Dans les rues de Los Angeles, deux hommes marchent précipitamment, tout en semblant chercher quelque chose ou quelqu’un. L’un d’eux heurte un transformiste faisant de la pub pour son cabaret et s’excuse machinalement. Le 2ème sort son téléphone, regarde son écran, et désigne une direction : ils courent vers un bus à double étage qui permet aux touristes de visiter Hollywood. La conductrice réclame leurs billets, mais ce sont des armes qu’ils sortent, la forçant à fermer la porte du véhicule. Le 1er homme s’engage dans l’allée, exhortant les nombreux passagers au calme. Le 2er leur demande alors qui parmi eux est Matt Driscoll. Tout le monde se regarde, apeuré, mais personne ne répond. L’homme se tourne vers la conductrice et lui loge froidement une balle dans la cuisse. C’est un avertissement : si ce Matt Driscoll ne se montre pas, l’homme promet de tuer un par un tous les passagers du bus. Aussitôt son compère force un jeune homme à se lever. Une voix intervient, « attendez, attendez », et cette voix, c’est celle de Sam. Levant les mains, il dit à l’homme encore à l’avant qu’il est Matt Driscoll. Avec un sourire de carnassier, le type s’approche de Sam, lève son arme. L’agent du NCIS ne bronche pas, même quand il entend le bruit caractéristique du chargeur engagé. La caméra zoome sur l’arme, toujours pointée sur la tête de Sam. Quand elle lance son projectile, le générique démarre.
GENERIQUE
Dans le gymnase du QG, Hetty et Callen sont sur le mur d’escalade. La scène a lieu 6 heures avant l’épisode dramatique du bus. Hetty est bien plus haut et plus à l’aise que G. En bas, Sam coache son ami, visiblement amusé de ses déboires. Il lui conseille de se servir de ses jambes plutôt que de ses bras. Callen vexé, réplique qu’il sait comment faire, mais Hetty l’enfonce. Kensi apparaît, à la recherche de sa boss. Surprise de la voir là-haut, elle lui dit que le directeur Vance la réclame au téléphone. G. en profite aussitôt pour clamer que si Hetty quitte le mur, elle perd par forfait. Lui est visiblement bloqué. Hetty le contemple et assure Kensi qu’il suffit de patienter 30 secondes, jusqu’à la chute de Callen ; mais la jeune femme insiste : Vance a dit que c’était urgent, et lui fait transmettre « Archange ». A ce mot, Hetty jure et descend du mur (très facilement). D’en bas, elle dit à Callen de les rejoindre au bureau. Mais celui-ci est toujours scotché au même endroit. Sam lui fait remarquer qu’il a gagné et peut donc descendre, mais G. se plaint qu’il soit encore plus difficile de descendre que de monter. Sam lui conseille de laisser aller, il y a un matelas pour la réception. Mais au son, G. s’écrase par terre, sous les yeux de son partenaire qui a mal pour lui. On entend Callen dire qu’il va avoir besoin de glace...
Sam rejoint Kensi qui lit à son bureau, à côté de Deeks, un journal dans les mains, et Nell, portant un dossier. Deeks lui montre Hetty toujours dans son bureau. Nell sait que « Archange » est le mot de code du pentagone pour donner l’alerte lors d’une brèche importante dans la sécurité du pays. Hetty leur donne des précisions : les services du renseignement de la marine ont découvert que quelqu’un a transmis sur internet un dossier contenant des centaines de documents classés « secret-défense » se rapportant à la guerre en Afghanistan. Transmis à qui, personne ne sait, transmis volontairement de l’intérieur, ou « hacker », personne ne sait non plus ; pas encore, du moins. Mais ce qui est sûr, c’est que l’affaire est embarrassante pour leur gouvernement, bénéfique pour leurs adversaires et dangereuses pour leurs militaires. Eric a toutefois trouvé quelque chose : en travaillant avec le Pentagone, il pense avoir une piste concernant la fuite. Il sait qui a téléchargé le fichier, un certain Ray Crossen, qui vit à Santa Monica. Le problème est que ce Crossen a un blog très populaire, où, tout en restant anonyme, il se plait à rapporter les agissements du gouvernement. Il n’a pas encore posté le dossier sur son blog. Eric, sur ordre d’Hetty, va le fermer immédiatement (comme il pourrait lui fermer son compte téléphonique, l’électricité...-il suffit de demander). Cela laisse rêveur Deeks, qui aimerait profiter des talents d’Eric pour disposer gratuitement du câble, mais devant le regard de sa chef, il comprend qu’il vaut mieux oublier le piratage...Hetty envoie Sam chez Crossen, en lui disant d’y aller avec son partenaire victime de la gravité (tout le monde ricane...).
