Un homme en combinaison blanche marche dans un hangar tout en tapant un message sur son téléphone portable : « Un dernier secouer et cuire J ». Il l’envoie, sourit, puis se dirige vers un ordinateur qui commande l’ouverture de la porte d’un sas. L’homme ajuste sa capuche et pénètre dans la pièce sécurisée. Au milieu, se trouve un support mobile, sur lequel est posée une grosse boite dissimulée sous un morceau de tissu qu’il enlève, pour vérifier semble-t-il le dispositif. Une alarme le fait sursauter : la porte se ferme dans son dos. Il se précipite, tambourine, en criant qu’il est à l’intérieur ; mais la porte se verrouille, l’ordinateur à l’extérieur met en route un processus qui envoie un gaz réfrigérant dans la pièce, pendant que la boite est secouée vigoureusement par son support mécanisé.
L’homme commence à avoir du mal à respirer. Cette fois c’est de l’air chaud qui envahit l’endroit, toujours au bruit lancinant de l’alarme. Un air tellement chaud que l’homme qui a saisi son téléphone le laisse échapper, suffoque, et le rejoint bientôt par terre, sa peau et sa combinaison couvertes de brûlures...
GENERIQUE
Au QG, Kensi se sert du café, pendant que Deeks et Callen travaillent sur leurs ordinateurs. Enfin, Callen peut-être, Deeks lui fait un « mots-mêlés » (et non un « mots-croisés » comme le pensait Kensi), pour garder son esprit aiguisé (c’est lui qui le dit !). L’arrivée de Sam les met en joie : Kensi lui demande aussitôt pourquoi les livreurs qui donnent une plage horaire de 4 heures arrivent systématiquement à la dernière minute, pendant que Deeks explique que les femmes aiment les hommes en uniforme, mais peut-être pas du genre de celui-ci. Il faut dire que Sam est en short, avec un polo et une casquette de livreur « APS ». Il se jette sur sa chaise, démoralisée par ce qu’il considère comme sa pire couverture. Callen lui rappelle le chenil...Sam tente aussitôt de le faire taire, mais G. n’hésite qu’une seconde avant de satisfaire la curiosité des autres : Sam, sous couverture, devait sortir 5 gros chiens, et a oublié les sacs pour ramasser...Kensi est dégoutée ! Deeks enchaine : mis à part le ramassage des crottes, le travail sous couverture est quand même le bon côté de leur job, devenir une autre personne ! Sam ironise : pour lui, c’est forcément une amélioration. Et Kensi ajoute qu’en plus il adore mentir. Deeks ne l’entend pas ainsi : c’est plutôt « la vérité réécrite pour le plus grand bien »...Un coup de sifflet les interrompt : Eric leur crie « Houston, nous avons un problème ». Houlà, cela n’annonce rien de bon.
A l’étage, Eric a mis sur écran la vidéo de l’homme enfermé dans le sas, prise par une caméra de surveillance extérieure, ainsi que le dossier de la victime : Ollie Drewett, 52 ans, expert en moteurs de fusées, fondateur de « Drewett Space Technologies ». Il s’est retrouvé enfermé dans une pièce où sont testés les satellites (il n’a pas réussi le test, constate Deeks). Drewett a un associé, Harlan Holt, et une fille, Ariel, directrice des opérations. Leur entreprise fonctionne comme une location de fusées, il se charge de mettre sur orbite tout ce qu’on leur confie. Depuis que Reagan a confié l’envoi de fusées dans l’espace au secteur privé, les boites comme celle-ci ont « décollé » (Eric est fier de son jeu de mots, les autres lèvent les yeux au ciel, sauf Nell, qui sourit). Les satellites sont devenus plus petits et moins chers. Le « Rubik’s cube » géant qui se trémousse sur son support est en fait un microsatellite, construit par une société américaine pour une compagnie turque de télécommunications. Pour faire une fleur à son allié dans l’OTAN, l’Amérique a autorisé l’emploi des toutes dernières avancées technologiques, sous réserve que les turcs n’y aient pas accès directement.
