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#221 : Rocket Man

Suite au meurtre d’un expert en moteurs de fusée, Eric Beale, le technicien opérateur du NCIS, va travailler pour la première fois sous couverture, afin de s’assurer que la sécurité de la technologie secrète utilisée pour construire des satellites n’est pas menacée...

** Captures de l'épisode **

Popularité


3.91 - 11 votes

Titre VO
Rocket Man

Titre VF
Rocket Man

Première diffusion
12.04.2011

Première diffusion en France
17.12.2011

Vidéos

Rocket Man Promo

Rocket Man Promo

  

Rocket Man Promo 2

Rocket Man Promo 2

  

Photos promo

l'agent Sam Hanna (LL Cool J)

l'agent Sam Hanna (LL Cool J)

Kensi Blye et Marty Deeks

Kensi Blye et Marty Deeks

Le lieutenant Deeks s’apprête à dégainer

Le lieutenant Deeks s’apprête à dégainer

Kensi et Deeks font du repérage

Kensi et Deeks font du repérage

Deeks, Hanna, Blye et Callen vont au hangar

Deeks, Hanna, Blye et Callen vont au hangar

Sam et Callen parlent avec quelqu'un

Sam et Callen parlent avec quelqu'un

Eric Beale a rejoint l'équipe pour l'enquête

Eric Beale a rejoint l'équipe pour l'enquête

Plus de détails

Scénariste : Roger Director 

Réalisateur : Dennis Smith

Guests :

Harry Van Gorkum ............................ Harlan Holt
Wynn Everett 
............................ Ariel Drewett
Gideon Emery 
............................ Jeff Kinto
Danny Jacobs 
............................ Colin Benson
Terrence Stone 
............................ Ollie Drewett
Tom Ohmer 
............................ Curtis Roby
Austin Priester 
............................ Technicien
David Haley 
............................ Chef de police
Jeremy Denzlinger
............................ Police de garde

Un homme en combinaison blanche  marche dans un hangar tout en tapant un message sur son téléphone portable : « Un dernier secouer et cuire J ». Il l’envoie, sourit, puis se dirige vers un ordinateur qui commande l’ouverture de la porte d’un sas. L’homme ajuste sa capuche et pénètre dans la pièce sécurisée. Au milieu, se trouve un support mobile, sur lequel est posée une grosse boite dissimulée sous un morceau de tissu qu’il enlève, pour vérifier semble-t-il le dispositif. Une alarme le fait sursauter : la porte se ferme dans son dos. Il se précipite, tambourine, en criant qu’il est à l’intérieur ; mais la porte se verrouille, l’ordinateur à l’extérieur met en route un processus qui envoie un gaz réfrigérant dans la pièce, pendant que la boite est secouée vigoureusement par son support mécanisé.

L’homme commence à avoir du mal à respirer. Cette fois c’est de l’air chaud qui envahit l’endroit, toujours au bruit lancinant de l’alarme. Un air tellement chaud que l’homme qui a saisi son téléphone le laisse échapper, suffoque, et le rejoint bientôt par terre, sa peau et sa combinaison couvertes de brûlures...

 

GENERIQUE

 

Au QG, Kensi se sert du café, pendant que Deeks et Callen travaillent sur leurs ordinateurs. Enfin, Callen peut-être, Deeks lui fait un « mots-mêlés » (et non un « mots-croisés » comme le pensait Kensi), pour garder son esprit aiguisé (c’est lui qui le dit !).  L’arrivée de Sam les met en joie : Kensi lui demande aussitôt pourquoi les livreurs qui donnent une plage horaire de 4 heures arrivent systématiquement à la dernière minute, pendant que Deeks explique que les femmes aiment les hommes en uniforme, mais peut-être pas du genre de celui-ci. Il faut dire que Sam est en short, avec un polo et une casquette de livreur « APS ». Il se jette sur sa chaise, démoralisée par ce qu’il considère comme sa pire couverture. Callen  lui rappelle le chenil...Sam tente aussitôt de le faire taire, mais G. n’hésite qu’une seconde avant de satisfaire la curiosité des autres : Sam, sous couverture,  devait sortir 5 gros  chiens, et a oublié les sacs pour ramasser...Kensi est dégoutée ! Deeks enchaine : mis à part le ramassage des crottes, le travail sous couverture est quand même le bon côté de leur job, devenir une autre personne ! Sam ironise : pour lui, c’est forcément une amélioration. Et Kensi ajoute qu’en plus il adore mentir. Deeks ne l’entend pas ainsi : c’est plutôt « la vérité réécrite pour le plus grand bien »...Un coup de sifflet les interrompt : Eric leur crie « Houston, nous avons un problème ».  Houlà,  cela n’annonce rien de bon.

 

A l’étage,  Eric a mis sur écran la vidéo de l’homme enfermé dans le sas, prise par une caméra de surveillance extérieure, ainsi que le dossier de la victime : Ollie Drewett, 52 ans, expert en moteurs de fusées, fondateur de « Drewett Space Technologies ». Il s’est retrouvé enfermé dans une pièce où sont testés les satellites (il n’a pas réussi le test, constate Deeks). Drewett a un associé, Harlan Holt, et une fille, Ariel, directrice des opérations. Leur entreprise fonctionne comme une location de fusées, il se charge de mettre sur orbite tout ce qu’on  leur confie. Depuis que Reagan a confié l’envoi de fusées dans l’espace au secteur privé, les boites comme celle-ci ont « décollé » (Eric est fier de son jeu de mots, les autres lèvent les yeux au ciel, sauf Nell, qui sourit). Les satellites sont devenus plus petits et moins chers. Le « Rubik’s cube »  géant qui se trémousse sur son support est en fait un microsatellite, construit par une société américaine pour une compagnie turque de télécommunications. Pour faire une fleur à son allié dans l’OTAN, l’Amérique a autorisé l’emploi des toutes dernières avancées technologiques, sous réserve que les turcs n’y aient pas accès directement.

Le téléphone de Drewett a gelé puis fondu –geldu, donc, pour Deeks. Eric a quand même retrouvé son dernier texto. Le test dont il parle n’était pas programmé. La pièce est d’abord refroidie en-dessous de -17° Celsius, puis chauffée à 842 °. L’air est pompé pour créer un vide, comme dans l’espace. Les secousses recréent les vibrations dues au lancement de la fusée, pour vérifier si le satellite supportera le décollage. Qui dans le cas précis n’a pas été annulé : il est toujours prévu pour dans 5 heures et 22 minutes. Hetty explique alors que c’est la raison de leur prise en charge de l’affaire : le département de la défense veut être certain qu’il ne s’agit que d’un (malheureux) accident et que la sécurité de leur technologie la plus sensible n’est pas compromise. Comme personne ne réagit, elle les presse de se bouger...en espagnol. Ils se décident à partir, Callen posant la question de leur moyen de transport pour aller jusqu’à Lancaster : la route ou la voie des airs. Deeks pense que c’est une blague...

Nell se tourne alors vers Hetty : la technologie relative à l’espace est un milieu très spécial, où les gens ne s’ouvriront qu’à des scientifiques parlant leur langage. Eric ajoute que quelqu’un capable (aussi) de leur en imposer, comme un inspecteur de l’Agence de l’Air, ferait très bien l’affaire. Or il y a énormément à apprendre et très peu de temps pour ça. Nell fait signe discrètement à Hetty, qui comprend aussitôt. Les deux  fixent Eric d’un air entendu. Hetty annonce au Geek qu’il est temps pour lui de faire un petit tour sur le terrain. Nell l’encourage d’un sourire, mais Eric n’est manifestement pas emballé par cette idée.

 

C’est finalement en hélicoptère de la police de Los Angeles que Kensi, Deeks, Sam et Callen rejoignent la Drewett Compagnie à Lancaster, où ils sont accueillis par un garde. Un vaisseau spatial à l’allure du SpaceShipTwo les survole, au grand bonheur de Deeks.  Le tourisme spatial à 200.000 dollars le billet se prépare. Deeks se verrait bien utiliser des réacteurs dorsaux, lui, aux frais de Hetty. Après avoir montré pattes blanches et avoir ainsi récupéré les badges d’accès préparés,  les duos se séparent : Callen envoie Deeks et Kensi s’occuper de la fille de Drewett, la compassion féminine pouvant être utile, pendant que lui et Sam se charge de l’associé, Holt.

Celui-ci est occupé à donner les derniers détails à ses clients turcs et n’apprécie pas d’être interrompu, même par le NCIS. Il consent à leur dire 2 mots quand G. lui reproche de se comporter normalement alors que son associé vient de mourir. Holt convient que la mort de Drewett est une tragédie, mais ils ont un contrat à honorer et une petite fenêtre de tir, qui se rétrécie encore à vue d’œil à chaque seconde qu’il perd avec eux. Devant la tête des agents, il se reprend. Il doit composer avec le stress de la mort d’Ollie et celui du lancement de la fusée...il leur propose de faire un tour, avec libre accès à toutes leurs installations.

 

Pendant ce temps, Ariel a trouvé Deeks et Kensi tentant d’arracher le ruban policier qui  protège la pièce où son père a trouvé la mort. Elle assure Kensi que la sécurité du matériel sensible n’a pas été compromise. Le satellite est sur l’aire de lancement où il a été accouplé.  Elle explique à Deeks qu’il s’agit du terme employé pour dire qu’il est à sa place sur la fusée...Une tâche que son père aurait dû réaliser, mais Holt l’a remplacé, par obligation. Pour Ariel, les deux associés étaient en désaccord sur tout, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Pourtant son père n’avait pas la moindre once de méchanceté en lui, il était aimé et respecté par chacun de ses employés. Pas par Holt. Ils ont vérifié l’ordinateur qui commande la chambre de test, aucun disfonctionnement ne l’a affecté. Donc non seulement la mort de son père n’est pas un accident,  mais quelqu’un a dû faire le vide et activer le test, et ce quelqu’un, Ariel en est convaincue, c’est Holt.

 

Au QG, au centre des OPS, Nell montre à Eric le visage des deux turcs (Mehmet Osip et Ali Yilmaz) qui représentent leur compagnie de télécommunications  pour assister au lancement de leur satellite dernier cri. Leurs antécédents sont en cours d’analyse. Harlan Holt, lui, a déjà eu un drapeau rouge dans sa carrière : dans les années 90, il avait monté une compagnie d’export avec un certain Curtis Roby. Très rapidement, ils avaient été pris à transporter du matériel militaire protégé  vers des pays comme la Lybie, la Syrie, la Corée du Nord...et ont perdu leur droit d’exercer. C’est alors que Holt a créé une nouvelle entreprise avec Drewett. Roby a de son côté monté une boite concurrente, également  à Lancaster. Eric est très nerveux. Les analyses scientifiques de la chambre de test sont rendues presque impossibles par la protection informatique des données, accessibles seulement sur place. Mais la perspective de ce déplacement est une épreuve pour le jeune homme. Nell l’assure qu’il sera génial, ce qui le rassure..un peu !

 

A Lancaster, Ariel explique à Deeks et Kensi que le programme du test inclut une sécurité qui l’interrompt à la moindre anomalie. C’est parce qu’il n’y en a pas eu que son père s’est retrouvé piégé. Il n’y a qu’elle, Holt et quelques ingénieurs qui ont accès au système de contrôle. Elle leur révèle surtout  que l’entreprise perdait de l’argent, et que Holt voulait la vendre. Lui est l’homme d’affaires, Drewett le visionnaire. Quand son père avait appris que son associé avait tâté le terrain auprès de plusieurs boites concurrentes, il avait prévenu : pas tant qu’il serait en vie...Deeks et Kensi apportent ces nouvelles à Sam et G. qui regardent d’un air morne Holt installer ses clients dans un minibus.

 

Au QG, Hetty donne la dernière touche à la tenue d’Eric-le fonctionnaire du FAA, costume-cravate et veste de l’agence, tout en essayant de lui remonter le moral. Elle pense qu’il ne se sent pas à la hauteur, en fait il est terrorisé à l’idée de porter une arme. Dans le monde virtuel, il peut exécuter un escadron entier sans sourciller, mais ne se sent pas capable de tuer un être humain « pour de vrai ». Hetty n’a pas de mal à le rassurer : elle n’avait absolument pas l’intention de lui faire porter un pistolet. Et Nell sera avec lui en permanence, grâce à une oreillette (là il se sent gêné à la perspective d’avoir à soulager un besoin naturel « devant » témoin...).

 

A Lancaster, la fusée est prête à décoller, et il y a du monde sur l’aire de lancement. Sam et Callen discute avec Holt, qui leur répète que le rêve de Drewett était en train de s’évanouir en fumée au train où il conduisait son affaire ; l’idéalisme n’estt d’aucune utilité pour payer des factures ou des salaires. Les agents en déduisent que si Holt voulait garder sa chemise, il fallait vendre...Devant cette allusion, Holt se défend : il était en réunion avec 4 personnes qui peuvent en témoigner à l’heure de l’accident. Un alibi bien commode, devant les mobiles qui s’empilent...

 

Eric se présente au hangar principal de Drewett Industrie. Ariel vient le délivrer d’un garde revêche, en se montrant tout aussi peu aimable. L’accident étant intervenu dans une chambre de test, la sécurité aérienne ne devrait pas être concernée. Mais Eric a prévu l’objection : cela pose des questions sur la fiabilité future du vol. Il a un ordre de mission en bonne et due forme. Ariel veut parler à son supérieur, Eric n’y voit pas d’objection, mais, s’il ne peut pas faire son travail, il devra passer un coup de fil à quelqu’un qui devra passer un coup de fil...et  le lancement  devra être annulé. Ariel capitule et lui envoie un ingénieur. Eric doit s’y prendre à 4 reprises avant de trouver une formule de remerciement en rapport avec son rôle d’inspecteur...

 

Sur l’aire de lancement, Sam et Callen n’en ont pas fini avec Holt. Ils lui rappellent l’épisode Curtis Roby. De nouveau, Holt met les points sur les i : il ne vend aucune technologie à personne. Et non, les agents ne peuvent pas jeter un œil au satellite, parce que la fusée s’envole dans 4 heures, et que s’ils n’honorent pas le contrat, l’entreprise est ruinée. Ce qui n’est évidemment pas ce que Drewett souhaitait.  Même Ariel serait d’accord avec lui sur ce point. Elle pense qu’il a tué son père ? Elle se trompe, voilà tout. Holt les plante là. G. reçoit un message du QG : Eric est arrivé : « L’Aigle s’est posé... ».

 

Nell donne un dernier encouragement à Eric, à qui elle promet de protéger ses arrières, puis il  est pris en charge par Colin Benson, qui l’escorte, tout aussi peu aimable que le garde ou Ariel, jusqu’à la chambre de test. Il a une bonne raison : il est le seul à devoir rester là au-lieu d’être sur l’aire de lancement. Il cherche à piéger Eric, d’abord en lui donnant le nom d’un prof du MIT qu’ils sont censés avoir eu en commun, puis en lui disant que le nouveau système d’alimentation en carburant de la fusée leur générait 7 Mégahertz au décollage ; ce qui les a obligé à revoir entièrement  le POGO...Nell google frénétiquement les infos, Eric qui n’a aucune idée de quoi il lui parle, s’occupe de l’ordinateur en opinant vaguement de la tête. Colin suspicieux, lui demande s’il comprend...Pendant que Nell encourage son moteur de recherche, Eric réfléchit puis fait face à Colin : non, il ne voit pas...parce  qu’au-dessus de 5 Mégahertz ils ne devraient pas faire décoller...Colin hoche la tête, avec un petit sourire ; Eric vient de le convaincre de sa compétence. Il lui « ouvre » donc l’ordinateur, puis se plante devant lui. Eric n’a pas envie de l’avoir sur le dos : il lui dit de rejoindre les autres pour assister au lancement. Colin s’éloigne, Eric le rappelle, Nell venant de lui donner une dernière info : le prof du MIT n’a pas enseigné là-bas depuis 10 ans ; Colin est définitivement dompté ! Nell dans la salle des OPS reçoit les données de Lancaster. Eric décide alors d’inspecter la chambre.

