A Prague, l’orage gronde encore. Hetty jette un regard par la fenêtre à l’intérieur d’une maison : deux hommes mangent au son de la télé. Elle fait le tour par la cour : ni le petit portail ni la porte de derrière ne sont verrouillés. Elle entre donc tranquillement et annonce avoir un message pour Comescu. En tchèque. Les deux occupants sont surpris mais loin d’être effrayés : cette petite bonne-femme n’a rien de menaçant. Quand elle insiste pour faire passer son message, puisque Comescu est absent, le « chef » fait signe à son copain de la fouiller, en posant devant lui son pistolet. Hetty avait une arme dans son sac : contenant et contenu sont lancés au type en costume. Puis l’homme entame sa palpation par les jambes. Il s’étonne quand il sent le support de l’arme de poing dans la manche d’Hetty. Déjà elle fait jaillir le révolver et devant sa stupéfaction s’excuse avant de tirer dans la gorge. L’autre se jette sur son pistolet, elle lui hurle de s’abstenir et lui envoie une balle parce qu’il n’obéit pas. Il s’effondre en arrière, elle s’approche de lui et le presse de lui dire comment trouver Comescu. L’autre constate qu’ils sont devenus « le message », avant de se taire pour toujours. Hetty se redresse et laisse échapper un juron à la vue des deux cadavres.
GENERIQUE
Sam arrive tout juste au QG quand G. lui tombe dessus. Aucun des deux n’a réussi à joindre Hetty, malgré de nombreuses tentatives et des messages laissés sur sa boite vocale. Ils sont persuadés qu’il y a quelque chose là-dessous, et que Lauren est au courant. Ils rejoignent Deeks, Kensi et les deux Geeks à leurs bureaux. Ils ne croient pas trop que quelqu’un ait eu le cran de pousser Hetty dehors, mais qui sait ce que l’ambition peut obtenir. Hunter focalise leur ressentiment, pourtant Eric (comme Nell) ont fouillé, sans l’avouer, les données confidentielles du Pentagone, de la sécurité intérieure et de bien d’autres agences avec un bilan très maigre à son sujet. Ils « supposent » qu’elle a mené des missions confidentielles à Mourmansk et à Varsovie ; elle a disparu des registres pendant 3 ans. Seul Vance a eu l’autorité pour la mettre à la place d’Hetty. G. abandonne alors ses collègues pour se diriger d’un pas vengeur vers la nouvelle directrice des opérations. Tous se déplacent légèrement pour ne rien perdre du spectacle.
Lauren Hunter est au téléphone, et confirme avec délectation quand elle voit G. se planter devant elle, qu’elle a l’autorité requise. Il reçoit le message en serrant les mâchoires. Elle raccroche, et attaque : il est parti la veille au soir alors qu’elle l’avait convoqué dans son bureau. Lui, ce qu’il veut savoir, c’est qui elle est. Il ne croit pas à une démission volontaire d’Hetty, elle ricane : il était proche d’Hetty, elle peut comprendre sa...confusion. Il essaie un autre angle en posant les yeux sur un porte-clés de Varsovie. C’est en polonais qu’il lui demande si elle était en Pologne récemment. Elle répond dans la même langue qu’elle y a passée 8 mois, et qu’avant elle était à Mourmansk. Il passe au russe pour dire qu’il a travaillé là bas, et qu’il y fait très froid. Elle le complimente sur son accent. Ils passent à l’allemand (on le prend en Allemagne pour un autrichien), à l’Italien (à Rome ils pensent qu’il est du Nord), puis au français (à Paris, quel que soit votre accent, on vous ignore). Enfin, elle lui demande [en Rom ?], s’il est vrai qu’il ignore ce que signifie son « G ». Il ne comprend pas, accepte sa défaite. Elle lui assène alors qu’Hetty est partie, qu’elle lui a dit en personne qu’elle ne reviendrait pas. Il n’admet pas qu’elle ait pu faire ça sans lui en parler, pas la connaissant comme il la connaît ; elle réplique qu’elle aussi la connaît bien. Il tourne les talons, essayant quand même « le serbe » pour la langue qu’il n’a pas reconnue. Elle le détrompe, et comme il s’éloigne, le rappelle. Il l’ignore superbement ; elle répète son nom, il passe devant les autres sans ralentir. Elle tente sa chance auprès de Sam, qui la toise et emboite le pas à son copain. Lauren abandonne, avec un «et merde » dépité.