Le téléphone de Drewett a gelé puis fondu –geldu, donc, pour Deeks. Eric a quand même retrouvé son dernier texto. Le test dont il parle n’était pas programmé. La pièce est d’abord refroidie en-dessous de -17° Celsius, puis chauffée à 842 °. L’air est pompé pour créer un vide, comme dans l’espace. Les secousses recréent les vibrations dues au lancement de la fusée, pour vérifier si le satellite supportera le décollage. Qui dans le cas précis n’a pas été annulé : il est toujours prévu pour dans 5 heures et 22 minutes. Hetty explique alors que c’est la raison de leur prise en charge de l’affaire : le département de la défense veut être certain qu’il ne s’agit que d’un (malheureux) accident et que la sécurité de leur technologie la plus sensible n’est pas compromise. Comme personne ne réagit, elle les presse de se bouger...en espagnol. Ils se décident à partir, Callen posant la question de leur moyen de transport pour aller jusqu’à Lancaster : la route ou la voie des airs. Deeks pense que c’est une blague...
Nell se tourne alors vers Hetty : la technologie relative à l’espace est un milieu très spécial, où les gens ne s’ouvriront qu’à des scientifiques parlant leur langage. Eric ajoute que quelqu’un capable (aussi) de leur en imposer, comme un inspecteur de l’Agence de l’Air, ferait très bien l’affaire. Or il y a énormément à apprendre et très peu de temps pour ça. Nell fait signe discrètement à Hetty, qui comprend aussitôt. Les deux fixent Eric d’un air entendu. Hetty annonce au Geek qu’il est temps pour lui de faire un petit tour sur le terrain. Nell l’encourage d’un sourire, mais Eric n’est manifestement pas emballé par cette idée.
C’est finalement en hélicoptère de la police de Los Angeles que Kensi, Deeks, Sam et Callen rejoignent la Drewett Compagnie à Lancaster, où ils sont accueillis par un garde. Un vaisseau spatial à l’allure du SpaceShipTwo les survole, au grand bonheur de Deeks. Le tourisme spatial à 200.000 dollars le billet se prépare. Deeks se verrait bien utiliser des réacteurs dorsaux, lui, aux frais de Hetty. Après avoir montré pattes blanches et avoir ainsi récupéré les badges d’accès préparés, les duos se séparent : Callen envoie Deeks et Kensi s’occuper de la fille de Drewett, la compassion féminine pouvant être utile, pendant que lui et Sam se charge de l’associé, Holt.
Celui-ci est occupé à donner les derniers détails à ses clients turcs et n’apprécie pas d’être interrompu, même par le NCIS. Il consent à leur dire 2 mots quand G. lui reproche de se comporter normalement alors que son associé vient de mourir. Holt convient que la mort de Drewett est une tragédie, mais ils ont un contrat à honorer et une petite fenêtre de tir, qui se rétrécie encore à vue d’œil à chaque seconde qu’il perd avec eux. Devant la tête des agents, il se reprend. Il doit composer avec le stress de la mort d’Ollie et celui du lancement de la fusée...il leur propose de faire un tour, avec libre accès à toutes leurs installations.
Pendant ce temps, Ariel a trouvé Deeks et Kensi tentant d’arracher le ruban policier qui protège la pièce où son père a trouvé la mort. Elle assure Kensi que la sécurité du matériel sensible n’a pas été compromise. Le satellite est sur l’aire de lancement où il a été accouplé. Elle explique à Deeks qu’il s’agit du terme employé pour dire qu’il est à sa place sur la fusée...Une tâche que son père aurait dû réaliser, mais Holt l’a remplacé, par obligation. Pour Ariel, les deux associés étaient en désaccord sur tout, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Pourtant son père n’avait pas la moindre once de méchanceté en lui, il était aimé et respecté par chacun de ses employés. Pas par Holt. Ils ont vérifié l’ordinateur qui commande la chambre de test, aucun disfonctionnement ne l’a affecté. Donc non seulement la mort de son père n’est pas un accident, mais quelqu’un a dû faire le vide et activer le test, et ce quelqu’un, Ariel en est convaincue, c’est Holt.
Au QG, au centre des OPS, Nell montre à Eric le visage des deux turcs (Mehmet Osip et Ali Yilmaz) qui représentent leur compagnie de télécommunications pour assister au lancement de leur satellite dernier cri. Leurs antécédents sont en cours d’analyse. Harlan Holt, lui, a déjà eu un drapeau rouge dans sa carrière : dans les années 90, il avait monté une compagnie d’export avec un certain Curtis Roby. Très rapidement, ils avaient été pris à transporter du matériel militaire protégé vers des pays comme la Lybie, la Syrie, la Corée du Nord...et ont perdu leur droit d’exercer. C’est alors que Holt a créé une nouvelle entreprise avec Drewett. Roby a de son côté monté une boite concurrente, également à Lancaster. Eric est très nerveux. Les analyses scientifiques de la chambre de test sont rendues presque impossibles par la protection informatique des données, accessibles seulement sur place. Mais la perspective de ce déplacement est une épreuve pour le jeune homme. Nell l’assure qu’il sera génial, ce qui le rassure..un peu !
