L’hélicoptère de Sky2- News Central (pour CBS) survole Los Angeles. Une journaliste à son bord souligne la fluidité exceptionnelle du trafic. La caméra suit de près un gros SUV qui s’engage sur Colorado boulevard, suivi par une Sedan qui le double. Elle accélère brutalement- à l’instant où le SUV est littéralement pulvérisé par une explosion sous les yeux effarés de la journaliste.
Générique
Callen, Sam, Kensi et Deeks sont réunis autour de leurs bureaux, et Hunter fait une fois de plus les frais de leurs conversations. Du moins ses mérites comparés à ceux d’Hetty, une discussion amenée par Deeks ; et résumée pour Sam par le choix entre une injection létale ou le peloton d’exécution...Il voit plutôt Hetty comme la petite pilule glissée dans votre verre par quelqu’un qui suivra ainsi toutes vos commandes. A Deeks qui s’inquiète, il ajoute qu’elle ne marche pas sur les animaux de la ferme ! Lequel Deeks trouve des excuses au comportement d’Hunter qui, ne pouvant évidemment pas obtenir d’eux l’amour et le respect qu’ils donnent à Hetty, use d’autres outils de management. Il semble qu’elle ait réussi à acheter le « traitre » avec une place de parking ! Eric les interrompt, à la voix – le sifflet lui manque terriblement ! Mais il est bien le seul.
Dans la salle des OPS, les agents sont encore à la porte que Lauren, renfrognée, fait lancer par Eric la vidéo de l’explosion. Elle ne jette pas un regard sur eux, alors que Callen la fixe méchamment. Le mort est un marine, Nelson Marcos –ingénieur spécialiste en démolitions. Callen demande de mauvaise grâce en vertu de quoi ils doivent prendre l’affaire en charge, et se fait envoyer sur les roses. Sam fait repasser la bande : la Sedan ralentit à la hauteur du SUV – vérification de l’identité du conducteur, sans doute. Le SUV appartient à Calvin Winslow-ce qui fait ouvrir de grands yeux à Deeks : Winslow gère le plus grand Club de LA (celui avec la porte la plus sûre, derrière laquelle les gens passent plus de temps que dans l’enceinte officielle...)-selon ce qu’il a entendu dire ! Winslow est suspecté d’utiliser son club comme paravent pour fournir des armes légères aux gangs de la ville. Un de ses ex-associés, Thom Baird, est en train d’ouvrir un club concurrent. Aucun des deux n’a d’antécédents judiciaires.
Callen charge alors Kensi et Deeks d’aller voir Winslow pendant que lui et Sam s’occupent de la victime. Mais Hunter les arrête : Callen va faire équipe avec Kensi et Sam avec Deeks (qui lui jette un regard épouvanté). Elle sort, glaciale.
Callen, avec son air mauvais, la rattrape : pourquoi fait-elle ça ? Parce son hostilité envers elle affecte le travail de l’équipe- là il s’insurge. Il est le seul à lui en vouloir, et uniquement parce qu’elle lui dissimule des infos sur lui. Elle lui cloue le bec : « et pourtant il a confiance en Hetty » ! Il n’a pas le temps de réaliser qu’elle enchaine : si elle lui dit ce qu’il y a dans l’ordinateur d’Alexa Comescu, gagnera-t-elle sa confiance ? Comme cela lui parait un bon point de départ, elle lui explique que les Comescu sont des banquiers : ils prêtent de quoi démarrer à des centaines d’affaires criminelles, en échange de parts. Du coup ils font dans le trafic d’être humains, la drogue, le terrorisme et la contrefaçon, partout où des malfrats ont besoin d’un bailleur de fonds. Si l’affaire se casse la figure, la sanction est...la mort. Hunter est en charge d’une enquête au très long cours – dont elle réfère à ...Hetty. Et dans le fameux ordinateur, il n’y a rien en rapport avec Callen : les infos qu’il recherche sont mortes avec Alexa. Elle a hésité un peu sur les derniers mots...Callen tourne les talons, et rejoint son équipe en bas.
