Rappel de ce qui s’est passé dans l’épisode précédent : Callen a trouvé un soldat de plomb sur la tombe de sa sœur, et pense que c’est un message de son passé, parce qu’enfant, sur une plage, un homme lui a offert exactement le même. Il se met donc en congé de l’équipe, au moment où Sam aurait vraiment besoin de lui : son « petit frère » Moe vient d’être assassiné.
Un homme s’introduit dans une maison en pleine nuit. Il entre par derrière, traverse une cuisine impeccable, pénètre dans une pièce où un jeu d’échec avec une partie en cours est posé par terre, à côté d’un sac de couchage. Il gagne le salon, sa torche éclaire un fauteuil à bascule près d’une table. Sur la cheminée, il y a une boite en métal, et quand l’homme l’ouvre, on y voit une photo, un carnet et une carte : les trésors de Callen ! Il referme la boite, et en se retournant son pied heurte une bouteille de bière qui roule par terre. Il braque sa lumière dessus et reçoit un violent coup de poing. Une bagarre s’engage entre deux silhouettes noires. L’homme brandit son couteau, mais est désarmé, poussé contre le mur, jeté par terre, et finalement mis KO par un dernier coup de pied en pleine tête. La torche illumine son visage ; celui qui la tient, c’est Callen, essoufflé.
GENERIQUE
Callen au volant d’une berline noire roule sur une route presque déserte quand une sirène de police lui fait froncer le sourcil. Un motard vient de le prendre en chasse, et quoi qu’il en pense, il lui faut obtempérer à l’ordre de se ranger sur le côté. Il détache sa ceinture de l’air du type qui n’en revient pas de sa malchance, l’œil fixé sur son rétro. Et ce qu’il voit paraît lui procurer un certain soulagement : il descend de sa voiture et lance aussitôt au policier, qui enlève son casque, qu’il est désolé de ne pas avoir été là pour lui donner un coup de main au sujet de Moe. Sam, en uniforme, rétorque qu’ils sont deux alors, et même trois avec Moe ; sauf que Moe n’est plus là pour le dire puisqu’il est mort. Callen aime peut-être jouer en solitaire, mais lui Sam, sait que le travail en équipe fonctionne : cela protège à la fois chacun des membres et la mission. G. le fixe : il le sait aussi, et il lui promet qu’ils les auront.
Mais Sam n’en a pas fini : quand est-ce que son équipier va se décider à reprendre le travail ? Pourquoi ne s’est-il pas pointé ce matin alors qu’ils étaient censés être tous les deux sur leurs motos ? Il se retrouve seul en piste, et il lui faut jongler avec une douzaine d’affaires. Devant l’exaspération de Sam, le visage de G. s’est fermé, il se dirige vers le coffre de sa voiture et l’ouvre sans un mot. Sam y jette un œil et arrête ses remontrances : l’homme que Callen a surpris chez lui pendant la nuit est allongé, pieds et poings liés, la bouche fermée par du ruban adhésif. Il essaie de se libérer en grognant. G. fait un résumé rapide de la situation, en montrant le soldat de plomb à Sam, qui lui demande s’il y a un lien entre cet homme et le jouet. Mais Callen n’a rien pu tirer de son visiteur, qui ne parle pas anglais. Il referme son coffre.
Au QG, Deeks et Kensi sont en pleine séance d’entrainement au tir. Ils n’ont comme d’habitude pas la même opinion sur la « dernière » de Deeks. Celui-ci ne comprend pas pourquoi sa conquête du moment reste fâchée alors qu’il a simplement passé sous silence le fait d’être allé boire un verre avec une amie de sa copine. Juste pour être poli, puisqu’elle l’avait invité. Et bon, si elle avait insisté, il aurait peut-être pu coucher avec elle, mais toujours par politesse. Parce que lui, il est d’un romantisme désespérant. Pour Kensi, il est désespérant tout court... L’arrivée de Sam en uniforme de motard coupe court à leur séance. Deeks se précipite : est-ce qu’il est sous couverture dans la police de la route ? Sam répond d’un ton morne que c’est ce qu’ils sont censés être, lui et Callen. Kensi lui demande où est ce dernier. Sam lui répond, toujours plus lugubre, qu’il est en route. Kensi s’inquiète du moral de Sam, mais Deeks est focalisé sur l’uniforme : il a grandi avec Chips, il a toujours voulu être Ponch, c’est une des raisons qui lui ont fait choisir la police. Il faut que ses collègues l’emmènent ! Sam secoue la tête : c’est une opération en binôme, et puis Deeks n’a pas la tête d’un flic, plutôt celle de Samy dans Scoubidou. Kensi éclate de rire, c’est vrai que la ressemblance est réelle ! Deeks sourit, et Sam lui jette son casque dans les mains : de toute façon, la mission est mise de côté. Quelqu’un s’est introduit chez Callen cette nuit. Kensi se récrie, Deeks demande machinalement s’ils ont volé quelque chose, mais elle le détrompe : G. n’a rien à voler. Il y a forcément un autre mobile à cette effraction.