 

Il y pénètre, jette un premier coup d’œil autour de lui, puis s’approche du support de satellite.

Et la scène du début de l’épisode se répète : l’alarme se déclenche, la porte se verrouille. Eric appelle Nell, se précipite contre la porte, il tambourine en hurlant au secours. Nell l’a entendu, le  voit par la caméra de surveillance, dont elle a mis les images sur grand écran, mais elle n’arrive pas à interrompre le test. Hetty attrape son téléphone et contacte Callen, ils ont une urgence.  Eric commence à suffoquer. Il s’écroule au moment où la porte du hangar s’ouvre à la volée. Sam et Callen se ruent sur la chambre, mais la porte est bloquée. G. a gardé sa liaison téléphonique  avec le QG, il urge Nell de lui décrire le bouton d’arrêt d’urgence. Et sur ses indications, il peut enfin couper le test. Sam ouvre la porte, Eric est sur le sol, inconscient, le visage marqué de plaques rouges...

 

Un petit peu plus tard, Eric est assis, conscient,  devant Sam qui l’examine, sous les yeux attentifs de Deeks et Kensi. Callen s’est isolé pour rassurer Hetty et Nell. L’informaticien est secoué, mais s’en tire bien. Hetty soupçonne Holt, mais encore une fois, son alibi est en béton... Si pour Hetty comme pour G. Holt est certainement l’instigateur, ce n’est pas lui qui a activé le processus de test. Donc soit il a un complice, soit il y a quelqu’un d’autre, qui pour l’instant  leur échappe. Eric veut rester à Lancaster, pour  continuer sa pêche aux infos. Callen a chargé Deeks et Kensi de le garder à l’œil, pendant que lui et Sam repartent au QG. Sam conseille à Eric d’éviter d’être gelé ou fondu (geldu !) avant leur retour ; Nell demande à Hetty si c’était une mauvaise idée de l’envoyer sur le terrain, mais elle est (encore) persuadée du contraire. Nell explique à Eric, via son oreillette, donc en privé, qu’aucun bug n’a affecté la chambre de test. Et Colin n’est pas revenu à son ordinateur ; Nell va rechercher s’il a pu activer le test à partir d’un autre ordi. Elle dit à Eric qu’elle est désolée qu’il ait failli être geldu. Eric maugrée qu’il a horreur de ce mot. Deeks est certain qu’il s’agit de geldu...qui est en train de devenir à la mode ! Ariel se précipite : une voiture du DOD vient de la ramener. Elle est sincèrement inquiète, ayant appris ce qui était arrivé. Mais il est absolument impossible, à sa connaissance, de mettre en route le test à distance. Elle est horrifiée quand Deeks lui demande où elle était 15 minutes plus tôt, mais répond qu’elle était sur l’aire de lancement.

 

De retour au QG, Callen et Sam se concertent sur Drewett : il a viré au moins une douzaine d’employés l’année dernière, après leur dernier lancement. L’un d’eux, Jeff Kinto, qui habite toujours à Lancaster,  a déposé une plainte pour licenciement abusif, et  accusé son ex-entreprise de violer des règles élémentaires de sécurité.  La FAA a été saisie ;  les choses se sont réglées à l’amiable ;   la FAA n’a rien découvert de suspect. Sam suggère que la FAA devrait rouvrir l’affaire...G. est un peu réticent à l’idée de renvoyer Eric au charbon juste après avoir failli mourir, mais Sam lui fait remarquer que ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort ; c’est valable aussi pour Eric...Nell arrive à cet instant et s’empresse de donner son avis : la force morale est tout aussi importante que la force physique ! Devant l’œil interrogateur des 2 agents, elle se justifie : depuis qu’elle travaille avec Mr Beale... Sam ricane devant l’emploi de son nom ; Sans se laisser perturber, Nell continue : il est beaucoup plus résistant qu’il en a l’air. L’apparence peut être trompeuse, et comme savoir tromper le monde est une des clés du métier d’ agent sous couverture...Callen l’interrompt pour qu’elle leur donne plutôt ses infos. Elle a découvert que Holt a passé 7 coups de fil à Curtis Roby lors des deux dernières semaines, et leur explique qui est Roby. Ils décident qu’il est temps de lui rendre  une petite visite.

 

Tapis derrière leur voiture, Deeks et Kensi ont une vue plongeante sur le ranch isolé de Jeff Kinto. Les jumelles leur permettent d’apercevoir de nombreuses sculptures en métal dont Deeks se moque. Kensi lui fait remarquer qu’un type qui a dans son salon un  tableau de chiens en pleine partie de poker n’est pas forcément le plus compétent sur l’art. Mais Marty l’a mis là exprès : c’est très kitsch, un véritable  symbole du 2ème degré. Kensi lui demande si c’est ce qu’il explique aux filles qui viennent chez lui, il répond « seulement pour les étudiantes en histoire de l’art »...Une voiture se gare en contrebas, dans la cour du ranch. Eric en descend. Ils mettent  sa nervosité sur le compte de sa mésaventure, il a quand même failli être geldu.

 

Eric s’approche de Kinto en plein travail de soudure. L’artiste se retourne, son chalumeau n’est pas éteint. Kinto tourne l’arrivée de gaz, ce qui augmente la flamme et fait frémir Eric, mais c’était vraiment pour arrêter l’appareil. Eric lui raconte l’histoire de la réouverture de l’affaire par la FAA, ce qui le laisse froid. Kinto a trouvé son bonheur dans la sculpture, l’art étant devenu sa raison de vivre. Son renvoi de l’entreprise Drewett a finalement été une bonne chose. Il livre quand même à Eric ce qui s’est passé : le système de guidage ayant été modifié, ils ont fait des tests qui ont révélé des défauts dans de nouvelles pièces. Pièces que Kinto avait commandé ; seulement Holt avait trouvé moins cher ailleurs, et Ariel l’avait approuvé. Quand les choses ont mal tourné, ils ont fait porter la faute sur Kinto.

 

Deeks et Kensi suivent de près le dialogue, mais aussi Hetty dans la salle des OPS. Qui entend Nell faire un oh-oh plein de sous-entendus : elle lui demande de développer ! Il s’agit de l’un des turcs présents à Lancaster : il y a des différences flagrantes entre ce qu’il prétend être et ce que Nell découvre sur lui. Yilmaz n’est pas allé à l’université d’Ankara comme écrit dans son CV (Deeks remarque que tout le monde ment dans son CV, c’st Sam qui le lui a dit) ; et son passeport montre de récents déplacement en Tunisie, Syrie, Lybie. Quand on voit l’importance des téléphones portables dans la chute du gouvernement égyptien, on peut se dire qu’à l’inverse  les révolutions peuvent aussi être écrasées si un satellite de télécommunication tombe dans de mauvaises mains. Il faut donc avoir une petite conversation avec ce monsieur Yilmaz. Mais la fusée doit décoller dans 26 minutes. Il est absolument nécessaire de retarder le vol, pour leur laisser le temps de vérifier aussi bien la fusée que le satellite.

 

Sam et Callen qui étaient déjà dans l’hélicoptère pour retourner à Lancaster voir Roby, modifient seulement de peu leur itinéraire, en demandant au pilote d’accélérer. Sur l’aire de lancement, l’excitation est à son comble. Les dernières procédures sont activées. Tous les voyants sont au vert, le compte à rebours est enclenché. La nervosité d’Ariel et de Holt est palpable.

Les moteurs s’allument  sans encombre au zéro, la fusée décolle et les sourires commencent à illuminer les visages. Quand Deeks, Eric et Kensi arrivent sur place en voiture, la fusée est déjà haute dans le ciel. Trop tard. Nell et Hetty suivent la course de l’engin sur grand écran, G. et Sam de visu par les fenêtres de l’hélicoptère...Et brusquement un grand boum, une explosion qui embrase le ciel : la fusée a explosé au bout de 15 secondes de vol. Pour le NCIS, c’est la stupéfaction, mais pour Ariel, c’est la déception qui lui fait monter des larmes aux yeux. ..

 

Les débris de la fusée ont été rassemblés dans un hangar de Drewett Industrie, mais il n’en reste vraiment pas grand-chose. Il faudra des semaines pour trouver la cause de l’explosion.  Ariel n’en voit pas le réel intérêt, de toute façon. Elle confie à Kensi, alors que Deeks, plein de tact, s’est discrètement éloigné, que toutes les maquettes de fusées accrochées au plafond n’étaient pas là pour flatter la vanité de son père, mais parce qu’elles lui rappelaient le chemin parcouru, et la somme de travail nécessaire pour arriver aussi loin. Chacune représentait à ses yeux un sacrifice. Pour Ariel, très émue, elles étaient le symbole de tout ce qu’ils avaient fait ensemble. Et maintenant...Kensi compatit : elle aussi a perdu son père, un homme génial, fort, avec des principes ; qui lui manque encore, jour après jour. Mais elle a trouvé le moyen d’avancer ; c’est ce qu’il aurait voulu. Et ce dont elle avait désespérément besoin elle-même.

 

Eric est de retour au QG, et c’est d’un pas décidé qu’il se dirige vers le bureau d’Hetty. Prêt à faire un débriefe, un rapport, ce qui est prévu dans le protocole, quoi ! Hetty est amusée de son enthousiasme, et se contente de lui réclamer sa carte d’accréditation de la FAA avant de le renvoyer à ses ordinateurs ; ce qui le comble de joie. Elle le rappelle pour le féliciter d’avoir obtenu des informations cruciales au péril de sa vie, du vrai bon travail d’infiltration. Et sans arme...Maintenant, il s’agit de découvrir qui a saboté le lancement, et pourquoi.

 

Un Callen très énervé est en train de cuisiner Holt, assis en face de Sam. Deeks et Kensi les observent de loin. Holt justifie les appels téléphoniques entre lui et Roby, le dernier une heure seulement après la mort de son associé, par le fait que la société, dévaluée, avait encore des biens qu’il valait mieux vendre plutôt que de tout perdre. Ce qui est arrivé finalement. Callen avance que Drewett a découvert qu’il avait fourni des pièces non-conformes et potentiellement défectueuses. Holt réplique avec un ricanement que ce n’est pas une raison pour tuer quelqu’un. En plus Drewett a tout remplacé, il surveillait tout de très près. Alors, peut-être Drewett a-t-il découvert qu’il avait laissé Yilmaz jeter un œil au satellite, à la technologie secrète qu’il contient...Kensi remarque qu’il a exactement la même expression sur le visage que tous les types qui lui ont juré, bien en face, qu’ils la rappelleront. Mais avoir l’air faux-jeton et être un mauvais numéro ne sont pas forcément synonyme. Callen n’est pas certain de la culpabilité de Holt, trop loin de la chambre de test quand Eric a failli frire (être geldu). A ce sujet, pourquoi vouloir tuer Eric ? Peut-être pour prouver que la chambre avait un défaut, et dissimuler ainsi le meurtre de Drewett. Donc il fallait que quelqu’un mette en route le test à distance ; donc Holt a un complice. Ou pas, et dans ce cas là il faut chercher quelqu’un d’autre. En tout cas, pour verrouiller la porte et enclencher le mécanisme, il fallait savoir qu’Eric, et Drewett, avait pénétré dans la pièce. La seule caméra du lieu fonctionne en circuit fermé sécurisé. Sauf si...

 

Eric rejoint ses pénates avec soulagement. Son bon vieux bureau, qui n’a pas été touché, lui assure Nell, sa chaise, qui n’a  été ni touchée ni même tournée...Eric soupire, pourtant, c’est difficile de revenir finalement, après avoir été dehors. Nell comprend, il n’a été sur le terrain que pendant 7 heures, mais c’est suffisant pour avoir pris le virus. Eric acquiesce avant de se reprendre : non, cela représentait  un véritable défi, c’était grisant, mais finalement...Nell finit sa phrase : peu satisfaisant. Eric perd son regard vague pour la fixer : elle vient de mettre le mot juste sur son sentiment, il réalise à quelle point elle le connaît...Elle le ramène à des préoccupations bien plus terre à terre : ils ont des tonnes de données à analyser. Aussitôt redevenu le Geek efficace que l’on connaît, Eric parcourt les mails de Drewett. Et tombe sur un échange qu’il a eu avec Holt, prouvant que les nouveaux composants ont été installés par ce dernier et non par Drewett, contrairement aux affirmations de l’associé ; donc il a menti. Parce qu’il a laissé les défectueux en place ?

 

Dans le hangar de la chambre de test, Sam et Callen inspectent les lieux. Sam enlève le cache de la caméra, et trouve... une 2ème caméra. Parfait camouflage, comme ils ont fait au Kosovo...Qui l’a mise là ?

 

Les agents ont regagné le QG. Callen n’arrive pas à mettre le doigt sur ce qui leur échappe. Deeks termine un plateau chinois et cherche désespérément le petit papier  glissé normalement dans son beignet (on les appelle des Fortune Cookies, les beignets de la chance, parce qu’ils contiennent une formule du type horoscope, ou une devise, et que le mot fortune est aussi celui employé pour les arts de la divination). Dans son cas, Deeks sait ce qui lui manque, sa « bonne aventure » ; Kensi se moque de lui : peut-être parce qu’il n’a pas de futur ! Nell et Eric leur apportent du nouveau : les analyses des télémétries des 3 derniers lancements. Les deux premiers, des tests, ont parfaitement réussis, le dernier avec le satellite s’est terminé au bout de 15 secondes. Mais les données et les graphiques des 3 lancements sont les mêmes. Or les 2 premiers se sont fait à vide, le 3ème portait une charge. Petite, mais lourde ! Donc la différence de poids aurait dû être prise en compte, et la télémétrie du 3ème devrait être différente des autres. Autrement dit, la fusée ne portait qu’une coquille vide de satellite. Et comme Drewett avait décidé seul de réaliser un test de dernière minute, il allait découvrir la supercherie. Le motif de son meurtre était là. La destruction en vol de la fusée effaçait toute trace. Et quelqu’un pouvait repartir avec un satellite américain de dernière génération ultra confidentiel. Facile à vendre, et qui rembourserait aisément des frais généraux...

 

Grimpés à l’étage, les agents essaient d’approfondir leurs dernières découvertes. Vendre un satellite en tant que tel n’est pas chose évidente, mais en l’espèce, ce n’est pas l’engin lui-même qui est un trésor, mais les nanotechnologies qui sont à l’intérieur. Plus petites qu’un poil de puce, ultra confidentielles. Elles vont se retrouver sur le marché des pièces détachées...Holt a un alibi pour le meurtre de Drewett, donc il faut qu’il ait un complice capable d’activer à distance la chambre de test, donc d’en surveiller son accès grâce à la micro caméra. Roby conviendrait au profil, puisqu’il partage avec Holt un passé de vendeur de matériel protégé aux mauvaises personnes. Deeks et Kensi se lance sur ses traces.

 

Pisté à cause de son téléphone, Roby les accueille de mauvaise grâce. Il reconnaît que Holt voulait qu’il achète Drewett Company, et qu’il y aurait vu une petite vengeance contre ce type qui avait pris son ex-associé comme partenaire mais pas lui. Mais il n’a rien à voir avec son meurtre, il peut prouver qu’il était très loin du lieu du crime. Il le haïssait, mais ne l’a pas tué. Les deux agents sont convaincus de sa sincérité. Il reste donc Holt.

