Flash back sur l’épisode 14 de la saison 2 : Moe se fait agresser en prison, sur l’ordre d’Abdul Habaza, comme il le confie à Sam une fois admis à l’hôpital. Pour finir par être torturé et assassiné par ce même Abdul. Hetty veut être certaine, avant d’envoyer Sam dans la prison avec Moe, que son but est de mettre la main sur un dangereux terroriste, et non pas de protéger le jeune homme dont il se sent responsable. Puis Abdul promet à Sam de lui faire parvenir un passeport pour qu’il quitte le pays et rejoigne la cause. Sam pulvérise un peu du marqueur d’Overwatch sur sa nuque quand ils se donnent une accolade avant de se séparer. Eric peut ainsi suivre le terroriste jusqu’au Yémen, à Sanaa, la capitale. Et devant l’écran, Hetty promet à Sam qu’un jour, quelque part, il aura ce qu’il veut : venger la mort de Moe.
Dans la rue de ce qui semble être un village du Moyen-Orient, un homme se débat avec une chèvre qu’il traine accrochée à une corde. Descendant en trombe les escaliers d’une grange, un petit garçon s’élance dans la rue. Il est poursuivi par un puis plusieurs hommes armés. Il fuit, mais la portière d’une voiture qu’il croise s’ouvre, et il est ceinturé : des bras l’immobilisent. Un homme descend calmement du même véhicule : Abdul Habaza. Il réclame quelque chose en arabe au chauffeur qui l’a rejoint. C’est un pistolet. Il l’arme, puis, sous les yeux du gamin, il le présente à l’homme qui l’avait attrapé. Il ne prononce que deux mots : « tue le » ! L’enfant regarde l’arme Il est terrorisé mais ne crie pas, ne pleure pas. Puis ses yeux plongent dans ceux de celui qui doit utiliser le pistolet : c’est Sam ! Qui détourne le regard, soupire, puis fixe Abdul.
GENERIQUE
Trois jours plus tôt, G. est déjà en train de se servir du café quand Sam se pointe au QG, en retard. G. veut absolument savoir pourquoi, Sam n’a pas envie de lui répondre. Il s’assure auprès de Kensi que c’est bien le jour de reprise du travail de Deeks. G. énumère les causes potentielles de cet horaire inhabituel pour son équipier : trop de margaritas pendant l’Happy Hour de la nuit ? (Sam ne boit pas de margaritas) ; absorbé par son cours de yoga ? (pas de cours de yoga, mais Sam rigole) ; trop de monde au marché des producteurs ? (c’est le dimanche, pas en semaine) ; pas entendu son réveil ? (grimace); Hetty s’est encore garée sur son emplacement ? mais ils en ont parlé, il faut qu’il soit sympa avec elle (Hetty ne lui a pas pris sa place de parking). Sam finit par craquer et avouer qu’il surveillait Deeks, qu’il vérifiait s’il avait compris la leçon vis-à-vis de la sécurité, mais qu’il en avait eu marre d’attendre devant chez lui qu’il se pointe. Il avait sans doute eu une panne d’oreiller. Kensi attrape son téléphone, s’il dort encore, il faut le réveiller. Mais l’appel est reçu...dans le sac de Sam. Interloqué, celui-ci sort le téléphone du fond du sac, et se le fait arracher des mains : « c’est pour moi », lui dit...Deeks qui vient d’arriver. Toujours au téléphone, Kensi lui demande comment son téléphone a pu atterrir dans le sac de Sam. Il répond qu’il l’a glissé dedans quand l’ex-SEAL faisait la queue pour acheter son café. Triple, pas trop fort, écrémé et mousseux. Ils raccrochent, Kensi et G. se marrent devant la tête de Sam. Qui ne croit pas que Deeks l’ait suivi au café, il l’aurait repéré. Effectivement, il surveillait le café. Or Sam a changé de café tous les jours, trois fois depuis le début de la semaine. Il est sûr que Deeks est resté devant le même café pendant ces trois jours. Pourtant son téléphone était bel et bien dans le sac de Sam, qui n’en démord pas : il l’aurait vu, si Deeks l’avait approché ! Le coup de sifflet d’Eric met fin au débat. Ils ont entendu l’ordre, ils connaissent l’exercice, c’st en haut que ça se passe. G. traine pour rester seul avec Deeks, afin de savoir « qui, et combien » : Deeks ne fait aucune difficulté pour lui dire qu’il a donné 20 dollars à un écolier. Discrètement, ils se tapent dans la main...
