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#219 : Le rasoir d'Ockham

Le NCIS cherche à savoir si la vie d’un homme politique vénézuélien est en danger parce que le Commandant du renseignement de la Navy chargé de suivre chacun de ses mouvements a subitement disparu...

** Captures de l'épisode **

Popularité


3.55 - 11 votes

Titre VO
Enemy Within

Titre VF
Le rasoir d'Ockham

Première diffusion
22.03.2011

Première diffusion en France
03.12.2011

Photos promo

Deeks et Kensi arrivent à la soirée privée

Deeks et Kensi arrivent à la soirée privée

l'agents Blye et le lieutenant Deeks se mèlent à la foule d'invités

l'agents Blye et le lieutenant Deeks se mèlent à la foule d'invités

Sam (LL Cool J) se fait passer pour un serveur

Sam (LL Cool J) se fait passer pour un serveur

Kensi (Daniela Ruah) cherche une suspecte

Kensi (Daniela Ruah) cherche une suspecte

Callen tien un rôle d'agent de la sécurité de la soirée

Callen tien un rôle d'agent de la sécurité de la soirée

Marty Deeks (Eric Christian olsen)

Marty Deeks (Eric Christian olsen)

l'agent Blye a trouvé sa suspecte et l'a maîtrisée

l'agent Blye a trouvé sa suspecte et l'a maîtrisée

Sam Hanna dans un couloir

Sam Hanna dans un couloir

Plus de détails

Scénariste : Lindsay Sturman

Réalisateur : Steven DePaul

Guests :

Joshua Bitton ............................ Lieutenant commandant de la Navy Daniel Chambers
Myndy Crist 
............................ Emily Chambers
Eduardo Yanez
 ............................ Antonio Medina
Tayler Sheridan
 ............................ Capitaine de la Navy Jennings
Piper MacKenzie Harris
 ............................ Allie Chambers
Joe Orrego
 ............................ Juan Munoz
Marcos de Silvas 
............................ Martinez
Marta McGonagle 
............................ Maria Rivero
Valerie Rose Curiel
 ............................ Rosa Munoz
Alejandro Patino
............................ Saisonnier
Marlon Correa
 ............................ Sal

Les surfeurs profitent des vagues sur les plages de Malibu, pourtant loin de son image glamour. Le temps est gris et froid. Les pêcheurs emmitouflés sont les seuls à profiter de la jetée, si l’on excepte un homme porteur d’une enveloppe, visiblement en train d’attendre quelqu’un. Un type en ciré vert s’approche, lui dit que ça doit être pour  lui en montrant l’enveloppe. La scène est photographiée de loin au téléobjectif numérique. L’homme en vert prend l’enveloppe, l’autre s’éloigne aussitôt.

L’appareil photo mitraille le type en vert qui jette un œil dans l’enveloppe avant de la glisser dans sa poche intérieure et de quitter la jetée. Pendant ce temps le « livreur » a rejoint le parking. Une voiture lui fait signe. Au moment où il allait ouvrir la portière côté passager, un homme se jette sur lui par derrière. Il l’étrangle avec un fil de fer passé autour de son cou, avec une force telle que le malheureux est soulevé de terre. Quand l’agresseur relâche sa prise, l’homme s’effondre, mort. La voiture embarque le tueur et démarre, abandonnant le cadavre sur place.

 

GENERIQUE

 

La Mercedes de Callen se gare lentement devant l’entrée condamnée du QG. Sam et lui en sortent,  G. difficilement, en boitant. Sam apprécie la démarche de gangster mais s’inquiète de l’état de son équipier. Qui a effectivement mal partout, comme s’il venait d’être expulsée d’une voiture en marche, ce qui lui est arrivé plusieurs fois, bien sûr, mais pas récemment, du moins il lui semble Les deux agents attrapent leur affaires et entrent dans le bâtiment en continuant leur discussion. Sam entreprend de prouver à son copain qu’il est temps de s’occuper de lui-même. Les os cassés, les balles, les coups de couteau, tout ça s’additionne (avec les morsures de chameau que rajoute G.). Il a besoin maintenant de dormir dans un vrai lit, de manger équilibré, d’huile de graines de lin et pourquoi pas d’un peu de Pilâtes. A quoi G. répond que café et aspirine feront aussi bien l’affaire. Mais Sam insiste, il n’a pas besoin d’un équipier en fauteuil roulant. Callen rétorque qu’avant d’en arriver là, il aura été tué depuis longtemps pendant une mission. Sam le menace alors d’arrêter tout s’il continue comme ça. « Des promesses, encore des promesses » susurre un G. qui se sent déjà mieux après son 1er café...

 

Deeks est en pleine partie d’une application sur son téléphone quand il entre dans le gymnase où Kensi tape intensivement sur un punching ball. Elle hasarde « Angry birds » mais c’est Plants versus Zombies...Il y a passé 4 heures la nuit dernière, et ne sait pas s’il doit en être fier ou honteux. Il marche trop près du punching ball que Kensi se fait une joie de lui envoyer dans l’épaule, mais ne relève pas, préoccupé par la petite note d’Hetty qu’il a dans la poche, et désireux de savoir si elle l’a eue aussi. Kensi n’a rien reçu, et en profite pour lui rappeler que les mots d’Hetty ne sont jamais des petites notes, mais toujours  grandes, ou saintes parmi les saintes, ou du Dieu adoré Hetty...Il n’a pas encore trouvé le courage de l’ouvrir ; et bien sur c’est le moment que choisit Hetty pour les rejoindre. Elle lui  donne donc publiquement la teneur du problème qu’elle a avec lui. Les évaluations de routine des agents ont montré qu’il était très loin derrière ses collègues en ce qui concerne sa formation professionnelle. Or les statistiques montrent la corrélation étroite entre le degré d’entrainement et la survie. Deeks tente d’avancer que son entrainement s’est fait dans la rue, Kensi ricane : les rues difficiles de la vallée de San Fernando n’ont rien à voir avec celles de Fallujah, Kandahar ou Medellin...Deeks s’étrangle : elle non plus n’a pas fait partie des forces spéciales ! Peut-être Sam, peut-être Callen...et peut-être Hetty ajoute sa partenaire ;  le visage satisfait d’Hetty laisse Deeks sans voix. Elle en profite pour lui dire de choisir des cours dans la liste jointe, et que Kensi sera chargée de surveiller s’ils sont menés à bien. Les deux ne peuvent cacher leur déplaisir. Hetty termine par ce qu’elle était venue faire : leur annoncer qu’une mission les attend à l’étage. Deeks découvre sa liste en s’y rendant : Close Quarter Combat, guérilla urbaine, - mais aussi conduite automobile  agressive...comme si tout le monde à LA ne conduisait pas déjà agressivement ! D’ailleurs il l’a déjà passé. Ah, ce serait trop cool  s’il y avait des cours sur la maitrise du déguisement, ou les armes Ninja...

 

Il arrive le dernier dans la salle des ordinateurs, où Callen se fait un plaisir de faire accélérer Eric : il faut que Deeks  retourne en classe. Celui-ci se renfrogne : et le respect de la vie privée ! Sam apprécie qu’Hetty veuille en faire un agent très pointu (G. lui souhaite « bonne chance ») mais Deeks se sent déjà des compétences de haut niveau. Personne n’a l’air convaincu, il commence presqu’à en douter lui-même quand Hetty vient finalement à son secours. Eric peut alors attaquer son briefing.

Les photos prises 2 jours plus tôt (le tampon numérique  de la date et l’heure faisant foi) des hommes sur la jetée ont été envoyées anonymement par mail au NCIS. L’homme en ciré vert est  le capitaine de corvette Daniel Chambers, qui travaille dans le renseignement. L’autre type leur est encore inconnu, mais Eric met sur écran les photos de son cadavre retrouvé par un surfeur : il a fait le n° des urgences 7 mn après la rencontre. Chambers est un agent très qualifié et estimé qui bosse pour la DIA (l’agence du renseignement de la défense), mais n’a pas répondu présent depuis 2 jours. Spécialiste du Venezuela, il suit de près une star en devenir, Antonio Medina, en passe de damer le pion au président Chavez lors des prochaines élections, et pro-américain déclaré ; et actuellement en route pour Los Angeles. Chambers s’est évaporé. La seule piste que leur donne Eric, ce sont 3 coups de téléphone qu’il a reçus le jour de sa disparition, en provenance de la chambre 303 de l’ hôtel Malibu, à 5 pâtés de maisons de la jetée. Callen décide d’aller voir sur place avec Sam, pendant que Kensi et Deeks iront parler avec l’ex Mme Chambers.

 

Callen n’est pas très optimiste au sujet de Chambers, Sam préfère envisager le meilleur ; mais craint le pire, on est dans la configuration du verre à moitié vide...La chambre 303 est vide. Des papiers sur la table fournissent les heures, les endroits, les procédures de sécurité qui seront utilisés pour  la venue de Medina. Tout le nécessaire pour garantir sa sécurité...ou l’assassiner : G. découvre une arme posée sur un fauteuil dans la chambre. Or l’avion du vénézuélien se pose dans une heure, pour une visite éclair. Si quelqu’un doit l’abattre, ce sera fait dans les prochaines 6 heures. Le compte à rebours est déclenché. La chambre a été louée pour un mois par une femme brune de taille moyenne avec des lunettes de soleil, description qui correspond pratiquement à la moitié des femmes de Los Angeles. Il n’y a aucune surveillance vidéo de la chambre, du parking ou de la réception, où personne ne se souvient de Chambers. L’impasse est totale. Eric va quand même envoyer une équipe  planquer ici, au cas où. Reste que tout ça ne se présente pas très bien pour Chambers : peut-être a-t-il tué l’homme de la jetée ; et  il est soit en fuite, soit mort. Il serait prudent d’annuler la visite de Medina, mais les affaires étrangères ont fait savoir à Hetty que c’était hors de question, que le NCIS exagérait la menace ; il faut dire que Médina est un allié très précieux, et sa venue devrait lui permettre de récolter plus d’un million de dollars auprès de généreux donateurs. L’étape suivante  va  mener les deux agents à l’annexe, où les attendent le patron de Chambers et leur spécialiste maison  de l’Amérique latine : Nell.

 

Quand Kensi et Deeks arrivent chez Emily, l’ex-femme de Chambers, ils viennent d’être mis au courant que la vie de Medina est sans doute menacée. Kensi demande à Deeks s’il se sent prêt pour jauger  la jeune femme, mais il se défausse : il n’a suivi ni le cours sur l’intrusion dans un pavillon ni celui des techniques d’interrogatoire d’ex-femme à l’aide d’objets du quotidien. Kensi lui reproche de bouder, lui demande si les autres l’ont froissé. Il lui reproche de se moquer. Et c’est en se traitant mutuellement de sale boudeur et de sale moqueur qu’ils frappent chez Emily. Deeks a le dernier mot juste quand la porte s’ouvre. L’ex Mme Chambers les fait entrer, vaguement inquiète d’avoir  à faire avec un enquêteur de police et un agent du NCIS...

 

A l’annexe, le capitaine Jennings briefe Nell, Callen et Sam sur Chambers, qui a rejoint la DIA 2 ans plus tôt, et depuis août dernier les spécialistes du Venezuela :  il se consacre depuis à Antonio Medina, le phénomène « pro-américain » de ce pays qui l’est si peu. Jennings remet à chacun le travail méticuleux de Chambers, un agent droit incapable de franchir la ligne jaune, peut-être un peu trop passionné par son travail s’il faut lui trouver un défaut. Callen n’en revient pas de ce qu’il lit : « Medina est un opportuniste, qui se révélera pire que Chavez s’il est élu. ». Jennings minimise l’importance de cette conclusion, parce que Chambers la base sur un programme informatique qu’il juge expérimental et n’ayant pas encore fait ses preuves.  Nell lui vole aussitôt dans les plumes : elle connaît le super HiPS (High Precision Search), qui analyse tous les propos prononcés en public par un individu au cours de sa vie pour détecter des tendances extrémistes éventuellement passées inaperçues. Elle l’a testé elle-même sur Noriega (quand il était encore aidé par les USA), Pol Pot dans ses 1ers pas politiques, ou Gorbatchev, quand tout le monde en avait encore peur : le logiciel l’a classé dans les modérés...Jennings la prend un peu de haut, et encore plus le travail de Chambers, un peu trop tiré par les cheveux. Nell lui rappelle alors les enjeux : le Venezuela a des liens affichés avec l’Iran ; qui est un pays en train de développer clandestinement l’arme nucléaire ; Jennings trouve la menace éloignée mais Nell n’en a pas fini : il est notoirement connu que le Venezuela cherche à créer un bloc avec le Nicaragua, la Bolivie et Cuba pour contrer l’influence américaine dans la région ; mélanger tous les ingrédients, et vous obtenez un missile nucléaire à moins de 200 kms de la Floride, sans compter que tous ces pays pourraient très bien devenir des camps d’entrainement pour Al Qaida. Jennings ouvre la bouche sur une réplique cinglante, mais Callen intervient et demande à Nell de les laisser seuls. Elle sort sous le regard furieux du capitaine, qui confirme que Medina est vraiment pro-américain, adulé par la communauté d’expatriés, contrairement à l’analyse de Chambers. Il n’y a pas de place pour le doute que soulèvent quand même Sam et Callen.

 

Ces derniers rejoignent Nell qui s’est réfugiée dans la salle d’interrogatoire, devant son ordinateur. Elle s’inquiète de savoir si elle s’est attirée des ennuis. Callen la rassure mais lui conseille de s’en prendre plutôt à des gens de sa taille...Elle sourit, et leur montre son écran, où Molina fait un discours impressionnant, peut-être à double sens. Mais quoi qu’il en soit, la seule mission du NCIS est d’empêcher son assassinat sur le sol américain.

 

Pendant ce temps,  Emily explique à  Kensi et Deeks que son ex-mari ne lui parlait jamais de son travail. De toute façon, leur unique objet de discussion est leur  fille de 12 ans, Allie, toujours prête à reprocher à l’un ou à l’autre de lui ruiner sa vie. L’ado apparaît justement, elle veut utiliser l’ordinateur de sa mère. Qui voudrait plutôt qu’elle finisse ses devoirs. Mais Allie n’a pas envie, et défie sa mère du regard, résolue à camper là. Deeks sauve la situation : il a vu un trampoline dehors et demande à la rebelle s’il peut aller faire quelques sauts. Elle lui jette un regard consterné. Mais il insiste, oui, il est  flic, il poursuit les sales types et mange des beignets, mais les flics peuvent faire du trampoline. Allie, déridée, accepte de l’accompagner dehors, laissant Kensi et sa mère libres de continuer leur conversation. Emily ne croit pas un seul instant que son ex-mari puisse tremper dans quelque chose de louche, et encore moins prendre le risque d’être éloignée de sa fille. Son regard s’attendrit quand résonne le rire d’Allie, qui ne peut pas résister aux pitreries de Deeks sur le trampoline. Avec ce que traverse la jeune fille actuellement, entre l’école, les copains et le divorce, elle ne pourrait pas supporter qu’en plus quelque chose arrive à son père. D’autant moins que, si leur couple ne marche pas, Chambers est quand même un type bien et un père formidable. Le téléphone portable d’Emily  les interrompt. Elle raccroche sans que quelqu’un ait daigné lui parler. Et c’est la troisième fois aujourd’hui. Aussitôt inquiète, Kensi appelle Eric, qui localise très rapidement l’origine de l’appel : un portable...juste devant la maison. Elle se précipite pour appeler Deeks, ils gagnent rapidement la rue, inspectent les environs. Un moteur démarre, un pickup bleu se met à rouler.  Ils tentent de l’intercepter, au –milieu de la route, mais  Deeks a encore le bras en l’air quand le véhicule accélère brutalement et leur fonce dessus. Ils plongent à temps chacun de leur côté pour éviter le choc. Quand ils se relèvent, le véhicule a déjà tourné à gauche, manquant de peu une voiture qui klaxonne férocement, donnant raison à Deeks sur la conduite sportive des habitants de LA...Kensi appelle Eric pour qu’il repère le pickup.