A Lancaster, Ariel explique à Deeks et Kensi que le programme du test inclut une sécurité qui l’interrompt à la moindre anomalie. C’est parce qu’il n’y en a pas eu que son père s’est retrouvé piégé. Il n’y a qu’elle, Holt et quelques ingénieurs qui ont accès au système de contrôle. Elle leur révèle surtout que l’entreprise perdait de l’argent, et que Holt voulait la vendre. Lui est l’homme d’affaires, Drewett le visionnaire. Quand son père avait appris que son associé avait tâté le terrain auprès de plusieurs boites concurrentes, il avait prévenu : pas tant qu’il serait en vie...Deeks et Kensi apportent ces nouvelles à Sam et G. qui regardent d’un air morne Holt installer ses clients dans un minibus.
Au QG, Hetty donne la dernière touche à la tenue d’Eric-le fonctionnaire du FAA, costume-cravate et veste de l’agence, tout en essayant de lui remonter le moral. Elle pense qu’il ne se sent pas à la hauteur, en fait il est terrorisé à l’idée de porter une arme. Dans le monde virtuel, il peut exécuter un escadron entier sans sourciller, mais ne se sent pas capable de tuer un être humain « pour de vrai ». Hetty n’a pas de mal à le rassurer : elle n’avait absolument pas l’intention de lui faire porter un pistolet. Et Nell sera avec lui en permanence, grâce à une oreillette (là il se sent gêné à la perspective d’avoir à soulager un besoin naturel « devant » témoin...).
A Lancaster, la fusée est prête à décoller, et il y a du monde sur l’aire de lancement. Sam et Callen discute avec Holt, qui leur répète que le rêve de Drewett était en train de s’évanouir en fumée au train où il conduisait son affaire ; l’idéalisme n’estt d’aucune utilité pour payer des factures ou des salaires. Les agents en déduisent que si Holt voulait garder sa chemise, il fallait vendre...Devant cette allusion, Holt se défend : il était en réunion avec 4 personnes qui peuvent en témoigner à l’heure de l’accident. Un alibi bien commode, devant les mobiles qui s’empilent...
Eric se présente au hangar principal de Drewett Industrie. Ariel vient le délivrer d’un garde revêche, en se montrant tout aussi peu aimable. L’accident étant intervenu dans une chambre de test, la sécurité aérienne ne devrait pas être concernée. Mais Eric a prévu l’objection : cela pose des questions sur la fiabilité future du vol. Il a un ordre de mission en bonne et due forme. Ariel veut parler à son supérieur, Eric n’y voit pas d’objection, mais, s’il ne peut pas faire son travail, il devra passer un coup de fil à quelqu’un qui devra passer un coup de fil...et le lancement devra être annulé. Ariel capitule et lui envoie un ingénieur. Eric doit s’y prendre à 4 reprises avant de trouver une formule de remerciement en rapport avec son rôle d’inspecteur...
Sur l’aire de lancement, Sam et Callen n’en ont pas fini avec Holt. Ils lui rappellent l’épisode Curtis Roby. De nouveau, Holt met les points sur les i : il ne vend aucune technologie à personne. Et non, les agents ne peuvent pas jeter un œil au satellite, parce que la fusée s’envole dans 4 heures, et que s’ils n’honorent pas le contrat, l’entreprise est ruinée. Ce qui n’est évidemment pas ce que Drewett souhaitait. Même Ariel serait d’accord avec lui sur ce point. Elle pense qu’il a tué son père ? Elle se trompe, voilà tout. Holt les plante là. G. reçoit un message du QG : Eric est arrivé : « L’Aigle s’est posé... ».
