Près de la Marina Del Rey, sur la route qui passe au-milieu de la plage, Deeks court. Jogger matinal dans la lumière du soleil levant, il contrôle son chrono, avant de croiser 2 jolies filles qu’il salue au passage ; il se retourne, s’assure qu’elles se retournent aussi. La vie est belle, la journée commence bien à Los Angeles. Il termine son footing dans la petite supérette Sundune, où visiblement il a ses quartiers matinaux. Mais le patron, Frank, est étrangement sourd à son bavardage, ce qui l’intrigue. Il en découvre vite la raison : devant le comptoir, face à Frank, un type est immobile, un révolver à la main. Deeks fait semblant de n’avoir rien vu, il s’empare d’un paquet de chips et fait à l’accoutumée une blague vaseuse sur leur nom, tout en s’approchant discrètement de l’homme. Et il frappe, vif comme l’éclair, enchainant quelques coups qui mettent le type par terre. Il le retourne sur le ventre pour pouvoir le menotter quand Frank hurle « derrière vous ». Deeks se redresse, un autre gars vient de sortir de l’arrière-boutique, une arme à la main. Déjà, l’homme tire, atteignant Deeks au côté droit. Il part en arrière, et reste allongé sur le dos, incapable de bouger alors que le tireur se rapproche.
Prenant son temps, visant soigneusement l’agent à ses pieds, l’homme appuie sur la gâchette.
Au QG, Sam, assis à son bureau, une carte du monde étalée devant lui, s’exclame avec enthousiasme « Islande me voilà ! ». Callen qui le rejoint n’en croit pas ses oreilles. En fait Sam a déjà travaillé dans tous les coins du monde où se sont déroulés les James Bond, sauf en Islande. Par exemple, en Angleterre et à la Jamaïque (Dr No), ou aux Bahamas (Permis de tuer). Il ne lui reste plus qu’à convaincre Hetty de les envoyer en Islande. G. réfute ce « les », Sam ira tout seul. Et d’ailleurs, pour Moonraker, ils sont allés dans l’espace ; Sam rajoute donc l’espace à l’Islande comme prochaines destinations...Kensi sort à son tour du gymnase en pestant : ça ne rate jamais, peu importe à quoi tu ressembles dans la salle de sport, t’as toujours un type pour te draguer. Ferait-elle de l’humble vantardise ? Comme ceux qui font semblant de se plaindre de quelque chose alors qu’ils en sont ravis ? Elle vient de leur dire que même quand elle ne ressemble à rien, elle se fait encore draguer. Comme si Sam était outré que l’arbitre d’un match des Lakers ait trébuché sur ses pieds (ce qui aurait prouvé qu’il était au bord du parquet, le summum pour les fans). Kensi essaie de protester, ce n’est pas ce qu’elle voulait dire. Hetty vient mettre un terme à cette bonne humeur. Sans répondre au bonjour de Sam, elle leur annonce tout de go qu’on vient de tirer sur Deeks. Il est au bloc au Pacific Beach Medical. Sam est déjà debout et prêt à partir, il emmène les autres. Mais Hetty l’arrête. Deeks est en train de se faire opérer, et il n’est pas chirurgien. Par contre, ses compétences seront très utiles sur les lieux du drame, la supérette Sundune sur Culver Boulevard. Kensi insiste : c’est la deuxième fois qu’un de ses partenaires se fait tirer dessus. Elle voudrait vraiment aller là-bas. La dernière fois, elle n’était pas avec son équipier, et il était mort quand elle l’a revu. Elle supplie, Hetty cède : Deeks appréciera de la voir à son réveil. Kensi remercie Hetty du fond du cœur, puis se met en route. Elle a promis à Sam et Callen de les tenir au courant. Hetty reste seule, inquiète et impuissante.