Quand Callen arrive au QG, tout le monde est déjà à l’étage. L’homme reste un parfait inconnu, ses empreintes ne sont pas fichées, son visage n’est dans aucune base de données. Sur la vidéo de son interrogatoire mené par Callen à l’annexe, (où il se trouve encore), il se montre très bavard, mais dans une langue inconnue, qui sonne comme un dialecte roumain à l’oreille d’Hetty. Kensi approuve, il y a une influence balte très forte. Nell propose d’envoyer la bande à Washington pour que quelqu’un la traduise, Callen l’arrête. C’est inutile, il ne connaît qu’un seul type qui emploie des tsiganes, et il est le seul qui pourrait avoir eu l’idée de le chercher dans cette maison. Hetty devine qu’il parle d’Arkady Kolcheck, l’ancien membre du KGB, copain de Callen. Nell a un peu de mal à suivre : drôle de pratiques entre amis ; sur ce point, G. est entièrement d’accord.
Il va donc chercher des réponses à la source. Arkady, qui prend tranquillement son petit déjeuner chez lui dans son jardin, voit arriver l’un de ses hommes les bras en l’air, le « fantôme » aux mains liées et à la bouche fermée par de l’adhésif, et Callen, qui tient une arme. Il lance à ce dernier qu’il a donc bien eu son message. Callen lui dit qu’il aurait pu laisser un mot ; Arkady rétorque qu’il aurait pu sonner. Il congédie son homme avec mission de détacher le fantôme, puis explique à G. qu’il avait besoin de le voir, qu’il avait envoyé Niko vérifier s’il habitait là-bas. Callen sort le soldat de plomb de sa poche et le met sur la table. Arkady n’y prête guère attention, ce qui l’intéresse c’est que le NCIS s’occupe de Rameesh Nayam-Singh, un philanthrope indien dont les activités illégales dépassent de loin les opérations de charité. Arkady a entendu dire que Singh compte faire entrer en fraude très prochainement des puces d’ordinateurs contrefaites, d’une valeur de plusieurs millions de dollars. G. répond que le FBI est fait pour ça, remet son soldat dans la poche et s’éloigne, mais Arkady le rappelle. Il est aussi tombé sur une photo, et la vue de son propre visage pris au téléobjectif renvoie Callen à sa première visite au cimetière, quand un homme l’avait photographié avant de disparaître. Cette photo a été trouvée sur quelqu’un qui cherchait à infiltrer les opérations d’Arkady. Il jure qu’il ne sait pas qui l’a prise, mais qu’il aura sans doute la réponse quand...Singh sera arrêté. Callen est abasourdi : Kolcheck est-il en train de lui faire du chantage ? Celui-ci jure que non. Callen le prévient de ne plus envoyer de visiteur chez lui, sauf s’il veut en être débarrassé, et quitte les lieux. Arkady, songeur, le regarde partir, après lui avoir crié qu’ils restaient en contact.
Sur le grand écran à l’étage du QG, Rameesh Nayam-Singh fixe Sam, Callen, Nell et Eric. Véritable Slumdog milliardaire, c’est un orphelin qui a grandi dans les rues de Bombay avant de faire fortune très rapidement dans les centres d’appels téléphoniques et de supports techniques, puis de se développer dans la sécurité informatique, obtenant de très juteux contrats à l’étranger. En parallèle il donne des millions de dollars en faveur des réfugiés, aussi bien au Tchad, qu’en Somalie, au Soudan ou en Afghanistan. Callen remarque que ce sont tous des pays ravagés par la guerre ; Nell glisse que c’est généralement là qu’on trouve des réfugiés. Un à 0 pour l’analyste ! Sam se marre, mais précise que c’est dans ces coins troublés qu’on peut se faire un bon paquet d’argent. D’ailleurs, il y a eu des enquêtes sur des marchés illégaux mais rien n’a pu être prouvé contre Singh. Sur le territoire américain, l’indien possède 7 boites de nuit, dont le Kress : si on lui interdit d’entrer dans un établissement, il l’achète. Il passe pour un play-boy, fait la une de nombreux magazines, toujours entouré d’une ribambelle de filles toutes plus sexy les unes que les autres. Kensi le trouve à son goût, Sam ironise sur l’attrait de ces types rendus tellement plus sexy par leurs milliards. Plus sérieusement, Singh est un paranoïaque aigu, donc ultra-protégé. Mais il est aussi extrêmement superstitieux : on raconte qu’il choisit ses collaborateurs et prend ses décisions en affaires en fonction de l’astrologie ou autres disciplines ésotériques. Deeks le comprend : lui-même est fan de la boule de cristal...Callen conclut en disant que les cibles non-conventionnelles réclament des méthodes non-conventionnelles, et sort sans rien ajouter. Sam le suit, contrarié par ce nouvel acte de loup solitaire.