A Santa Monica, Sam respire avec délice l’air iodé, alors que G. se montre plutôt dégoûté de l’odeur de poisson. Sam aime la mer, l’utérus de notre mère la terre, celui dont nous sommes tous issus ; l’origine de la vie. Une thèse « New Age » qui fout les jetons à Callen, qui voit bien Sam le frictionner ensuite avec des cristaux...Mais Sam trouve dans le refus de son partenaire de se mettre en phase avec la terre, l’explication de ses troubles du sommeil : il ne respecte pas ses rythmes biologiques. G. s’insurge : il n’a pas le rythme, lui ? Sam va pouvoir tâter de son pas de danse ! L’ex-Seal a le dernier mot : la dernière fois qu’il a donné libre cours à son sens du rythme, les gens l’ont cru victime d’une attaque...La porte de Crossen arrête leur ping-pong verbal. Elle n’est pas verrouillée. Leurs armes à la main, les agents investissent les lieux. Callen découvre le corps de Crossen dans sa baignoire remplie d’eau. Il a sans doute été soumis au supplice de l’eau avant d’être définitivement noyé. L’appartement est désert, mais Sam a trouvé sur l’ordinateur portable de Crossen un dossier encrypté, sans doute celui du Pentagone. Eric, appelé à la rescousse via le téléphone et une clé USB tente de craquer le code d’accès, mais en vain : il lui faudra au-moins une heure, et peut-être n’y arrivera-t-il jamais. Tout ce qu’il peut dire, c’est que quelqu’un a essayé 32 codes, sans succès, et a copié le dossier sur une clé USB. Sam est choqué que quelqu’un puisse trahir son propre camp, ne comprend pas pourquoi. Callen lui dit que Nate aurait de nombreuses explications, mais son équipier n’en voit aucune de bonne. En tout cas, Crossen n’avait visiblement pas le code d’accès au dossier. Ceux qui le lui ont fait parvenir sont donc les suivants...
Quand Callen rentre au QG, il est hélé par Hetty qui lui fait signe d’approcher. Elle lui explique que le directeur Vance a rendez-vous avec le secrétaire d’Etat à la marine qui lui-même doit briefer le président. Callen comprend que des têtes vont tomber, mais Hetty s’inquiète plutôt pour l’autre bout de l’anatomie humaine : elle sait que les coups de pieds au cul sont plus violents à mesure que l’on descend de l’échelle ...Callen a peur de comprendre : serait-elle la suivante ? Hetty sourit : cela n’arrivera pas, car il aura résolu l’affaire avant ! Callen la quitte en l’assurant qu’il fera de son mieux pour protéger son cu...ir.
Eric qui descend l’escalier lui annonce que l’ordinateur de Crossen n’a rien révélé. Ils rejoignent les autres rassemblés autour de leurs bureaux. Eric s’est intéressé aux internautes qui se connectent régulièrement sur le blog de Crossen. Celui qui lui a transmis le dossier du pentagone devait sans doute être un fidèle. Or, des accros, Crossen en avait environ 700. C’est là que Nell entre en jeu, pour faire le tri : l’ordinateur qui se connecte régulièrement sur le blog, qui possède une accréditation auprès du pentagone, et qui a donné le dossier crypté, a pu être cerné : il se trouve au siège de « Shaktorn Defense System », une boite qui travaille pour la Marine. Mais l’entreprise a un système de sécurité propre qui empêche de savoir de quel ordinateur précisément il s’agit, donc qui l’utilise. Celui qui a donné le dossier à Crossen ne lui a pas donné le code d’accès, donc le blog n’en fait pas encore mention. Ce qui doit inquiéter la taupe. Sam a alors l’idée d’envoyer sur tous les ordinateurs de l’entreprise un message de Crossen disant qu’il veut discuter d’un important développement ; le coupable en se rendant au rendez-vous sera donc identifié ! Le plan est adopté. Sam est aussi perplexe sur l’équipe qui a tué Crossen. Comment ont-ils pu savoir que le dossier serait sur son ordinateur ? Mais Callen préfère traiter les questions une par une.
