Le soleil se lève sur Los Angeles. Dans les bâtiments du coroner, Rose Carlyle est en plein travail. Elle prend sur un coton –tige un peu de substance sur un corps (à la poitrine déjà ouverte), la met sur une plaque de microscope, envoie l’image sur son écran d’ordinateur, et a un hoquet de surprise. Discutant de son cas avec le cadavre, elle agrandit l’image, 3 lettres sont visibles sur une substance verte...USN, en y réfléchissant, cela lui dit quelque chose : c’est une signature de la Navy ! Elle est troublée, le fait savoir à son « patient ». Edgar, venu vérifier les étiquettes de chaque corps, la fait sursauter en prenant pour lui le « c’est bizarre » quelle avait prononcé à voix haute : non, tout est normal. Et il commence à cocher les « présents », dont Yusef Azal, le « patient » de Rose. Celle-ci attrape son téléphone, compose un numéro, mais doit quitter la pièce, n’ayant jamais aucune tonalité dans cette salle, et voulant éviter le bavardage du technicien. Elle recommande à Edgar de ne toucher à rien. C’est au tour du jeune homme de parler tout seul, en continuant son travail. Un homme en uniforme, qui pousse un brancard, entre. Edgar lui fait remarquer timidement que les corps qui arrivent doivent être laissés à l’entrée. L’homme s’arrête, le toise, et brusquement son « mort » se redresse, un pistolet muni d’un silencieux à la main. Edgar comprend instantanément et tente de fuir, mais l’homme qui a tiré plusieurs fois finit par l’atteindre quand il est presqu’à la porte. Edgar s’effondre, à moitié dans le couloir, saignant abondamment ; presqu’aux pieds de Rose qui, de peur, en laisse tomber son téléphone. Elle le ramasse, n’a que le choix de partir sur la droite. Malheureusement la caméra de surveillance du couloir la montre prise au piège, une porte verrouillée lui barrant le chemin. L’homme au pistolet enjambe le corps d’Edgar et parcourt le couloir, vérifiant chaque recoin. La même caméra le montre faisant demi-tour, tranquillisé, et rejoignant son copain qui pousse un brancard. Rose s’est cachée sur un brancard dans le couloir, sous le plastique qui dissimulait un cadavre. Allongé près de ce monstrueux compagnon, elle est terrorisée, mais sauvée.
GENERIQUE
Callen entre dans le gymnase de l’OPS, une tasse de thé à la main. Il se dirige vers une armoire en métal, l’ouvre pour y prendre une bouteille destinée à contenir du gaz pour gonfler les ballons. Dans celle-ci, une petite fiole, dont il verse une rasade dans sa tasse de thé. Hetty le fait sursauter en l’apostrophant : est-ce qu’il se trouve intelligent, est-ce qu’il connaît les gens, les choses ? Surpris, Callen répond qu’il penche vers le oui, partant du fait qu’il est un agent qui travaille sous couverture pour une agence fédérale hautement respectable. Et qu’il est désolé pour le sirop d’Hetty. Celle est choquée que son nectar d’Agave du Michoacan soit traitée de sirop, mais la question n’est pas là. Ce qui l’irrite, ce sont les évaluations que Callen a faites sur ses 360 collègues : ils ont tous les plus hautes appréciations dans tous les domaines. Callen se justifie : c’est parce qu’elle mène son monde à la baguette. Hetty ne s’en laisse pas compter : il va refaire toutes les évaluations. Callen montre alors le mur d’escalade: il veut la défier. Elle commence par demander si c’est parce qu’il est...il la coupe, il n’a pas dit ça, alors parce qu’elle est...il la coupe encore, il n’a pas dit ça non plus. Alors elle accepte, le 1er en haut ! Mais elle le prévient : si elle gagne, il lui remet toutes les évaluations demain. Et elle a de nombreuses années de pratique derrière elle. Cela ne lui fait pas peur. Elle rigole : c’est exactement ce qu’un sherpa lui a dit juste avant qu’elle n’atteigne le sommet de l’Everest avant lui, et avec un bras cassé ! Callen pense qu’elle bluffe. Mais se dégonfle avant qu’elle donne le top départ ! Il lui arrache les papiers des mains. Elle le félicite pour sa décision, et tourne les talons : non, elle ne va pas escalader le mur juste pour le plaisir ! Callen lui crie qu’il