Le détective Versey accueille Sam et Callen sur le trottoir de Culver Boulevard, où policiers et brigade scientifique sont au travail. Pour lui, Deeks est tombé sur un braquage, comme il y en a une douzaine par semaines dans le coin depuis un mois. Sauf que cette fois c’est un membre du NCIS qui est tombé. Versey ne fait aucune difficulté pour leur laisser l’enquête, même si tout semble clair, et reste à leur disposition en cas de besoin. Les agents entrent dans le magasin, où Frank leur explique ce qui s’est passé : deux types sont entrés, l’un est partie dans l’arrière-boutique, l’autre lui a mis son arme sous le nez en réclamant la caisse. Il ne peut pas le décrire, il était focalisé sur l’arme. Après, le type n’arrêtait pas d’aller à la fenêtre ; peut-être pour vérifier si la voie était libre. Deeks s’était pointé, avait pris son journal et son café comme d’habitude, en plaisantant. La suite, on la connaît. Le système de vidéosurveillance tout neuf n’est pas opérationnel, Frank ne sait pas encore s’en servir. Callen ressort, en téléphonant à Eric, pour qu’il repère d’éventuelles caméras dans le coin. C’est Nell qui lui répond, et se met au travail. Pas encore de nouvelles de l’hôpital. Sam rejoint son équipier dehors. Ils contemplent de loin les compresses souillées qui voisinent part terre avec les traces de sang, à l’endroit où Deeks a reçu les premiers soins. C’est étrange que les types aient laissé un témoin, parce qu’il faut plutôt être du genre impitoyable pour tirer sur quelqu’un de sang-froid. Sauf si, comme le pense Versey, il s’agit de braqueurs à la petite semaine qui se prenaient pour de vrais durs, mais qui, terrorisés par leur acte, ont décampé vite fait. Sam n’a pas l’air dans son assiette : même si Deeks est un vrai casse-pieds, il ne mérite pas ça pour autant. Callen va plus loin : personne ne mérite cela.
A l’hôpital, Kensi serre dans les mains l’insigne et la montre de Deeks, attendant dans le couloir que l’intervention se termine. Enfin, le blessé sort du bloc. Le médecin rassure Kensi. Il a pris deux balles, la plus haute dans la poitrine, la pire, a heureusement raté le poumon, l’autre a cassé une côte et ricoché loin du cœur. L’arme étant un petit calibre, il va s’en sortir. Dès que l’effet de l’anesthésie sera dissipé, elle pourra lui parler. D’autre part, Deeks n’a aucun proche référencé dans son dossier médical. Si Kensi pouvait le compléter...Mais celle-ci s’aperçoit qu’elle n’a pas la moindre suggestion à faire à ce sujet...
Au QG, Eric a trouvé des caméras près du Sundune, mais trop loin pour qu’une identification des auteurs du braquage soit possible. On les voit juste grimper dans une voiture. Ajoutées à celles des vidéosurveillances du carrefour routier le plus proche, les images établissent qu’ils roulent dans une Mustang grise, et qu’ils sont restés 7 minutes dans le magasin. Une éternité pour un casse de ce genre. Hetty donne une adresse à Eric, et la position de la caméra de surveillance routière à utiliser pour retrouver ce qui s’est passé là-bas une heure avant les coups de feu. A la stupéfaction générale, c’est Deeks qui apparaît et se met à courir pour son jogging matinal. Sam ironise sur le procédé, mais Hetty considère de son devoir de suivre ses agents à la trace. Et d’ailleurs, lui, Sam, arrose trop son gazon...Callen a repéré quelque chose sur la vidéo, demande à Eric de revenir en arrière et de zoomer : c’est bien une mustang grise qui est garée là. Deeks n’est pas tombé par hasard dans un braquage : il était attendu.
A l’hôpital, Deeks n’est pas encore réveillé. Kensi est assise à son chevet quand son téléphone vibre. C’est Callen, encore au QG, qui veut des nouvelles, puis lui explique l’évolution de l’enquête. Donc elle n’est plus une simple visiteuse, mais bel et bien un garde du corps. Le plus proche parent de Deeks ? Callen fait la moue : bonne question ! Sam et Hetty qui descendent l’escalier sont heureux d’apprendre que le jeune homme est tiré d’affaire ; Hetty est soulagée : la crainte de perdre un agent, en mission ou pas, lui est toujours aussi insupportable. Le plus proche parent de Deeks ? : Hetty reprend la formule de Callen : bonne question !...Pendant ce temps, Eric a lancé le Kaléidoscope sur la Mustang, avec un peu de chance, elle se fera repérer.