C’est Hetty qui les accueillent à l’étage : Sam vient de recevoir un mail, plus précisément, on vient de donner par courrier électronique une adresse, un jour et une heure à Hakeem Fayed, sur l’adresse donnée par Abdul Habaza avant qu’ils ne se séparent. Un rendez-vous pour l’après-midi même. Impossible de remonter à l’expéditeur. Quant à Abdul, rentré au Yémen via l’Egypte depuis presqu’un mois, il parait devoir quitter bientôt la capitale Sanaa. Hetty rappelle que l’opération qui le concerne a pour but de mettre la main sur le leader terroriste des Guerriers de l’Islam, son frère Sadaat. Or jusqu’à maintenant ils ne semblent pas encore avoir été en contact. Sadaat est passé dans la clandestinité 18 mois plus tôt, sans doute dans le sud du pays. Des communications téléphoniques interceptées, en plus de prouver qu’il est toujours vivant, laissent penser qu’un rendez-vous est prévu entre les 2 frères dans les 15 jours à venir. Le problème, c’est que le marqueur d’Overwatch pulvérisé sur la nuque d’Abdul commence à s’effacer. Il n’est déjà plus visible dans les bâtiments, difficilement repérable en ville, et sera bientôt définitivement perdu, dans une semaine au plus. Sam veut donc aller à ce rendez-vous donné à Hakeem. Hetty met les choses au point : la cible est Sadaat, pas seulement Abdul. Eric s’interroge : que faut-il répondre au mail ? C’est Sam qui s’en charge, il écrit « Allahu Akbar » (Allah est le plus Grand) et fait partir le mail. Il sort, l’air buté. Hetty reste seule, songeuse.
Callen gare l’Aston Martin dans West Hollywood. L’appartement où Hakeem a rendez-vous a été loué, en liquide, par un certain Jones (pas de rapport avec Nell !) ; G. est un peu inquiet, ça pourrait être un piège. Sam en est conscient, mais le jeu en vaut la chandelle. Il va frapper à la porte de l’appartement. Pas de réponse ; il essaie la poignée : la porte n’est pas verrouillée. Il prévient G., ouvre légèrement la porte, glisse un œil, appelle. Pas un bruit. Sur ses gardes, il pousse un peu plus la porte, et entre. Un corps ensanglanté est allongé face contre terre. G., alerté, veut rejoindre son équipier, mais Sam a peur que les lieux soient sous surveillance. Arme au poing, il fait le tour des pièces. G. s’impatiente dans la voiture, Sam, découragé, lui dit qu’ils sont dans une impasse. Avant de reprendre espoir : sur la table, il y a une enveloppe, sur laquelle il aperçoit une prénom : Hakeem. Protégeant ses doigts d’un mouchoir, il fait tomber le contenu sur la table. Il s’agit d’un passeport au nom d’Hakeem Fayed, avec la photo de Sam, et d’un billet d’avion pour le Yémen. Pour du tourisme.