G. dévale l’escalier en réclamant des vêtements appropriés pour une sortie en boite, et pas mal d’argent liquide. Hetty demande en vue de quelle opération. G. répond qu’il s’agit de vérifier un tuyau. Hetty voit clair aussitôt : un tuyau d’Arkady. En quoi sont-ils concernés ? Callen a travaillé la question : si les puces contrefaites sont utilisées dans un avion de ligne, ou un sous-marin nucléaire, hein ? Sans être dupe, Hetty voit surtout que Singh et Arkady sont des rivaux en affaires, qu’il y a comme un conflit d’intérêt dans l’histoire. Mais G. assure qu’il veut juste vérifier un tuyau. Hetty lui conseille de faire vite. L’agent se sauve donc, sous les yeux mi-inquiets, mi-exaspérés de Sam. Quand Hetty croise son regard, elle soupire, partageant les mêmes sentiments.
Les 4 agents se retrouvent au Kress, dans Hollywood. L’endroit est bondé. En lorgnant sur deux paires de jambes, Callen se dit qu’il devrait sortir plus souvent. Sam repère Singh dans le coin VIP, entouré comme il se doit de ses pinups. Kensi a un instant de doute : et si elle ne l’intéresse pas ? Deeks la rassure, il faudrait qu’il soit gay.
Elle prend ça pour un compliment un peu bizarre, mais lui jure qu’elle est plutôt comme sa sœur. Là ça devient flippant, elle se sauve ; il sourit : il aime bien les appalachiens ! Kensi adopte une démarche de mannequin et un regard de braise pour longer la table de Singh qui mord aussitôt à l’hameçon, et se lève pour la suivre. Kensi arrive au bar, commande un mojito, quand Deeks la hèle. Il est désolé de la déranger, mais il aimerait tellement qu’elle dise la bonne-aventure à son copain. Refus poli de Kensi, Callen insiste, elle cède et lui prend la main. Singh s’arrête à portée d’oreille. Kensi voit en Callen un type solitaire, qui a des amis qui l’aiment mais il les tient à distance. Il y a de nombreux secrets dans sa vie, certains étant un mystère même pour lui. Il aime les chatons, les longues marches sous la pluie, et Barry Manilow. Callen est impressionné, Deeks en rajoute une couche : même le truc sur Manilow, elle l’a vu : elle est vraiment la meilleure. Callen tient à lui payer un verre, mais Kensi veut qu’ils débarrassent le plancher. Ils insistent, Singh s’en mêle : il invite les deux hommes à rejoindre le coin des VIP, ce qu’ils font avec enthousiasme. Kensi remercie son sauveur, qui se présente, avant de réclamer une faveur : qu’elle lui lise aussi les lignes de la main. Pendant ce temps, Callen a délaissé Deeks et rejoint Sam, qui contacte Eric, pour être sûr qu’il soit prêt. Celui-ci est archi-prêt, ainsi que Nell. Ils ont devant eux sur grand écran des dizaines de dossiers sur la vie de Singh. Nell transmet par oreillette à Kensi des détails sur l’enfance de Singh. « Esmé » la voyante les adapte de façon crédible. Eric lui parle de légères blessures dans un accident de la route à bord d’un camion en Côte d’Ivoire. Elle voit des voyages qui peuvent être dangereux, une blessure en rapport avec de l’ivoire. Singh est conquis, mais voudrait savoir s’il va rencontrer l’amour. Il déploie son charme, elle minaude : peut-être. A cet instant, une ancienne connaissance de Deeks l’aborde. Callen flaire le danger, Sam se dévoue, ce qui ne rassure pas G. qui prévient Kensi qu’il faut qu’elle se prépare à filer. L’homme, Keen, accuse Deeks de l’avoir envoyé en prison, et pire, d’être un flic. Deeks lui présente fièrement Sam, mais déchante rapidement : Keen est venu avec « le Nain » et « Bébé D. », qui, comme leurs surnoms ne l’indiquent pas, sont plus grands et plus costauds que Sam lui-même. Callen donne le signal de départ à Kensi. Celle-ci dit à Singh qu’elle doit partir avant que les problèmes éclatent. Elle signe son reçu de carte bleue et se sauve. Il ne voit pas de quoi elle parle, mais tout s’éclaire à l’instant où la bagarre se déclenche. Singh appelle aussitôt la sécurité de la boite de nuit ; pendant que Callen s’éclipse discrètement, les protagonistes sont pris en charge par les videurs. Deeks est jeté sans ménagement par la porte de derrière. A plat ventre dans la rue, il redresse la tête quand Kensi s’approche : cette boite est dégueulasse.
