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#220 : Les risques du métier

Kensi devient une voleuse, sous couverture, dans l’espoir de découvrir quel objet l’un des plus grands cambrioleurs au monde projette de dérober...

** Captures de l'épisode **

Popularité


3.82 - 11 votes

Titre VO
The Job

Titre VF
Les risques du métier

Première diffusion
29.03.2011

Première diffusion en France
10.12.2011

Photos promo

Kensi et Deeks parlent avec un témoin

Kensi et Deeks parlent avec un témoin

Hetty Lange ( Linda hunt) a côté de son bureau

Hetty Lange ( Linda hunt) a côté de son bureau

Le technicien informatique ERic Beale devant des ordinateurs

Le technicien informatique ERic Beale devant des ordinateurs

Hetty (Linda Hunt) et eric Beale (Barrett Foa)

Hetty (Linda Hunt) et eric Beale (Barrett Foa)

Sam regarde un écran avec G et Marty

Sam regarde un écran avec G et Marty

Deeks, (Eric Chrisitan Olsen) avec G Callen (Chris O'Donnell) dans le bureau

Deeks, (Eric Chrisitan Olsen) avec G Callen (Chris O'Donnell) dans le bureau

G Sam et Marty surveillent depuis la voiture

G Sam et Marty surveillent depuis la voiture

Callen, Deeks et Sam prêt a venir en aide à Kensi

Callen, Deeks et Sam prêt a venir en aide à Kensi

l'agent Blye sous couverture rentre incognito chez King

l'agent Blye sous couverture rentre incognito chez King

Kensi avec Stanley King (Victor Webster), le suspect

Kensi avec Stanley King (Victor Webster), le suspect

Eric, Kensi, Deeks et Hetty dans la salle des opérations

Eric, Kensi, Deeks et Hetty dans la salle des opérations

Henrietta

Henrietta "Hetty" lange téléphone

Plus de détails

Scénariste : Frank Military & Christina M. Kim 

Réalisateur : Terrence O'Hara

Guests :

Victor Webster ............................ Stanley King
Amy Sloan 
............................ Patricia Dunn
Kyle Davis 
............................ Bobby Asher
Gene Gabriel 
............................ Michael Connor
Michelle Hines
 ............................ Experte médico-légal
Haran Jackson 
............................ Garde de la marine

Il fait nuit ; la base militaire connaît pourtant une certaine animation, entre les véhicules qui circulent, le bruit de voix qui discutent, les gardes qui patrouillent avec des chiens. Sans oublier deux silhouettes sombres qui se précipitent sur une échelle qu’elles gravissent rapidement jusqu’au toit d’un entrepôt. Elles portent des masques très peu militaires : un diable et un clown ! Ils descendent à l’intérieur de l’entrepôt à l’aide de matériel d’escalade, et continuent leur déplacement silencieux au milieu de caisses et de véhicules, en évitant une sentinelle qui passe son chemin sans les remarquer. Ils atteignent une barrière munie d’une  serrure électronique. Diable glisse une carte vierge dans la fente, puis la grave à l’aide d’un appareil portatif, avant de la remettre dans le boitier : la porte s’ouvre. La pièce où ils entrent a un ordinateur allumé, sur lequel Diable tape un code d’accès. L’écran se met à dérouler rapidement une liste. L’homme trouve ce qu’il cherche à l’instant où un fracas retentit. Diable se précipite et sa lampe éclaire une caisse tombée et ouverte, des lunettes à infrarouges éparpillées, et Clown qui écarte les bras en guise d’excuse : « ça a glissé » ! Déjà, des appels fusent : les gardes ont repéré l’intrusion, les alarmes retentissent. Diable hurle à son compère de dégager avant de prendre lui-même ses jambes à son cou. Il évite deux gardes. Clown est moins discret, un soldat derrière lui le met en joue, lui ordonne de s’arrêter, et de jeter son arme. Clown a levé les bras en signe de reddition, mais tient toujours son pistolet à la main quand il se retourne. Le garde tire, le clown s’écroule. Pendant ce temps  Diable continue vers la sortie. Il a un micro au poignet, il aboie un ordre : « Sortie sud. Maintenant. » Clown  gémit misérablement, allongé par terre. Le garde lui arrache son masque : il s’agit d’un jeune homme qui semble horriblement souffrir. Dehors, une voiture pile dans un crissement de frein. Diable se précipite sur le siège passager, et hurle au conducteur de démarrer. Mais lui s’inquiète d’Asher. Le diable rugit « avance » : il démarre enfin, faisant crier les pneus et le moteur.

 

GENERIQUE

Kensi a l’air de bonne humeur quand elle entre ce matin dans le QG, chargée de plusieurs gros sacs en papier. Callen s’exclame qu’elle vient de s’offrir une sacrée cure de thérapie par le shopping ! Sam veut savoir si elle a vraiment rompu avec ce type ; c’est Deeks qui lui répond : elle lui a forcément dit « bye  bye » parce qu’elle a arrêté de  manger des trucs au tofu et de faire des heures supplémentaires au gymnase...En fait, Kensi leur a ramené des kits personnels de survie. Ce qui fait ricaner Sam et Callen, qui n’en voient la nécessité que pour les femelettes des villes incapables de fabriquer un radeau avec un simple pantalon, ou d’extraire le venin d’une vipère cornue en utilisant une brindille et un lacet. Ou encore pour Deeks de faire du café au lait sans lait de soja...Curieux, ils déballent quand même chacun un sac à dos au contenu personnalisé, pendant que Kensi explique le pourquoi de la chose : le tremblement de terre de ce matin lui a fait réaliser que la secousse majeure et programmée peut frapper n’importe quand. Les autres sont surpris, ils n’ont rien senti : Callen courait, Sam dormait et Deeks est californien, donc ne s’émeut qu’à partir d’un force 6...C’est bien ce que leur reproche Kensi : les gens de Los Angeles sont tellement blasés qu’ils oublient de se préparer. Callen trouve qu’elle marque un point, d’autant que son sac contient une radio à manivelle, des rations de combat et des pastilles d’iode ; Sam est content de sa lampe torche et de son splendide couteau de combat ; Deeks ne peut s’empêcher de grimacer : il a de l’écran total indice 70, un stick à lèvres haute protection et une couverture à manches d’un beau vert écume de mer. Parce que Kensi le trouve un peu « délicat ». Il touche le fond quand Eric remplace son sifflet par une corne à air comprimé pour les appeler, alors que l’outil dont Kensi l’a muni est une pince à cuticule...

 

Hetty les attend dans la salle des opérations en compagnie d’Eric et Nell. C’est elle qui leur annonce l’intrusion de la nuit dans un entrepôt sécurisé, abritant du matériel sensible, de la base de Pendleton. Les caméras de surveillance leur font partager la scène. Callen trouve leur choix de masque intéressant - Sam répète qu’il a horreur des clowns. L’équipe se rend très vite compte que les hommes étaient préparés, rencardés, et à la recherche de quelque chose de précis. Or le lieu abrite tout ce qui entre ou sort de la base, des simples fournitures de bureau aux documents classés secrets, ou au plus sophistiqué des guidages lasers. Il ne s’agit peut-être pas de vendre simplement du matériel au marché noir ;  il faut savoir ce que les types recherchaient exactement. Donc se rendre sur place.

 

A Pendleton, les 4 agents reconstituent le scénario, et concluent que les voleurs n’ont pas eu le temps de s’emparer de leur butin. Enfin, techniquement parlant, Clown a été arrêté en possession d’ une paire de jumelles à infrarouges. Eric les interrompt : l’ordinateur que consultait Diable contient l’inventaire de tout ce qui est dans d’entrepôt, soit le contenu de 30.000 caisses ; il est impossible de savoir ce qu’il visait en particulier. Mais Clown  le sait, lui. Les agents froncent les sourcils quand Kensi leur dit que les Marines sont extrêmement pressés de leur en faire cadeau. Ce n’est jamais bon signe.

 

Kensi et Deeks comprennent bien vite pourquoi, quand ils sont dans la salle d’interrogatoire de l’annexe, face au jeune homme, Bobby Asher , qui parle très vite. Enfin, pour l’instant, il geint. Il devrait être à l’hôpital, pour que quelqu’un suive de près l’état de sa jambe (des béquilles sont posés derrière lui). D’ailleurs, il se sent au bord de l’évanouissement. Kensi lui répond d’un air las qui prouve qu’elle se répète. La balle a été retirée, il va bien. Mais Bobby sent déjà la fièvre monter, il risque le choc hydrostatique, voire la septicémie. Il n’est pas en état de donner un nom, il vient de voir défiler sa vie ! Est-ce qu’ils ont déjà reçu un balle, eux ? Il lit la réponse sur leurs visages, et enchaine : pour lui, c’est une première, il n’a pas aimé du tout, il a vraiment eu une mauvaise journée. Deeks compatit gentiment, puis lui fait remarquer quand même qu’il aurait pu y penser avant de s’introduire dans une base militaire pour voler des armes de grandes valeur. Bobby ne peut toujours pas donner de nom, la pièce commence à tourner. Il se sent comme à la fête foraine, dans un de ces monstrueux manèges. C’est ce qu’il a vu dans un de ses flashbacks, quand il a reçu la balle. Coney island...papa, maman ; tout est de leur faute, à ces deux là. S’ils lui avaient offert une enfance heureuse, il n’en serait pas là. Son psy lui-même les a traités de « toxiques ». Deeks pousse un hurlement en tapant du poing sur la table « Bobby !!! ». Il sursaute, et repart déjà : il ne se sent vraiment pas bien, les antalgiques ne font presque plus effet, et il voudrait un verre d’eau, il a du coton dans la bouche...

 

Kensi sort de la salle, les mains sur la tête : ce type n’arrête pas de parler ! Sam qui a suivi la scène sur l’écran de la pièce voisine avec G., lui lance perfidement qu’elle devrait y être habituée. Deeks comprend l’allusion et se lance aussitôt dans la démonstration inverse, les gens le trouvant trop peu bavard, utilisant un flot de paroles qui s’éteignent d’elles-mêmes quand il réalise qu’il donnait amplement raison à Sam...Callen se dit que si Bobby ne veut pas leur parler, il accepterait sans doute de le faire pour quelqu’un d’autre. Sam comprend instantanément : Kumani ! Ni Deeks ni Kensi ne voient à qui ils font allusion.

 

Il s’agit d’un membre de l’ambassade du Nigéria (Sam) qu’un petit fonctionnaire des affaires étrangères (Callen) présente à Bobby. Un Callen au débit verbal hésitant, pressé de donner satisfaction à cet imposant visiteur. Bobby parie sur le fait que le nigérien a besoin d’aide pour faire sortir de l’argent de son pays, mais Sam reste de glace et tend des papiers à Callen avec un fort accent. G. signe et tend le stylo et la feuille à Bobby pour qu’il la paraphe à son tour. C’est un transfert de détention : la caisse que Bobby a laissé tomber était propriété du Nigéria. Sam ajoute que son pays prend très au sérieux les actes de vandalisme. Bobby se récrie : il est hors de question de signer ! Callen reprend le stylo et la feuille, il hésite...c’est plus une formalité pour le gouvernement, il va signer lui-même ! Pendant ce temps, Sam a noté tout haut que Bobby est droitier : dans son pays, on prend la main dominante des voleurs ou des vandales... G. rend les papiers à Sam : Bobby est tout à lui. Sam attrape le jeune homme qui hurle qu’il a des droits puisqu’il est citoyen américain ;  Callen bafouille qu’avec la loi anti-terroriste...Bobby craque : le nom, c’est Stan King. Callen reprend sa voix habituelle pour lui dire que ça ira.

 

Et déjà au centre opérationnel Eric a mis sur écran le dossier de King. Agé de 35 ans, c’est un voleur de grande envergure, soupçonnée des plus gros coups de vols de bijoux ou d’œuvres d’art de ces 10 dernières années, comme ces peintures disparues d’un musée de Namur, ou celles dérobées en Norvège.  Le FBI lui court après depuis des années. Issu d’une famille aisée de San Francisco, il est diplômé de la fac de  Berkeley en ...histoire de l’art ! Charmant, rusé, il n’a jusque là jamais commis d’impair lors de ses « visites » de musées ou de galeries. Ce qui laisse les agents perplexes : qu’est ce que ce Thomas Crown venait  faire à Pendleton ? Diversifier ses affaires, s’adonner au marché noir (lucratif)  de matériel militaire ? Hetty pense qu’ils vont bientôt le savoir...

 

Une nouvelle silhouette noire masquée glisse le long d’une corde accrochée à un lanterneau et pénètre dans une pièce où elle va débrancher l’alarme. Elle se dirige ensuite vers un tableau qu’elle décroche du mur, faisant apparaître un coffre-fort. Qu’elle ouvre relativement rapidement : il est rempli de liasses de billets. Le voleur se dépêche d’en prendre à pleines poignées quand un  bruit caractéristique l’immobilise : quelqu’un vient d’engager une balle dans la chambre de son pistolet.  King vient de surprendre un cambrioleur dans sa propre maison ! Il lui ordonne de se retourner lentement, mains en l’air et d’enlever sa cagoule : Kensi s’exécute...

 

Dans la salle des OPS, Eric, Nell et Hetty suivent attentivement la scène sur écran géant : Kensi est munie d’un bouton caméra/micro.

 

King fait avancer Kensi jusqu’à un salon avec une vue magnifique. Il lui dit qu’il pourrait l’abattre sans que personne n’en sache rien, mais elle lui répond qu’il salirait son tapis persan...Il veut d’abord savoir comment Kensi a pu entrer : il n’y a pas d’alarme sur les lanterneaux...

Sur un terrain en contrebas de la maison de King, Sam, Deeks et  Callen ne perdent pas une miette du dialogue. Deeks trouve injuste que les sales types aient toujours de super demeures : King possède sa propre Comté !

 

King continue d’interroger son cambrioleur. Qu’elle ait débranché ses détecteurs de mouvement, certes, mais qu’elle ait pu venir à bout de son coffre à double serrure en si peu de temps lui semble incroyable. Kensi y voit le résultat de sa folle jeunesse...Eric au QG rectifie : c’est lui qui le lui a appris. Nell est d’accord avec lui, ils n’obtiennent jamais ni crédit, ni glamour. Hetty se racle la gorge. Eric ajoute précipitamment que cela est totalement surfait dans la mesure où il adore son job ! Hetty sourit en coin.

 

Enfin, King demande à Kensi comment elle a pu atterrir chez lui. Elle lui dit la vérité à propos de Bobby ; ou presque. Il est venu chez elle avec une balle dans la jambe. Elle l’aurait bien laissé se vider de son sang, mais il lui doit de l’argent. Il lui avait dit que King l’avait obligé à porter un masque de clown (Ricanement du vrai voleur : cela lui allait comme un gant). Comme King devait de l’argent à Bobby, et que, étant ce qu’il est, ses économies ne devaient pas être à la banque, elle était venu se rembourser. Il lui propose d’aller vérifier cette histoire à la source. Elle n’est pas contre, surtout si elle récupère son argent. Il la trouve gonflée. Elle lui lance une œillade incendiaire, elle est prête à lui montrer jusqu’à quel point. Dommage, il n’aura pas cette chance. Il lève son arme. Tant pis pour lui, cela aurait valu le coup. King n’en doute pas : ils auraient passé quelques heures inoubliables, et ensuite...elle l’aurait volé. Elle a raison sur un point, il aime son tapis, il faut qu’elle bouge de là.

 

A ces mots, Deeks veut se précipiter, il faut intervenir.  Callen lui rétorque qu’ils n’ont pas entendu le mot de détresse. Deeks est certain qu’elle va se faire descendre, Sam est sûr du contraire. Deeks insiste, il a senti dans la voix de Kensi que quelque chose ne va pas. Callen lui explique qu’elle est en train de lui faire du charme ; Sam ajoute qu’il n’a peut-être jamais entendu cette voix là...