Sur Hollywood boulevard, près de la tour de Capitol Records, Sam est assis à la terrasse d’un café, une table derrière Callen qui lit les pages sport d’un journal. Il se plaint d’avoir bu trop de café, G. lui répond qu’il aurait dû passer au déca depuis longtemps. Dans la voiture un peu plus loin, Kensi et Deeks surveillent les environs, armés d’un appareil photo et d’une paire de jumelles. Deeks a faim, il est certain de sentir une bonne odeur de gâteaux. Kensi lui explique que cela vient d’un ancien gâteau écrasé il y a bien longtemps sur son siège. Deeks n’est pas convaincu mais n’a pas le temps de poursuivre ses recherches. Kensi vient de repérer une jeune femme inquiète qui se focalise sur Callen. Effectivement elle lui demande s’il est bien Ray Crossen. Devant sa réponse négative, elle balaie les tables du regard, et tombe sur Sam qui hoche la tête. Très nerveuse, elle veut savoir pourquoi il lui a donné rendez-vous. Mais les choses se précipitent quand Kensi et Deeks repèrent un couple qui manifestement suivait la jeune femme, et qu’un troisième homme arrive par le côté opposé. Ils sont en train d’encercler Sam et la dénommée Jenny. Deeks et Kensi sortent de la voiture, Callen donne l’ordre à Sam de mettre les voiles, et lui-même replie son journal et quitte sa table sans regarder devant lui. Il heurte le troisième homme, se retourne et le prend à partie. Sam a attrapé le bras de Jenny, la forçant à se lever et à le suivre. Le couple démarre sur leurs talons. Sam et la jeune femme traversent presque sous les roues d’un camion qui bloque le couple en freinant en catastrophe. Le temps qu’ils le contournent, Sam s’est engouffré avec Jenny dans la tour de Capitol Records. Le couple fait demi-tour, et revient vers le troisième homme toujours aux prises avec un Callen qui l’empêche de bouger pour mieux lui faire la scène du passant outragé. L’homme regarde le couple qui revient, comprend qu’ils ont perdu leur cible, comprend que Callen n’est pas un promeneur ordinaire.
Il tente de sortir une arme, mais Deeks et Kensi l’ont précédé et tiennent en joue les 3 compères. L’homme demande alors à Callen s’il compte tirer en plein jour sur trois agents du FBI. Il fouille sa poche pour sortir son badge en guise de preuve, mais ne le trouve pas : il est déjà dans la main de Callen-le-pickpocket...Deeks s’écrie alors : « Mon vieux, j’espère que c’est un vrai, ton badge, sinon ma partenaire va mettre un coup de pied dans les boules du FBI... ». Kensi sourit à l’évocation du sort du malheureux agent français qui avait tenté de se faire passer pour un membre de la NSA chez l’antiquaire Suisse Renner (2x09).