Le QG vient d’obtenir l’identification du mort de la jetée :  sa famille vient de déclarer sa disparition. Callen et Sam lui rendent aussitôt visite. C’est la nièce du défunt, Rosa,  qui leur parle. Elle constate amèrement l’ironie de la situation. Ils ont tous quitté Juarez à cause de la violence qui y règne ! Seulement, Juarez, c’est au Mexique, pas au Venezuela. Et ils sont tous mexicains, dans le quartier,  ne connaissent que des mexicains. Rosa a déposé son oncle et les autres hommes de la famille, à 4h du matin deux jours plus tôt, comme d’habitude, dans la station de lavage de Tujunga. Ils sont venus à Los Angeles pour s’offrir une vie meilleure en travaillant dur, embauchés à la journée. Ces journaliers sont des centaines, n’importe lequel d’entre eux aurait sans doute pu délivrer l’enveloppe à Chambers. La suite de l’enquête passe donc par la station de lavage de voitures, là où l’oncle de Rosa  a été vu pour la dernière fois.

 

C’est Deeks qui se charge d’interroger les travailleurs qui sont encore sur les lieux. Sans succès : ils ne comprennent pas l’anglais ; ni l’espagnol, même s’ils le disent en espagnol...Kensi prend le relais, en espagnol directement, elle leur dit chercher son oncle dont elle montre la photo. Et apprend qu’il est parti dans un pickup bleu pour un petit travail le jour de sa disparition. Ils n’ont pas vu le conducteur, mais quand elle leur montre une photo du modèle de véhicule qui a tenté de les écraser, elle et Deeks, ils ont formels : c’est le même, en plus sale. Kensi retrouve Deeks en jubilant, ce qu’il lui reproche, comme il lui reproche de le harceler quand elle veut savoir s’il a enfin choisi quelque chose dans sa liste. Ce qui est le cas : Firearms Training Simulator ; toutes les techniques et la théorie pour tirer à bon escient, ce que Deeks sait maitriser, ayant appris sur le tas.

 

Au QG, Eric a récupéré une vidéo montrant le mexicain partir dans le pickup bleu. Un zoom sur le conducteur ne permet pas de lancer la reconnaissance faciale, l’image est trop floue. Mais elle indique  que c’est une femme au volant, une femme qui pourrait correspondre à la description de la locataire du Malibu Hotel. Donc cette femme a chargé un type de donner une enveloppe à Chambers, il est retrouvé mort juste après. Elle a ensuite loué une chambre d’où Chambers a reçu plusieurs appels téléphoniques, et où ils ont retrouvé les détails confidentiels de la visite de Medina ; et enfin son véhicule planquait devant chez Chambers. Si Chambers est mort, pourquoi ont-ils eu besoin de l’éliminer ? Ou bien pourrait-il être membre du complot ? Il a donné l’alerte sur Medina sans être cru, et il voit l’ascension du vénézuélien comme une menace pour la sécurité nationale. Il aurait pu basculer, tuer le mexicain pour couvrir ses arrières. Ou alors quelqu’un l’oblige ; dans ce cas, comme ce type est clean, pas d’alcool ou de drogue, il ne joue pas, n’a pas de dette, il n’y a qu’un seul moyen pour avoir barre sur lui : sa fille.

 

Allie marche dans la rue, en pleine conversation avec une copine au téléphone. Elle ne prend pas garde qu’un fourgon se gare le long du trottoir. En une fraction de seconde, elle est ceinturée et jetée dans le véhicule par un homme cagoulé. La dernière chose que son interlocutrice aura entendu, c’est son cri de panique.  La porte se referme, le fourgon est déjà parti.

 

Deeks et Kensi sont de retour chez Emily, où de nombreux policiers travaillent sur l’enlèvement. Dans la cuisine, la maman est effondrée. Callen appelle justement depuis l’annexe pour avoir des nouvelles. Il n’y en a pas. L’alerte-enlèvement est diffusée partout sur les panneaux routiers, dans les informations régionales et sur internet. C’est du beau boulot, mais ce n’est pas le NCIS qui mis la machine en route : la police a reçu 3 appels en 4 mn, dont 2 avec la plaque minéralogique précise du fourgon ; celui-ci a été repéré un pâté de maison plus loin par une femme qui avait reçu un SMS d’une amie. Les voisins d’Allie sont des gens formidables...mais elle n’a pas besoin de leur aide : elle est dans la salle d’interrogatoire, en train de jouer au Slap Jack avec Sam. Callen dit à Kensi de remercier Emily pour sa participation et de rentrer ; si jamais Chambers appelle, les policiers le leur feront savoir. Allie met une raclée à Sam, qui finit par abandonner. Elle s’inquiète pour son père, mais est contente d’avoir joué son rôle à la perfection. Pour les agents, il s’agissait d’empêcher qu’on puisse utiliser sa fille pour faire pression sur Chambers ; ou au contraire de le faire sortir de sa cachette s’il agit pour son propre compte. Sauf si sa fille ne représente plus rien pour lui, parce qu’il a vraiment disjoncté. Ou encore si tuer Medina semble à ses yeux le meilleur moyen de la protéger d’une menace grandissante. Des scénarios plus déprimants les uns que les autres.

 

Sur le chemin du retour, Kensi tente de faire dire à Deeks les 3 points importants à garder à l’esprit avant de tirer : les otages, les mouvement furtifs et les anomalies, comme quelqu’un habillé d’une doudoune en été. Callen les attendait, et les briefe aussitôt, avec Sam, sur l’équipe de sécurité de Medina : tous sont avec lui depuis longtemps, ont un entrainement militaire et sont extrêmement bien formés. Aucun n’a de casserole. L’avion se pose dans un aéroport fermé au public, et la réception se déroulera dans une salle privée de Beverly Hills. L’itinéraire sera décidée à la dernière minute pour ne pas avoir à sécuriser des kms de rues dans la ville. Donc l’endroit idéal pour un attentat devrait être dans le bâtiment où aura lieu la levée de fonds, ou à l’arrivée sur les lieux, ou à la sortie. Callen et Sam penchent pour une exécution à l’aide d’une seringue : il suffit de s’approcher discrètement, au-milieu de la foule, Medina ne pourra pas savoir ce qui l’a touché, personne ne se rendra compte de rien, puis une petite diversion permettra de gagner la sortie, et d’être loin quand la sécurité voudra boucler les lieux. Deeks ironise sur les cours d’injection létale qu’ils ont dû recevoir, quand Eric se pointe : il a repéré sur le pickup un petit autocollant. C’est un véhicule de location, obtenu avec un faux permis de conduire, mais doté d’un vrai GPS. Un coups d’œil admiratif de Callen salue l’adresse qu’il leur donne.

 

C’est une belle villa qui surplombe la mer. Sam et Callen sont en planque devant la maison, dans la voiture. G. est en train de donner sa permission à Sam pour l’éliminer si jamais il sort des clous. Son équipier réclame quelques précisions, dans la mesure où Callen a déjà largement franchi la ligne jaune, et pourtant il ne l’a pas encore tué. G. veut parler de la totale, s’il devient incontrôlable. Sam n’y croit pas un instant, pas de la part d’un homme capable de voir autant de faces à une pièce...non, si quelqu’un doit craquer, ce sera lui, Sam. Mais là, c’est G. qui est totalement incrédule : le manuel du parfait SEAL sur pattes qu’il est n’a peut-être même pas de pression sanguine tant elle est indétectable ; et si quelque chose l’atteint, il a la chance de pouvoir l’évacuer  sur un sac de frappe. Non, la personne susceptible de craquer, c’est...Kensi, il sont d’accord là-dessus ! G. souhaite alors bonne chance à Deeks à l’instant où celui-ci monte dans la voiture avec son équipière. La voie est libre si l’on excepte deux types qui montent la garde à l’entrée. Mais qui sont sur le départ. Or ils sont leur seule piste éventuelle pour les mener à Chambers, il faut donc agir rapidement. Comment ? Sam propose gaiement « Biscuit », Kensi est ravi, Deeks s’interroge : c’est quoi un biscuit ?

 

« Biscuit ?! Biscuit ?! ». Kensi affolée et désespérée aperçoit un homme assis dans une cour de maison. Elle l’interpelle, peut-être a-t-il vu son chien, taille moyenne, elle l’a perdu, n’a vraiment aucune idée d’où il peut bien être. Compatissant l’homme s’approche...et le regrette aussitôt : Callen surgi de nulle part lui pointe son arme sur la tempe,  Sam lui attrape les bras par derrière avant de le jeter à terre avec quelques coups de poings et de genoux. Kensi lui met des menottes en plastique, et Deeks parachève le tout par un bout d’adhésif sur la bouche de l’homme « tombé pour un biscuit »...Déjà son compagnon qui le cherche débouche dans une cour  déserte. Kensi sort de derrière un arbre, marchant tranquillement. L’homme est surpris et fait quelques pas vers elle en voulant sortir son arme. Ce que lui interdit une voix qui résonne dans son oreille : Sam et G. ont leurs armes braquées à quelque cms de lui.

Ensuite les 4 agents pénètrent dans la maison, qu’ils entreprennent de fouiller. Sam et Callen découvre dans une pièce un homme menotté à un fauteuil. Sam n’est même pas certain qu’il soit vivant, mais Callen le rassure. Chambers est seulement profondément endormi. Tu parles d’un meurtrier !

 

Sam et Callen ont entrepris d’extraire Chambers de son sommeil artificiel, et le force à marcher sur la terrasse. Il réclame de se rasseoir, ils l’aident à s’installer dehors, à l’air frais. Il a suffisamment repris ses esprits pour raconter qu’un type l’avait appelé en prétendant détenir les preuves des liens de Medina avec le Moyen-Orient, et qu’il l’attendrait sur la jetée 20 mn plus tard ; sinon il repartirait. Chambers pensait que c’était sans danger. La dernière chose dont il se rappelle, c’est d’être retourné à sa voiture. Deeks et Kensi les ont rejoints : les deux hommes ne veulent pas parler. Chambers voudrait qu’on lui explique ce qui se passe. Sam le renseigne volontiers : il est le pigeon de l’histoire. Il a tiré la sonnette d’alarme au sujet de Medina, si celui-ci est assassiné, Chambers fera un coupable tout désigné. Vraisemblablement, on aurait dû retrouver son cadavre, avec un mot pour expliquer son suicide, et l’arme du crime. « Un agent des services du renseignement de la marine qui se montre très critique envers Medina, craque et le tue », c’est une couverture parfaite ! D’ailleurs le NCIS en  était pratiquement convaincu...Le visage de Chambers s’est décomposé. Callen lui montre la photo de la conductrice du pickup bleu : il la reconnaît aussitôt. Elle s’appelle Hélène, il l’a rencontrée à la fac il y a quelques semaines, lors d’un cycle de conférences. Chambers secoue la tête : bien sûr qu’elle était trop bien pour lui ! Il était avec elle dans un motel quand il avait reçu le coup de fil, elle l’avait emmené jusqu’à la jetée, lui avait dit qu’elle allait l’attendre. Sam l’achève en lui montrant l’appareil photo trouvé dans la chambre d’hôtel, dont la carte mémoire contient les images de son rendez-vous sur la jetée...il ne peut pas croire qu’il soit tombé dans ce piège. Mais le traquenard était terriblement bien monté. Par qui ? Chambers en a une petite idée. Une faction de la ligne dure du Venezuela, menée par un certain Miguel Cortez, le Karl Rove local, aurait tout à gagner de l’élimination de leur principal adversaire sur le sol américain : l’anti-américanisme gagnerait du terrain sans que Chavez ait besoin d’attiser le feu. L’avion de Medina vient de se poser, il sera à Beverly Hills dans une heure. Ni lui ni l’état ne voudront tout annuler. D’ailleurs si c’était le cas, les comploteurs ne seraient jamais démasqués. Avec les éléments dont ils disposent, ceux-ci sont forcément des membres de la sécurité de Medina : l’ennemi vient de l’intérieur. Or mis à part Hélène, ils n’ont aucune idée de qui ils peuvent bien être. Il va donc falloir les débusquer, avec l’aide de Chambers, s’il s’en croit capable. Il arrache une nouvelle exclamation à Deeks en disant qu’il a suivi l’Entrainement Perfectionné pour Otage :  eux et leurs  fichus cours !!!

 

Les voilà tous dans la salle de réception de Beverly Hills, remplie de monde. Sam est un serveur, ce qui le fait ronchonner. Il semble que ce soit Hetty qui ait distribuée les rôles. Ce qui énerve le plus l’ex-SEAL, c’est que Deeks porte un costume élégant, alors que lui n’a droit qu’au polyester. Callen ne se trouve pas mieux loti, les types de la sécurité dont il fait partie portant des costumes bordeaux d’un goût douteux. Kensi est  très élégante en petite robe noire à côté de Chambers en costume cravate. Deeks tente de lui faire un compliment sur sa robe, pour entrer dans son rôle, et se fait rembarrer. Medina apparaît, sous les applaudissements. Deeks glisse à Chambers que c’est maintenant que ça va se jouer : personne n’est sensé le reconnaître, sauf les responsables de tout ça. Et très vite, un des gars de la sécurité se fige en apercevant l’agent des renseignements. Il « parle » à son poignet, et s’éclipse. Callen le prend en charge. Un autre type fait demi-tour, cette fois c’est Sam qui le suit après avoir chargé  Kensi de garder un œil sur Medina et Deeks de rester avec Chambers. L’homme qui marche devant Callen a gagné des escaliers extérieurs. Il repère rapidement l’agent du NCIS et prend ses jambes à son cou. C’est la même chose pour Sam, qui lui cours derrière son fugitif dans les couloirs, un auditorium, puis une salle de réunion encombrée de bureaux. Il monte sur l’un d’eux pour plonger et plaquer le type. Il reprend son souffle en l’écrasant. De son côté Callen a sorti son arme avant de déboucher sur une terrasse. Il se fait tirer dessus, la balle finit dans la porte vitrée, à quelques cms de sa tête. La sienne ne loupe pas sa cible. Il appelle Sam pour lui dire que son homme est neutralisé. Sam lui répond qu’il en est de même pour le sien.