n’allait pas le lui demander ! Sam arrivé à l’instant essaie de comprendre. Mais G. réfléchit en parlant tout seul, sans prêter attention à Kensi et Deeks qui entrent à leur tour dans le gymnase. Sam fait quelques haltères, Deeks porte un verre de plus d’un litre et ½ de café, ayant découvert que se shooter à la caféine le rendait plus efficace (Kensi comprend d’un coup pourquoi elle doit toujours se garer en catastrophe pour qu’il pisse). En écoutant Callen, Kensi se demande s’il a dormi, Sam l’accuse de lui avoir fait lire à nouveau du Hegel, mais elle réplique avoir brûlé tous ses exemplaires ; Deeks lui, se demande ce qu’il a encore loupé. Car G, avec force gestes, débat sur ce qui vient de se passer avec sa chef. Est-ce qu’elle bluffait ? A chaque fois, c’est pareil. Elle sait qu’il pense qu’elle bluffe, donc elle utilise un de ses tours d’esprit à la Yoda, pour qu’il ne relève pas le défi. Ce qui est exactement ce qu’elle souhaitait. Agitant les papiers, G. prend les autres à témoin : c’est une arnaque, voilà ce que c’est, même une double-arnaque. Son téléphone sonne, Callen décroche en leur soulignant les mots : c’est exactement ça ! C’est Rose, au bout du fil, encore paniquée, elle raconte qu’elle est revenue, qu’elle l’a vu, qu’elle a couru ; Callen tente de la calmer, sous le regard inquiet de ses collègues ; elle bredouille, tentant de reprendre le fil.
Elle a retrouvé un peu de calme et raconte plus clairement ce qui s’est passé en emmenant Sam et Callen jusqu’à la salle d’autopsie. Le corps d’Edgar est mis dans une housse devant eux, la police a terminé ses 1ères investigations. Rose fait de l’humour noir : le cadavre n’a pas à aller loin. Elle se sent minable, même si Callen lui dit que contre des adversaires ayant un plan et des armes, elle a fait la seule chose qu’il y avait à faire. Elle aimerait que Nate soit là, il trouve toujours les mots, lui. Ils sont tous les deux en photo, souriants, dans un coin de la salle. Le téléphone de Sam vibre, il regarde son écran pendant que Callen essaie de savoir pourquoi Rose voulait lui téléphoner. Il demande à voir la fameuse substance, et pendant que Rose s’affaire près de son microscope, glisse discrètement à G. que les hommes sont partis avec un fourgon de coroner. Ils sont bons. Les deux agents s’interrogent : une substance sur un cadavre volé qui porte une signature de la Navy : c’est étrange, et vraisemblablement touche au secret-défense.
Dans le couloir, Deeks récupère les images des caméras de surveillance, Kensi le rejoint. Les agresseurs ont profité de la ronde du gardien pour forcer la porte, et repartir par le même chemin. Deeks lui montre les hommes sur les bandes : casquettes sur la tête et dos aux caméras...Les méchants mènent un à 0 contre les flics ! Pendant le téléchargement, Deeks regarde les corps sur les brancards. C’est drôle, qu’on puisse mourir d’une centaine de façons différentes. Lui, il ne sera ni enterré ni brûlé, mais mis en cryogénie ! Il attendra que la médecine ait progressé au-point de pouvoir le décongeler et le faire revivre. Ils continuent leur discussion en allant rejoindre les autres. L’idée d’un Deeks dans un aquarium de glace au bureau fait rire Kensi. Mais le jeune homme tiendra sa vengeance, dans 20 ans, quand il revivra : il épousera la fille de Kensi. Cela file la chair de poule à la jeune femme. Mais lui se plait à imaginer celle-ci en « belle-mère ». Charitablement, il les aidera, elle et son déambulateur, à aller voir les émissions pour les lève-tôt; il la complimentera sur sa tenue informe qui lui va à ravir...Ils buttent sur Callen et Sam, qui veulent savoir si l’y a du nouveau sur la victime. Les anciens collègues de Deeks lui ont appris que Yusef Afzal a été victime d’intrus à son domicile : il a été frappé à la tête avec un objet contondant, est tombé, la mort a suivi ; puis une demi-autopsie ; et un vol ; sale journée, même pour un sale type. Sam a un nouveau message : Le fourgon vient d’être retrouvé. Callen envoie Deeks et Kensi voir s’il y a quelque chose à en tirer.
