Près de la plage de Santa Monica, la soirée bat son plein au Surfside Sully’s. Sauf pour un couple dont la jeune femme se plaint de l’attitude préoccupée de son compagnon. Il met ça sur le compte de sa journée fatigante au boulot. Dès qu’elle disparaît sur le chemin des toilettes, il se lève et rejoint un type au bar. Celui-ci sort un caméscope et en filmant l’homme, dit que c’est la fin de la vie de Sean Foster telle qu’on la connaît. Ledit Sean file se rasseoir, l’air toujours aussi peu à l’aise quand sa compagne reprend sa place devant lui. La mine grave, il se lève, met un genou à terre...et lui demande sa main, en ouvrant un écrin à bijou où resplendit une bague, pendant que le type du bar immortalise le moment avec son caméscope numérique. Mais des cris éclatent, la petite caméra se tourne sur sa droite et enregistre une scène incroyable : un homme transformé en torche humaine traverse en titubant le bar, avant d’aller s’écrouler sur le sable. Les flammes sont épouvantables, la panique rend la foule hystérique.
GENERIQUE
Sam fait un atterrissage brutal sur un tapis de la salle de gym. Il demande à Callen s’il est furieux contre lui, tout en acceptant l’aide de son copain pour se relever. Ils reprennent leur lutte en discutant. En fait, Sam a programmé des vacances sur un bateau à voiles, et Callen se montre surpris, voire désappointé selon ses termes, que son copain ne l’ait pas mis dans ses valises. Sam propose aussitôt de lui acheter son billet (Callen fait la fine bouche, il n’a pas besoin de pitié). Cette fois c’est G. qui a valsé par terre, et Sam l’a aidé à se relever, mais l’a bloqué devant lui, dos contre poitrine. Penchés en avant, ils offrent un spectacle équivoque à Nell qui est venue les chercher. Ils essaient de se justifier, mais elle repart sourire aux lèvres...
Une fois changés, ils rejoignent les autres au centre des OPS, et la remarque ironique de Deeks sur leur séance de Jazzercise leur fait vite comprendre que Nell a cafté...Eric leur montre la vidéo de la veille au soir. Le type a été battu sauvagement (son cadavre montre de nombreuses fractures) avant d’être brûlé vif avec un produit à base de phosphore ; ce qui explique la taille des flammes, et l’état du corps, qui n’a pas pu être identifié. Il portait une prothèse du genou qui devrait livrer son nom. Mais surtout, il avait sur lui des traces de produits radioactifs que le feu n’a pas détruites, identiques à ceux des boites de radiothérapie volées par les deux canadiens dans l’épisode « Overwatch » (212). Une des boites étaient manquantes quand ils avaient attrapé les voleurs. Il semble qu’elle vienne de réapparaitre, et pourrait même avoir été ouverte : ce qui motive l’implication du NCIS. Hetty est absente de leur réunion, elle est en conversation téléphonique depuis plus de 20 minutes avec le Directeur Vance.
Les agents ne perdent pas une seconde pour se mettre au travail. Dans l’escalier, Deeks annonce à Callen qu’il va aller avec Kensi sur la scène de crime. Il s’attire aussitôt la vengeance de Sam et G. qui lui reprochent (à juste titre) d’être allé surfer la dernière fois qu’il est soi-disant parti enquêter. Mais la voix terriblement agressive d’Hetty arrête leur dispute. Il est question de « sa décision et celle de personne d’autre », de « n’importe quoi ! », de « Il ment »...Deeks et Kensi prennent congé, Sam remonte à la salle des OPS et Callen se dirige vers sa chef qui raccroche brutalement avec un « va te faire mettre » bien senti. Jouant avec les mots (l’expression anglaise est aussi le nom d’un fabricant de meubles pour bébés) il s’enquiert de la raison de sa colère en proposant son aide. Mais Hetty la refuse, d’autant que ce n’est qu’un contretemps administratif de plus. Cela permet de pimenter la vie ! G. lui redonne le sourire en lui conseillant de la tequila-citron, délicieuse pour faire passer le piment. Sam les interrompt : Eric a retrouvé le patient qui a reçu la prothèse de genou : un ancien ouvrier du bâtiment de l’Illinois blessé dans un accident du travail, Brent Dundas, domicilié dans Culver City.