 

Dans la salle, Medina a commencé son discours. Les mots qu’il prononce paraissent traduire un réel pro-américanisme pour Deeks, mais Chambers lui conseille de lire entre les lignes pour comprendre sa dangerosité. Pourtant il risque sa vie pour sauver celle du vénézuélien : l’assassinat n’est jamais une solution, il y a toujours quelqu’un pour reprendre le flambeau. Les statistiques le prouvent...Au-dessus d’eux, une jeune femme en rouge qui apparaît attire l’œil de Deeks ; Chambers confirme qu’il s’agit d’Hélène. Celle-ci veut gagner la sortie,  Kensi la prend en chasse. Les voilà courant dans les rues mouillées de Los Angeles, deux beautés brunes en robes magnifiques et hauts talons, insensibles aux regards des passants. Hélène bouscule un homme, puis une femme, à chaque fois elle perd du terrain, et Kensi finit par plonger et l’emporter dans l’élan dans un bassin peu profond. Hélène lutte pour se dégager et se relever, Kensi se relève aussi, mais déjà elle est menacée par le canon d’une arme que brandit la vénézuélienne. Celle-ci lui conseille de rester en dehors de son chemin et fait demi-tour, pour tomber à son tour sur le museau d’un révolver. Deeks lui dit en espagnol « désolée, ma fille » et en anglais de  jeter son armer. Kensi la lui arrache.

 

Elle est encore trempée, pieds nus et visiblement frigorifiée quand elle rentre au QG, précédant ses collègues. Elle ronchonne qu’elle aimerait rien qu’une fois être bien habillée et ne pas avoir à courir derrière un suspect ou se faire tirer dessus. Sam lui dit qu’alors cela n’aurait plus rien d’amusant ; elle ricane. Hetty lui fait remarquer qu’elle a encore ruiné sa garde-robe, mais elle plaisante : c’est peu cher payé pour le succès de leur mission. Callen demande s’ils ont des infos sur  leurs 3 mousquetaires : les deux hommes sont des anciens militaires de la même unité que Miguel Cortez, et la femme est sa petite amie. Deeks comprend alors pourquoi elle a activé ses détecteurs-spidermaniens ; Kensi se fiche de lui en répliquant que ces fameux détecteurs s’activent à la seule vue d’une jupe, ce dont il convient.  Le département d’état a fait savoir à Hetty qu’ils révisaient leur position à propos de  l’évaluation de Medina par Chambers. Après tout, un paranoïaque peut aussi avoir raison. Ou dans ce cas présent, comme le résume Deeks, il ne faut pas assassiner quelqu’un même si cela ferait de cet endroit un monde meilleur. Quant à Medina, il n’a pas été tenu au courant de la menace qu’il a couru. On lui a dit que les membres manquants de son équipe de sécurité ont été arrêtés pour contrebande. Cela résonne aux oreilles de Sam comme un « attendre de voir », attendre de voir s’il va se faire assassiner ailleurs ; le sourire narquois d’Hetty prouve qu’elle en fait la même analyse. Sur ce, Deeks se dispose à prendre congé, mais Hetty n’en a pas fini avec lui, à propos de son examen...

 

Sam se gare devant la maison d’Emily, qui boit un thé assis sur les marches. Quant elle reconnaît la silhouette assise à l’arrière, elle appelle Allie. Qui sort en courant se jeter dans les bras de son père, sous l’œil ému de Sam. Il trouve que c’est une chouette gamine, sauf qu’elle triche au Slap Jack. Callen hausse les épaules, tout le monde triche à ce jeu. Sam avoue que si sauver la vie d’un homme politique, c’est cool,  ce qu’ils ont là sous les yeux, c’est ce qui lui permet de continuer la partie. Callen aussi...sans oublier les belles voitures qu’ils peuvent conduire ! Sam ajoute la chance d’être son partenaire, mais G. n’y voit pas un point positif, au contraire. Ce qui énerve Sam, qui le menace de le laisser rentrer à pieds. Ce que s’empresse de faire son compère : ce sera sans doute plus sûr !

 

Hetty entre dans le stand de tir où Kensi lui donne un casque. Deeks est prêt. Des cibles apparaissent : la première est un homme armé, Deeks lui met une balle en plein cœur, ce qu’il commente joyeusement. Ensuit, c’est une petite fille avec une sucette, et Deeks n’appuie pas sur la gâchette. Puis un homme avec une arme, qui reçoit aussi une balle dans la poitrine. La quatrième cible apparaît et reçoit une balle en plein front. Le problème, c’est que c’est Hetty qui est dessinée dessus.

Houps...L’écran devient noir, et la vraie Hetty, muette d’indignation jusque là, retrouve sa voix pour traiter Deeks d’effronté salopard...

 

    ---------------------------------  FIN  ---------------------------------------

 

 

 

 

 

 

 

[Des surfeurs s'amusent dans les vagues. Sur la jetée de Malibu, des hommes pêchent. Le temps est nuageux. Un homme attend. Il a une enveloppe dans une main. Un type se rapproche, regarde l'enveloppe.]

Homme: Pour moi ?

[Quelqu’un photographie de loin la remise de l’enveloppe. Celui qui a porté l’enveloppe s’en va. L’homme qui l’a reçue la regarde, regarde autour de lui et met l'enveloppe dans sa poche intérieure avant de s’en aller.

Le porteur marche dans un parking. Une voiture klaxonne deux fois. L’homme se rapproche de la portière côté passager et s’apprête à l'ouvrir lorsqu’il est saisi par derrière. Un fil a été passé autour de son cou et il est soulevé du sol. L’homme qui vient de l’étrangler le laisse allonger par terre et monte en voiture.]

 

♫ ♫ NCIS: Los Angeles 2x19 Enemy within / Le rasoir d’Ockham ♫ ♫

 

[Callen gare sa Mercedes noire devant l'entrée du NCIS. Sam et lui sortent de la voiture, G. avec difficulté. Callen gémit et pose une main sur sa voiture, il a une douleur dans une jambe.]

Sam : Ça va ? Tu fais bien le Parrain.

Callen : On dirait qu'on m'a éjecté d'une voiture. [Ils ouvrent les portes arrière pour prendre leurs affaires.]

Sam : On t'a éjecté d'une voiture. Plusieurs fois.

Callen : Pas récemment. Si ? [Il ouvre la porte et tous les deux entrent dans les bureaux.]

Sam : Je te répète que si tu ne prends pas soin de toi, ça s'accumule. Les fractures, les blessures par balle et au couteau...

Callen : Morsures de chameau.

Sam : Ça s'additionne. Il te faut un vrai lit, un régime adapté, de l'huile de lin, et la méthode Pilates.

Callen : Café et aspirine pour moi. [Il se sert du café.]

Sam : Tu traites les symptômes, pas le problème. Je refuse un partenaire en fauteuil roulant. Tu seras où, dans quelques années ?

Callen : Mort en mission depuis longtemps.

Sam : Pourquoi ? Pourquoi je te parle ? Si c'est comme ça, j'arrête.

Callen : Toujours des promesses.

 

[NCIS. Salle de sport. Deeks joue avec son téléphone, Kensi s’entraine : elle donne des coups de poing dans un sac de boxe.]

Kensi : Angry Birds ?

Deeks : Plants versus Zombies. J'y ai joué quatre heures cette nuit. Je ne sais pas si je dois en être fier. Tu as eu... [Kensi frappe le sac si fort qu’il heurte l’épaule de Deeks.]  Tu as eu la petite note d’Hetty ?

Kensi : À propos, ça n'existe pas, une petite note d’Hetty. [Elle frappe.] La grande note d’Hetty, la monumentale note d’Hetty... [Elle frappe.]  la colossale note d’Hetty. [Elle frappe.]

Deeks : J'ai compris. [Deeks sort la note de sa poche et la lui montre. Kensi s’arrête et sourit.]

Kensi : C'est grave ? Notes de frais ? Ton hygiène ?

Deeks : Je l'ai pas ouverte.

Hetty : Courageux. [Elle est apparue par surprise comme toujours.] Vous devriez l'ouvrir vite. Nous avons un problème. Plus précisément, j'ai un problème avec vous.

Deeks : Moi ?

Hetty : Lors d'un audit de préparation de routine, on s'est aperçu que vous étiez lamentablement en retard dans votre Développement professionnel.

[Il lit la lettre et arrive à l’expression Développement professionnel au moment où Hetty le dit.]

Kensi : Il y a des cours pour améliorer tes compétences. [Elle boit de l’eau.]

Hetty : Bien que nous pensions que vous soyez à la hauteur... [Kensi rigole.] statistiquement parlant, le niveau d'entraînement d'un agent est totalement corrélé à son taux de survie. Qui suis-je pour discuter les statistiques ?

Deeks : Bien sûr. Mon entraînement vient de la rue.

Kensi : Quelle rue de la vallée de San Fernando ? C'est ni Fallujah ni Kandahar ni Medellín. [Elle s’est rapprochée de lui.]

Deeks : Fais pas le gros dur des Forces spéciales, t'es pas crédible. Alors que Sam, Callen...

Kensi : Ou Hetty.

Deeks : Ou Hetty.

Hetty : Vous allez choisir dans cette liste de cours, M. Deeks. Et vous, Mlle Blye, serez en charge d'en superviser le suivi. [Deeks comme Kensi n’aiment visiblement pas cette idée.] Centre opérationnel. On a une affaire. [Elles s’en vont, Deeks lit la liste des cours.]

Deeks : "CCD, Combat à courte distance" ? "Guérilla urbaine" ?

Kensi : J'ai fait CCD et Guérilla. C'est excellent.

Deeks : C'est une mauvaise idée. [Ils vont dans la salle des ordinateurs.] Tu dois même avoir le badge de camaraderie des agents.

Kensi : Tu as du bol qu'on t'ait laissé aller si loin sans entraînement avancé.

Deeks : Je fais la liaison avec la police.

Kensi : C'est ce qu'on nous a dit.

Deeks : "Conduite offensive" ? Vraiment ? À Los Angeles, la conduite est toujours offensive. En plus, j'ai déjà suivi le stage. Il n'y a pas un cours de maître du déguisement ou d'armes ninja ? Ça, ce serait cool.

 

[Dans l’antre d’Éric et Nell.]

Callen : On fait ça vite, Éric. Deeks doit retourner à l'école.

Deeks : Pas de vie privée, alors ?

Sam : Hetty veut que tu deviennes un opérateur très compétent.

Callen : Bonne chance.

Deeks : Je suis déjà très compétent. [Kensi rit sous cape. Callen le regarde fixement, pas convaincu ; Sam ne le regarde pas.] Quoi ? Je le suis.

Hetty : Mais bien sûr. [Hetty se tourne vers Éric qui met sur l’écran les photos prises sur la jetée.]

Éric : D'après l'horodatage, ces photos datent de deux jours.

Nell : Jetée de Malibu.

Éric : On les a envoyées anonymement au QG du NCIS la nuit dernière. En vert (recevant l’enveloppe), le capitaine de corvette Daniel Chambers, des Renseignements.

Callen : Qui est l'autre type ?

Éric : On ne sait pas. Mais il n'ira plus sur la jetée. [Il met la photo de son cadavre sur l’écran.]

Kensi : Étranglé.

Éric : Avec un garrot. Un surfeur l'a trouvé et a appelé le 911, sept minutes après que ces photos ont été prises.

Deeks : Chambers ?

Éric : C'est un officier entraîné et très bien vu, affecté aux Renseignements de la Défense. On ne l'a pas vu au travail depuis deux jours.

Sam : Depuis les photos.

Nell : Chambers est un expert de la politique du Venezuela. Il suit une étoile montante, Antonio Medina, qui est censé concurrencer sérieusement le Président Hugo Chavez lors des prochaines élections. Medina est pro-américain. Medina arrive à Los Angeles.

Callen : On sait où est Chambers ?

Éric : Sa voiture n'a pas bougé depuis deux jours, ses cartes de crédit sont inactives, et son portable est éteint.

Callen : Ça craint.

Éric : J'ai les appels de son portable. Ils sont de son ex-femme et de la base. Le jour de sa disparition, il a reçu trois appels du Malibu Hotel... Chambre 303. [Il met une carte sur l’écran.] C'est tout près de la jetée.

Callen : Sam et moi allons au motel. Kensi, Deeks, parlez à l'ex-femme.

Deeks : Un type étranglé, un disparu, un autre qui prend des photos.

Sam : Un jour de plus à Hollywood.

 

[Près du Malibu Hotel.]

Callen : Quelles sont les chances que Chambers soit vivant ?

Sam : Je suis optimiste.

Callen : Et je m'attends au pire. À moitié vide.

[Ils entrent dans la chambre 303.]

Callen : RAS.

Sam : RAS.

[Callen remarque des papiers sur la table.]

Callen : L'itinéraire d'Antonio Medina. Les heures, les endroits et les procédures standard.

[Sam prend connaissance des documents.]

Sam : Tout ce qu'il faut pour assurer sa sécurité.

[Callen attrape un papier sur un fauteuil. Une arme était cachée dessous.]

Callen : Ou l'assassiner.

[Sam a l’air inquiet et reprend sa lecture avec encore plus d’intérêt.]

Sam : Un voyage très bref, atterrissage dans une heure. S'ils veulent le tuer, ce sera dans les six heures à venir.

Callen : Tic tac.

 

[A l’extérieur de l’hôtel, G. en termine avec un appel. Sam le rejoint.]

Sam : La vidéo de surveillance ne montre ni la chambre ni le parking ni le bureau du gérant.

Callen : C'est efficace.

Sam : La chambre a été louée par une femme qui a payé pour un mois en liquide. Le gérant n'a pas reconnu Chambers. [Ils vont à leur voiture.]

Callen : Ça se comprend. On ne vient pas ici pour marquer les mémoires. Et la femme ?

Sam : Taille moyenne, cheveux sombres.

Callen : En gros, la moitié des femmes de L.A. Éric envoie une équipe de surveillance au cas où ils reviennent.

Sam : Deux gars se voient, l'un finit mort, et l'autre s'est volatilisé.

Callen : Ça se présente mal pour Chambers. Ou il est le tueur, ou il est en fuite, ou il est mort.

Sam : Medina doit annuler sa visite.

Callen : Hetty a eu le Département d'État. La visite est maintenue. Ils pensent qu'on dramatise.

Sam : (gloussant) Typique. L'ambition politique prime sur le bon sens.

Callen : Medina serait un allié précieux. Il doit récolter plus d'un million à une collecte de fonds ce soir.

[Ils sont à la voiture.]

Sam : Une annulation ou trop de sécurité est mauvais pour les affaires. Alors au moins, qu'ils changent son itinéraire et les endroits visités.

Callen : Ces messieurs ne croient pas à la menace.

[Sam vient de recevoir un SMS.]

Sam : L'équipe de surveillance arrive.

Callen : Son chef est à la planque. Nell est une experte de l'Amérique du Sud. Elle y est aussi.

[Ils montent dans la Mercedes.]

 

[Deeks et Kensi arrivent chez l’ex-femme de Chambers. Kensi raccroche son téléphone.]