Deeks se demande si les types avaient vraiment un plan, puisqu’ils ont volé un corps, volé un véhicule, et abandonné celui-ci 4 blocs d’immeubles plus loin. Garé « à la Deeks » (selon Kensi), c’est-à-dire qu’il prend plusieurs places de parking, le fourgon semble vide. Deeks admet que c’est un des avantages d’être flic, de pouvoir se garer n’importe où n’importe comment. A Kensi qui lui demande ce qui l’a poussé vraiment à être flic, il répond qu’il voulait changer la vie des gens. Elle trouve ça sympa. Bien sûr il ajoute qu’il y avait aussi le prestige de l’uniforme. Là, elle trouve ça totalement surfait, cette réputation. Braquant leurs armes, ils sont devant les portes arrière du fourgon. Deeks ouvre un battant : une goupille de grenade s’envole : attachée à la porte, elle vient d’être arrachée par son ouverture. Les 2 agents ont compris et s’enfuient le plus vite possible. L’explosion ne tarde pas, le véhicule s’embrase. Sains et saufs, les deux agents ne peuvent que réaliser que, si, les types avaient bien un plan.
De retour au QG, les agents se font briefer par Eric. La victime était un citoyen américain très ordinaire de Venice. A 36 ans, il n’avait jamais quitté le pays, son casier judiciaire était vierge. Il travaillait comme informaticien au Calwest Hospital. Ses ravisseurs n’ont laissé aucune trace, tout a disparu dans l’explosion du fourgon. Pourquoi voler un corps ? Comme preuve de sa mort, pour un rite satanique, ou si l’on est cannibale (cette dernière proposition, faite par Deeks, lui vaut l’exaspération des autres). Mais pourquoi voler ce corps, pourquoi prendre le risque d’une condamnation pour meurtre ? Peut-être parce que ce n’est pas Yusef Afzal. Eric propose de prélever son ADN et de le vérifier dans la base de données du SOCOM. Mais ce n’est pas gagné : si Afzal était de quelque manière djihadiste, il avait dû faire profil bas. Donc soit il était resté assez bas pour passer sous le radar, soit il cachait encore de nombreux secrets.
Deeks et Kensi arrivent au domicile d’Afzal. Selon le rapport de police, des voisins ont entendu crier, sont venus voir, ont tapé à la porte, et ont appelé les secours et la police sur le pas de la porte. Les agresseurs se sont enfuis par l’arrière. Deeks arrache le ruban de la police pendant que Kensi ouvre la porte avec les clés. A l’intérieur, une femme qui porte des livres est toute étonnée de les voir. La stupéfaction est réciproque. Elle est Larissa Bay, la petite amie de Yusef. Elle montre une photo où ils sourient ensemble à l’objectif, elle a la tête tendrement posée sur son épaule. Elle travaille aussi à l’hôpital, infirmière en pédiatrie. Yusef, le responsable des ordinateurs, avait un peu aidé le sien à tomber en panne plusieurs fois pour qu’il puisse la revoir. Ils étaient amis ; depuis la St Valentin leur histoire devenait sérieuse. Elle sait que ses parents ont fui Beyrouth dans les années 70. Ils étaient musulmans non-pratiquants. Elle-même fêtait Noël avec son père et Seder avec sa mère ; Yusef était heureux de l’accompagner chez l’un comme chez l’autre. Il n’avait rien d’un radical ou d’un militant, pas de face cachée : il était profondément américain. Elle travaillait le soir où il a été agressé. Quand elle comprend qu’ils la soupçonnent éventuellement, à cause du mélange explosif des religions dans sa famille, elle s’insurge : ils ne comprennent pas, elle l’aimait ! C’était un homme qui, après son boulot, mettait une blouse pour l’aider à bercer les petits prématurés. Deeks est plutôt convaincu par ce dernier argument.
Au QG, Nell montre à Sam les cristaux de la substance présente sur le corps d’Afzal. En zoomant encore, on peut y voir un code minuscule, preuve de l’appartenance à un projet classé secret-défense de la Navy. Cela s’appelle « Surveillance », c’est un système expérimental de repérage du service des opérations spéciales. Tellement secret qu’il n’existe absolument rien sur lui nulle part. Les responsables du projet refusent d’en parler au téléphone. Ils veulent un face à face. Le nom du projet laisse Sam songeur ; Nell trouve que c’est très Sauron, selon un humour « Seigneur des Anneaux »...
