhicule, pendant que la voiture de Sam et Callen pile derrière lui. Un coup d’œil sur la voiture vide, portières ouvertes, sur le visage de Deeks, leur font deviner ce que le jeune homme confirme : ils ont Kensi...
Ils reviennent au QG. Deeks est particulièrement abattu. Nell se précipite : un lien informatique a été transmis à la Navy à Washington, de façon anonyme. En haut, Eric a mis sur écran la vidéo correspondante : Kensi est debout, immobile, inquiète, ni menottée ni attachée, apparemment elle n’a pas été maltraitée. Les 3 hommes la regardent tristement, impuissants. Sam est le premier à réagir : il faut tracer le lien. Eric s’est déjà mis au travail, mais à part savoir qu’il a transité à travers l’Europe, cela ne les mène à rien. Hetty quitte la salle tête basse, Deeks marque le coup. Est-ce que c’est de sa faute ? Non, Callen endosse la responsabilité : « mon plan...ma faute ». Et il quitte la salle. Hetty l’attend, cette fois. Elle lui explique que la guerre froide était basée sur l’illusion du pouvoir : des silos, mais vides de missiles, des missiles, mais sans leurs têtes armées, des petits livres noirs qui n’étaient pas des petits livres noirs du tout. D’abord un peu perplexe, il comprend mais répond qu’ils ne pourront jamais la croire. Ils l’auraient cru, du temps de Cole. On n’est plus au temps de Cole, G. s’énerve un peu, ils perdent du temps. Hetty le fixe, regard dur : il pense (aussi) que ce n’est pas non plus son temps à elle, n’est-ce pas...Gêné, Callen garde le silence. Le portable d’Hetty sonne. Elle fixe toujours G., soupire, regarde son téléphone, puis finit par répondre, d’un ton très sec. « Est-ce que vous savez où ces barbares ont emmené mon agent ? ». Mattias, dans la voiture de la CIA, ne sait pas. Il veut le livre. Elle lui dit qu’il n’aura qu’à le reprendre aux russes quand elle l’aura échangée contre son agent. Mattias sait que l’Agence est en train d’appeler le directeur d’Hetty, elle sait qu’il ne cèdera pas. Mais Mattias pense que de toute façon, même si une centaine d’agents devaient en mourir, elle ne donnerait jamais ce livre aux russes. Hetty réclame le temps de récupérer Kensi, il lui accorde une heure. Callen qui n’a pas perdu un mot de la conversation, reste silencieux. Sam et Deeks descendent l’escalier, Hetty hèle Deeks : ils vont donner aux russes ce qu’ils veulent et récupérer Kensi. Deeks remarque qu’ils n’ont pas le livre. Elle lui répond que c’est un problème. Callen ne comprend plus rien.
Des mains armées d’une pince placent sur un livre (sur les oiseaux), à l’aide d’une énorme loupe, de minuscules points. Hetty s’est levée, s’est approchée d’un pilier du QG où elle s’appuie pour se retourner, et regarder Callen, qui est maintenant vraiment en colère. Elle lui tourne le dos. Sam est travaillé par un détail insolite, il montre à G. la vidéo de Kensi sur un ordinateur portable : elle ne cherche pas à s’échapper, elle reste sans bouger. Callen hasarde qu’elle se sait sans doute surveillée. Deeks pense plutôt qu’elle les attend. Il charge son arme. Eric déboule dans l’escalier : l’échange va se faire dans ½ heure. Hetty se précipite : Miss Jones ?! C’est Nell qui collait les micro-pointes (récupérées sur les manuscrits de Renner), sur un livre, à côté de chaque numéro de page. Elle n’a fait que 7 pages, dont seulement trois peuvent faire illusion, sur les autres les pointes ont été abimées par le temps. Quant aux informations, elles n’ont absolument aucune valeur. Hetty enlève le livre des mains de Nell et le fourre dans celles de Callen : voilà, ramenez là à la maison, Mr Callen. Mattias, elle en fait son affaire, de toute façon, il travaille pour la CIA, ils sont du même bord.
Los Angeles Memorial Coliseum, le stade des cérémonies d’ouverture et de clôture des jeux olympiques de 1984, boycottés par les russes et l’ensemble du bloc de l’Est. Callen et Sam, armes aux poings, sont dans un couloir qui mène aux gradins. Callen dit à Deeks « que le spectacle commence ! ». Deeks qui débouche dans les gradins réplique qu’il déteste les soirs de première...Le russe tueur de Shérif le rejoint, réclame le livre. Deeks ne voit pas Kensi, elle est proche, lui dit-on. Il donne le livre, et son mode d’emploi. Le russe sort une loupe, vérifie la première, la deuxième page, pendant que Deeks réclame direct la cérémonie de clôture. Le russe vérifie la 3ème page, en tourne une de plus. Deeks lui arrache le livre : pas de fille, pas de secrets ! D’un signe de tête, avec un sourire de carnassier, le russe désigne une porte, plus haut. Puis il attend. Deeks lui donne le livre, et monte rapidement les degrés. Le Russe part de l’autre côté. Il passe devant Sam et Callen, qui le prennent discrètement en filature.