 

Kensi est descendue à reculons du tapis. Elle reconnaît un Chiraz, il est impressionné, mais lui dit que c’est une imitation sans valeur. Mine de rien, elle lui énumère pourquoi cela l’étonne (laine peignée et  teinte à la main, presque 80 nœuds au cm carré...). King baisse son arme : il ne veut pas la tuer, juste qu’elle le mène à Bobby ; et elle aura son argent. Kensi se dirige vers la sortie, lui jette quelque chose au passage, en lui conseillant de ne pas laisser trainer ses objets de valeur. King contemple sa montre de prix : décidément, cette fille est incroyable...

 

Callen donne le signal de départ pour eux aussi. Deeks veut quand même savoir d’abord ce qu’ils entendaient par « Kensi censée séduire King ». Sam note une pointe de jalousie, que Deeks nie farouchement : Kensi est son équipière. C’est juste qu’il n’aime pas ce King...

 

King se gare, suivi par la voiture de Sam. Deeks est déjà là. Il sort de son véhicule pour s’approcher de ses collègues, pendant que King et Kensi entrent dans une propriété. Au QG, Eric montre à Hetty que l’endroit est truffé de caméras, et qu’ils ne vont rien perdre de ce qui va se passer là-bas. Deeks se penche à la fenêtre de Sam : Bobby est nerveux, mais en place : il est assis au bord d’une piscine, en pleine partie de jeu vidéo. Kensi lui signale leur arrivée en se raclant la gorge. Bobby s’interrompt aussitôt et pose sa console, pas très à l’aise. King le complimente sur sa nouvelle crèche. Bobby répond qu’il garde la maison. Quand King lui demande comment il s’ est sorti de « risque du métier » le jeune homme lui fait son numéro, un flot de paroles qui ne donnent pas la réponse mais qui énervent suffisamment son interlocuteur pour qu’il passe à autre chose. Et ça marche : King lui demande de lui parler plutôt de Kensi. Là, Bobby est très convaincant. Il la connaît depuis un vol de bijoux qu’ils ont fait ensemble à la Marina. Il n’a pas pu lui donner sa part, son papa ayant laissé des plumes sur les tapis de Vegas. Et King ne l’a pas payé pour les 2 derniers trucs qu’ils ont faits ensemble. Il nie farouchement (et de façon convaincante) avoir envoyé Kensi chez lui pour se servir. Elle avoue que cette partie là est de son propre chef, mais que voler un voleur n’est pas vraiment du vol. King sourit. Bobby assure King que jamais il n’aurait fait une chose pareille : il a sa moralité ! Kensi demande à King s’il est satisfait. Celui-ci sourit à nouveau : il est très satisfait. Et avec une rapidité déconcertante il sort son arme et met une balle en plein dans le cœur de Bobby. Dans la voiture, c’est la panique, ils veulent savoir ce qui s’est passé. Eric répond d’une voix blanche. Près de la piscine, Kensi est horrifiée : pourquoi King vient-il de commettre ce meurtre ? Toujours les risques du métier... Il dit à Kensi de se débarrasser de Bobby, ils discuteront ensuite. Il pourrait même avoir un job pour elle. Il part, la laissant les yeux tristement fixés sur le cadavre.

 

Deeks, Sam et G. qui avaient sorti leurs armes et étaient prêts à intervenir, les rengainent. Callen tape sur l’épaule de Deeks : il faut qu’il reste avec Kensi, ils vont s’occuper de King. Celui-ci remonte dans sa voiture et s’éloigne, Sam démarre derrière lui. Deeks rejoint son équipière, ils échangent un regard lourd de sens. Elle se reproche de ne pas avoir réagi, d’avoir perdu son flair, de s’être totalement trompée sur King. Pourtant l’acte était complètement imprévisible. Deeks l’envoie attendre à la voiture, il se charge de...Elle lui dit qu’elle va bien, en utilisant la mot « fine ». Deeks lui dit que c’est celui qu’elle emploie quand justement elle ne va pas bien. Elle le répète. Mais c’est fois pour traduire le fait qu’elle va suivre son conseil. Elle s’éloigne, et quelques secondes après Deeks appelle Hetty, qui est de retour dans son bureau. Il veut que King soit arrêté immédiatement pour meurtre. Elle refuse : son but est de savoir ce qui l’intéressait à Pendleton, et qui (s’il y a lieu) l’a embauché. Il s’agit peut-être d’une menace sur la sécurité nationale. Donc pour l’instant, il faut simplement savoir où il est et ce qu’il fait. Elle va envoyer une équipe s’occuper de Bobby. Quant à Kensi, il n’a qu’à garder un œil sur elle...

 

King se gare devant un mur orné d’un énorme dessin coloré, militant pour l’usage du vélo...Il s’installe à la terrasse d’un café, sous les yeux de Callen et Sam arrêtés à proximité. Ils partagent le même malaise devant cet homme qui vient juste de commettre un meurtre et commande tranquillement son café. Deeks se gare deux voitures plus loin. Kensi, sur le siège passager, se déclare OK. Une jeune femme rousse s’installe à la table de King. Callen la photographie et envoie aussitôt les images à Eric. La jeune femme tend au voleur quelques feuilles de papier. Mais la discussion d’affaires tourne court : il lui rend le dossier, elle se lève, ils s’embrassent, elle part, il se rassoit. Deeks dit qu’il prend la rousse. King tape à toute allure sur son ordinateur portable, toujours sous l’étroite surveillance de Sam et de Callen.

 

Hetty entre dans la salle des OPS, où la reconnaissance faciale de la jeune femme rousse n’a pas encore donné de résultat. Nell pousse une exclamation : quelqu’un est en train de fouiller la « légende » de Kensi. C’est forcément King,  pro parmi les pros, qui s’assure que Kensi est vraiment ce qu’elle prétend être. Sauf qu’à l’allure où il vérifie chaque détail, il va remonter plus loin que les 8 années du passé que Nell et Eric ont fabriqué pour leur agent infiltré. Hetty les presse de se remettre au travail, et sans perdre un instant elle demande à Sam et Callen d’interrompre d’urgence le surf de King.

 

La jeune femme rousse est arrivée sur un parking où elle récupère sa voiture. Deeks trainasse à proximité, Kensi est dans la voiture, et lui dit de gagner du temps. A l’instant où la demoiselle commence à reculer, le jeune homme se précipite, cogne la voiture, s’effondre en hurlant. La conductrice affolée se précipite. Deeks se tient le genou, hurlant de douleur, et furieux contre cette femme au volant irresponsable qu’il accuse de ne pas avoir regardé dans ses rétros, trop occupée à taper un texto, ou un tweet. La rousse à l’accent anglais se défend de toutes ces accusations (elle jure ne pas savoir ce que c’est que twitter). Dans la voiture, Kensi ne peut s’empêcher de sourire.

 

Au QG, c’est l’affolement. King progresse toujours plus vite dans le passé de Kensi. Ils en sont pourtant à l’enfance sur les skis, avec une photo d’ado portant un dossard Club Med.

 

A cet instant Sam sort du café, un gobelet fumant et sans couvercle à la main. Un passant (G.) le nez plongé dans son téléphone se retrouve juste derrière lui et une terrible malchance veut qu’il le heurte juste à la hauteur de la table de King, projetant le café partout sur l’ordinateur et les genoux du malheureux. Qui saute sur ses pieds, et tente de sauver son ordi du naufrage, pendant que les deux passants maladroits s’engueulent, le premier accusant le second de marcher en tapant des textos et donc sans regarder devant lui, le second se défendant en disant qu’il n’avait qu’à pas piler.

D’autant que c’est lui qui a renversé le café. King, lui, est furax contre les deux. Sam s’excuse et part chercher de quoi éponger ; Callen joue le boulet, peut-être que sa carte-mère a grillé, il faut qu’il la fasse vérifier, il a un cousin qui  tient une boutique, il va l’appeler ; lui donner le numéro, alors ; King n’a d’autre choix pour s’en débarrasser que de fuir...

 

Deeks s’est calé le dos contre une voiture et continue son numéro devant la pauvre anglaise désolée. Il est  footballeur, et même si aux USA c’est du soccer, un genou abimé est le pire scénario possible.

 

Au QG, Eric vient d’avoir l’identité de la copine de King : Patricia Dunn, une anglaise qui travaille dans une vente aux enchères de Los Angeles, et a vendu pour King plusieurs œuvres d’art de valeur. Hetty ordonne à Deeks de la ramener.

 

Deeks guérit aussitôt et se relève, sortant sa plaque sous l’œil médusé de Patricia, avec laquelle il veut avoir une conversation. Patricia pivote sur les talons dans l’intention de s’enfuir, mais tombe nez à nez avec Kensi....

 

Ils se retrouvent tous les trois dans la salle d’interrogatoire de l’annexe, où Deeks prend connaissance du dossier de Patricia. La jeune femme joue avec son bracelet, plusieurs anneaux entremêlés, avant de se décider à parler. Quand elle a rencontré King deux ans plus tôt à la salle des ventes, il était son rêve incarné. Après trois mois de liaison, il lui avait demandé une faveur : changer la provenance d’un tableau pour en baisser la valeur, et qu’il puisse l’acheter aux enchères, tant il lui plaisait. Bien sûr il l’avait revendu  avec une belle plus-value. Ensuite, elle avait modifié des inventaires, commis des fraudes aux assurances...le temps qu’elle se rende compte qu’il se servait d’elle, elle était trop impliquée pour en sortir. Et aujourd’hui, il lui avait dit qu’il n’avait plus besoin de son aide pour sortir quelque chose du pays. Elle ignorait quoi, mais cela devait être son ultime job, avant qu’ils aillent fêter ça dans les Caraïbes.

 

Deeks et Kensi rentrent au QG, convaincus de la bonne foi (et de la crédulité) de Patricia, explicables par le charme bien réel de King. Ils l’ont confiée à la police qui va traiter les fraudes dont elle s’est rendue coupable, en soulignant à sa décharge l’aide qu’elle leur a apportée. Eric n’a toujours pas pu préciser ce que King voulait à Pendleton. Les papiers de Patricia (un reçu de cargaison en blanc) concernent un cargo en partance pour Hong Kong le lendemain. Eric a donc cherché dans l’inventaire de l’entrepôt ce qui pourrait avoir un rapport avec la Chine. Il a trouvé les biens d’un certain Li Tan, en attente d’expertise scientifique. Parce que Mr Tan est un dignitaire chinois suspecté d’avoir infiltré le programme de recherche américain sur les avions furtifs, et expulsé 15 jours plus tôt. De son côté, Nell vient de découvrir que de nombreux partenaires supposés de King ont souffert de mort violentes peu de temps après les casses qu’on les soupçonnent d’avoir exécutés avec lui...King qui justement appelle Kensi, pour lui donner rendez-vous chez lui dans une heure : il a du travail pour elle. A la lumière de ce qu’elle vient de dire, Nell s’inquiète. Deeks assure Kensi qu’il sera présent en permanence, même si elle ne le voit pas. Kensi lui répond qu’elle le sait. Elle quitte la salle ; Deeks et Hetty partagent un regard inquiet...

 

Callen et Sam ont repris leur place sous la propriété de King, et dominent aussi la route d’accès à sa demeure. Ils voient passer Kensi en décapotable. Deeks les rejoint alors que Kensi est arrivée chez King. Dans la salle des OPS, Hetty, Nell et Eric suivent de nouveau le son et l’image sur grand écran.

 

King emmène Kensi à l’extérieur près de la piscine. Elle est impatiente de connaître son job, mais il préfèrerait prendre le temps de boire un verre et faire connaissance. Ce à quoi elle ne tient pas, son attitude avec Bobby l’ayant rendue méfiante. Elle se laisse finalement convaincre.

 

Callen prévient tout le monde : un bruit de moteur annonce de la compagnie. Ce sont effectivement deux voitures qui grimpent la côte menant chez King. Il photographie leurs plaques et les envoie à Eric pour identification.

 

Celui-ci dans la salle des OPS a très vite fait de retrouver les 2 propriétaires, deux voleurs : King est en train de rameuter sa bande.

 

Les deux hommes rejoignent la piscine, mais il ne sont pas seuls : ils tiennent Patricia par les bras, une Patricia visiblement pas à l’aise...Qui fait ouvrir de grands yeux à Kensi !

 

Son arrivée provoque également la stupéfaction au QG, qui relaie l’information aux agents. Callen est un peu agressif quand il fait remarquer à Deeks qu’elle était censée être détenue par la police. Celui-ci ne comprend pas ce qui se passe, et attrape son téléphone pour se renseigner. Sam s’inquiète, elle pourrait compromettre la couverture de Kensi. Mais Callen a réfléchi : Patricia sait que Kensi est du NCIS, si elle reste calme, il ne devrait pas y avoir de bobo.

 

King s’est approchée du trio, le sourire aux lèvres. Il suggère aux deux hommes d’aller à l’intérieur grignoter quelque chose et boire un coup. Patricia fait un peu la tête d’avoir été amenée de force, il s’en excuse. Il l’a prise par l’épaule, lui parle bas.

 

Deeks raccroche : Patricia a été relâchée en attendant les charges...

 

King fait du charme à Patricia : elle va d’abord aller se détendre avec une boisson, ensuite il lui expliquera tout. Elle acquiesce avec un pauvre petit sourire. King sort son téléphone et tape un numéro en rejoignant Kensi. Il pose le téléphone sur une table et se plante devant elle. Il lui lance « Salut » et d’un geste brusque et totalement inattendu, il lui attrape les deux bras et la jette à l’eau. Son cri surprend les deux hommes et Patricia ; les premiers sont plutôt amusés, la deuxième totalement pétrifiée de peur.

 

Au QG, l’image et le son disparaissent, mais personne n’est capable d’expliquer ce qui s’est passé.

 

King prend son élan et se jette à l’eau à côté de Kensi.

 

Callen prend le temps de jeter son appareil photo dans la voiture, en prévenant Eric qu’ils annulent la mission. Deeks et Sam ont déjà commencé à courir vers la maison.

 

Kensi refait surface, King émerge et lui crie de rester sous l’eau. Tous les deux respirent un grand coup et replongent.

 

Les agents n’ont pas parcouru une dizaine de mètres qu’une énorme explosion les arrête. Une double explosion qui vient de chez King. L’horreur totale.

 

Les pompiers et les scientifiques sont au travail parmi les débris du pool house dont il ne reste rien. Callen inspecte la piscine, Sam et Deeks font les premières constatations : trois corps, dont une femme, qui n’est pas Kensi. Celle-ci  s’est évaporée, comme King. Le cadavre féminin est brûlée au 4ème degré, mais sa structure faciale est intacte : l’identification sera possible. Deeks l’a déjà reconnue, à ses bracelets : c’est Patricia. Un motif de plus de retrouver ce sale  type. Callen les appelle : Kensi était dans la piscine, elle a pu survivre.

L’espoir renait chez Deeks.  Sam approuve : la charge était plus incendiaire qu’explosive. G. ramasse l’ordinateur portable de King, qui a souffert, bien sûr. Voilà un travail pour Eric...

 

Au QG, Hetty vient regarder par-dessus l’épaule de son technicien. La coque de l’ordinateur a brûlé, mais la carte mère est à peu près intacte. Seulement,  l’eau a fait des ravages. Il essaie donc d’extraire les données du disque dur, sans garantie de résultat. Hetty serre les poings de frustration.