Deeks et Kensi sont en pleine discussion : lui trouve qu’une place de parking ne devrait pas lui mériter Sam ! Il faut faire quelque chose ! Mais Kensi veut suivre les ordres. Alors Deeks demande à Sam s’il est prêt pour son cours intensif- et s’attire un « si tu peux le donner depuis l’hôpital » peu engageant. Kensi s’inquiète de Callen auprès de Sam, après les chocs reçus – mais il lui dit qu’il va bien, qu’il faut seulement le surveiller quand il est avec Hunter. Et Callen, lui, conseille à Deeks de laisser Sam conduire, et de ne surtout pas hésiter à s’affirmer en leader du groupe, seul moyen de gagner son respect. Du coup le flic essaie d’affirmer qu’ils vont prendre sa voiture – le regard que Sam lui lance en retour est clair : les choses ne vont pas être simples !
C’est donc Sam au volant de sa voiture qui se gare devant la maison du marine mort. Deeks passe aussitôt à l’attaque : sachant que dans une équipe il ne peut y avoir qu’un mâle dominant, comme dans les meutes de loup – où le male Alpha assure sa domination en fixant les Betas inférieurs- il regarde donc Sam dans les yeux. Celui-ci sourit très vite : Deeks a l’œil gauche plus grand que le droit. Et il reprend sa marche : « on y va, Alpha » ! Deeks est heureux, ainsi il n’est pas le Beta ! Enfin, sur un nouveau regard de Sam, il nuance- ce qu’il en dit... Marcos vivait seul, d’après son dossier. La porte d’entrée est verrouillée, ils font le tour par derrière. Un homme est en train de sortir d’une cabane dans le jardin. Dès qu’il les aperçoit, il se met à courir. Deeks le plaque, mais au passage l’homme essuie ses semelles sur son visage. Furieux, le flic lui demande de faire quelque chose de stupide afin que son équipier puisse le flinguer ! Sam tient l’individu en respect avec son arme et lui demande pourquoi il a fui, mais l’homme désigne la cabane : « bombe »! Il ne ment pas : au même instant une forte déflagration détruit l’abri, projetant des débris sur les trois hommes, mais sans les blesser.
Les pompiers et la police sont sur les lieux. L’homme qui avait tenté de fuir est menotté, près de Sam. C’est un véritable géant ! Deeks approche : la brigade de déminage n’a rien trouvé dans la maison, donc « la perche » est leur meilleure piste. Et si Kensi pouvait ne pas savoir pour les semelles essuyées sur son visage...Callen et Kensi les rejoignent, dans la voiture de la jeune femme. G en descend, visiblement pas dans son assiette ! Il a le mal des transports ! Kensi est furax qu’il mette en cause de la sorte ses talents de conductrice- et aimerait qu’il n’en parle pas à Deeks. Ils ont appris pour l’explosion sur la route de chez Winslow. Charles Redman - terriblement agacé par les surnoms éculés, explique que Marcos lui donnait l’hospitalité les soirs où il terminait tard son boulot de « spécialiste en hospitalité pour cabaret » - videur, quoi ! Redman fixe Deeks qui les rejoint et réalise qu’il le connaît ; malaise de Deeks quand il arrive sous les yeux incrédules des autres. Il jure ne pas connaître Redman, mais celui-ci donne des détails – ce qui permet à Callen de revenir au fond du problème : le videur n’a pas l’air affecté par la mort de son copain. De plus la police a découvert que la cabane était une fabrique d’explosifs- et contenait du C4 d’origine militaire. Redman accepte de s’expliquer si on le protège de...Calvin Winslow ! Les agents échangent de nouveaux regards...
On les retrouve dans l’annexe, dans la salle d’observation, face à l’écran où Eric, Nell et Hunter sont en vidéoconférence depuis la salle des OPS. La Sedan a été retrouvée abandonnée non loin de l’autoroute ; elle avait été volée ½ heure avant l’explosion. A l’intérieur, un téléphone « grillé ». Redman est bien videur-physionomiste au club, et a passé deux ans dans l’armée. Callen ordonne à Eric de surveiller attentivement l’homme et ses réponses pendant son interrogatoire, et de les tenir au courant. Et il enjoint Sam d’aller avec lui...en violation directe des consignes d’équipe !