Callen a encore le visage fermé, assis sur le siège passager de Sam qui essaie de savoir où ils vont. Tout simplement chez Hetty. Sam est estomaqué d’apprendre que G. a suivi environ une douzaine de fois sa boss et qu’il connaît trois de ses domiciles (elle ne passe jamais deux nuits de suite au même endroit). Il appréhende déjà d’être là quand elle saura ça, et imagine à quel point elle sera en crosses quand ils frapperont à sa porte. G. s’en fiche, il l’est tellement plus qu’elle ! Quand Sam passe devant l’adresse donnée par son équipier, il ne s’arrête pas : la grille est ouverte, et un homme fait les 100 pas dans l’allée. Il se gare un peu plus loin. Les visiteurs semblent être des fédéraux, pourtant aucun véhicule n’est garé devant. Sam ne le « sent » pas, mais ça date de l’instant où il a appris que G. avait suivie Hetty jusque chez elle...G. remarque des jardiniers dans la rue, avec leur matériel : cela lui inspire une couverture.
Il est donc « le voisin qui ramène la tondeuse ». Outre le promeneur de l’allée, il y a un type dans le garage, près de la Jaguar d’Hetty. Qu’est-ce que la vieille fille fabrique encore? Il ne l’a pas vue depuis plusieurs jours. Ils ne bossent pas pour la ville, n’est-ce pas ? Sommé de s’occuper de ses affaires, Callen prend un air entendu : donc ils sont de la ville. L’autre lui dit que ça concerne la police et l’invite à dégager. Callen veut bien, mais il voudrait quand même voir une plaque, d’abord. L’autre sourit, s’approche en fouillant sa poche, et bondit sur l’agent qui avait prévu l’attaque et riposte aussitôt. A terre le faux flic sort son arme, G. plus rapide lui loge deux balles dans la poitrine. Le type du garage lui tire alors dessus, il doit s’abriter derrière le muret d’un massif de fleurs. Un troisième homme fait irruption hors de la maison, de l’autre côté de G. qui lui ordonne de lâcher son arme avec les sommations d’usage. Il est forcé d’abattre le récalcitrant. Sam se joint à la partie en amenant en trombe sa voiture jusqu’au garage. Il termine le travail avec son pistolet. Se retrouvant autour de du cadavre du garage, les agents «supposent » que ce n’étaient pas des Feds. Toujours sur ses gardes, G. hurle « arme » à Sam en apercevant un homme sortant de la maison. Sam et lui ont tout juste le temps de plonger derrière la Jaguar, déjà une arme automatique arrose les boites d’archives aussi bien que la voiture et un autre véhicule dissimulé sous une housse. Puis l’homme rentre précipitamment dans la maison. Sam et Callen y pénètrent à sa suite, armes au poing. G. appelle « Hetty », sans réponse. Le bruit d’une porte qui se referme les alerte : le type court à travers le gazon. Les agents se ruent sur la voiture de Sam, qui sort de la propriété sur les talons du véhicule du fugitif. La chasse est lancée. Ils grillent un feu rouge, mais pour éviter deux voitures l’homme serre à gauche et heurtent des véhicules en stationnement. Avec la vitesse, il s’envole, comme Callen l’an dernier, retombe lourdement, fait quelques tonneaux et s’immobilise enfin. Les agents consternés ne peuvent que constater son décès.
Un peu plus tard, G. photographie le mort du garage pour Eric ; la police scientifique est au boulot. Deeks et Kensi le rejoignent, avec Sam. L’état de la Jaguar les interpelle. Eux auraient carrément préféré se faire tirer dessus que s’abriter derrière la prunelle des yeux d’Hetty...Ils entrent dans la maison avec l’étrange sentiment de violer un sanctuaire. Les pièces sont chargées, chaque objet doit avoir une histoire. Kensi fait le point avec Sam pendant que G. se plonge dans l’étude d’une tapisserie qui orne un mur, et que Deeks disparaît dans le bureau. Ces types n’ont aucun papier d’identité, ils travaillent sans doute en free lance- peut-être d’anciens militaires. Aucune nouvelle d’Hetty, qu’Eric n’a pas pu joindre non plus. Deeks les appelle : il a trouvé quelque chose (les mots Hetty-interruptus lui échappent, au grand dam de Kensi et du sien). L’ordinateur est allumé, deux mauvais mots de passe ont été tentés, il reste un essai possible...