Callen force l’entrée de la maison de Dundas, et ils s’aperçoivent vite qu’elle a été fouillée. Enfin, des tiroirs sont restés ouverts. Ce qui pour Sam peut tout aussi bien être l’œuvre d’une éventuelle petite amie : chacun sait que les femmes disent laisser les tiroirs ouverts parce qu’elles vont revenir y prendre quelque chose, ce qu’elles ne le font jamais, et pour finir ce sont les hommes qui se cognent...Cela sent le vécu pour G., qui lui demande s’il le temps se gâte au paradis...Il découvre sur une table un insigne qu’il jette à son copain : Special Warfare Insignia. Dundas pourrait être un SEAL, et G. couvre aussitôt son partenaire d’un regard inquiet. Il sait ce que ça représente pour lui de perdre un ancien frère d’arme.
Mais quelque temps plus tard, G. coupe sa communication téléphonique avec Eric pour donner à Sam une nouvelle qui ne va pas forcément le mettre de meilleure humeur : il n’existe aucun SEAL du nom de Dendas, aucun homme de ce nom n’a même jamais intégré la Navy. Sam a vérifié la radioactivité de la maison, il y a des traces, mais pas assez fortes pour que la boite de Curiethérapie soit (encore) là.
Pendant ce temps, Kensi et Deeks examinent une tâche noirâtre sur la route près du bar de Santa Monica. Ils viennent de découvrir l’endroit où Dundas a été « enflammé ». Des traces de sang se dirigent ensuite vers la plage, l’homme a dû chercher de l’eau. Deeks félicite « Lassie », ce qui irrite la jeune femme. Pourtant ils se concentrent sur l’affaire. Dundas habite Culver City, il n’est pas venu à pied ; mais il n’avait pas de clés de voiture ni de portefeuille, subtilisés par son (ses) agresseurs pour éviter son identification ; l’emploi du phosphore jaune répond au même motif. Deeks se retourne et son regard est accroché par un autocollant qui se détache sur l’arrière d’une voiture : US Navy SEALs. Cela étonne Kensi, les agents des services spéciaux étant plutôt du genre discret ; elle appelle Eric qui identifie le propriétaire comme étant Brent Dendas. Mais il lui révèle aussi qu’il n’est pas un vrai SEAL. Or Marty a fouillé sous la voiture à la recherche du double des clés souvent cachés là, a mis la main dessus et ouvert le coffre, qui ressemble à celui d’un SEAL avec un équipement de plongée au grand complet... Leur surprise est encore plus grande quand ils se penchent sur le contenu d’une mallette : du fil électrique, des produits chimiques, des outils, le parfait petit nécessaire d’un poseur de bombes.
Deeks et Kensi rentrent au QG où Sam et Callen, assis à leurs bureaux, étudient des dossiers. De leurs découvertes respectives, il ressort que Dundas était sans doute en train de préparer une bombe sale. Sauf qu’il en était incapable, comme le leur expliquent Eric et Nell descendus pour l’occasion, se basant sur ses recherches sur la toile. Par contre, il retirait souvent du liquide d’un distributeur automatique placé dans un bar de Santa Monica, le Prince O’ Whales, y compris 300$ moins de deux heures avant sa mort. Ce bar est à une distance raisonnable à pied de l’endroit où ils ont retrouvé sa voiture. Il faut donc lui rendre une petite visite. Deeks est déjà sur le départ quand Nell douche son enthousiasme : Hetty veut le voir, seul. Kensi augure déjà des problèmes, Sam lui mine le moral en lui disant qu’il n’a qu’à se rappeler le code de détresse, G. l’achève en lui conseillant de feindre une attaque cardiaque en dernier recours. Marty clame qu’il n’a aucun ennui, mais n’en est pas si sûr.
Il retrouve Hetty dans la salle de « destruction des documents ». Elle vient de mettre un dossier au four et le regarde se consumer quand il lui demande s’il a des problèmes. Elle lui retourne sa question : a-t-il quelque chose à confesser ? Ce qu’il nie ;
Elle lui remet alors un dossier qu’il lit en diagonale : un mot lui saute aux yeux : démission ! Il se récrie, si c’est à cause du Segway...mais elle l’a déjà interrompu en lui ordonnant de finir sa page. Il comprend alors que c’est sa démission de la police de Los Angeles qu’elle lui a préparée, avec son intégration dans le NCIS. Il est flatté, mais recule : il est flic dans l’âme. Elle ne se froisse pas : les choses évoluent, il faut toujours se tenir prêt au cas où. Elle a daté et signé les formulaires qu’elle lui demande de conserver : s’il change d’avis, tout est en ordre. Il la remercie et la laisse devant un gros tas de dossiers ; elle réagit brusquement pour elle-même : qu’est-ce qu’il voulait dire à propos de son Segway ?? Deeks rejoint Kensi qui le guettait, et pensait aussi que ça pouvait avoir un rapport avec le fameux Segway. Marty lui dit simplement que cela concernait la police et son boulot de liaison.