Nell donne un dernier encouragement à Eric, à qui elle promet de protéger ses arrières, puis il est pris en charge par Colin Benson, qui l’escorte, tout aussi peu aimable que le garde ou Ariel, jusqu’à la chambre de test. Il a une bonne raison : il est le seul à devoir rester là au-lieu d’être sur l’aire de lancement. Il cherche à piéger Eric, d’abord en lui donnant le nom d’un prof du MIT qu’ils sont censés avoir eu en commun, puis en lui disant que le nouveau système d’alimentation en carburant de la fusée leur générait 7 Mégahertz au décollage ; ce qui les a obligé à revoir entièrement le POGO...Nell google frénétiquement les infos, Eric qui n’a aucune idée de quoi il lui parle, s’occupe de l’ordinateur en opinant vaguement de la tête. Colin suspicieux, lui demande s’il comprend...Pendant que Nell encourage son moteur de recherche, Eric réfléchit puis fait face à Colin : non, il ne voit pas...parce qu’au-dessus de 5 Mégahertz ils ne devraient pas faire décoller...Colin hoche la tête, avec un petit sourire ; Eric vient de le convaincre de sa compétence. Il lui « ouvre » donc l’ordinateur, puis se plante devant lui. Eric n’a pas envie de l’avoir sur le dos : il lui dit de rejoindre les autres pour assister au lancement. Colin s’éloigne, Eric le rappelle, Nell venant de lui donner une dernière info : le prof du MIT n’a pas enseigné là-bas depuis 10 ans ; Colin est définitivement dompté ! Nell dans la salle des OPS reçoit les données de Lancaster. Eric décide alors d’inspecter la chambre.
Il y pénètre, jette un premier coup d’œil autour de lui, puis s’approche du support de satellite.
Et la scène du début de l’épisode se répète : l’alarme se déclenche, la porte se verrouille. Eric appelle Nell, se précipite contre la porte, il tambourine en hurlant au secours. Nell l’a entendu, le voit par la caméra de surveillance, dont elle a mis les images sur grand écran, mais elle n’arrive pas à interrompre le test. Hetty attrape son téléphone et contacte Callen, ils ont une urgence. Eric commence à suffoquer. Il s’écroule au moment où la porte du hangar s’ouvre à la volée. Sam et Callen se ruent sur la chambre, mais la porte est bloquée. G. a gardé sa liaison téléphonique avec le QG, il urge Nell de lui décrire le bouton d’arrêt d’urgence. Et sur ses indications, il peut enfin couper le test. Sam ouvre la porte, Eric est sur le sol, inconscient, le visage marqué de plaques rouges...
Un petit peu plus tard, Eric est assis, conscient, devant Sam qui l’examine, sous les yeux attentifs de Deeks et Kensi. Callen s’est isolé pour rassurer Hetty et Nell. L’informaticien est secoué, mais s’en tire bien. Hetty soupçonne Holt, mais encore une fois, son alibi est en béton... Si pour Hetty comme pour G. Holt est certainement l’instigateur, ce n’est pas lui qui a activé le processus de test. Donc soit il a un complice, soit il y a quelqu’un d’autre, qui pour l’instant leur échappe. Eric veut rester à Lancaster, pour continuer sa pêche aux infos. Callen a chargé Deeks et Kensi de le garder à l’œil, pendant que lui et Sam repartent au QG. Sam conseille à Eric d’éviter d’être gelé ou fondu (geldu !) avant leur retour ; Nell demande à Hetty si c’était une mauvaise idée de l’envoyer sur le terrain, mais elle est (encore) persuadée du contraire. Nell explique à Eric, via son oreillette, donc en privé, qu’aucun bug n’a affecté la chambre de test. Et Colin n’est pas revenu à son ordinateur ; Nell va rechercher s’il a pu activer le test à partir d’un autre ordi. Elle dit à Eric qu’elle est désolée qu’il ait failli être geldu. Eric maugrée qu’il a horreur de ce mot. Deeks est certain qu’il s’agit de geldu...qui est en train de devenir à la mode ! Ariel se précipite : une voiture du DOD vient de la ramener. Elle est sincèrement inquiète, ayant appris ce qui était arrivé. Mais il est absolument impossible, à sa connaissance, de mettre en route le test à distance. Elle est horrifiée quand Deeks lui demande où elle était 15 minutes plus tôt, mais répond qu’elle était sur l’aire de lancement.