Le commandant Roarden, en uniforme, briefe Sam et Callen à l’annexe. « Surveillance » est un marquage qui permet de suivre à la trace des insurgés qui se replient ou cherchent à se dissimuler dans la foule. Les satellites peuvent positionner le marqueur partout sur la planète, avec une précision d’à peine un mètre. Les Opérations Spéciales ont débuté un test grandeur nature en Afghanistan, à Kunduz. Roarden met sur écran la carte du lieu concerné, où de nombreux points rouges apparaissent. Ils positionnent les suspects ; un clic rapide permet de visualiser pour chacun l’itinéraire qu’il a suivi. Le produit a la durée de vie souhaitée par ses utilisateurs, quelques jours, quelques mois, et peut être mis aussi bien sur la peau que les vêtements. Roarden fait une démonstration : il pulvérise quelque chose (le produit en version inactivée) sur son épaule, rien n’apparaît. Il tend un appareil photo à Sam : sur l’écran-révélateur, il a une tâche verte sur l’uniforme. Les seuls problèmes rencontrés sont un brouillage dans les bâtiments, et une fois, le marqueur s’est transféré à d’autres personnes à la suite d’une violente bagarre. Le vrai souci, c’est le temps passé à analyser les faits et gestes de tant de personnes. Sam y voit une limite : comment savoir si un suspect qui entre dans une mosquée fréquentée par des radicaux, va simplement aux toilettes, ou trafique avec l’Imam ? Le Commandant l’assure que c’est pour ça que le système est utilisé dans une zone de taille raisonnable, à Kunduz. Il reste à comprendre comment ce marqueur est arrivé sur Yusef Afzal. Roarden entre son nom dans la base de données, mais il n’y a rien. Ce ne sont pas les forces spéciales qui le lui ont mis. Or Afzal ne s’est jamais rendu en Afghanistan, et le produit n’est pas stocké aux Etats-Unis. Callen est pris d’un doute. Il demande à Roarden d’analyser Los Angeles. Mais celui-ci renâcle, il n’y a aucune cible sur le territoire américain. Callen insiste : pour lui faire plaisir, le commandant s’exécute et n’en croit pas ses yeux. Des dizaines de points rouges apparaissent sur la carte de la ville. Il doit y avoir une défaillance du système électronique, et une grosse défaillance : soit quelqu’un suit à la trace des douzaines d’américains ; soit, plus inquiétant, il y a des centaines de terroristes afghans qui trainent dans les rues de Los Angeles... Roarden enquête par téléphone, et ce qu’il découvre ne lui plait pas plus qu’aux deux agents : depuis 3 semaines, 112 personnes ont été marquées, les satellites captent leur empreinte, le logiciel de « Surveillance » enregistre en marquant l’heure, mais tout le reste des informations est crypté, l’armée ne peut rien lire du tout. En résumé, le système de suivi le plus puissant du monde a été piraté.
Dans la salle à l’étage du QG, Eric et Nell donnent les derniers développements à Sam et G. Le hacker est un malin. Il se cache sous une adresse IP bidonnée, et a crypté ses infos pour que l’ordinateur pense que toutes les cibles ne sont qu’une seule et même personne. Donc impossible de savoir qui va où, les icones s’allument au hasard sur la carte. Une seule constante : la mosquée de Westchester Majid Farook, où, quel que soit le jour, à l’heure de la prière il a toujours au-moins 10 « marqués », voire 20 ou même 50. Pourtant cette mosquée n’est pas connue pour être le fief de radicaux. Son imam aime la publicité, de temps en temps un orateur plus marginal y prend la parole, mais l’endroit n’est pas considéré comme une menace potentielle. Et les fidèles qui la fréquentent ne sont pas fichés ou recherchés. Nell leur donne alors son sentiment. Celui qui est derrière tout ça ne va pas se faire prendre dans un van à l’extérieur de la mosquée avec des jumelles et une paire de couches pour adultes, mais cela ne pourrait pas faire de mal au NCIS d’organiser sa propre contre-surveillance. Les couches font bien rire Sam, et Callen, qui apprécie l’image. L’idée est retenue, Eric doit transmettre les détails à Kensi. Les deux agents s’en vont. Eric se met au travail, mais Nell a encore une idée. Le hacker dissimule son adresse IP. Logiquement, il doit aussi visiter d’autres sites à partir de son ordinateur ; par exemple sur « ESPN », pour voir les résultats des matchs du week-end. Il se cache ...il peut aussi lui arriver d’oublier de se cacher, et de laisser derrière lui sa véritable adresse IP...Eric trouve cela génial !