Kensi : Callen et Sam ont la preuve qu'on pourrait assassiner Medina.

Deeks : Ça se complique.

Kensi : Prêt à voir l'ex de Chambers ?

Deeks : Je sais pas, j'ai pas eu le cours de Cambriolage de Bungalow, ni l'Interrogatoire Tactique des Ex sur l'Utilisation des Ustensiles.

[Kensi rigole.]

Deeks : Quoi ?

Kensi : Tu boudes ?

Deeks : Je ne suis pas un boudeur.

Kensi : Tu boudes. Des vilains garçons t'ont tapé ?

Deeks : Tu te moques. Génial, tu sais pourquoi ? C'est bien ton genre. T'es une moqueuse.

Kensi : T'es un boudeur.

Deeks : Moqueuse.

Kensi : Boudeur.

Deeks : [Il frappe à la porte, elle s’ouvre.]  Moqueuse.

Emily : Oui ?

Deeks : Inspecteur Marty Deeks. Voici l'agent spécial Kensi Blye, NCIS. Nous avons quelques questions à propos de votre ex-mari.

Emily : Bien sûr. Daniel a des ennuis ?

Kensi : C'est ce qu'on cherche à savoir.

Emily : Entrez.

 

[Hangar à bateaux. Le capitaine Jennings, le directeur de Chambers, met au courant Nell, Callen et Sam.]

Jennings : Le capitaine de corvette Chambers est à la DIA depuis deux ans. Il a été affecté à l'unité chargée du Venezuela depuis août. Il suivait Antonio Medina... qui est une étoile montante, et un allié de l'Amérique. Ce qui est rare au Venezuela.

Callen : Des choses intéressantes ?

Jennings : Il a bien bossé. Il a rendu de multiples rapports. [Il pose des dossiers sur la table. Nell, Sam et G. en prennent chacun un.] Notre boulot consiste à surveiller le terrain politique local, surtout dans les pays hostiles envers les États-Unis, pour voir si rien de grave ne se trame. Il était très méticuleux.

Sam : Pourrait-il être impliqué dans quelque chose d'illégal ?

Jennings : Il est absolument honnête. On pourrait juste lui reprocher d'en faire trop au travail.

Callen : Medina est, je cite, "un opportuniste. S’il était élu, il serait pire que Hugo Chavez " ?

Sam : Pire que Chavez ? Qui traite les USA d'État terroriste ? Medina est un allié, non ?

Jennings : Le savoir de Chambers, c'est l'informatique.

Nell : Vous voulez dire qu'il basait ses affirmations sur une analyse RHP améliorée ?

Jennings : La RHP est expérimentale. Et bien sûr secrète.

Nell : Chambers expérimentait une version de la Recherche Haute Précision. En gros, ça analyse toute parole publique d'une personne, pour découvrir des extrémistes passés inaperçus.

Jennings : En gros, oui.

Callen : Beaucoup d'inaperçus ?

Sam : Par les gens du Renseignement. CIA, DIA ?

Jennings : D'après Chambers.

Nell : Bizarre.

Jennings : Pardon, qui êtes-vous ?

Nell : Analyste du Renseignement Nell Jones.

Jennings : L'algorithme utilisé par Chambers n'a pas fait ses preuves, et ne remplace pas le cerveau humain.

Nell : Je m'en suis pas mal servi. J'ai pu cibler Manuel Noriega à l'époque où on le soutenait, Pol Pot à ses débuts, et Mikhaïl Gorbatchev... avant qu'on ne le découvre démocrate.

Jennings : Chambers commençait tout juste à récolter ses renseignements. Il a des choses intéressantes, mais un peu tirées par les cheveux.

Nell : Vraiment ? Les enjeux ne le sont pas. Le Venezuela a bien des liens avec l'Iran, non ?

Jennings : Oui, mais...

Nell : Et l'Iran mène un programme nucléaire clandestin dangereux pour l'hémisphère sud.

Jennings : C'est un risque lointain. [Sam et G. ont du mal à réprimer un sourire.]

Nell : Le Venezuela forme-t-il une coalition avec la Bolivie, le Nicaragua et Cuba pour contrer la domination américaine de la région ? [Elle montre les trois pays sur une carte.]

Jennings : C'est probable.

Nell : Si le Venezuela se nucléarise, la bombe atomique sera à 150 km des côtes de Floride sans parler de la probabilité que d'autres pays servent de base de lancement à Al-Qaïda.

[Jennings ouvre la bouche pour répliquer.]

Callen : (à Nell) On peut parler au commandant ?

Nell : Bien sûr. (à Jennings)  C'était un plaisir.

Jennings : Tout le plaisir est pour moi. [Manifestement il ne pense pas ce qu’il dit.]

Callen : Vous n'y croyez pas ?

Jennings : Medina est résolument pro-américain. Il est adoré de la communauté expatriée d'ici. Les analyses RHP de Chambers contredisent tout ce qu'on sait.

Sam : Et s'il avait raison ?

Jennings : J'en doute. Le rasoir d'Ockham. L'explication la plus simple est la meilleure.

Sam : Normalement, la meilleure.

Callen : On dirait que vous avez ignoré ses mises en garde. Vous êtes peut-être responsable de sa mort éventuelle.

Jennings : J'espère vraiment que non. C'était un type bien.

Sam : Espérons qu'il l'est encore.

 

[Nell est dans la salle d’interrogatoires en train de taper sur son portable. Sam et G. la rejoignent.]

Nell : Du souci à me faire ?

Callen : La prochaine fois, prends-en un à ta mesure. [Elle acquiesce, sourit et montre son écran.]

Nell : Regardez ça. [Antonio Medina fait un discours en espagnol.] "Nous voulons rendre la fierté et le respect au peuple du Venezuela. Il ne vous faut pas seulement un chef... Il vous faut un grand chef. Un ami des nations, grandes et petites."

Sam : Sacré orateur.

Callen : Du charisme à revendre.

Nell : Dans un bon contexte, il pourrait être une force.

Sam : Quel genre de force ? Pro ou anti-terroriste, ou quelle autre menace ?

Callen : Peu importe la menace que représente Medina. La seule chose qui compte, c'est d'empêcher qu'il soit assassiné sur le sol américain.

 

[Chez Emily.]

Kensi : Votre mari a-t-il déjà cité le nom d'Antonio Medina ?

Emily : Non. Mais on ne parle pas boulot. On parle surtout d'Allie, parce qu'elle ne nous parle plus. Il paraît qu'on passe notre temps à gâcher sa vie d'ado de 12 ans.

Allie : [apparaissant] Hé, Maman...

Emily : Oui ?

Allie : Je peux avoir l'ordi ?

Emily : Finis d'abord tes devoirs.

Allie : J'ai pas envie de les faire. [La mère et la fille se regardent.]

Deeks : Sacré trampoline, dis donc. Je peux aller l'essayer ? [Allie le fixe.] Quoi ? C'est interdit aux flics ? Je suis flic. Je poursuis les méchants et mange des beignets.

[Allie et Emily rigolent.]

Emily : C'est bon, Als. Va donc montrer le jardin à l'inspecteur.

Deeks : (à Allie)  Je t'ai vue. Tu as levé les yeux. Le premier arrivé. Un, deux, trois, partez.

[Ils courent dehors ; laissant Kensi et Emily seules.]

Emily : Bon, que se passe-t-il ? Qui est Antonio Medina ?

Kensi : Votre ex-mari pense qu'il est une menace pour la sécurité nationale. Il est peut-être en danger.

Emily : C'est impossible. Il est bien trop respectueux des règles. Et il ne ferait rien qui l'éloignerait d'Allie.

[Allie s’amuse sur le trampoline et rigole.]

Emily : Ça fait longtemps qu'elle n'avait pas ri.

Kensi : Il fait cet effet aux gens.

Emily : Ça a été dur dernièrement. À son âge, les amis, l'école, plus le divorce. S'il est arrivé quelque chose à son père...

Kensi : Vous avez l'air très proches.

Emily : C'est un chic type, et un bon père... mais notre couple ne fonctionne pas.

[Le téléphone d’Emily sonne, elle fait signe à Kensi de l’excuser et décroche mais il n’y a personne.]

Emily : C'est la troisième fois.

Kensi : Vous pensez que votre ex veut joindre Allie ?

Emily : Elle a un portable.

[Kensi prend son portable et appelle Éric.]

Kensi : (au téléphone) Trace le dernier appel reçu par Emily Chambers.

 

[NCIS.]

Éric : Je cherche. Un portable. J'essaie de le localiser. Je l'ai. L'appel vient de l'extérieur de la maison.

 

[Chez Emily. Kensi ouvre la porte de derrière.]

Kensi : Deeks !

Deeks : (sautant sur le trampoline)  J'arrive. (à Allie)  À plus tard.

Kensi : On y va !

Deeks : C'était drôle. [A Emily qui les regarde anxieusement aller vers la porte d’entrée.] C'est une gamine géniale.

Emily : Merci.

[Ils se précipitent dehors. Ils regardent les alentours et entendent un véhicule démarrer.]

Kensi : Là-bas. La camionnette bleue. [Le conducteur fait hurler son moteur, Kensi et Deeks sont au milieu de la route]

Deeks : Que fait-il ? [Il se dirige droit sur eux. Deeks lève un bras.] Arrêtez.

[La camionnette accélère. Les agents plongent sur le côté pour l'éviter. La camionnette s’enfuit. Deeks et Kensi se sont relevés mais ne peuvent pas tirer.]

Deeks : Tu vois, les conducteurs de Los Angeles...

[Kensi appelle Éric.]

Kensi : Cherche sur toutes les caméras sur un rayon de 10 blocs. Camionnette bleue, General Motors, de 2007 ou 2008, pas de plaques. Il a voulu nous rouler dessus.

 

[NCIS. Callen regarde par-dessus l’épaule d’Éric.]

Éric : J'accède aux caméras de surveillance du trafic.

 

[Devant chez Emily.]

Kensi : Et le portable ?

Éric : (au téléphone) Éteint. C'était un prépayé.

 

[NCIS.]

Éric : Il a dû le jeter.

Callen : Vous avez vu le conducteur ?

Kensi : (au téléphone) Non.

Nell : (se précipitant dans la pièce.) L'homme étranglé dans le parking... Il était porté disparu. On a son nom et son adresse.

 

 

Rosa : Oncle Juan était un journalier. Il était manutentionnaire ou il lavait des voitures.

Callen : Toutes nos condoléances.

Rosa : Quelle ironie. On a quitté Juarez à cause de la violence... Les cartels, la guerre de la drogue.

Sam : Juan était mexicain, pas vénézuélien ?

Rosa : Oui, comme nous tous. Tous ceux de ce complexe. Tous nos amis. C'est L.A.

Callen : Quand l'avez-vous vu en dernier ?

Rosa : Il y a deux jours. J'ai le permis de conduire, donc je dépose les gars au lavage de voitures de Tujunga à 4 h du matin.

Callen : Des gars bosseurs.

Sam : Et des filles.

Rosa : On n'est pas venus ici pour se tourner les pouces. On voulait une vie meilleure. Et je veux y arriver.

Sam : Vous y arriverez, Rosa.

[Les agents s’en vont. Ils marchent dans la rue, Callen tape quelque chose sur son téléphone.]

Sam : Il y a des centaines de journaliers là-bas. Il a été choisi au hasard.

Callen : Ils ne cherchaient qu'un coursier. [Callen téléphone à Éric.]  Je t'envoie l'adresse où le coursier a été vu en dernier.

 

[NCIS.]

Éric : Je l'ai. Je l'envoie à Kensi et Deeks.

 

[Lavage de voitures de Tujunga.]

[Deeks parle en espagnol à trois personnes qui ne semblent rien savoir d’utile à l’enquête.]

Deeks : (à Kensi) Rien. Ils disent ne rien savoir. Plus exactement... " No habla Ingles ". Quand j'ai parlé espagnol, ils ont dit " No habla Español ". Nada. Ils me croient de l'Immigration.

Kensi : Je crois qu'ils ne t'aiment pas.

Deeks : Je t'assure. D'accord, à toi de jouer.

[Elle s’approche des hommes en souriant et leur parle en espagnol.]

Kensi : Je cherche mon oncle Juan. [Elle montre une photo sur son téléphone.] Il était là avant-hier.

Homme : Il est parti dans une camionnette bleue. Pour un boulot rapide, je crois.

Kensi : Une camionnette bleue ?

Homme : Oui.

Kensi : Vous avez vu le chauffeur ?

Homme : Non.

Kensi : Ce genre de camionnette ? [Elle montre une photo de la camionnette qui a essayé de les renverser.]

Homme : C'est ça. Plus sale, mais la même.

[Kensi s’éloigne et appelle Éric.]

Kensi : La camionnette a été reconnue. Elle a ramassé Juan Muñoz au lavage de voitures.

Éric : (au téléphone) Compris.

Deeks : Joli, je suis impressionné…Ne fais pas ça. Arrête de jubiler.

Kensi : T'as choisi ton cours ?

Deeks : Tu m'agaces. D'accord. J'ai pensé à l'EAF.

Kensi : Entraînement aux armes à feu. Bien. Plein de théories et de techniques pour te remplir la tête. Je t'entraînerai.

Deeks : Je l'ai choisi parce que je connais. C'est là. Tu sais pourquoi ? Le terrain, c'est ma salle de classe.

Kensi : Une toute petite classe.

[Ils regagnent leur voiture.]

 

[NCIS]

Callen : On a quoi, Éric ?

Éric : Une caméra de surveillance à l'extérieur du lavage de voitures. [Il met les images sur un écran devant lequel se trouvent déjà Sam et Nell, Deeks et Kensi se rapprochent.]

Nell : Les images datent d'avant-hier, à 10 h 04.

Kensi : C'est Muñoz.

Éric : Et voilà le chauffeur. [Il zoome.]

Nell : C'est une femme. L'image est trop floue pour une reconnaissance faciale.

Sam : Elle correspond à la description de la femme du motel.

Nell ; Notre mystérieuse femme ramasse le journalier Muñoz, qui finit mort après sa livraison au disparu Chambers. Puis elle prend une chambre dans un motel, d'où Chambers reçoit de nombreux coups de téléphone, et où on trouve des détails secrets sur l'itinéraire de Medina. Puis sa camionnette stationne devant la maison de Chambers.

Kensi : Pourquoi auraient-ils tué Chambers ? Que savait-il qui aurait pu ruiner leurs plans ?

Callen : Et si Chambers n'avait pas découvert le complot ? S'il en faisait partie ?

Kensi : Il a changé de bord ?

Sam : Il prévient ses supérieurs, mais on ne le croit pas. La montée en puissance de Medina lui paraît être une menace.

Callen : Chambers reçoit l'itinéraire de Medina et disparaît. Il tue Muñoz pour couvrir ses traces.

Deeks : Et s'il y avait été forcé ? En faisant pression sur lui.

Kensi : Le dossier de Chambers est nickel. Pas d'alcool, pas de drogue, ni jeu ni dettes.

Sam : Ou quelqu'un cherche à faire pression sur lui.