Plus tard, au QG, Deeks et Kensi briefent Sam et Callen sur le mort de l’appartement, Freddie John Fanning, envoyé en prison dans le années 90 pour contrefaçon. Il semble qu’il soit LE type à voir si on a besoin d’une nouvelle identité et des papiers qui vont avec. Il a été exécuté environ 2 heures avant que Sam le trouve, d’une balle dans la tête. La photo provient de la prison, quelqu’un l’a donnée à Fanning, ou bien il est allé la chercher directement dans les données carcérales. Hetty, surgie de nulle part comme d’habitude, pose la question qui fâche : la véritable identité de Sam a-t-elle été compromise ? Mais celui-ci hausse les épaules, c’est l’éternelle question pour quelqu’un qui bosse sous couverture. Hetty insiste, c’est quand même quelqu’un qui fait commerce d’identités qui vient de perdre la vie juste après s’être occupé de celle de Sam. Mais pour ce dernier, l’enjeu est important : Abdul le fait venir au Yémen, au moment où ils vont le perdre ; et sans Abdul, pas de Sadaat. Eric vient apporter de l’eau à son moulin : les Guerriers de l’Islam réclament à l’Arabie Saoudite la libération d’une douzaine de membres d’Al-Qaida emprisonnés à Ryad, en échange de la vie d’un otage. Callen se détourne, les saoudiens ne négocient pas avec les terroristes, l’otage peut être considéré comme déjà mort. Mais Nell les fait tous sursauter : l’otage a 7 ans. C’est le fils d’un prince saoudien très proche du roi. Enfin, Hakeem vient de recevoir un mail d’un hôtel de Sanaa qui confirme la réservation d’une chambre. Sam fixe Hetty. Celle-ci cède : Eric doit répondre à l’hôtel que Hakeem est en route ; G. ira là-bas en soutien, et elle va déplacer en complément quelques atouts présents dans la région ; Deeks et Kensi se chargeront de vérifier si oui ou non Sam a été démasqué. Chacun part s’occuper de sa mission, sauf Callen et Sam. Hetty plante son regard dans les yeux de l’ex-SEAL : s’il a le moindre doute, aussi léger soit-il, que sa couverture ait été mise à jour, il devra prendre le premier avion en partance du Yémen. Sam le lui promet, avant d’aller faire ses bagages. Callen le suit sans rien ajouter, il glisse simplement un regard aigu à Hetty, mélange d’approbation et d’inquiétude partagées. Restée seule, Hetty prend son téléphone et appelle le directeur Vance : elle veut savoir s’ils sont toujours en relations avec ce type de la CIA qui dirigent les opérations au Yémen. On n’entend pas la réponse du Directeur, mais elle lui conseille de lui envoyer une bouteille de Bourbon, ils vont sans doute avoir besoin de lui...
Quand elle rejoint G. qui met la dernière touche à ses préparatifs en glissant de nouveaux papiers d’identité et de l’argent dans son portefeuille, Hetty est mal à l’aise. Elle a pris la seule décision possible, et pourtant elle la regrette. Comme G. va faire le voyage en temps que responsable des achats pour le rayon textile d’une grande chaine de magasins, elle lui demande de lui ramener un joli Futah...et Sam. Il boucle son sac, tout est prêt. Hetty ne peut s’empêcher de demander : et Sam ? Callen soupire. Il sait qu’elle aurait aimé envoyer quelqu’un d’autre là-bas. Pas lui ? G. prend son temps pour répondre. Il ramasse son sac et fait face : Sam va faire ce qu’il faut. Hetty n’est pas rassurée : il ne faut pas qu’il en fasse plus que nécessaire, et même plutôt moins ; elle veut être certaine qu’il puisse repartir au cas où ; venger Moe n’est pas le but de la mission. G. sait tout ça, il faut qu’il en soit de même pour Sam. G. marque son accord d’un signe de tête, et se dirige vers la sortie. Hetty le rappelle : de couleurs vives ! Callen n’y est pas, elle précise : le Futah ! Un sourire et un petit ricanement de compréhension ; il reprend sa marche.
A Sanaa, capitale du Yémen, Sam a pris un taxi pour rejoindre son hôtel. Il se dirige vers la réception. Callen est déjà là, buvant le thé, lisant son journal, et surtout surveillant ce qui se passe autour de lui. Quand le réceptionniste confirme la réservation de Hakeem, un serveur dissimulé derrière un pilier lève la tête et écoute de toutes ses oreilles. Callen a remarqué son manège. Il se lève et réclame sa clé, au moment où Sam en termine avec ses formalités. Ils se retrouvent « par hasard » dans l’ascenseur. Callen explique l’attitude du serveur à Sam, qui en déduit qu’Abdul doit déjà être au courant de son arrivée, et qui en échange montre un numéro de téléphone glissé dans une enveloppe que le réceptionniste lui a donnée. G. lui met dans la main un émetteur GPS miniature, à enclencher quand il se déplacera. Trois petits coups et G. interviendra : il compte rester à moins de 2 mn de son copain. La chambre n’est réservée que pour une nuit : Sam va bientôt déménager. Quand les portes de l’ascenseur s’ouvre à l’étage de Callen, il sort lentement, sur un dernier conseil : vas-y doucement, Sam. Dans sa chambre, une valise est posée sur le lit à côté de son sac ; on entend un bruit d’eau qui provient de la salle de bain. G. soulève le couvercle, et ne semble pas étonné du contenu : 2 pistolets, les chargeurs et les boites de munitions correspondants, une boite avec un viseur dessiné, et un téléphone satellite que G. prend en main, avant de demander sans lever la tête, ce que l’on ressent quand on est l’atout d’Hetty au Yémen. Le bruit d’eau s’est arrêté, la porte de la salle de bain s’ouvre, et tout en s’essuyant les mains, un homme répond : « c’est dangereux ». Il échange un regard plein d’amitié avec G. qui le regarde approcher, heureux (dans une certaine mesure, vues les circonstances) de revoir...Nate.