Quand Sam se gare devant le Prince O’ Whales, il fait la grimace : c’est le genre de lieu mal famé que pourrait fréquenter G. Celui-ci ne relève pas, il est préoccupé par les pirates qu’ils pourraient croiser. Sam le rassure, les pirates ne s’aventurent pas aussi loin dans les terres, sauf pendant leurs vacances. Mais Callen parlait du voilier de Sam. Sam rectifie, le bateau est un charter, et de toute façon, les SEALs mangent des pirates au petit déjeuner. G. se renseigne sur leur goût, poulet, peut-être ? Non, bâtonnets de poisson...
L’intérieur du bar est plus sympathique. G. montre la photo de Dundas au patron, qui veut d’abord savoir à qui il a affaires. Le nom d’agents fédéraux fait décoller de sa chaise le videur, mais Sam lui conseille de rester assis, et le barman le calme d’un geste aussi. Il connaît Brian Young, c’est un habitué. Un ancien SEAL qui vient presque tous les soirs. Le nom de Brent Dundas ne lui dit rien. En tout cas il était là hier soir, et la serveuse, Star, le confirme, de 18 à 19 h environ. Ils sont curieux de savoir pourquoi on leur pose ces questions. G. explique qu’on lui a défoncé le crane avant de le brûler vif...Star ajoute qu’il s’était installé au bar, peut-être avait-il parlé à quelqu’un, mais comme elle servait en salle et qu’il y avait du monde, elle n’avait pas eu le temps de remarquer quoi que ce soit ; puis elle éclate en sanglots et s’éloigne. Le patron se fiche de sa sensiblerie : il a dû lui donner le week-end entier du Memorial Day pour se remettre de la mort de son chat ! Sam réclame les bandes vidéo de surveillance. Le patron les leur donnera avec plaisir, quand ils auront un mandat : il faut protéger la vie privée de ses clients. Les deux agents quittent donc les lieux, non sans que Sam prenne un chiffon et essuie la chaise et l’endroit du bar où Dundas était assis la veille au soir. Soumis au détecteur, il révèle des traces de radioactivité. Leur intuition les pousse à ne pas avoir confiance dans le patron pour préserver les enregistrements des caméras de surveillance. Ils retournent donc dans le Prince O’ Whales, où Star est maintenant derrière le bar. Son chef est dans le fond, l’accès en est barré par le vigile qui tente de les arrêter. Sam l’immobilise pendant que G. se précipite et trouve le patron en train de visionner les bandes. Il l’arrache de son piège ; l’homme proteste et lui rappelle qu’ils ont besoin d’un mandat ; Callen réplique qu’ils ont un motif d’arrestation, et que lui a besoin d’un avocat !
Dans la salle d’interrogatoire de l’annexe, l’homme se défend d’avoir voulu détruire les bandes : il voulait juste y jeter un coup d’œil par lui-même. Il n’avait pas de contentieux avec Dundas, il le connaissait à peine : un type qui venait pour boire, flirter un peu avec les serveuses, et raconter de temps en temps une histoire de guerre. Il l’avait cru quand il lui avait dit être retiré de l’armée et travailler dans le privé, pour des missions paramilitaires controversées et secrètes. La veille, il avait un truc à fêter, confidentiel mais rémunérateur : il avait payé des tournées générales. Il était toujours seul ; au point que sans son passé de SEAL, il serait passé pour un loser ; un loup solitaire, en tout cas, mais qui avait un faible pour Star, et lui en avait certainement dit beaucoup plus. Lui s’arrêtait là, il ne continuerait à parler qu’en présence de son avocat...