 

Nell briefe les agents : sur l’écran près de leurs bureaux, elle a mis la carte des routes qu’on peut emprunter pour partir de chez King. Mais aucune caméra de surveillance n’a repéré son véhicule. Il reste la possibilité des voies pare-feu qui passent à proximité sur la colline, et ne sont pas équipés de caméras. King a fait le ménage derrière lui, ne gardant que Kensi et son talent sans doute pour son dernier coup...Eric les interrompt, triomphant ! Il l’a eu : Li Tan, l’espion chinois, a envoyé un mail vierge deux jours plus tôt à King, avec une pièce jointe : la photo d’une statue d’un dragon vert. Visiblement pas une pièce de valeur pouvant justifier tout le mal que King se donne. Sauf si, comme le souligne Hetty, l’important est ce qui est caché à l’intérieur du dragon...

Il fait nuit sur la base de Pendleton. Des hélicoptères invisibles survolent l’entrepôt où de nouveau deux silhouettes noires se glissent furtivement. Elles portent des cagoules identiques, cette fois. Des capteurs de mouvement ont été ajoutés à côté de la serrure à carte. King a failli se faire piéger ; Kensi l’arrête à temps et les neutralise ; après tout, c’est sa passion ! King attrape un escabeau pour accéder à des cartons. Dans le deuxième, il trouve son bonheur : le fameux dragon.  Il le fourre dans son sac, et donne le signal du départ. Kensi et lui ne sont plus très loin de la porte quand Callen leur barre le chemin, arme au poing ; Sam est à ses côtés et leur ordonne de  lever les bras. Quand G. demande à Kens si ça va, et qu’elle répond que ça va mieux un fois qu’elle a retiré sa cagoule, King comprend qu’il s’est fait avoir. Kensi lui enlève sa cagoule, il a toujours les mais en l’air. Mais toujours aussi vif, il l’attrape par le cou, la coince devant lui et lui met son arme contre le cou. Il veut partir, sinon elle est morte. Deeks qui est sur le côté lui ordonne de jeter son arme. En même temps il s’abrite derrière des caisses, comme Sam. Callen se protège derrière un véhicule. La lumière est réduite. G. fait remarquer à King qu’il n’a nulle part où aller. King recule, entrainant Kensi qui hurle pour demander si l’un d’eux va se décider à descendre ce type ! King leur défend d’approcher, et tire sur Deeks et Callen pour les obliger à rester loin. Kensi en profite : elle lui attrape le bras qui tient l’arme, celle-ci tombe, il y a bataille, puis King envoie un grand coup de poing dans le visage de Kensi qui est projetée à terre. King se retourne et cette fois c’est lui qui en prend plein la poire et rejoint la jeune femme par terre. Deeks vient de lui montrer ce qui arrive quand on frappe sa partenaire. Kensi se relève en faisant remarquer à King que, elle le cite,  ce sont les risques du métier. Deeks secoue la main, cela fait très mal...Kensi est bien d’accord.

 

Deeks est assis à son bureau en train de se bander la main. Kensi est à moitié vautrée sur le sien, une poche de glace contre la mâchoire. Callen et Sam sont appuyés sur les leurs. Eric leur explique que Li Tan, l’espion chinois qui a embauché King, avait un contact au département de la défense, un ingénieur qui travaillait sur un projet de bombardier furtif. La technologie de ce petit bijou était gravé dans le dragon. Il fallait donc que la statue sorte de l’entrepôt avant que la bête soit analysée, et les info découvertes. En ce qui concerne la taupe, elle est sur le point d’être arrêtée. Hetty rejoint son petit monde. Le secrétaire d’Etat à la Marine vient de l’informer que le dragon et toutes les affaires de Mr Tan lui seront renvoyés dès le lendemain. Ils se sont occupés de la statue : les bombardiers furtifs chinois ne sont pas prêts d’être opérationnels...Hetty souhaite une bonne nuit à la ronde, et se sauve, comme Nell et Eric.

 

Callen meurt de faim, partant pour n’importe où sauf un resto chinois, mais seul Sam se laisse inviter : Kensi a trop mal à la mâchoire, et Deeks rêve d’aller s’enrouler dans sa nouvelle couverture. Les deux compères s’en vont : Sam se lèche les babines à la pensée d’un morceau de filet de bœuf, ou un porterhouse, voire de truffes. G. se sent obligé de mettre les points sur les i : pas de champignons aussi étranges qu’onéreux, pas d’œufs qui ne viennent pas d’une poule, et pas de scotch plus vieux qu’eux. Sam remarque avec joie que le plateau géant de fruits de mer  vient d’échapper à la règle !

 

Kensi se prépare à partir aussi, et répond à Deeks qu’elle se sent bien, en utilisant « fine » qu’elle corrige aussitôt par « good » ! Et elle ira même très bien dès qu’elle pourra sentir à nouveau sa mâchoire. Deeks la suit des yeux, pensif,  alors qu’elle s’éloigne après un petit sourire.

 

On frappe de façon convaincue et répétée à la porte d’un salon, où Kensi, en pantalon de survêtement, va jeter un œil sur son visiteur. Elle ouvre à Deeks, qui porte de la nourriture et des boissons. Il voulait téléphoner, mais comme il était déjà devant chez elle, cela devenait un peu superflu. Il entre dans la pièce, où règne un grand désordre, ce qui lui fait demander si elle prépare un épisode de « c’est du propre »...Il est venu avec le repas, un burger pour lui, un smoothy pour elle ; elle préfère attraper une bière, qu’elle attaque aussitôt.  La télé diffuse « Nouvelle star » version « Top Model », ce qui bien sûr réjouit hautement Deeks, même s’il se demande pourquoi les filles aiment cette émission. En tout cas, il est au paradis : un burger à la dinde et Top Model...Kensi appuie sa bière sur sa mâchoire douloureuse. Deeks se fait ouvrir la sienne, pour cause de main impotente, la tend pour qu’ils trinquent. Les bouteilles s’entrechoquent, ils échangent un vrai regard.

L’écran devient noir...et Kensi laisse échapper un énooorme rot. Deeks, amusé,  commente « Alors ça, c’est du joli ! »

 

---------------------------------------- FIN---------------------------------------------- 

[Un camion militaire se gare près d’une usine. Il fait sombre. Un garde patrouille avec un chien. Deux formes noires se dirigent vers une échelle en se dépêchant. Ils portent des masques : un clown et un diable. Ils arrivent à l'intérieur d'un entrepôt rempli en passant par le toit et en utilisant du matériel d’escalade. Ils éclairent leur chemin avec une torche électrique. Un garde vient. Ils se cachent. Ils courent à une porte. Il y a une serrure électronique. Le diable réussit à l'ouvrir en faisant glisser une carte qu’il vient de graver dans le lecteur.

Ils entrent dans la pièce où un ordinateur est branché. Le diable tape sur le clavier. Une liste apparaît sur l'écran. Le diable montre une ligne.]

Diable : Je t'ai eu. Allée 17.

[Soudain un grand bruit se fait entendre. Le diable se précipite et sa lampe éclaire une caisse tombée et ouverte, des lunettes à infrarouges sont éparpillées sur le sol. Le clown écarte les bras en guise d’excuse.]

Clown : Ça a glissé.

Gardien : [voix off]  Ils sont dans l'entrepôt ! [Une alarme est déclenchée.]

Diable : Viens ! [Ils prennent des chemins opposés. Le diable se cache derrière des caisses et évite deux gardes avant de revenir sur ses pas.]

Gardien : Maintenant !

Gardien : Viens !

[Le clown a été repéré par un gardien qui le tient en joue.]

Gardien : Halte !

[Le clown s’arrête et lève les mains mais a toujours son arme.]

Gardien : Posez votre arme ! Posez-la !

[Le clown se retourne sans poser son arme. Le gardien tire. Le clown s’effondre. Le diable continue à courir et parle dans un micro caché dans sa manche.]

Diable : Sortie sud. Fonce.

[Le gardien se rapproche du clown et lui arrache son masque. On découvre un jeune homme qui a l’air de souffrir.

Une voiture s’arrête près d’une des portes de l’entrepôt. Le diable se précipite dedans.]

Diable : Fonce !

Conducteur : Où est Asher ?

Diable : Roule !

 

♫ ♫ NCIS: Los Angeles 2x20 The Job / Les risques du métier ♫ ♫

 

[NCIS. Kensi entre joyeuse dans le bureau portant plusieurs sacs en papier.]

Kensi : Ooh. Bonjour. [Sam et Deeks sont assis à leurs bureaux, Callen est debout à côté.]

Callen : Ça, c'est de la thérapie par le shopping.

Sam : Tu as rompu avec ce type ?

Deeks : Elle a rompu.

Kensi : T'en sais rien.

Deeks : Tu as arrêté de manger du tofu et de faire des abdos au gymnase. Tu sais ce que ça veut dire ? "Adieu l'ami."

[Elle ne répond pas, mais remet à chacun d'entre eux un des sacs.]

Kensi : Voici vos kits de survie personnalisés.

Deeks : Y a quoi, là-dedans ?

Callen : Des kits de survie ?

Sam : Les kits de survie, c'est pour les fillettes urbaines incapables de fabriquer une bouée avec des pantalons.

Callen : Ou d'extraire le venin d'une vipère cornue avec une brindille et un lacet.

Deeks : Ou comment faire un latte sans lait de soja. [Dans les sacs il y a des sacs à dos noirs.]

Kensi : La secousse de cette nuit m'a rappelé que le « Big one » ne préviendra pas.

Callen : Il y a eu une secousse cette nuit ? [Kensi est étonnée il a l'air étonné.]

Kensi : À l'aube. Ça m'a fait tomber du lit. Vous avez rien senti ?

Callen : Je courais.

Sam : J'ai le sommeil lourd.

Deeks : Tu as oublié que j'étais du coin. On ne sort pas du lit en dessous d'un degré 6.

Kensi : C'est le problème. Les tremblements de terre ne vous font rien. Préparez-vous.

Callen : Kensi a raison. C'est bien d'avoir des fournitures sous la main. [Il regarde le contenu de son sac.] Une radio mécanique, des rations et des cachets d'iode.

Sam : Une torche. Un couteau de combat.

Deeks : De l'écran total, du baume à lèvres et une couverture polaire vert marée ? Vraiment ? Il y a un message ?

Kensi : Allons. On sait tous que tu es un peu délicat.

Deeks : Pas délicat. Sensible. Mes lèvres sont gercées à cause de la chaleur.

[Une corne retentit.]

Éric : On a une affaire. Merci pour la corne, Kensi.

[Ils courent en haut tandis que Deeks se plaint.]

Kensi : Ça va pas ?

Deeks : Éric a une corne de brume et moi des ciseaux à cuticules ?

Kensi : Tu couines chaque fois que tu te casses un ongle.

Deeks : Ça n'est arrivé qu'une fois, et ça faisait très mal.

 

[Hetty les attend dans la salle des ordinateurs avec Éric et Nell.]

Hetty : On est entré par effraction à la base des Marines de Pendleton cette nuit. [Ils voient les images des caméras de surveillance.] Un endroit sécurisé abritant des matériels sensibles a été compromis.

Nell : Cet entrepôt-là sert de dépôt pour tout ce qui entre ou sort de la base.

Callen : Intéressant choix de masques.

Sam : Je hais les clowns.

Deeks : Un graveur de badge portable. Ils étaient préparés.

Callen : Tu peux accéder à cet ordinateur ?

Éric : J'y travaille.

Kensi : On dirait qu'ils cherchent un objet précis.

Deeks : C'est quoi ?

Sam : Des jumelles de vision nocturne. C'est un dépôt, tu disais ? Qu'y a-t-il dedans ?

Nell : Ça va du mobilier de bureau à des documents classifiés, et des systèmes de suivi laser sophistiqués.

Callen : On doit trouver ce qu'ils cherchaient. On leur a donné l'accès à l'entrepôt. C'est plus que de la vente d'objets au marché noir.

Hetty : Vous savez ce que ça veut dire. Un tour sur le terrain.

 

[Entrepôt de la base de Pendleton.]

Callen : Ils sont passés par le toit, par la porte de sécurité, et ont suivi cette allée. Ici, le clown a ouvert cette caisse d'équipement, mais l'a lâchée. Ça a alerté les gardes.

Deeks : Ils n'ont eu le temps de rien voler.

[Le téléphone de Callen sonne, il s’en saisit.]

Sam : Enfin, le clown s'est enfui avec des jumelles à vision nocturne avant d'être arrêté.

 

[NCIS. Éric téléphone à Callen.]

Éric : L'ordinateur de l'entrepôt contient un inventaire de tout ce qu'il y a dans le bâtiment.

[Entrepôt.]

Callen : Tu sais ce qu'ils cherchaient ?

[NCIS.]

Nell : Négatif. Il y a toujours environ 30 000 caisses sur place.

 

[Entrepôt.]

Callen : Ils cherchaient un objet bien particulier.

Deeks : Oui, mais quoi ?

Callen : Je ne sais pas.

Sam : On a un clown qui sait.

Kensi : Les marines étaient pressés de nous refiler ce type.

Deeks : C'est jamais bon signe.

 

[Hangar à bateaux. Deeks et Kensi sont dans la salle d’interrogatoires avec le clown, Bobby, qui parle très vite.]

Bobby : C'est illégal. Je devrais être à l'hôpital. On doit soigner ma jambe. Je me sens mal. C'est pas bon signe.

[Kensi marche de long en large et semble fatiguée par leur suspect. Tout comme Deeks qui a ses pieds sur la table.]

Kensi : Ils ont sorti la balle. Ça va aller.

Bobby : Et le choc hydrostatique ? L'infection ? Je me sens fiévreux. J'ai l'air fiévreux ? [Il met sa main sur son front.]

Deeks : Vous allez bien. Pour la cinquième fois, donnez-nous un nom.

Bobby : Un nom ? Comment ça, un nom ? Ma vie a défilé devant mes yeux. On vous a déjà tiré dessus ? Bon. Sûrement des centaines de fois. Mais c'était ma première fois. Et je peux vous dire que j'ai pas aimé du tout. Ce n’est pas une bonne journée.

Deeks : (fixant Bobby) Désolé pour la balle dans la jambe, ça craint. Il aurait fallu y penser avant d'entrer dans une base pour y voler des armes.

Kensi : Plus vite vous nous donnez un nom, plus vite on sort d'ici.

Deeks : C'est simple.

Bobby : Est-ce que la pièce tourne ? Je me sens comme sur un foutu manège. Une de mes visions quand j'ai été blessé. Coney Island, ma mère, mon père. Vous savez, c'est leur faute. Je ne serais pas là si j'avais eu une enfance heureuse ! Mon psy les a traités de toxiques.

Deeks : (criant) Bobby ! (Tape la table)

Bobby : Sérieusement, les gars, je ne me sens pas bien. Les antalgiques ne marchent plus. Je peux avoir de l'eau ? J'ai la bouche pâteuse.

 

[La porte de la pièce d’à côté s’ouvre et Kensi apparait la main sur son front.]

Kensi : Je n'en peux plus. [Deeks la suit.] Il n'a pas arrêté de parler. [Elle parle à Callen et Sam, assis devant l'écran de surveillance et buvant du café. Elle montre Bobby.]  Vous l'avez entendu.

Sam : T'as pas l'habitude ?

Deeks : Ça me visait ? Vous dites que je parle trop ? C'est ce que tu sous-entends ? On m'a jamais dit ça avant. On dit que je ne parle pas assez. On dit "Tu es charmant. Tu devrais parler plus. "Tu devrais parler deux fois plus." [Ils le regardent, il baisse la tête.] J e me tais.

Callen : Il ne veut pas nous parler. Il veut peut-être parler à quelqu'un d'autre.

Sam : Kumani ?

Deeks : Je sais pas ce que c'est... Vous avez vos petits mots secrets entre vous. C'est quoi ?

 

[Salle d’interrogatoires. Callen et Sam portant des costumes entrent.]

Callen : M. Asher. [Il sert la main de Bobby.] Richard Brown, du Département d'État. Voici Kumani Adembayo, [Il montre Sam.] de l'ambassade du Nigeria.