De retour au QG, Callen et Sam se concertent sur Drewett : il a viré au moins une douzaine d’employés l’année dernière, après leur dernier lancement. L’un d’eux, Jeff Kinto, qui habite toujours à Lancaster, a déposé une plainte pour licenciement abusif, et accusé son ex-entreprise de violer des règles élémentaires de sécurité. La FAA a été saisie ; les choses se sont réglées à l’amiable ; la FAA n’a rien découvert de suspect. Sam suggère que la FAA devrait rouvrir l’affaire...G. est un peu réticent à l’idée de renvoyer Eric au charbon juste après avoir failli mourir, mais Sam lui fait remarquer que ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort ; c’est valable aussi pour Eric...Nell arrive à cet instant et s’empresse de donner son avis : la force morale est tout aussi importante que la force physique ! Devant l’œil interrogateur des 2 agents, elle se justifie : depuis qu’elle travaille avec Mr Beale... Sam ricane devant l’emploi de son nom ; Sans se laisser perturber, Nell continue : il est beaucoup plus résistant qu’il en a l’air. L’apparence peut être trompeuse, et comme savoir tromper le monde est une des clés du métier d’ agent sous couverture...Callen l’interrompt pour qu’elle leur donne plutôt ses infos. Elle a découvert que Holt a passé 7 coups de fil à Curtis Roby lors des deux dernières semaines, et leur explique qui est Roby. Ils décident qu’il est temps de lui rendre une petite visite.
Tapis derrière leur voiture, Deeks et Kensi ont une vue plongeante sur le ranch isolé de Jeff Kinto. Les jumelles leur permettent d’apercevoir de nombreuses sculptures en métal dont Deeks se moque. Kensi lui fait remarquer qu’un type qui a dans son salon un tableau de chiens en pleine partie de poker n’est pas forcément le plus compétent sur l’art. Mais Marty l’a mis là exprès : c’est très kitsch, un véritable symbole du 2ème degré. Kensi lui demande si c’est ce qu’il explique aux filles qui viennent chez lui, il répond « seulement pour les étudiantes en histoire de l’art »...Une voiture se gare en contrebas, dans la cour du ranch. Eric en descend. Ils mettent sa nervosité sur le compte de sa mésaventure, il a quand même failli être geldu.
Eric s’approche de Kinto en plein travail de soudure. L’artiste se retourne, son chalumeau n’est pas éteint. Kinto tourne l’arrivée de gaz, ce qui augmente la flamme et fait frémir Eric, mais c’était vraiment pour arrêter l’appareil. Eric lui raconte l’histoire de la réouverture de l’affaire par la FAA, ce qui le laisse froid. Kinto a trouvé son bonheur dans la sculpture, l’art étant devenu sa raison de vivre. Son renvoi de l’entreprise Drewett a finalement été une bonne chose. Il livre quand même à Eric ce qui s’est passé : le système de guidage ayant été modifié, ils ont fait des tests qui ont révélé des défauts dans de nouvelles pièces. Pièces que Kinto avait commandé ; seulement Holt avait trouvé moins cher ailleurs, et Ariel l’avait approuvé. Quand les choses ont mal tourné, ils ont fait porter la faute sur Kinto.
Deeks et Kensi suivent de près le dialogue, mais aussi Hetty dans la salle des OPS. Qui entend Nell faire un oh-oh plein de sous-entendus : elle lui demande de développer ! Il s’agit de l’un des turcs présents à Lancaster : il y a des différences flagrantes entre ce qu’il prétend être et ce que Nell découvre sur lui. Yilmaz n’est pas allé à l’université d’Ankara comme écrit dans son CV (Deeks remarque que tout le monde ment dans son CV, c’st Sam qui le lui a dit) ; et son passeport montre de récents déplacement en Tunisie, Syrie, Lybie. Quand on voit l’importance des téléphones portables dans la chute du gouvernement égyptien, on peut se dire qu’à l’inverse les révolutions peuvent aussi être écrasées si un satellite de télécommunication tombe dans de mauvaises mains. Il faut donc avoir une petite conversation avec ce monsieur Yilmaz. Mais la fusée doit décoller dans 26 minutes. Il est absolument nécessaire de retarder le vol, pour leur laisser le temps de vérifier aussi bien la fusée que le satellite.
Sam et Callen qui étaient déjà dans l’hélicoptère pour retourner à Lancaster voir Roby, modifient seulement de peu leur itinéraire, en demandant au pilote d’accélérer. Sur l’aire de lancement, l’excitation est à son comble. Les dernières procédures sont activées. Tous les voyants sont au vert, le compte à rebours est enclenché. La nervosité d’Ariel et de Holt est palpable.