L’ex-psychologue se met immédiatement au travail sur son ordinateur portable pour établir une liaison satellite avec Los Angeles, pendant que Callen charge les armes et les fourre dans un sac à dos, avec le contenu de la valise. Hetty a fait revenir Nate au Yémen une semaine après Abdul. Il y avait des contacts au gouvernement, des gens qui l’avaient rencardé sur les Guerriers de l’Islam. La « quincaillerie », mieux valait ne pas demander d’où il la tenait. G. griffonne sur un carnet le numéro que Sam lui a montré dans l’ascenseur, il faut qu’il soit transmis à Eric. L’otage n’a pas été choisi au hasard : c’est l’unique garçon d’un des Princes les plus puissants du gouvernement saoudien. Kidnappé depuis une semaine, mais la nouvelle n’avait été rendu publique que la veille. Peut-être parce que le père a essayé de négocier directement avec les ravisseurs, mais le gouvernement de son pays ne cèdera à aucune de leurs demandes. Sur place, tout le monde pense que Sadaat est derrière tout ça, mais c’est Abdul qui est à la réalisation. Ils n’ont pas encore établi de contacts directs. Nate soupire : pour Abdul, il est mort. Le risque de tomber sur lui est très faible, mais il ne faut pas risquer de compromettre Sam. Il jette donc des clés de voiture à Callen, devenu responsable du ravitaillement.
Deux étages plus haut, Sam compose le numéro que le réceptionniste lui a remis. C’est bien Abdul qui lui répond. Sam se montre très heureux d’être là, et impatient de le rencontrer. Cela tombe bien, il est déjà devant la porte de sa chambre. Ils se donnent une « franche » accolade. Comme Abdul veut savoir si Sam a pu quitter le pays sans problème, il lui répond que le type qui devait lui remettre le passeport est mort. Abdul est au courant : l’homme réclamait plus d’argent, menaçant de ne pas délivrer le document, il ne leur avait pas laissé le choix ! En fait, Abdul est venu chercher Sam, il a une voiture qui les attend devant l’hôtel, ils s’en vont tout de suite. Il reste mystérieux sur leur destination : il faut être patient, Allah révèle tout à son heure...Sam s’est détourné le temps d’activer son GPS, il empoigne son sac et sort avec Abdul.
Dans la chambre de Callen, le récepteur GPS se met à bipper, indiquant aux deux hommes que Sam est sur le départ. S’il n’a pas prévenu G., c’est qu’il n’est pas seul. Celui-ci se précipite donc, il doit rester en contact avec son copain. Nate va mettre le QG au courant. Il a garé la voiture derrière l’hôtel. Callen court, mais l’ascenseur est pris (par Abdul et Sam). Il dévale donc l’escalier, à temps pour voir des silhouettes s’engouffrer dans une voiture. Il se rue sur l’arrière de l’hôtel. Mauvaise surprise : la voiture décrite par Nate, sa voiture, est coincée quasiment pare-chocs contre pare-chocs à l’avant comme à l’arrière. Il laisse tomber son sac, il a senti le danger derrière lui une fraction de seconde avant que le serveur ne le frappe avec une lame. Le combat est bref, l’homme est projeté à terre, et Callen lui brise la nuque d’un coup sec. Sans perdre de temps, il charge le corps à l’arrière de sa voiture, monte par le côté passager, et, sans douceur, entreprend de dégager son véhicule. Quelques bosses et bris de verre plus tard, il démarre en trombe au milieu des cris de la foule. Il attrape son téléphone, compose le numéro du QG. Eric vient juste de recevoir le signal de la balise de Sam : il a déjà presque 6 km d’avance sur son équipier. Celui-ci va devoir se rapprocher. Sur l’écran, un point rouge apparaît auprès du signal de Sam, dans les rues de Sanaa : le capteur Overwatch d’Abdul. Réalisant que Sam est déjà avec le terroriste, Eric prévient G., qui ricane : il le sait déjà, il a eu un petit problème avec un de ses hommes. Hetty s’inquiète : est-ce que Sam est démasqué ? Callen la rassure, c’est un employé de l’hôtel, il n’a pas eu le temps d’avertir Abdul, et maintenant il « voyage » avec lui. L’important pour l’instant, c’est de ne pas perdre Sam de vue. Callen raccroche, il a besoin de toute son attention pour la route. Au QG, où tout le monde est rassemblé, ils remarquent qu’Abdul se dirige vers le Sud, là où son frère est censé se trouver. Peut-être que finalement, ils vont enfin se rencontrer, et sous les yeux de Sam. Tout ne va donc pas si mal.