Sam et Callen passent dans la pièce d’à côté un peu découragés. Ce type est puant, mais crédible, et ils n’ont aucune piste pour trouver leur bombe sale. Deeks et Kensi leur apporte un peu de réconfort : Dundas a été au lycée avec le vrai Brian Young, devenu un vrai SEAL, mort pendant l’invasion de l’Irak. Ils ont fait partie de la même équipe de natation, et ont sans doute été copains. Callen envoie Kensi et Marty discuter avec Star pendant que lui et Sam vérifieront les enregistrements de sécurité du bar.
C’est un Sam furieux qui découvre Eric, au rez-de-chaussée du QG, les pieds sur son bureau en train de visionner les fameuses bandes, en mangeant des sardines (en français dans le texte). L’odeur lui est insupportable. Il renvoie le Geek sans ménagement, et lui ordonne d’emmener sa poubelle, où il a déposé la boite en vue de son recyclage, et de lui en ramener une autre. Callen, lui, part à la recherche d’Hetty. Ce qui le mène dans la salle des OPS où Nell le plonge dans la confusion la plus totale en lui expliquant qu’elle cherche du bacon sur son ordinateur...En bref, qu’elle cherche à relier les canadiens qui avaient volé les boites de radiothérapie avec un ou des clients du Prince O’ Whales via les transactions bancaires. G. la laisse prudemment à ses recherches, qui visiblement le dépassent.
Deeks et Kensi encadrent Star ; ils descendent vers la plage. Elle a du mal à se faire à la nouvelle identité de Brian/Brent, qui s’est toujours conduit comme un gentleman avec elle. Ils n’étaient jamais sortis ensemble, mais elle avait de l’empathie pour ce type toujours un peu triste, sympa mais torturé : séquelles de guerre, pensait-elle. Il disait que son meilleur ami était mort là-bas (ce qui était vrai) ; prendre son identité était peut-être sa manière de lui rendre hommage, et l’occasion de devenir quelqu’un d’autre pour s’inventer une meilleure vie. Elle comprend d’ailleurs, elle qui est devenue Star –à la place de Sarah Anne...Deeks la trouve à son goût, Star aussi (elle vérifie d’abord s’ils sont en couple) ; il lui donne une carte au-cas où elle se souvienne d’autre chose...ou si elle a envie de parler...Kensi attrape la carte- dans l’intérêt de Star- la déchire et fourre les morceaux dans la main de Deeks qui hurle à la bavure...
Au QG, l’humeur de Sam s’est encore détériorée : il menace de mort l’écran de télé qui refuse obstinément de lui délivrer la moindre image. Hetty vient lui demander « la vraie raison » de son état, malgré cette évidence : un faux SEAL qui pourrait avoir construit une bombe sale est un motif plus que suffisant pour l’énerver.
Pourtant elle trouve que c’est plutôt le moment de rester cool ; et le rire de Sam lui manque. D’ailleurs, s’il ne peut pas sourire maintenant, comment pourra-t-il rire en face de la mort ? Là, Sam se pose des questions, à moitié effrayé. Hetty s’explique (si on veut !) : Sam, en tant que marin, connaît l’importance d’une amarre solide. Pour lui, ce sont sa foi, sa famille et son sens de l’humour ; Callen pense qu’il n’a besoin de personne, mais c’est faux ; et son point d’ancrage, c’est lui, Sam. D’autant qu’elle sent se lever une tempête. Sam est dubitatif : Hetty est beaucoup de chose mais pas une voyante – si elle voulait bien jouer franc-jeu avec lui ; elle sourit, lui répond qu’elle vient de la faire, et s’éloigne. Il reste perdu dans ses pensées à peine quelques secondes : la voix de son équipier qui « abandonne, il ne peut la trouver nulle part » le fait retrouver son humeur de dogue. Elle était là à l’instant, quel mauvais limier ! G. ne se formalise pas : elle l’évite, donc. Sam a juste le temps de lui dire qu’elle lui a donné la chair de poule en parlant de bateaux, d’ancres et de mort, que Nell hurle qu’elle a trouvé du bacon ! Ahurissement de Sam, qui va se transformer en colère froide quand Nell met sur l’écran (sans aucun souci, et tout fonctionne parfaitement) les éléments qu’elle est venue leur donner : un certain Ryan Long a partagé une addition avec un des canadiens en décembre ; et en février, il a réglé une addition au Prince O’ Whales un soir où Dundas y a retiré de l’argent. Long est leur lien entre la boite de curiethérapie volée et Dundas- et ça c’est du bacon, comme l’explique G. doctement à Sam...Long a déjà eu de nombreuses arrestations, principalement pour des délits mineurs lors de différentes manifestations : il s’est autoproclamé anarchiste, n’a pas d’adresse connue, mais utilise un camping-car qu’Eric a retrouvé avec le Kaléidoscope : il y a 11 minutes, il était garé près de l’aéroport de la Playa Del Ray.