Deeks ouvre une porte, appelle Kensi, elle hurle « Deeks, stop !! ». Il pile, elle est là, au fond de la pièce, toujours pas attachée, toujours immobile, à part ses mains qu’elle tord l’une dans l’autre. Elle lui dit de couper la lumière. Apparaissent alors tout un réseau de rayons laser entremêlés. Chacun éclaire un détonateur. Un rayon se brise, tout explose. Pas vraiment un truc du genre boule lumineuse de discothèque, plutôt un travail pour les artificiers. Mais Kensi veut sortir tout de suite. Deeks réfléchit à un plan B.
Le russe est près de la sortie du stade, là où les piliers portent des panneaux à la gloire du sport. Callen et Sam, chacun derrière un pilier, continue à l’observer. La voiture de la CIA arrive, deux agents en descendent (dont le compagnon de Callen à la banque), rejoignent le russe, et tous les trois marchent non pas vers la sortie, mais toujours dans le stade.
Deeks met une visée laser sur son arme. Les détonateurs n’ont besoin que de recevoir une fréquence laser permanente. Il suffit donc d’éclairer un détonateur avec la visée de l’arme : Kensi pourra ainsi couper le « vrai » rayon. Bon, il l’a lu, ce truc, il serait peut-être plus sage d’appeler les démineurs...mais Kensi veut sortir immédiatement. Elle choisit elle-même le détonateur à viser, Deeks l’éclaire...
Sam s’est approché des trois hommes, toujours abrité derrière un pilier. Il ne s’aperçoit pas qu’un homme armé s’approche derrière lui, jusqu’à ce que celui-ci hurle « Hé ». L’homme va tirer, mais Callen, dissimulé derrière l’autre pilier, en face, intervient et l’abat. Les trois autres sortent immédiatement des armes, et visent Sam qui parvient à en tuer un. Profitant des piliers, Callen surprend les 2 autres par le côté, ils s’écroulent.
Kensi franchit un rayon, tout doucement, en sueur. Deeks la fait arrêter pour changer de cible. Elle passe un des rayons en se penchant en arrière, souplement physiquement, intensément tendue moralement. Pour le suivant, Deeks ne peut pas avoir le bon angle de visée. Il va falloir que Kensi se débrouille : elle rampe, pieds en avant ; Deeks regarde ailleurs...Il n’en reste plus qu’un. Il lui tend les deux mains, paumes ouvertes. Elle hésite, puis lui fait confiance, place ses mains dans les siennes. Il compte jusqu’à trois, chacun un nombre, c’est un travail d’équipe, le trois, ils le hurlent ensemble. Tout va très très vite : Deeks arrache Kensi et la prend contre lui, déjà la salle explose et les projette à l’extérieur. Deeks tombe lourdement sur le dos, sa tête heurte le sol, Kensi est allongée sur lui.
En bas, le bruit de l’explosion terrifie Sam et Callen, qui voulaient se pencher sur les blessés. Sam demande : Deeks, statut ? Pas de réponse... Là-haut, Deeks enlève les cheveux qui couvrent le visage de Kensi. Tous les deux peinent à reprendre leur respiration. Dans l’oreillette de Deeks, c’est Callen qui réclame: Deeks, comment ça va ? Cette fois, le jeune homme lui répond : tout va bien pour tous les deux. Puis il demande à Kensi si elle va vraiment bien. Il faut qu’elle aille aux toilettes ; pour Deeks, c’est déjà fait ! Ils éclatent de rire.
L’homme de la CIA qui avait reçu une balle dans son gilet avec Callen n’est pas mort. Sam n’arrive pas à comprendre ce qu’il essaie de dire. L’homme répète plus fort, Callen s’est agenouillé pour mieux écouter. Sam n’a toujours pas compris, mais Callen si : l’homme murmure « à l’aide »...seulement, il le fait en russe ! Sam soulève sa manche : un marteau et une faucille apparaissent en tatouage : ce ne sont pas des agents de la CIA, ce sont des russes. Autrement, dit, Mattias a baladé Hetty depuis le début...