Deeks : On ne sait pas pourquoi la camionnette était devant sa maison.

Callen : Le seul moyen d'atteindre Chambers... c'est par sa fille.

 

[Allie marche en parlant au téléphone.]

Allie : Oh, mon Dieu ! Je sais. Il était complètement dingue. Mais aussi trop mignon. J'en reviens pas de dire ça... Le répète à personne.

[Un fourgon noir s'arrête près de la fille, un homme à capuche la saisit, elle est jetée dans le fourgon qui disparaît aussi vite qu'il est apparu. La scène est filmée par une caméra de surveillance dans la rue.]

 

[La police de Los Angeles est à l'extérieur de la maison, Deeks et Kensi entrent dans la maison d'Emily. Elle lit un papier. Kensi décroche son téléphone.]

Callen : Alors, Kensi ? [Il fait les cent pas dans le hangar à bateaux.]

Kensi : Emily tient le coup. Une alerte enlèvement a été lancée, aux infos, sur les autoroutes et sur Internet.

Callen : Bon boulot.

Kensi : C'était pas nous. Il y a eu 3 appels en 4 minutes.

Callen : En 4 minutes ?

Kensi : Dont deux avec la bonne immatriculation, et une femme a identifié le véhicule 50 m plus loin. On l'avait prévenue par SMS.

Callen : Sacrés voisins.

[Callen regarde l'écran : dans la salle d'interrogatoires, Sam est assis en face... d’Allie et ils jouent à Slap Jack.]

Callen : La petite va bien. Remercie sa mère de jouer le jeu et rentrez. On nous préviendra s'il appelle.

 

[Salle d'interrogatoires. Allie remporte plusieurs victoires.]

Sam : Tu sais quoi ? T'es prête ?

[Ils jouent.]

Sam : Attention... [Elle gagne.] Huit victoires d'affilée ? [Il se lève et quitte la pièce - parlant entre ses dents] Petite terreur des cartes. [Il rejoint Callen dans la pièce d’à côté.]

Sam : Du nouveau ?

Callen : Non. Et Allie ?

Sam : Contente d'avoir bien joué son rôle. Inquiète pour son père.

Callen : Ils ne pourront pas utiliser sa fille comme moyen de pression.

Sam : S'il fait cavalier seul, ça le fera réagir.

Callen : Sauf s'il a pété les plombs et se fout de sa fille.

Sam : Ou il pense que tuer Medina la protégera de ce qui menace son avenir.

Callen : Honnêtement, aucune de ces hypothèses ne me plaît.

 

[Kensi et Deeks retournent au NCIS.]

Kensi : Trois choses à surveiller quand tu sors ton arme en situation réelle. Ton développement professionnel.

Deeks : Les méchants.

Kensi : Otages, mouvements furtifs et anomalies, genre un homme en doudoune en été.

Deeks : Ça va, je sais. [Ils arrivent aux bureaux où Callen les attend.]

Callen : Medina connaît bien sa garde rapprochée, des militaires. Très compétents, rien à signaler. [Il montre plusieurs photos sur l’écran, Sam regarde une carte.]

Sam : Leur plan est bon. Arrivée à l'aéroport de Santa Monica. Pas d'accès public. Trajet direct jusqu'à la réception dans un hôtel de Beverly Hills, et retour.

Callen : (à Kensi et Deeks) L'itinéraire n'a pas encore été déterminé. C'est pour éviter de sécuriser des kilomètres de rues. Le meilleur point de contact est le hall d'accueil. [Il met le plan en 3 D d’un building sur l’écran.]

Kensi : Ou quand il sort ou entre.

Deeks : De quel endroit tirerais-tu, Sam ?

Sam : De cet endroit stratégique. [Il montre le toit de l’immeuble.] Avec un fusil démonté sous la veste, c'est une bonne ligne de mire.

Kensi : Tu pourrais venir tôt le matin et te cacher ?

Callen : En passant par la sortie. [Il montre la sortie.]

Sam : Une seringue.

Deeks : Il ne la sentirait pas ?

Sam : Furtivement et anonymement dans la foule.

Callen : Personne ne s'en aperçoit. Tu fais diversion et tu te faufiles dehors tranquillement.

Kensi : Avant que ce soit sécurisé.

Sam : J'opterais pour ça.

Callen : Moi aussi.

Deeks : Vous avez eu des cours sur les piqûres mortelles ?

Kensi : C'est qui, le moqueur ?

[Éric apparait.]

Éric : J'ai une info sur le véhicule. Pas d'immatriculation, mais j'ai trouvé un autocollant. [Il affiche une photo et zoome.] C'est un véhicule loué avec un permis bidon. Mais il a un système GPS intégré. Et voilà une adresse.

 

[Maison de luxe avec une vue sur la mer. Sam et Callen sont dans un 4 x 4 garé dans la rue pas loin de l'entrée.]

Callen : Si un jour je déconne, je t'autorise à m'abattre.

Sam : À quel point ? Tu as déjà poussé le bouchon et je ne t'ai pas tué.

Callen : Complètement. Si je passe à l'ennemi.

Sam : Toi ? Ça n'arrivera jamais. Je n'ai jamais vu quelqu'un avec autant de ressources que toi. Si quelqu'un peut craquer, c'est moi.

Callen : Toi ? Un Seal exemplaire. Tension artérielle indétectable. T'en as une, au moins ? Tu évacues tes soucis grâce à un punching-ball. Tu en as de la chance. Si quelqu'un doit craquer...

Sam et G. ensemble : Kensi. [Elle vient juste de sortir de voiture avec Deeks.]

Callen : Bonne chance, Deeks.

Kensi : Le périmètre est dégagé à part les deux à l'entrée.

Deeks : Chambers est là-dedans ?

Kensi : La camionnette est ici.

Callen : C'est notre seule piste.

[Sam regarde la maison avec des jumelles.]

Sam : Ils sont armés.

Callen : Comment on va entrer ?

Sam : Biscuit.

Deeks : C'est quoi, un Biscuit ?

 

[Un homme est assis au milieu de la cours, regardant son téléphone.]

Kensi : Biscuit ! [Elle marche, regardant autour d’elle. Elle a l'air désespéré et parle très vite à l'homme.] J'ai perdu mon chien. De taille moyenne, il s'est enfui.

[L'homme se rapproche pour l’aider. Callen pointe son arme sur sa tête et Sam lui attrape les bras par derrière avant de le jeter à terre avec quelques coups de poings et de genoux. Deeks vient le bâillonner avec de l’adhésif et Kensi lie ses mains avec des menottes en plastique.]

Deeks : Tu t'es fait avoir par Biscuit.

Homme : Jose ? [Quelqu’un sort de la maison]  Jose, que tu haces?!

[Kensi apparait derrière un gros arbre, l’homme met sa main dans sa veste.]

Sam : Oh, non... [Callen et Sam sont près de lui et pointent leur arme dans sa direction. Ils le désarment. Les quatre agents entrent dans la maison. Ils la fouillent soigneusement. Sam et Callen entrent dans une pièce, ils trouvent Chambres inconscient sur un fauteuil.]

Sam : Il est en vie ? [Chambers est profondément endormi.]

Callen : Ce n’est pas vraiment un assassin.

 

[Callen et Sam prennent chacun Chambers par un bras et l’aide à sortir prendre un peu d’air frais.]

Chambers : Je dois m'asseoir. [Sam l’aide à s’assoir et s’installe à côté de lui.]

Callen : Que s'est-il passé ?

Chambers : Quelqu'un m'a dit qu'il avait une preuve incontestable des liens de Medina avec le Moyen-Orient. Il m'a demandé de le rencontrer sur la jetée. [Deeks et Kensi les rejoignent.] J'ai cru que c'était sûr. Aucun souvenir après ça.

Kensi : (à Callen)  Ils ne parlent pas.

Chambers : De quoi s'agit-il ?

Sam : Vous êtes le pigeon.

Callen : Vous tirez l'alarme sur Medina, avec vos questions et vos rapports. Medina se fait assassiner, on vous accuse.

Sam : Vous avez de la veine. Vous auriez pu finir mort dans un motel, avec une lettre de suicide et l'arme du crime.

Deeks : "Un agent de la Navy, détracteur de Medina, le tue."

Kensi : On a failli y croire. [Le visage de Chambers se décompose.]

Callen : Vous la connaissez ? [Il montre la photo de la femme conduisant la camionnette bleue.]

Chambers : Elle s'appelle Helen. Je l'ai rencontrée à une conférence à l'université il y a un mois. Elle était trop bien pour moi. On était ensemble au motel quand j'ai reçu l'appel. Elle m'a déposé à la jetée, et a dit qu'elle m'attendrait.

Sam : C'était au motel. [Il prend un appareil photo.] Les clichés pris sur la jetée de Malibu sont sur la carte mémoire.

Chambers : Je me suis vraiment fait avoir. [Il met sa tête entre ses mains.]

Sam : Ils vous ont bien manipulé.

Deeks : Très, très bien.

Callen : Qui sont ces gens ?

Chambers : Il existe une faction extrémiste dirigée par Miguel Cortez. C'est un genre de Karl Rove de Caracas. C'est eux qui ont le plus à y gagner. En éliminant leur principal opposant sur le sol américain, on a le mauvais rôle, et l'anti-américanisme augmente.

Sam : Au lieu de s'en prendre aux USA, Chavez soulèverait les foules.

Chambers : Il est à 70 % de popularité. Imaginez 95 %.

Sam : Avec un programme radical.

Chambers : Où se trouve Medina ?

Callen : Il vient d'atterrir. Il sera à Beverly Hills dans une heure.

Kensi : Ni l'État ni Medina n'annuleront. S'ils le font, on n'attrapera pas ce groupe.

Sam : Le protocole, l'itinéraire... Ils ont une taupe. Quelqu'un de proche de Medina.

Deeks : Helen est notre seule suspecte pour l'instant. Ce qui leur facilite grandement la tâche.

Callen : Il va falloir les faire sortir.

Sam : Vous pouvez marcher ?

Chambers : Ça va. Entraînement en cas de prise d'otage.

Deeks : Vous et vos cours... [Callen sourit…]

 

[Beverly Hills. Salle de réception privée. Sam porte un plateau de verres à champagne ; Kensi, Deeks et Chambers sont des invités ; G. porte un costume bordeaux, comme les autres membres de la sécurité. Le lieu est plein. Les agents communiquent par micro et oreillettes.]

Sam : Un serveur ? Pourquoi je fais le serveur ?

Callen : Vois avec Hetty.

Sam : Et Deeks. Pour Kensi, je comprends. [Elle sourit.] Mais Deeks avec ce costume ? Je porte du polyester. C'est inadmissible.

Callen : Plains-toi. Je porte du bordeaux.

Deeks : Si tu permets, cette robe est incroyable.

Kensi : Arrête.

Deeks : Je joue juste le gars qui te sort.

Kensi : Viens ici. Tu as quelque chose... [Elle montre son nez.]

Deeks : Quoi ? [Il touche son nez, inquiet.]

Kensi : Moi aussi, je joue mon rôle.

[Les invités applaudissent : Medina fait son entrée entouré de gardes du corps. Il serre des mains.]

Deeks : Si on a raison, les seuls qui peuvent vous reconnaître sont les coupables. [Il regarde Chambers.]

Kensi : Y compris Helen, ou quel que soit son vrai nom.

Deeks : Je regarde.

[Medina parle en espagnol. Un de ses hommes regarde Chambers et lève son poignet jusqu’à sa bouche.]

Sam : Un gars parle à sa manche. [Il est près de Callen.]

Callen : Je le suis.

[Un autre homme voit Chambers et fait demi-tour.]

Sam : J'en ai un autre. Kensi, surveille Medina. Deeks, reste avec Chambers.

Deeks : D'accord.

[Callen suit son homme à l'extérieur : il prend l'escalier, il regarde derrière lui et court aussitôt qu'il voit que Callen le cherche. G. le poursuit. Sam suit l’autre homme qui se dirige vers une sortie.]

Sam : Agent fédéral ! [L'homme commence à courir, Sam se précipite derrière lui. Ils arrivent à un cinéma. Callen poursuit son homme qui continue à monter. Il arrive au toit. L'homme se retourne et tire, mais rate sa cible : Callen lui ne le manque pas, l'homme tombe. Sam et son homme courent toujours, Sam le plaque au sol. Il respire, étant allongé sur le dos de l'homme.]

Callen : (micro) Suspect à terre.

Sam : (micro) Et de deux.

Callen : (micro) Plus qu'un.

 

[L’assistance écoute le discours de Medina.]

Medina : Mes amis, mes compatriotes, et surtout, mes amis riches. Je veux que vous puissiez dire à vos amis ici, dans la cité des anges, "Je suis vénézuélien, et fier de l'être." J'adore l'Amérique.

Deeks : On dirait qu'il aime l'Amérique.

Chambers : Il faut lire entre les lignes.

Deeks : "Fierté."

Chambers : Son désir le plus profond est un Venezuela fort.

Deeks : S'il est dangereux, pourquoi voulez-vous le sauver ?

Chambers : Assassiner est rarement la solution. S'il est tué, quelqu'un d'autre prendra sa place. Statistiquement parlant.

Deeks : Vous êtes méticuleux.

[Deeks repère une femme qui vient d’arriver.]

Deeks : On a du mouvement.

Medina : L'éducation est une question de justice sociale. On doit parler d'un meilleur Venezuela. Un Venezuela plus brillant et libre. Liberté et justice...

Deeks : La fille en rouge à 2 h. Qui c'est ?

Chambers : Helen.

Deeks : Kensi, Helen se dirige vers la sortie sud.

Kensi : Reste avec Chambers.

 

[Helen atteint la sortie, découvre Kensi sur ses talons et court ; Kensi poursuit la suspecte à l’extérieur. Elles ont toutes les deux des talons hauts et les trottoirs sont humides. Helen pousse hors de son chemin un homme qui se cogne contre un mur, puis une femme. Kensi plonge et la fait tomber dans un bassin. Elles se battent un peu, Helen est plus rapide pour se lever et elle brandit une arme.]

Helen : Chérie, écarte-toi de mon chemin. [Elle se retourne et se trouve face à l’arme de Deeks.]

Deeks : Lâchez ça ! [Kensi attrape son arme.]

 

[Les agents sont de retour au NCIS. Kensi est encore trempée, pieds nus et visiblement frigorifiée.]

Kensi : Un jour, j'aimerais bien me faire belle pour sortir sans devoir poursuivre un suspect ou me faire tirer dessus.

Sam : Ça serait pas marrant !

Hetty : Un problème avec vos vêtements, Mlle Blye ? Un petit prix à payer pour la réussite d'une mission.

Callen : Et les trois mousquetaires ?

Nell : Diego Brazon, chef de la sécurité, et Jose Garcia, attaché, étaient dans l'armée dans la même unité que Miguel Cortez.

Callen : C'est le chef de la faction extrémiste au Venezuela.

Kensi : Chambers dit que c'est le Karl Rove de Caracas.

Deeks : Et Helen ?

Nell : Son nom est Maria Rivero. La copine de Cortez.