Bobby : Vous voulez de l'aide pour sortir de l'argent ?

Sam : (avec un accent)  Voici les documents. [Il pose des papiers sur la table.]

Bobby : Que se passe-t-il ?

Sam : (montrant le bas du document)  Signez ici.

Bobby : C'est quoi ?

Callen : (signant) C'est un ordre de transfèrement. Une des caisses que vous avez fracturées appartenait à l'ambassade nigériane.

Sam : La République Fédérale du Nigeria ne plaisante pas avec le vandalisme.

Callen : (tendant un stylo et le document à bobby)  Pouvez-vous mettre votre paraphe ici ?

Bobby : Quoi ? Non, non. Je signe pas ça.

Callen : En fait, c'est juste... une formalité pour le gouvernement. Je vais le faire. [Il signe.]

Sam : Vous êtes droitier ?

Bobby : Oui, et alors ?

Sam : Chez moi, les vandales et les voleurs... on leur coupe la main dominante. [Bobby cache ses deux mains sous la table.]

Callen : Il est à vous. [Il rend les papiers à Sam.]

Bobby : Quoi ? Je suis citoyen américain. J'ai des droits !

Callen : Oui, mais depuis le Patriot Act...

[Bobby est trainé jusqu’à la porte.]

Bobby : Ce n’est pas cool ! Bon, d'accord ! Je vous donne son nom. C'est Stan King.

Callen : Ça ira.

 

[NCIS. Un dossier est affiché sur l’écran.]

Nell : Stan King, 35 ans, voleur de classe mondiale, probablement responsable de certains des plus gros vols d'art et de bijoux. [Comme ces peintures disparues d’un musée de Namur, ou celles dérobées en Norvège que l’on voit sur l’écran.] Le FBI le traque depuis des années.

Éric : King est né dans une bonne famille de San Francisco. Diplômé de la fac de Berkeley, doctorat en... Surprise ! Histoire de l'art...

Nell : Il est charmant, malin, et jusqu'ici impuni pour ses actes de haut vol dans les galeries et les musées.

Callen : Mais pourquoi Thomas Crown cambriolerait Pendleton ?

Sam : Il veut se diversifier.

Deeks : Vendre du matériel militaire au marché noir ? Ça peut rapporter gros.

Hetty : Quelque chose me dit qu'on va bientôt le savoir.

 

[Une silhouette noire glisse le long d’une corde et pénètre dans une pièce où elle va débrancher l’alarme. Elle se dirige ensuite vers un tableau qu’elle décroche du mur, faisant apparaître un coffre-fort. Elle l’ouvre relativement rapidement : il est rempli de liasses de billets. Le voleur se dépêche de se servir quand un bruit caractéristique l’immobilise : quelqu’un vient d’armer un pistolet.]

King : Mains en l'air. [Son visiteur remet son butin dans le coffre-fort et lève ses mains] Tourne-toi. Lentement. Enlève le masque. [Le voleur obéit et Kensi apparait.]

 

[NCIS. Hetty regarde sur l’écran géant les images transmises par la caméra miniature que Kensi porte.]

King : Avance. [Éric et Nell regardent aussi les images avec attention.]

 

[Maison de King.]

King : Je t'abats, et personne n'en saura rien.

Kensi : Possible, mais tu vas ruiner ton tapis persan d'époque.

King : Comment es-tu entrée ?

Kensi : Les lucarnes. On n'y met jamais d'alarmes.

 

[Plus loin. Sam, Deeks et Callen surveillent la maison de King et écoutent la conversation de Kensi.]

Deeks : Pourquoi les méchants ont toujours de super maisons ?

Sam : Quoi, tu n'aimes plus ton loft ?

Deeks : Ce gars a sa propre Comté de Hobbits.

 

[Maison de King.]

King : Les détecteurs de mouvement ?

Kensi : Je les ai enlevés.

King : Comment as-tu eu la combinaison ?

Kensi : Je ne l’ai pas.

King : Tu as forcé un système à deux serrures aussi vite ? T'as appris ça où ?

Kensi : Jeunesse débridée.

 

[NCIS.]

Éric : En fait, on lui a appris.

Nell : On n'a jamais la reconnaissance.

Éric : Ni la gloire. [Hetty s’éclaircit la gorge.] Ce qui est superflu, car j'adore mon boulot. Je l'adore.

 

[Maison de King.]

King : Comment me connais-tu ? Et me raconte pas que tu me suivais.

Kensi : Tu lui as fait porter un masque de clown ?

King : (entre les dents) Parce que c'est un vrai Bozzo.

Kensi : Il s'est pointé avec une balle dans la jambe. J'ai failli le laisser saigner, mais il me doit du fric, alors...

King : Il t'a dit que je lui en devais, et tu es venue le prendre chez moi.

Kensi : Tu es un voleur, je me doute que ton fric n’est pas dans une banque.

King : Ton nom ?

Kensi : Lisa Roberts.

King : Tu m'emmènes voir Bobby ? Je veux qu'il me raconte l'histoire.

Kensi : Tu me donneras l'argent qu'il me doit ?

King : Tu as du cran.

Kensi : Tu ne peux pas savoir.

King : Dommage que je ne le sache jamais. [Il lève son arme et vise la poitrine de Kensi.]

Kensi : Tant pis pour toi. Tu ne sais pas ce que tu perds.

King : Je suis sûr que ça aurait été fantastique... et après tu m'aurais volé. Tu as raison. J'aime mon tapis. Sors de là.

 

[A côté de la voiture des agents.]

Deeks : Allons-y.

Callen : Elle n’a pas dit le mot de détresse.

Deeks : Se faire tuer, ça vous suffit pas ?

Sam : Elle va bien.

Deeks : Je connais la voix de ma partenaire. Ça va pas.

Callen : Elle le séduit.

Sam : Tu ne connais pas cette voix-là.

 

[Maison de King. Kensi recule et n’est plus sur le tapis.]

Kensi : Je vaux bien... (Désignant le tapis) un Shiraz d'Orient, si je me trompe pas.

King : Impressionnant. Mais tu te trompes. C'est une copie.

Kensi : Vraiment ? Elle est très bonne. Tissage à plat, laine teinte à la main 80 nœuds au centimètre carré, au moins.

[King baisse son arme.]

King : Je ne veux pas te tuer. Mène-moi à Asher.

Kensi : Et on parle de mon fric.

[Kensi se dirige vers la porte et lui lance quelque chose.]

Kensi : Ne laisse pas traîner tes objets précieux.

[King regarde l’objet, c’est une montre de grande valeur.]

 

[A côté de la voiture des agents.]

Callen : Tout va bien. [Il monte dans la voiture.]

Deeks : Soyons clairs, quand vous dites qu'elle va le séduire, ça veut dire quoi, au juste ?

Sam : T'es jaloux ?

Deeks : Quoi, de Kensi ? C'est ma partenaire.

Callen : D'accord. Si tu le dis.

Deeks : C'est ma partenaire. [Callen se marre.] N'empêche, je n’aime pas ce mec.

 

[La voiture de King s’arrête. Deeks est déjà là, Sam suit le voleur et Kensi. King et Kensi sortent de leur voiture. Deeks se dirige vers la voiture de Sam.]

 

[NCIS.]

Hetty : Tout est prêt, M. Beale ?

Éric : Beaucoup de caméras sur place. Le périmètre est couvert. [On peut voir chacun des mouvements de King.]

 

[Voiture de Sam. Deeks se penche par la fenêtre.]

Sam : Asher est là ?

Deeks : Oui, mais il est nerveux.

 

[Bobby est assis près de la piscine et joue aux jeux vidéo. Il n’a pas remarqué qu’il avait de la compagnie. Kensi signale sa présence en toussant un peu. Il a l’air effrayé et pose la console sur la table.]

King : T'es bien installé, Asher.

Bobby : Je garde la maison.

King : Comment as-tu fait pour sortir de là-bas ?

Bobby : Pas grâce à toi. Ils m'ont tiré dessus.

King : Les risques du métier.

Bobby : On est censés être partenaires, mec. "Un pour tous, tous pour un."

King : C'est Les trois mousquetaires.

Bobby : J'ai fait ce que tu demandais. Je voulais être le diable. Mais c'était toi, le diable. Et moi, ce clown stupide. Je voulais pas de ce clown, et...

King : Bobby, la ferme. Parle-moi de ton amie.

Bobby : On s'est rencontrés sur un boulot à Marina Del Rey. C'était...

 

[La voiture de Sam, par haut-parleur.]

Bobby : un vol de bijoux. Vite fait, bien fait. L'héritière de l'hôtel avait un faible pour les saphirs de Birmanie. Je devais donner sa part à Lisa, mais... Papa a manqué de chance au casino.

King : T'es un loser.

Bobby : Tu dois me payer pour deux boulots.

King : Et tu l'envoies me voler ?

Bobby : (à Kensi)  Tu l'as volé ? Je t'ai jamais demandé ça, dis-lui.

Kensi : C'est vrai. Ça, c'était mon idée. Mais comme c'est mon fric, c'est pas vraiment du vol. [King sourit.]

Bobby : Tu me connais. Je te volerais jamais. J'ai des principes.

Kensi : T'es satisfait ?

King : Très.

[Il prend son arme et tire sur Bobby. Kensi est horrifiée.]

 

[Le coup de feu fait sursauter Sam, Callen et Deeks.]

Callen : Un visuel ?

 

[NCIS. La scène est à l’écran.]

Éric : King a descendu Asher.

 

[Près de la piscine.]

Kensi : Pourquoi tu l'as tué ?

King : Comme je le disais, les risques du métier. Fais disparaître le corps, ensuite on parlera.

[Il commence à partir puis de retourne.]  J'aurais un boulot pour toi. [Il s’en va, Kensi ne peut s’empêcher de regarder le pauvre Bobby.]

 

[Deeks et G. ont leur arme en main.]

Callen : Il s'en va. [Il pause la main sur le dos de Deeks.] Reste avec Kensi.

Sam : On se charge de King.

[Ils entrent dans leur voiture et attendent King. Deeks regarde Kensi. King démarre et les agents le suivent.]

 

[Deeks rejoint sa partenaire. Elle est toujours sous le choc. Ils échangent un regard.]

Deeks : Ça va aller ?

Kensi : Je n’ai même pas eu le temps de réagir.

Deeks : C'est arrivé trop vite.

Kensi : J'aurais dû le voir venir. J'ai manqué d'instinct. J'ai très mal jugé King.

Deeks : Et si tu m'attendais dans la voiture ? Je m'occupe de...

Kensi : Ça va bien.

Deeks : En général, ça veut dire que tu vas pas bien.

Kensi : Bien. Ça veut dire que je vais dans la voiture.

[Elle s’en va. Deeks attend quelques secondes et sort son téléphone.]

Deeks : (au téléphone) On peut épingler King pour meurtre. Il faut l'arrêter maintenant.

Hetty : (au téléphone) On peut l'inculper pour meurtre à tout moment.

[NCIS. Hetty est assise à son bureau.]

Hetty : Pour l'instant, voyons où il va et ce qu'il fait. Je veux savoir ce qu'il cherchait dans cette base de la Marine et qui l'aurait engagé. Cela pourrait être une question de sécurité nationale.

[Près de la piscine.]

Hetty : (au téléphone) J'enverrai quelqu'un pour s'occuper du corps d'Asher.

Deeks : Et Kensi ?

Hetty : Gardez un œil sur elle.

 

[King se gare devant un mur sur lequel un dessin vante les mérites du vélo. Il s’installe à la terrasse d’un café. Sam s’arrête en face.]

Callen : Quelque chose cloche ici.

Sam : Tu parles de King qui abat un homme et commande un café au lait ?

[Deeks gare la voiture de Kensi.]

Deeks : On est là. Deux voitures derrière.

[G. regarde dans son rétroviseur et voit Kensi assise sur le siège passager.]

Callen : Kensi, ça va ?

Kensi : Bien.

Callen : Il a de la compagnie. [Une femme s’assoit avec King.]

Sam : Petite amie ?

Callen : (au téléphone) Éric, identifie la rousse sur les photos.

Éric : Compris.

[La femme donne des documents à King.]

Callen : On dirait qu'ils parlent boulot.

[La femme reprend les papiers, les met dans son sac et se lève. Ils s'embrassent sur la joue, elle part.]

Sam : C'était du rapide.

Deeks : Je m'occupe de la rousse.

Callen : Évidemment.

[King tape sur son ordinateur.]

 

[NCIS. Éric travaille sur la reconnaissance faciale de la femme quand Hetty arrive.]

Hetty : Ça avance avec la femme mystère ?

Éric : Je n’ai pas encore trouvé.

[Nell travaille un peu plus loin.]

Nell : Oh, punaise.

Hetty : Un problème, Mlle Jones ?

Nell : Oui, un gros problème. [Éric et Hetty se rapprochent d’elle.] Quelqu'un fouille dans le passé de Kensi. Et il ne fait pas que jeter un coup d'œil. Il est connecté en ce moment. [La carte d’identité et le dossier de Lisa Roberts sont sur l’écran.] Il consulte ses déclarations de revenus des 5 dernières années. Maintenant il regarde ses employeurs.

Éric : Ça doit être King.

Nell : Il a l'air de chercher quelque chose de très précis dans le passé de Kensi.

Hetty : King est un pro. Il fouillera jusqu'à ce qu'il soit sûr que Kensi est bien celle qu'elle prétend être.

Nell : Notre dossier remonte sur huit ans, mais à la vitesse où il va, on sera vite à cours de données.

Hetty : Alors vous devriez vous remettre au travail sans attendre.

[Hetty compose un numéro de téléphone.]

Hetty : Messieurs... mettez fin aux recherches internet de King... immédiatement.

Callen : On s'en charge. [Ils se précipitent hors de la voiture.]

 

[La jeune femme rousse est arrivée sur un parking où elle récupère sa voiture. Deeks la surveille. Elle monte dans sa voiture. Kensi est dans la voiture.]

Kensi : Deeks, retiens-la.

Deeks : J'y vais.

[La femme recule, Deeks est derrière la voiture et s’emble avoir été heurté par la conductrice. La femme inquiète sort de la voiture et se précipite vers lui]

Deeks : Mon genou !

Femme : Vous allez bien ?

Deeks : Qu'est-ce qu'il vous a pris ? Vous m'êtes rentrée dedans.

Femme : Désolée. Je ne vous ai pas vu.

Deeks : Vous ne regardiez pas ?

Femme : Mais si.

Deeks : Vous avez reculé.

Femme : Désolée.

Deeks : Vous téléphoniez ? Vous étiez sur Twitter ? [Kensi dans la voiture apprécie le spectacle.]

Femme : Je ne sais même pas ce que c'est.

[Deeks semble beaucoup souffrir.]

 

[NCIS. Une photo de Kensi adolescente en tenue de ski lors d’un séjour au Club Med partage l’écran avec des fichiers qui défilent.]

Éric : King décortique toujours la couverture de Kensi.

[Éric et Nell tapent tous les deux avec frénésie sur les claviers.]

Nell : On fait aussi vite que possible, mais il ne s'arrête pas.

 

[Café. Sam sort avec une tasse, Callen tape sur son téléphone et marche sur le trottoir. Ils entrent en collision près de la table de King. Tout le café est renversé sur son ordinateur portable et ses genoux. Il saute sur ses pieds.]

Sam : Regardez où vous allez.

Callen : Désolé. Vous avez stoppé net.

Sam : Vous tapez un texto sans regarder devant.

[L’écran du portable de King est noir.]

King : C'est quoi, votre problème ?

Sam : Excusez-moi. Il m'a bousculé.

Callen : Parce que vous vous êtes arrêté sans raison.

Sam : Vraiment ? Alors c'est ma faute ?

Callen : Vous aviez le café.

[King essaye de limiter les dégâts en essuyant son ordinateur avec des serviettes en papier.]