Les agents rentrent au QG, Callen est encore plus en rogne qu’en partant. Il apostrophe Lauren à peine arrivé, et la somme de leur donner des explications. Elle lui répond calmement qu’il s’en prend à la mauvaise personne. La bonne, elle est dans l’escalier, et le dit toute seule : Vance ! Quatre têtes sidérées se tournent vers lui.
D’un ton sec, il ordonne « OPS. Immédiatement. Vous tous. ». Les agents obéissent- G. trainasse pour monter le dernier, afin d’échanger quelques mots avec le directeur du NCIS qui l’attend, et lui demande ce qu’il sait. Peu de chose : Hetty a disparu, ils viennent de tuer par balles 3 types qui fouillaient sa maison, et il espère sacrément que Vance en sait plus qu’eux sur tout ça. Leon jure à G. qu’il est aussi choqué que lui de la démission d’Hetty. Il a pris un vol pour LA afin de la faire changer d’avis, mais à son arrivée elle était déjà partie. Lauren- c’est Hetty qui l’a voulue, et elle est largement taillée pour le job. Hetty a donné comme motif la fatigue, la lassitude. Ils ne sont pas dupes. Cette fois c’est Vance qui fixe G. et lui demande dans quel satané truc Hetty s’est fourrée. Autrement dit, aucun des deux êtres les plus proches d’Hetty n’a la moindre idée de ce qu’elle manigance... G. en tire une conclusion inquiétante: Hetty n’a pas prévu d’en sortir vivante.
Dans la salle des OPS, Eric n’a pas encore d’identité pour les 4 victimes. Ni lui ni Nell n’ont collecté d’infos en sous-main pour elle dernièrement. Sam suggère qu’elle était peut-être en avance sur eux pour une mission à venir, mais les Geeks ne peuvent pas le confirmer : ils n’ont accès aux affaires que lorsqu’Hetty les leur confie. Vance ne perd pas de temps, il énonce un code qu’Eric s’empresse de taper sur son ordi. (C’est le mot de passe des affaires en attente- parmi les 6 références possibles : en cours, terminées, caduques, d’autres agences, et les archives). Eric remonte au dossier qu’Hetty a le plus consulté ces 15 derniers jours. Vance lui demande de l’ouvrir, mais il n’a pas le mot de passe. Vance le tape discrètement. Cela déclenche immédiatement une alarme sur le système. Il y a un virus, qui efface le dossier. Eric s’active aussitôt sur son clavier, et au grand soulagement de tous, leur annonce que le virus ne concernait que ce dossier, toutes leurs autres données sont sauves. Il s’agissait sans doute d’un virus à effet unique chargé de détruire un dossier quand quelqu’un veut l’ouvrir. Le coupable est donc le dernier utilisateur : Hetty. Le nom du dossier : Opération Comescu. Visiblement Lauren s’attendait à ce nom et le craignait à la fois, ce que son regard à Vance confirme ; ils sont sur la même longueur d’ondes. Mais quand Callen leur demande ce qu’est ce Comescu, ils quittent la pièce sans un mot, laissant l’équipe médusée.
Hetty se réconforte et tue le temps avec une tasse de thé. Le jour s’est levé, à Prague ; elle attend près des cadavres. La porte d’entrée de la maison s’ouvre sur un joyeux brouhaha, une jeune fille flirte avec un type, un homme plus âgé les suit. Evidemment la scène qu’ils découvrent jette un froid. Le plus jeune claque des doigts : son compagnon vérifie si les hommes à terre sont seulement assommés...ou pas. Hetty, toujours assise, dit en anglais qu’elle a un message pour Comescu. Comprenant que ses hommes sont morts, le jeune tchèque suggère que ce message doit être extrêmement sérieux. Hetty s’excuse, il y a eu une réaction un peu excessive. De sa part ou de la leur, s’exclame un peu agacé l’homme qui veut savoir à qui il a affaire. Comme Hetty répond que seul son message a de l’importance, il attend qu’elle le lui donne pour qu’il fasse suivre. Elle veut le délivrer en personne ; il sort son arme : ce serait facile de la tuer ici et maintenant. Mais elle l’assure que dans ce cas, il sera mort aussi quand Comescu l’apprendra.
Au QG, Vance est au téléphone dans la salle des OPS quand Eric l’interrompt : il a trouvé les identités des morts de la maison d’Hetty. Tous d’anciens militaires mais aucun vecteur commun entre eux : vraisemblablement des tueurs à gages. Donc comment recrute-t-on des tueurs à Los Angeles ? C’est le prochain travail d’Eric, et Vance le pousse à le faire plus vite !