La voiture des terroristes a quitté la capitale et s’enfonce dans une zone désertique. Sam demande s’ils vont bien vers le sud. Abdul se montre soupçonneux, mais Sam lui met sa montre sous le nez : il est presque l’heure de la prière de midi, il cherche seulement la direction de la Mecque. Abdul fait arrêter la voiture, ils doivent remplir leurs devoirs religieux. En attendant l’heure, ils discutent un peu, du pélerinage à la Mecque que Sam espère bientôt pouvoir réaliser, du frère d’Abdul, un leader tel que leur cause ne peut que réussir. D’autant qu’il prépare une action qui va montrer au monde entier le pouvoir réel des Guerriers de l’Islam. Ce jour de gloire est très proche. Abdul s’éloigne, Sam, resté seul, voit passer une voiture dont il connait bien le conducteur. Le regard perdu dans la poussière, il répond à Abdul « Allahu Akbar ».
Dans la voiture qui s’éloigne, Callen rappelle Eric, pour lui annoncer qu’il a rétabli le contact, et qu’il compte rester deux minutes devant. Eric peut annoncer au QG que G. est de nouveau dans la partie.
La voiture d’Abdul s’engage dans les rues poussiéreuses d’un village. Il fronce les sourcils : là, en face d’eux, un gamin court, poursuivi par des hommes armés. Il ordonne rapidement au chauffeur d’arrêter le véhicule, et à Sam d’attraper le garçon. C’est la scène qui a ouvert l’épisode. Abdul est furieux, le premier poursuivant de l’enfant baisse la tête sous son regard accusateur. Le terroriste emprunte le pistolet du chauffeur, le charge, sous l’œil attentif de Sam, à qui il le tend en disant « tue-le ». L’enfant ravale sa salive, les yeux rivés sur la main de Sam. Qui hésite, soupire, se retourne vers Abdul et lui lance que s’il doit s’exécuter, il faudrait d’abord qu’Abdul lui fasse confiance et lui donne une arme chargée. Le garçon soupire, soulagé. Sam rend l’arme à Abdul, conscient qu’il vient de passer un test. Comme tous ceux qui côtoient Abdul, comme il le confirme en souriant. Avant de mettre en place un chargeur dans le pistolet, de viser le gardien du gamin, coupable de négligence, et de l’abattre. Pour montrer à tous ses hommes combien l’enfant leur est précieux. Il le confie à Sam, qui devra en répondre sur sa vie.
La nuit est tombée sur le village. Des feux sont allumés dans des bidons, il fait froid. Sam se réchauffe les mains au-dessus de l’un d’eux, avant de s’approcher d’un vieil homme qui lui verse de la soupe dans un bol. Abdul s’approche, veut savoir où est le gamin. Sam l’a laissé sous la surveillance d’un comparse, Rafiq, le temps de venir lui chercher à manger. Il essaie d’en savoir un peu plus sur lui, mais Abdul n’est pas décidé à lui confier quoi que ce soit, sauf qu’il ne va pas demander de rançon ni exiger d’échange de prisonniers (ce que pourtant ils ont fait…). Sam insiste, rejoint Abdul devant un barbecue où il prend une galette de pain. Mais le yéménite se contente de lui taper gentiment sur l’épaule. Il saura très bientôt, en attendant, il ne faut pas qu’il quitte le garçon d’une semelle. Sam retourne dans la pièce où l’enfant est assis, libère Rafiq, se pose à côté du gamin, coupe un peu de pain. Le garçon est visiblement affamé. Sam essaie de nouer le contact avec Amir, mais l’enfant se contente de fixer le pain. Alors Sam lui parle doucement, lui explique qu’il ne va pas lui faire de mal, ni laisser personne lui en faire. L’enfant fait signe de la tête qu’il a compris. Sam trempe son pain dans la soupe, prend une bouchée. Il veut que le gamin mange, c’est bon, hmmm. Le garçon craque, attrape le pain, le trempe, avale goulûment, au grand plaisir de Sam. Qui lui fait une seule recommandation : quoi qu’il arrive, il faut qu’il reste près de lui.