Sam : Désolé. Je vous apporte une serviette. [Il rentre dans le café.]

Callen : Une fois, j'y ai renversé du Red Bull. [Il essaye d’aider King avec des serviettes en papier.] Ça a grillé ma carte mère. Vérifiez-la. Mon cousin tient un magasin d'informatique. Je vous donne son numéro.

King : Inutile. [Il s’en va.]

Callen : (criant)  Pensez-y, monsieur !

 

[Deeks continue son numéro de grand blessé sur le parking.]

Femme : Je le jure, je ne vous ai pas vu dans le rétro.

Deeks : Adieu ma carrière. Comme si Beckham avait encore besoin d'aide.

Femme : Vous êtes joueur de foot ?

Deeks : En Amérique, on dit "soccer", mais oui. Je viens d'être sélectionné. J'étais super il y a 7 secondes encore.

 

[NCIS. La reconnaissance faciale vient de porter ses fruits.]

Éric : La femme s'appelle Patricia Dunn. C'est une Anglaise qui travaille ici pour une société de vente aux enchères.

Hetty : Son lien avec King ?

Éric : Du sérieux. Elle a vendu de coûteuses œuvres d'art pour lui.

Hetty : M. Deeks, arrêtez-la.

 

[Parking.]

[Deeks se relève visiblement indemne et sort son badge.]

Femme : Pardon ?

Deeks : Il faut qu'on parle. Police.

[Patricia se retourne et veut fuir mais elle tombe nez à nez avec Kensi.]

 

[Hangar à bateaux. Salle d’interrogatoires. Kensi pale à Patricia, Deeks est débout derrière elle, lisant un dossier.]

Kensi : J'ai connu des types comme Stan. Des hommes charmants et séducteurs, mais dangereux.

Deeks : Il a tué son partenaire, un certain Bobby Asher, avant de vous voir aujourd'hui.

Patricia : Mon Dieu.

Deeks : Voilà comment ça va se passer. Il vous a impliqué dans des activités frauduleuses. [Il pose le dossier sur la table.]

Kensi : Dites-nous ce que vous savez et on fera savoir à la police que vous avez coopéré.

[Elle hésite, joue avec ses bracelets, Deeks et Kensi attendent silencieusement.]

Patricia : Quand j'ai rencontré Stan, il était tout ce que j'avais toujours voulu.

Kensi : C'était à la salle des ventes ?

Patricia : Il y a deux ans. On sortait ensemble depuis trois mois quand il m'a demandé une faveur. Changer la provenance d'un tableau pour baisser sa valeur pour qu'il l'achète aux enchères.

Deeks : Et vous l'avez fait. [Elle fait oui de la tête.]

Patricia : Il disait qu'il aimait ce tableau.

Kensi : Ensuite il a fait volte-face et l'a vendu.

Patricia : À partir de là, il a falsifié les manifestes, il a déclaré des sinistres...Lorsque j'ai réalisé qu'il m'utilisait...

Deeks : Vous étiez trop impliquée. [Elle fait à nouveau oui de la tête.]

Deeks : Quand vous l'avez vu aujourd'hui, vous vouliez lui donner ce bordereau vierge.

Patricia : Il m'a contacté il y a deux semaines pour l'aider à sortir quelque chose du pays.

Kensi : Que voulait-il sortir ?

Patricia : Il ne m'a rien dit.

Deeks : Il n'a jamais parlé d'un trafic d'armes ?

Patricia : Jamais.

Kensi : Pourquoi n'a-t-il pas pris les documents ?

Patricia : Il a dit qu'il n'avait plus besoin de mon aide.

Deeks : C'est tout ?

Patricia : Il a aussi dit que ça allait être son dernier coup. Et qu'ensuite... on fêterait ça en vacances dans les Caraïbes.

 

[NCIS. Kensi et Deeks entrent, Hetty regarde des papiers.]

Hetty : Comment ça s'est passé avec Mlle Dunn ?

Kensi : Je la crois. Elle a fait des erreurs.

Deeks : On l'a remis à la police pour la procédure.

Kensi : (à Éric) Des pistes sur ce que cherchait King à l'entrepôt ?

Éric : Le bordereau vierge correspond à un porte-conteneurs partant demain pour Hong Kong. J'ai tenté un truc. J'ai croisé les registres des entrepôts et tout ce que j'avais sur la Chine, et j'ai trouvé ça. [Il fait apparaitre la photo d’un homme en costume sur l’écran.] Li Tan. C'est un dignitaire chinois. Suspecté d'avoir infiltré notre programme espion. Expulsé il y a deux semaines. Ses effets personnels sont retenus à l'entrepôt, en attente d'examens.

Nell : On s'est donc intéressés à un autre côté de King.

Hetty : Et ?

[Nell appuie sur un bouton et quatre photos apparaissent à l’écran.]

Nell : Plusieurs partenaires de King sont morts peu de temps après leur possible cambriolage.

Éric : Il tue ses partenaires une fois le job effectué.

Nell : Comme avec Asher.

[Le téléphone de Kensi sonne.]

Kensi : C'est King. [Elle décroche.]  Je me suis occupée d'Asher. Tu m'en dois une. [Après avoir raccroché, aux autres agents.]  Il veut me voir chez lui. Il a un job pour moi.

Deeks : Quand ?

Kensi : Dans une heure.

Nell : Ce type est un tueur de sang froid. Ça pourrait être un piège.

Deeks : Je serai avec toi à chacun de tes pas. Même si tu ne me vois pas, je serai là.

Kensi : Il m'a prise de court une fois. Ça ne se reproduira pas.

Deeks : Je sais. [Il la regarde fixement, elle évite son regard.]

Kensi : On y va. [Il croise les yeux d'Hetty, et ils partagent un regard empreint d’inquiétude.]

 

[Callen et Sam observent la route se dirigeant vers la maison de King. Ils sont à la même place que la première fois que Kensi est venue. Ils voient Kensi qui arrive en voiture, Callen avec son appareil photo, Sam avec des jumelles. Deeks se gare près d'eux.]

Deeks : Bon ?

Sam : Elle y est.

King : (haut parleur de la voiture) Tu es en beauté. Allons à la piscine.

King : Tu veux un verre ?

Kensi : Non, merci. Ça va.

 

[Dans le jardin de King.]

Kensi : C'est quoi, le job ?

King : (rit) Pas si vite. Ne devrait-on pas apprendre à se connaître avant ?

[Ils marchent au bord de la piscine.]

Kensi : Moins j'en sais sur toi, mieux ce sera pour nous deux.

King : Tu penses qu'on ne devrait pas se faire confiance.

[Kensi s’arrête et le regarde.]

Kensi : J'ai confiance en personne. Encore moins en toi. Tu as tué ton partenaire.

King : Bobby bossait pour moi, mais c'était pas mon partenaire.

Kensi : Peu importe qui il était. Je veux juste connaître mon job, entrer, sortir, être payée.

King : Ça serait pas plus agréable de nous mentir devant un verre ?

Kensi : Un soda avec de la glace.

King : Dangereux.

[Ils s’approchent du bar.]

King : Alors. On parle des capteurs infrarouges ou on partage nos tristes histoires sur comment on vole pour vivre ?

Kensi : Les capteurs me fascinent.

King : Ça m'apprend une chose sur toi.

Kensi : C'est quoi ?

King : Tu devrais sortir plus.

 

[Près de la planque des agents.]

Callen : On a de la compagnie. [Ils se cachent. Deux voitures arrivent chez King. Callen photographie les plaques d’immatriculation.]

Sam : (à Éric) Deux voitures. Il faut les identifier.

 

[NCIS.]

Callen : Charge les plaques.

Éric : Compris. [Il commence immédiatement à taper sur son clavier, il entre les numéros des plaques qu'il trouve sur les photos agrandies. Nell se rapproche de lui.]

Éric : La première est enregistrée au nom de Michael Connor. Connor est fiché pour vol et contrefaçon. Il est suspecté d'avoir cambriolé un musée à Monaco avec King. [Il est recherché par le FBI.]

Hetty : Et la deuxième voiture ?

Nell : Elle est au nom de Kevin Morris. Arrêté pour attaque à main armée. [Par la police de San Diego.]

Callen : (au téléphone) King rassemble sa bande.

 

[La maison de King. Connor et Morris apparaissent près de la piscine, mais ils ne sont pas seuls et Kensi est stupéfaite : ils tiennent chacun un bras de Patricia, qui a l'air effrayée …]

 

[NCIS. Éric zoome sur les silhouettes.]

Éric : Ils ont Patricia Dunn.

 

[Planque des agents. Callen regarde Deeks, fâché.]

Callen : Je croyais que la police la retenait.

Deeks : Ils ont dû la libérer. [Il prend son téléphone et compose un numéro.]

Kensi : Elle peut compromettre Kensi.

Callen : (gardant son sang-froid) Peut-être pas. Elle sait que Kensi est de notre côté. Si elle reste calme, ça ira pour Kensi.

 

[Chez King.]

King : Content que vous ayez réussi. Il y a à boire et à manger à l'intérieur. Allez-y et servez-vous.

Connor : Je ne suis pas venu depuis longtemps. T'as fait des travaux ?

King : Effectivement. Je te ferai visiter. Content de te voir. [Ils vont à l'intérieur ; King est seul avec Patricia.]

King : Merci d'être venue.

Patricia : Je n'avais pas vraiment le choix, non ?

King : Désolé pour ça.

 

[Planque des agents. Callen regarde à travers son appareil photo et Deeks termine son coup de fil à la police.]

Deeks : La police l'a libéré, charges suspendues.

 

[Chez King.]

King : Détends-toi. Entre, bois un verre. Je te rejoins dans une minute. Et ne t’inquiète pas. Je t'expliquerai tout.

 

[King retourne vers Kensi, tapant sur son téléphone. Il le met sur une table, fait face à Kensi et la saisie par les bras, (elle halète) tout à coup il la jette dans l'eau. Patricia a peur, les hommes sont déconcertés.]

 

[NCIS. Ils n’ont plus d’image.]

Nell : C'est quoi, ça ?

Éric : Je ne sais pas. Je l'ai perdue.

 

[Chez King. King saute dans la piscine à côté de Kensi.]

 

[Planque des agents.]

Callen : Éric, on abandonne la mission. [Callen laisse son appareil photo et sort de la voiture. Deeks et Sam ont déjà commencé à courir vers la maison.]  On entre.

 

[Chez King. Kensi remonte à la surface pour respirer, King refait surface à côté d’elle.]

King : Plonge !

[Ils prennent tous les deux une grande respiration et plongent.]

 

[A l’extérieur les agents sont toujours près des voitures quand des explosions se produisent. Ils s'arrêtent et regardent le bâtiment qui vient de sauter. Deeks est horrifié.]

 

[Chez King. Le pool-house a disparu. G. marche près de la piscine ; les scientifiques et les pompiers travaillent. (Conversations se chevauchant) Deeks rejoint Sam parmi les débris. Il y a un corps sous une couverture.]

Sam : Trois victimes. Une seule femme.

Deeks : Mais ce n’est pas Kensi. Aucune trace d'elle ni de King.

[Ils se penchent vers un scientifique.]

Scientifique : Brûlures au quatrième degré sur tout le corps, mais la structure faciale nous permettra une identification.

[Deeks s’approche du bras calciné de la victime : on reconnait les bracelets que Patricia tripotait au hangar à bateaux.]

Deeks : C’est Patricia.[Il se lève et regarde Sam droit dans les yeux.]On doit trouver ce type.

[Callen les rejoint.]

Callen : Kensi était dans l'eau. Elle a pu survivre.

[Deeks semble surpris.]

Sam : Il y a eu plus de flammes que de souffle.

Deeks : C'est pour ça qu'on a perdu le contact avec elle.

[Callen fait quelques pas et trouve un ordinateur.]

Callen : L'ordinateur de King. [Il regarde Sam.] À ton avis ?

Sam : Pour Éric.

 

[NCIS. L’ordinateur de King est très abimé mais Éric fait de son mieux, comme d’habitude. Hetty se rapproche de lui.]

Hetty : Des résultats ?

Éric : La coque est brûlée, mais la carte-mère est miraculeusement presque intacte. L'eau a fait des dégâts, j'essaye de sauver le disque dur. Enfin, en gros, ça se présente mal.

Hetty : Faites au mieux, M. Beale. [Elle serre ses poings, impuissante.]

[En bas, Nell fait le point avec Deeks, Sam et G.]

Nell : J'ai visionné les caméras de trafic dans un rayon de 3 km à l'heure de l'explosion, mais je n'ai rien.

Deeks : (désignant un endroit sur l’écran)  Et cette colline au sud ? Ils ont pu partir par là.

Nell : Il y a plusieurs chemins coupe-feu, non équipés de caméras. Il a pu s'échapper avec Kensi.

Callen : King fait table rase. Il liquide toute son équipe, y compris Patricia. [Hetty les rejoint en silence.]

Sam : Tous sauf Kensi.

Deeks : Il va peut-être se servir d'elle comme otage.

Sam : Ou alors il a besoin de ses talents.

Callen : Pour un dernier boulot.

Nell : Il a dit que c'était annulé.

Sam : Il a dit qu'il n'avait plus besoin de Patricia, pas que c'était annulé.

Éric : Bingo ! [Ils se retournent pour regarder Éric.]

Éric : King a reçu un mail de Li Tan, l'espion chinois dont les biens sont retenus dans l'entrepôt. Envoyé il y a deux jours. Message vide avec une pièce jointe. Ce dragon chinois. [Il met à l’écran une photo d’une statue de dragon qui ne semble pas être une antiquité.]

Deeks : Que d'efforts pour une horrible statue verte de dragon.

Hetty : Sauf si ce n'est pas pour la statue, mais pour son contenu.

Sam : Un dernier boulot.

 

[Base de Pendleton, la nuit. Un garde armé marche à pas mesurés autour d’un entrepôt. Deux silhouettes noires à capuche se faufilent discrètement. Elles ouvrent la porte avec une clé magnétique.]

Kensi : Attends ! Ils ont des détecteurs infrarouges. Allez.

King : Recalibre les paramètres. Ça nous donnera trois minutes.

[Kensi vise une lumière rouge : elle l’éteint.. La deuxième aussi.]

Kensi : C'est bon.

[King entre, elle le suit. Il éclaire son chemin avec une lampe torche.]

Kensi :On cherche quoi, au juste ?

King : Ici ! [Il prend un escabeau pour accéder à des cartons. Dans le deuxième, il trouve le fameux dragon et le met dans son sac.]

King : Allons-y.

[Ils courent en silence vers la sortie. On entend un hélicoptère.]

Callen : Stop, agents fédéraux !

Sam : Vos mains en évidence ! [Il apparait près de Callen.]

Callen : Ça va, Kens ? [Elle se découvre.]

Kensi : Mieux.

[Kensi lui enlève sa cagoule, il a toujours les mains en l’air. Mais il profite de ce rapprochement pour attraper Kensi par le cou et la mettre devant lui. Il lui met son arme dans le cou.]

King : Arrêtez, ou elle meurt.

Deeks : Lâche ton arme. [Il se cache derrière des caisses tandis que Callen se met à l’abri derrière un camion.]

Callen : Tu n'iras nulle part.

Deeks : Lâche-la !

[King marche à reculons en entrainant Kensi.]

Kensi : Bon, vous tuez ce type ou quoi ?

King : Reculez.

[King tire sur Deeks et Callen pour les obliger à rester loin. Kensi en profite : elle lui attrape le bras qui tient l’arme, celle-ci tombe. Ils se battent et King envoie un grand coup de poing dans le visage de Kensi qui est projetée à terre.]

King : Bien tenté. [King se retourne et reçoit un puissant coup de poing. Il rejoint la jeune femme par terre.]