 

Callen, Sam, Kensi et Deeks vont  donc à son domicile, d’où s’échappent les notes entrainantes d’une chanson de country music. Les deux premiers par l’arrière de la maison, les deux autres par la porte principale, dont la serrure est prestement forcée, ils entrent  au signal de G. ; Sam et Kensi montent à l’étage, Callen et Deeks restent en bas, et trouvent Holt ligoté sur une chaise. Callen appelle aussitôt le centre des OPS : Holt est mort, il veut savoir où est Yilmaz. Mais celui-ci est à son motel, et ne s’est pas approché de la maison de Holt depuis le lancement de la fusée. De son côté Eric n’a rien trouvé dans l’ordinateur de Roby suggérant qu’il ait pu surveiller la chambre de test ou en prendre le contrôle à distance. Mais qui alors a su que Drewett pénétrait dans l’enceinte de test ? Il est impossible de rester en permanence devant les images d’une caméra, en plus. G. rappelle alors  le texto de Drewett à sa fille sur le dernier « secouer et cuire » ; si le téléphone a été piraté, le meurtrier n’a eu qu’à surveiller via sa micro-caméra les gestes de Drewett, et  activer le test au bon moment. Un meurtre télécommandé à distance.  Déjà, Nell met  un nom sur le hacker : Jeff Kinto. Evidemment ! Qui trouver de mieux pour aider Holt à arnaquer l’entreprise que quelqu’un que l’entreprise a arnaqué ! Il semble que Kinto ait finalement décidé de tuer Holt pour vendre le satellite à son profit exclusif. Peut-être est-ce déjà trop tard. Mais Eric a une bonne nouvelle potentielle : Kinto a loué un emplacement sur le marché aux puces de Saugus Speedway, à partir de 7 heures du matin le lendemain.

 

Le temps est radieux, ce matin sur le marché aux puces déjà bien fréquenté. La piste du circuit est large, et permet de recevoir de nombreux stands et visiteurs en toute sécurité. Deeks est dégoûté : il vient de tomber sur un tableau identique au sien, celui des chiens qui jouent au poker, mais à 10 dollars...il refuse de dire à Kensi de combien il s’est fait avoir. Callen stoppe : il a un visuel sur Kinto. Les agents restent discrètement à distance, il faut que la transaction ait lieu avant toute intervention. Cela leur permet de comprendre la nouvelle utilité des œuvres d’art de l’ex-ingénieur : cacher-en les exposant sous forme de sculptures- des parties de satellite bourrées de technologie confidentielle ! Il y a deux acheteurs, Yilmaz et son acolyte turc, qui repartent chacun avec une œuvre, et dont vont s’occuper Deeks et Kensi. Callen s’approche délibérément de Kinto pendant que Sam prend discrètement le côté opposé. L’homme tente de fuir, renverse un passant et est très rapidement plaqué par Sam sur une table qui s’effondre sous la charge. Kinto est neutralisé. De leur côté, Yilmaz et Osip repèrent Deeks et Kensi ; le premier sort une arme, le deuxième s’enfuit. Deeks échange des coups de feu avec Yilmaz, sous les cris apeurés de la foule, et le turc s’effondre. Yilmaz fait le tour d’un 4x4 en surveillant ses arrières, mais se retrouve nez à nez avec l’arme de Kensi. Il lève les bras sans opposer de résistance.

 

Nell et Eric, dans la salle des OPS, sont penchés sur un objet à qui ils prêtent toute leur attention, mêlée d’excitation contenue. Le centre d’énergie de la « chose » a le plein de carburant et est prêt, le contrôle d’avant-vol est terminé, le rotor  OK, le moteur vérifié et OK, la zone de lancement dégagée et prête : mise en route ; le système de contrôle à distance du  vol est activé ; ça va être vraiment cool...Ils déclenchent le compte à rebours.

 

En bas, Callen et Kensi se retournent : un vrombissement discret leur fait lever les yeux, et ils restent bouche-bée : un OVNI – un drone avec 4 cercles et des lumières- vient doucement se poser sur la main de G.

Deeks et Sam sont tout autant impressionnés. Eric qui a guidé l’engin en descendant l’escalier pour les rejoindre, leur explique que c’est son cadeau pour les remercier de l’aide qu’ils lui ont apportée lors de sa première (et il espère dernière) affectation sous couverture. Il n’aurait jamais pu y arriver sans eux ; surtout Sam. Celui-ci ouvre de grands yeux interrogateurs. Eric continue : G. lui avait raconté que Sam avait dégueulé toutes ses tripes dans les toilettes avant sa première mission d’infiltration, donc lui aussi, il pourrait le faire, fastoche ! Et il retourne dans son repaire. Sam écarte les mains en regardant G. : il avait mangé de la nourriture avariée !! Kensi rigole, et G. se justifie en reprenant les mots de Deeks : « la vérité, réécrite pour le plus grand bien » ! Deeks  se rappelle justement qu’il a préparé un colis pour Sam-le- livreur, afin de gagner du temps. C’est très fragile, mais assuré. Sam contemple le colis sous toutes les coutures. Brusquement, il lui échappe des mains et tombe, avec un grand bruit de verre brisé. Sam se retourne tout penaud vers Deeks...Oups !

                  -----------------------------FIN------------------------------------

[Un homme dans une combinaison blanche marche dans un entrepôt. Il envoie un texto : " UN DERNIER ESSAI :)", sourit légèrement et va dans une pièce fermée. Il ouvre le sas. Il met sa capuche et entre. Il enlève le tissu qui recouvre une boîte. Une alarme commence à hurler. La porte se ferme dans son dos. Il se précipite, tambourine contre la porte.]

Homme : Je suis à l'intérieur !

[Une barre en métal ferme la porte.]

Homme : Ouvrez !

[Il frappe sur la porte, regardant des données sur un ordinateur à l'extérieur.]

[Il se retourne : la boîte se balance sur son support et de la fumée apparaît. L'homme a l'air effrayé. Il met une main sur sa gorge. La fumée vient d'une conduite qui envoie du gaz réfrigérant.]

[L’alarme continue à sonner et désormais c’est du gaz chaud qui envahit la pièce. Il prend son téléphone dans sa poche.]

[Son téléphone portable tombe. La pièce devient rouge, le visage de l’homme est brûlé… Il tombe.]

 

 

♪ ♪ NCIS : LA 2x21   Rocket Man ♪ ♪

 

[Kensi se sert du café. Deeks et Callen sont assis à leurs bureaux, travaillant sur leurs ordinateurs.]

Deeks : Un ou deux «  n » dans «  inoculer » ?

Callen : Un. [Il reste concentré sur son activité.]

Deeks : Il a dit un. [Il tape sur son clavier.]  Comment tu écris « un éclaire » ?

Callen : Tu fais un rapport ? [Il regarde Deeks. Kensi se rapproche de son partenaire et regarde par-dessus son épaule.]

Kensi : Non, des mots croisés.

Deeks : Je cherche des mots, pour affûter mon intellect.

Kensi : Ça se prononce « éclair ». Sans « e », la flèche.

Deeks : Un « e » muet.

[Kensi regarde les yeux écarquillés Sam qui entre.]

Kensi : Ça ne rate jamais. Vous donnez une fenêtre de livraison de quatre heures et vous arrivez au dernier moment. Pourquoi ?

Deeks : Quand une fille dit qu'elle aime l'uniforme, c'est pas ce qu'elle a en tête.

[Sam est en short, avec un polo et une casquette de livreur « APS ». Callen réprime un sourire.]

Sam : Poussez pas, j'en ai marre. C'est ma pire mission.

Callen : Allez, Sam. Ça ne peut pas être pire que le caniparc.

Deeks : Raconte. C'est quoi, le caniparc ? [Il pose la question à Callen qui regarde Sam avant de répondre.]

Callen : Sam a dû se faire passer pour un promeneur de chiens, mais il a oublié les sacs. Cinq chiens. Des gros. Pas de sacs.

[Kensi a l’air écœuré.]

Deeks : À part les crottes, l'infiltration, c'est génial. Tu deviens un autre.

Sam : Pour toi, c'est une amélioration.

Kensi : Et tu aimes mentir.

Deeks : C'est Sam qu'on taquinait. Et ce n’est pas mentir, c'est la vérité revue pour le bien commun.

(Sifflement)

Éric : (depuis l’étage)  Houston, on a un problème.

Deeks : Ça ne peut pas être bon.

 

[Salle des ordinateurs. Les agents, Nell et Hetty écoutent Éric. Une photo de l'homme qui est mort dans la scène d'ouverture est sur l'écran, avec son dossier ; et les images de la caméra de surveillance.]

Éric : Ollie Drewett, 52 ans, expert en moteurs fusées, et fondateur de Drewett Space Technologies. Il a été piégé dans la chambre d'essai des satellites.

Deeks : Il a raté l'essai.

[Éric lance une nouvelle vidéo : deux hommes et une femme applaudissent parmi une foule enthousiaste, devant une maquette de fusée jaune.]

Éric : Le voilà exposant sa dernière fusée avec son associé Harlan Holt et sa fille Ariel. Elle est chef des opérations.

Nell : C'est en gros un service de fusées à louer. Vous avez un satellite, et ils le mettent en orbite moyennant finances.

Deeks : Et le Rubik's Cube ?

Hetty : C'est le satellite qu'il testait.

Éric : Plus précisément un microsatellite.

Sam : Ça rentrerait dans la boîte à gants.

Éric : La miniaturisation. Quand Reagan a déréglementé les lancements pour le secteur privé, dans les années 80, l'industrie a décollé. [Il est fier de sa plaisanterie, tous les autres ont l'air consterné. Nell sourit et Éric se racle la gorge.]

Éric : Les satellites sont devenus plus petits et moins chers.

Nell : Celui-ci a été conçu et construit par un consortium américain pour une société de télécommunications turque. En cadeau à un allié de l'OTAN, le gouvernement l'a construit en utilisant le top de la technologie secrète. Ortam Communications le paie, mais n'en connaîtra jamais le fonctionnement.

Hetty : En principe, en tout cas.

Callen : Rien d'utile sur le GSM de Drewett ?

Nell : Il a gelé puis fondu.

Deeks : Il a fongelé ?

Callen : Épelle ça. [Deeks s’appète à répondre mais Éric l’interrompt.]

Éric : J'ai piraté la messagerie de Drewett. 5 minutes avant d'entrer dans la salle, il a envoyé un texto à sa fille : "Un dernier essai".

Nell : C'était un test imprévu. Après que la salle est refroidie au-dessous de zéro, elle est chauffée à 250°. L'air est aspiré par ces évents et ça crée un vide.

Kensi : Comme l'espace. Et les secousses ?

Éric : Le support est conçu pour vibrer à grande vitesse, pour vérifier si le satellite résistera au lancement.

Deeks : Qui a été retardé, je suppose.

Nell : En fait, non. Il est prévu dans cinq heures et 22 minutes.

[G. regarde Sam.]

Hetty : La Défense attend donc de nous que nous vérifiions qu'il s'agit bien d'un accident industriel et que la sécurité de notre technologie n'est pas compromise.

[Ils restent tous silencieux.]

Callen : La route ou les airs ?

Deeks : Vers Lancaster ? Dites-moi que ce n’est pas une question sérieuse.

[G., Kensi, Sam et Deeks quittent la pièce.]

Nell : La technologie spatiale est un milieu très spécialisé. Il faut quelqu'un qui parle leur langage pour qu'ils s'ouvrent.

Éric : Quelqu'un capable de les faire fermer serait un plus. Une inspection serait de bon aloi, vu les circonstances.

Nell : Mais qui envoyer ? Il y a tant à apprendre et si peu de temps.

[Hetty fait la moue et regarde Éric ; Nell le regarde fixement aussi.]

Éric : Pourquoi vous me regardez comme ça ?

Hetty : Il est temps que vous alliez sur le terrain.

Éric : Le terrain ? [Éric n’a pas l’air rassuré. Nell sourit, elle approuve la décision d’Hetty.]

 

[Un hélicoptère de la police de Los Angeles se pose près d’entrepôts. Kensi, Deeks, Sam et Callen en descendent. Ils ont atterri chez Drewett Compagnie à Lancaster, où ils sont accueillis par un garde.]

Garde : Bienvenue à Lancaster Air and Space Port. [Il sert la main de Sam.]

Deeks : Tu vois, ça, c'est vraiment cool. [Ils lèvent tous les yeux pour voir passer un vaisseau spatial.]

Kensi : Bientôt, ils enverront dans l'espace tous ceux qui ont 200 000 $ qui leur brûlent les mains.

Callen : Ça inclut les bagages ?

Deeks : Ils ont des jet packs par ici ? Je vais demander à Hetty qu'elle nous en fournisse.

Sam : Du calme, Han Solo.

[Un homme met des affaires dans sa voiture.]

Homme : Vous êtes là pour Ollie ?

Callen : Vous le connaissez ?

[L’homme referme son coffre.]

Homme : Je le connaissais, oui. [Il n’ajoute pas un mot et prend sa voiture.]

Callen : Les indigènes sont amicaux.

Garde : Papiers. [Il leur donne leur badge d’accès.]

Sam : Voici Harlan Holt, l'associé de Drewett. [Holt parle avec deux hommes.]

Callen : On commence par lui. (à Kensi et Deeks) Essayez de trouver la fille de Drewett. Elle vient de perdre son père. La complicité féminine nous aidera.

Kensi : D'accord.

 

[Holt fait le point avec les deux hommes en leur montrant une carte posée sur la table. Sam les interrompt.]

Holt : Désolé, on avait un rendez-vous ?

Sam : Non. Mais on est là.

Holt : Ça peut attendre ? Ces messieurs viennent de loin, on est très pressés.

Callen : Les affaires restent les affaires, surtout après la mort de votre associé.

[Holt soupire, s’approche des agents et parle doucement.]

Holt : La mort d'Ollie Drewett est une tragédie. Mais on a un contrat à honorer, une fenêtre de tir limitée, et elle rétrécit à chaque instant où je vous parle. [Sam et Callen échangent un regard et ne répondent pas.] Je suis navré. On tente d'encaisser la mort d'Ollie et le stress d'un lancement. Regardez partout, je vous garantis un accès complet. [Il sourit et retourne à la table. Les agents ne sont pas enchantés mais feront avec.]

 

[Deeks déchire le ruban de la police et regarde avec Kensi à l'intérieur de la pièce où Drewett a trouvé la mort.]

[La fille de Drewett est derrière eux. Ils se retournent.]

Ariel : Vous êtes ?

Kensi : Agent spécial Blye, NCIS. Voici l'inspecteur Deeks, LAPD.

Ariel : J'ai déjà parlé à la police.

Deeks : Je suis agent de liaison, mais ceci est une enquête du NCIS.

Kensi : Désolée pour votre père.

Ariel : Pourquoi le NCIS est là ?

Kensi : La Défense l'a voulu.

Ariel : Pour protéger votre technologie secrète ?

Kensi : Nous devons vérifier qu'il n'y a pas eu fuite.

Ariel : Il n'y en a pas eu.

Kensi : Où est le satellite ?

Ariel : Sur le pas de tir. On l'a couplé il y a deux heures.

Deeks : Couplé ?

Ariel : Mis en haut de la fusée.

Kensi : Qui a pu faire ça ?

Ariel : Ça aurait dû être mon père. [Elle regarde derrière elle : Holt est toujours avec ses clients.]  Harlan Holt l'a remplacé aujourd'hui.

Deeks : L'associé de votre père. Des frictions entre eux ?

Ariel : Sur tout, tout le temps. Mon père était la bonté incarnée. Tout le monde ici l'aimait et le respectait.