Sam est déjà assis à son bureau le lendemain quand Deeks et Kensi arrivent ensemble. Kensi n’a pas été contactée par Singh, ce que Sam met sur le compte du numéro de Deeks. Alors que Kensi pense que ça aurait pu arriver à tout le monde, Sam garde sa mauvaise humeur, et Deeks s’insurge : c’est quand même grâce à lui, sur qui les videurs se sont acharnés, que Sam a pu se tirer tranquillement. A quoi Sam répond simplement qu’il aura besoin de Deeks seulement le jour où il raccrochera son arme. Deeks lui propose alors d’utiliser le crochet qui est là, sur le côté de son bureau. Callen qui vient de rendre ses habits de la veille s’arrête pour les observer. Kensi essaie de les calmer. Sam reprend son air morne. Il sait que Deeks veut l’énerver, mais il a pas envie de s’énerver. Deeks lui propose un câlin, ce qui choque Kensi, qui tente de le faire arrêter. Hetty arrivé dans le dos de G. lui lance que c’est ce qui arrive quand il prend ses distances avec son équipe. Callen sursaute : « son » équipe ? Alors que ce n’est pas lui a embauché Deeks, ni personne d’autre d’ailleurs. Hetty ricane : s’il était le responsable des embauches, il serait le seul à bosser ici. Callen se referme : est-ce qu’elle est en train de dire qu’il n’est pas au diapason avec les autres ? Hetty vide son sac : il joue trop souvent perso alors qu’il aurait besoin de leur aide. Elle aime à penser qu’elle transmet une certaine prudence et un lot de compétences à ceux qui franchissent ces portes. Mais le vœu qu’elle formule pour Callen, c’est que le jour où il partira d’ici, il aura appris l’art de la confiance dans les autres. Au travail comme dans sa vie personnelle. Nell est arrivée dans son dos depuis un petit moment et patiente. Hetty, sans transition, lui demande ce qu’elle veut. Nell, prise de cours, bafouille, elle pensait que sa chef voulait la voir. Callen dit que c’est lui qui avait besoin d’elle, et l’entraine plus loin, sous le regard d’Hetty, auquel G. veut se soustraire. Nell lui explique dans un petit coin que la photo (de son visage au cimetière) porte des empreintes digitales qu’elle a pu relier à un certain Dobrashin Garasovic, un serbe, dit Senka, : l’Ombre. Autrement dit un type pas facile à localiser, toujours en mouvement. Nell ne sait pas si l’adresse qu’elle a trouvée est encore valide, mais elle l’a envoyée sur le téléphone de Callen. Qui la félicite ! Il vérifie son téléphone en rejoignant les autres, où la dispute se prolonge. A cause de Deeks, ils vont devoir trouver un nouveau moyen d’entrer en contact avec Singh. Mais lui trouve que le plan était fichu d’avance : un type intelligent ne pouvait pas se laisser prendre aux banalités d’une diseuse de bonne aventure ! Kensi se détourne pour répondre à son téléphone, pendant que G. apostrophe Deeks : l’ ancien premier ministre indien consultait régulièrement des astrologues et des gourous, et portait un collier magique pour se protéger du démon. Sam, lui, a combattu un chef militaire libérien qui pratiquait les sacrifices humains et allait nu au combat, parce que les balles américaines ne pouvaient pas lui faire de mal. Deeks marmonne qu’il avait un oncle comme ça, Sam ricane que c’était sûr. Mais Kensi fait des grands gestes. Elle termine sa conversation en disant qu’elle sera sans faute, et avec plaisir, au « Gladstones ». Elle raccroche et explique aux autres que Singh vient de l’appeler sur son numéro de couverture, qu’il a trouvé grâce au récépissé de carte bleue. Callen loue les mérites d’Eric sur ce coup là. Sam veut savoir comment il compte jouer le coup. Mais G. lui laisse la main : il a un truc à régler d’abord, il les rattrapera quand ce sera fait. Et il met les voiles, à la stupéfaction générale.