Deeks : Ça, c'est pour avoir frappé ma partenaire.

Kensi : Comme tu disais, les risques du métier.

Deeks : Ça fait mal. [Il secoue sa main.]

 

[NCIS. Bureaux des agents. Deeks bande sa main ; Kensi met de la glace contre sa bouche.]

Éric : Le FBI a travaillé de son côté. Il s'avère que Tan, l'espion chinois qui a engagé King avait un contact à la Défense, un ingénieur. Il travaillait sur un projet secret de bombardier furtif. [Callen et Sam écoutent attentivement.]

Nell : Il a dissimulé les plans du bombardier dans la statue de jade.

Éric : Voilà pourquoi les Chinois voulaient que King vole la statue avant que l'examen du gouvernement ne révèle les plans.

Callen : Ils ont eu la taupe ?

Éric : Les agents sont en route pour Arlington en Virginie en ce moment même. [Hetty les rejoint.]

Hetty : Je viens d'avoir le SECNAV. Les États-Unis vont rendre la statue du dragon et le reste des biens de Tan, demain matin.

Sam : Et les plans volés ?

Hetty : C'est réglé. Disons que les bombardiers furtifs chinois ne seront pas au point avant longtemps. Joli travail, tout le monde. Bonne nuit.

Callen : Je sais pas pour vous, mais je meurs de faim.

Sam : Tu régales, G ?

Callen : Tout sauf chinois. Vous venez ?

Kensi : (montrant sa bouche)  Je passe. Je ne peux pas mâcher.

Deeks : Je vais rentrer et me blottir dans ma couverture.

Callen : À ta guise. [Il s’en va avec Sam.]

Sam : Je pense à un bon filet, peut-être un T-bone saignant.

Callen : Faut toujours que t'abuses.

Sam : C'est la saison des truffes ?

Callen : Règles de base. Pas de champignons bizarres, pas d'œufs qui soient pas de poule, pas de whisky plus vieux que toi ou moi.

Sam : Peut-être une tour de fruits de mer.

 

[Deeks et Kensi sont les derniers à leur bureau.]

Deeks : Ça va, Kens ?

Kensi : Ça va bien. [Elle se rappelle ce qu'il a dit plus tôt.]  Je vais bien. Quand je sentirai ma mâchoire, ça ira bien. [Elle sourit et s’en va. Il la suit des yeux.]

 

[On frappe à la porte d'une maison, à l'intérieur une femme vient ouvrir. C'est Kensi qui regarde le visiteur. Elle reconnaît Deeks portant des provisions. Elle ouvre sa porte.]

Deeks : Je voulais appeler, mais j'étais devant, ça m'a paru un peu inutile.

Kensi : Entre. [Il entre et regarde le désordre autour de lui.]

Deeks : T'as fini ton épisode de Hoarders ?

Kensi : Tu as une raison d'être là ?

Deeks : J'ai le dîner. Un hamburger pour moi, un smoothie pour toi.

Kensi : Je prends une bière. [La télé est allumée, ils s’assoient sur le canapé.]

Deeks : Vraiment ? Top Model ? Pourquoi les filles aiment ce truc ?

Kensi : C'est génial.

Deeks : C'est pas de la télé.

Kensi : Ils vont bientôt voter. [Deeks mord dans son hamburger.]

Deeks : (la bouche pleine)  Regarde ça. On ne pourrait pas être mieux. Hamburger de dinde, Top Model. [Kensi appuie sa bière contre sa mâchoire douloureuse.]

Deeks : Tu peux m'ouvrir ma bière ?

[Elle le fait, il lève sa bouteille. Ils trinquent.]

[L'écran devient noir.]

[Deeks rote fort.]

Deeks : Trop bon…

[A military truck is running near parked ones in a military plant]  (distant, indistinct chatter) [It’s dark. A guard is patrolling with a dog. Two black shapes run to a ladder and hurry up. They wear masks: a clown and a devil. They get inside a full packed warehouse through the roof, using climbing equipment] (tools clinking) [They light their way with a flashlight. A guard comes. They hide] (soft thud) [They run to a gate] (chain fence clinking)

[there’s an electronic lock. Devil manages to open it] (swiping card through reader) (two beeps) [the light stays red. Devil types] (keypad beeping)

 (rapid trilling) [The computer is writing the code on the fake card] (trilling stops) [clown gives Devil the card; he swipes it through the reader again; the light becomes green]  (door clanks open) [They enter the room; a computer is on, devil types on the keyboard] (tapping computer keys) (computer trilling, two beeps) [a list appears on the screen. Devil checks it, points at a line]

DEVIL:  (hoarse voice): Gotcha. Aisle 17.

 (crate smashes to ground) [devil rushes to the noise: he lights night vision goggles out of a box, and Clown, standing there]

CLOWN: It slipped.

GUARD: [invisible] They're at the warehouse! (alarm blaring)

DEVIL: Move! [They take opposite ways] (indistinct shouting) [Devil hides behind crates, wait for 2 running guards, flees by the way they came from]

 (alarm blaring, indistinct shouting)

GUARD: Do it now!

GUARD: Move!

[Clown runs but a guard sees him. He raises his weapon]

GUARD: Halt! [Clown has a gun; he freezes, spreads his arms]

GUARD: Drop your weapon! Drop it! [Clown turns over without putting it down. The guard shoots him. He falls down]

CLOWN:  (groans)

[Devil is running. He has a min con his wrist]

DEVIL: South exit. Now. (panting)

CLOWN:   (moaning) [The guard comes close] (groaning in agony) [The guard snatches his mask: he’s a young man]

[Outside] (brakes screech) [A car stops at the door; Devil is running out, he jumps inside]

DEVIL:  Go, go, go!

DRIVER: Where's Asher?

DEVIL:  Drive!

 (tires squealing) [the car shoots off]

 

                   ♫ ♫ NCIS: Los Angeles 2x20 ♫ ♫ The Job ♫ ♫

                     ♫ ♫ Original air date on March 29, 2011 ♫ ♫

 

[Kensi is entering happily the office, carrying several paper bags]

KENSI: Ooh. Good morning. [Sam and Deeks are sitting at their desks, Callen is standing close]

CALLEN: Now, that is some serious retail therapy.

SAM: Did you break up with that guy?

DEEKS: She broke up with the guy.

KENSI: You don't know.

DEEKS: Stopped eating tofu scrambles and doing extra crunches at the gym. You know what that means? "So long, brother."

[She doesn’t answer but hands each of them one of the paper bags]

KENSI: These are your personalized survival kits.

DEEKS: What's in these things?

CALLEN: You brought us survival kits?

SAM: No offense, but survival kits are for urban sissies who don't know how to make a flotation device out of a pair of pants.

CALLEN: Or how to extract the venom out of a horned viper using only a twig and a shoelace.

DEEKS: Or how to make a latte without soy milk. [In the paper bags, there are black rucksacks]

KENSI: Last night's tremor just made me realize that you never know when the big one's gonna hit.

CALLEN: There was an earthquake last night? [Kensi is surprised he looks surprised]

KENSI: Crack of dawn. Shook me right out of bed. You guys didn't feel it?

CALLEN: I was on a run.

SAM: Deep sleeper.

DEEKS: You forget I'm from Californ-I-A. We don't get out of bed for anything less than a six.

KENSI: Okay, see, that is the problem. Everyone is so blasé about earthquakes in this city. You need to be prepared.

CALLEN: You know what? Kensi's got a point. Doesn't hurt to have some supplies on hand. [He checks the contents of his rucksack]

Got a crank radio, uh, MREs and some iodine tabs.

SAM: Flashlight. Sweet KA-BAR.

DEEKS: Uh, SPF 70 sunblock, ChapStick and a sea-foam green Slanket? Really? What're-what're...What are you trying to say here?

KENSI: Come on. Everyone knows you're a little... delicate.

DEEKS: Not delicate. I'm sensitive. And my lips get chapped because we live in a desert.

 (air horn blowing)

ERIC: Yeah, right. We got a case. Awesome air horn, Kens. [They run upstairs while Deeks is complaining]

DEEKS: Really, Kensi? Eric gets a cool air horn and I get cuticle clippers?

KENSI: You whine like a baby every time you get a hangnail.

DEEKS: Okay. In all fairness, that happened once, and it really hurt.

 

[Hetty is waiting for them in the OPS center with Eric and Nell]

HETTY: There was a break-in at the Marine base at Pendleton last night. [They see the footage of the surveillance cameras] A secure facility housing sensitive materials was compromised.

NELL: This particular warehouse serves as a depot for anything moving in or out of the base.

CALLEN: Interesting choice with the masks.

SAM: Oh, God, I hate clowns.

DEEKS: Portable ID card writer. They came prepared.

CALLEN: Eric, can you access that computer?

ERIC: Working on it.

KENSI: Looks like they're looking for something specific.

DEEKS: What is that?

SAM: Night vision goggles. Nell, you said this was a depot. What else is inside there?

NELL: Uh, everything from office furniture to classified documents, to sophisticated laser tracking systems.

CALLEN: We gotta figure out what these guys were really after. Someone gave them access to this warehouse. This is starting to feel like it's more than just selling black market goods.

HETTY: You know what that means. Time for a field trip.

 

[Warehouse, Pendleton base]

CALLEN: So they came in through the roof, broke through the security gate, made their way down this aisle. Over here, the clown opened this case of equipment, but he dropped it, which alerted the guards.

DEEKS: They didn't really have time to steal anything, then.

 (cell phone rings) [Callen takes it out of his pocket]

SAM: Technically, the clown got away with a pair of night vision goggles till he got shot.

(cell phone beeping)

 

[OPS center]

CALLEN (over speaker): Yeah. Eric.

ERIC:  We're searching the warehouse computer. It's basically an inventory list of every item in the building.

[Warehouse]

CALLEN:  Do we have any idea what they were looking at?

[OPS center]

NELL: Negative. At any one time, there's close to 30,000 crates in that place.

 

[Warehouse]

CALLEN: They were looking for something specific.

DEEKS: Yeah, but what?

CALLEN: I don't know.

SAM: We know a clown who does.

KENSI: Well, for some reason, the Marines said they couldn't wait  to hand this guy over to us.

DEEKS: That's never a good sign.

 

[Boathouse. Deeks and Kensi are in the questioning room with the clown, Bobby, who speaks very fast]

BOBBY: You guys can't do this. I should be in a hospital. Somebody should be monitoring my leg. Oh... Oh, I'm feeling faint. This is not a good sign. [Kensi is pacing up and down and looks tired of the guy, as much as Deeks who has his feet on the table]

KENSI: Bobby, they took the bullet out. You're gonna be fine.

BOBBY: You never heard of hydrostatic shock? Sepsis? Oh, I feel feverish. Do I look feverish to you guys? [he puts his hand on his forehead]

DEEKS: You're okay. Bobby, listen. For the fifth time, just give us a name.

BOBBY: A name?

DEEKS: Yeah.

BOBBY: How can I think of a name?! My whole life just flashed right before my eyes. You guys ever get shot? Huh? Oh, right. Probably like a hundred times. Well, guess what? This is my first time. And let me tell you guys something, I didn't like it one bit. This has not been a good day for me, guys.

DEEKS: [he is facing Bobby]Hey, listen, Bobby. I'm sorry that you got shot in the leg, because that sucks. But maybe you should have thought of that before you broke into a military base and tried to steal high-value weapons.

KENSI: The sooner you give us a name, the sooner we all leave this room.

DEEKS: It's that easy.

BOBBY: Is this place spinning right now?

DEEKS: Oh, my God.

BOBBY: Look, I feel like I'm on a freaking merry-go-round here, like at the fair. That was like one of my flashbacks when I got shot. Coney Island... my mom, my dad. You know what, this is their fault. This is their fault! I wouldn't be here if I had a happy childhood! Oh... my shrink even called them "toxic."

DEEKS: [shouting] Bobby! (slams table)

BOBBY: (gasps) Oh... Lordy... see, honestly guys, oh, I don't feel good. The painkillers are wearing off. You think I can get a glass of water? Got cotton mouth.

 

[The room door opens, and Kensi appears, her arm on her forehead]

KENSI: Oh, my God. (door slams shut) [Deeks is following her] I cannot take this anymore. [She speaks to Callen and Sam, sitting there in front of the screen, drinking coffee. She points at Bobby on it] This guy has been speaking non-stop. You heard it.

SAM: You should be used to that.

DEEKS: What? Was that, uh, that aimed at me? Are you saying that I talk too much? Is that what you're implying, here? Because, uh, I've never got that complaint before. Actually, people say that I don't talk enough. They say, "You're really charming. You should talk more. You should double down with that talking, 'cause..." [They stare at him, he lowers his head] I'm gonna shut up.

CALLEN: This guy doesn't want to talk to us; maybe he wants to talk to someone else.

SAM: Kumani?

CALLEN: Kumani.

KENSI: Kumani?

DEEKS: Kumani. I don't know what that is, but, uh, you guys can have all your little... secret words to yourself; I'll just be...What is it?

 

[Questioning room] (knock on door) [Callen and Sam wearing suits enter]

CALLEN: Mr. Asher. [He shakes hand with Bobby] Richard Brown. I'm with the State Department. This is Kumani Adembayo. [He waves at Sam] He's with the Nigerian Embassy.

BOBBY: Let me guess: You need help moving money out of your country?

SAM:  (with Nigerian accent): Here are the documents. [He puts sheets on the table]

BOBBY: What's going on?

SAM: Sign here. [He points at the bottom of a page to Callen]

BOBBY: What's this?

CALLEN: [signing]  This is just a, uh, transfer of custody. Turns out one of the crates that you broke into was Nigerian property.

SAM: The Federal Republic of Nigeria takes vandalism very seriously.

CALLEN: [handing a pen and the sheet to Bobby] Uh, if you could just give me your "John Hancock" right there.

BOBBY: What? No, no, now. I'm not signing that. Uh-uh.

CALLEN: Yeah, well, um...Well, it's really more of a...formality for the government. [He signs] I-I'll just go ahead and...

SAM: You are right-handed.

BOBBY: Yeah. What does that matter?

SAM: Penalty for vandals and thieves in my country...we take the dominant hand. [Booby hides both of his hands under the table]

CALLEN: He is all yours. [He gave back the papers to Sam]

BOBBY: What? Huh? I'm an American citizen! I have rights here! [Sam grabs his arm and pulls, Bobby stands up]

CALLEN: Yes, but with the Patriot Act, there's...

BOBBY:  (groans)

SAM:  Let go... [Bobby limps to the door, dragged]  

BOBBY: This is not cool! Okay, okay, okay, okay! Okay. I'll give you his name. It's Stan King.

CALLEN: That'll do.

 

[OPS center. Kings file is on the screen]

NELL: Stan King: 35 years old and a world-class thief suspected of some of the biggest jewelry and art heists in the last decade. [Paintings in Namur (Belgium) and Norway, for examples] FBI's been after him for years.

ERIC: King was born into a wealthy family in San Francisco. He's got a college degree from Berkeley and majored in... surprise!... Art History.

NELL: Hmm. He's charming, cunning, and until now, flawless in his execution of high-end gallery and museum jobs.

CALLEN: All right, so what is Thomas Crown doing breaking into Pendleton?

SAM: Diversifying his business.

DEEKS: Black market military equipment? It's pretty lucrative these days.

HETTY: Something tells me we'll soon find out.

 

♫ ♫ [A hooded shape is sliding down a rope through a skylight into a room, goes to an alarm panel an types] ♫ ♫ (alarm panel beeping) (two short beeps) ♫ ♫ [The hooded man takes a painting off the wall; there’s a safe behind; the thief turns the code button] ♫ ♫  (lock clicks open)[The hooded man starts taking wads] ♫ ♫ (pistol chambering a round) [The thief stops dead]

KING: Put your hands up. [his visitor puts the money back in the safe and raises his hands]

KING: Turn around... slowly. Lose the mask. [The thief obeys…and Kensi appears !!]