Redman commence par expliquer que Winslow a déjà envoyé des gars s’occuper d’employés – leur casser la gueule, ou pire. Pour Marcos, il ne peut pas affirmer que ce soit ce qui est arrivé. Ils se connaissaient depuis le lycée, et quand le Marine n’était pas de garde, ils bossaient ensemble au club. Que Marcos conduise la voiture de Winslow n’était pas inhabituel : ils faisaient parfois office de chauffeurs pour amener les VIP au club.
Pendant ce temps au bureau Eric a reçu un rapport préliminaire de la brigade de déminage : le même dispositif a été utilisé dans la voiture et dans la cabane.
Il ya quelques jours, Redman a trouvé chez son copain des explosifs militaires. Marcos a avoué les avoir volés, quelqu’un l’ayant recruté pour fabriquer une bombe. Mais il n’a jamais voulu dire qui. Ce matin, le videur avait été réveillé par du bruit – il avait découvert la bombe posée sur l’établi, reliée à un téléphone, et l’alarme du téléphone décomptait : il a pris ses jambes à son cou –au moment où Sam et Deeks arrivaient! Il affirme n’avoir pas vu Winslow depuis environ une semaine, au club.
Mais depuis la salle des OPS, Nell fait savoir que Redman et Winslow ont échangé plus une douzaine de coups de fil lors des 15 derniers jours.
Sommé de s’expliquer, Redman jure qu’il n’a pas appelé son boss, que Marcos utilisait parois son téléphone : ça devait être lui.
De la salle des OPS, Hunter ordonne aux agents de sortir : elle a quelque chose à leur montrer.
Dans la salle d’observation, Kensi pense qu’il se sent vraiment coupable. Deeks ajoute qu’il est surtout en train de se couvrir !
De la salle des OPS Hunter, glaciale, demande à Sam d’analyser les fragments de bombes retrouvés sur l’autoroute et dans la cabane- les photos des morceaux sont rassemblés en deux cadres sur l’écran. Sam est catégorique : les deux engins ont beaucoup de points communs (même mode de construction, même adhésif, fil électrique, même mode de détonateur : 2 téléphones portables servant de détonateurs). Dans ce cas, un des téléphone reçoit un signal et déclenche la mise à feu, l’autre, avec ce même signal, alerte un autre engin. Cette autre bombe, si elle est équipée du même système, va exploser et transmettre à une troisième – on crée comme ça des explosions en chaine. Pour détruire un gros truc. Deeks ne peut pas s’empêcher de demander à Sam s’il était bien le gamin de la bande fasciné par le feu – et s’attire un nouveau regard noir.
Dans la salle des OPS, Nell montre en aparté une vidéo à Hunter : Marcos avait une caméra de sécurité à l’arrière de sa maison, la bande est formelle : Redman est le seul à être allé dans la cabane. Quant à Eric, il annonce que Camp Pendleton vient d’annoncer le vol de 6 kg de C4 et d’une caisse de détonateurs d’un entrepôt de munitions auquel Marcos avait accès.
Sam et G. échangent un nouveau regard avant de se précipiter de nouveau dans la salle d’interrogatoire. Ils ouvrent la porte à la volée pour demander des comptes à Redman. Celui-ci admet alors que Winslow a tué Marcos, mais par sa faute. C’est lui qui lui avait présenté son copain. Ils s’étaient vus offrir 100.000 dollars pour 5 bombes actionnées par téléphones portables. Mais Marcos avait changé d’avis quand il avait découvert la cible ; ce qui lui a coûté la vie. Il avait confié à son copain que 4 des bombes devaient viser le 1er objectif, qu’il lui dirait tout dès son retour. Mais manifestement la 2ème cible, c’était lui...Redman est très affecté. Il continue sa confession : quand il a appris la nouvelle, il a paniqué. La bombe-spécimen fabriquée par Marcos lui avait servi à détruire la cabane et tous les indices tels que leurs empreintes digitales sur le matériel. Pour Callen et Sam, l’inquiétude vient de monter d’un cran : 1 seule cible, 4 bombes : de quoi détruite la moitié d’un quartier...