Au Gladstones , sur la plage, Kensi arrive tout sourire au rendez-vous et s’installe à la table de Singh. Un peu plus loin, Sam, seul à une table, a posé un appareil photo devant lui et mitraille discrètement. Près du bar, Deeks repère deux hommes et fait passer l’info. Sam les photographie et au QG Eric lance immédiatement la reconnaissance faciale. Singh fait savoir à Kensi qu’il connaît ses antécédents, les délits d’initiés, l’interdiction de mettre un pied à Las Vegas...Kensi joue l’offusqué et se lève pour partir, mais Singh s’excuse, cela ne lui déplait pas. Il est plutôt intrigué, c’est en partie pour ça qu’il a voulu la revoir ici. D’ailleurs, lui-même passe pour un type bien, voir même un humaniste (Kensi s’esclaffe : ça ne pourra jamais marcher entre eux, elle n’a jamais eu de chance avec les gens biens !) ; mais Singh nuance : les gens pensent qu’il est un type bien, cela ne veut pas dire qu’il en est un.
Pendant ce temps, Callen vérifie que personne ne le regarde avant de forcer la porte d’une maison. Il sort son arme, entre prudemment. Mais si l’occupant des lieux est bien présent, il n’est plus en état d’accueillir des visiteurs. Gorge tranchée, écouteurs dans les oreilles, il est affalée sur le dossier de sa chaise, devant une table pleine de soldats de plomb, de peintures et de pinceaux...
Au Gladstones, Singh dit à Kensi que tout le monde a ses petits secrets. Elle lui répond qu’elle ne peut voir le futur d’une personne que si celle-ci est décidée à lui faire confiance. Singh sourit : il a un associé, un tsigane, qui prétend avoir le don. Il faudrait qu’elle le rencontre. Et aussitôt, un homme apparaît à leur table. Singh le présente à Kensi : il s’appelle Niko. Ils se sourient, mais du côté du NCIS c’est l’affolement : c’est le type qui a pénétré chez Callen. Deeks ne comprend pas : Niko était censé travailler pour Arkady ! Sam demande à Eric de le mettre immédiatement en ligne avec G.
Celui-ci décroche alors qu’il est en train de regarder de plus près le cadavre, duquel le sang est déjà bien sec. Sur le poignet de l’homme il y a un tatouage. Callen est immédiatement ramené en arrière, sur la plage : l’homme qui lui a donné le soldat avait le même tatouage au même endroit. G. prend un soldat sur la table, et nouveau flashback. Cette fois, il voit entièrement l’homme qui se penche en avant pour lui tendre le jouet. Mais il est dans le soleil, son visage n’est pas net. Au bout du fil, Sam s’impatiente. Sous le choc, Callen essaie de rassembler ses idées.
Au Gladstones, Singh donne un cours d’histoire sur les tziganes à Kensi. On pense généralement qu’ils viennent d’Egypte, puisque leur nom (gipsy) est dérivé de (E)gyptien, mais en fait ils sont indiens. Insensible à ce lointain passé, Niko dit qu’ils préfèrent être appelés des Roms. Et que Kensi est une gadjo. Deeks s’inquiète, mais Sam le rassure : après tout, Niko n’a jamais vu ou entendu Kensi. Callen partage cet avis, d’autant que Kensi peut toujours se lever et partir si elle se sent menacée. Il fait un aparté avec Eric pour lui dire de trouver tout ce qu’il peut sur Garasovic, et de transmettre la photo d’un tatouage à Nell pour qu’elle l’identifie. Puis il rappelle Sam : il est temps de faire bouger les choses. Il faut que Kensi force Niko à montrer ses cartes en le grillant auprès de Singh.