 

            -----------------------------ZAPPING------------------------------------------

 

[OPS center. Hetty is watching a screen on which she and we see a living-room through a footage from a camera/mic button Kensi is wearing]

KING (through speaker): Keep moving. [Eric and Nell are also watching closely the scene]

 

[King’s house]

KING: I shoot you, nobody even hears you die.

KENSI: Maybe... but you're going to mess up your antique Persian rug.

KING: How'd you get in here?

KENSI: Skylight. Everybody forgets to alarm those.

 

[further, Sam Deeks and Callen are watching King’s house and listening to him and Kensi; They hide with their cars and can’t see the inside of the house. Callen ]

DEEKS: Why do bad guys always have such awesome houses?

SAM: What's the matter, Deeks? You're not feeling your loft?

DEEKS: This guy's got his own Hobbit's Shire.

 

[King’s house]

KING: And my motion sensors?

KENSI: Took 'em out.

KING: How'd you know the combination of my safe?

KENSI: I didn't.

KING: You cracked a two-lock entry system in seconds? Where'd you learn to do that?

KENSI: Misspent youth.

 

[OPS center]

ERIC: Actually, I talked her through it.

NELL: Yeah. We never get the credit.

ERIC: Or the glamour. [Hetty clears her throat]

KENSI: (through speaker) You have a beautiful place.

ERIC: Which is totally overrated because I love my job. Love it.

 

[King’s house]

KING: How'd you know about me? And don't try and tell me that you staked me out.

KENSI: Bobby.

KING: Asher?

KENSI: He said you made him wear a clown mask. (chuckles)

KING: [between his teeth] Yeah, that's 'cause he's a bozo.

KENSI: He showed up at my doorstep with a bullet in his leg. I thought, "I'll let him bleed out." But... he owes me money, so...

KING: Aah. He told you that I owed him money, so you came to get it from me.

KENSI: Well, you're a thief. Figured you're not going to keep your cash in a bank.

KING: What's your name?

KENSI: Lisa Roberts.

KING: Okay, Lisa. Why don't you take me to Bobby? I want to hear this story from him.

KENSI: Are you going to give me the money he owes me?

KING: Oh, you're gutsy.

KENSI: You have no idea.

KING: Too bad I won't get a chance to find out. [He has raised his gun and aims at Kensi’s chest]

KENSI: Well, it's your loss. I would make it worth your while.

KING: I'm sure that would be a wonderful few hours...and then you'd rob me. You're right. I do like my rug. Get off it.

 

[Near the agents cars]

DEEKS: All right, let's go.

CALLEN: No-no. She hasn't said the distress word yet.

DEEKS: Isn't getting shot distressing enough?

SAM: She's okay.

DEEKS: She's my partner; I know her voice. Something's not right.

CALLEN: She's seducing him.

SAM: Maybe you never heard that voice before.

 

[King’s house. Kensi is stepping back, and points at the rug]]

KENSI: I'm worth a... Shiraz Oriental if I'm not mistaken.

KING: Ooh, impressive. But you're wrong. It's just a cheap repro.

KENSI: Really? Well, it's very good. It's flat-woven, hand-dyed wool, 500 knots per square inch at least.

[King lowers his weapon]

KING: I don’t want to shoot you. Just take me to Asher.

KENSI: And we'll talk about my money.

KING: Okay.

[Kensi heads to the door and throws him something]

KENSI: Shouldn't leave your valuables out.

[King looks at the something: a high price watch…]

 

[Near the agents cars]

CALLEN: All good. [He gets to the car]

DEEKS: Okay, So just to clarify, when we said that Kensi was going to seduce him, what exactly did we mean by that?

SAM: You jealous?

DEEKS: What, of Kensi? She's my partner.

CALLEN: Okay. Whatever you say.

DEEKS: She's my partner. (Callen chuckles) Seriously though, I don't like this guy.

 

[King’s car is stopping; Deeks is already there, Sam is following the thief and Kensi. King and Kensi gets out of their car, so Deeks does, heading to Sam’s car]

 

[OPS center]

HETTY: All set, Mr. Beale?

ERIC: Multiple cameras are set up. I got the perimeter covered. [They can watch each step of King]

 

[Sam’s car. Deeks leans towards the window]

SAM: Asher in place?

DEEKS: Yeah, but he's nervous.

 

[Bobby is sitting near the pool and playing video games] (video game sound effects playing) [He doesn’t notice he has company](Kensi clearing throat) [He looks scared and puts the hand console on a table]

KING: Nice digs you got here, Asher.

BOBBY: I'm house-sitting. Huh.

KING: Well, looks like somebody's got some moves. How'd the hell you get out of there?

BOBBY:  Uh, no thanks to you. They shot me.

KING: Job has its hazards.

BOBBY:  I thought we were supposed to be partners, man. You know, "All for one, one for all."

KING: That's The Three Musketeers.

BOBBY:  Look, I did everything just like you asked, you know. I wanted to be the Devil. But no-no-no-no! You had to be the Devil. I had to be the stupid Clown! And I seriously did not even want to be the Clown, but you always make me...

KING: Bobby, shut up. Tell me about your friend here.

BOBBY:  Lisa. We-we met on a-a job in Marina Del Rey. Yeah, it was, uh...

 

[Sam’s car, through speaker]

BOBBY: Jewel heist. Easy in and out. The hotel heiress, she had a taste for the Burmese Sapphire. I was supposed to give Lisa her cut, but...Daddy ran into some bad luck at the tables in Vegas, you know?

KING: You're bad luck, Bobby.

BOBBY:  You still owe me for the two jobs we did.

KING: So you sent her to rob me?

BOBBY: [To Kensi] You... you robbed him? I didn't say to rob him. Tell him that.

KENSI: Yeah, all right. That part was my idea. But since it was my money, I don't really consider it stealing. [King smiles]

BOBBY:  Hey, man. You know me. I'd never steal anything from you. I have morals.

KENSI: You satisfied now?

KING: Very. [He takes his gun out and shoots all of a sudden Booby in the heart, Kensi is taken aback]

 

[The shot makes Deeks, Sam and Callen jump.]

CALLEN: Eric, what happened?

 

[OPS center. The scene is on the screen]

ERIC: King just shot Asher.

 

[Near the pool]

KENSI: Why did you shoot him?

KING: Like I said, job has its hazards. Get rid of him, and then we'll talk. [He steps away, turns over] Oh. I might even have a job for you. [he leaves, Kensi can’t help looking sadly at Bobby]

 

[Deeks sam and G. have their guns ready]

CALLEN: He's leaving. [he pats Deeks’s back]  Stay with Kensi.

SAM: We'll take King. [They get into their car and wait for him. Deeks looks at Kensi]

 (car engine starts) [Kings backs and drives away] (car engine starts) [The agents follow him]

 

[Deeks joins his partner. She’s horrified. They stare at each others]

 

          ----------------------------------ZAPPING---------------------------------

 

DEEKS: You okay?

KENSI: I... didn't even have time to react.

DEEKS: That's because he came out of nowhere.

KENSI: No, but I should've seen it coming. My instincts are all off. I completely misjudged King.

DEEKS: Why don't you, uh...Why don't you hang out in the car? I'll take care of..

KENSI: No, I'm fine.

DEEKS: You only say you're "fine" when you're "not fine."

KENSI: Fine. As in "I'll wait out front for you." [She leaves]

[Deeks waits few seconds and takes his phone] (speed-dialing, line rings)

HETTY (over phone): Yes?

DEEKS: Hetty, listen, we can nail King on murder charges. We need to arrest him now.

HETTY: We can bring him in for murder anytime, Mr. Deeks.

 

[OPS center, Hetty is sitting at her desk]

HETTY: For now, let's just see where he goes and what he does. I want to know what he was after at that Marine base and who, if anyone, hired him. This could be a matter for national security.

 

[At the pool]

HETTY: (over the phone) I'll send someone to take care of Asher's body.

DEEKS: And Kensi?

HETTY: Keep an eye on her.

DEEKS: Okay. (phone beeps off)

 

[King parks in front of a painted wall (ride on !). He heads to a coffee shop. Sam stops at the opposite side of the road]

CALLEN: What's wrong with this picture?

SAM: You mean, the fact that King just murdered someone, and now he's ordering a latte?

[Deeks stops Kensi’s car]

DEEKS: We're here. Two cars back.

[G. looks at his side rear-view mirror and notices Kensi on the passenger seat]

CALLEN: Kensi, you good?

KENSI: Yep. Good.

CALLEN: He's got company. [A woman sits down with King]

SAM: Hmm. [G. takes pictures](camera shutter clicking)

SAM: Girlfriend?

CALLEN:  (cell phone beeping) Eric. Sending you some photos. Need an ID on the redhead.

ERIC (over phone): Got it.

[At the coffee the woman hands  sheets of paper to King]

CALLEN: Looks like they're talking business.

[The woman takes back the papers, puts them in her bag and gets up. They kiss on the cheek, she leaves]

SAM: Short meeting.

DEEKS: I got the redhead.

CALLEN: Of course you do.

[King is typing on his laptop]

 

[OPS center. Eric is working on the facial recognition of the woman, Hetty enters]

HETTY: Any luck with the mystery woman?

ERIC: Still tracking her.

[Nell is working a little further]

NELL: Oh, boy.

HETTY: Problem, Miss Jones?

NELL: Yeah, major. [Hetty and Eric comes closer] Looks like someone's been digging through Kensi's "legend." And it's more than just a... look-see. They're on-line now. [Lisa Robert’s ID and file is on the monitor] Whoever it is has gone through her last five years of income tax returns and is now sifting through her employment records.

ERIC: Must be King.

NELL: Well, if it is, he's looking for something very specific in Kensi's backstopping.

HETTY: King's a pro. He's not going to be satisfied until he knows for sure that Kensi is who she says she is.

NELL: Well, our records go back about eight years, but at the rate he's looking, we're going to run out of material very soon.

HETTY: Then I'd suggest you both get back to work quickly.

[Hetty activates her phone]

HETTY: Gentlemen...[Sam and Callen in their car] I need you to put an end to King's web-surfing...immediately.

CALLEN: We're on it. [They hurry out of the car]

 

[The woman King met is in a parking lo. Deeks is watching her, pacing around. She gets into her car. Kensi is in the car]

KENSI: Deeks, stall her.

DEEKS: You got it.

[The woman is backing, Deeks walks behind the car, hits it, screams in pain, falls down]

DEEKS:  (screams) (groaning)

[The scared woman rushes outside her car] (Deek groaning)

WOMAN: (gasps)

DEEKS: Oh, my knee! Oh, you just...

WOMAN: (with English accent): Are you all right?

DEEKS: Oh, my gosh. What are you doing? You just crashed right into me.

WOMAN: Oh, I am so sorry. You came out of nowhere.

DEEKS: Were you not even looking?

WOMAN: No, I was.

DEEKS: I was walking. You just pulled back.

WOMAN: I'm so sorry.

DEEKS: You on your phone?

WOMAN: No! No! [In the car, Kensi is enjoying the moment]

DEEKS: Were you Twittering?

WOMAN: I swear to you! I don't even know what that is. [Deeks groans loudly]

 

[OPS center. A young Kensi is posing in ski pants and club med number on the screen near a scrolling file]

ERIC: King is still blowing through Kensi's cover.

[Eric and Nell are both typing frenetically]

NELL: We're going as fast as we can, but he's just not… stopping.

 

[Coffee shop. Sam is going out with a cup, Callen is typing on his phone and walking on the sidewalk. They collide just near King’s table. All the coffee is thrown up his laptop and his knees. He jumps on his feet]

SAM: Hey!  (grunts)

KING: Hey!

SAM: Why don't you watch where you're going, man.

CALLEN: Sorry. You just stopped.

[King takes his laptop whose screen is dark]

SAM: I just stopped, or you're texting and not watching where you were going?

KING: What the hell is your problem? Look what you did.

SAM: I'm sorry about that, man. This guy knocked into me from behind.

CALLEN: I wouldn't have knocked into you if you didn't stop for no reason.

SAM: Really? So this is my fault?

CALLEN: You had the coffee, okay? I'm just saying.

[King is trying to fix the damages, drying his laptop with the paper napkins]

SAM: Look, I'm sorry about this, man. I'm going to get you a towel or something. [He goes into the shop]

KING: I got it.

CALLEN: Hey, dude. I spilled a Red Bull on my laptop once. [He wants to help King with a napkin]

KING: Get out of here.

CALLEN: Just fried the motherboard. Honestly, you got to get this checked out. My cousin's got a shop on Pico. Computer shop. I'll call him. [He starts dialing]

KING: I'm good.

CALLEN: I'll give you his number.

KING: I'm good. [He leaves]

CALLEN: [Shouting] I'd get that checked out!

 

[Deeks is down, leaning against a car, and groaning]

WOMAN: I swear, I checked my mirror. I just didn't see you.

DEEKS: Man, that is it. My career is over. You might as well just hand another endorsement to Beckham.

WOMAN: Are you a footballer?

DEEKS: Well, this is America, so we call it soccer, but yeah. I just got drafted. I was awesome until about seven seconds ago. WOMAN: Oh, my God.

 

[OPS center. The facial recognition has found a match]

ERIC: Guys, the woman is Patricia Dunn. She's a British national working in L.A. for the Hasperg Auction House.

HETTY: Connection to King?

ERIC: Big time. She's sold several pieces of expensive artwork for him.

HETTY: Mr. Deeks, bring her in.

 

[Parking lot]

DEEKS: Okay. [He stands up without any problem]

WOMAN: Okay, what?

[Deeks takes his ID]

DEEKS: Okay, we need to talk. LAPD.

[Patricia turns round and wants to flee but she faces Kensi…]

 

                  ---------------------------ZAPPING----------------------------

 

[Questioning room. Kensi is speaking face to face to Patricia, Deeks is standing behind her, reading a file]

KENSI: I have known guys like Stan before. They're charming and they're seductive, but they're dangerous.

DEEKS: He killed his partner, a guy named Bobby Asher, shortly before he met with you today.

PATRICIA: Oh, my God.

DEEKS: Listen, here's the deal. We know that King's got you involved in fraudulent activities at the auction house. [He puts the file on the table]

KENSI: Tell us what you know, and when we hand you over to the LAPD, we will make sure that they know you cooperated.

PATRICIA:  (sobbing) [She hesitates, plays with her bracelets, Deeks and Kensi wait silently]

PATRICIA: When I met Stan, he was everything I ever wanted.

KENSI: You met him at the auction house?

PATRICIA: Two years ago. We were dating about three months when he asked me for a favor. He wanted me to change the provenance of a painting to lower its value so he could buy it at auction.

DEEKS: And you did it. [Patricia nods]

PATRICIA: He claimed it was because he loved the painting.

KENSI: And then he turned around and sold it for a profit.

PATRICIA: From there, it went to falsifying manifests, altering insurance claims...By the time I realized he was just using me...

DEEKS: You were in too deep. [She nods again]

DEEKS: When you met with him today, you tried to give him this blank bill of lading.

PATRICIA: He contacted me a couple of weeks ago to say he needed my help getting something out of the country.

KENSI: What did he want you to move?

PATRICIA: He didn't say.

DEEKS: He ever mention anything about smuggling weapons?

PATRICIA: Never.

KENSI: Why didn't he take the paperwork from you today?

PATRICIA: He said he no longer needed my assistance.

DEEKS: So that's it?

PATRICIA: He also said this was going to be his last job. And then...we'd celebrate with a holiday in the Caribbean.

 

[OPS center. Kensi and Deeks enter, Hetty is looking at some papers]

HETTY: How did it go with Ms. Dunn?

KENSI: I believe her. She's made some mistakes in the past.

DEEKS: We handed her over to LAPD for processing.