A l’annexe, agents du FBI et agents du NCIS se toisent (chacun voulant garder l’enquête), se moquent, s’insultent. Au point que Callen décide de s’en remettre à Hetty. En entendant ce diminutif, les agents du FBI donnent des signes d’inquiétude, ils ont entendu tellement d’histoires à son sujet. L’un d’eux pourtant n’y voit qu’une légende. Mais le chef de leur équipe va vite déchanter. Hetty, aidée secrètement par Eric et Nell qui ont déjà fouillé la vie de l’agent Frisbee, lui fait comprendre qu’ils ont intérêt à collaborer, d’une part parce qu’elle a une arme personnelle contre lui (la femme du FBI, partenaire de jour...comme de nuit), d’autre part parce qu’elle compte appeler son patron (à lui) pour se plaindre (et elle fait partie de ses intimes)...Frisbee ordonne alors à ses collègues de briefer le NCIS. Le FBI était sur des fuites de peu d’importances provenant de Los Angeles. Leur suspect est un officier de la marine. Lequel a un collaborateur dont ils ignoraient le nom jusqu’à aujourd’hui : Jenny Waincroft. Frisbee demande ensuite à Callen où se trouve Jenny. Il répond qu’il n’en a aucune idée.
Elle est au sommet de la tour de Capitol Records, regardant Los Angeles sans vraiment la voir. Sam essaie de la faire parler. Elle se décide après avoir vu la photo de Crossen noyé dans sa baignoire. Son petit ami est un officier qui compile des rapports d’opérations, et de suites d’opérations, menées d’abord en Irak, et maintenant en Afghanistan. Et qui petit à petit s’est fait miner par son travail. Il avait besoin que quelqu’un l’écoute, c’est pour cela qu’il avait demandé à Jenny de mettre des informations sur la toile. A l’annexe Frisbee explique que le FBI était remonté jusqu’à lui, le maintenait sous surveillance étroite sans l’arrêter. Pour eux, il avait basculé dans la traitrise, mais ils n’avaient aucune idée du contenu exact des dossiers volés. Ils refusent toutefois de donner son nom au NCIS, et veulent en rester là. Juste au moment où Sam appelle G. pour lui donner le nom et l’adresse que Jenny vient de lui confier. Callen laisse donc partir les agents du FBI : chacun promet à l’autre de partager ses informations, mensonge évident de part et d’autre. Pour Jenny, son ami n’était pas un traitre, il n’avait pas renié le serment prononcé en s’engageant, il voulait juste faire connaître certains faits. Sam est sceptique mais veut bien lui laisser le bénéfice du doute, veut bien l’aider, même, s’il se laisse faire. Il convainc Jenny de l’appeler, de lui dire de rentrer chez lui, où il retrouvera le NCIS et sa petite amie. Elle accepte.
Deeks et Kensi sont arrivés à Silver Lake, au domicile de Driscoll. Personne ne répond quand ils frappent à la porte. Deeks en profite pour dire à Kensi qu’il a aimé la manière dont elle a mouché Heather [par un jeu de mot intraduisible, l’agent du FBI l’ayant accusée d’avoir utilisé un oxymore (oxymoron), elle a répliqué que non, mais qu’une crétine (moron), ça, il y en avait une sur l’affaire, et pas seule d’ailleurs]. Il trouve qu’elle aurait même dû la flanquer par terre. Kensi le soupçonne d’avoir eu envie d’assister à un corps à corps féminin, et lui suggère une bataille d’oreiller en sous-vêtements. Pour une fois, Deeks n’avait pas envisagé le comportement des 2 agents féminins sous l’angle sexuel, il est un peu déstabilisé ! Mais Kensi repère un mouvement derrière les rideaux, dans la maison. Elle ne sait pas si c’est Driscoll. Deeks se retourne pour passer par derrière, et tombe nez-à-nez avec un pick-up, au volant duquel se trouve Driscoll, qui descend lentement. Kensi lui montre sa plaque. Deux hommes armés se glissent derrière le pick-up, profitant de la taille du véhicule pour se dissimuler. Mais Deeks donne l’alerte, et Driscoll a le temps de se protéger des tirs d’un des hommes, l’autre visant les agents du NCIS. Deeks et Kensi, à l’abri derrière l’angle de la maison, mitraillent chacun leur tireur, pendant que Driscoll remonte derrière son volant. Deux autres hommes armés prennent Kensi et Deeks à revers. Profitant d’un renfoncement de l’angle de la maison, Deeks les force à reculer. Driscoll enclenche la marche arrière et s’enfuit dans un crissement de pneus. Cela laisse ses deux assaillants sans protection : Deeks et Kensi n’hésitent pas, ils les abattent.