De retour au QG, les agents débattent sur le sentiment le plus fort chez Redman, entre le remords et la peur. Ils pensent avoir assez d’indices pour coincer Winslow mais Hunter n’est pas d’accord. Parole contre parole, Redman ne fait pas le poids contre un homme entouré d’avocats très efficaces. Callen voudrait qu’au-moins ils puissent lui dire qu’ils sont au courant pour les bombes, cela devrait le dissuader de les utiliser- et sauver des vies. Hunter ne voit pas les choses sous le même angle. Elle demande à Sam s’il pense pouvoir utiliser Redman pour s’introduire chez Winslow. G hésite entre exaspération et inquiétude. L’ex-SEAL et Hunter conviennent que si Winslow a encore confiance en son videur, et que celui-ci a envie de se racheter, ça pourrait marcher. Sam part régler des trucs avec Eric- Deeks le suit...Callen a choisi le camp de la colère rentrée, mais Hunter l’ignore superbement : elle le charge avec Kensi de retrouver la maitresse de Winslow, Ashley Winslow, repérée par les ATF. Elle leur donne un dossier et réclame d’être tenue au courant. Et toujours aussi glaciale, elle les plante là. Kensi soupire : quand-est-ce qu’Hetty sera de retour ? Bonne question...
Sam gare sa voiture à proximité du club de Winslow. A l’arrière, Redman est inquiet...Deeks veut bien faire en proposant à Sam de « répéter », mais l’agent n’est pas d’humeur. Chacun se méthodes...Redman avoue qu’il ne se sent pas vraiment prêt – Sam le rassure, Winslow s’attend à le voir stressé. D’ailleurs le voilà qui arrive, entouré de gardes du corps. Ils lui donnent quelques minutes pour s’installer à l’intérieur avant de le rejoindre.
Kensi et Callen empruntent l’escalier extérieur d’un immeuble. Kensi pense qu’ils devraient essayer de mieux se connaître – partager des choses plus personnelles. Comme elle insiste, G lui dit de commencer...et la jeune femme reste muette. Ils en restent là sur les échanges d’ordre privé ! Du coup Kensi s’interroge sur le pourquoi du changement d’équipiers. Callen commence à renifler du louche. L’appartement d’Ashley Thomas donne sur une terrasse. Kensi force la serrure, l’occupante n’ayant pas répondu quand G a frappé. Et là, surprise, aucun meuble, rien dans le frigo. Ce qui laisse Callen songeur : on dirait qu’Ashley n’a jamais emménagé là...
Sam donne le signal du départ en enlevant sa ceinture de sécurité. Redman prend le temps de le remercier : il apprécie vraiment qu’il le laisse faire ça, cela représente beaucoup à ses yeux. Deeks réclame le mot de détresse . sam lui lance « Deeks » ! Bonne chance pour caser ça dans une phrase !
Suivis à la trace par Nell, Eric et Hunter devant l’écran géant des OPS, Sam et Redman pénètrent dans l’antre du Winslow, un club de luxe où le propriétaire les regarde approcher, assis dans un fauteuil, 2 gardes du corps à proximité. Il félicite Redman pour son courage…L’homme lui explique s’être trompé sur Redman, et vouloir arranger les choses. Quand à Sam Harris, il tend la main à Winslow qui la refuse et fait signe à un de ses types. Celui-ci veut se saisir de Sam et se retrouve à genou devant lui, bras tordu dans le dos. Sam et Redman expliquent alors que Marcos a dit avoir trafiqué les bombes pour qu’elles n’explosent pas– Sam peut vérifier et solutionner le souci, il suffit de lui montrer les engins. Winslow le prend un peu de haut, ce qui pousse Sam à brandir…une bombe, qui bipe et clignote de façon inquiétante. Il la pose près de Winslow, et montre le bouton de commande qu’il serre dans la main. Winslow, d’un calme méritoire, empêche son garde du corps libéré de la poigne de Sam, de se servir de son arme. Sam précise que c’est une vraie bombe, 250 gr de C4 : si la pression de son pouce se relâche, il n’y aura plus qu’à nettoyer la pièce à l’aspirateur…
A cet instant Kensi et Callen entre dans la salle des OPS. G fixe aussitôt l’écran – Kensi dit qu’ils n’ont rien sur Ashley Thomas. Callen marmonne qu’il devrait être là-bas – Sa chef réplique que Sam a la situation en main. Il lui jette un regard haineux, elle lui en rend un glacial.