Quand ils arrivent là-bas, le véhicule n’a pas bougé. G. se laisserait bien tenter par la location d’un tel engin, ce qui fait rire Sam en l’imaginant dans un camping...Mais Callen se voit voguer sur les eaux profondes de l’Amérique, juste lui et la route à perte de vue comme compagnon...Il brise le cœur de Sam ! Le camping-car semble abandonné, il n’y a aucun mouvement à l’intérieur, aucune trace de vie par les fenêtres. Ils se disposent à entrer quand le moteur démarre et les pneus du véhicule hurlent sur la chaussée pour entrainer la lourde carcasse. Les deux agents se précipitent vers leur voiture, mais ils n’auront pas le temps d’y grimper : le camping-car négocie beaucoup trop vite un virage à angle droit sur sa gauche, se renverse, glisse sur la chaussée et se désagrège en heurtant le trottoir. L’homme qui en sort en rampant est accueilli par les armes des agents accourus, et leurs sarcasmes : son joli coup de volant vient non seulement de détruire son véhicule, mais aussi de bousiller sa maison...
Long se retrouve dans la salle d’interrogatoire de l’annexe. Il dit ne pas connaître Dundas, mais la photo de son cadavre le révulse. Il n’a rien à voir avec ça. Il s’est enfui parce qu’il connaît les méthodes du gouvernement. Il sait qu’il est surveillé ; que l’anarchie est assimilée à la chienlit, ce qui est faux : il prône la résistance pacifique. Ce pays a un passé riche en anarchistes, par exemple Henri David Thoreau – Sam lui fait part des réserves de Stevenson à cet égard...Un partout. Long reprend sur leurs manières d’opérer : ils les espionnent avec leurs satellites, ils peuvent mettre leurs téléphones en marche sans qu’ils le sachent, ils les prennent en photos, écoutent leurs conversation. Callen s’engouffre dans la brèche : le Bluetooth par exemple n’est pas seulement utile pour appeler Maman en conduisant : c’est un accès à distance au lobe temporal, comme si on branchait un câble optique directement dans le cortex, on voit ce que l’on dit, ce que l’on voit, ce que l’on pense – et encore, ajoute Sam, c’est pour le modèle de base...Long hésite un peu à les croire. Callen lui parle alors de la machine dans la pièce à côté qui peut extraire la mémoire des gens ; le problème c’est qu’une fois qu’elle en est sortie, elle est partie pour de bon : amnésie totale, s’amuse Sam. Bon, à titre personnel, Callen trouve que c’est pousser le bouchon un peu loin, mais à la guerre comme à la guerre, surtout quand elle est menée contre le terrorisme. Alors comme il pense que le gars qui a fait ça (il montre le cadavre) prépare une bombe sale, et que lui, Long, sait où on peut le trouver...L’anarchiste est terrorisé ; il résiste encore; G. fait signe à Sam qui se lève – Long s’inquiète, Sam le rassure : ça fait un mal de chien, mais heureusement on ne s’en souvient pas !! Long crie qu’ils ne peuvent pas faire ça ! Mais Callen lui rappelle ses propres mots : il sait de quoi ils sont capables...Long craque et leur donne le prénom d’un ancien membre de son organisation, qu’ils avaient mis dehors quand il avait commencé à prôner la lutte violente, et qui depuis a fondé son propre groupe « l’Eloge de l’Action » ; ce Shepherd est un asocial qui communique uniquement via son blog – et qui serait du genre à utiliser une bombe sale !
De retour au QG, Nell livre son analyse sur ce fameux blog. C’est une apologie de la violence pour changer la société, et le côté flippant, c’est qu’il a de nombreux adeptes. Shepherd est un vrai Geek, impossible de connaître sa véritable identité ; il alimente son blog (hébergé à l’étranger) à partir de cybercafés...Militant mais pas militaire, il avait besoin d’un SEAL pour lui monter sa bombe sale ; d’où l’implication de Dundas. Sauf que le faux SEAL n’a pas pu ou voulu donner la bombe, et a scellé son sort tragique. Le NCIS se retrouve au point mort. Sam propose alors de lui faire cadeau d’un vrai SEAL/expert artificier pour le débusquer. Callen refuse tout net. Mais se rend à l’évidence, c’est leur seule chance d’agir vite. Comme il risque de se retrouver avec une bombe sale dans les mains, Kensi se charge d’aller prendre tout le matériel de protection, de détection et de confinement nécessaire.