Vance descend l’escalier pour rejoindre Lauren, mais son bureau est vide. Il entend les agents parler d’Hetty et les rejoint : Deeks, Sam et Kensi sont autour de Nell, essayant de trouver une piste. Pas de location de voiture, pas d’utilisation de son passeport ; ou alors Hetty utilise un alias. Vance se mêle à la discussion : Comescu donne ses ordres depuis l’Europe ; si elle suit cette affaire, c’est là qu’elle est allée.
Mais pour retrouver sa trace, Nell a besoin de savoir sous quelle identité elle voyage. Vance renvoie les agents : pour Nell et seulement pour Nell, avec interdiction de faire la moindre copie, accès limité aux alias d’Hetty, la promesse d’un rapport à lui seul et celle que l’ordinateur ne copiera pas son mot de passe, il ouvre des dossiers confidentiels qu’il a eu la bonne idée de mettre dans son stockage en ligne avant de quitter Washington.
Au même moment, Lauren Hunter est au stand de tir. Elle aperçoit Callen qui pointe son nez à la vitre, et fait une démonstration...de médiocrité, avant de lui ouvrir. Il constate qu’elle n’a sans doute pas été beaucoup sur le terrain, elle lui accorde n’être pas particulièrement connue pour son adresse au tir. Pas connue pour grand-chose, ajoute G. : personne ici n’a jamais entendu parler d’elle. Cela n’a rien d’étonnant, elle n’a pas plus entendu parler d’eux. Sauf de lui. Et d’Hetty. Il n’a pas perdu son air butté. Il ne la connaît pas, ne l’aime pas -mais se méfie de ses premières impressions, souvent fausses...sauf peut-être dans son cas. Il veut savoir qui est Comescu, elle l’envoie à Vance. Il insiste ; elle essaie de lui faire comprendre que si Hetty lui fait confiance, il devrait en faire autant. Il lui retourne le compliment : cela devrait l’inciter, elle, à lui dire la vérité ; sur Comescu. Fin de non recevoir...Il sort très énervé. Elle vérifie qu’il est bien parti avant de vider à nouveau son chargeur d’un geste assuré: toutes les balles sont regroupées dans le cœur...
Têtu, Callen apostrophe cette fois le directeur du NCIS dans le bureau d’Hetty. Qui est Comescu ? Vance est catégorique, c’est classé secret-défense et G. n’est pas habilité à le lire ; Vance ne peut pas lui faire un résumé : Hetty a détruit le dossier ! A sa connaissance, il n’y a pas de copie ; de toute façon il s’agit surtout de spéculations...Lauren a été mise au parfum, et ça rend Callen dingue. Mais Vance l’assure que c’est Hetty qui a pris cette décision, parce que Hunter est une spécialiste des langues. C’est de plus un élément de valeur, et pas seulement aux yeux de cette agence. Il va falloir lui faire confiance et apprendre très vite à travailler avec elle : s’ils ne retrouvent pas Hetty, ce remplacement provisoire pourrait devenir définitif ! Eric interrompt l’affrontement : il a trouvé le « loueur d’équipe professionnelle », Bernie Fischer, et son adresse. Vance congédie aussitôt Callen avec mission de ramener ce type. A contrecœur parce qu’il avait encore des questions pour le directeur, G. obéit.
Bernie se retrouve dans la salle d’interrogatoire de l’annexe, Sam assis en face de lui, Callen faisant les cent pas. Il sue à grosses gouttes, se croit malade. Sam lui explique que c’est une conséquence de ses mensonges. D’un autre côté, ils veulent bien comprendre qu’il mente pour s’éviter 15 à 20 ans de prison militaire. Parce que c’est bel et bien ce qu’il risque, et comme il se dit pacifiste, ça va être dur pour lui là-bas. Alors Bernie explique qu’il se contente de recruter des types pour un boulot (il sert d’intermédiaire et empoche 35% au passage), mais il ne veut surtout pas savoir comment ils s’y prennent. Il réclame un verre d’eau - il vaut mieux qu’il s’habitue à ne boire que 2 fois par jour comme dans les prisons militaires... Sam lui sort les photos des types qu’il avait recrutés, ajoute que s’ils sont morts c’est parce qu’ils les ont tués...Du coup Bernie est prêt à tout leur dire : ils devaient récupérer un dossier. G. doit répéter deux fois sa question avant d’apprendre le nom de ce dossier : Opération Comescu. Deeks dans la pièce d’à côté n’est pas plus surpris que les autres, ils l’avaient vu venir ! Bernie avait touché 50.000 dollars, et devait téléphoner quand ils auraient récupéré le dossier, ce qui lui rapporterait 50.000 de plus. C’est le type lui-même qui l’avait contacté. Là, Callen s’y perd : quel gars ? La réponse les laissent tous sur le c**: Grigore Comescu ! Mais celle qu’ils n’avaient vraiment pas vue venir, c’est la suite : Bernie n’a pas parlé au téléphone avec Comescu, il a pris un café en sa compagnie !! Comescu est à Los Angeles !