Dans le club, Sam « teste » son engin, à la grande frayeur générale ! Mais la bombe, qui s’est bien allumée en rouge, fait un gros bang—et rien de plus. Winslow a perdu son calme sur le coup, il le récupère très vite, et avoue qu’il pourrait bien flinguer Sam lui-même. Alors l’ex-SEAL explique qu’il a altéré l’engin : la chaine explosive s’est arrêtée au niveau de la mise à feu. C’est la différence entre le bang et le boom. L’eau, qui ne se compresse pas, bloque l’explosion là où elle est. On peut donc utiliser de l’eau comme une barrière : et il vide sa bombe- sur le dossier de Winslow-pour montrer le liquide. En plaçant la barrière à gauche, le souffle part à droite ; en la plaçant en haut, le souffle part vers le bas. Ainsi, quand en théorie on veut détruire un immeuble, on peut finir en endommageant seulement le rez-de-chaussée ou en réduisant en miettes un quartier complet. Winslow comprend que Marcos a pu « faire ça à ses bombes ». Sam avance alors qu’il est temps qu’il embauche un pro...et l’autre lui répond que c’est ce qu’il vient de faire.
Au QG, en bas, Nell montre à Callen, sur un écran plat horizontal, de très nombreuses photos de jeunes femmes : il semble que Winslow en ait une (ou plusieurs) différentes chaque soir. Seules 4 filles ont fait plus d’une soirée à son bras- aucune du nom d’Ashley Thomas. Callen lui demande alors de voir du côté de la surveillance par l’ATP, mais ...les photos en sont déjà issues ! Nell a hanté aussi les paparazzis et les sites people. Winslow ne semble pas s’éloigner beaucoup de sa base, et du côté des réseaux sociaux, c’est aussi le néant.
Kensi les rejoint en descendant l’escalier 4 à 4 : un virement vient d’arriver de Suisse, l’équivalent de 12 mois de loyers, chez le propriétaire de l’appartement d’Ashley Thomas. Connaître le titulaire du compte émetteur va prendre du temps, les banques suisses étant difficiles à convaincre de livrer leurs infos.
Kensi, curieuse, demande laquelle parmi toutes ces filles est la fameuse Ashley. Aucune...et Callen commence à comprendre pourquoi !
Il fonce sur Hunter en train d’écrire. Il ne croit plus à l’existence d’Ashley Thomas. Il voit juste qu’ils s’occupent d’un type qui est loin d’être une priorité, que les équipes sont chamboulées et qu’ils chassent un fantôme. Et il voudrait bien savoir pourquoi. Hunter qui se défend est interrompu par son téléphone. Eric la prévient que Sam est en route.
Winslow conduit Sam et Redman jusqu’à un bâtiment que Deeks (arrivé sur leurs talons dans la Mercedes noire) reconnait : c’est le club de son concurrent. Là où les bombes sont très certainement posées. Outre les 3 hommes , 2 gardes du corps et un gars de la sécurité vont frapper à la porte géante du club et entrent sans façon en glissant une enveloppe dans la main du gardien. Le club tout neuf n’est pas encore ouvert au public ; il est gigantesque, entouré de commerces côté entrée principale...Hunter a envoyé G et Kensi en secours. Le plan est simple : attendre que Sam ait localisé et désamorcé les 4 bombes, puis investir les lieux. Deeks admire la simplicité, qu’est-ce qui pourrait foirer ? Nell s’attire un regard très noir de sa chef quand elle répond « plein de choses ». Hunter réclame que le voisinage soit évacué sous le prétexte d’une fuite de gaz et que la police coupe (discrètement) la circulation.