Kensi a repris sa place à côté de Deeks. L’idée qu’il ait été visé personnellement l’obsède ; elle ne s’aperçoit pas qu’il se réveille. Elle sursaute quand il lui demande s’il est mort. Elle est vraiment contente, mais il parait ne pas la reconnaître, ni savoir qui il est. Elle se dispose à appeler un docteur, il l’arrête, c’était une plaisanterie. Elle aurait bien envie de lui mettre un coup de poing dans les trous laissés par les balles. Il compte se plaindre à Hetty... Une infirmière entre, Kensi vérifie d’abord son identité avant de la laisser s’approcher de Deeks. Qui tombe immédiatement sous le charme. Quand elle s’éloigne, Kensi se moque de lui, et de tous les hommes, pour qui les infirmières sont un tel objet de fantasmes. Mais Deeks met en avant leur gentillesse et leur professionnalisme ; et quand même le fait qu’elles vont lui faire une toilette complète à l’éponge...elle se dit qu’elle aurait dû le flinguer elle-même ! Deeks redevient sérieux. Il a deviné, en voyant sa collègue contrôler l’infirmière, qu’ il ne s’est pas retrouvé par hasard sur les lieux d’ un braquage. Mais qui pourrait lui en vouloir ? Kensi botte en touche : ils ont tous une longue liste d’ennemis. Elle change de sujet : son plus proche parent ? Un temps inquiet sur le fait qu’il soit ou non en train de mourir, le blessé répond (lui-aussi) : bonne question !
En route pour l’hôpital dans la Mercedes noire que conduit Callen, Sam remarque, en glissant une arme dans une pochette, que Deeks a de la chance de ne pas être mort : il va pouvoir le tuer lui-même. Il est furieux d’apprendre que Deeks faisait toujours les mêmes choses au même moment tous les matins. Callen plaide la cause du flic, qui n’a pas reçu l’entraînement des agents, et se pensait en sécurité dans un environnement familier. Vu où ça l’a mené, Sam constate ses lacunes, et se promet d’y remédier : il ne veut pas revivre le syndrome Dom. Lui, quand il court, il change chaque fois d’horaires, de lieux, de distance ; il est inscrit dans une foule de salles de gym, sous de multiples identités. C’est compliqué mais indispensable. Callen le taquine : c’est une humble vantardise, ça, celle du type qui vient d’étaler qu’il fait beaucoup de muscu ! Les voilà arrivés sur le parking de l’hôpital. Callen aimerait bien que Sam y aille doucement avec Deeks, qui vient de subir un traumatisme. Sam n’y voit pas d’inconvénient, après le cours intensif qu’il va lui donner sur le comportement d’un agent secret, et avant qu’il lui en imprime un deuxième. A quoi G. répond qu’il commence à parler comme Hetty...Son téléphone sonne : c’est Eric. Il a repéré la Mustang, tout près de l’hôpital. Callen n’a que le temps de prévenir Sam : déjà la voiture s’engage sur le parking. Ils sortent leurs armes, bloquent la Mustang et se présentent : agents fédéraux. Le passager jaillit, en leur tirant dessus, les obligeant à se protéger derrière une voiture. Le chauffeur tire également, par sa fenêtre ouverte, et engage la marche arrière. Il continue à décharger son arme, puis fait demi-tour et accélère. Sam et Callen ressortent de leur abri, et ripostent sur la Mustang; le passager en profite pour les viser à nouveau, Callen se charge de l’effrayer : l’homme saute par-dessus une barrière, roule en contrebas et s’enfuit en courant. Pendant ce temps la Mustang défonce une barrière du parking mais les agents fédéraux ont fait trop de dégâts sur les pneus, elle est obligée de s’arrêter. Le chauffeur descend et veut encore utiliser son arme : il est abattu.
Alors que l’épave de la Mustang est hissée sur un camion, et que la police est au travail, Versey indique à Sam et Callen qu’une protection 24H/24 a été instaurée pour Deeks. Pour venir comme ça en plein jour finir leur job, il faut que ses agresseurs aient une raison vraiment importante. Impossible de savoir si c’est le flic ou l’agent du NCIS qui était visé ; de toute façon Deeks a dû se faire de nombreux « amis » des 2 côtés. Versey promet une liste de suspects potentiels issus des cas traités par Deeks côté police. Comme le téléphone de Callen sonne, il s’éloigne pour discuter avec des collègues. Sam le suit des yeux, songeur. Eric a identifié le mort, Carlos Guzman, membre d’un gang du sud de la ville, suspecté de 3 meurtres hors du contexte des gangs. Il travaille généralement avec un certain Santo Perez. Sans doute les deux hommes étaient-ils embauchés pour un contrat sur la tête de Deeks, reste à savoir par qui. Sam fait part à G. de ses doutes sur Versey, qui leur a laissé beaucoup trop facilement prendre l’affaire en main, qui n’est visiblement pas plus ému que ça, et qui n’a pas mis en place la moindre protection pour l’un des siens...Callen rappelle Eric pour qu’il s’occupe du cas de l’inspecteur. Et après un dernier regard sur la mine souriante de Versey, il dit à Sam qu’il espère les voir en pleurs s’il se fait à nouveau tirer dessus. Sam s’étonne, cela n’a pas été le cas la dernière fois ; Callen s’étrangle, alors Sam le console : Eric a peut-être bien versé quelques larmes. G. soupire devant ce manque d’affection...