Ce qui la conduit dans l’armurerie où Hetty fait son petit ménage, et lui offre un pinceau de maquillage dont le manche est finement sculpté : une copie fait-main de celui qu’elle a utilisé pour Bette Davis dans « Mort sur le Nil ». Mais aussi une arme redoutable : c’est un couteau à cran d’arrêt. Féminin et mortel, comme Kensi, ce qui la rend si efficace dans son job. Hetty ajoute que ce travail est tellement prenant qu’on en oublie qu’un jour il faut raccrocher son flingue ; Pourtant ce jour là arrive toujours, et il faut avoir pris le temps de remplir sa maison d’autre chose que d’une collection d’armes anciennes...Kensi est amère : les types qu’elle rencontre ont presque tous la mauvaise idée de vouloir lui tirer dessus. Hetty lui conseille de ne pas s’en faire pour ça, que parfois on les trouve, parfois ce sont eux qui nous trouvent, il suffit de garder les yeux ouverts. Elle quitte l’armurerie en saluant Deeks qu’elle croise à la porte d’un « Inspecteur » très policier...Lui trouve que Kensi est bien longue pour préparer le matos, et lui reproche de perdre du temps avec un objet aussi futile ; à moins qu’elle l’ait enduit d’une protection contre la radioactivité. Elle n’a pas le temps de le prévenir de faire attention, il manque de s’éborgner avec la lame qui vient de jaillir. Comme c’est un cadeau d’Hetty, il ne peut s’empêcher de les trouver flippantes, l’une comme l’autre. Ce qui fait plaisir à Kensi qui reprend son pinceau avec satisfaction.
Sam se retrouve attablé avec Long au Prince O’ Whales, devant une bière. Callen est au bar, Deeks et Kensi dans la voiture à l’extérieur. Long est nerveux, le montre, d’autant plus qu’il est incapable de s’ôter de l’esprit la terrible vision du cadavre de Dundas. Au point qu’il regrette presque qu’ils n’aient pas utilisé leur machine. Deeks réclame des bouchées au poulet ; Sam veut bien lui en apporter s’il lui lave sa voiture...Kensi donne l’alerte : un type, bonnet sur la tête et sac en bandoulière, pénètre dans le bar. C’est Drew, Long le connaît. Shepherd l’a envoyé, pour des « vérifications de sécurité ». Drew met la main dans son sac, geste que Sam l’empêche d’achever ; mais il s’agissait juste de prendre un papier, où sont notées des questions. Drew met son téléphone sur haut-parleur et commence son interrogatoire. Sam répond de mauvaise grâce, d’autant que les réponses sont à la portée de tous sur internet. Callen a déjà lancé Eric sur la trace du téléphone utilisé par Shepherd. Sam s’énerve d’être en train de jouer au Trivial Pursuit ; Shepherd demande alors à Drew de couper le haut-parleur et de sortir pour lui parler en privé. Le jeune homme s’exécute.
Mais à peine dehors, il coupe la conversation et prend ses jambes à son cou. Kensi alerte les agents à l’intérieur, Deeks se lance à la poursuite du fuyard, et Sam réalise que le type se sauve alors qu’il a laissé son sac sur la table. Il comprend en un éclair et hurle à tout le monde de sortir ; Callen qui a réalisé l’urgence de la situation en même temps, fait de même. Ils poussent les clients et le personnel vers les sorties, et quittent les lieux en dernier, le plus vite possible, par la porte de derrière. Juste à temps avant qu’une explosion ne détruise le Prince O’ Whales...Pendant ce temps, Deeks et Kensi ont arrêté Drew.
Les pompiers et la police sont sur les lieux, Sam interroge Drew pendant que Callen est au téléphone avec Eric. Par miracle, il n’y a aucune victime, et la bombe était « classique ». Eric va creuser le dossier de Drew, voir si quelque chose peut en ressortir, à part qu’il est en fuite, et recherché pour un délit en Arizona. Ce dont Drew n’a plus à s’inquiéter, comme l’explique l’avocat/Deeks : l’article 12308 du code pénal de Californie prévoit la peine capitale pour une tentative d’attentat à la bombe...Drew a confié à Sam que Shepherd voulait faire un exemple en pulvérisant Long ; plus inquiétant, il a bien une bombe sale, et compte l’utiliser. Où ? Ils le sauront « en temps utiles »...