Au même moment, le village est surveillé à travers des jumelles infrarouges. C’est Callen, dissimulé derrière un mur, le téléphone collé à l’oreille parce qu’Eric veut savoir s’il est réchauffé. Ce qui n’est pas vraiment le cas. En tout cas, il a compté au moins cinq hommes armés. Hetty intervient : est-ce que Sam est là ? oui ! Sadaat ? Non, mais ils ont l’air d’attendre quelque chose ; ou quelqu’un. Hetty se fait tranchante : à la minute où la présence de Sadaat est confirmée, elle veut que ses deux agents se mettent hors de danger. Callen lui rappelle que le garçon est ici. Mais pour la boss, le but principal de la mission est la confirmation de la jonction entre les deux frères. G. réplique qu’il ne partiront pas sans l’enfant, et il raccroche rageusement. Eric regarde Hetty qui lui jette un bref coup d’œil inquiet et furieux en retour.
Deeks et Kensi, pendant ce temps, assis côte à côte, le même coude sur la table, la tête appuyée sur le même bras, contemplent le dossier de Fanning sur l’écran devant eux, cherchant désespérément l’élément qui leur échappe. Pas de suspect, pas d’arme du crime, pas de témoins, aucune piste, aucune preuve. Kensi se lève pour faire le point. Fanning est embauché pour fabriquer un faux passeport. Il fait le travail, et se rend dans l’appartement de Mr Jones pour le livrer. Ils ne sont plus d’accord sur la rémunération, ou Mr Jones préfère effacer ses traces, toujours est-il que Fanning est exécuté. Voilà, ils ont mis le doigt sur un indice : Jones travaille pour Abdul. Il est donc possible qu’ils se soient rencontrés avant que le terroriste s’envole pour le Yémen, afin qu’il lui donne les infos sur Sam. Or Jones n’a loué l’appartement où Fanning est mort que pendant une semaine. Donc s’ils se sont vus, c’est peut-être chez Jones…
Nell met sur écran ce qu’ils ont sur Abdul : il a quitté le pays le lendemain de son évasion, avec un faux passeport. Il a donc fallu qu’il le récupère. Comme le terroriste était « marqué », Overwatch leur donne le lieu où il a passé sa dernière nuit américaine : un hôtel de West Hollywood. Deeks et Kensi retrouvent le sourire : voilà une piste, peut-être même des témoins.
Le patron de l’hôtel a sorti son registre de la nuit en question, mais un soir de semaine, c’est toujours calme, et il est catégorique : il n’y a eu aucune chambre attribuée ce jour là. Comme Nell était tout aussi sûre d’elle, il faut qu’Abdul ait partagé la chambre de quelqu’un d’autre. Il faut donc faire le tour des clients. Comme ils n’étaient que 3, cela va être vite fait. Un couple marié, qui fait ricaner le patron : elle avait l’âge d’être sa fille ! Eliminé ; une femme qui vient tous les mois à la même date depuis…27 ans ! Eliminée ; la 3ème chambre était occupée toute la semaine, mais aucun nom n’apparait : c’est normal ce n’est pas un client mais le gardien de nuit : Félix. Qui justement referme la porte de sa chambre, avant de se diriger vers sa voiture. Le patron de l’hôtel l’arrête, des flics veulent lui parler : il fait un geste vers Deeks et Kensi qui l’accompagnent. Félix se fige, ses yeux balaient les alentours. Kensi demande à Deeks s’il s’agit d’un témoin ou d’un suspect ; il choisit la deuxième option, parce que Félix sort une arme et fait le tour de son pick-up pour se mettre à l’abri avant de tirer. Deeks et Kensi entraîne le patron médusé derrière une voiture. Pas de doute, Félix est devenu leur principal suspect. Ensemble, ils se lèvent et tirent pour avancer vers le pick-up. Félix réplique, puis grimpe dans son véhicule par le côté passager. Il fait une rapide marche arrière, embraye la marche avant pour gagner la sortie du parking, mais les deux agents postés sur son chemin ne lui laissent aucune chance. Son pick-up s’immobilise contre une voiture. Deeks vérifie son pouls. Félix est lui-aussi éliminé…
Les deux agents vont alors fouiller sa chambre. Il y a un ordinateur portable sur la table, mais il est en arabe. Deeks fait le tour des lieux : pour un type qui vit là depuis 18 mois, la vieille télé fait tâche, il aurait dû se payer un écran plasma géant ; pas de bière dans le frigo, pas de vêtements sales et puants dans le coin de l’armoire, pas de boites de pizzas qui trainent, ce type ne peut pas être américain !