Sam et G. rejoignent Kensi et Deeks. Les premiers mots du blessé sont pour affirmer que cela n’arrivera plus. Sam lui lance la pochette qu’il avait préparée dans la voiture, Callen lui précise qu’il va être déplacé dans une chambre...avec vue. Et lui montre les photos des occupants de la Mustang. Il ne les connaît pas. Des ennemis ? Ils ne feraient pas leur boulot s’il n’y avait pas deux ou trois personnes pour vouloir leur mort. Humble vantardise, intervient Kensi. Les deux autres préfèrent laisser glisser : après tout, Deeks est blessé. Mais celui-ci demande une explications, que lui donne Sam :c’est une des mauvaises habitudes de Kensi. Marty voit très bien, il a un exemple : quand elle se plaint que son jean taille deux fasse trop large sur elle...Kensi sourit, ce n’est pas ce qu’elle avait voulu dire...et redevient sérieuse : a-t-il vu celui qui l’a « pris comme cible d’entrainement » ? Petit, maigre, nerveux, rapide. Comme Santo. Equipé d’un petit calibre, du 22. Faible puissance pour des membres d’un gang. On se tord de rire dans les rues si vous sortez un truc pareil. Le chauffeur de la Mustang avait un 45 dans les mains à l’instant. Beaucoup plus efficace. Une chose est sûre : quelqu’un n’aime vraiment pas Deeks. Mais pourquoi ne pas avoir fini le boulot dès ce matin ? En tout cas, l’endroit déborde de flics, il est en sécurité. Deeks se demande qui va le protéger de Kensi ; celle-ci se marre, on dirait qu’il va mieux.
Avant de partir, Sam prévient Marty qu’ils vont avoir une sérieuse discussion quand il sera guéri ; il rattrape G. hors de la pièce, mais Deeks le rappelle : si jamais il voit Debbie, l’infirmière, pourrait-il lui demander quand il aura droit à sa toilette à l’éponge ? Cette fois, Kensi n’a plus aucun doute, il va vraiment mieux. Et Callen éclate de rire !
Au QG, Hetty tient un dossier rouge dans les mains. Elle interpelle Nell qui descendait l’escalier, et lui met le dossier dans les mains. Il s’agit de l’ avis de mise en liberté provisoire de Gordon John Brandel, avec le nom de ses officiers de parole et les adresses correspondantes. Hetty a besoin que Nell le retrouve. Discrètement...Nell remonte à l’instant où Eric laisse éclater sa joie. Il vient de retrouver Santo Perez. Nell salue cette rapidité, il aurait aimé qu’elle soit plus...dithyrambique ; quoi qu’il en soit, il a croisé la photo de Santo avec les pages des divers réseaux sociaux : de nos jours, les Smartphones et les appareils photos numériques sont équipés de logiciels qui envoient en temps réel les photos ou vidéos sur les pages de leurs propriétaires. Eric met sur écran la page de Katrina Hobbs, en train de fêter son anniversaire dans un bowling de Mid-Town Lanes, en joyeuse compagnie. Que des filles. Et un homme : Santo. Eric a accédé à la vidéosurveillance du bowling, il est toujours là-bas. Nell se précipite, elle sait ce qu’il va faire ensuite : atterrir à l’annexe, parce qu’elle prévient immédiatement les autres.
Et Santo se retrouve assis dans la salle d’interrogatoire, Sam debout devant lui, un dossier entre les mains. Santo a un casier bien rempli : coups et blessures, vols à mains armés, tentatives de meurtres. Il ne savait visiblement pas qu’il avait tiré sur un flic ce matin, ce qui va aggraver considérablement son cas. Mais même en échange d’une réduction de peine, il refuse de donner le nom de son commanditaire. Sam lui souhaite alors de bonnes vacances à Chino avant de rejoindre Callen dans l’autre pièce. Celui-ci sent bien qu’il leur manque un élément, mais que Santo les ballade, alors que Sam pense qu’il connaît le chainon manquant, et qu’il en a peur. Callen montre les deux téléphones récupérés sur l’homme : un Smartphone enregistré au nom de Santo, et un autre « brûlé », qui n’a été mis en service qu’une semaine plus tôt, n’a passé aucun appel, mais en a reçu 13 ; de numéros cachés ; ou d’un seul numéro. Le type qui voulait faire faire son sale boulot par Santo a dû lui donner un téléphone « propre », ce qu’on appelle un téléphone «brûlé, qui ne sert qu’au « travail ». Callen essaie d’appeler Eric mais celui-ci apparaît à l’instant en vidéoconférence. Timing impeccable, ou perception extra-sensorielle ? Eric n’a pas le temps de plaisanter : il a découvert que 3 ans plus tôt les affaires internes de la police de Los Angeles avait enquêté sur des soupçons de corruption visant l’un de leurs officiers. A l’initiative de Deeks, et contre Versey...