Kensi et Deeks sont à l’extérieur de la Mosquée, Deeks suit les points rouges sur son écran, Kensi vérifie avec l’appareil photo équipé du détecteur. Il lui signale un grand type à 10h, et l’appareil montre la marque verte dans ses cheveux. Pareil pour le porteur d’un Keffieh dont le foulard a la marque ; pour un couple, le mari au bras, la femme sur le tchador ; une vieille femme appuyée sur un déambulateur...Des gens très ordinaires se rendant dans une mosquée ordinaire, comme choisis au hasard. Faut-il leur dire qu’un homme portant la même marque en est mort ? Faut-il leur dire qu’ils sont espionnés jour et nuit ? Que ferait l’Imam d’une telle révélation ? S’il mettait la nouvelle sur YouTube, et l’envoyait dans toutes les poudrières du Moyen –Orient ? Tout-à-coup, Kensi pousse une exclamation : elle est certaine d’avoir vu un homme vaporiser quelque chose sur quelqu’un. Le révélateur lui donne raison : l’homme vaporise le marqueur. Les deux agents jaillissent de la voiture, mais l’homme est déjà assis dans un taxi qui démarre. Ils remontent aussi vite dans leur véhicule et prennent le taxi en chasse.
Pendant ce temps au QG, Eric a recoupé les heures de navigation du hacker avec les pages les plus couramment consultées à ce moment là, et a pu faire coïncider l’adresse IP bidon et la vraie adresse IP. Nell cherche aussitôt à qui est l’ordinateur qui utilise cette adresse : le gagnant est une petite société travaillant sur l’analyse des risques : Brenstein and Associates.
Les bureaux de ladite société reçoivent la visite de Sam et Callen. Mais des ordinateurs, ce n’est pas ce qui manque, sur place. Une recherche légale demanderait du temps et un mandat, et donnerait l’occasion à leur type de nettoyer son disque dur et prendre la poudre d’escampette. Un bureau libre encombré de dossiers leur semble un moyen plus rapide d’arriver à leurs fins. Callen s’y glisse pour télécharger et envoyer la liste du personnel à Eric, pendant que Sam est chargé de la diversion. La locataire des lieux est justement en vue. Sam l’intercepte, son téléphone à la main, se dit à la recherche d’Alan le comptable ; ou peut-être Alex, ou Adam...Il gagne désespérément du temps, boulet moyen pour l’employée qui se force à rester polie, jusqu’à ce que G. lui mette un texto : c’est fait ! Sam demande en dernier ressort les toilettes, histoire de rester encore un peu dans les lieux. Il s’y rend en glissant à G. qu’il a intérêt à avoir un plan.
Au QG, Nell pense avoir trouvé quelque chose : Hector Cage, un ex-employé de la Sécurité Nationale. Il y avait travaillé sur des projets tous plus ennuyeux les uns que les autres ; mais il avait aussi été de l’équipe qui avait initié le projet USN6457, autrement dit « Surveillance » !
Quand Sam rejoint Callen, il le trouve devant la photocopieuse, attendant un appel d’Eric. Cela a le don de l’énerver un peu. Il a laissé les rênes à son équipier, et voilà où ça l’a conduit : à photocopier des feuilles blanches ! Mais G. se justifie : les gens ne voient que ce qu’ils ont envie de voir. Sam trouve que c’est plutôt parier sur une chance de cocus, pourtant, effectivement, personne ne semble faire attention à eux. Et Eric appelle pour leur donner le nom d’Hector Cage, un analyste, dont il leur envoie la photo. Une employée leur indique son bureau, ils arrivent dans la pièce en même temps que l’homme qui était à la mosquée avec son vaporisateur, et qui a donc pris un taxi pour venir au boulot. Sam et Callen lui disent qu’ils ont quelques questions à lui poser, mais en réponse il prend ses jambes à son coup, sautant par-dessus les bureaux pour arriver à la porte. Au moment où il allait attraper la poignée, la porte s’ouvre à la volée, poussée par quelqu’un qui voulait entrer. Hector la prend dans le nez et tombe en arrière. L’arrivant c’est Deeks, Kensi sur les talons ! Callen leur dit qu’ils ont trouvé leur homme. Eux aussi ! Sam jette un œil sur Hector, allongé sur le dos, le nez en sang, qui redresse la tête : il devrait faire plus attention ! Comprenant qu’il est entouré par 4 agents fédéraux, Hector laisse sa tête retomber lourdement sur le sol...