Effectivement, Kensi qui fouille une valise découvre un passeport colombien. Mais les colombiens ne parlent généralement pas arabe. De la doublure de la valise, Kensi sort un deuxième passeport, yéménite celui-là, toujours avec la photo de Félix ! Seulement le nom de son propriétaire les laisse sans voix : Sadaat Habaza. Ils viennent de retrouver le frère d’Abdul…
Deeks et Kensi se hâtent de retourner au QG. Sadaat était à Los Angeles depuis de long mois, voilà pourquoi personne ne l’avait vu au Yémen. Mais diriger un groupe terroriste à des milliers de kms de distance frise l’impossible. Nell a vérifié toutes leurs infos à partir de ce nouvel indice, et est arrivée à la conclusion qu’Abdul est le véritable patron des Guerriers de l’Islam. Autre mauvaise nouvelle : le groupe a donné une heure aux saoudiens pour satisfaire leurs exigences. Or Abdul sait très bien qu’ils ne changeront pas d’avis…Eric intervient, il a réussi à pénétrer dans l’ordinateur de Sadaat, et accéder à ses mails. En arabe. Nell fait une rapide traduction. Sadaat a été tuyauté par un mail du département d’Etat à l’Ambassade des Etats Unis au Yémen : il sait que Nate est au Yémen ; en pièces jointes, il y a des photos de Nate datant d’une semaine après l’évasion d’Abdul ; lors de laquelle Sam l’a poignardé. Nate est démasqué, et donc Sam aussi. Son faux passeport, son billet pour le Yémen, étaient là pour le piéger : un agent fédéral américain est un atout autrement puissant qu’un gamin de 7 ans. Hetty donne une rafale d’ordres : Eric doit la mettre en liaison avec Callen, Kensi contacter Nate et lui faire quitter immédiatement son fichu hôtel, et Nell appeler le Directeur Vance, pour lui dire qu’ils ont besoin de leur autorisation, et tout de suite.
Au Yémen, Callen surveille toujours le camp aux jumelles, le jour se lève. Son téléphone vibre. Ce qu’il entend en décrochant lui arrache un geste de mauvaise humeur : Hetty lui ordonne d’abandonner la mission. Mais la suite remplace la colère par l’inquiétude : Sam est compromis. Hetty réclame confirmation, Callen la lui donne : la mission est abandonnée.
A l’intérieur, Amir se réveille, à côté de Sam qui dort encore. Le petit garçon se lève silencieusement, il veut gagner la porte. Mais la main de Sam se referme sur sa jambe : il va l’accompagner. Mais la porte s’ouvre brusquement, Abdul entre, une révolver à la main, suivi de deux hommes armés. Il se plante devant Sam, sourit. Sam hoche la tête, il a compris qu’il est grillé. Il se laisse pousser dehors, tandis qu’un des types s’occupe d’Amir. Le petit garçon est planté devant une caméra numérique. Abdul demande à Sam le nom de l’agence qui l’emploie. Il connait le NCIS. Sam lui répond que dans ce cas, il sait qu’il devrait se rendre tout de suite, pendant qu’il lui reste une chance. Abdul éclate de rire, Sam lui plait ! Il ne va pas le tuer. Pas tout de suite. Il veut d’abord montrer aux Etats-Unis et à leurs alliés jusqu’où va leur résolution, ce qui devrait les mener directement à la table des négociations. Il fait un signe à ses hommes. L’un d’eux met en marche la caméra, l’autre lève son fusil, Amir va être exécuté.