Dans une zone d’entrepôts, Callen et Sam se garent près d’un bâtiment dont sortent des hommes et des femmes . Callen prend connaissance sur son téléphone du cas Versey. Le détective a été blanchi, mais a manqué trois promotions depuis. De quoi en vouloir à Deeks, s’il le juge responsable de lui avoir ruiné sa carrière. Ils viennent donc vérifier à la source pourquoi certains détails ne leur ont pas été communiqués. A l’instant, Versey sort à son tour de la réunion. Il voulait justement aller les voir. Devant les accusations de revanche des agents du NCIS, il décide de s’expliquer. Deeks avait seulement voulu le réveiller, franchir le pas pour en finir avec son alcoolisme. D’accord il n’a pas eu de promotion, mais ce qui importe, c’est qu’il ait encore un travail. L’année dernière, Deeks était venu tambouriner à sa porte à 3h du matin, alors qu’il était en vacances ; il avait failli lui arracher la tête quand il l’avait vu . Callen lui fait remarquer qu’il n’arrange pas vraiment son cas en leur racontant ça, mais Versey continue. Quand il s’était calmé, il avait compris que Deeks était venu vérifier s’il était sobre. C’est en quelque sorte son parrain (des alcooliques anonymes), et bien qu’il ait du mal à l’admettre, il a besoin de lui. Cela ne veut pas dire qu’il l’aime, mais c’est un bon flic. En parlant, il a pris une chemise dans sa voiture, qu’il jette dans les mains de Sam en ajoutant qu’ils feraient bien de s’occuper de ces gens là plutôt que de lui. Sam ouvre la chemise, et trouve une longue liste de noms. C’est ce que disait Versey : Deeks est un bon flic !
A l’hôpital, Deeks est endormi, Kensi déguste un petit pot de gelée verte, sans voir que son équipier se réveille. Celui-ci jette un œil à son plateau repas puis à Kensi, et se plaint : il allait la manger, sa gelée ! Elle le traite de bébé en lui rendant, mais il demande un peu de compassion. Il vient de se prendre 2 balles, et ce n’est pas comme dans les films : pas de ralenti, pas de belle musique, juste de la douleur. Est-ce qu’elle s’est déjà faite tirer dessus ? Dans un endroit mal placé ? Kensi ne répond pas : il y a des tas de choses qu’il ne se sont pas encore confiés mutuellement, alors autant en rester là. Elle se lève et va au bout du lit pour lui parler de la liste de Versey que Sam leur a faxée. Comme il y a bien une centaine de noms, il vaudrait mieux s’y mettre. Deeks est maintenant certain qu’elle a reçu une balle dans le postérieur, mais comprenant qu’il vient de l’agacer, il propose de rajouter son équipière à la liste. Elle serait plutôt pour, s’il a un stylo. Puis elle attaque ; les deux premiers noms sont des criminels classiques, le 3ème est celui d’une ex de Deeks contre qui une ordonnance d’interdiction de présence à été rendue, la rupture s’étant très mal passée. Kensi soupire, ils vont avoir besoin de beaucoup plus de gelée...
Hetty a convoqué Nell dans son bureau : mais celle-ci qui a pourtant cherché dans le service des cartes grises, des impôts et de la sécurité sociale, n’a encore rien trouvé. Callen qui les vues est pris d’un étrange soupçon. Il s’approche : est-ce qu’Hetty n’aurait pas quelque chose à lui dire ? Est-ce qu’ils sont bien sur la même ligne ? Parce qu’il a l’impression qu’elle a pris de l’avance...Mais Hetty lui promet qu,e si elle apprend quelque chose, il le saura. Quand Callen s’éloigne, elle incite Nell à poursuivre ses recherches.