Les moteurs s’allument sans encombre au zéro, la fusée décolle et les sourires commencent à illuminer les visages. Quand Deeks, Eric et Kensi arrivent sur place en voiture, la fusée est déjà haute dans le ciel. Trop tard. Nell et Hetty suivent la course de l’engin sur grand écran, G. et Sam de visu par les fenêtres de l’hélicoptère...Et brusquement un grand boum, une explosion qui embrase le ciel : la fusée a explosé au bout de 15 secondes de vol. Pour le NCIS, c’est la stupéfaction, mais pour Ariel, c’est la déception qui lui fait monter des larmes aux yeux. ..
Les débris de la fusée ont été rassemblés dans un hangar de Drewett Industrie, mais il n’en reste vraiment pas grand-chose. Il faudra des semaines pour trouver la cause de l’explosion. Ariel n’en voit pas le réel intérêt, de toute façon. Elle confie à Kensi, alors que Deeks, plein de tact, s’est discrètement éloigné, que toutes les maquettes de fusées accrochées au plafond n’étaient pas là pour flatter la vanité de son père, mais parce qu’elles lui rappelaient le chemin parcouru, et la somme de travail nécessaire pour arriver aussi loin. Chacune représentait à ses yeux un sacrifice. Pour Ariel, très émue, elles étaient le symbole de tout ce qu’ils avaient fait ensemble. Et maintenant...Kensi compatit : elle aussi a perdu son père, un homme génial, fort, avec des principes ; qui lui manque encore, jour après jour. Mais elle a trouvé le moyen d’avancer ; c’est ce qu’il aurait voulu. Et ce dont elle avait désespérément besoin elle-même.
Eric est de retour au QG, et c’est d’un pas décidé qu’il se dirige vers le bureau d’Hetty. Prêt à faire un débriefe, un rapport, ce qui est prévu dans le protocole, quoi ! Hetty est amusée de son enthousiasme, et se contente de lui réclamer sa carte d’accréditation de la FAA avant de le renvoyer à ses ordinateurs ; ce qui le comble de joie. Elle le rappelle pour le féliciter d’avoir obtenu des informations cruciales au péril de sa vie, du vrai bon travail d’infiltration. Et sans arme...Maintenant, il s’agit de découvrir qui a saboté le lancement, et pourquoi.
Un Callen très énervé est en train de cuisiner Holt, assis en face de Sam. Deeks et Kensi les observent de loin. Holt justifie les appels téléphoniques entre lui et Roby, le dernier une heure seulement après la mort de son associé, par le fait que la société, dévaluée, avait encore des biens qu’il valait mieux vendre plutôt que de tout perdre. Ce qui est arrivé finalement. Callen avance que Drewett a découvert qu’il avait fourni des pièces non-conformes et potentiellement défectueuses. Holt réplique avec un ricanement que ce n’est pas une raison pour tuer quelqu’un. En plus Drewett a tout remplacé, il surveillait tout de très près. Alors, peut-être Drewett a-t-il découvert qu’il avait laissé Yilmaz jeter un œil au satellite, à la technologie secrète qu’il contient...Kensi remarque qu’il a exactement la même expression sur le visage que tous les types qui lui ont juré, bien en face, qu’ils la rappelleront. Mais avoir l’air faux-jeton et être un mauvais numéro ne sont pas forcément synonyme. Callen n’est pas certain de la culpabilité de Holt, trop loin de la chambre de test quand Eric a failli frire (être geldu). A ce sujet, pourquoi vouloir tuer Eric ? Peut-être pour prouver que la chambre avait un défaut, et dissimuler ainsi le meurtre de Drewett. Donc il fallait que quelqu’un mette en route le test à distance ; donc Holt a un complice. Ou pas, et dans ce cas là il faut chercher quelqu’un d’autre. En tout cas, pour verrouiller la porte et enclencher le mécanisme, il fallait savoir qu’Eric, et Drewett, avait pénétré dans la pièce. La seule caméra du lieu fonctionne en circuit fermé sécurisé. Sauf si...