Deeks : Pas étonnant que je l'ai remarquée.

Kensi : Tu remarques tout ce qui passe avec une jupe.

Deeks : C'est vrai. [Nell sourit.] Elle a raison.

Hetty : Le Département d'État a changé d'avis sur les conclusions de Chambers.

Callen : Ce n’est pas parce qu'on est paranoïaque qu'on n'a pas raison.

Deeks : Ce n’est pas parce qu'on ne doit pas assassiner quelqu'un que le monde ne serait pas mieux sans lui.

Sam : Et pour Medina ? Il nous remercie ?

Hetty : Il ne sait pas.

Sam : Et ses hommes qui ont disparu ? Il en dit quoi ?

Hetty : On l'a informé qu'ils avaient été arrêtés pour trafic de stupéfiants.

Sam : Technique : "On attend de voir ce qui se passe". On attend de voir s'il est assassiné ailleurs. [Hetty le fixe avec un petit sourire mais ne répond rien.]

Deeks : Bon, je rentre. J'ai besoin d'un bain, de poulet et de gaufres, peu importe l'ordre. [Il est déjà sur le chemin de la sortie.]

Hetty : Pas si vite, M. Deeks. Parlons de votre examen.

[Callen rigole, il porte un sac sur son épaule et s’en va.]

Deeks : Obligé ?

[Sam a arrêté sa voiture devant chez Emily. Elle est assise sur les marches avec une tasse de café. Elle voit Sam et Callen sortir de la voiture et regarde l’homme sur le siège arrière.]

Emily : Allie !

[Allie arrive et se précipite vers le passager.]

Chambers : Viens, ma chérie. [Ils s’enlacent.]

[Sam et Callen observent la scène depuis l’autre côté de la rue. Sam est ému.]

Sam : Chouette gosse. Sauf qu'elle triche à la bataille.

Callen : Comme tout le monde.

Sam : Empêcher l'assassinat de politiciens c'est sympa... Mais ça... C'est pour ça que je fais ce boulot. Et toi ?

Callen : On conduit aussi de super voitures.

Sam : Et tu bosses avec moi.

Callen : Ça, ce n’est pas très vendeur.

Sam : Tu préférerais être avec Kensi ou Deeks ?

Callen : C'est mes choix ? C'est comme choisir entre être brûlé, flagellé ou lapidé.

Sam : Tu veux marcher ? C'est ce qui va t'arriver.

Callen : Ce serait plus sûr pour moi. [Et il marche…]

 

[Salle de tirs. Kensi remet un casque à Hetty qui vient d'entrer.]

Hetty : Prêt, inspecteur Deeks ?

Deeks : Envoyez tout comme dans Donkey Kong ! [Kensi rigole, Hetty est sidérée.]

Kensi : Commençons.

[Il prend son arme et se met en place.]

Deeks : Prêt ?

[Une forme apparaît : un homme avec une arme à feu ; Deeks tire sur lui en plein cœur.]

Deeks : Deeks 1, méchants 0.

[Un enfant avec une sucette : Deeks lève son arme et ne tire pas.]

Deeks : Fille à la sucette, épargnée.

[Un homme avec une arme à feu, il tire et le frappe dans le cœur.]

Deeks : Oh!

[Il tire sur la forme suivante, dans le front. C'est Hetty …]

[Deeks sourit et Hetty est outrée.]

Deeks : Oups.

[L'écran devient noir.]

Hetty : Petit saligaud.

 

[Surfers have fun in the waves. On a pear in Malibu, men are fishing; the weather is cloudy. A man is waiting. He has an envelope in one hand. A guy comes close, looks at the envelop]

MAN 2: that’s for me ?

 (camera clicking) [A photo shows man-1 handing the envelope] (camera clicking) [Man-1 goes away, man-2 checks the envelope, looks around] (camera clicking) [Man-2 puts the envelope in the inside pocket of his oilskin, and leaves the place. Man-1 is walking in the parking lot] (car honks twice) [Man-1 comes close to the passenger door of the SUV, is going to open it; he is grabbed from behind, a wire is put around his neck and pulled; his feet don’t reach anymore the ground.]

MAN-1: (gagging)

[The man who is killing him lets him go: man-1 falls down. His killer gets into the Chevrolet, the car moves off; dead  man-1 is lying on his back on the ground]

 

      ♫ ♫ NCIS: Los Angeles 2x19 ♫ ♫ Enemy within ♫ ♫

            ♫ ♫ Original air date on March 22, 2011 ♫ ♫

 

[Callen parks his black Mercedes in front of the office entrance. Sam and he get out the car, G. with difficulty]

CALLEN:  (groans quietly) [He staggers, puts a hand on his car, as he has pain in a leg]

SAM: You okay? …Nice gangster walk.

CALLEN: (groans) Feel like I was thrown out of a moving car. [They open the back doors to grab their bags]

SAM: You were thrown out of a moving car. Several times.

CALLEN:  Well, not recently…Was I? [he opens the door, they enter]

SAM: This is why I'm telling you, G, if you don't take care of yourself, it becomes cumulative. Every broken bone, gunshot, stab wound...

CALLEN:  Camel bite.

SAM: It starts to add up. You need a real bed, a real diet, some flaxseed oil, maybe a little Pilates.

CALLEN:  You know what, I'll stick with coffee and aspirin. [He helps himself with some coffee]

SAM: See, you're treating the symptoms and not the problem. I can't have a partner I need to push around in a wheelchair. Where do you think you're gonna be in a few years, you keep this up?

CALLEN:  I'll probably be killed on the job long before that.

SAM: Why do you do that? Why do I even talk to you? You keep this up, I'm gonna stop.

CALLEN:  Promises, promises.

 

[Gym; Deeks is playing with his phone, Kensi is training: she punches a punching bag]

DEEKS: Ooh!

KENSI: (grunts) Angry Birds?

DEEKS: Plants versus Zombies. Played for four hours straight last night. Don't know if I'm proud or ashamed of that. Did you get

the, uh... ow. [Kensi punches strongly, the bag hits Deeks’s shoulder] Did you get the little Hetty note?

KENSI: No. By the way, there's no such thing as a "little Hetty note." [One punch]  There's a big Hetty note, [one punch] there's a holy moly Hetty note... [one punch] (grunts) there's an oh dear God Hetty note. [one punch]

DEEKS: I-I get it. [He takes the note out of his pocket and stares at it. Kensi stops, smiles]

KENSI: How bad is it? Expense account? Hygiene again?

DEEKS: I haven't opened it.

HETTY: Oh, brave man, Mr. Deeks. [She surprises both of them as usual] I'd be quick about it. We have a problem. More specifically, I have a problem with you.

DEEKS: Me?

HETTY: At a routine Agent Readiness audit, you were found to be woefully behind the rest of the team in Professional Development.

DEEKS: "Professional Development." [he reads his letter and finds the words at the right moment Hetty says them]

HETTY: Yes.

KENSI: Coursework to further one's skill set in a given profession. [She’s drinking water]

HETTY: While we may believe that you're up to the task...

KENSI: (laughs)

HETTY: statistically speaking, an agent's training level has a high correlation to survival. Who am I

 to argue with statistics?

DEEKS: Right. No, no, of course. But, uh, my training comes from the streets.

KENSI: Oh, really? The tough streets of the San Fernando Valley? Not exactly Fallujah, Kandahar or Medellín. [She’s close to him now]

DEEKS: Okay, you don't get to pull the Special Forces tough guy card, 'cause it's not in your wallet. Maybe Sam's, maybe Callen's...

KENSI: Maybe Hetty's.

DEEKS: Maybe... Hetty... [She stares at him in an approvingly way]

HETTY: You will choose from that list of courses, Mr. Deeks. And you, Miss Blye, will be in charge of overseeing its completion. [Both Deeks and Kensi don’t like this idea…] Ops Center. We have a case. [She goes away, Deeks reads his list]

DEEKS: "CQB, Close Quarter Battle"? "Urban Warfare"?

KENSI: I took CQB and Urban. It's excellent.

DEEKS: This is a terrible idea. [They head to the OPS center]

DEEKS: I bet you even got your special agent friendship badge.

KENSI: You're lucky they let you get this far without your D.O.D. Advanced training.

DEEKS: Okay, I am an LAPD liaison.

KENSI: So we were led to believe.

DEEKS: "Offensive Driving"? Really? This is Los Angeles... everybody's driving is offensive. Besides, I've already taken that. Isn't there, like, a, like, a "master of disguise" course or, like, a "ninja weapons"? You know, that, that would be cool.

 

[They enter the computer room]

CALLEN:  Let's make this quick, Eric. Deeks has got to get back to class.

DEEKS: Is there no privacy here?

KENSI: Nope.

SAM: Apparently, Hetty is determined to make you a highly skilled operative.

CALLEN:  Good luck with that.

DEEKS: I'm a highly skilled operative. [Kensi sniggers. Callen stares at him, unconvinced; Sam doesn’t look at him] (doubtfully) What? I am.

HETTY: Of course you are, Mr. Deeks. Eric, please.

[Eric puts on the screen the photos taken on the pier at the beginning of the ep]

ERIC: According to the time stamp, these photos were taken two days ago.

NELL: At the Malibu Pier.

ERIC: They were anonymously e-mailed to the NCIS headquarters last night. Guy in the green [man-2] is Lieutenant Commander Daniel Chambers, Naval lntelligence.

CALLEN:  Who's the other guy?

ERIC: We don't know yet. But let's just say this was his last trip to the pier. [He puts photos of his body on the screen]

KENSI: Strangled.

ERIC: With a garrote. Body was found by a surfer who called 911. Call came in just seven minutes after these photos were taken of his meeting with Chambers.

DEEKS: What about Chambers?

ERIC: He's a fully trained and highly regarded intel officer assigned to the Defense lntelligence Agency. He has not reported for duty in two days.

SAM: Since the photos were taken.

NELL: Now, Chambers is an expert in Venezuelan politics. He's been tracking a rising star, Antonio Medina, who is supposedly going to give President Hugo Chavez a run for his money in the next election. Medina's also pro-America. The kicker is: Medina's on his way to Los Angeles.

CALLEN:  We have any idea where Chambers is now?

ERIC: His car has been parked in the same spot for two days, his credit cards have not been used, and his phone has been turned off.

CALLEN:  Not promising.

ERIC: I did access his cell phone's incoming calls. Mostly from his ex-wife and the base. But on the day he went missing, there was three calls from the Malibu Hotel...it's room 303. [he puts a map of the bay on the screen] That's just five blocks from the Malibu Pier.

CALLEN:  All right, Sam and I will take the motel. Kensi, Deeks, talk to the ex-wife.

DEEKS: One guy strangled, one guy missing, another guy taking photos of it.

SAM: Just another day in Tinsel Town.

 

[Near the Malibu Hotel]

CALLEN:  What do you think the chances are Chambers is still alive?

SAM: I'm hoping for the best.

CALLEN:  But expecting the worst.- Half empty.

[They enter room 303]

CALLEN:  Clear.

SAM: Clear.

[Callen notices sheets of paper On the table]

CALLEN:  Antonio Medina's L.A. itinerary. Times, places and standard operating procedures.

[Sam takes the papers and read. He nods]

SAM: Everything you need to assist with his security detail.

[Callen grabs a paper on an armchair. There’s a gun hidden under it]

CALLEN:  Or an assassination.

[Sam looks worried and reads faster]

SAM: It's a quick trip, in and out, lands in one hour. If they're gonna hit him, it'll be in the next six hours.

CALLEN:  Tick-tock.

 

--------------------------ZAPPING------------------------

 

[Outside the hotel, Callen is ending a call]

CALLEN:  Okay. [Sam joins him]

SAM: Surveillance video doesn't show the room or the parking lot or the manager's office.

CALLEN:  Well that's effective.

SAM: Manager says the room was rented by a woman who paid in cash for the entire month. Doesn't remember Chambers. [They walk to their car]

CALLEN:  Makes sense. Looks like the kind of place you come not to be remembered. What about the woman?

SAM: Medium height, dark hair, sunglasses.

CALLEN:  So, basically, half the women in L.A. Eric's sending a surveillance crew in case somebody comes back.

SAM: Two guys meet, one ends up dead, the other hasn't been heard from since.

CALLEN:  There's no way this plays out well for Chambers. He's either the killer, he's on the run, or he's dead.

SAM: Medina needs to cancel his visit.

CALLEN:  Hetty spoke with State Department. Medina's visit is still on. They think we're overreacting.

SAM:  (chuckles) Typical. Political ambition trumps common sense.

CALLEN:  Apparently, Medina is some critical ally. And he's supposed to raise over a million dollars at tonight's fund-raiser.

[They reach the car]

SAM: So, uh, canceling or visible security is bad for business. At the very least, they need to alter his itinerary, change the venue.

CALLEN:  Their dignitary doesn't believe the threat.

 (cell phone chimes) [Sam looks at his cell phone]

SAM: Surveillance unit is two minutes out.

CALLEN:  Chambers' director is at the boat shed. Nell is an expert on South America. She's already there. [They get into the Mercedes]

 

[Deeks and Kensi are coming to Chamber’s ex-wife’ house. Kensi ends a call]

KENSI: Okay, thanks. Callen and Sam just found evidence that someone might be trying to assassinate Medina.

DEEKS: The plot thickens.

KENSI: You ready to check out Chambers' ex-wife?

DEEKS: I don't know; I haven't taken my Bungalow Breaching Course or my Tactical Ex-wife lnterrogation Using Household Objects.

KENSI:  (chuckles): Oh, no.

DEEKS: What?

KENSI: Are you sulking?

DEEKS: No, I'm not sulking, 'cause I don't sulk.

KENSI: Oh, you sulk. What happen, the other boys hurt your feelings?

DEEKS: Oh, nice. Now you're mocking me. That's awesome. You know why? 'Cause that's who you are. You're a mocker.

KENSI: You're a sulker.

DEEKS: Mocker.

KENSI: Sulker.

DEEKS:  (knocks jauntily) [The door opens] Mocker.

EMILY: Yes?

DEEKS: Emily Chambers? Hi, I'm Detective Marty Deeks. This is Special Agent Kensi Blye, NCIS. We wanted to ask some questions about your ex-husband.

EMILY: Sure. Uh, of course. Is Daniel in some sort of trouble?

KENSI: That's what we're trying to find out.

EMILY: Come on in.

 

[Boathouse. Captain Jennings, Chamber’s director, is briefing Nell, Callen and Sam]

JENNINGS: Lieutenant Commander Chambers joined DIA two years ago. He was put on our Venezuela task force last August, tracking Antonio Medina... who's not only a rising star, he's also pro-American. And that is a rarity in Venezuela.

CALLEN:  Chambers turn up anything interesting?

JENNINGS: Yeah, he covered his bases. Submitted multiple intelligence reports. [he puts several files on the table, Nell, Sam and G. each take one] Our job is to keep an eye on the local political terrain, particularly nations hostile to U.S. interests, see if anything big is coming down the pike. He was very meticulous.

SAM: Any chance Chambers is doing something illegal?

JENNINGS: He's an absolute straight-arrow. If anything, the guy was too passionate about his work.