Dans la salle des OPS le portrait de Grigore Comescu orne un dossier de police écrit en français, où il est question de Provence, et un mandat d’Interpol. Sans doute Hetty a-t-elle piégé son dossier sur le bonhomme pour l’empêcher de mettre la main dessus. Callen est pressé d’agir. Ils ont le numéro de Comescu, il suffit qu’il se fasse passer pour un des pros de Bernie désireux de traiter en direct, et à la « livraison » du dossier ils n’auront qu’à mettre la main sur l’acheteur. La question de Vance sur un possible mensonge de Bernie déclenche une unanimité de « non ». Il donne son feu vert. Mais Callen n’en a pas fini avec Vance. Hetty ne peut pas être à la poursuite d’un type à qui on reproche seulement de faire de la contrebande en Pologne ! Il y a forcément autre chose. Vance en est conscient, mais envoie Callen sur les roses quand il lui demande encore une fois de le briefer sur le dossier Comescu. Encore une fois, G. doit céder devant le mur que le directeur et Lauren lui opposent. A son déplaisir grandissant, si c’était possible. Pour couronner le tout, Vance lui dit que c’est lui en personne qui interrogera Comescu quand l’équipe le ramènera. Resté seul avec Lauren, Vance la fixe intensément : Hetty a-t-elle pu se tromper dans son analyse ? La jeune femme l’exclut totalement.
G. sirote un café, attrape un journal, dans Broadway Street. Sam est à proximité dans sa voiture, en liaison particulière avec son équipier, et avec Deeks et Kensi qui patientent de l’autre côté d’un parking, en surveillant les alentours ; ainsi qu’avec Eric, qui a mis sur écran les images de différentes caméras ; il n’est pas seul à observer la scène : Lauren et Vance sont campés à ses côtés, silencieux et attentifs. Un ado sur un skate-board descend de son engin pour donner un papier à Callen : un type lui a filé 10 dollars pour ça. Il repart aussitôt, il ne sait pas qui était le type et n’en a rien à cirer. Le lieu de rendez-vous a changé : il faut aller sur le toit de l’immeuble d’en face. Callen fait passer l’info à Sam avant de traverser rapidement la rue. Son copain tente de l’arrêter : ils n’ont pas de dispositif de protection sur les toits. Mais G. court et ne veut pas répondre.
Les autres analysent rapidement la situation. Là-haut, c’est isolé, Comescu sait que son interlocuteur sera seul, mais lui aussi sera exposé. Donc il aura au-moins un autre homme en renfort avec lui. Sam jette un œil par sa portière et réalise que la tour à sa gauche a une vue plongeante sur le fameux toit. Un endroit idéal pour un sniper, il faut que Deeks et Kensi aillent vérifier, pendant que lui se précipite sur les pas de Callen.
Celui-ci emprunte un monte-charge pour gravir les 18 étages de l’immeuble ; Sam les fait en courant, par l’escalier. Le toit a une petite terrasse où Gregore Comescu attend, seul, le regard perdu sur la ville. Quand G. grimpe le rejoindre, il n’aperçoit qu’une mallette posée à ses pieds. L’autre l’accueille en lui faisant part de son amour pour les toits-terrasses, où l’on peut être seul, admirer la vue, fumer...et faire vivre le grand saut aux gens.
Sam termine son ascension, hors d’haleine. Il se colle contre la porte d’accès au toit et dit à Eric que le Geek va être ses yeux- à lui de le prévenir au moindre souci qu’il pourra capter par le bouton-caméra dont G. est muni.
Deeks et Kensi sortent prudemment sur la terrasse du 23ème étage de la tour.