G. a rejoint Eric et Sam devant un ordinateur, en bas. Ils ont du nouveau choses : Eric a retrouvé le vendeur du téléphone de Santo grâce au numéro de série de l’appareil. Achat en liquide, pas de nom. Jusque là, rien d’exceptionnel. Mais il s’est dit ensuite que si on achète un téléphone pour son homme de main, par sécurité on ne va pas utiliser son propre téléphone pour l’appeler, donc on achète deux téléphones « brûlés ». Dans ce cas précis, un pour Santo, un pour son commanditaire. Et le commerçant a bien vendu deux téléphones, en conservant dans son dossier les références des cartes SIM. Ce qui fait qu’Eric a le numéro du 2ème téléphone. Sam propose d’appeler pour se donner rendez-vous. Il faut que ce soit quelqu’un qu’il ne puisse pas zapper, et avec quelque chose qu’il veut vraiment. Callen réclame à Eric un appui logistique, nom, adresse, numéro de téléphone, pour un avocat.
A l’hôpital, Kensi a dû se rasseoir, il reste une soixantaine de noms. Bizarro dirait que c’est un progrès. Ce nom fait tilt dans l’esprit de Deeks. Il connaît Bizarro, l’ennemi juré de Superman, parce qu’il a toute la collection des BD de DC and Marvell. Kensi a conservé les albums de son père. Enfin un point commun...Mais Deeks ne peut plus continuer sur la liste, il s’en veut d’être tombé dans la routine et d’avoir ainsi offert une cible facile. Kensi lui explique qu’elle change tous les jours de trajet pour aller bosser, la sécurité toujours à l’esprit. Mais que ce n’est pas facile : il ne doit donc pas être trop dur avec lui-même. Deeks ne peut pas s’en empêcher, c’est même une de ses spécialités. Il se redresse avec beaucoup de mal, revoit en flash le type au moment où il va tirer sur lui, et soupire : tu parles d’un flic !
Au QG, à l’étage, Eric briefe Callen sur sa couverture. Nell s’inquiète de ce qui se passera si l’homme ne mord pas à l’hameçon. Mais Sam la rassure : il mordra ; dès qu’il décrochera.
Callen se concentre, il ne doit pas louper son entame de conversation. Eric est prêt à tracer l’appel, il compose le numéro ; ça sonne ; G. est tendu ... ligne occupée ; Mouvement d’humeur de Callen, il faut réessayer. Cette fois, un homme décroche. Il parle avec un accent. Callen se présente, dit qu’un de ses amis flics lui a donné ce numéro, et qu’il a quelque chose pour lui. Deeks vient de mourir, il le sait parce qu’il était son avocat. Or Marty était un bavard, donc il connaît beaucoup de détails ; ils devraient se rencontrer pour conclure une affaire dans laquelle chacun trouvera son compte ; comme ça, Deeks emportera ses secrets dans sa tombe. Sinon, il peut aussi appeler son copain flic. L’homme lui donne rendez-vous en centre ville à 3 heures dans un entrepôt. Callen réclame un endroit beaucoup plus fréquenté, mais c’est à prendre ou à laisser, donc il prend. En conseillant au type de jeter son téléphone « brûlé », le prochain appel pouvant provenir de la police. En apprenant qu’Eric n’a pas pu localiser précisément le téléphone, Callen soupire profondément. La voix de l’homme parait avoir un accent d’Europe Centrale. Le rendez-vous est dans deux heures, il ne viendra certainement pas seul. Mais comme dit Callen, il voudra savoir ce que l’avocat sait, avant de le tuer...
A l’hôpital, Nell fait écouter à Deeks l’enregistrement du correspondant de G., mais cela ne lui évoque rien. Son accent trouble Kensi, mais elle n’arrive pas à mettre le doigt sur ce que ça lui rappelle. Nell lui dit qu’elle est à peu-près certaine qu’il vient d’Europe centrale, peut-être de Russie. Or Deeks, qui est venu à bout de sa liste et a gardé trois noms seulement, est formel : aucun d’eux n’est de ce coin du monde. Il s’agit de deux types condamnés à perpétuité sur le témoignage de Deeks, sans aucun lien entre eux si ce n’est de le haïr jusqu’à la fin de leur vie. Ils auraient pu engager un tueur à gages, mais Deeks ne croit pas vraiment à cette éventualité. Le troisième, c’est un type sur lequel Deeks a tiré quand il avait ...11 ans ! Son nom fait sursauter Nell : Gordon John Brandel.