Chambre de Cole. Les corps ont disparu, pas les traces de sang. Hetty est de nouveau projetée dans le passé. Elle parle en allemand à Cole, qui l’appelle Herta. Il est dans son fauteuil, aveugle, déjà dans cette pièce. Il veut savoir pourquoi elle est là. Elle lui dit « pour te faire la lecture ». Mais lui croit que le livre, qui appartient au passé, n’a plus d’importance, il veut savoir la vraie raison de sa présence. « Parce que ça aurait pu être elle, et qu’alors, elle n’aurait pas supporté d’être là et que tout le monde s’en foute ». Lui, il aurait préféré qu’elle vise juste, plutôt que de lui offrir sa culpabilité...Hetty est ramenée au présent par l’apparition de Mattias dans son dos. D’habitude, c’était du remords qu’elle éprouvait en venant ici, et cette fois, elle est soulagée. Mattias lui demande qui va être le prochain, comme ils se font vieux. Elle pense que c’est lui, avec la CIA qui devrait vite se rendre compte qu’il l’a doublée. L’Agence avait proposée la liberté, les russes l’argent. Il avait pris les deux. Que doit-il penser du fait qu’il n’ait plus de nouvelles de ses copains russes ? Le pire ! Mattias dit que le livre de Cole les a tous hantés, avec les petits secrets des russes, des allemands, de la CIA, ...les siens, ceux de Hetty ! Cela aurait dû mourir avec Cole. Hetty lui demande ce qui le rend si sûr que cela ne soit pas le cas. Mattias a besoin de savoir qu’elle ne s’en servira jamais. Elle lui réplique qu’alors, pour leur bien à tous les deux, il faut qu’il vise juste. Et elle sort de la chambre. Il la suit. Son arme a un silencieux, il la braque sur Hetty. Elle stoppe au bruit du cran de sécurité. . Lentement, il lui demande, mais c’est à peine une question : « il n’y a pas de livre, c’est ça « ? Dissimulant un sourire, elle reprend sa marche : « il n’y en a jamais eu » !
Sac sur l’épaule, G. est au QG. Il veut parler à Hetty, qui remballe ses affaires. Il plaisante : pas facile le boulot à Langley, cette nuit. Elle embraye : c’est gênant, des russes qui se baladent partout, en prétendant qu’ils bossent pour l’Agence. Mais où va le monde ?! Callen n’est pas dupe, elle a vu bien pire. Ce qui l’inquiète, c’est Mattias, toujours libre, là, dehors. Cela n’émeut pas Hetty. G. lui dit qu’il s’est fichu d’elle depuis le début. Sur le ton de la conversation, elle convient qu’elle s’est montrée bien stupide de s’être fait avoir. Cette fois, il faut du temps à G. pour décrypter ce qu’il vient d’entendre. Il opte pour donner la priorité au ton et non aux mots, il réalise qu’elle n’a jamais été dupe. Et le livre, là, sur son bureau, il ne l’a jamais lu. C’est un cadeau, d’un vieil ami. Elle prend le livre, le serre sous son bras, et s’en va, lui souhaitant bonne nuit.
Un 4x4 sur un parking désert, la nuit. Un homme, un bras en écharpe, monte dans le véhicule. Mattias est à peine installé derrière le volant que sa vitre avant explose. Il est empoigné d’une main par Sam qui l’empêche de bouger ; Callen s’installe côté passager, Kensi monte derrière et arme son révolver, braqué sur la nuque de Mattias. Callen dit «vous cherchiez un livre, on a pensé que celui-ci pourrait vous plaire ». Deeks se vautre sur le capot avant, et installe sous les yeux de Mattias un Netbook puis fait défiler des photos ; Callen est au commentaire : votre femme, votre maison, une résidence secondaire super sympa ; est-ce que votre femme est au courant, pour celle-là ? (Mattias est avec une belle jeune femme brune) Non ? Et pour les comptes bancaires cachés ? (A l’écran, un extrait de compte d’une banque des Iles Caïman, au nom d’un certain Theodore Zwennes, domicilié à Rotterdam.). G. se penche, son visage touche presque celui de Mattias, toujours bloqué par la poigne de fer de Sam. « Tout ce que vous aimez ; tout ce que vous possédez ; si quelque chose arrive un jour à Hetty, quoi que ce soit, on viendra pour vous ». Mattias parvient à articuler qu’il n’a aucune raison de lui faire du mal, le livre n’existe pas. Callen descend après un « ça c’est un gentil garçon ! », imité par Kensi. Sam jette un dernier regard menaçant sur l’allemand avant de le lâcher, Deeks referme le Netbook, quitte le capot. Resté seul, Mattias se remet de ses émotions, soupire, et murmure pour lui-même : « il n’a jamais existé » !
Un coffre de banque s’ouvre. A l’intérieur, au-moins 6 passeports, dont un des Etats-Unis, un russe, un allemand, 2 pièces d’identité portant la photo de Hetty (jeune), une arme et son chargeur, des pochettes de billets d’avion...Deux mains déposent le fameux livre que Hetty lisait à haute-voix à Cole avant sa mort, celui qui était sur son bureau pendant tout l’épisode, le livre avec une marque de balle... « The Red Badge Of Courage » de Stephen Crane. Hetty referme le couvercle du coffre avec un sourire matois !
-FIN-