Callen glisse à Comescu, avant de lui donner ce qu’il veut, qu’une femme aurait dû être dans la maison, mais qu’elle n’y était pas. L’homme ricane qu’ils ont eu de la chance, contrairement à d’autres. G. lui demande si elle leur cause des ennuis. En ouvrant sa mallette pour sortir de quoi lire la clé USB, Comescu assure que cela ne va pas durer ; G. se propose de s’en occuper s’il leur dit où la trouver. Mais ce n’est pas la peine, ils l’ont – G. ne peut s’empêcher d’accuser le coup, au QG Vance et Lauren échangent un regard mi-consterné, mi- résigné...
Sur la tour, Deeks et Kensi aperçoivent leur proie. Le sniper est concentré sur sa cible, il ne les entend pas.
Comescu jette un regard noir sur Callen : l’écran de son ordi indique que le dossier Comescu est vide. Distrait par la pensée d’Hetty, G. a un temps de retard.
Kensi fait les sommations d’usage. L’homme se retourne fusil à la main, les deux agents tirent.
Les coups de feu alertent un homme dissimulé jusque là en surplomb de son chef. Il vise Callen à l’instant où Eric transmet sa présence à Sam en lui disant d’intervenir. Callen a vu le tireur et l’abat. Mais dans son dos, Comescu a saisi une arme ; Sam intervient à temps pour sauver son copain. Comescu bascule sur la terrasse inférieure. G. se penche par-dessus le muret, Sam le rejoint en vérifiant ce qui s’est passé sur la tour. Kensi l’informe de la mort du type. Quant à Comescu, son corps étalé sur la grille d’un ventilateur géant ne laisse aucun doute sur son état.
Callen soupire en demandant à Eric de prévenir Vance de son décès. Mais Eric répond seulement que le directeur...sait. Il soupire aussi lourdement quand Vance et Lauren quittent la salle des OPS le visage fermé.
Vance et Lauren travaillent sur deux tables séparés dans l’antre d’Hetty. Nell fait bondir Vance de sa chaise en annonçant qu’elle a trouvé Hetty. Il ralentit à peine le mouvement quand elle précise qu’il s’agit plutôt de sa piste. Elle a pris un vol pour Prague sous le nom de Gloria Edward ; hier elle a utilisé sa carte bleue pour y réserver une chambre dans un hôtel ; et pour le soir même prendre un taxi pour une adresse dans l’ouest de Prague. Elle ne se préoccupe manifestement pas de dissimuler ses traces, comme si cela n’avait plus la moindre importance, et n’a acheté qu’un aller simple pour Prague.
Essoufflé Callen les interrompt, la troupe sur ses talons, pour leur révéler que Comescu « a » Hetty. Vance lui répond qu’il l’a entendu, et qu’il va la retrouver : il met une équipe dessus. Une équipe ? Vance n’en a pas à Prague, non. Prague ? Callen voit rouge : depuis quand sait-il qu’Hetty est à Prague ? Vance lui dit la vérité, confirmée par un signe de tête de Nell. Callen exige aussitôt un billet pour la ville européenne. Vance préfère envoyer une équipe de Paris. Que G. parle tchèque et roumain, qu’il ait des contacts là-bas, ne change rien à l’affaire : il n’ira pas à Prague, il n’est plus sur cette affaire. G. explose : mais pourquoi ? Et à quoi se rapporte l’Opération Comescu ? La réponse de Vance pétrifie tout le monde : elle le concerne lui (G. Callen), elle est bâtie sur lui ! La surprise rend l’agent muet.