Kensi : Pas Holt ?

Ariel : C'est autre chose.

Kensi : En quoi ?

Ariel : On a contrôlé les logiciels de la chambre d'essai à la recherche d'une erreur. Il n'y en a pas.

Kensi : Ce ne serait pas un accident ?

Ariel : Quelqu'un a fermé le sas et déclenché les essais.

Deeks : Vous dites qu'Harlan Holt...

Ariel : A assassiné mon père ? Absolument.

 

[NCIS. Nell fait le point avec un Éric très nerveux.]

Nell : Mehmet Osip et Ali Yilmaz sont là, ils représentent la société de télécommunications qui a acheté le satellite. On enquête sur eux. Voici la carrière de Harlan Holt.

Éric : Du louche ?

Nell : Dans les années 90, Holt a fondé une société d'import-export avec un certain Curtis Roby. Peu après, ils ont été soupçonnés de vendre des logiciels et du matériel considérés comme technologies militaires secrètes. Leurs clients étaient la Libye, la Syrie, la Corée du Nord... Menaces pour la Sécurité... Ils ont perdu leur licence. Holt a quitté la société et en a fondé une autre avec Drewett.

Éric : Et Roby ?

Nell : Il a sa propre société de technologie spatiale à Lancaster. Un concurrent direct de Holt et Drewett.

[Éric se gratte l’arrière de la tête.]

Nell : Tu as fini tes analyses sur la chambre d'essai ?

Éric : C'est en cours. Les données de Drewett sont compliquées. Leur système est fermé, pas d'accès en ligne possible.

Nell : C'est pour ça que tu dois y aller.

Éric : Je suppose. [Il est loin d’être enthousiasmé à cette idée.]

Nell : Tu vas très bien t'en sortir. Vraiment.

 

[Lancaster. Deeks, Kensi et Ariel marchent à l’extérieur.]

Kensi : Pourquoi votre père était-il seul ? Il n'existe pas un protocole de sécurité ?

Ariel : Il est intégré au programme. Tout se coupe s'il y a dysfonctionnement. Mais il n'y a pas eu dysfonctionnement.

Deeks : Qui d'autre a accès au contrôle de sécurité ?

Ariel : Moi, Holt... Et quelques ingénieurs.

Kensi : Pourquoi accusez-vous Holt ?

Ariel : Mon père était un visionnaire. Holt ne pense qu'au profit. Notre société perdait de l'argent, Holt voulait la vendre. Mon père a découvert qu'il avait approché des acheteurs.

Deeks : Que disait votre père de cette vente ?

Ariel : Qu'il faudrait lui passer sur le corps. [Deeks et Kensi échangent un regard entendu.]

 

[Sam et G. regardent Holt, qui tapote l’épaule d’une des clients turcs tandis qu’ils entrent dans un fourgon. Deeks et Kensi les rejoignent.]

Kensi : Ariel Drewett dit qu'Harlan Holt voulait vendre la société. Son père n'était pas d'accord.

Deeks : Elle accuse même Holt d'avoir tué son père. Vous avez quoi ?

Sam : Rien de solide. Holt fait obstruction.

Callen : Mais il tombe mal.

 

[NCIS. Un homme en costume cravate…]

Hetty : Pour travailler sous couverture, [Elle prend une veste et s’adresse à Éric.] il faut avoir confiance en soi.

Éric : D'accord. [Éric enfile une veste de la FAA. Il est tendu.]

Hetty : Vous avez fait du théâtre à l'école, M. Beale ?

Éric : Deux fois. J'ai joué un arbre et un cheval.

Hetty : (rigole) Et alors ? (sérieusement) Quand vous êtes dans votre siège là-haut, vous êtes la personne la plus sûre d'elle que j'aie connue.

Éric : Je peux emporter mon siège ?

Hetty : Que vous soyez nerveux est compréhensible. Vous allez sur le terrain pour la première fois.

Éric : C'est pas ça, c'est juste...

Hetty : Allez-y, dites-le. Quoi ? [Elle lui donne un portefeuille.]

Eric: (soupire) Black Ops, Call of Duty... J'ai anéanti des sections entières en un après-midi. World of Warcraft. Qui sait... Je n'aurai pas d'arme, si ? Je ne me crois pas capable de tuer quelqu'un.

Hetty : Dieu m'en préserve. Je n'ai aucune intention de vous faire porter une arme. [Il est très très soulagé. Hetty sourit.] Détendez-vous, M. Beale. On ne vous demande pas la lune, après tout. [Son sourire s'efface.] En fait, dans ce cas-là, un petit peu. Ça va aller. Nell vous écoutera en permanence. [Elle lui donne une oreillette.]

Éric : En permanence ? Si je dois aller aux toilettes ? Ma vessie est timide.

[Nell est dans l'escalier et lève ses pouces en signe d’encouragement, souriante. Éric lève timidement un de ses pouces. Hetty reste sérieuse …]

 

[Lancaster. La fusée est prête. Un peu plus loin, Sam et G. sont dans l’aire de lancement, avec Holt qui se sert un verre d'eau.]

Holt : Ollie était buté.

Callen : Parce qu'il refusait de renoncer au rêve de sa vie pour de l'argent ?

Holt : Il n'y aurait plus eu ni rêve, ni argent si on avait continué comme ça. [Il aperçoit Deeks et Kensi près des acheteurs turcs.]  Ils les interrogent ?

Sam : Ils visitent.

Holt : Ollie était un idéaliste. Son côté "Étoffe des Héros" ne payait pas les factures, ni les salaires. Cette société coûte cher.

Sam : Vous alliez tout perdre, et il ne voulait pas vendre ?

Holt : Que sous-entendez-vous ?

Callen : Il ne sous-entend rien. Il pose une question.

Holt : J'étais à une réunion au moment de l'accident.

Callen : Ce n'est pas une réponse.

Holt : Avec quatre personnes que vous pouvez interroger. Ça vous va comme réponse ?

Callen : C'est plus un alibi.

 

[Ariel regarde ennuyée Éric qui attend près d'un garde à l'entrepôt principal et montre une pièce d'identité.]

Éric : Gary Clay, FAA.

Ariel : Que vient faire la FAA là-dedans ? L'accident a eu lieu en chambre d'essai.

Éric : Ce qui suggère des problèmes de sécurité qui pourraient affecter le vol. J'ai un ordre de mission... ici. [Il lui tend un papier et lui montre une ligne.] Une vérification d'avant vol.

Ariel : Je veux parler à votre supérieur.

Éric : Parfait, mais si je ne peux pas travailler, je devrais rendre compte, à quelqu'un qui devra lui aussi rendre compte, et le vol sera annulé, alors...

Ariel : Attendez ici. Un de nos ingénieurs va vous conduire dans la chambre.

Éric : Géant. [Elle le regarde intriguée.] Cool. Enfin, parfait. Ça va nous aider.

[Elle s’en va, il regarde le garde qui a les bras croisés et qui n’a manifestement pas envie de fraterniser.]

Éric : Elle est gentille. [Éric sourit, mais le garde non.]

 

[Sur l’aire de lancement.]

Sam : Avec votre associé Roby, vous vendiez du matériel protégé.

Callen : À des pays hostiles.

Sam : Cette société coûte cher. Je vous cite.

Holt : Je ne vends aucune technologie.

Callen : On doit voir ce satellite.

Holt : Revenez avec une batterie d'avocats. Lancement dans quatre heures. S'il n'a pas lieu, adieu la société. Ollie Drewett n'aurait pas voulu ça ! Et pour une fois, Ariel et moi serons d'accord.

Callen : Elle dit que vous avez tué son père.

Holt : Elle se trompe. [Il part.]

[Callen sort son téléphone, il a reçu un texto du NCIS : « ERIC ARRIVÉ SUR PLACE. » Il le montre à Sam.]

Callen : La navette a atterri.

 

[NCIS. Nell tape sur son clavier.]

Nell : Éric, tu vas être génial. « Je suis avec toi. »

 

[Lancaster. L’ingénieur attendu par Éric est là]

Benson : Colin Benson. [Éric tend sa main à l’ingénieur mais celui-ci est déjà reparti dans la direction opposée.] On est pressés. Tout le monde va sur l'aire de lancement sauf moi. Vous avez fait quelle école ?

Éric : UC Boulder. [Il suit l’ingénieur.]

Benson : Vous n’avez pas été pris à Cal Tech ?

Éric : En premier cycle. J'ai un master du MIT.

Benson : Moi aussi. Professeur Gordon Ellis. Une peau de vache, mais il connaissait son affaire.

 

[Au NCIS Nell fait des recherches sur Gordon Ellis.]

 

[Chambre d’essai.]

Benson : Je n’avais pas besoin de ça aujourd'hui. [Il ouvre la porte.] Le nouveau circuit de carburant consomme 7 MHz au... décollage. Je dois recalculer l'effet Pogo.

 

[Au NCIS]

Nell : Attends. Je cherche "effet Pogo".

 

[Chambre d’essai.]

Benson : (suspicieux) Vous savez de quoi je parle, n'est-ce pas ?

 

[Au NCIS]

Nell : Je cherche toujours.

 

[Chambre d’essai.]

Éric : À vrai dire, non. [Il regarde Benson] Car vous ne devriez rien lancer au-delà de 5 MHz. [Benson accuse le coup.]

 

[Au NCIS]

Nell : Bien joué.

 

[Chambre d’essai.]

Éric : J'ai besoin d'un accès au système. [Benson tape sur le clavier pour lui donner accès a système puis il croise les bras, comme Éric.]

Éric : Vous pouvez aller au lancement. [Benson se dirige vers la sortie.]

 

[Au NCIS]

Nell : J'ai trouvé quelque chose sur Gordon Ellis.

 

[Chambre d’essai.]

Éric : Au fait... [Benson s’arrête pour l’écouter.]  Gordon Ellis n'enseigne plus au MIT depuis dix ans.

[Benson fait un signe d’approbations de la tête et sourit légèrement.]

 

[Au NCIS]

Nell : Voilà, j'ai accès au flux de données, je recherche les bugs « dans le logiciel. »

 

 

[Chambre d’essai.]

Éric : Bien. Je vais inspecter la chambre. [Il entre, regarde autour de lui. La porte se referme toute seule.]  Nell, il y a un problème.

Aide-moi. Au secours ! [Il cogne contre la porte et crie.]  « Il y a quelqu'un ? À l'aide ! »

 

[Au NCIS. Nell regarde la pièce grâce à la caméra de surveillance.]

Hetty : Un problème ?

Nell : C'est la chambre d'essai. Éric y est enfermé et je ne peux pas l'arrêter.

[Hetty sort son téléphone.]

Hetty : M. Callen, on a une urgence.

 

[Chambre d’essai. Éric regarde autour de lui : la pièce chauffe. Il ne peut plus respirer et tombe. À ce moment-là Callen et Sam se précipitent dans l'entrepôt. Ils courent à la porte fermée ; Sam essaye de l'ouvrir.]

Callen : (téléphone)  L'arrêt d'urgence... À quoi ça ressemble ?

 

[Au NCIS].

Nell : C'est un bouton de sécurité. Il est rouge avec un couvercle.

 

[Chambre d’essai. Callen trouve le bouton et appuie dessus. L’alarme s’arrête, la porte se déverrouille. Sam l’ouvre. Éric est au sol, évanoui.]

 

[Au NCIS].

Hetty : Vous êtes sûr qu’Éric va bien, M. Callen ?

 

[Chambre d’essai.]

Callen : Un peu secoué, mais Sam dit que ça va aller. [Éric est assis sur une chaise et Sam veille sur lui.]

 

[Au NCIS.]

Hetty : Où était Holt quand Éric a été piégé ?

 

[Chambre d’essai.]

Callen : Au site de lancement avec les autres. Un alibi très pratique.

 

[Au NCIS.]

Hetty : Je comprends votre cynisme, M. Callen, mais ça ne résout pas la question : qui a activé la chambre ?

 

[Chambre d’essai. Kensi est avec Éric, derrière Callen qui parle à Hetty un peu à l’écart.]

Callen : Soit Holt a un complice, soit il y a un autre suspect.

 

[Au NCIS.]

Callen : (via le téléphone)« Éric veut rester sur place pour enquêter. »

 

[Chambre d’essai.]

Callen : Kensi et Deeks restent. Sam et moi rentrons.

Hetty : (via le téléphone) « Très bien. » (Fin de la communication)

Sam : (la main sur l’épaule d’Éric)  Essaie de pas fondre, ni geler avant notre retour.

Deeks : C'est "fongeler".

 

[Au NCIS.]

Nell : (à Hetty)  Alors, Éric ? C'était une mauvaise idée ?

Hetty : Pas encore.

Nell : (à Éric via l’oreillette)  J'ai lancé une analyse de la chambre. Aucune défaillance du logiciel.

 

[Chambre d’essai.]

Éric : Et Colin Benson ? [Il a des marques rouges sur le visage et les mains…] On a parlé avant que j'entre.

 

[Au NCIS.]

Nell :Il n’a pas utilisé son ordinateur depuis, sauf s'il s'est connecté ailleurs.

 

[Chambre d’essai.]

Nell : (dans l’oreillette) L'analyse n'est pas finie. Je te tiens au courant. [Éric ne semble pas très bien.]

 

[Au NCIS]

Nell : Désolée que tu aies presque "fongelé".

 

[Chambre d’essai.]

Éric : Je hais ce mot.

Deeks : Elle a bien dit "fongelé" ? Tu vois, Kensi, ça prend.

[Une voiture s’arrête, Ariel en sort et  les rejoint. Elle a l'air inquiet]

Ariel : J'ai appris la nouvelle. Il va bien ?

Kensi : On dirait. Est-il possible d'activer la chambre à distance ?

Ariel Pas que je sache. Ce réseau est fermé.

Deeks : Où étiez-vous il y a 15 min ?

Ariel : Sur le site de lancement. [Elle a l'air horrifiée par ce que cela implique]

 

[Au NCIS.]

Callen : Une douzaine d'employés ont été virés après le dernier lancement. Dont un qui a porté plainte... Jeff Kinto. [Il met sa pièce d’identité à l’écran.]

Sam : Il vit près de la base spatiale.

Callen : D'après lui, la société violait des normes de sécurité. La FAA est intervenue, l'affaire a été close. L'enquête de la FAA n'a pas abouti.

Sam : La FAA devrait rouvrir le dossier suite à la mort de Drewett.

Callen : Tu crois qu’Éric repartira en mission après avoir failli mourir ?

Sam : Ce qui ne te tue pas te rend plus fort.

Callen : On parle d’Éric.

Nell : La force morale compte autant que la résistance physique. [Sam et G. la fixent.] Pendant le peu de temps où j'ai travaillé avec M. Beale...

Sam : Maintenant c'est M. Beale.

Nell : Je le crois bien plus fort qu'il ne le paraît. Les apparences sont trompeuses, et comme la duperie est un élément clé sous couverture...

Callen : (l’interrompant) Tu as du nouveau ?

Nell : J'ai vérifié les appels de Holt. Il a appelé sept fois Curtis Roby ces deux dernières semaines.

Sam : Ariel a dit que Holt tâtait le terrain pour vendre la société. Roby doit être un acheteur potentiel.

Nell : Sûrement. Holt et Roby ont travaillé ensemble il y a dix ans, et ils ont été inculpés pour vente de matériel protégé à des nations hostiles.

Callen : Il est temps de parler à Roby. Voir ce qu'il a à nous dire.

 

[Campagne verte. Cachés derrière leur voiture, Deeks et Kensi observent un endroit plein de sculptures métalliques.]

Deeks : Ce gars se prend pour un artiste ? Ce n’est pas du Rodin, tu ne trouves pas ?