KENSI: Eric, any leads on what King was looking for at the warehouse?

ERIC: Well, the blank bill of lading was actually tied to a cargo container scheduled to depart for Hong Kong tomorrow. So I took a shot. I ran a vector search of the warehouse records against anything having to do with China, and I found this.

[He puts a photo on the screen, a Chinese man in suit]

ERIC: Li Tan. He's a Chinese dignitary suspected of infiltrating our stealth program. He was deported two weeks ago. Tan's personal belongings are being held in the warehouse, pending a forensic review.

NELL: Hey, guys! Okay, so we've been looking for another angle into King.

HETTY: And? [Nell presses a last key: 4 photos appear on her monitor]

NELL: Turns out several of King's partners died shortly after they completed their suspected heists.

ERIC: So his M.O. is to get rid of his partners after the job's done.

NELL: Just like he did with Asher.

 (cell phone ringing) [Kensi takes it out of her pocket]

KENSI: It's King. (cell phone ringing) (phone beeps on)

KENSI: Hey.

KING: Hey. You got rid of Asher?

KENSI: Of course I got rid of Asher. You owe me.

KING: Hmm... good job. Meet me in one hour at my house. I have a job for you.

KENSI: Okay. (phone beeps off)

KENSI: He wants me to meet him at his house. Said he has a job for me.

DEEKS: When?

KENSI: One hour.

NELL: This guy is a cold-blooded killer. You could be walking into a trap.

DEEKS: I'm going to be with you every step of the way. Even if you don't see me, I'll be there.

KENSI: He caught me off guard once. It's not going to happen again.

DEEKS: I know. [He stares at her, she avoids his look]

KENSI: Let's go.

DEEKS: Okay. [He crosses Hetty’s eyes, they share worrying]

 

[ Callen and Sam are watching the road heading to King’s house. They are at the same spot than the first time Kensi came. They see Kensi driving, Callen with his camera, Sam binoculars. Deeks parks near them]

DEEKS: We good?

SAM: She's in.

KING (over speaker): Well, you cleaned up well.

KENSI: Thanks.

KING: Come on out by the pool. [At The OPS center, Nell, Hetty and Eric are watching the scene on the screen. The agents on the field have only the sounds]

KING: You want a drink?

KENSI: No, thank you. I'm fine.

 

[Outsides King’s house]

KENSI: What's the job?

KING:  (laughs) Not so fast. Don't you think we should get to know each other better first?

[They walk along the pool]

KENSI: I think the less I know about you, the better it is for the both of us.

KING: You're assuming that we shouldn't trust each other.

[Kensi stops, they speak face to face]

KENSI: Uh, I don't trust anyone. Especially not you. I saw you kill your last partner.

KING: Well, Bobby worked for me, but I would hardly call him my partner.

KENSI: Okay, whatever he was. I just want to know my part of the job. Get in, get out, get paid.

KING: But wouldn't it be far more interesting to have a drink and tell each other lies?

KENSI: Soda water, ice.

KING: Wow. Living on the wild side.

[They get close to the bar]

KING: So, your choice. We talk about infrared motion sensors or we share our sad stories about how we started stealing for a living?

KENSI: Well...Motion sensors fascinate me.

KING: Well, that tells me one thing about you.

KENSI: Oh, yeah? What's that?

KING: You definitely need to get out more.

 

[Agents place] (vehicle approaching)

CALLEN: We got company. [They hide: 2 cars are running towards King’s house]

 (camera snapping) [Callen is taking pics of the plates]

SAM: Eric, we got two cars. Need ID on the plates.

 

[OPS center]

CALLEN: Uploading them now, Eric.

ERIC: Got it. [He starts immediately typing on a keyboard, enter the numbers of the plates he finds on the zoomed photos, and has quite as soon a hit. Nell comes close to him]

ERIC: Okay, first car is registered to Michael Connor. Connor did time for grand theft and forgery. He's suspected of robbing a

gallery in Monaco with King. [He is wanted by the FBI]

HETTY: And the second car?

NELL: It's registered to Kevin Morris. Arrested for armed robbery. [By San Diego Police]

CALLEN: (over phone) King's putting the band back together.

 

[King’s house. Connor and Morris appear near the pool, but they are not alone, and Kensi is astonished: they each hold one of the arms of Patricia, who looks scared…]

 

[OPS center. Eric zooms on the shapes]

ERIC: Guys, they've got Patricia Dunn.

 

[Agents place. Callen faces Deeks a little angrily]

CALLEN: I thought she was handed over to LAPD.

DEEKS: She was. They must have released her. [He takes his phone and dials]

SAM: She could blow Kensi's cover.

CALLEN: [calmed down] Well, maybe not. Patricia knows Kensi's on her side. If she stays cool, Kensi will be okay.

 

[King’s house]

KING: Glad you could make it. So there's some, uh, cold drinks and some food inside. Go ahead and help yourself.

CONNOR: Haven't been up here in a while. Looks like you've been doing some decorating.

KING: I have. I'll give you a tour later. It's good to see you. Yep. [They go inside the pool house; King is alone with Patricia]

KING: So, thanks for coming.

PATRICIA: I didn't exactly have much choice, did I?

KING: Yeah. Sorry about that. [He is whispering, puts an arm over her shoulders]

 

[Agents place. Callen is watching through his camera.]

DEEKS: (phone beeps off) Okay. [He joins the others]

DEEKS: LAPD released her, charges pending.

 

[King’s house]

KING: Well, just relax. Go inside, have a drink. Okay? I'll join you in a minute. And don't worry. I'll explain everything to you.

PATRICIA: All right.

 

[King goes back to Kensi, typing on his phone. He puts it on a table, faces her]

KING: Hi. [and grabbing her arms, (she gasps) all of a sudden he throws her into the water] (he grunts) ( she gasps)

 [Patricia is scared, the men puzzled]

 

[OPS center: they don’t have any more footage]

NELL: Whoa. What just happened?

ERIC: I don't know. I completely lost her.

 

[King’s house: King jumps into the water near Kensi]

 

[Agents place]

CALLEN: Eric, we're aborting mission. [he runs to his car to let his camera inside, Deeks and Sam are already rushing to the house] We're going in.

 

[King’s house. Kensi reaches the surface of the water to breathe, King emerges at her side]

KING: Stay down!

[Both deeply breathe and dive again]

 

[Agents place. They are still near the cars](explosion booms) [They stop and look above: the house is blowing out. Deeks is horrified]

 

------------------------ZAPPING-----------------------------

 

[King’s house. The pool house has disappeared. G. is walking near the pool; scientists and firemen are working.] (overlapping conversation) [Deeks is joining Sam among the debris. There a body under a cover] (sirens wailing in distance) (indistinct police radio chatter)

SAM: Three victims. (indistinct chatter) Only one woman.

DEEKS: But it's not Kensi. No sign of her or King.

[They lean forwards a scientist]

SCIENTIST: She suffered fourth degree burns over her entire body, but her facial structure's still intact enough that we should be able to ID her.

 (camera shutter clicking) [Scientists at work]

[Deeks squats near the burn arm of the body: bracelets are the same Patricia played with at the Boathouse]

DEEKS: It's Patricia. (sighs) [He stands up and looks straight in Sam’s eyes] We got to find this guy.

[Callen is at the poolside]

CALLEN: Guys. [they join him] Kensi was in the water. She could have survived.

[Deeks looks surprised]

SAM: Blast was more flammable than concussive.

DEEKS: That would explain why we lost contact with her.

[Callen steps further, finds a laptop. He picks it up]

CALLEN:  (sighs) King's computer. [He looks at Sam] What do you think?

SAM: Job for Eric.

 

[NCIS office. The laptop is severely damaged, but Eric is doing his best as usual. Hetty comes close]

HETTY: Any luck?

ERIC: Well, the shell is completely fried, but the motherboard is miraculously more or less intact. Only problem is, it's water-damaged, so I'm trying to extract everything I can from the hard drive. Long story short, it's not looking good.

HETTY: Well...keep at it, Mr. Beale. [She clenches her fists, frustrated]

ERIC: (sighs)

[Agents desks. Nell is briefing Deeks, G. and Sam]

NELL: So, I searched through all the traffic cam footage in a two-mile radius around the time of the explosion, but got nothing.

[Deeks points at the screen]

DEEKS: What about that hill to the south? They could have escaped that way.

NELL: Right. There are several fire roads from King's house up into the canyons without cameras, so it's possible he could have gotten away with Kensi.

CALLEN: King is cleaning house. He's gotten rid of his entire crew, including Patricia. [Hetty joins them silently]

SAM: Everyone but Kensi.

DEEKS: Maybe he's on to us. Maybe he's gonna use Kensi as a hostage.

SAM: Either that, or he needs her for her skills.

CALLEN: For one last job.

NELL: He told Patricia the job was canceled.

SAM: No, he told her he no longer needed her services. He didn't say the job was canceled.

ERIC: I got it! [they turn round to look Eric catching them]

ERIC: King received an e-mail from Li Tan, the Chinese spy whose belongings are being held at the warehouse. This was sent two days ago. It's a blank message with an attachment...this Chinese dragon. [He puts on the screen a pic of a green dragon, which doesn’t look antic]

DEEKS: Seems like a lot of work for a tacky, green dragon statue.

HETTY: Unless it isn't the dragon statue, but what's inside.

SAM: One last job.

 

[Back at the Pendleton base, by night. An armed guard is pacing around in the warehouse] (jet engines droning) [2 black hooded shapes are running out of sight] (security card swiping, two beeps, door clicks opens)

KENSI: Wait!

KING: (gasps)

KENSI: They've installed PIR sensors.

KING: Recalibrate the settings. It'll give us three minutes. Go.

 (device beeping) (panting)

(trilling, beeping) [Kensi is aiming at one of the red light: it is switched off]

(trilling, beeping) [The second one too]

KENSI: Go.

[King enters, she follows him. He lights the shelves with his flashlight]

KENSI: What exactly are we looking for?

KING: Here! [He grabs a stepladder to reaches boxes he searches. He finds the dragon in the second, puts it in his rucksack]

KING: Let's go.

[They run very silently towards the exit] (helicopter rotor blades whirring in distance)

CALLEN: Freeze! Federal agents! [He springs out holding his gun and blocks their way]

SAM: Put your hands up where we can see them! [He appears near his partner]

CALLEN: You good, Kens? [She puts her mask off]

KENSI: Oh. Better now.

KING: Oh, man. [She takes his hood off, he keeps his hands up]

KING:  (sighs) [He suddenly grabs her by the neck] (grunts, gasps)

KING: Let me go, or she's dead.

DEEKS: Drop the weapon! [He hides himself behind crates. Callen protects himself behind a truck]

CALLEN: You got nowhere to run.

DEEKS: Drop it!

[King is backing, dragging  Kensi as a shield]

KENSI: Okay, will one of you shoot this guy?!

KING: Stay back. (gunfire) [King shoots at Callen and Deeks. Kensi grabs his arm, he drops the weapon and they fight] (both grunting)

KING: Nice try. [He punches violently Kensi’s face, she falls down] (grunts) (groans)

KING:  (panting)

KENSI: (grunting)

[King turns round and is punched, he falls flat on the floor near Kensi]

KING:  (sighs)

DEEKS: You see that right there? That's for hitting my partner. [Kensi gets up; Sam and Callen are aiming at King who stays still on his back]

KENSI: Like you said, job has its hazards.

DEEKS: Oh, that really hurts. Huh? [He shakes his hand]

KENSI: Yeah.

 

[NCIS office. Agents desks. Deeks is bandaging his hand; Kensi keeps ice against the side of her mouth]

ERIC: So, the FBI's been working the case from their end. It turns out that Tan, the Chinese spy who hired King, had a contact at the DOD, an engineer, who was working on a highly classified stealth bomber project. [Callen and Sam, leant against their desks are listening carefully]

NELL: He embedded the stealth bomber technology inside the jade statue.

ERIC: Which is why the Chinese wanted King to retrieve the statue before the U.S. government conducted its forensic review and found the hidden intel.

CALLEN: Did they arrest the leak?

ERIC: Officers are on their way outside Arlington, Virginia, as we speak. [Hetty joins them]

HETTY: I just got off the phone with SECNAV. The U.S. government will be returning the dragon statue, along with the rest of Tan's belongings in the morning.

SAM: What about the stealth technology?

HETTY: It's taken care of. Let's just say that the Chinese stealth bombers won't be wheels up for some time to come. Good job,

everyone, and good night.

KENSI: Good night.

ERIC: Good night. See you guys.

NELL: Good night.

CALLEN: You know, I don't know about the rest of you, but I'm starving.

SAM: Dinner on you, G?

CALLEN: Anywhere but Chinese. You guys in?

KENSI: Rain check. Can't really chew. [She points at her mouth]

DEEKS: I think I'm gonna go home and spend some quality time with my Slanket.

CALLEN: Suit yourselves. [He goes out with Sam]

SAM: You know, I'm thinking, a bone-in filet, maybe a juicy porterhouse.

CALLEN: You're always trying to milk it.

SAM: Is it truffle season yet?

CALLEN: All right, couple of ground rules here. No weird, expensive fungi, no eggs that don't come from a chicken, no Scotch that's older than you or me.

SAM: I can still order a seafood tower.

CALLEN: Ay.

 

[Kensi and Deeks last at their desks]

DEEKS: You okay, Kens?

KENSI: I'm fine. [She remembers what he said earlier] Good. I'm... good. When I can feel my jaw, I'll be really good. [She smiles and leaves. Deeks follows her with his eyes]

 

 (knocking) [inside a house, a woman goes to her door. It’s Kensi who looks at the knocking visitor. She recognizes Deeks, carrying foods. She opens her door]

KENSI: What are you...?

DEEKS: I was gonna call, but I was already out front, so it seemed kind of, uh, redundant.

KENSI: Come in. [He enters and looks around, at the mess]

DEEKS: Wow. So you just finished taping an episode of Hoarders?

KENSI:  (wry laugh) Is there a reason why you're here?

DEEKS: I got dinner. Got me a burger, and I got you a smoothie.

KENSI: Oh, I'll take a beer. [The TV is on, they sit down on the couch]

DEEKS: Okay. Really? Top Model?  Why does every girl love this show?

KENSI: Because it is awesome.

DEEKS: How is that a TV show?

KENSI: They're about to start the judging. [Deeks bites into his burger]

DEEKS: Mmm. [He speaks full mouth] Look at this, huh? Can't get any better than this. Turkey burger, Top Model. [Kensi presses her beer against her painful jaw]

DEEKS: Can you open my beer for me, please? [She does, he raises his bottle, they clink bottles]

DEEKS: Thank you.

[The screen becomes dark]

[Deeks burps loudly]

DEEKS: sooo weet !!

           -------------------------------- THE END ------------------------------------

Kikavu ?

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belle26 
16.04.2023 vers 12h

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30.04.2022 vers 11h

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Mathry02 
24.12.2020 vers 11h

Collen08 
13.12.2020 vers 10h

Profilage 
02.05.2020 vers 02h

Derniers commentaires

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Austin83  (18.04.2019 à 20:57)

L'un de mes épisodes préférés, enfin Kensi et Deeks se font confiance et ne font qu'un et on découvre que Kensi peut aussi se tromper dans ses pensées, j'aime lorsqu'ils montrent leur faiblesse, ça les rend plus humains et encore plus attachants !!!

schumi  (16.04.2019 à 23:12)
Alors la chapeau! Le type avec la balle dans la une est le roi des comédiens et des beaux parleurs... kensi n'en pouvait plus. Elle a pourtant l'habitude avec deeks. Bon lui aussi il assure en matière de comédie. Le coup de la blessure au genou était très convaincant. Et ca y est deeks et kensi sont enfin de vrais coéquipiers.

Contributeurs

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choup37, 18.04.2024 à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

Viens chatter !