Le Rom vient de traiter Kensi de menteuse, elle lui renvoie le compliment, expliquant à Singh qu’il travaille aussi pour un autre patron, plus vieux, un étranger-ukrainien, non, russe, dont les initiales sont A...K. Singh applaudit, elle a raison ! Niko fait effectivement semblant de travailler pour un type dont les initiales sont A.K. A ces mots Deeks comprend qu’Arkady se fait mener en bateau. D’où Sam déduit qu’eux aussi. Singh invite Kensi à venir au club dans l’après-midi pour y parler affaires. Sur un dernier sourire, elle quitte la table. Niko prévient Singh qu’il est en train de faire une erreur, mais celui-ci rétorque qu’avec une femme comme elle, un homme est prêt à faire beaucoup de bêtises. Niko insiste, il n’a pas confiance en elle. Singh s’en moque : il ne le paie pas pour faire confiance aux gens. Il s’éloigne, suivi de ses 2 sbires. Resté seul, Niko fait un clin d’œil à un type au bar, qui hoche la tête et se lance sur les pas de Kensi. Il sort une lame et s’apprête à frapper quand elle va monter dans sa voiture, mais la jeune femme peut parer le coup et de plusieurs coups de genoux envoie son agresseur au tapis. Déjà Sam et Deeks arrivent, armes au poing. Callen gare au même moment sa voiture près d’eux. Deeks qui a menotté et fouillé l’homme lance son téléphone à G., qui s’écarte un peu pour appeler Nell. Il lui dit de transmettre la carte Sim du téléphone du copain de Niko à Eric. Elle en profite pour lui expliquer ce que représente le tatouage : c’est la roue indienne à 16 rayons (Chakra) mais c’est aussi la représentation symbolique du Vardo des Roms, leur roulotte traditionnelle. Garasovic était un Rom, comme Niko. Nell murmure dans le téléphone. Parce que malgré tout le respect qu’elle a pour Callen, elle ne tient pas à se mettre Hetty à dos. Son sang se glace quand elle entend cette dernière lui dire que c’est loupé...
A l’annexe, les 4 agents sont rassemblés, l’agresseur de Kensi est assis dans la salle d’interrogatoire. Les scientifiques sont formels : ce sont les empreintes de Niko qui ont été trouvées chez Garasovic. Pourquoi ce meurtre, puisqu’ils avaient le même employeur ? Et pourquoi Niko a-t-il essayé de faire tuer Kensi ? Peut-être parce qu’elle gênait ses plans, s’il avait décidé de doubler à la fois Arkady et Singh. Ce que Garasovic aurait découvert, et donc cela lui aurait coûté la vie. Eric s’invite dans la discussion par écran interposé : le téléphone du type qui a essayé de planter Kensi a envoyé ce jour même une adresse à 3 autres téléphones. Il s’agit du Forum. Où quelque chose va se dérouler dans moins d’une heure. Les trois téléphones ont eux-mêmes relayé cette adresse à plusieurs autres, chacun dans une zone différente : Hollywood, Beverly Hills et the Valley. Comme si trois groupes avaient eu la même info : ceux de Singh, Arkady et Niko. Et le traçage des téléphones contactés montrent que 2 de ces groupes convergent actuellement vers le Forum, là où Singh doit recevoir sa livraison. 2 groupes lourdement armés qui comptent éliminer tout le monde et mettre la main sur les puces électroniques. Sauf si Kensi arrive à persuader Singh d’annuler tout, ou de changer le lieu de livraison. Ainsi, il ne resterait plus que 2 groupes. Callen se charge de prévenir Arkady : Niko en se pointant dans un Forum vide n’aurait pas le loisir de déclencher un bain de sang. La porte s’ouvre, machinalement les mains se portent sur leurs armes. C’est Nell ! Kensi lui dit qu’elle aurait dû téléphoner, elle a failli se faire tuer. Mais Nell pense que ça lui aurait rendu service. Parce que derrière elle, il y a Hetty. Qui vient pour tout interrompre. Pas question de continuer cette opération tant que G. n’aura pas révélé toutes les informations qu’il possède. G. plaide sa cause. Il s’agit d’empêcher une véritable guerre. Pas en confondant audace et courage, comme elle le sous-entend. Mais en faisant confiance, comme elle le lui a demandé : il fait confiance à Kensi pour que Singh annule ou déplace sa livraison, et il fait confiance à Deeks et Sam pour la protéger ; et il veut qu’elle lui fasse confiance pour s’occuper d’Arkady. Tout seul ? Sam rappelle à son équipier que la dernière fois qu’il l’a zappé, il a perdu quelqu’un à qui il tenait. G. l’assure que cette fois cela n’arrivera pas, et il se tourne vers Hetty : alors, est-ce qu’elle lui accorde sa confiance ? Elle soupire, et approuve de la tête à contrecœur.
Kensi est introduite près de Singh qui l’attend impatiemment au Kress. Elle a une très mauvaise nouvelle : elle vient de « voir » Niko se faire arrêter par la police, et balancer une affaire, un échange, enfin quelque chose de très grosse valeur appartenant à Singh en échange de sa liberté. Singh demande à un de ses hommes de contacter Niko, plutôt sceptique. Kensi lui dit que s’il la croit et qu’elle se trompe, c’est gênant pour lui, embarrassant pour elle, mais si elle a raison...Niko est injoignable, personne ne sait où il est. Singh prend sa décision : il ordonne par téléphone le changement de lieu de livraison, et sort en entrainant Kensi. Elle aimerait savoir où ils vont, il ironise : c’est elle, la voyante.