Vance en profite pour donner quelques explications : l’opération Comescu est une enquête en cours sur une famille roumaine appartenant au crime organisé. Si l’on imagine les pires souffrances qu’un homme puisse infliger à un autre homme, cette famille a fait pire- bien pire. Callen se rappelle forcément Dobrashin Garasovic (G. est ramené au souvenir de l’homme qu’il a découvert égorgé dans « Tin Soldier »). C’était un tsigane, tout comme les Comescu. Il était en train d’essayer de le contacter, de le mettre en garde. Contre quoi ? C’est précisément ce qu’Hetty tentait de découvrir. Parce que l’Opération Comescu est la sienne, et uniquement la sienne. Callen est troublé, mais se doute qu’il y a encore autre chose. Vance répond (et visiblement Lauren connaissait la suite): les Comescu veulent la mort de l’agent. Une fois encore la stupéfaction empêche G. de continuer- c’est Sam qui demande pourquoi. Une vieille histoire de famille, semble-t-il. Mais G. n’a pas de famille. Vance et Lauren le fixent jusqu’à ce qu’il comprenne : les Comescu pensent le contraire – sans doute le prennent-ils pour quelqu’un d’autre (ni Vance ni G. ne croient une seconde à cette version). Callen se tourne vers Sam : Hetty essayait de le protéger...Vance ajoute que c’est la raison pour laquelle il ne peut pas aller à Prague. La voix rauque, Callen réplique l’inverse. Le directeur met les points sur les i : Hetty a démissionné, elle ne dépend plus de cette agence. Il va envoyer une équipe de Paris, pour la trouver et la ramener, mais lui, non et non, il ne fera pas partie de cette équipe. Le visage dur, Callen ne met que quelques secondes à en tirer les conclusions. Il attrape son badge, son arme, les déposent sur la table, et sur un bref regard tourne le dos au directeur pour quitter les lieux. Un combat s’engage brièvement dans l’esprit de Sam – c’est la solidarité avec son ami qui l’emporte. C’est beaucoup plus difficile pour lui, ex-SEAL, de déposer son arme sur le bureau. Mais il le fait sans un mot, avant de partir. Kensi lui emboite le pas, toujours en silence. Deeks- Deeks, lui, n’est pas un agent...mais s’il avait pu démissionner aussi, il l’aurait fait. Vance soupire ; Lauren constate que Prague est une ville immense, « ils » ne sauront même pas par où commencer. Nell se racle la gorge : elle a téléchargé toutes les adresses et les infos dont elle disposait dans le système, qui les a automatiquement transmises sur « leurs » téléphones portables. Elle en est désolée. Vance ne lui fait aucun reproche, il demande juste à Lauren de « la » trouver, avant qu’ils se fassent tous tuer.
Il pleut encore sur Prague ; Deeks, Sam, Kensi et Callen sont tous dans un fourgon. Sam astique un pistolet, ce qui agace Deeks et Kensi : il a horreur d’acheter des armes au marché noir, sans savoir par où elles sont passées, ni quand et par qui elles ont été nettoyées pour la dernière fois,– sauf qu’il l’a déjà nettoyée 2 fois le matin même. Et les munitions au rabais, elles vont foirer...Callen finit par leur dire qu’ils n’étaient pas obligés de venir. Sam réplique que justement ils sont là...alors G. donne le signal de l’attaque. Non sans prier son partenaire d’en laisser au-moins un vivant, cette fois ; Sam grogne qu’il n’a qu’à pas l’obliger à lui sauver ses pauvres fesses de nouveau...Mais l’atmosphère s’est détendue. Ils investissent la maison par la porte de la rue ; très vite de multiples coups de feu et des cris retentissent, des vitres volent en éclats. La caméra reste à l’extérieur, contournant la maison au rythme de la bataille qui se termine par un homme projeté hors de la maison via la porte de derrière, aidé par des balles de Sam...Le calme est revenu, on peut entrer, accompagner Sam qui trouve sur la table le mécanisme de l’arme de poing d’Hetty. Il échange un regard extrêmement inquiet avec son copain quand tous entendent des gémissements près de Deeks, qui a terminé de fouiller la maison avec Kensi. C’est elle qui ouvre la porte derrière laquelle quelqu’un gémit, protégée par les armes des autres. Une femme est recroquevillée, dans un placard. G. se précipite pour la relever, et en tchèque, la rassure : ils ne vont pas lui faire de mal. Il veut savoir où se trouve la femme qui était là. A travers ses larmes, la jeune femme -qui flirtait gaiement il y a peu- lui dit qu’ils l’ont emmenée cet après-midi même. Jusqu’à une maison sur la plage. Au bord de la Mer Noire, en Roumanie. C’est avec un certain soulagement que Callen traduit ensuite pour les autres, en commençant la bonne nouvelle : Hetty est toujours en vie.
Loin de là, dans la salle des OPS, Nell travaille encore. Elle outrepasse les instructions de Vance, ouvre les dossiers confidentiels d’Hetty stockés sur son SkyDrive. Et ce qu’elle lit lui fait froncer les sourcils d’étonnement...
Une grande tablée est dressée, les convives ont déjà bien entamées le repas, les discutions roulent en roumain –ou en Rom [des roumains n’ont pas reconnu leur langue]. La porte s’ouvre sur Hetty, désolée de déranger. Elle a un message pour le chef de famille des Comescu. Les regards sont fixés sur elle, personne ne répond. Jusqu’à ce qu’une femme sorte de l’ombre, quitte le coin cuisine en portant un plat, et se présente comme la chef de famille, Alexia Comescu. Elle s’assoit et interrompt brusquement Hetty qui voulait se présenter en retour. Elle connaît le nom de son passeport, son vrai nom (et le diminutif) - sans être convaincue qu’il soit le bon, d’ailleurs. Elle est curieuse de connaître le message pour la délivrance duquel Hetty a choisi de mourir...