Kensi : Venant de quelqu'un qui a un tableau de chiens jouant au poker.

Deeks : C'est fait exprès. Je sais que c'est kitsch. Une preuve d'ironie.

Kensi : Tu racontes ça aux filles que tu ramènes chez toi ?

Deeks : Aux amatrices d'art.

[Kensi préfère ne pas répondre… Une voiture s’arrête près des sculptures, Éric est au volant.]

Deeks : Éric, à toi de jouer.

Kensi : Il doit stresser.

Deeks : Il a failli se faire fongeler.

 

[Éric se rapproche d'un homme utilisant une lampe à souder.]

Éric : Gary Clay, FAA. C'est à propos de Drewett Space Technologies.

[Kinto augmente la puissance de son outil, Éric a l'air effrayé ; il le ferme, enlève ses lunettes.]

Kinto : C’est réglé.

Éric : On a rouvert le dossier.

Kinto : Car Drewett est mort ?

Éric : Vous parliez de licenciement abusif.

Kinto : Ils m'ont rendu service. Depuis, je me consacre à ce qui est important. L'art.

Éric : Rien à voir avec l'aérospatiale. Pourquoi vous ont-ils viré ?

Kinto : Ils avaient modifié le système de guidage. Ils ont fait un essai au sol. Ça ne s’est pas très bien déroulé. Pièces de mauvaise qualité.

Éric : Mais vous les aviez commandées.

Kinto : Holt savait où s'en procurer des moins chères. Ariel était d'accord.

Éric : Quand les autres s'en sont aperçus, on vous a fait porter le chapeau.

 

Deeks : (à Hetty)  Vous avez entendu ça ?

 

[NCIS.]

Hetty : Parfaitement.

Nell: Uh-oh.

Hetty : Qu'entendez-vous par là, Mlle Jones ?

Nell : J'ai fait des recoupements sur le passé de toutes les personnes impliquées dans cette affaire. L'un de nos amis turcs a des incohérences flagrantes dans son passé. Ali Yilmaz n'a pas fréquenté l'université d'Ankara comme sur son CV.

 

[Près de chez Kinto.]

Deeks : Tout le monde ment sur son CV, enfin, d'après Sam.

 

[NCIS.]

Nell : Il a voyagé récemment en Tunisie, en Syrie et en Libye.

 

[Près de chez Kinto.]

Kensi : Les portables ont fait tomber l'Égypte.

Deeks : Un satellite entre de mauvaises mains, pourrait écraser une révolution en contrôlant les ondes. [Kensi regarde Deeks d’un air inquiet.] Ce que j'en dis.

 

[NCIS.]

Hetty : Il faut qu'on parle avec notre ami, M. Yilmaz.

Nell : Drewett Technologies doit lancer son satellite dans 26 minutes exactement. Il faut les retarder jusqu'à ce qu'on sache si le satellite ou le lanceur ont été compromis.

Hetty : Passez-moi M. Callen.

 

[À l'intérieur d'un hélicoptère.]

Callen : On y va. « Roby attendra. » [Sam fait signe qu’il partage son avis.] (au pilote) On peut aller plus vite ?

 

[Aire de lancement.]

Ingénieur : Vérifications finales terminées. Tout est au vert.

Ariel : Compte à rebours.

Ingénieur : Compte à rebours lancé. 7, 6 [Holt est nerveux mais sourit à ses clients.] 5, 4, 3, 2, 1. Allumage... [Les moteurs sont en marche.] Et décollage. Tout est normal. [Ariel est touchée, le lanceur quitte le sol.]  Tout est au vert.

[Une voiture s’arrête alors que l’engin est déjà haut dans le ciel.]

Éric : Trop tard. [Lui, Kensi et Deeks sortent de la voiture et observent le vol. Sam et G. le voient de la fenêtre de l'hélicoptère ; Hetty et Nell sur l'écran.]

Ingénieur : Dix secondes de vol. [Ariel est contente.]  Trajectoire normale. Combustion stable.

[Soudain l’engin explose. Les agents échangent un regard qu’ils soient au sol ou dans l’hélicoptère.]

[Ariel est affligée.]

Ingénieur : Échec du lanceur.

 

[Drewett company. Des salariés vérifient les débris de métal dans un entrepôt. Deeks et Kensi rejoignent Ariel.]

Kensi : Il ne reste pas grand-chose.

Ariel : Rien du tout. [Elle a les yeux rouges.]

Deeks : On a trouvé la cause ?

Ariel : Pas avant des semaines. Qui s'en soucie ? Toutes ces... maquettes. [Elle montre le plafond.] Les gens croyaient que mon père les gardait par vanité. C'était pour lui rappeler d'où on venait, et comme on avait travaillé dur. Chacune d'entre elles représentait un sacrifice.

[Deeks s’est éclipsé pour la laisser seule avec Kensi.]

Kensi : Et pour vous ?

Ariel : Quelque chose qu'on partageait. Et maintenant...

Kensi : J'ai perdu mon père, aussi. C'était un homme incroyable. Fort, plein de principes.

Ariel : Il vous manque encore ? [Elle pleure.]

Kensi : Chaque jour. Mais... (soupir)  J'ai trouvé le moyen d'avancer. C'est ce qu'il aurait voulu. Et c'est ce dont j'avais besoin.

 

[NCIS. Éric en costume marche d’un pas assuré vars le bureau d’Hetty.]

Éric ; Éric Beale, de retour du terrain. [Hetty a un petit sourire.] On débriefe ? J'ai un rapport à faire ? Je ne connais pas le protocole.

Hetty : Vous pouvez me rendre votre accréditation de la FAA et retourner là-haut. [Il rend avec plaisir l’accréditation et s’en va. Hetty le retient.]  Je vous suis reconnaissante de vos efforts.

Éric : C'est vrai ?

Hetty : Vous nous avez apporté des informations au péril de votre bien-être personnel. Voilà ce que j'appelle un bon travail d'infiltration. Et tout ça, sans l'aide d'une arme.

Éric : (amusé)  Maintenant ?

Hetty : Maintenant, on trouve qui a saboté le lancement et pourquoi.

 

[Drewett company. Deeks et Kensi regardent Sam et Callen en pleine discussion avec Holt.]

Callen : Vous avez appelé Curtis Roby une heure après la mort de Drewett.

Holt : Notre compagnie était dévaluée, mais elle avait des atouts. Ç'aurait été mieux que rien, ce qu'on a maintenant.

Callen : Drewett savait que vous aviez acheté des pièces potentiellement dangereuses.

Holt : Ce n’est pas une raison pour tuer. En plus, Drewett les avait remplacées. Il avait tout supervisé lui-même.

Sam : Un des émissaires turcs, Ali Yilmaz, est lié à six pays interdits d'échange militaire avec nous.

Callen : Vous avez déjà vendu du matériel à ce type de personnes.

Sam : Vous avez laissé Yilmaz approcher la technologie du satellite.

Callen : Drewett l'a découvert.

Sam : Voilà une raison pour tuer. [Holt reste impassible.]

 

Kensi : Il me rappelle ces mecs qui te regardent dans les yeux en disant "je te rappelle".

Deeks : Vous savez qu'on ment ? Vraiment ? [à Sam et Callen qui sont à côté] Kensi lui trouve l'air fourbe.

Callen : Avoir l'air et l'être vraiment, c'est pas la même chose.

Kensi : Ariel se trompe sur lui ?

Callen : Peut-être. Holt n'était pas là quand Éric a failli se faire griller.

Deeks : Fongeler.

Kensi : Pourquoi tuer Éric ? Ça n'a aucun sens.

Sam : Fausse piste.

Callen : Pointer vers un dysfonctionnement plutôt qu'un meurtre.

Deeks : Mais on sait que c'est faux.

Kensi : La fermeture a été actionnée à distance. Donc Holt aurait un complice.

Deeks : Ou pas, et on cherche quelqu'un d'autre.

Kensi : Celui qui a fermé la chambre et lancé le test savait qu’Éric était là... Et Drewett.

Deeks : Caméras ?

Sam : Il n'y en a qu'une. Reliée à un système de sécurité fermé. [Il échange un regard avec Callen.] Sauf si...

 

[NCIS. Nell est en train d’écrire quand Éric entre.]

Éric : Mon vieux bureau.

Nell : Tel que tu l'as laissé.

Éric : Mon siège. [Il s’assoit.]

Nell : Personne ne l'a touché. (Éric soupire)  Tu vas bien ?

Éric : Ce n’est pas facile de revenir après être allé là-bas.

Nell : Je crois que je comprends. Même si tu n'es sorti que... sept heures. Ça t'a passionné.

Éric : (Le regard perdu dans le vide)  C'était stimulant, et excitant, mais finalement,

Nell : peu satisfaisant.

Éric : Oui. [Ils rigolent.]

Nell : On a un tas de données à étudier.

Éric : Me revoilà, Nell.

Nell : J'en suis ravie, Éric.

Éric : J'accède à l'ordi de Drewett. J'ai des mails. [Nell se penche sur lui pour voir l’écran par-dessus son épaule.]  Ils étaient planqués dans un dossier fantôme. Celui-ci est récent. [Il l’ouvre.]

Nell : Holt à Drewett : "Les nouveaux MEMS sont là."

Éric : Micro Electro Mécanique Système. Des puces spéciales. [Il ouvre la réponse.]

Nell : Drewett à Holt : "Super". Holt à Drewett...

Éric : "Je vais les installer."

Nell : Drewett : "Je t'en prie."

Éric : Holt a dit que Drewett les avait installées.

Nell : Il a menti.

Éric : Pourquoi ?

Nell : Il ne les a peut-être jamais remplacées.

 

[Chambre d’essai. Callen et Sam sont en train de chercher quelque chose. Sam ouvre le cache caméra et découvre deux caméras.]

Sam : Une caméra dans une caméra. Malin. Comme au Kosovo.

Callen : Mais qui l'a mise là ?

 

[NCIS. Bureaux des agents. Deeks a  des plats chinois devant lui et cherche son message…]

Callen : On a loupé un truc.

Deeks : Dans mon cas, un message. Ce n’est pas possible.

Kensi : T'as pas de futur peut-être ? Ce que j'en dis.

[Nell et Éric les rejoignent.]

Nell : On a analysé les données des trois lancements.

Éric : Les deux premiers tests étaient parfaits. Le troisième, celui avec le satellite, a explosé après 15 secondes.

Nell : Mais les courbes et les données sont les mêmes pour les trois.

Éric : Ce qui est bizarre.

Callen : Bizarre comment ?

Nell : Les deux tests étaient à vide.

Éric : Le troisième portait un satellite. C'est petit, mais lourd.

Sam : Le poids aurait dû être différent.

Kensi : Ce qui se serait vu sur les données.

Deeks : Sauf s'il portait un faux satellite.

Kensi : Un leurre. Comme les maquettes qui ne pèsent rien.

Callen : L'explosion était volontaire.

Sam : Le dernier test n'était pas prévu. C'est Drewett qui a voulu tout revoir une dernière fois.

Kensi : En faisant ce test, il aurait vu que le satellite avait été remplacé.

Deeks : Voilà le mobile.

Sam : Le lancement rate, la fusée explose en détruisant les preuves.

Callen : Et quelqu'un s'en va avec un satellite de pointe bourré de technologie secrète américaine.

Deeks : À revendre.

Sam : Ça passe dans les frais.

 

[NCIS. Salle des ordinateurs.]

Callen : Voler un satellite c'est une chose, mais le vendre ?

Sam : Pas facile de passer à la sécurité.

Nell : Ce n’est pas le satellite qui est important, mais son contenu.

[Hetty est là aussi et ils regardent tous l'écran sur lequel Éric "décortique" un satellite.]

Éric : Le satellite... Panneaux solaires, batterie, transpondeurs... Mais dedans... nanotechnologie. Minuscules machines, plus petites qu'un poil d'insecte.

Hetty : Et top secrètes.

Sam : Démontage. On démonte et on revend les pièces. Intraçable.

Callen : Holt doit avoir un associé. Il a un alibi pour la mort de Drewett.

Kensi : Il a donné l'accès à distance à la chambre d'essai. Quelqu'un qui aurait pu surveiller et l'activer de son ordi ou téléphone.

Sam : Quiconque surveillait la caméra.

Deeks : Curtis Roby ?

Hetty : Holt et lui ont vendu par le passé du matériel protégé aux mauvaises personnes.

Callen : Kensi, Deeks. Occupez-vous de lui.

 

[Dans un bar, Curtis boit une bière. Kensi lui montre son badge.]

Curtis : Je sais qui vous êtes. Comment vous...

Deeks : Votre téléphone. L'ami de la police.

Curtis : Vous violez ma vie privée. [Il regarde son téléphone.]

Deeks : Vous auriez dû répondre à notre appel.

Curtis : Pourquoi ? [Il éteint son téléphone et le met dans sa poche.] Je n’ai rien à vous dire.

Kensi : Et Ollie Drewett ? [Il semble étonné mais ne répond pas, il boit une gorgée de bière.] Parlons d'Harlan Holt.

Deeks : Vous partagez un passé douteux.

Curtis : C'était il y a longtemps.

Kensi : Il vous a appelé récemment. Sept fois en deux semaines. Le dernier appel date d'une heure avant la mort de Drewett.

Curtis : Il voulait que je rachète sa société. J'aurais eu ma revanche.

Kensi : Contre quoi ?

Curtis : Il ne m'a pas proposé d'être associé dans sa société.

Deeks : Deux personnes accusées de ventes illégales, ça aurait nui à l'image de la société.

Kensi : Drewett ne voulait pas vendre. C'est une bonne raison de l'éliminer.

Curtis : J'étais très loin de là quand il a été tué. J'ai des preuves.

Kensi : Étant ingénieur informatique spécialisé dans les systèmes à distance, vous pouviez être loin.

Deeks : Holt et vous retravaillez ensemble. Et là, ça tourne mal.

Curtis : C'est faux.

Kensi : Vraiment ?

Curtis : Je détestais Ollie Drewett. Mais je ne l’ai pas tué.

Deeks : Il t'a regardé droit dans les yeux.

Kensi : Il n’a même pas cillé.

Deeks : Ce qui nous laisse M. Fourbe.

 

[G. regarde par une porte coulissante, Sam est juste derrière. La porte n'est pas fermée.]

Callen : Prêts ?

Kensi : En position. [Elle est derrière la porte de devant et la déverrouille.]  À ton signal.

Callen : 3, 2,1 [Les deux portes s'ouvrent et les agents se ruent à l'intérieur. On entend de la musique country. Sam et Kensi cherchent en haut, Callen et Deeks au rez-de-chaussée. G. trouve Holt, assis dans son salon.]

Callen : RAS. [Holt est ligoté à une chaise, sans connaissance.]

Deeks : Marrant. Je ne le voyais pas vraiment en fan de country.

[Callen sort son téléphone et appelle le quartier général.]

Callen : Holt est mort. Où est Yilmaz ?

 

[NCIS.]

Nell : À son hôtel. Il n'est pas venu chez Holt depuis le lancement.

 

[Chez Holt.]

Callen : Et Roby ?

 

[NCIS.]

Éric : Rien sur son ordinateur n'indique qu'il surveillait la chambre ou pouvait la contrôler à distance.

 

[Chez Holt. Les agents sont près du corps.]

Sam : On peut écarter Holt. La personne savait que Drewett était dans la chambre.

Kensi : Tu ne passes pas ta journée à surveiller une caméra.

Callen : Drewett a prévenu Ariel par texto qu'il faisait un dernier test.

 

[NCIS.]

Nell : On a peut-être piraté son téléphone. [Elle tape.]

 

[Chez Holt.]

Sam : « Il intercepte le texto, » vérifie la caméra, vois Drewett, active le système.