Callen au volant de la Jaguar bleue flambant neuve, se gare derrière Deeks, content que son ex-équipière arrive avec l’ex-équipier de son équipier actuel...qui lui-même est dans la boite de l’ex-équipier de Winslow ! Callen dit qu’il faut faire évacuer la rue – ce que Hunter a déjà mis en route. Sauf que Winslow va forcément se douter de quelque chose. Kensi est chargée de surveiller la manœuvre : dès que la rue est vide, ils entrent ! Callen dit à Deeks de rester avec lui –un 3ème équipier dans la même journée, le voilà tout chose...G. met son oreillette, il a la liaison avec les OPS. Eric transmet l’info à Hunter au moment où Nell regarde l’écran d’un drôle d’air...
Winslow est tout simplement en train d’uriner par terre. Il déteste l’idée que ce type « qu’il a fait » le remercie comme ça. Pas question de seulement brûler les lieux, il faut faire le plus de mal possible. D’où les bombes. La 1ère est dans le lustre au-dessus du bar. Equipée de 2 téléphones, elle bipe et clignote (en vert) tranquillement. Deux autres engins sont planqués sur les murs porteurs de devant et derrière, la dernière dans l’escalier principal, explique Winslow. De quoi faire le travail proprement si la chaine explosive fonctionne. Il montre un portable : le numéro qui va tout déclencher est déjà sur l’écran. Winslow en aparté demande à un de ses hommes de faire le tour des lieux par sécurité, en commençant par devant. C’est-à-dire là où la rue est en cours d’évacuation.
Hunter avertit G - Kensi a entendu aussi. Elle fait presser les dernières personnes, et quand la porte du club s’ouvre et que le garde du corps demande ce qui se passe, elle répond du ton pressé qui convient : fuite de gaz- la 2ème de la semaine. Le gars jette un œil et fait demi-tour rapidement. La rue est presque évacuée – mais la situation vient de se corser.
Le type avertit aussitôt Winslow qui se rapproche de Sam en trouvant que ça fait une drôle de coïncidence, la rue évacuée pour une fuite de gaz- que donc quelqu’un les a donnés aux flics. Et en armant le révolver qu’il vient de sortir de sa poche, il ajoute qu’il va découvrir qui ! Sam le regarde tranquillement: celui qui a fabriqué les bombes les a trafiquées, il semble que les bons employés soient difficiles à trouver! Winslow rétorque qu’il l’a trouvé, lui, maintenant. Sam en perd son sourire.
Dans la rue, Callen s’alarme. Eric lui indique la position des gens à l’intérieur du club, et la situation (une seule bombe désactivée). Il décide d’intervenir et se met à courir. En même temps il prévient Kensi d’être prête – Deeks le suit, indifférent lui-aussi à Hunter qui leur ordonne de garder leurs positions...
Dans le club, Winslow, menaçant, soupçonne Sam de ne peut-être pas être qui il prétend être...La tension monte...Et Redman intervient : « c’est moi « ! Il confesse rapidement qu’il a peut-être laissé échapper quelque chose aux flics quand ils l’ont interrogé. Il ajoute être désolé – mais cette fois il parle à Sam. Winslow l’abat froidement.
Hunter réclame une ambulance – et Callen lance l’assaut.
Sam s’est agenouillé auprès de Redman, qui gémit, et lui murmure « pour Nelson – pour Nelson » avant de mourir. Winslow commence « quand tu ne sais pas à qui faire confiance », Sam termine sa phrase « ne fais confiance à personne ». En visant soigneusement l’arrière de son crane, Winslow lève son arme...et est interrompu par le cri de Callen « Agents fédéraux » ! Il change de cible aussitôt et la fusillade éclate, pendant que Sam plonge sur le garde du corps près de lui et l’empêche d’utiliser son arme. Winslow se met à l’abri, Callen descend le 2ème garde du corps. Le type de la sécurité caché derrière le bar surgit, Deeks l’allume. Sam et Kensi se charge de Winslow et le blesse au bras. Il attrape alors son téléphone et appuie sur l’appel automatique, avant de fuir par un couloir.