Eric rejoint ses pénates avec soulagement. Son bon vieux bureau, qui n’a pas été touché, lui assure Nell, sa chaise, qui n’a été ni touchée ni même tournée...Eric soupire, pourtant, c’est difficile de revenir finalement, après avoir été dehors. Nell comprend, il n’a été sur le terrain que pendant 7 heures, mais c’est suffisant pour avoir pris le virus. Eric acquiesce avant de se reprendre : non, cela représentait un véritable défi, c’était grisant, mais finalement...Nell finit sa phrase : peu satisfaisant. Eric perd son regard vague pour la fixer : elle vient de mettre le mot juste sur son sentiment, il réalise à quelle point elle le connaît...Elle le ramène à des préoccupations bien plus terre à terre : ils ont des tonnes de données à analyser. Aussitôt redevenu le Geek efficace que l’on connaît, Eric parcourt les mails de Drewett. Et tombe sur un échange qu’il a eu avec Holt, prouvant que les nouveaux composants ont été installés par ce dernier et non par Drewett, contrairement aux affirmations de l’associé ; donc il a menti. Parce qu’il a laissé les défectueux en place ?
Dans le hangar de la chambre de test, Sam et Callen inspectent les lieux. Sam enlève le cache de la caméra, et trouve... une 2ème caméra. Parfait camouflage, comme ils ont fait au Kosovo...Qui l’a mise là ?
Les agents ont regagné le QG. Callen n’arrive pas à mettre le doigt sur ce qui leur échappe. Deeks termine un plateau chinois et cherche désespérément le petit papier glissé normalement dans son beignet (on les appelle des Fortune Cookies, les beignets de la chance, parce qu’ils contiennent une formule du type horoscope, ou une devise, et que le mot fortune est aussi celui employé pour les arts de la divination). Dans son cas, Deeks sait ce qui lui manque, sa « bonne aventure » ; Kensi se moque de lui : peut-être parce qu’il n’a pas de futur ! Nell et Eric leur apportent du nouveau : les analyses des télémétries des 3 derniers lancements. Les deux premiers, des tests, ont parfaitement réussis, le dernier avec le satellite s’est terminé au bout de 15 secondes. Mais les données et les graphiques des 3 lancements sont les mêmes. Or les 2 premiers se sont fait à vide, le 3ème portait une charge. Petite, mais lourde ! Donc la différence de poids aurait dû être prise en compte, et la télémétrie du 3ème devrait être différente des autres. Autrement dit, la fusée ne portait qu’une coquille vide de satellite. Et comme Drewett avait décidé seul de réaliser un test de dernière minute, il allait découvrir la supercherie. Le motif de son meurtre était là. La destruction en vol de la fusée effaçait toute trace. Et quelqu’un pouvait repartir avec un satellite américain de dernière génération ultra confidentiel. Facile à vendre, et qui rembourserait aisément des frais généraux...
Grimpés à l’étage, les agents essaient d’approfondir leurs dernières découvertes. Vendre un satellite en tant que tel n’est pas chose évidente, mais en l’espèce, ce n’est pas l’engin lui-même qui est un trésor, mais les nanotechnologies qui sont à l’intérieur. Plus petites qu’un poil de puce, ultra confidentielles. Elles vont se retrouver sur le marché des pièces détachées...Holt a un alibi pour le meurtre de Drewett, donc il faut qu’il ait un complice capable d’activer à distance la chambre de test, donc d’en surveiller son accès grâce à la micro caméra. Roby conviendrait au profil, puisqu’il partage avec Holt un passé de vendeur de matériel protégé aux mauvaises personnes. Deeks et Kensi se lance sur ses traces.
Pisté à cause de son téléphone, Roby les accueille de mauvaise grâce. Il reconnaît que Holt voulait qu’il achète Drewett Company, et qu’il y aurait vu une petite vengeance contre ce type qui avait pris son ex-associé comme partenaire mais pas lui. Mais il n’a rien à voir avec son meurtre, il peut prouver qu’il était très loin du lieu du crime. Il le haïssait, mais ne l’a pas tué. Les deux agents sont convaincus de sa sincérité. Il reste donc Holt.