Deeks : Et le tue à distance.

 

[NCIS.]

Nell : On a notre pirate. Jeff Kinto.

 

[Chez Holt.]

Callen : Qui de mieux pour rouler la société que quelqu'un que la société a roulé.

Sam : Mais Kinto décide de tuer Holt et de revendre la technologie du satellite.

Kensi : Si ce n’est pas déjà fait.

 

[NCIS.]

Éric : On a de la chance. Kinto a loué un stand au marché aux puces Saugus Speedway. [Il lit un courriel sur son ordinateur.] La vente commence à 7 heures demain matin.

 

[Chez Holt. Les agents apprécient l’information.]

 

[Matin. Marché aux puces. Kensi et Deeks marchent ensemble.]

Deeks : Dix billets, sérieux ? [Il regarde un tableau représentant des chiens jouant au poker.]

Kensi : Combien t'as payé le tien ?

Deeks : Allons par là. [Il montre la droite.]

[Sam et Callen sont un peu plus loin.]

Callen : Je vois Kinto.

Kensi : On approche de son stand.

Callen : Ils ont pris contact.

Deeks : Ils ne s’intéressent pas aux sculptures.

Callen : Mais à ce qu'il y a dedans. [Deux hommes achètent des statues en métal.]

Sam : Des puces de satellite cachées à la vue de tous.

Callen : Attendez l'échange. [Les deux hommes, l’un est Yilmaz, quittent le stand.]

Callen : Kensi, Deeks, attrapez les acheteurs.

[Sam fait un signe de la tête, ils se séparent. G. se rapproche de Kinto qui le remarque et fuit, bousculant les badauds. Sam plonge et l'attrape faisant au passage s’écrouler un stand. Callen menace Kinto avec son arme et Sam le menotte.]

Callen : On a Kinto.

 

[Deeks et Kensi suivent Yilmaz et son partenaire ; le turc les remarque et court, l'autre homme prend une arme.]

Deeks : Tout le monde à terre.

[L’homme tire plusieurs fois mais Deeks l’atteint d’une balle à la poitrine. Yilmaz essaye de fuir mais tombe sur Kensi et se rend.]

 

[NCIS. Nell et Éric sont tête contre tête.]

Nell : Source d'énergie, pleine et parée.

Éric : Vérifications faites. Rotor paré. Structure et assemblement de l'engin, parés.

Nell : Zone de lancement dégagée et parée.

Éric : Allumage.

Nell : Allumage des systèmes télécommandés.

Éric : Ça va être super cool.

Nell ! Compte à rebours.

Éric : Lancement du décompte. 10, 9, 8, 7

[Au rez-de-chaussée, G. et Kensi observent le téléphone de Callen qui vibre. Ils lèvent les yeux. Un OVNI, volent dans la pièce. Sam et Deeks assis à leurs bureaux, sourient à cette vue. Éric avec sa télécommande fait atterrir l’engin lentement sur la main de Callen, qui est enthousiaste.]

Éric : Juste pour vous remercier de m'avoir aidé pour mon premier jour et espérons, le dernier, sur le terrain.

Kensi : C'est trop gentil.

Éric : Je n’aurais pas pu le faire sans vous. Surtout Sam.

Sam : Moi ?

Éric : Quand Callen m'a dit qu'il t'avait trouvé en train de vomir, avant ta première mission, je me suis dit que je pouvais y arriver. [Il s’en va.]

Sam : (à Callen) J'avais une gastro.

Callen : Vois ça comme la vérité revue pour le bien commun.

Deeks : C'est joli. J'ai failli oublier. [Il donne un paquet à Sam.] Il paraît que tu reprends ton boulot de coursier demain. Je me suis dit que tu me rendrais service.

Sam : Vraiment ?

Deeks : Ça ne te dérange pas ?

Sam : C'est fragile ?

Deeks : Très.

Sam : T'es assuré ?

Deeks : Bien sûr.

Sam : C'était une bonne idée.

[Sam lève le paquet et le regarde de près, il le lâche et le paquet tombe par terre laissant entendre un bruit de casse.]

[L'écran devient noir.]

Sam : Oups.

 

♪ ♪

[A man in a white suit is walking in a warehouse. He sends a texto: “one last shake and bake :)”, smiles slightly and goes to a locked room. He opens the door]. ♪ ♪ (door clicks, hisses) [He puts his hood on and enters. He removes a cover from a “box”. An alarm starts blaring, we see the man looking out of the room through a window] (alarm blaring) [A red light flashes, the door closes]

MAN: Hey, wait! I'm in here!

[A metal bar locks the door]

MAN: Open the door! (alarm blaring)

MAN: Hey! [He knocks on the door, looking at data on a computer outside]

[He turns round: the box is swinging on its stand, and smoke appears. The man looks scared. He puts a hand on his throat. The smoke comes from a frozen pipe: kind of azotes]

MAN: (gasping) (alarm blaring)

[Now smoke is coming from several points, and the man looks warmer. He takes his phone out of his pocket]

MAN: (shuddering, gasping)

[His cell phone falls down. The room turns red, the man’s back too, his face is burning…]

MAN: Aah! [He falls down]

 

    ♪ ♪ NCIS: LA 2x21 ♪ ♪ Rocket Man ♪ ♪

♪ ♪ Original Air Date on April 12, 2011 ♪ ♪

 

[Kensi is helping herself with coffee. Deeks and Callen are sitting at their desks, working on their computers]

DEEKS: Uh, one or two N's in "inoculate"?

CALLEN: One. [He doesn’t look up]

DEEKS: The man says "one." (typing) How do you spell light-en-ing?

CALLEN: What report are you filing? [He looks at Deeks; Kensi is coming close to her partner and reads over his shoulder]

KENSI: He's not. He's doing a crossword.

DEEKS: Okay, it's a word search, thank you, and it helps to keep my intellect razor-sharp.

KENSI: Yeah, well, it's pronounced "lightning." There's no "e," Razor.

DEEKS: Light-en-ing

KENSI: Lightning.

DEEKS: I guess that's a silent "e."

[Kensi stares wide-eyed at Sam who is entering]

KENSI: Never fails. You guys give us a four-hour delivery window and always show up at the last minute. What's up with that?

DEEKS: Yeah, you know, when a girl says that she likes a man in uniform, I don't think that this is what she had in mind.

[Sam is wearing shorts and a cap: APS uniform of a delivery man… G. smiles to himself]

SAM: Don't push it. I'm so over this. This is the worst assignment ever.

CALLEN: AW, come on, Sam. Can't be any worse than the Puppy Park.

SAM: G...

DEEKS: Uh, do tell. What's the Puppy Park? [He asks Callen, who looks at Sam…and answers]

CALLEN: Sam had to go undercover as a dog walker, only he forgot the baggies. Five dogs... big dogs. No baggies.

KENSI: Oh! Ooh! [She sounds disgusted]

DEEKS: Poop-scooping aside, though, going undercover's the best part of our job. I mean, you get to be somebody you're not.

SAM: For you, that's an improvement.

KENSI: And also you like to lie.

DEEKS: What? No! I thought we were picking on Sam. And secondly, it's not lying, it's truth reimagined for the higher good.

 (loud whistle) [Eric is above them, as usual]

ERIC: Houston, we have a problem.

DEEKS: Uh-oh. That can't be good.

 

[OPS center. The agents, Nell and Hetty are listening to Eric. A pic of the man who died in the opening scene is on the screen, with his file; and footage from a surveillance camera]

ERIC: Ollie Drewett, 52, an expert in rocket engine design, and founder of Drewett Space Technologies. He got trapped in a satellite test chamber.

DEEKS: And it looks like he didn't pass the test.

[Eric airs a new video: 2 men and a woman are clapping among a cheering crowd, in front of a yellow rocket mock-up]

ERIC: Here he is showing off his latest rocket with his partner Harlan Holt, and his daughter Ariel. She's head of operations.

NELL: They're basically a rocket for hire service: You bring them a payload and they put it in orbit for a price.

DEEKS: What's up with the giant Rubik's Cube?

HETTY: That's the satellite being tested.

ERIC: More specifically, a micro-satellite.

SAM: Looks like it'd fit in the overhead.

ERIC: Miniaturization. After Reagan deregulated satellite launches for the private sector, in the '80s, the industry, well, it..."took off." [He’s proud of his joke, all the others look disenchanted. Nell smiles, and Eric clears his throat]

ERIC: Satellites got smaller and cheaper.

NELL: The one in question was designed and built by an American consortium for a Turkish telecommunications company. As a favor to our NATO ally, the U.S. government agreed to build the satellite using the latest classified technology. Ortam Communications pays for it, but they never get to actually see what makes it tick.

HETTY: At least that's the agreement.

CALLEN: Anything useful on Drewett's cell phone?

NELL: Uh, it froze and melted.

DEEKS: So, it "frelted"?

CALLEN: Spell that. [Deeks opens his mouth, Eric interrupts]

ERIC: I managed to hack into Drewett's IM account. Five minutes before he entered the chamber, he sent a text to his daughter: "One last shake and bake."

NELL: But it was an unscheduled test. After the chamber is blast-chilled to below zero, it then heats up to 450 degrees Fahrenheit. All the air is sucked out of those vents and it creates a vacuum.

KENSI: Like space. And the shake?

ERIC: The satellite stand is designed to vibrate at a high speed, to test if the satellite will hold up during liftoff.

DEEKS: Which, I'm guessing, has been postponed.

NELL: Uh, no, actually. They're still scheduled to launch in five hours and 22 minutes. [G. glances at Sam]

HETTY: Which is why the DOD wants us to make sure that this was an unfortunate industrial accident and not something which might compromise the security of our technology. [They all stay silent]

HETTY: Amigos...Vamos.

CALLEN: Drive or fly?

DEEKS: To Lancaster? Wait, no, tell me that's not a serious question. [The four agents leave the room]

 

NELL: Space technology is a pretty specialized field. I mean, you really need someone who speaks their language to get them to open up.

ERIC: Someone with the power to shut them down wouldn't hurt either. An FAA inspection wouldn't be out of place, considering the circumstances.

NELL: Yeah, but the question is who? I mean, there's a lot to learn and not much time.

[Hetty pouts and looks at Eric; Nell stares at him too]

NELL: Hmm.

ERIC: Why are you looking at me like that?

HETTY: Mr. Beale, I think it's time for you to take a little field trip.

ERIC: A field trip? [He’s scared, Nell nods and smiles approvingly]

 

[A LAPD chopper is running; it lands near warehouses. The four agents get out, welcome by a guard]

GUARD: Gentlemen, ma'am. Welcome to Lancaster Air and Space Port. Right this way. [He shakes hand with Sam]

DEEKS: See, now that...is seriously cool. [They all look above them, where a Space plane is running]

KENSI: They take passengers into space next year, if you've got 200K burning a hole in your pocket.

CALLEN: Does that include the baggage fee?

DEEKS: Wonder if they have jet packs out here? Got to talk to Hetty about getting us some jet packs.

SAM: Settle down, Space Cadet.

[A man is putting metal cases in a pickup]

MAN: You guys here about Ollie?

CALLEN: You knew him?

[The man closes the back of the truck]

MAN: Yeah, I knew him. [He doesn’t add a word, gets into his car]

CALLEN: Well, at least we know the locals are friendly.

GUARD: Photo I.D.'s, please. [He gave them prepared accreditation badges]

DEEKS: Thanks.

SAM: That's Harlan Holt, Drewett's business partner. [Holt is talking with 2 men]

CALLEN: We'll start with him. See if you can find Drewett's daughter. Kens, she lost her father last night. A little female bonding may go a long way.

KENSI: You got it.

 

[Holt is briefing the men, pointing at a map on a table.]

HOLT: So, after about 15 seconds, hopefully, if the timing is right, the satellite will launch. [Sam interrupts them]

SAM: Mr. Holt?

HOLT: But... Yes?

SAM: Agents Hanna, Callen, NCIS.

HOLT: I'm sorry, did we, um...did we have an appointment?

SAM: No. But here we are.

HOLT: Well, can this wait? These gentlemen have come a long way and we're on a strict schedule.

CALLEN: Pretty "business as usual", considering your partner was just killed. [Holt sighs, comes close to the agents and speak softly]

HOLT: Ollie Drewett's death was a tragedy. But we have a contract to uphold, and a small launch window, which is getting smaller every second I stand here talking to you. [Sam and G. glances at each other and don’t answer] Look, I'm...I'm sorry. Um...We're all dealing with Ollie's death and the stress of launching the satellite. Feel free to look around, and I'll see you have full access to our facility. [He smiles, nods and goes back to the table. The agents don’t look happy but deal with that]

 

[Deeks tears police tape out of his way and looks inside the room it blocked, with Kensi]

WOMAN: Excuse me. [Drewett’s daughter is behind them. She repeats loudly] Excuse me! [They face her] Who are you?

KENSI: Special Agent Blye, NCIS. This is Detective Marty Deeks, LAPD.

ARIEL: I already spoke to the police.

DEEKS: I'm an LAPD liaison, but this is an NCIS investigation now.

KENSI: I'm very, very sorry about your father.

ARIEL: Why is NCIS interested in this?

KENSI: Department of Defense request.

ARIEL: Ah. Protecting your classified technology, is that it?

KENSI: We're just trying to safeguard that it hasn't been compromised.

ARIEL: Well, it hasn't.

KENSI: Where's the satellite now?

ARIEL: It's at the launch site. It was mated about two hours ago.

DEEKS: Mated?

ARIEL: Put on top of the rocket.

DEEKS: Ah, yes. Mated.

KENSI: Who would have done that?

ARIEL: Uh, it would have been my father. But, um...[She looks behind her: Holt is still briefing his clients] :Harlan Holt took his place, today.

DEEKS: Your father's business partner.

ARIEL: Yes.

DEEKS: Any tension between those two?

ARIEL: Only about everything, 24/7. My father didn't have a malevolent bone in his body. Every person that works here loved and respected him.

KENSI: But not Holt?

ARIEL: Different story.

KENSI: How different?

ARIEL: We ran software checks on the computer that controls the test chamber, to see if there was a fault. There wasn't.

KENSI: So you're saying that your father's death wasn't an accident?

ARIEL: I'm saying someone had to close the airlock and then activate the test signals.

DEEKS: Okay, so you're saying that Harlan Holt...

ARIEL: Murdered my father? Definitely.

 

         ----------------------------------ZAPPING-----------------------------

 

[OPS center. Nell is briefing Eric, who paces up and down nervously]

NELL: Okay, Mehmet Osip and Ali Yilmaz are here, representing the Turkish telecommunications conglomerate that bought the satellite. We're running backgrounds. These are Harlan Holt's career stops.

ERIC: Any red flags?

NELL: Yeah. Back in the '90s, Holt started an export company with a guy by the name of Curtis Roby. Not long after, they were cited for shipping parts and software on our Military Critical Technologies List. Recipients included Libya, Syria, North Korea...All national security threats... So, they lost their license. Holt then left the company and started a new one with Drewett.

ERIC: Where's Roby now?

NELL: He runs his own space-tech company at Lancaster. A direct competitor to Holt and Drewett's. [Eric scratches the back of his head]

NELL: So, did you finish forensics on the stress chamber? [Eric sighs]

ERIC: Still working. The data at Drewett's a hard nut. A lot of their intel is on a closed system; No on-line access.

NELL: Which is why they need you out there.

ERIC: Yeah, I guess. [it doesn’t give him any fun…]

NELL: Look, you're going to do great. Really.

 

[Lancaster. Deeks, Kensi and Ariel are walking outside]

KENSI: Why was your father alone during the testing? Isn't there some sort of safety protocol?