Dans la salle des OPS, un bip-bip alerte Eric de ce qui vient de se passer. Il tente de bloquer l’appel pendant que les agents dans le club vérifient que tout va bien. Mais Eric panique, l’appel a été transmis ! Et effectivement, dans le club, le téléphone de la bombe désamorcé par Sam se met à sonner. Tous fixent l’engin avec inquiétude...La petite lumière passe au rouge pendant que le 2ème téléphone entreprend de passer son appel. Sam jette que ce truc est sans danger, mais pas les autres ! Au même moment Hunter hurle à Callen de se casser d’urgence. Les sonneries de téléphone continuent, les agents se mettent à fuir le plus vite possible. Winslow court aussi, mais se retrouve devant une porte cadenassée. Pantelant, il regarde son téléphone, il réalise ce qui se passe dans le club. Dans sa tête il suit la progression des petites lumières vertes qui passent au rouge. Résigné, il soupire...
Et l’enfer se déclenche. Les agents atteignent la porte quand la première explosion retentit ; les flammes lèchent presque Sam qui ferme la marche. Ils dégringolent les marches extérieures quand la 2ème secoue le bâtiment, et plongent à la 3ème pour atterrir lourdement à plat ventre sur le sol. La violence du souffle est extrême, les débris s’accumulent autour de Deeks, Kensi, Sam et Callen !
Quand le calme revient, ils se relèvent pourtant (péniblement) sans trop de bobos.
Au QG, le soulagement est intense...Hunter enlève son casque et glisse à Nell : on ne s’ennuie jamais dans ces moments là. Elle quitte la pièce au moment où l’ordinateur de la jeune femme se met à bipper...Nell contemple avec étonnement les résultats qui s’y affichent.
Callen se dirige à grandes enjambées vers le bureau de Hunter. Mais Nell le guettait dans l’escalier, et lui lance qu’elle l’a trouvée. Il la fixe, un peu perdu ; elle précise : Ashley Thomas. Il jette un œil sur Hunter, occupée au téléphone, et grimpe 4 à 4 l’escalier. Le nom d’Ashley qui jusque là n’apparaissait nulle part dans aucune donnée fleurit de partout sur la toile ! Elle est même en photo avec Winslow pour leur heure de gloire sur le tapis rouge. Quand l’écran dévoile son visage, Nell et Callen changent de couleur. G se précipite hors de la salle des OPS en demandant à Nell de lui envoyer l’image sur son téléphone.
Le bureau de Hunter est vide, d’occupants comme de dossiers. Callen sursaute ! Une voix familière lui demande s’il cherche quelqu’un ! Hetty !! Hetty est là, souriante, un plateau dans les mains. Elle détache les syllables : Lan-ge-Hen-riet-ta, au cas où il aurait oublié ! Il se remet de sa surprise pendant qu’elle transporte théière et tasse préférée sur son bureau. Il réclame Hunter, elle lui dit qu’elle est partie en mission – pourquoi est-ce qu’il la demande ? Parce qu’il a trouvé la personne qu’elle recherchait : il tend son téléphone à Hetty qui sourit. Ashley Thomas n’est autre que Lauren Hunter !
Ce que G avait supposé lui est confirmé par Hetty : Winslow mort, sa petite amie – créée de toutes pièces, allait pouvoir aller convaincre les copains du type en Europe qu’elle est digne de confiance, et ainsi enquêter sous couverture sur une affaire bien plus importante. Sans lien avec les Comescu. D’ailleurs, Hunter n’a jamais mis le petit doigt dans cette bataille – à la différence de G et de Hetty elle-même.
Callen accuse le coup. La boss, qui s’est assise, répond à sa question muette : il voulait savoir pourquoi elle était partie seule affronter les Comescu, et bien...à cause de sa mère. Cela blesse G, à qui les larmes viennent aux yeux : elle connaissait sa mère ?! Hetty le regarde tristement. Il vaudrait mieux qu’il s’assoit, elle va tout lui raconter. Mais lui résiste – il se sent trahi- pourquoi maintenant ? Sa voix se brise sur ces mots. Hetty plaide sa cause : parce qu’il ne craint plus rien des Comescu maintenant, et parce qu’elle n’en peut plus de se taire ! G hésite- Hetty le supplie de s’asseoir. Il obtempère, ému.
Elle ne sait plus par où commencer. Callen mâchonne sa langue, comme lorsqu’il hésitait à poser la question cruciale de son prénom à Hannah Lawson. Il se décide : « elle s’appelait comment » ? Hetty sourit...Clara- elle s’appelait Clara...
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