Eric guette le retour des agents et les conduit à Nell, restée devant un ordinateur du bas. Shepherd a utilisé un téléphone public loin de toute caméra, cette piste est une impasse. Mais il a alimenté son blog, par un nouvel appel aux armes contre ce gouvernement corrompu : l’étincelle qui déclenchera la révolution va jaillir aujourd’hui ! Ce type qui a démontré qu’il sait réaliser une bombe, qui a déjà tué et tenté de tuer encore, va répandre son matériel radioactif dans les prochaines heures, et dans un lieu symbolique. Callen aperçoit Hetty, il laisse les autres chercher quelle peut être cette cible pendant qu’il va rejoindre sa chef dans le coin garde-robe.
Elle emballe des vêtements, mais s’interrompt pour ricaner quand il l’aborde en lui demandant si elle l’évite : si c’était le cas, il ne l’aurait jamais trouvée ! Il veut savoir alors ce qui se passe. Elle lui répond d’être plus précis, il y a tellement de choses en route ! Il attend qu’elle continue, elle attend qu’il prenne l’initiative ; ce qu’il finit par faire : elle n’a pas pesé dans l’enquête qui pourtant est particulièrement sensible. Hetty se défend froidement : elle a alerté les équipes du NEST et a mis les autorités locales au courant des protocoles d’urgence adéquats. G. bafouille un merci, Hetty continue, toujours aussi sévère : est-ce qu’elle doit faire autre chose ? Il ne sait pas, elle en déduit que tout est couvert. D’ailleurs elle le lui aurait dit dans le cas contraire. Elle change de ton pour ajouter qu’être responsable est usant. Tout le monde se tourne vers vous et attend des réponses même quand vous n’en avez pas à donner. G. est dubitatif, il ne l’a jamais vue à court de mots ! Hetty ne relève pas : le vrai challenge pour un leader, c’est quand il est aussi effrayé et perdu que ceux qui le suivent- ce qu’il ne trouve plus en lui, il le trouvera alors en eux. C’est ça, le leadership. G. cherche à comprendre « entre les lignes », mais Sam les interrompt une nouvelle fois : le lieu symbolique pour Shepherd pourrait ne pas être un bâtiment fédéral comme ils l’imaginaient, mais le Square Pershing, où se déroule un rassemblement de soutien aux troupes américaines.
« En l’honneur des héros ». Chants, musique, le square est bourré de monde. Deeks amène Monty (voir épisode 210), toujours aussi pelé. Plus encore : comme il a été opéré du genou, son arrière train n’a plus de poils (G. réclame un pantalon pour cette pauvre bête). Sam n’est toujours pas convaincu qu’il ne provient pas d’un labo ; seule Kensi se montre amicale avec le chien qui le lui rend bien. Et voudrait rester avec elle, mais Deeks l’entraine ; il faut se disperser, le temps presse. Sam et Callen, ensemble, aperçoivent un type dans le genre de Drew avec un étui à guitare. Pendant ce temps Kensi a noté un sac abandonné et prévient les autres. Fausse alerte, une jeune fille et son copain viennent récupérer l’objet. Monty flaire la couverture qui recouvre les genoux d’un homme en fauteuil roulant, s’attire une caresse, et repart. Le type à l’instrument de musique a ouvert son étui : il ne contient qu’une vraie guitare. Monty tire sur sa laisse en grognant, Deeks le laisse partir en direction d’un employé de la ville qui s’occupe d’une poubelle. Le chien aboie, puis grogne. Deeks sourit innocemment à l’homme (ça doit être bon, ce qu’il y a là-dedans) et en même temps il attrape son arme dans son dos. Le gars prend aussitôt la fuite en déséquilibrant Deeks (il projette une fille contre lui). Marty prévient ses collègues de l’emplacement supposé de la bombe, tout en hurlant à la foule de décamper, et il se lance à la poursuite de Shepherd. Kensi se met sur la route du fuyard qu’elle projette au-bas de quelques marches. Menotté par Deeks, il éructe sa haine : ils sont des milliers, bientôt la résistance fera s’effondrer l’oppression. Kensi lui répond par une devinette : comment s’appelle un anarchiste en prison ? Un jouet de douche...Marty rigole, Shepherd crache par terre en signe de mépris...