Dans l’entrepôt, lieu du rendez-vous, une équipe du NCIS au grand complet prend position, Sam en tête. Une partie des agents investit l’intérieur, se dissimulant à l’étage, prêts à faire feu. Eric surveille le dispositif depuis le QG. Hetty, un peu en retrait, a les yeux fixés sur le grand écran. Nell la rejoint, et discrètement lui donne les 3 noms que Deeks a retenus. Hetty veut savoir ce que Deeks a dit à propos de Brandel...et ordonne à Nell de continuer ses recherches sur lui.
La Mercedes noire de Callen pénètre dans l’entrepôt, et se gare au milieu de l’espace libre. G. descend, plaisantant au téléphone avec Sam : peut-être qu’après ça, ils pourront convaincre Hetty de leur louer deux places dans la prochaine navette pour l’espace. Comme ça, il pourra mettre à jour sa liste relative aux James Bond. Sam le prévient que s’il ne la ferme pas, il pourrait avoir un peu de retard, avec son équipe, quand il s’agira d’aller lui porter secours. Parce qu’il aura besoin de secours, comme d’habitude. Pure calomnie, selon Callen, il s’agit juste de travailler avec les autres comme Hetty le lui a demandé. Il raccroche et s’appuie contre l’aile de sa voiture, attendant son contact.
A l’hôpital, Deeks rumine de sombres pensées. Il revoit le tireur, qui prend son temps avant d’appuyer sur la gâchette. Il se demande à haute voix pourquoi le gars ne l’a pas achevé. Il n’a pas paniqué, et pourtant il l’a manqué. Et il a utilisé un petit calibre, une arme de fille. Kensi réfute ce point : elle est une fille. Pas pour Deeks, enfin, elle est plutôt du style Wonder Woman, elle n’utiliserait pas un 22 ! Compliment accepté. Avec cette arme, la seule façon de tuer, c’est de tirer en pleine tête. Ailleurs, cela ne fera que blesser la cible. A moins que cela ne soit précisément ce qu’ils voulaient...
Au QG, Eric regarde sur l’écran les points rouges figurant les agents du NCIS, disposés de part et d’autre d’un petit point tout seul nommé G. A l’extérieur de l’entrepôt, du bleu symbolise la police. Il est plus de 3 heures. G. regarde autour de lui, aucun bruit, personne ne vient. Sam se redresse, ainsi que les 3 agents postés près de lui. Il leur fait signe de rester là pendant qu’il s’éloigne rejoindre son équipier.
A l’hôpital, Deeks poursuit sa réflexion. Si lui est une cible facile, cela signifie que les autres agents sont, eux, des cibles impossibles ; ce qu’il veut dire, c’est que c’est nouveau pour lui, alors que pour eux la sécurité est une priorité, ils appliquent strictement toutes les recommandations qui s’y rapportent. Kensi ne saisit pas. Il développe : il est un flic, et, que ça lui plaise ou non, il est le maillon faible du groupe. Donc il pourrait ne pas être la cible mais bel et bien l’appât ; pour piéger le reste de l’équipe ! Kensi attrape immédiatement son téléphone pour prévenir Eric que G. est allé droit dans une embuscade. Eric relaie l’info aussitôt vers l’entrepôt : il faut arrêter tout de suite la mission. Kensi s’empare de sa veste, elle lance à Deeks qu’il ne craint rien, ce qui n’est pas le cas des autres. Il voudrait l’arrêter, un détail le titille encore, mais elle s’envole.
A l’entrepôt, Callen s’interroge. Quelque chose ne va pas. Cet endroit est idéal pour un piège, or il ne s’y passe rien. Ce qui fait dire à Sam qu’ils ne sont peut-être pas les cibles.
A l’hôpital, Deeks arrive au bout de son raisonnement : s’il n’est pas la cible, pourquoi Santo et son copain sont-ils venus ici ? ...Il hurle la solution quand il la trouve : Kensi !
A l’entrepôt, G. et Sam poussent le même cri au même moment : Kensi. Ils sautent dans la Mercedes qui démarre sur les chapeaux de roues. Callen appuie à fond sur le champignon, ne ralentit même pas quand il manque percuter deux voitures en rejoignant la route.