Un bruit de moteur interrompt son geste. La voiture de Callen fonce vers eux. Immédiatement, les hommes d’Abdul ouvrent le feu. Abdul se met à l’abri derrière un mur, Sam plonge sur Amir et ils s’abritent derrière des caisses et des bidons. Le conducteur de la voiture s’éjecte et roule sur la route jusqu’à des caisses qui le protègent. La voiture folle gêne les tireurs qui sont obligés de se pousser pour la laisser passer. Elle finit sa course dans un mur. Callen a déjà tué un des hommes. Abdul tire également, mais regarde aussi derrière lui. G. abat encore deux hommes, les autres sont hors d’atteinte pour lui. Abdul se met à courir dans la direction opposée. G. ouvre son sac, jette le deuxième pistolet à Sam, qui descend les 2 derniers types. Callen sort de son abri, jette un œil sur l’enfant qui va bien ; Sam hurle « Abdul » : une voiture vient de démarrer, Abdul s’enfuit. Callen ouvre son sac, en sort la boite qu’il lance à Sam pendant que de l’autre main il téléphone : « besoin de cette autorisation, Hetty, immédiatement » ; Sam tient à la main une visée laser. Hetty interroge : « Directeur » ? La voiture s’éloigne. La voix d’Hetty au téléphone accorde l’autorisation. G. transmet : « feu vert, Sam ». Sam lève le bras, hésite. Callen cette fois hurle : « Sam, feu vert » !
Sam appuie sur le bouton : la cible est peinte. Le rond rouge de la visée laser se reflète dans le rétro d’Abdul, qui prend peur, surveille l’arrière de sa voiture, mais ne comprend pas la nature exacte du danger qui pèse sur lui. Un sifflement au-dessus de sa tête l’aura peut-être brièvement éclairé : sa voiture explose dans une boule de feu impressionnante. Un drone armé vient de remplir sa mission. A Los Angeles, la scène a été suivie par l’intermédiaire de la caméra du drone. Hetty raccroche son téléphone, terriblement soulagée…
Quatre véhicules empruntent la piste désertique où Sam et Callen patientent, encadrant Amir ; Nate est juste derrière eux. Le premier 4x4 se range sur le côté, protégeant le deuxième qui vient s’arrêter près des silhouettes immobiles. Des gardes du corps descendent, et surtout un homme qui ne peut être que le père d’Amir. Celui-ci a serré la main de Sam en le regardant approcher. Puis il se jette dans les bras du Prince, qui se baisse pour le serrer contre lui. Il se redresse, remercie d’un petit signe de tête plein de reconnaissance Callen, puis Sam, qui fait un dernier sourire au petit garçon, avant que les deux saoudiens et leurs accompagnateurs remontent dans leurs véhicules et repartent. Il est temps aussi pour les agents du NCIS de rentrer à la maison. Nate répond au regard interrogateur de Callen : lui, il reste, Hetty a besoin de lui, à Dubaï, ou au Sultanat d’Oman, elle n’était pas très sûre. Ils se séparent donc. Callen s’installe derrière le volant, mais ne démarre pas : il fixe Sam, en train de boucler sa ceinture. Il veut savoir pourquoi il a hésité. Sam regarde droit devant lui. G. précise, quand il devait viser Abdul ; Sam soupire, il voulait être certain de ses motifs avant d’appuyer sur le bouton. Il continue à fixer l’horizon, alors que G. a toujours les yeux braqués sur lui : il interroge encore : Moe ? Sam secoue très légèrement la tête. G. hoche la sienne, détourne le regard. Sa prochaine question est trop importante : « justice ou revanche » ? Sam répond : « justice ». G. se tourne vers lui, il veut lire la vérité dans ses yeux, Sam refuse le contact.
Il ajoute « j’espère » et enfin livre son regard à celui de son ami. Il est sincère, jusque dans ce petit doute qui subsiste. Callen démarre. Sam remarque aussitôt qu’il ne prennent pas la route du retour : G. lui explique joyeusement qu’ils doivent ramener un Futah pour Hetty …De couleurs vives…Sam propose d’en ramener deux !
---------------------------------- FIN --------------------------------------------