Sam arrive un peu plus tard sur le lieu de la fusillade, en compagnie de Jenny. Kensi a envoyé au QG les photos des 2 cadavres pour identification. Elle et Deeks font un bref topo de la situation à Sam. Eric rappelle déjà depuis la salle des ordinateurs, où il met le téléphone sur haut-parleur, pour que les agents à Silver Lake puissent entendre Nell et dialoguer avec Callen. Les deux morts sont des mercenaires arrivés en ville 3 semaines plus tôt avec des visas touristiques. En cheville généralement avec un certain Kemp, patron d’une boite de sécurité d’Amsterdam, qui se vante d’avoir des entrées partout dans le gouvernement des Etats-Unis, et un ex-soldat américain du nom d’Elgin. Deeks et Kensi reconnaissent en eux les 2 tireurs qui ont pu s’enfuir. Donc cette équipe ne voulait pas que le dossier du Pentagone se retrouve sur la toile, pour pouvoir le vendre elle-même au marché noir. Il lui manque encore le code : les 2 hommes restants doivent mettre la main sur Driscoll. Et le NCIS doit y parvenir avant eux. Jenny essaie à nouveau de contacter son ami, mais tombe sur sa messagerie. Eric n’arrive pas à tracer son téléphone. Jenny pense que Driscoll a dû aller se réfugier chez elle. Elle n’a pas le temps de donner son adresse à Sam, les 3 agents du FBI débarquent. Et veulent emmener leur suspecte. Pas de chance pour eux : Sam dit qu’il vient de l’arrêter, qu’il faut donc 48 heures pour débloquer la procédure. Jenny part avec Kensi et Deeks pour l’annexe. Les agents du FBI sont furieux, mais impuissants. Sam se fait communiquer l’adresse de Jenny par Eric. Callen quitte le QG pour le rejoindre là-bas.
Sam est arrivé devant l’appartement de Jenny, Callen en a encore pour 20 mn selon Eric. Driscoll est bien là. Il ouvre à l’agent du NCIS, inquiet pour Jenny, tentant de comprendre ce qui lui est arrivé quand il est rentré chez lui un peu plus tôt. Quand il apprend que les types qui lui ont tiré dessus voulaient le code, il l’écrit aussitôt sur un papier, le tend à Sam pour qu’il le leur fasse passer. Sam est outré. Il veut savoir ce que contient exactement le dossier mis sur le net, mais Driscoll refuse d’en parler. Avec la clé, Sam pourra le lire, lui, il ne veut pas revoir ça. Il ne veut pas continuer à faire ça. C’était Jenny qui en avait eu l’idée, elle pensait que mettre tout ça ensemble pourrait l’aider. Sam fronce les sourcils : est-ce que Driscoll est déjà parti en mission à l’extérieur, est-ce qu’il en a seulement fait une fois la demande ? Matt s’insurge : il le prend pour un trouillard ? A chaque rotation il a été volontaire, à chaque fois on lui a refusé le départ. Trop bon à son poste ! Driscoll est amer, découragé. Il compile les débriefes et les rapports d’opérations, il transforme des noms en chiffres. Les morts, les blessés, ce qui casse, ce qui est cassé. Le meilleur, celui qui en sait le plus dans son domaine, des noms, des endroits.
En jetant un coup d’œil dehors, il dit à Sam que ses copains sont là. Mais Sam n’en attendait qu’un seul, et comprend aussitôt le danger. Dehors, ce sont bien Kemp et son copain qui passent sous les fenêtres de l’appartement de Jenny.