CALLEN:  Medina is, quote, "an opportunist”. If he were elected to higher office, he would be "worse than Hugo Chavez"?

SAM: Worse than Chavez? A guy who called America a terrorist state? I thought Medina was a U.S. ally.

JENNINGS: Hold on. Chambers' background is computer science.

NELL: And by that, you mean he was basing his assumptions on a souped-up HiPS analysis?

JENNINGS: HiPS is experimental. Not to mention classified.

NELL: Chambers was beta testing a version of HiPS...High Precision Search. Basically it analyzes everything a person says publicly, over a lifetime, to uncover extremist views otherwise missed.

JENNINGS: In essence, yes.

CALLEN:  Were any of these views missed?

SAM: By the intelligence community. CIA, DIA?

JENNINGS: According to Chambers.

NELL: Hm. Awkward.

JENNINGS: Excuse me. Who are you?

NELL: Uh, intelligence Analyst Nell Jones.

JENNINGS: Hm. The algorithm, as used by Chambers, is unproven, and no replacement for human intel.

NELL: Yeah, I've played around with it a fair bit. I was able to spot General Manuel Noriega back when the U.S. supported him, Pol Pot in the early days, and Mikhail Gorbachev when we still hated him...came out a moderate.

JENNINGS: Chambers was in the early stages of intelligence gathering. Oh, it's interesting stuff, but ultimately a bit far-fetched.

NELL: Really? Because the stakes aren't. I mean, Venezuela has known ties to Iran, does it not?

JENNINGS: Yes, but...

NELL: And we know that Iran has a clandestine nuclear program that could potentially spread to the Southern Hemisphere.

JENNINGS: It's a remote risk. [Sam and G. barely hide their smiles]

NELL: And isn't it true that Venezuela has been trying to form a block with Bolivia, Nicaragua and Cuba to counter U.S. dominance in the region? [She points at the 3 countries on a map]

JENNINGS: There have been concerns, yeah.

NELL: Add into the mix, a nuclear Venezuela, and now you have a nuke 90 miles off the coast of Florida, not to mention the more realistic possibility that these countries become a training and launching ground for al-Qaeda.

[Jennings opens angrily his mouth to reply]

CALLEN:  Okay, Nell, thank you. [he gets up] Can we have the captain for a minute, please?

NELL: Uh, yeah, sure. [To Jennings] It was nice to meet you.

JENNINGS: Pleasure's all mine. [without any meaning]

CALLEN:  But you're not buying it, are you?

JENNINGS: Medina was resolutely pro-American. He's beloved by the ex-pat community here. Chambers' HiPS analysis contradicts everything we know.

SAM: What if he's right?

JENNINGS: I doubt it. Occam's Razor...the simplest explanation is the best.

SAM: Usually the best.

CALLEN: Sounds to me like you ignored your intel officer. And you may have stumbled across something that might have gotten him killed.

JENNINGS: Well, I truly hope not. Chambers was a good man.

SAM: Let's hope he still is.

 

[Nell is typing on her laptop in the questioning room. G. and Sam join her]

NELL: Am I in trouble?

CALLEN:  No. But next time, pick on somebody your own size. [She nods, smiles, points at her screen]

NELL: Take a look at this.

[Antonio Molin Speech at Bolivar] (speaking Spanish)

NELL: "But we also would like the pride and respect to come back to the people of Venezuela. You don't just need a leader...You need a great leader. A friend to nations large and small."

SAM: Impressive speaker.

CALLEN:  Charisma to spare.

NELL: In the right context, he'd be a force to be reckoned with.

SAM: What kind of force is he? Pro, anti, terrorist threat, other kind of threat?

CALLEN:  The truth is it doesn't matter what kind of a threat Medina is. The only thing that matters is that we keep him safe from being assassinated on U.S. soil.

 

[Emily’s house]

KENSI: Has your husband ever mentioned the name Antonio Medina to you?

EMILY: No. But we don't talk about work. We talk all the time about Allie, because she doesn't speak to the two of us, but that's because on any given day, one of the two of us is ruining her 12-year-old life.

ALLIE: [just appearing] Hey, Mom...

EMILY: Yes?

ALLIE: Can I have your laptop?

EMILY: Why don't you finish your homework.

ALLIE: 'Cause I really don't feel like it. [mother and daughter eye each other suspiciously]

DEEKS: Saw a pretty cool trampoline out back there. You mind if I jump on it? [Allie stares at him] What? Cops can't jump on trampolines? That's right, I'm a cop. Chase bad guys, I eat doughnuts.

ALLIE:  (chuckles)

EMILY: (chuckles) It's okay, Als. Why don't you show the detective the backyard. [She rolls her eyes but goes]

DEEKS: Ah! I saw that...you rolled your eyes. I'll race you. One, two, three, go. [They run outside, leaving Emily and Kensi alone]

 

EMILY: So can you tell me what is going on? Who is Antonio Medina?

KENSI: Your ex-husband thinks that he might be a national security threat. And he just might be caught up in something dangerous.

EMILY: Daniel? No, that is not possible. Daniel's way too by-the-book. And he wouldn't do anything that would take him away from Allie.

 (Allie laughing) [They jump and have fun on the trampoline]

ALLIE: Haven't seen that in awhile. She's actually laughing.

KENSI: Yeah, he has that effect on people.

EMILY: She's had a really tough time lately. You know, at her age with friends and school, plus the divorce, if something were to happen to her dad...

KENSI: It sounds like you two are pretty tight.

EMILY: He's a great guy, he is a great dad...we are not a great couple.

KENSI: Ah.

 (phone ringing) [Emily waves at Kensi in an excuse way]

EMILY: Hello. Hello? She cuts the call. That's the third time today.

KENSI: Do you think that might be your ex trying to reach Allie?

EMILY: She got one, too.

[Kensi takes her phone] (auto-dial beeping)

KENSI: Hey, Eric, I need you to trace the last call to Emily Chambers.

 

[OPS center]

ERIC: Searching. It's a cell phone. Tracing the GPS. Got it. Kensi, the call came from right outside the house.

 

[Emily’s house. Kensi opens the backyard door]

KENSI: Deeks.

DEEKS: [jumping happily on the trampoline] Yeah. I'm coming. Hey. We'll see you later.

ALLIE: Bye.

KENSI: Come on! Let's go!

DEEKS: That was fun. [To Emily who stares anxiously at them walking towards the front door] Awesome kid, by the way.

EMILY: Thank you.

[They rush outside the house. They look around. An engine starts]

KENSI: There. Blue truck. [the engine roars, Kensi and Deeks are in the middle of the road]

DEEKS: What is he doing? [It moves off and runs right to them. Deeks raises an arm]

DEEKS: Hold up.

 (tires squealing) [The truck accelerates. They dive on each side to avoid it and roll over the street] (tires squealing, horn blaring) [the truck turns on his left barely avoiding an other car. Deeks and Kensi are up, but can’t shoot]

DEEKS: What'd I say about L.A. drivers.

 

--------------------------------ZAPPING----------------------------

 

[Near Emily’s home]

KENSI: Eric?

ERIC: (on phone): Yeah.

KENSI: I need you to pull every surveillance camera in a ten-block radius. Blue pickup truck, GMC, '07 or '08, no plates, just tried to run us down.

 

[OPS center. Callen looks over Eric’s shoulder]

ERIC: Accessing surveillance. ATMs, traffic cams.

 

[Near Emily’s home]

KENSI: Can you track a cell phone?

ERIC: (on phone) It's turned off. It was a burn phone.

 

[OPS center]

ERIC: Probably dumped it.

CALLEN:  Kensi, did you get a look at the driver?

KENSI: (over phone): No.

NELL: [hurrying into the room] The man strangled in the parking lot...his family reported him missing. We have a name and address.

 

[Sam and Callen are speaking to a woman. Children are playing in the street ; inside the house, a man is hugging a crying woman]

ROSA: My Uncle Juan was a day laborer. He'd go to the Home Depot or car wash every morning.

CALLEN:  We're very sorry for your loss.

ROSA: It's just so ironic. We left Juarez because of the violence...the cartels, the drug war.

SAM: Juan was from Mexico, not Venezuela?

ROSA: Yes. We all are. Everyone in this complex. Everyone we know, really. That's L.A.

CALLEN:  When was the last time you saw your uncle?

ROSA: Two days ago. I have a driver's license, so I drop the guys off by the car wash on Tujunga at 4:00 a.m.

CALLEN:  Hard-working guys.

SAM: And girls.

ROSA: My family didn't come here just to sit around. We came for a better life. And I'm determined to see it through.

SAM: I'm sure you will, Rosa.

[The agents leave the place. They walk in the street, Callen types a text]

SAM: This day labor hangout's got a hundred guys. Probably could have been anyone.

CALLEN:  And they just needed someone to be the delivery guy. (auto-dial beeping)

ERIC: (on phone) Yo.

CALLEN:  Eric.

ERIC: Yeah.

CALLEN:  I'm sending you the address where our delivery guy was last seen.

 

[OPS center]

ERIC: Got it. Sending to Kensi and Deeks now.

 

 

[car wash on Tujunga. Deeks is speaking with day laborers]

DEEKS: (speaking Spanish)

MAN: (speaking Spanish)

DEEKS: [He looks successively to three men who shake their head] Nada. Nada. Nada. [He joins Kensi] Nothing. They say they know nothing. Or to be more exact..."No habla lngles." And then I started speaking Spanish and they said "No habla Espanol." Nada. I think they think I'm ICE.

KENSI: I think they just don't like you.

DEEKS: I'm telling you. All right, go get 'em, tiger.

[She comes close to the men, smiles]

KENSI: Buenos.

MAN: Buenos, senorita.

[Kensi shows on her phone the pic of the man taken on the pier. She speaks Spanish]

KENSI:[translated] Have you seen my uncle Juan ? He was here 2 days ago.

MAN: [translated] yes. He left in a blue truck with someone…sounded like a quick job.

KENSI:[translated] A blue truck ?

MAN: [translated] yes

KENSI:[translated] did you see the driver ?

MAN: [translated] No

KENSI:[translated] Did the truck look like this ? [she shows the photo of the truck which tried to run them down]

MAN: [translated] That’s it. Dirtier, but that’s the truck.

KENSI: Okay. Gracias.

MAN: Okay.

 (auto-dial beeping)

ERIC: Kens.

KENSI:  Eric, I got a positive I.D. on the truck. Juan Munoz was picked up at the car wash. [Kensi smiles, looking down on Deeks she is joining]

ERIC: (on phone) Copy that.

DEEKS: Nice, nice. I'm impressed.

KENSI:  Yay.

DEEKS: Don't do that. Don't gloat.

KENSI: Did you choose a class yet?

DEEKS: Or nag. And I'm happy to share...I'm thinking FATS.

KENSI: Firearms Training Simulator. Nice. Lots of interesting theories and techniques for you to get your head around. I can test you.

DEEKS:  No no. I picked it 'cause I know it. It's in here. You want to know why? Because working a case is my classroom.

KENSI: That is a very small classroom.

[They get into the car]

 

[OPS center]

CALLEN: What do we got, Eric?

ERIC: This is from a traffic camera outside the car wash. [He shows the screen in front of which Sam and Nell are already standing, Deeks and Kensi coming closer]

NELL: The footage was taken at 10:04 a.m. two days ago.

KENSI: That's Munoz.

ERIC: And here's our driver. [They zoom]

NELL: It's a she. Ran facial recognition. But the image is too blurry.

SAM: That fits the description of the woman from the motel.

NELL: Now, our mystery woman, picks up day laborer Munoz, who winds up dead after a handoff to our missing Chambers. She then rents a motel room from which Chambers receives numerous phone calls and we find classified details of Medina's itinerary. And now the truck she's driving is staking out Chambers' house.

KENSI: If they've killed Chambers, the question is why. What did he know that could have jeopardized their plan?

CALLEN:  What if Chambers didn't stumble on the plot? What if he's a part of the plot?

KENSI: Chambers went rogue?

SAM: He sent up warning flares, nobody believed him. He sees Medina's rise to power as an issue of national security.

CALLEN:  Chambers gets the manila envelope with Medina's itinerary, he disappears. Kills Munoz to cover his tracks.

DEEKS: Or what if he's being forced into it? I mean, someone could have leverage over him we don't know about.

KENSI: No, Chambers' record was squeaky clean. No evidence of alcohol or drug abuse, no gambling, no debts.

SAM: Or maybe someone needs leverage over him.

DEEKS: We still don't know what that blue is doing outside the family's house.

CALLEN:  Only way you get to a man like Chambers...is through his daughter.

 

[Allie is walking and speaking on her phone]

ALLIE: OMG! I know. I know! He was a total crazy person. But totally cute, too. I can't believe I just said that. You can't tell anyone. Please, please, please...[A black van stops near the girl, a hooded man grabs her, she’s thrown into the van which disappears as soon as it appeared, filmed by a street surveillance camera]

ALLIE: (screams)

 

-------------------------------ZAPPING--------------------------

 

[LAPD is working outside the house, Deeks and Kensi enter Emily’s home. She’s reading a paper]

DEEKS: Hey.

 (phone rings)

KENSI: Callen.

CALLEN:  Kensi, anything? [He’s pacing up and down in the boathouse]

KENSI: No. Emily's hanging in there. An Amber Alert was sent out. It's all over the local news, freeway signs and Internet.

CALLEN:  Nice going.

KENSI: Yeah, but it wasn't us. 911 got three calls in four minutes.

CALLEN:  Four minutes?

KENSI: Including two accurate license plate numbers, and a lady I.D.'d the van a block away. She'd gotten a text from a friend.

CALLEN:  Huh. Nice neighbors.

KENSI: Yeah. [Callen looks at the screen : in the questioning room, Sam is sitting opposite to ...Allie and they are playing Slap Jack]

CALLEN:  Well, everyone's okay here, so thank her mom for participating and come on back. The agents will let us know if he calls.

KENSI: Okay. [She looks at Emily and Deeks, nods slightly, they do too, still playing their anxious part tho]

 

[Questioning room. Allie wins a game]

SAM: Ha-ha!

[They play, she wins]

SAM:  (chuckles)

[They play, she wins]

SAM: You know what?...Okay, you ready?

[They play]

SAM: Tough... Tough...Tough... Wha...? [she wins] Eight wins in a row? Wow. [He gives her the thumbs up, stands up, leaves the room -talking between his teeth]: (grunts) Little card shark. [he joins Callen in the other room]

SAM: Anything?

CALLEN:  No. Allie?

SAM: She's happy she's played her part well. She's worried about her dad.

CALLEN:  If they're trying to leverage him, we've taken that option away from them.

SAM: And if he's acting alone, this might flush him out.

CALLEN:  Unless he doesn't care about his daughter 'cause he's really snapped.

SAM: Or he thinks killing Medina will protect her from what he sees is a growing threat to her future.

CALLEN:  I gotta tell you, I'm not liking any of these scenarios.

 

[Kensi and Deeks are back at the office]

KENSI: Top three things to think of in a "good shoot/bad shoot" operational scenario.

DEEKS: What?

KENSI: Come on, your professional development.