Kensi est impatiente de prendre l’ascenseur qui arrive enfin. Elle répond à son téléphone qui sonne, tout en franchissant les portes. C’est Sam, mais la communication se brouille. Il a beau s’époumoner dans la Mercedes, qui file à tout allure, ils sont coupés. Il appelle Eric, pour qu’il explique la situation aux policiers présents à l’hôpital, et qu’il se débrouille pour contacter Kensi. Il ne faut pas qu’elle quitte l’hôpital, c’est elle qui est visée.
Kensi sort du bâtiment, retrouve de la tonalité, et entre enfin en contact avec Sam. Elle arrive ! Il la presse de ne surtout pas faire ça, que ce sont eux qui arrivent, que c’est elle la cible ; la jeune femme réalise en même temps la gravité de la situation et qu’il est trop tard : un fourgon a stoppé près d’elle. Un homme lui bloque les bras par derrière, un autre s’avance vers elle. Il est projeté en arrière par un coup de pied en pleine tête ; puis Kensi recule et celui qui la tient heurte violemment un poteau ; elle l’étourdit d’un coup de coude ; mais le chauffeur du fourgon est descendu à son tour, et il braque son arme sur elle. Elle est sans défense...pourtant les coups de feu qui claquent ne blessent pas Kensi mais son agresseur.
Deeks vient de franchir les portes de l’hôpital, et de sauver sa partenaire. Il est allé au bout de ses forces, ses bandages sont remplis de sang, il s’effondre à moitié contre le mur. Kensi a le temps de sortir son arme et de se débarrasser des 2 autres types qui tentaient de se redresser. Pendant ce temps, une infirmière se précipite sur Deeks, qui souffre terriblement ; deux flics apparaissent à ses côtés, l’arme au poing.
Kensi s’approche du chauffeur du fourgon, qui n’est pas mort. Il murmure quelque chose, elle se baisse pour entendre. Il répète « Joshua », avant de s’éteindre. Elle se précipite sur Deeks, lui prend son arme, l’infirmière se précipite à l’intérieur, demandant un brancard : Deeks est vraiment dans un sale état. La Mercedes arrive enfin, G. et Sam sortent en trombe, prêts au combat. Kensi leur fait signe que tout va bien pour eux...
Au QG, Eric a mis côte à côte sur un écran la photo du cadavre du chauffeur, et celle de Vakar, le terroriste tchétchène qui avait déjà tenté de se débarrasser de son ex-femme, ancienne « veuve noire », pour mettre la main sur son fils Joshua. Kensi leur avait procuré de nouvelles identités, dans un nouveau lieu de résidence ; Vakar devait donc d’abord s’emparer de Kensi pour qu’elle le mène à son fils. Et la route pour Kensi passait par Deeks...Il est clair qu’il faut épousseter les protocoles de sécurité de ce dernier. Hetty charge Sam de ce boulot, à son grand plaisir ! Callen glisse à Kensi que ça vaudra le coup d’être vu, avant de partir, suivi par Sam, et tous les autres. Sauf Nell, qui veut savoir si Kensi va annoncer la mort de Vakar aux parents de Joshua. Mais c’est impossible : ils ont disparu trois jours après le début de leur nouvelle vie. Et Kensi reste seule, contemplant les sourire magnifiques de Joshua et de sa mère, sur l’écran. Elle pousse un profond soupir.
Nell rejoint Hetty, dans son bureau, elle a fini sa recherche ; elle lui tend le résultat : la chemise rouge n’a pas beaucoup grossi. Hetty prend connaissance de son contenu, renvoie sèchement Nell qui attendait quelques explications. Elle termine rapidement sa lecture, et soupire aussi, de contrariété.
Deeks se réveille brusquement. Hetty est assise à côté de lui, depuis un bon moment. Elle a mangé sa gelée ! Elle est venue parce qu’aux vues des circonstances, elle avait tenu à mettre à jour son dossier sur la parenté de Deeks. Gordon John Brandel. Son père. Il se dit qu’elle a sans doute toujours su... elle confirme. Il cherche à s’excuser : il n’avait que 11 ans quand il lui a tiré dessus. Mais elle le rassure, c’était de la légitime défense, son père a tiré le premier. Il a ensuite été incarcéré, libéré sur parole en 1996 après 5 ans sur les 7 de sa condamnation ; il est mort en 1998, dans un accident de voiture. Deeks paraît soulagé. Hetty lui laisse le dossier, et se lève ; elle est presqu’à la porte quand il lui pose la question. L’hôpital veut un nom ; qui doit-il mettre comme « plus proche parent » ? Hetty sourit, et, sans se retourner, lui lance : Lange, Henrietta !
-------------------------------------------FIN-----------------------------------------------