Sam et Driscoll tentent de fuir par derrière. Mais un van se gare au bout de la rue, 3 hommes en descendent, rejoints très vite par les deux mercenaires. Kemp envoie 2 hommes passer par derrière. Sam les attend, les prend par surprise et les met KO. Cela lui permet d’entraîner Driscoll dans la rue adjacente, mais les hommes sont déjà à leur poursuite, l’étau se resserre autour d’eux. Callen est encore à 10 minutes. Derrière son volant, les mots de Frisbee lui reviennent à l’esprit : le FBI se vantait de savoir seconde par seconde où se trouvait Driscoll. Ils avaient sans aucun doute mis un émetteur sur lui, et Kemp avait tout simplement pénétré dans le système. Sans perdre de temps, en se cachant derrière un 4x4, Sam réclame le téléphone de Driscoll, ses clés, sa montre, tout ce qui peut contenir de l’électronique, et écrase le tout par terre. Puis il l’entraîne plus loin. Callen est encore à 5 minutes ; il suggère un taxi, mais dans LA, Sam n’y croit pas ! Kemp est toujours plus proche, Driscoll sent la panique le gagner. C’est alors que Sam repère les bus de la société « Hollywood Safari Tour ». À la suite de Driscoll, il monte dans celui où de nombreux passagers sont déjà installés, après avoir vérifié que ni Kemp ni ses hommes n’ont pu les voir.
Pourtant Kemp et Elgin vont monter dans le bus. Sam les aperçoit qui suivent toujours un signal. Il ordonne à Driscoll de vider ses poches : l’émetteur est caché dans la télécommande du portail. Sam le détruit et le jette par terre, mais il est trop tard. On revoit la scène du début, on comprend comment les hommes ont trouvé le bon bus, mais pourquoi ils ont perdu leur signal à l’intérieur. Elgin ramasse l’émetteur par terre : ils ne peuvent pas identifier Driscoll. Quand Kemp tire sur le chauffeur, Driscoll essaie de se lever, Sam l’en empêche, et se dénonce. Kemp s’approche, charge son arme et tire...sur Driscoll : il pense que c’est un agent du FBI chargé de la protection de Sam/Driscoll, protection dérisoire à ses yeux vue sa valeur. Touché en pleine poitrine, Matt a du sang dans la bouche. Du regard, il encourage Sam à poursuivre son mensonge.
Kemp a entraîné le faux Driscoll dehors. Sam lui dit qu’il n’a pas le code du dossier. Mais Kemp n’en a rien à faire : ce qui l’intéresse, ce sont les capacités de Driscoll à pénétrer dans les bases de données du Pentagone... Le reste du commando arrive avec le van, un homme se précipite pour prévenir Kemp que Sam n’est pas Driscoll. Leur attention est détournée par un crissement de pneus : Callen est enfin sur place. Sam en profite pour attraper le 3ème homme et le mettre devant lui en protection : Kemp et Elgin tirent sur l’agent du NCIS, et atteignent leur copain. Sam riposte, Callen fait feu. Les deux derniers mercenaires se mêlent à la fusillade. Mais finalement, les 4 types sont touchés et s’écroulent. Sam commande une ambulance auprès d’Eric, pour de nombreux blessés dont Driscoll. Il se précipite à l’intérieur du bus. Kensi et Deeks rejoignent la scène, prennent en charge la logistique d’après-combat. Callen a suivi Sam, il s’occupe brièvement du conducteur, garde un œil sur son équipier, qui se penche sur Driscoll. Le marine est toujours vivant, il entend Sam l’encourager à tenir bon. Il rassemble ses forces pour lui murmurer : des noms, ...pas des chiffres. Puis sa tête retombe contre la vitre, ses yeux se figent, grands ouverts. Driscoll meurt sous le regard impuissant et douloureux de Sam. Il se retourne vers G., silencieux : pas besoin de mots entre eux.
Dehors, Kensi photographie les membres du commando à terre, quand le FBI se pointe. Sans un regard pour Kensi ou Deeks, Frisbee se précipite vers le bus. Sam lui barre le passage : c’est trop tard. La prochaine fois qu’il voudra piéger quelqu’un, il faudra qu’il soit prêt à en assumer les conséquences. Frisbee, qui a fait mine de vouloir quand même monter dans le bus, accuse le coup, voit que Callen, derrière Sam, approuve physiquement et moralement son équipier. Il tourne les talons, aboie à ses collègues de monter dans la voiture. Les agents du NCIS les suivent silencieusement du regard.