Dans leur voiture, Sam et Deeks la voit sortir du Kress et monter dans un véhicule avec Singh et deux gardes du corps. Sam démarre à leur suite, après avoir prévenu Eric.
Au QG, Eric et Nell tapent frénétiquement sur leurs claviers d’ordinateurs, Hetty regarde l’écran, debout derrière eux. Singh possède une liste étoffée d’immeubles et de propriétés, en son nom propre ou en location. Nell la fait parvenir à Sam et Callen ; la police est mise au courant, ils auront besoin de renfort quand ils auront affiné l’info.
Dans la voiture conduite par Sam, Deeks lui conseille de ne pas suivre de trop près. Sam réplique qu’il sait mener une filature. Deeks trouve qu’il devrait quand même laisser un peu d’espace. Sam s’énerve : il va utiliser l’espace du bas-côté pour foutre Deeks dehors à coup de pied s’il ne se tait pas. Deeks le regarde : c’est quoi, son problème, au juste ? C’est Deeks ! Et aussi le fait que son équipier soit livré à lui-même pendant qu’il est coincé avec Deeks. Qui rétorque qu’il a le même, puisque son équipière est seule avec 3 hommes armés, et qu’il est bloqué avec Sam. Donc « ils devraient s’entendre sur une entente au sujet de ce truc en commun. Et peut-être qu’ils devraient agir comme des équipiers pour sauver leurs partenaires, sans « être » des équipiers. » Sam n’a pas tout compris, mais en perd son agressivité...
Au Forum, G. gare sa voiture sous l’énorme G. – une des lettres repères du parking...Arme au poing, il pénètre dans les couloirs de la gigantesque salle de sport, et appelle Arkady.
La voiture de Singh se gare près d’une station service d’entreprise, où se trouve déjà un fourgon, et un homme qui patiente. Au QG, on suit les évènements de très près. A peine descendu de voiture, un homme donne une lame à Singh qui demande qu’on lui ouvre le fourgon. Il est rempli de sacs d’aliments pour chevaux. Singh déchire l’emballage de l’un d’eux, et prend ce qui ne ressemble en rien à des granulés, ni à des puces d’ordinateurs : ce sont des liasses et des liasses de billets ! il en jette deux à Kensi, pour qu’elle aille s’acheter quelque chose de sexy...A cet instant, Deeks et Sam interviennent et prennent le groupe par surprise, les menaçant de leurs armes. Kensi en profite pour sortir la sienne, et Singh et ses hommes sont contraints de s’allonger face contre terre. Sam vérifie le contenu du fourgon et prévient Hetty sur sa véritable nature. Celle-ci s’inquiète aussitôt : est-ce qu’Arkady savait ? Dans l’affirmative, Callen va se retrouver dans un déluge de feu. Or il est impossible d’entrer en contact avec lui...
G. appelle toujours Arkady. Il débouche au centre du Forum, où le terrain est occupé par des charriots et des tracteurs. Il finit par hurler que la livraison n’aura pas lieu. Des bruits de pas annoncent l’arrivée d’Arkady, bras écartés et mains vides, suivi par deux hommes armés. Callen qui avait braqué son arme la baisse, les hommes d’Arkady font de même. Le russe rejoint G. qui lui explique l’arrestation (probable) de Singh, et le piège tendu par Niko, qui trahissait à la fois Singh et Arkady. Il ajoute que ce dernier se ramollit, ce qui lui vaut la réplique que lui, on ne le photographie pas dans un cimetière. Callen se fige : aucun élément de cette photo ne permet de dire qu’elle a été prise dans un cimetière. Arkady a vu d’autres photos de G. sur la tombe de sa sœur, il a voulu savoir. Il est désolé, il sait combien la famille compte pour lui. Singh avait embauché Garasovic pour espionner Arkady. Peut-être aussi pour garder un œil sur Callen. Celui-ci proteste, il y a encore 48h, il ne connaissait pas Singh! L’inverse pourrait être faux...Arkady y voit une bonne nouvelle : ils ont de nouveau le même ennemi ! Il ne croit pas si bien dire : des rafales d’armes automatiques éclatent, les obligeant à plonger chacun derrière un chariot. Les deux hommes d’Arkady n’en ont pas le temps, ils sont abattus. Arkady braque son arme sur Callen : dis-leur d’arrêter ! Mais G. se défend, ce ne sont pas ses hommes ! Il le traite d’idiot au passage. Arkady fait une citation en russe : j’ai échappé au loup pour tomber sur un ours. Il a bien l’impression qu’ils sont cernés par des ours. Callen se réfugie derrière un tracteur. Il y a des bouteilles de gaz. Leurs 4 agresseurs seraient pulvérisés eux-aussi s’ils les touchaient.