DEEKS: Oh. The bad guys.

KENSI: Hostages, furtive movement and anomalies, something like a guy wearing a ski parka during the summer.

DEEKS: Yeah, I know what an "anomaly" is. [They reach the desks where Callen is waiting for them]

CALLEN: Medina's security team has been with him a long time...military training. Highly qualified, no red flags. [He shows several pics of men; Sam is watching a map]

SAM: Their plan is good. Arrive at Santa Monica Airport. No public access. Head straight to the fund-raiser at a private reception hall in Beverly Hills, turn around and leave.

CALLEN: [To Kensi and Deeks] Yeah, but the route they're taking hasn't been determined yet. They decide that at the last minute, to avoid having to secure miles of city streets. The best point of contact is the reception hall. [He puts a 3D plan of the building on the screen]

KENSI: Or catch him during his entrance or exit.

DEEKS: So where would you set up to take a shot, Sam?

SAM: It's a good vantage point from up here. [He points at the top of the building] Hide a collapsible rifle in your jacket, you'd have a clear shot.

KENSI: Maybe arrive in the morning and find a place to hide?

CALLEN: Sneak in through the exit. [he points at the exit]

SAM: Use a syringe.

DEEKS: A syringe? Wouldn't he feel that?

SAM: You do it fast in a crowded room, he'd never know what hit him.

CALLEN: Nobody'd know what happened. And you create a diversion to cloud the intended exit.

KENSI: And by the time they lock everything down, he'll be long gone.

SAM: That's how I'd do it.

CALLEN: Yeah, me, too.

DEEKS: They teach you guys that in Lethal injection 101?

KENSI: Who's mocking now?

[Eric appears, typing as usual]

ERIC: I got something on the pickup truck. No plates, but I found a small sticker. [He zooms it] It's a rental, obtained with

a bogus driver's license. It is, however, fitted with a GPS navigation system. And I…[showing his screen] have an address. [“well done” look from Callen]

 

[Luxury house with a sea view. Sam and Callen  are in a SUV parked in the street not far from the entrance]

CALLEN: If I ever go off the reservation, you have my permission to take me out.

SAM: Well, how far off? I mean, you've pushed it pretty far and I haven't killed you yet.

CALLEN: All the way. You know, go rogue.

SAM: You? Never gonna happen. I've never seen anybody see more sides of a coin than you. If anybody's gonna snap, it's me.

CALLEN: You? Textbook SEAL. Blood pressure's undetectable. Do you even have a blood pressure? If something gets to you, you take it out on the heavy bag. You're lucky like that. If anybody's gonna snap...

BOTH: Kensi. [Who is just getting into the car with Deeks]

CALLEN: Good luck, Deeks.

KENSI: Okay, perimeter's clear except for the two guys at the entrance.

DEEKS: You think Chambers is in there?

KENSI: Truck's the common denominator.

CALLEN: And our only lead. [Sam watches the house with glasses]

SAM: They're packing.

CALLEN: All right, so how do we want to play this?

SAM: (chuckles) Biscuit.

KENSI: Biscuit !

DEEKS: What the hell's a Biscuit?

 

[One of the man is sitting in the middle of the entrance, looking at his phone.]

KENSI: Biscuit?! [She walks, looking around for Biscuit] Biscuit?! [She looks desperate and speaks very fast to the man]]

KENSI: Hey, have you seen my dog? I lost him. He's kind of medium-size. I have no idea where he is. [The man comes kindly closer to her; Callen aims at his head and Sam grabs his arms, punches, kneels him; he falls down; Deeks comes with tape he sticks on his mouth: Kensi ties his hands with plastic straps]

DEEKS: Dude, you just fell for the Biscuit.

MAN: Jose? [Someone is going out of the house] Jose, que tu haces?!

[Kensi appears behind a big tree, the man puts his hand inside his jacket]

SAM: Don't... [Callen and Sam are close to him, guns up. They disarm him. The 4 agents enter the house. They search it carefully. Sam and Callen enter a room, finds Chambers cuffed unconscious on an armchair]

SAM: Is he alive?

CALLEN: Yeah. [Chambers is deeply asleep] So much for our assassin.

 

-------------------------------ZAPPING--------------------------

 

[Callen and Sam grab each an arm of Chambers and help him walking outside in fresh air]

CHAMBERS: (panting): I gotta, I gotta sit down again. [Sam helps him taking a seat, and they seat near him]

CALLEN: Can you tell us what happened?

CHAMBERS: Uh, a guy said that he had damning evidence of Medina's ties to the Middle East. He said to meet him on the pier in 20 minutes or he'd leave. [Deeks and Kensi join them] I figured it was safe. Last thing I remember is walking to my car.

KENSI: [to Callen] They're not talking.

CHAMBERS: What is this all about?

SAM: You're the patsy.

CALLEN: You sounded the alarm on Medina. Asking questions, writing reports. Medina gets assassinated, you take the fall.

SAM: You're lucky. By the looks of things we probably would have found you in a motel room dead, with a suicide note and the murder weapon.

DEEKS: It's the perfect cover: "Naval intel agent, highly critical of Medina, snaps, kills him."

KENSI: You almost convinced us. [Chambers’ face is falling]

CALLEN: What do you know about her? [He shows the pic of the woman driving the blue truck]

CHAMBERS: Her name is Helen. I met her at a lecture series at UCLA a few weeks ago. [He shakes his head] I knew she was out of my league. We were, uh, together at a motel when I got the call. She drove me there, said she'd wait for me.

SAM: Found this inside. [He takes a camera] Surveillance photos from your meeting at the Malibu pier are on the memory card.

CHAMBERS: I can't believe that I fell for this. [He puts his hands up on his head]

SAM: They set you up good.

DEEKS: Really, really good.

CALLEN: Question is, who are "they"?

CHAMBERS: Look, there's a hard-line faction in the country led by a guy named Miguel Cortez, he's like the Karl Rove of Caracas.

They stand to gain the most out of this. They eliminate their biggest opponent on American soil, we take the blame, and anti-Americanism just runs rampant.

SAM: So instead of leading the charge against America, Chavez would ride on the coattails of the masses.

CHAMBERS: Yeah, he's at 70% approval. Imagine 95.

SAM: With a hard-line agenda.

CHAMBERS: Where's Medina now?

CALLEN: He just landed. Be in Beverly Hills in an hour.

KENSI: State won't shut it down, neither will Medina. And if they do, we'll probably never catch them.

SAM: The protocols, the itinerary...it's an inside job. Someone close to Medina.

DEEKS: Yeah, but other than Helen, we have no idea who the players are. Making their chances of success uncomfortably high.

CALLEN: We're just gonna have to smoke 'em out.

SAM: Can you walk?

CHAMBERS: I'm fine. I've been through SERE: Advanced Hostage Training.

DEEKS: You guys and your classes. [Callen smiles...]

 

[Beverly Hill. Private reception hall. Sam carries a champagne glasses tray ; Kensi, Deeks and chambers are guests ; G. wears a maroon suit, like the other security guys. The place is crowded]

SAM: A waiter? Why do I get waiter?

CALLEN: Talk to Hetty.

SAM: And Deeks. I mean, Kensi, I get. [she smiles] (over radio): Deeks, in that suit? [He swaggers] I'm in polyester? I take exception to that.

CALLEN: Except away. I'm in maroon.

DEEKS: Can I mention that, uh, dress is off the charts?

KENSI: Deeks, don't.

DEEKS: What? I'm just role-playing the gushing date.

KENSI: Yeah? Oh. Come here. You have a little...[She points at his nose]

DEEKS: I do? [He touches anxiously his nose]

KENSI: No. I'm just role-playing...Honey.

[The crows applauds : Medina is appearing, surrounded by security men. He shakes hands]

MEDINA: Buenas tardes.

DEEKS: All right, so if we're right, none of these guys should recognize you, except of course the people that are responsible for it. [He glances at Cahmbers]

KENSI: That includes that woman Helen, or whatever her real name is. [Chambers nods]

DEEKS: I'm on that.

MEDINA: Buenas tardes. Gracias por esta aqui.

MEDINA: (speaking Spanish) Buenas tardes, buenas tardes.

[One of his man spots Chambers, he raises his wrist to his mouth]

SAM: Guy talking to his sleeve. [He’s close to Callen]

CALLEN: I'm on him. [He follows the man]

[Another man sees Chambers and turns over]

SAM: Got another one. Kensi, eyes on Medina. Deeks, stay with Chambers.

DEEKS: On it.

 

[Callen follows his man outside : he takes the stairs up, looks behind and runs as soon as he sees Callen looking for him. G. chases him. Sam follows his guy who is heading to an exit]

SAM: Federal agent! [The man starts running, Sam rushes behind. They run across a movie theater, up stairs. Callen is pursuing his man through halls and stairs. He runs into the roof. The man turns over and shoots, but misses : Callen don’t, the man falls down. Sam and his man are running among desks, Sam tackles him. He breathes, lying on the back of the man]

CALLEN: Suspect down, Sam.

SAM: Two down.

CALLEN: One to go.

 

[The crowd is listening to Medina’s speech]

My friends, my countrymen, mis amigos. Better yet, my friends with money. (laughing) [The crowd cheers]

MEDINA: I want you to be able to tell your friends here in L.A., here, in the City of Angels, "Soy Venezolano, y a mucho orgullo." I am Venezuelan, and I am proud of it. I love America.

 (applause)

DEEKS: He sounds like he likes America.

CHAMBERS: You have to read between the lines. Orgullo.

DEEKS: “Pride”.

CHAMBERS: His overriding desire is for a strong Venezuela.

DEEKS: Well, if he's so dangerous, why are you risking your life to save him?

CHAMBERS: Assassination is rarely the answer. If he gets shot, someone else will take his place. Statistically speaking.

DEEKS: You are meticulous.

MEDINA: Education is the foundation we need for our people...

[Deeks notices a newcomer, a woman,  walking upstairs]

DEEKS: Whoa, we got incoming.

MEDINA: Education is a matter of social justice. We need to talk about a greater Venezuela. A brilliant and freer Venezuela. Freedom and justice...

DEEKS: Girl, red dress, two o'clock. You know her? [Chambers raises discretely his head]

CHAMBERS: That's Helen.

DEEKS: Kensi, we got Helen leaving. East side exit.

KENSI: Stay with Chambers.

MEDINA: Freedom and greatness will be ours for the taking. I invite you to join me in this journey.

 

[Helen reaches the exit, spots Kensi on her trail and runs ; Kensi chases her outside. Both run with high heels shoes on wet sidewalks. Helen pushes out of her way a man who hits a wall, then a woman. Kensi dives and tackles her into a pond. They fight a little, Helen is faster to get up, and she raises a gun]

HELEN: Hey, honey, get out of my way. [She turns over but faces Deeks’ gun]

KENSI: Lo siento, chica. Drop it! [Kensi grabs her weapon]

 

[The agents are back to the office. Kensi is walking barefoot, she looks frozen to death]

KENSI: Just once, I would love to get dressed up to go out and not have to chase a suspect or get shot at.

SAM: Where's the fun in that?

KENSI: Ha, ha.

HETTY: Another wardrobe malfunction, Ms. Blye? [She hands her a towel]

KENSI: I'm sorry, Hetty.

HETTY: Small price to pay for a successful assignment.

KENSI: Thank you.

CALLEN: Any word on our three musketeers?

NELL: Yes. Diego Brazon, head of security, and Jose Garcia, attaché, were in the army in the same unit as Migel Cortez.

CALLEN: Cortez is the leader of the hard-line faction in Venezuela.

KENSI: Yeah, Chambers said he's the Karl Rove of Caracas.

DEEKS: What about Helen?

NELL: Uh, real name is Maria Rivero. She's Cortez's girlfriend.

DEEKS: No wonder she set off my spidey-senses.

KENSI: Anything in a skirt sets off your spidey-senses.

DEEKS: You're right. [Nell smiles] She's right.

HETTY: The State Department has come round to Chamber's assessment of Medina.

CALLEN: Well, just because someone's paranoid doesn't mean they're not right.

DEEKS: Or in this case, just because you shouldn't assassinate someone doesn't mean it wouldn't make the world a nicer place.

SAM: What about Medina? Any thanks for saving his life?

HETTY: He still doesn't know.

SAM: What about his disappearing security detail? He suspicious?

HETTY: The campaign has been informed that they were detained on smuggling charges.

SAM: Sounds to me like the wait-and-see approach. So wait and see if he gets assassinated somewhere else? [Hetty stares at him, barely smiling, and doesn’t answer]

DEEKS: Well, that's it for me. I need a bath and all you can eat chicken and waffle buffet, not necessarily in that order. [He is already up and walking away]

HETTY: Not so fast, Mr. Deeks. We need to discuss your exam.

CALLEN:  (laughs) [He has his bag on his shoulder and goes away]

KENSI: Oh, ho-ho... (laughs)

DEEKS: Do we?

 

[Sam is stopping his car in front of Emily’s house. She is sitting on the stairs outside with a cup o coffee. She looks at Sam and Callen getting out of the car, and spots the man in the back seat]

EMILY: Allie?

ALLIE: Daddy, Daddy, Daddy! [Running the stairs]

CHAMBERS: Come here, baby! Oh! [They hug]

[Sam and Callen look at the scene from the opposite side of the street, Sam, tender]

SAM: Hmm. Cute kid. Except she cheats at Slap Jack.

CALLEN: Who doesn't?

SAM: You know, saving politicians from getting assassinated is cool and all...But this...this is what keeps me in the game. You?

CALLEN: Yeah. And we get to drive some pretty cool cars.

SAM: And you get to hang with me.

CALLEN: That's not exactly a selling point.

SAM: You'd rather be partnered with Kensi and Deeks?

CALLEN: Those my only choices? That's like choosing between being burned, flayed, or stoned to death.

SAM: You want to walk? You could walk.

CALLEN: I'd probably be safer. [And he walks…]

 

[Shooting range. Kensi hands a helmet to Hetty who’s just entered]

HETTY: Thank you. You ready, Detective Deeks?

DEEKS: Bring it on like Donkey Kong! [Kensi laughs, Hetty is flabbergasted]

KENSI: Let's begin.

DEEKS: Okay. [He takes his gun, steps towards] You ready?

[A shape appears: a man with a gun; Deeks shoots him right in the heart]

DEEKS: Oh! Deeks one, bad guys zero.

[A child with a lollipop; Deeks raises his gun and doesn’t shoot]

DEEKS: Oh, little girl with a lollypop. You live.

[A man with a gun, he shoots and hits him in the heart]

DEEKS: Oh!

[He shoots the next shape on his forehead. It’s Hetty…] [Deeks smiles]

DEEKS: groans) [Hetty is even more flabbergasted]

DEEKS: Oops.

[The screen becomes dark]

HETTY: Cheeky bastard.

 

----------------------- The end--------------------------

Kikavu ?

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schumi  (16.04.2019 à 23:09)
Deeks doit être formé ??? Je trouve ça dur au vu des derniers événements... Et toute l'équipe qui se moque de lui...bravo bel esprit. Mais j'adore sa façon de se venger à la fin...

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