A l’annexe, Sam est assis en face de Jenny dans la salle d’interrogatoire. Jenny est très émue. Chaque fois que Matt demandait à partir, chaque fois elle priait pour que cela lui soit refusé ; chaque fois elle s’était réjouie, chaque fois il avait été déçu. Elle lui avait dit de mettre les dossiers sur internet parce qu’elle pensait que ça pourrait l’aider, qu’il aurait quelque chose dont il puisse être fier. Elle voit que Sam est perplexe : il n’a pas ouvert le fichier, manifestement. Elle sait que Matt avait prononcé quelques mots, interroge Sam du regard. Sam la fixe, voit son chagrin, et lui ment : « votre nom ». Elle tente de garder le contrôle d’elle-même, mais s’effondre en pleurs. Sam lui serre les mains dans un geste de réconfort, et quitte la pièce. Callen, à côté, n’a rien perdu de la scène. Il dit que le FBI est en route pour venir la chercher. Sam lui répond qu’il va attendre avec elle. G. en déduit que Sam va l’envoyer « en mission ». Effectivement, son équipier lui tend le papier griffonné par Driscoll, à transmettre à Eric. G. le déplie, comprend, réfléchit un instant, puis demande ce que Matt a vraiment dit avant de mourir : des noms, pas des chiffres.
Eric est devant son ordinateur quand Callen lui met le papier sous le nez, en lui demandant de vérifier si ça marche. Eric réagit instantanément : le code d’accès !! Deeks et Kensi qui arrivent à l’instant à l’étage, ont un message pour Callen : Hetty veut le voir, à propos d’un boulot non achevé. Mais Eric a déjà accès au dossier. Ce sont des noms et des photos de militaires, tous membres des forces spéciales. Deeks ne voit pas ce qu’il y a de confidentiel là-dedans, contrairement à ce que pensait le FBI. Callen, lui, a compris : ce dossier est un hommage aux hommes tombés pour leur pays. Driscoll n’accédait pas à des informations confidentielles pour voler des secrets, il dressait la liste des soldats morts au cours de missions confidentielles. Des noms, pas des numéros...
G. dans l’armurerie, nettoie avec vigueur son arme. Hetty le rejoint. Il a utilisé pour la première fois une arme à feu alors qu’il avait déjà 20 ans. Malheureusement, cela s’avère nécessaire dans leur branche. Il constate : les humains sont violents, Hetty temporise : ils peuvent aussi être poètes, musiciens, spirituels, ou ...éprouver de la compassion. G. a un peu de mal à comprendre l’attitude de Driscoll. Hetty y voit de la frustration, même s’il a eu tort dans la manière : autrefois, on parlait des guerriers, on leur composait des chansons, on racontait leurs histoires, on leur érigeait des statues. A l’heure actuelle, il est facile d’oublier les sacrifices d’hommes et de femmes, quand on ne parle pratiquement que de stars de la danse. Callen sourit : elle va bientôt lui sortir le couplet des raisons qui les poussent à continuer à faire leur job ! Mais Hetty ne croit pas qu’il ait besoin d’entendre ça ! Non, ce qu’elle va faire, c’est lui donner une chance de se sentir mieux, en lui accordant sa revanche : dans 10 mn sur le mur d’escalade ! Callen n’est pas sûr du tout de vouloir sa revanche, Hetty lui glisse qu’il devrait peut-être faire taire les rumeurs qui courent sur sa piquette lors de leur dernier face-à-face. Là, G. est coincé. Au grand plaisir d’Hetty.
Et elle est déjà à la moitié du mur quand on la retrouve. Callen n’a pas encore attaqué, alors que Sam fait tout son possible pour le décider. Il a perdu trois fois, mais sur sept « parties », il peut encore remporter le trophée. G. ne voit pas l’intérêt de perdre encore une fois. Sam insiste, allons, et son moral de battant ? Il ne va pas perdre sans combattre, quand même. Mais G. a un dernier argument : il s’agit d’Hetty. Les deux hommes regardent le petit bout de femme accrochée à sa paroi.
Elle les toise, l’air sévère. Callen secoue la tête, découragé, et Sam hoche la sienne : effectivement, son copain est foutu !!
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