Au QG, les tentatives pour entrer en contact avec G. restent vaines. Hetty demande à Sam où il en est. Il roule, et vite ! Hetty dit à Eric que des feux verts seraient les bien venus.
Au Forum, Arkady plonge à côté de Callen, et, entre rafales et ripostes, G. lui demande s’il a amené quelqu’un avec lui. Réponse négative, mais comme G. non plus, c’est à son tour d’être traité d’idiot.
Le russe trouve que ça lui rappelle le Kosovo, dont il sont sortis indemnes. Sauf que G. lui rappelle qu’ils se sont rendus, là-bas. Peut-être que c’était en Tchétchénie, alors. En tout cas, il n’a plus de munitions, et il sait que G. a encore 3 balles. Quatre. Est-ce qu’il pourrait envisager de lui en donner une ? Bien sûr. Quel est son prix ? Arkady éclate de rire, au moment où une voiture pénètre à vive allure à l’intérieur du Forum, jusqu’au milieu des charriots. Sam et Deeks en jaillissent et prennent part à la fusillade. Sam abat un tireur, Deeks un autre, Callen tue Niko. Le quatrième se rend quand Sam lui en donne l’ordre. Profitant de ce que les agents fédéraux se concentrent sur ce dernier combattant, Arkady prend la poudre d’escampette. Malheureusement pour lui, il se retrouve nez-à-nez avec Kensi qui le désarme. Au centre de la scène, Callen avoue que c’est passé près. Sam en rajoute : il joue au loup solitaire, et quand ses fesses sont en danger, il compte sur lui pour le secourir. G. pense que c’est normal entre équipiers, mais Sam trouve qu’il pousse le bouchon un peu loin. Ils se défient du regard, puis Sam se détourne vers Deeks, en train de menotter le tireur, pour le féliciter de son adresse au tir. Deeks lui renvoie le compliment. Kensi apparaît alors, tenant Arkady par le bras : qu’est-ce qu’elle fait de celui-là ? Callen lui répond de le laisser partir. Il échange quelques mots en russe avec son copain, pendant que Kensi lui rend son arme à contrecœur. Arkady file sans demander son reste, en souriant, pendant que Kensi rejoint Deeks. Sam pense qu’Hetty ne va pas apprécier, mais Callen est persuadé que l’ex-agent du KGB leur sera plus utile dans les rues, d’autant plus qu’il lui doit un service maintenant. A ce propos, il suppose qu’il en doit un à Sam. Sam s’étrangle : un ? Plutôt 20, rien que pour aujourd’hui ! Il a de la chance qu’il ne compte pas ! G. réplique qu’il a surtout de la chance qu’il ne puisse pas compter. Sam ricane, Callen lui tend la main, ils se serrent une poignée de mains de vrais copains avant de se donner une accolade, au grand plaisir de Sam. Deeks qui lorgne la scène, demande à Kensi s’ils connaitront un jour le même bonheur. Elle en est persuadée...mais pas ensemble !
Callen rentre chez lui. La décoration est sobre, mais l’éclairage tamisé donne une note d’intimité apaisante. Il va directement à la cuisine prendre une bière dans le frigo et l’attaque sans en avoir même refermé la porte. Le plancher qui craque dans son salon le met sur ses gades. Il sort son arme et jette un œil : c’est Hetty ! Elle aime ce qu’il a fait de cet endroit. Callen se justifie déjà, au sujet d’Arkady. Non, elle l’arrête, ce n’est pas pour le russe qu’elle est là, elle aurait fait pareil. C’est pour lui : elle sait qu’il cherche des réponses, mais l’important avec le passé, c’est justement que c’est du passé. Ce qui importe, c’est le présent. Et elle, elle est vraiment heureuse qu’il soit là. Il est touché, la regarde sans répondre. Elle lui tend le sac qu’elle porte : c’est pour lui. Il en sort une plante. Mais pas n’importe quelle plante, une faite pour lui : épiphyte, elle n’a pas besoin de terre, pas besoin qu’on l’arrose : elle absorbe l’humidité de l’air ; elle n’a même pas besoin de racines, même si cela la stabilise...assis dans on fauteuil, G. contemple le pot, avant de planter son regard dans celui d’Hetty.
Le message est reçu 5 sur 5. Elle sourit, lui souhaite une bonne nuit et s’en va, pendant que lui sourit à sa plante. Puis il sort de sa poche son soldat de plomb, qu’il va déposer dans sa boite aux trésors sur la cheminée. Elle contient maintenant 4 objets qui le lient à son passé.
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