Sam est au volant d’une Mercedes verte qu’il gare le long d’une plage roumaine, à proximité d’une grande maison dissimulée derrière de hautes grilles et des arbres. A peine descendus, Kensi, Sam et Deeks élaborent un possible scénario pour y pénétrer. Callen a jeté un œil sur la plage, et la vue d’un homme jouant au cerf-volant semble avoir réveillé quelque chose en lui. Il n’écoute plus, il n’entend plus les autres. Comme aimanté, il fait quelques pas sur le sable, pivote sur lui-même pour embrasser du regard le port derrière, le sable, devant. Il avance encore, lentement, le souffle court. Il baisse les yeux, attentif à ce qui est tapi en lui.
Dans la maison toute proche, Hetty explique que depuis de nombreuses années les Comescu sont à la recherche d’un homme, le dernier de sa famille, qui se nomme...Alexa l’interrompt, toujours brutale, elle ne veut pas l’entendre. Hetty sort alors une enveloppe qui est portée jusqu’à la maitresse-femme. La clé USB qui était à l’intérieur est aussitôt branchée sur un écran de télé : ce sont les images de la fusillade qui a fauché Callen à la fin de Legend. Dans la cour côté mer, on aperçoit les gardes armés que Sam avaient pressentis. Hetty s’est approchée d’Alexa, qui extrait de l’enveloppe un papier que l’américaine lui dit être la preuve.
Au centre des OPS, Nell est absorbée par son écran et n’a pas entendu arriver Vance. Il se penche sur son travail, voit qu’il s’agit d’Hetty. Elle lui fait part de sa surprise devant 2 trucs bizarres: une semaine avant son départ, Hetty a demandé un document puis a tenté d’effacer les traces du... certificat de décès de Callen !
Ce papier est dans les mains d’Alexa. Callen est mort voici 3 semaines (de plusieurs balles dans la poitrine), le 25 avril 2011...Ils sont tous morts, insiste Hetty, usant même du prénom de la Gipsy.
Au QG, Nell aborde le deuxième point étrange qu’elle a découvert dans les caractéristiques personnelles et confidentielles concernant Hetty, qui a... Mais Vance ne la laisse même pas ajouter un mot. Elle ne doit en parler à personne. C’est un ordre formel qu’il lui donne les yeux dans les yeux.
Sur la plage, Callen est oppressé. Le cerf-volant ! Il revoit des enfants jouant au cerf-volant bien des années plus tôt. Des gens s’approchent du chariot d’un marchand de glaces. Il a vu un chariot identique quand il était petit. Callen fait encore quelques pas. La vieille pancarte rouillée qui annonce une zone de baignade surveillée et interdit de jeter des ordures, en roumain et en anglais – elle était flambant neuve. Les cris de joueurs de foot lui font tourner la tête : oui, pas les mêmes joueurs, mais le même enthousiasme à frapper dans le ballon. Et brusquement, le tatouage. Callen s’effondre à genou, submergé par cette vague qui remonte de son passé.
Sam s’inquiète aussitôt. Il appelle « G. « mais lui est redevenu le petit garçon qui joue sur la plage, et à qui un homme en costume fait cadeau d’un soldat de plomb. A côté, un autre homme en costume. L’homme est dans le soleil, le petit garçon ne peut pas distinguer son visage, mais sur son bras, bien visible, il y a la roue aux 16 rayons. Sam court vers son ami, appelle encore. Il lui pose une main sur l’épaule, et insiste : « G ? Celui-ci tourne lentement la tête, incapable de le regarder, incapable de partager l’émotion qui le paralyse depuis qu’il a retrouvé sur cette plage roumaine de la Mer Noire, une partie de son enfance.
Dans la maison toute proche, Alexa toise Hetty. Pourquoi devrait-elle la croire ? Hetty enlève sa veste, remonte la manche de son pull et expose sa raison : le tatouage de la roue aux 16 rayons prouve qu’elle est de la famille – ce qu’elle confirme en Rom [ou Roumain]...Alexa reste de marbre, mais Hetty lui décoche un regard complice...
----------- Fin --------------------Fin de la saison 2-----------------------