Callen, Sam, Kensi et Deeks vont donc à son domicile, d’où s’échappent les notes entrainantes d’une chanson de country music. Les deux premiers par l’arrière de la maison, les deux autres par la porte principale, dont la serrure est prestement forcée, ils entrent au signal de G. ; Sam et Kensi montent à l’étage, Callen et Deeks restent en bas, et trouvent Holt ligoté sur une chaise. Callen appelle aussitôt le centre des OPS : Holt est mort, il veut savoir où est Yilmaz. Mais celui-ci est à son motel, et ne s’est pas approché de la maison de Holt depuis le lancement de la fusée. De son côté Eric n’a rien trouvé dans l’ordinateur de Roby suggérant qu’il ait pu surveiller la chambre de test ou en prendre le contrôle à distance. Mais qui alors a su que Drewett pénétrait dans l’enceinte de test ? Il est impossible de rester en permanence devant les images d’une caméra, en plus. G. rappelle alors le texto de Drewett à sa fille sur le dernier « secouer et cuire » ; si le téléphone a été piraté, le meurtrier n’a eu qu’à surveiller via sa micro-caméra les gestes de Drewett, et activer le test au bon moment. Un meurtre télécommandé à distance. Déjà, Nell met un nom sur le hacker : Jeff Kinto. Evidemment ! Qui trouver de mieux pour aider Holt à arnaquer l’entreprise que quelqu’un que l’entreprise a arnaqué ! Il semble que Kinto ait finalement décidé de tuer Holt pour vendre le satellite à son profit exclusif. Peut-être est-ce déjà trop tard. Mais Eric a une bonne nouvelle potentielle : Kinto a loué un emplacement sur le marché aux puces de Saugus Speedway, à partir de 7 heures du matin le lendemain.
Le temps est radieux, ce matin sur le marché aux puces déjà bien fréquenté. La piste du circuit est large, et permet de recevoir de nombreux stands et visiteurs en toute sécurité. Deeks est dégoûté : il vient de tomber sur un tableau identique au sien, celui des chiens qui jouent au poker, mais à 10 dollars...il refuse de dire à Kensi de combien il s’est fait avoir. Callen stoppe : il a un visuel sur Kinto. Les agents restent discrètement à distance, il faut que la transaction ait lieu avant toute intervention. Cela leur permet de comprendre la nouvelle utilité des œuvres d’art de l’ex-ingénieur : cacher-en les exposant sous forme de sculptures- des parties de satellite bourrées de technologie confidentielle ! Il y a deux acheteurs, Yilmaz et son acolyte turc, qui repartent chacun avec une œuvre, et dont vont s’occuper Deeks et Kensi. Callen s’approche délibérément de Kinto pendant que Sam prend discrètement le côté opposé. L’homme tente de fuir, renverse un passant et est très rapidement plaqué par Sam sur une table qui s’effondre sous la charge. Kinto est neutralisé. De leur côté, Yilmaz et Osip repèrent Deeks et Kensi ; le premier sort une arme, le deuxième s’enfuit. Deeks échange des coups de feu avec Yilmaz, sous les cris apeurés de la foule, et le turc s’effondre. Yilmaz fait le tour d’un 4x4 en surveillant ses arrières, mais se retrouve nez à nez avec l’arme de Kensi. Il lève les bras sans opposer de résistance.
Nell et Eric, dans la salle des OPS, sont penchés sur un objet à qui ils prêtent toute leur attention, mêlée d’excitation contenue. Le centre d’énergie de la « chose » a le plein de carburant et est prêt, le contrôle d’avant-vol est terminé, le rotor OK, le moteur vérifié et OK, la zone de lancement dégagée et prête : mise en route ; le système de contrôle à distance du vol est activé ; ça va être vraiment cool...Ils déclenchent le compte à rebours.
En bas, Callen et Kensi se retournent : un vrombissement discret leur fait lever les yeux, et ils restent bouche-bée : un OVNI – un drone avec 4 cercles et des lumières- vient doucement se poser sur la main de G.
Deeks et Sam sont tout autant impressionnés. Eric qui a guidé l’engin en descendant l’escalier pour les rejoindre, leur explique que c’est son cadeau pour les remercier de l’aide qu’ils lui ont apportée lors de sa première (et il espère dernière) affectation sous couverture. Il n’aurait jamais pu y arriver sans eux ; surtout Sam. Celui-ci ouvre de grands yeux interrogateurs. Eric continue : G. lui avait raconté que Sam avait dégueulé toutes ses tripes dans les toilettes avant sa première mission d’infiltration, donc lui aussi, il pourrait le faire, fastoche ! Et il retourne dans son repaire. Sam écarte les mains en regardant G. : il avait mangé de la nourriture avariée !! Kensi rigole, et G. se justifie en reprenant les mots de Deeks : « la vérité, réécrite pour le plus grand bien » ! Deeks se rappelle justement qu’il a préparé un colis pour Sam-le- livreur, afin de gagner du temps. C’est très fragile, mais assuré. Sam contemple le colis sous toutes les coutures. Brusquement, il lui échappe des mains et tombe, avec un grand bruit de verre brisé. Sam se retourne tout penaud vers Deeks...Oups !
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