ARIEL: Yeah, it's built into the chamber program. If there's a malfunction, it shuts down automatically. It didn't 'cause there was no malfunction.

DEEKS: Who else had access to the control system besides your father?

ARIEL: Me, Holt, uh, some of our ground systems engineers.

KENSI: Why do you think Holt did it?

ARIEL: My father was all about vision. Holt...all about profit. And our company was losing money. Holt wanted to sell. My father found out he put feelers out to several companies.

DEEKS: How did your father feel about selling?

ARIEL: He said, over his dead body. [Deeks and Kensi exchange a “of course” look…]

 

[Sam and G. are looking at Holt, who pats one of the Turkish’s shoulders while the two clients are getting into a van]

HOLT: Good. Okay.

[Deeks and Kensi join them]

KENSI: Ariel Drewett said Harlan Holt was trying to sell the company. Her dad was not on board.

DEEKS: And by "not on board," she means that Holt killed him. You guys find anything?

SAM: Nothing solid. Holt's stalling us.

CALLEN: Yeah. Well, he is just about out of time.

 

[NCIS office. A man in suit with a tie…]

HETTY: Undercover work [She brings a jacket, and speaks to Eric]...is a matter of confidence.

ERIC: Right. [Hetty helps him with a FAA jacket; he’s still tense]

HETTY: Were you ever in a school play, Mr. Beale?

ERIC: Twice... a tree and a horse.

HETTY: (chuckles) Which end?...[seriously]: When you're in your chair, up in Ops, you are one of the most confident people I've ever known.

ERIC: Can I bring my chair?

HETTY: A case of nerves is understandable. You're going into the field for the first time.

ERIC: It's not that, it's, it's just...

HETTY: Out with it. What? [She gives him a wallet]

ERIC: (sighs) Black Ops... Call of Duty...I've wiped out entire platoons in an afternoon. World of Warcraft...God knows how many...

HETTY: Mr. Beale...

ERIC: (sighs) I don't have to bring a gun, do I? I don't think I could actually really kill someone.

HETTY: Heaven forbid! I have no intention of making you carry a weapon.

ERIC: (sighs) [He’s very very relieved. Hetty smiles and claps his hand]

HETTY: Relax, Mr. Beale. This isn't rocket science, after all. [His smile fades] Well, actually, in this case, I guess it is. (forced laugh) You'll do fine. Nell will be listening in on you at all times. [She gives him an earphone]

ERIC: At all times? What if I have to use the restroom? (whispering): I have a shy bladder. [Nell is in the stairs and gives him the thumbs, smiling. He raises shyly one of his own thumbs]

HETTY: Oh...[She keeps a straight face…]

 

[Lancaster. The rocket is ready. A little further, Sam and G. are at the launch “office”, with Holt pouring himself a glass of water]

HOLT: Ollie was being stubborn.

CALLEN: Is that what you call not wanting to hand over his life's dream for a payday?

HOLT: There wasn't going to be a dream or a payday if he kept running the company the way he was. [He looks at Deeks and Kensi who are close to the Turkish]: Are they, um, are they questioning them?

SAM: Just taking the tour.

HOLT: (sighs) Look, Ollie was an idealist. All his Right Stuff fantasies weren't making the overhead...R & D, payroll. This is a business, an expensive one.

SAM: So you stood to lose your shirt if he didn't go along with the sale.

HOLT: What are you implying?

CALLEN: No one's implying anything. He just asked you a question.

HOLT: I was in a meeting when the accident happened.

CALLEN: That's not what he asked you.

HOLT: With four other people who can verify that. How is that for an answer?

CALLEN: Sounds more like an alibi to me.

 

[Ariel looking annoyed is hurrying…to Eric, who is waiting near a guard at the main warehouse and shows an ID]

ERIC: Gary Clay, F.A.A.

ARIEL: I don't understand why the F.A.A. would be involved in this. The accident occurred in a testing chamber.

ERIC: Which raises safety issues that could affect the flight. Yeah, I've got a...work order...here. [He hands her papers she glances through. He points at a line]: It's a pre-flight data audit.

ARIEL: Okay. I want to speak to your supervisor.

ERIC: Fine, but, you know, if I can't do my job, I, I got to make a phone call, and the guy I call makes a phone call, and the launch is scrubbed, so...

ARIEL: Wait here. I'll have one of our systems engineers escort you to the test chamber.

ERIC: Awesome. [She stares at him, puzzled] Cool. I mean…great. That-That'd be very helpful, thank you. (clears throat)

[She’s gone, he looks at the crossed arms guard who is obviously…grumpy]

ERIC: She seems nice. [He smiles, the guard doesn’t]

 

[Launch site]

SAM: You used to be in business with Curtis Roby, selling things you weren't supposed to.

CALLEN: To people who weren't supposed to have them.

SAM: This business is expensive. Your words.

HOLT: I'm not selling anyone's technology.

CALLEN: We might want to take a look at that satellite.

HOLT: Well, then, you'd better come back with an army of lawyers, 'cause we launch in four hours, and if that payload doesn't go up in time, it'll ruin this company. Not what Ollie Drewett would have wanted! And that's something Ariel and I can agree on.

CALLEN: She thinks you killed her father.

HOLT: Then she's wrong. [He leaves them]

(Phone trills) [Callen takes his cell phone out of his pocket and reads: “from OPS: Eric has arrived on site”. He shows the texto to Sam]

CALLEN: The Eagle has landed. [Sam nods, thoughtful]

 

[OPS center. Nell is typing on her keyboard]

NELL: Eric, you're going to be great. I got your back.

BENSON: Colin Benson.

ERIC: Gary Clay. [He raises his hand but the engineer is already walking in the opposite direction]

BENSON: On a schedule. Great, everyone's leaving for the launch site but me. Where did you go to school?

ERIC: Uh, UC Boulder. [He follows the guy]

BENSON: Couldn't make the cut at Cal Tech, huh?

ERIC: Undergrad. Got my masters at MIT.

BENSON: So did I. Professor Gordon Ellis. What a hard-ass, but he sure knew his aerospace.

ERIC: Yeah.

 

[OPS center. Nell types a Gordon Ellis search]

 

[Test chamber place]

BENSON: You know, I really didn't need this today. [He opens the test chamber door]: New fuel feed system has us generating seven megahertz at...liftoff. [Eric takes a flash drive and connects it to the computer]: Have to completely refigure the POGO effect.

ERIC: Oh, yeah?

 

[OPS center]

NELL: Hang on. [She types frenetically “POGO 7 Megahertz…]: Searching "POGO effect."

 

[Test chamber place]

BENSON: You do know what I'm talking about, right? [He’s suspicious]

 

[OPS center]

NELL: I'm still searching.

 

[Test chamber place]

ERIC: Actually, no. [He faces Benson]: 'Cause anything over five megahertz, you shouldn't be launching. [Benson is taken aback]

 

[OPS center]

NELL: Nicely done.

 

[Test chamber place]

ERIC: I'm gonna need access to your system. [Benson types on the keyboard, allowing the access, then he crosses his arms, like Eric]

ERIC [Happily]: Hey, you can go to the launch site now. [Benson goes away]

NELL (over earphone): Eric,

 

[OPS center]

NELL: got something for you on Gordon Ellis.

 

[Test chamber place]

ERIC: Oh, and by the way? [Benson stops to listen] Gordon Ellis hasn't taught at MIT for ten years.

[Benson nods, smiles slightly]

 

[OPS center]

NELL: And we're in. I've got the data stream, and scanning for bugs in the software.

 

[Test chamber place]

ERIC: All right, good. I'm gonna inspect the chamber.

[He enters, looks around. The door closes itself, alone] (alarm blaring)

ERIC: Nell? Nell, we got a problem. [The chamber is already chilling, the empty stand starts shaking]: Nell, you gotta help me. Help! [He bangs at the door, shouting]: Somebody, help me!

 

[OPS center]

NELL: Oh, my God, Eric. [She looks at the chamber through the surveillance camera]

HETTY: Problem, Miss Jones?

NELL: It's the testing chamber. Eric's locked inside and I can't shut it down. [Hetty takes her phone] (speed-dial beeping)

ERIC [over video]: Somebody, help!

HETTY: Mr. Callen, we've got an emergency.

 

[Test chamber place] (alarm blaring) [Eric looks around: the room is heating up…He can’t breathe…he falls down. At that right moment, Callen and Sam rush into the warehouse. They run to the locked door; Sam tries to open it]

CALLEN(speaking over his phone]: Nell, emergency shutoff...what am I looking for?

 

[OPS center]

NELL: It's an override button. It's red, protected by a clear cover.

 

[Test chamber place. Callen notices the right button and hits it. The alarm stops, the door unlocks. Sam opens it. Eric is on the ground, fainted]

 

                 ------------------------------- ZAPPING---------------------------

 

[OPS center]

HETTY: You're sure Eric is all right, Mr. Callen?

 

[Test chamber place]

CALLEN: Well, he's a little shaken up, but Sam thinks he's gonna be fine. [Eric is sit on a chair, Sam checks his health]

 

[OPS center]

HETTY: Where was Holt when Eric got trapped?

 

[Test chamber place]

CALLEN: The launch site, with everyone else. A very convenient alibi.

 

[OPS center]

HETTY: Much as I understand your cynicism, Mr. Callen, it still begs the question: Who set the chamber in motion?

 

[Test chamber place. Kensi is with Eric, behind Callen who speaks to Hetty in an aside]

CALLEN: Holt is either working with someone else or there's another suspect we're just not seeing.

 

[OPS center]

CALLEN: (over phone) Eric wants to stay here and keep fishing around.

 

[Test chamber place]

CALLEN: Kensi and Deeks are gonna keep an eye on him. Sam and I are headed back.

HETTY: (over phone) Very good, Mr. Callen. [He cuts the cut in the OPS]

CALLEN: Okay, Sam, let's go.

SAM: [Patting Eric’s shoulder] Try not to get frozen or melted again until we get back.

DEEKS: It's "frelted."

 

[OPS center]

NELL: So, Eric... bad idea?

HETTY: No. Not yet. [She leaves the place]

NELL: (sighs) All right, Eric. I ran a systems check on the test chamber. No sign of a software malfunction.

 

[Test chamber place]

ERIC: What about Colin Benson? [He has red marks over the face and the hands…] He was with me right before I went in.

 

[OPS center]

NELL: Well, he wasn't back on his computer yet, unless he logged in from another site. [She types]

 

[Test chamber place]

NELL (over earphone): Look, I'm still sweeping the system. I'll let you know if I find anything. [Eric doesn’t look fine]

 

[OPS center]

NELL: Sorry you almost got "frelted."

 

[Test chamber place]

ERIC (sighs): I hate that word.

DEEKS: She said "frelted," didn't she?

KENSI: (groans)

DEEKS: See, Kensi, it's catching on.

KENSI: Yeah.

[A DOD car stops, Ariel gets out of it, and joins them, looking worried]

ARIEL: I heard what happened. Is he okay?

KENSI: Yeah, he seems to be. Is it possible for someone to remotely activate the test chamber?

ARIEL: No, not that I'm aware of. It's a closed system.

DEEKS: So where were you 15 minutes ago?

ARIEL: I was at the launch site. [She looks horrified by what he implies]

 

[NCIS office. Agents desks.]

CALLEN: Drewett fired at least a dozen employees after their last launch. One of them filed a wrongful termination suit...Jeff Kinto. [He puts his ID on the screen]

SAM: Kinto lives near the spaceport.

CALLEN: Yeah, he claimed that DST was violating some safety standards. Got the FAA involved, but the suit was settled. FAA investigation never came to anything.

SAM: FAA, huh? Maybe it's time the FAA reopens the case in view of Drewett's death.

CALLEN: You think Eric's up for another assignment after he almost got killed once today?

SAM: What doesn't kill you makes you stronger, right?

CALLEN: We're talking about Eric.

NELL: Intellectual fortitude is just as important as physical strength. [Sam and G. stares at her] I'm just saying, in the short time that I've been working with Mr. Beale...

SAM: Oh, now it's Mr. Beale.

NELL: he seems much more resilient than he may appear to be. Looks can be deceiving, and since deception is one of the key aspects of being a good undercover...

CALLEN (interrupting): Nell, do you have something for us?

NELL: Well, I was going over Holt's phone records. Seven phone calls to Curtis Roby in the last two weeks.

SAM: Ariel said Holt was putting out feelers to sell the company. Roby was probably a potential buyer.

NELL: True. Holt and Roby also worked together ten years ago, when they were convicted of selling restricted parts to hostile nations.

CALLEN: I think it's time we talk to Roby. See if he's got the wrong stuff.

SAM: (chuckles)

 

[Green campaign. Hidden behind their car, Deeks and Kensi are watching a place full of metal sculptures]

DEEKS: So this guy fancies himself as an artist? Not exactly Rodin, is he?

KENSI: Coming from a guy who decorates his living room with a portrait of dogs playing poker?

DEEKS: That's intentional. I'm fully aware of the kitsch factor. It's a statement of irony.

KENSI: Is that what you tell the girls when you take them back to your place?

DEEKS: Just the art history majors.

[Kensi chooses not to answer…A car stops near the sculptures: Eric is at the wheel]

DEEKS: Okay, Eric, it's showtime, buddy.

KENSI: He looks nervous.

DEEKS: You would be, too, if you almost got frelted.

 

[Eric comes close to a man using a blowtorch]

ERIC: Mr. Kinto? Gary Clay, FAA. I need to talk to you about Drewett Space Technologies. [Kinto opens wider the gas, Eric looks scared; he shuts it down, removes his glasses]

KINTO: I settled.

ERIC: We re-opened the case.

KINTO: Because of what happened to Drewett?

ERIC: You claimed they fired you without cause.

KINTO: They did me a favor. Now I build what's really important. Art.

ERIC: Quite a 180 for an aerospace engineer. Why did they fire you?

KINTO: They modified the guidance system. Ran a stationary engine test. And it didn't turn out so good. New parts were substandard.

ERIC: But you ordered them.

KINTO: Yes. But it was Holt who said he knew where to get ones for a cheaper price. And Ariel Drewett approved it.

ERIC: But when it was discovered, they put the blame on you.

 

DEEKS: Getting this, Hetty?

 

[OPS center]

HETTY: Loud and clear.

NELL: Uh-oh.

HETTY: Could you elaborate on "uh-oh", Ms. Jones?

NELL: Well, I've been cross-checking background information on everyone associated with this case. It seems that one of our Turkish friends [Ali Yilmaz] has some glaring discrepancies in his personal history. Ali Yilmaz did not attend Ankara University as his CV suggests.

 

DEEKS: Everybody lies on their resume... or, at least, that's what Sam told me.

 

[OPS center]

NELL: His passport record shows recent travel to Tunisia, Syria and Libya.

 

KENSI: Cell phones brought down the Egyptian government.

DEEKS: In the wrong hands, a communication satellite can crush a revolution by controlling the airwaves. [Kensi, puzzled, stares at him]: Just sayin'.

 

[OPS center]

HETTY: I think we need to have a chat with our friend Mr. Yilmaz.

NELL: Drewett Technologies is scheduled to launch that rocket in exactly 26 minutes. They need to delay until we can confirm that neither their satellite nor their rocket have been compromised.

HETTY: Patch me into Mr. Callen.

 

[Inside a chopper]

CALLEN: We're on it, Hetty. Roby's going to have to wait. [Sam nods. To the pilot]: This thing goes any faster? [The pilot nods]

 

[Launch site]

ENGINEER: Final checks are complete. All systems are green.

ARIEL: Resume countdown.

ENGINEER: Resuming countdown: Seven, six, [Holt is nervous but smiles and nods to his Turkish clients] five, four, three, two, one...We have ignition... (rocket engines rumbling) and liftoff. All systems look good. [Ariel is touched, the rocket leaves the ground] We are in the green.