On entend des sirènes qui s’approchent, et le tic-tac d’un minuteur dans la poubelle. Sam et Callen se sont approchés prudemment, et ont vu la boite de curiethérapie couplée avec un pain d’explosif et un détonateur. Sam soupire, et tend la main vers l’engin. Callen lui bloque le bras : il préférerait laisser faire les démineurs. Sam répond qu’il est formé pour ça, il peut le faire ! Callen en est conscient, d’ailleurs il est très bon pour ça, mais les démineurs sont déjà là ! Sam les aperçoit qui avancent dans leur harnachement lourd, qui tient chaud : ce serait dommage de leur avoir infligé ça pour rien. Ils commencent à s’éloigner, mais G. a encore une petite précision à apporter : ça ne ferait pas de mal s’ils accéléraient un peu ; ils se mettent à courir loin de la poubelle!
Les démineurs ont enlevé leurs casques : le danger est écarté. Les agents savourent, et Deeks réclame des excuses de la part de Sam, lui rappelant les mots qu’il avait prononcés sur « le chien qui lui sauverait la vie un jour ». Sam s’exécute, et dit « Bon travail, mutt » [Mutt veut dire clebs – ou crétin]. Kensi trouve que ce n’est pas gentil, mais Sam parlait de Deeks ! Marty apprécie ; Sam se tourne vers son copain, déjà euphorique en pensant à leur croisière. Mais Callen qui est perdu dans de sombres pensées ne l’a même pas entendu. Sam secoue G., inquiet. Callen pensait à Hetty : il s’inquiète pour elle. Sam lui dit alors qu’elle s’inquiète pour lui, ce qui surprend G. (pas Sam, son équipier peut être tellement inquiétant) ; L’ex-SEAL explique qu’Hetty l’a pris à part pour en discuter ; Kensi dit qu’elle aussi a eu une conversation en tête-à-tête avec Hetty, mais sans rapport avec Callen, un conversation à cœur ouvert sur le futur ; Deeks fait un horrible jeu de mot (me too(two) /me three) pour dire que lui aussi a eu son aparté, sur les choses qui changent. Le sang de G. ne fait qu’un tour : Hetty est en train de mettre ses affaires en ordre.
Ils ont à peine posé le pied dans le QG que Callen appelle déjà Hetty; Eric vient à leur rencontre ; G. est furieux contre lui : il n’a pas répondu à ses appels. Il répète sa question, vraiment en colère devant le Geek qui bafouille des excuses. Mais c’est une voix inconnue qui répond : dans l’escalier, un dossier à la main, une femme brune explique que Melle Lange est partie. Elle a présenté sa démission, à effet immédiat. Elle tend le dossier à Callen. Tous sont abasourdis. Sam lui demande qui elle est. La réponse est tout aussi foudroyante : Lauren Hunter, sa remplaçante. Kensi veut y voir une blague, mais Lauren l’assure qu’elle n’a rien d’un plaisantin – en l’appelant Melle Blye, pour leur montrer qu’elle a déjà étudié la place ! Callen a parcouru le dossier de démission d’Hetty, et réagit : il demande à Nell de le mettre immédiatement en relation avec le Directeur Vance. Ils se dirigent vers l’escalier, mais Lauren les arrête : le Directeur Vance est attendu au téléphone dans la salle des OPS d’un instant à l’autre, pour les briefer tous. Elle ajoute à l’intention de Callen, quelle aimerait le voir dans son bureau dès qu’ils auront fini...Elle les laisse, encore sous le choc.
Il pleut sur Prague, où la nuit est tombée. Hetty marche à l’abri sous un parapluie. Trois hommes débouchent d’un escalier de sortie du métro, et se poussent du coude en l’apercevant devant eux. Ils la hèlent mais s’arrêtent brusquement : Hetty vient d’écarter le bras, et ils aperçoivent distinctement un révolver dans sa main. Ils abandonnent aussitôt leur proie et font demi-tour. Satisfaite, Hetty, qui n’avait pas même ralenti, rengaine son arme – elle remonte automatiquement dans sa manche...Elle poursuit son chemin, disparaît. La rue est vide, un scooter passe au loin, le tonnerre gronde...
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