Il a été installé dans la salle d’interrogatoire de l’annexe. Sam et Callen entrent, Kensi et Deeks regardent et écoutent la scène dans la pièce voisine, par écran interposé. Cage réclame un docteur, mais il a été vu par un infirmier et déclaré apte à répondre aux questions. Le NCIS sait qu’il a eu accès au prototype de la substance, pendant les 3 ans qu’il a passé à la Sécurité Nationale. Ensuite, il a été engagé par Brenstein et Associés, où il analyse les risques d’attaques terroristes aléatoires. La photo d’Afzal mort le laisse de marbre. Il a un alibi, de toute façon : il a passé la nuit au boulot, collègues et caméras de surveillance en témoigneront. Mais quand il se voit pulvériser la substance sur un pantalon, il perd de sa confiance. Avant de s’énerver : ils sous-évaluent dangereusement la menace terroriste. La vie privée, c’est de l’histoire ancienne. Les vols internationaux, finis, dans 5 ans tout au plus. D’ici trois ans, tout le monde sera marqué et pisté. Chaque cm de frontière aura un type qui pointera son flingue. Sam ironise sur cette vision optimiste de l’avenir. Callen a une question : son job consiste à analyser des menaces aléatoires. Mais comment prédit-on l’aléatoire ? Son boulot l’a rendu cinglé. Encore plus fou, pour Sam : que va penser son patron quand il saura qu’il a enfreint la sécurité nationale pendant ses heures de travail ? Cage réalise : le NCIS n’a pas réussi à pénétrer dans ses données. Sinon ils ne seraient pas là à contempler des petits points rouges sur une carte. Ils veulent retrouver un corps marqué. Il est temps qu’ils lui proposent un deal en échange des codes de décryptage...
Les agents ont laissé Cage seul, et sont réunis dans la salle voisine. Du QG Eric leur annonce que les codes fonctionnent. Callen veut savoir ce qui a été enregistré sur Afzal. Pendant ce temps, Kensi a vérifié l’alibi de l’analyste pour la nuit du meurtre : les caméras des bureaux recoupent les caméras de surveillance et les témoignages de ses collègues. Et les vidéos sont stockées à l’extérieur de l’entreprise. Paranoïaque, mais efficace. Eric a entré le nom d’Afzal dans « Overwatch », et n’en croit pas ses yeux : son point rouge indique qu’il se déplace, qu’il est train d’entrer au Caldwest Hospital. Est-ce que le marqueur est passé sur quelqu’un d’autre ? Deeks émet l’hypothèse de sa petite amie, Sam du tueur. Callen n’exclut pas qu’ils soient une seule et même personne, et charge Eric de retrouver Larissa Bay.
Quand les 4 agents arrivent à l’hôpital, Eric leur apprend qu’elle est censée être de service en pédiatrie, où se rendent aussitôt Deeks et Kensi. Callen et Sam partent sur la piste d’ « Afzal », localisé dans l’aile nord, au 4ème étage. Nell avertit Deeks que Larissa vient juste de pointer. Elle est là, penchée sur un dossier, dans un bureau. Deeks et Kensi mettent la main sur leurs armes, et ordonnent à l’infirmière de mettre ses mains bien en vue. Elle est totalement interloquée. Mais Eric intervient : le marqueur de leur cible se déplace 2 ailes plus loin dans le bâtiment, Larissa ne peut pas être la bonne personne. Deeks le dit à la jeune infirmière qui n’apprécie que modérément la situation.