[A car stops but the rocket is already high in the sky]

ERIC: Too late. [He, Kensi and Deeks get out of the car and watch the fly. ♪ ♪ Sam and G. see it from the chopper window, ♪ ♪ Hetty and Nell on the screen ♪ ♪]

ENGINEER: Ten seconds into flight. [Ariel is happy]: Positive tracking. : ♪ ♪ Burn rate is steady. ♪ ♪

 (explosion thunders)

KENSI: (gasps) [All the agents exchange looks, on the ground or in the chopper]

(alarm beeping) [Ariel is distressed]

ENGINEER: We have vehicle failure.

 

-----------------------------ZAPPING---------------------------------

 

[Drewett company employees are checking scraps of metal in a warehouse. Deeks and Kensi join Ariel]

KENSI: There's not much left.

ARIEL: Nothing left. [She’s red-eyes]

DEEKS: They determine the cause?

ARIEL: Take weeks. Why bother? … All these...test mock-ups. [She points at the ceiling]: People thought my father kept them around for his vanity. He told me they reminded him of how far we had come, and how hard we'd worked. He saw every single one of them as a sacrifice. [She’s alone with Kensi, Deeks has stepped discreetly away]

KENSI: What did you see them as?

ARIEL: Something that he and I did together. And now we'll...

KENSI: I lost my father, too. He was an amazing man. Strong. Principled.

ARIEL: And you still miss him? [She’s crying]

KENSI: Every day. But...(sighs) I found a way to move on. It's what he would have wanted. And it's definitely what I needed.

 

[NCIS office. Eric (in suit) is walking determinedly to Hetty’s office]

ERIC: Eric Beale, returning from the field. [Hetty smiles slightly]: Is there a debrief? Do I write a report? Not exactly sure what the protocol is.

HETTY: You can return your FAA credential to me, and go back to Ops.

ERIC: Right. [He hands happily the ID and goes]

HETTY: Mr. Beale? [He stops] I'm most appreciative of your efforts.

ERIC: Really?

HETTY: You brought us valuable intelligence at great risk to your own personal well-being. That's what I call solid undercover work. And without

the aid of a weapon.

ERIC: (chuckles) So, what now?

HETTY: Now we find out who sabotaged that launch, and why.

 

[Deeks, Kensi are looking at Sam and Callen who deal with Holt]

CALLEN: Your cell phone records indicate you called Curtis Roby one hour after your partner died.

HOLT: Our company was devalued, but we still had assets. Better to get something than nothing, which is certainly what we have now.

CALLEN: Drewett found out you bought parts for the launch vehicle that were substandard, and potentially unreliable.

HOLT: That's not a reason to kill someone. Besides, Drewett replaced everything. He oversaw the installation himself.

SAM: One of the Turkish representatives, Ali Yilmaz, has links to a half a dozen countries barred from military trade with the U.S.

CALLEN: You have a history of selling sensitive technology to bad people, Mr. Holt.

SAM: Maybe you let Yilmaz get a look at the classified technology in that satellite.

CALLEN: And Drewett found out about it.

SAM: Now, that's a reason to kill somebody. [Holt remains stone-faced]

 

KENSI: He reminds me of every guy who looked me in the face, and said, "I'll call you."

DEEKS: Ladies see through that? Really? [To Sam and Callen who are close] So, uh, Kensi thinks he looks hinky.

CALLEN: Well, looking hinky and being hinky are two different things.

KENSI: You think Ariel is wrong about Holt?

CALLEN: Maybe. Holt was nowhere near that test chamber when Eric almost got fried.

DEEKS: Frelted.

KENSI: Why try to kill Eric? That doesn't make any sense.

SAM: A misdirect.

CALLEN: Putting the focus on a software malfunction, instead of the murder.

DEEKS: Which we know it's not.

KENSI: Okay, so the operating system was remotely activated. Which could indicate Holt has an accomplice.

DEEKS: Or that he doesn't, and we're looking for somebody else.

KENSI: Well, whoever locked the chamber and started the test had to have Eric go inside...And Drewett, too.

DEEKS: Cameras?

SAM: There's only one. It feeds to a closed-end security system. [Callen exchanges a concerned look with him]: Unless...

 

[OPS center. Nell is writing, she stops when she sees Eric entering]

ERIC: My old desk.

NELL: Just as you left it.

ERIC: (chuckles) My chair. [He sits down]

NELL: Untouched and unswiveled.

ERIC: (sighs)

NELL: Are you okay?

ERIC: It's just not easy coming back in after you've been out there.

NELL: Yeah. I guess I understand. I mean, even if you were out there for only...Seven hours. You must be hooked.

ERIC: [staring into space] Yeah. No…It was challenging, and exhilarating, but ultimately...

NELL: Unsatisfying. [he looks at her straight in the eyes]

ERIC: Yeah.

BOTH: (chuckles)

NELL: Well, we have a ton of data to go through.

ERIC: (sighs) I'm back, Nell.

NELL: (sighs) I'm glad, Eric. [They pock the back of their hand, and start typing]

ERIC: Accessing Drewett's computer. I got e-mails. [Nell leans towards to see his screen over his shoulder]

ERIC: They were hidden in a cloud file. This one's recent. [He opens the e-mail]

NELL: Okay. Holt to Drewett: "New MEMS are here."

ERIC: Micro Electro Mechanical Systems. It's, uh, special chips. [He types to open the answer]

NELL: Drewett to Holt, "Great." Holt to Drewett...

ERIC: "I'm happy to install."

NELL: Drewett: "Be my guest."

ERIC: But Holt told Callen and Sam that Drewett installed them.

NELL: Well, he must have lied.

ERIC: Why?

NELL: Because maybe he never swapped them out.

 

[Test chamber place. Callen and Sam are searching around. Sam opens the only camera cache. There are 2 cameras…]

SAM: Camera within a camera... sneaky. Just like we did in Kosovo.

CALLEN: Question is, who put it there?

 

[NCIS office. Agents desks. Deeks has Chinese food in front of him, and is looking for the fortune message in it…]

CALLEN: We're missing something.

DEEKS: In my case, a fortune. But how is that possible?

KENSI: Because you have no future? Just sayin'.

[Nell and Eric join them]

NELL: We've analyzed the telemetry data on all three launches.

ERIC: The first two were test launches; they went perfectly. The third, carrying the satellite, went ka-boom after 15 seconds.

NELL: But the graphs and data on all three are the same.

ERIC: Which is weird.

CALLEN: What kind of weird?

NELL: Well, the first two didn't carry a payload.

ERIC: The third carried the satellite. It's small, but it's heavy.

SAM: There would have been a weight differential.

KENSI: Which would have skewed the telemetry data.

DEEKS: Unless it wasn't carrying a real satellite.

KENSI: A dummy. Like the mock-ups that weigh practically nothing.

CALLEN: The rocket failure was a cover.

SAM: The final "shake and bake" test wasn't scheduled. It was Drewett's idea, checking things one last time.

KENSI: The moment he started that test, he would've found out that the satellite had been replaced.

DEEKS: And there's your motive.

SAM: The launch goes ahead, the rocket explodes, destroying the evidence.

CALLEN: And someone walks off with a state of the art satellite loaded with classified U.S. technology.

DEEKS: Seller's market.

SAM: It would fit in an overhead.

 

------------------------ZAPPING---------------------------

 

[OPS center]

CALLEN: Stealing a satellite is one thing, but selling it?

SAM: Not easy to get one through security.

NELL: Mm. It's not the satellite that's so important, but what's inside.

[Hetty is there too, and they all look at the screen on which Eric “peels” a satellite]

ERIC: The satellite...Solar panels, battery, transponders...But in here...nanotechnology. Tiny machines, smaller than the hair on a flea.

HETTY: And very classified.

SAM: Chop-shop. Strip it down, mark up the parts. Hard to trace.

CALLEN: Holt has to be working with somebody else. He's got an alibi for when Drewett was killed.

KENSI: So he gave someone remote access to the test chamber. Someone who could have monitored and activated it from his computer or smartphone.

SAM: Whoever was watching the micro-camera.

DEEKS: Curtis Roby?

HETTY: He and Holt do have a history of selling restricted parts to the wrong people.

CALLEN: Kensi, Deeks, find him. Check him out.

 

[In a bar, Curtis is drinking a beer]

KENSI: Curtis Roby? NCIS. [She shows her badge]

ROBY: I know who you are. How'd you find me?

DEEKS: Smartphones. Law enforcement's friend.

ROBY: That's an invasion of my privacy. [He looks at his phone in his hand]

DEEKS: Well, maybe you should have answered when we called you.

ROBY: Why? (phone beeps off)[He puts it in his pocket]: I've got nothing to talk about.

KENSI: Not even Ollie Drewett? [He seems astonished, but doesn’t answer, only has a slurp of beer]

KENSI: Okay. Let's talk about Harlan Holt.

DEEKS: You and Holt do have a history of being naughty, don't you?

ROBY: That was a long time ago.

KENSI: Holt's calls weren't a long time ago. Seven calls in the space of two weeks? The most recent being an hour after Drewett died.

ROBY: He wanted me to buy into Drewett's company. That would have been a sweet payback.

KENSI: Payback for what?

ROBY: For not making me a partner in his company, like he did Holt.

DEEKS: Well, I guess two guys with a history of illegal sales wouldn't have looked good in the company profile.

KENSI: Drewett wasn't going to let the deal go through. Pretty good reason to get him out of the way, wouldn't you say?

ROBY: I was nowhere near that building when Drewett was killed. And I can prove it.

KENSI: You are a software engineer who specializes in remote operating systems. You didn't have to be there.

DEEKS: You and Holt team up again? This time, get real naughty?

ROBY: You've got it wrong.

KENSI: Do we?

ROBY: I hated Ollie Drewett. But I did not kill him. [He stands up and leaves]

DEEKS: Well...Looked you right in the eye when he said it.

KENSI: And didn't even blink.

DEEKS: Which leaves us with... Mr. Hinky.

KENSI: Holt.

 

[G. looks through a sliding door, Sam is just behind] (country music plays inside) [The door isn’t locked]

CALLEN: Kensi, ready?

KENSI: We're in position. [She’s behind the front door and unlocks it]

KENSI: On your mark.

CALLEN: Three, two, one. [Both doors open and the agents rush inside] (country music playing)

[Sam and Kensi search upstairs, Callen and Deeks stay on the ground floor. G. finds Holt, sitting in his living-room]

CALLEN: Clear. [Holt is tied to a chair, fainted]

DEEKS: That's funny. Didn't really see him as a country music fan.

[Callen takes his phone and dials the OPS]

CALLEN: Nell, Holt's dead. Where's Yilmaz?

 

[OPS center]

NELL: At his motel. He hasn't been anywhere near Holt's place since the launch.

 

[Holt’s place]

CALLEN: And Roby?

 

[OPS center]

ERIC: Nothing on Roby's computer suggests that he could have been monitoring the chamber or had any remote access to control it.

 

[Holt’s place. The agents are all in the room with the body]

SAM: This rules out Holt. Somebody knew Drewett went into that chamber.

KENSI: Well, you can't sit around, watching a camera feed all day.

CALLEN: Drewett's text to Ariel said he was going to do one last test.

 

[OPS center]

NELL: Maybe someone hacked into her phone. [She types]

 

[Holt’s place]

SAM: They intercept the text, check the monitor, see Drewett, activate the system.

DEEKS: Murder by remote.

 

[OPS center]

NELL: And we've got our hacker. Jeff Kinto.

 

[Holt’s place]

CALLEN: Well, who better to help Holt screw over the company than someone that the company screwed over.

SAM: Only Kinto decides to kill Holt and sell the satellite technology himself.

KENSI: If he hasn't done so already.

 

[OPS center]

ERIC: We could be in luck, guys. Kinto rents a booth at the Saugus Speedway Flea Market. [He reads an e-mail on his computer] Trading starts at 7:00 a.m. tomorrow morning.

 

[Holt’s place]

[The agents appreciate]

 

[Morning, Flea market. Kensi and Deeks are walking together]

DEEKS: Ten bucks? Really? [He stares at a portrait of dogs playing poker]

KENSI: What did you pay for yours?

DEEKS: Let's go this way. [He points at his right]

KENSI: (laughing)

[Sam and Callen are a little further]

CALLEN: Eyes on Kinto.

KENSI: Coming up on his booth now.

CALLEN: They've made contact.

DEEKS: It can't be the sculptures they're interested in.

CALLEN: More likely what's attached to them. [2 metal made sculptures are bought by 2 men]

SAM: Hiding the satellite chips in plain sight.

CALLEN: Now, wait for the exchange. [The 2 men, one is Yilmaz, are leaving the booth]

CALLEN: Kensi, Deeks, take the buyers.

[Sam nods, they split. G. comes close to Kito who notices him and flees, bumping into people. Sam dives, catches him, they fall down on a table which breaks down. Callen threats Kinto with his gun, Sam cuffs him]

CALLEN: Kensi, Deeks, we've got Kinto.

 

[Deeks and Kensi follow Yilmaz and his partner; the Turkish notices them and runs, the other guy takes a weapon]

DEEKS: Everybody down! (gunfire) [The man shoots several times, but Deeks hits him in the chest. Yilmaz tries to flee, but bumps into Kensi, and raises his hands]

 

[OPS center. Nell and Eric are head by head]

NELL: Power system, fueled and ready.

ERIC: Pre-flight checks, complete.  Rotor systems, go. Structural and engine post-assembly check, go.

NELL: Launch area, cleared and ready.

ERIC: Vehicle power, on.

NELL: Engaging remote flight control system.

ERIC: This is going to be so cool.

NELL: Mmm...Initiate countdown.

ERIC: Initiating countdown. Ten...nine...Eight...seven...

 

[On the ground floor, G. and Kensi are watching Callen’s phone] (whirring) [They raise their head, looking above. A UFO, 4 circles is running. Sam and Deeks, sit at their desks, smile to this sight. Eric is going downstairs, using a remote control. The UFO lands slowly on Callen’s hand, who is enthusiast]

SAM:  (chuckles)

ERIC: Just a little something to show my appreciation for helping me through my first, and hopefully last, undercover assignment.

KENSI: This is so sweet.

ERIC: Couldn't have done it without you guys. Especially you, Sam.

SAM: Me?

ERIC: Yeah. Well, after Callen told me about how he found you puking your guts out in the bathroom before you went on your first undercover assignment, I figured, I could do this, no sweat. [He leaves them]

DEEKS: (chuckles)

SAM: [To Callen] I had food poisoning.

KENSI:  (laughing)

CALLEN: Think of it as truth, re-imagined for the higher good.

DEEKS: Oh, that's nice. I almost forgot. [He hands a package to Sam] I heard you're going back on your, uh...Delivery job tomorrow. Figured I'd save myself some time.

SAM: Is that right?

DEEKS: It's not a problem, is it?

SAM: Nah. It's fragile?

DEEKS: Uh, very.

SAM: It's insured?

DEEKS: Of course.

SAM: That was a very smart decision.

[He raises the package, looking closely at it, but it slips out of his hands and fall down] (glass breaking)

[The screen becomes dark]

SAM: Oops.

                    -------------------------- THE END ---------------------------

 

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Austin83  (18.04.2019 à 20:55)

Dans cet épisode notre Opérateur Technique préféré nous a épaté ;) ;)  tu as raison, et même s'il a failli finir fongeler :p :p tout est bien qui fini bien !!!!!

schumi  (16.04.2019 à 23:14)
Ça y est Eric est agent de terrain. Bon il est un peu stressé et il a failli finir " fongele" mais il assure quand même.

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