Pendant ce temps, Sam et Callen se rapproche de l’endroit où leur cible vient de s’arrêter. Ils sont en radiologie, là où Yusef a fait de la maintenance pendant la dernière quinzaine. Avant de tourner dans le dernier couloir, ils sortent leurs armes, pointent un nez prudent. Le couloir est désert, totalement désert. Est-ce que ce n’est pas le bon étage ? Eric insiste, leur cible est à 6 mètres d’eux, à 3 mètres, ça y est, ils sont à côté ; peut-être dans la ventilation au-dessus ? Sam se fige en regardant la poubelle. Il soulève le couvercle avec appréhension et constate (péniblement) qu’il peut faire confiance à son instinct : du fond de la poubelle, les yeux d’Afzal le contemplent sans le voir. Sa tête a été jetée aux déchets, devant la porte 423. Cette porte est protégée par un scanner qui reconnaît l’iris des ayants-droit, c’est pour entrer là que le corps d’Afzal a été dérobé. Sam s’impatiente, Eric ne leur a pas encore ouvert cette fichue porte. G. rengaine son arme, enfile des gants, respire à fond et se dispose à attraper le sésame dans la poubelle, quand il est sauvé par un bip libérateur : la porte est ouverte, merci Eric ! La pièce a manifestement été visitée. Et des boites de Curiethérapie, du matériel médical radioactif, ont disparu : de quoi fabriquer une bombe sale…
Au QG, c’est l’effervescence. Hetty sonne l’alerte au FBI, à la CIA et à Vance. Eric suit de près les capteurs de radioactivité de la ville, la police est en alerte. 4 boites de Curiethérapie ont été volées, de quoi contaminer plusieurs blocs d’immeubles. Sans causer de morts, cela rendrait malades des milliers de personnes. Mais la véritable menace, c’est que pour la première fois un acte de terrorisme nucléaire pourrait se dérouler sur le sol américain. Rien ne pourrait plus être alors comme avant. Sam sort d’une mallette des petits compteurs Geiger directionnels. Eric les appelle, ils ont quelque chose. Grâce aux capteurs du NEST, qui donnent l’alerte dès qu’ils détectent du matériel nucléaire, ils ont pu suivre le chemin de leurs boites, depuis l’hôpital. Le dernier capteur qui s’est déclenché est à Venice.
Sur le marché, il y a foule ; et quatre agents du NCIS, compteur Geiger à la main. Tous ont déjà un signal, les boites sont là, quelque part. C’est Sam qui a les « bips » les plus nets ; ils le conduisent vers un stand. Un homme blond porteur d’un sac en papier le remarque, et prend la fuite, bousculant les cageots de fruits et leur vendeur. Sam et G. se lancent à sa poursuite, Callen hurlent aux deux autres de vérifier s’il n’y a pas d’autres suspects. Nell et Eric à l’aide de caméras leur indique un type que Deeks repère. Dès qu’il se voit suivi, l’homme part en courant. Deeks et Kensi sont derrière. L’homme et Deeks traversent la chaussée, Kensi a moins de chance : masquée par un fourgon, elle n’a pas vu une voiture qui ne peut pas l’éviter et la projette violemment à terre. Sonnée, elle se relève et repart, mais à distance des 2 autres.
Le blond est un athlète, Sam et Callen se rapprochent mais il garde encore de l’avance.
L’autre est serré de plus en plus près par Deeks. Il s’engage sur un pont au-dessus d’un canal, dans la Venise californienne. De l’autre côté, il longe le canal, et tente de retraverser quand Deeks le plaque. L’homme le repousse à coups de pied, Deeks le frappe, des poings, des genoux. Pourtant il s’envole : l’homme a réussi à le soulever et l’expédie par-dessus le parapet, dans l’eau du canal.
Il sort une arme, prêt à faire feu dès que Deeks ressortira, mais l’eau n’est pas profonde : Deeks jaillit et tire le premier. Son adversaire s’écroule au moment où Kensi les rejoint. Ils reconnaissent l’un des voleurs de cadavre.
Le blond court encore, mais sur le point d’être rejoint, il bouscule un homme et attrape sa compagne, qu’il tient contre lui en bouclier face à Sam. Il la menace d’une arme, dit qu’il va la tuer. La foule et la femme hurle. G. arrivé derrière Sam ne se montre pas. L’ex-Seal écarte les bras, dit posément à l’homme de rester calme, et se baisse d’un coup en criant à Callen d’y aller. Déjà celui-ci a fait feu, tuant net le terroriste. Son sac en papier est là, par terre. G. sort son compteur qui se met à bipper follement. Si c’est une bombe, est-ce qu’elle a un détonateur, un minuteur ? Un détonateur, c’est peu probable, celui qui appuierait sur le bouton serait obligé d’être dans la zone dangereuse. Est-ce qu’une équipe de démineurs aura le temps d’arriver ? Rien n’est moins sûr, et il y a beaucoup de monde autour d’eux. Il faut vérifier maintenant. Comme G. avait failli porter la tête du mort à l’hôpital, il estime que c’est à Sam de s’y coller. S’il pouvait éviter de les faire exploser, ce serait parfait. Sam retire l’écharpe qui couvre le contenu du sac. Il soulève le couvercle du container qui se trouve en-dessous, et respire : il y a 3 boites de Curiethérapie, et un emplacement vide. Ce n’est pas une bombe. L’homme était là pour vendre. Et donc un acheteur était là…quelque part. Mauvaise nouvelle.
Au QG, Eric donne les dernières détails : les deux hommes, Wendell Herzt le blond, et Jake Varley, étaient des canadiens qui trempaient dans le trafic d’armes, de cigarettes, d’ordonnances (voire de bombes sales maintenant), pour de l’argent. Herzt avait passé un scanner ( prétexte pour trouver quelqu’un pour les faire entrer dans la réserve) pendant qu’ Afzal bossait en radiologie. Peut-être avait-il pensé qu’un musulman pourrait se laisser convaincre. Mais cela avait mal tourné pour l’informaticien. Alors les canadiens avaient eu la brillante idée du vol de cadavre. Quant à l’acheteur, le piratage de la boite vocale de Herzt et de ses e-mails cryptés indiquent qu’ils sont plusieurs. Et que l’un d’eux a l’accent des Rocheuses. Cela fait grogner Sam, de savoir qu’il s’agit de terroristes du cru. Les badauds du marché sont passés à la reconnaissance faciale, les plaques des voitures qui ont quitté les lieux sont vérifiés, pour l’instant rien de suspect n’est apparu. Nell a quand même trouvé une vidéo, enregistrée par la caméra de surveillance d’une maison des canaux. On y voit Deeks se faire jeter à l’eau. Et pas trace du combat qu’il a mené avant. Sous les moqueries de ses collègues, il sort raconter son fantastique coup droit à Hetty.
Callen se rend à la morgue montrer la photo de Herzt à Rose, mais celle-ci ne le reconnait pas formellement. Il lui montre aussi ce que les hommes ont volé à l’hôpital, lui explique ce qu’elle a contribué à empêcher. Elle lui montre ce qu’elle, elle a fait pour Edgar. Comme elle n’a pas retrouvé la moindre famille du jeune homme, elle a monté une sorte d’Autel dans la salle d’autopsie. Toutes les religions ou croyances y sont représentées, autour de son urne. Comme ça Edgar peut reposer en paix, là où il avait aimé travailler…Callen est touché, et félicite Rose au nom d’Edgar.
Ensuite il rentre au QG, puis au moment de repartir en traversant le gymnase, tombe sur Hetty, sa bouteille de nectar vide à la main.
Il jure qu’il n’a rien fait ! Mais elle lui dit qu’elle voulait fêter leur réussite. G. est plus mitigé : il manque encore une boite, et savoir qu’elle refera surface un jour lui fait peur. Hetty l’envoie se reposer : à chaque jour suffit sa peine. Il lui souhaite donc bonne nuit, avant de se raviser, et de l’appeler. Avant qu’il parle, elle répond que non, pas question. Dans son dos, il y a le mur d’escalade. Mais il voulait lui dire qu’il avait refait toutes les évaluations, qu’elles étaient dans sa boite…Dans ces conditions, elle pose sa bouteille, elle accepte : une fois ; à trois. Et elle commence à compter : G. proteste, elle ne s’est pas échauffée, mais Hetty arrivée à trois démarre en courant vers le mur. Callen laisse tomber son sac pour se ruer à sa poursuite.
L’écran devient noir, on entend G. jurer, et la petite voix satisfaite d’Hetty qui se moque. Elle l’avait dit, elle est une pro !
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