[Venice. Une banderole indique "psychiatrie". Une femme est assise à l’entrée d’une tente où l’on voit “the therapist is in”. Une journaliste de la télévision, filmée par un jeune homme, parle dans son micro.]
Adriana : Dans cette conjoncture économique difficile, la nécessité est souvent mère de l'innovation. C'est certainement le cas ici. Parce que l'ingéniosité d'une femme, l'esprit de ce personnage est bien vivant sur la promenade. C'était Adriana Gomez, depuis Venice.
[Le caméraman arrête de filmer.]
Caméraman : C'était super. Ok, tu étais formidable. L'histoire ... aurait pu être pire.
Adriana : Tu sais, Edgar c'est mieux d'assurer cette mission de Villaraigosa.
Caméraman : Je me demandais, si tu voulais aller...
[Le sourire d’Adriana s'estompe. Elle l’interrompt.]
Adriana : Tu sais quoi Steve ? Je dois retourner au van et me préparer pour la prochaine séquence.
Steve : Très bien. Je vais prendre quelques plans supplémentaires.
[Il regarde autour de lui, met sa caméra sur son épaule et filme diverses choses. La caméra suit Adriana de dos.]
[Des coups de feu sont tirés, Adriana chancelle... Touchée par plusieurs balles, elle tombe. La foule hurle, Steve se précipite vers son amie. La caméra continue de filmer sans être dirigée.]
Steve : Adriana! Adriana! Adriana! Adriana!
[Il se jette sur elle. Elle respire encore.]
Steve : Appelez une ambulance ! Quelqu'un !
[Il prend son visage entre ses mains.]
Steve : Regarde-moi. Regarde-moi. Regarde-moi Ça va aller. Tout va bien se passer.
[Mais le regard d’Adriana est vide…]
♫ ♫ NCIS: LA 3x04 Deadline / La voix de la rébellion ♫ ♫
[Callen frappe un sac à la salle de gym.]
[Il frappe, désespérément. Il s'arrête hors d’haleine... Il se souvient... Bureau d’Hetty, fin de l’épisode précédent.]
Callen : Quel était son nom ?
Hetty : Clara. Son nom était Clara. Je l'ai rencontrée pour la première fois à Langley, en Virginie en 1966. Je l'ai appréciée tout de suite. Elle a été recrutée pour retourner en Roumanie, et je devais être son superviseur.
Callen : Ma mère a travaillé pour la CIA ?
Hetty : Et son père avant elle. Vous voyez M. Callen, c'est dans votre sang.
[Retour au gymnase, Callen est toujours en train de cogner le sac avec rage.]
[Bureau d’Hetty, suite de l’épisode précédent.]
Hetty : Son père-- Votre grand-père-- était Georges Callen. Il a été parachuté en Roumanie en 1944 pour aider le roi Michael à renverser les fascistes qui étaient du côté d'Hitler. Après la guerre, votre grand père a chassé les criminels de guerre, dont faisait partie la famille Comescu.
Callen : C'est là que tout a commencé ?
Hetty : Oui. Il a rencontré et épousé une fille Rom en 1947. C'était au moment où les Comescu cherchaient leur revanche. Il a été assassiné. Elle a fui avec leur enfant en Amérique.
Callen : Ma mère.
[Dans le gymnase Callen frappe, et frappe encore.]
Hetty : (off) Clara. Elle est retournée en Roumanie en tant qu'étudiante. C'était sa couverture. Durant plus d'un an, tout allait bien. Mais ensuite quelque chose est arrivé.
[Bureau d’Hetty, suite de l’épisode précédent.]
Hetty : Elle s'est volatilisée. Six ans plus tard, elle est réapparue, prête à tout pour quitter la Roumanie avec ses enfants. Vous et votre sœur. Elle m'a contactée par à travers un protocole existant. A la dernière minute, ils m'ont ordonné d'abandonner la mission. [Hetty ne regarde plus G. et est émue.] Nous avions convenu de nous retrouver sur la plage.
[Callen "voit" la plage, sa mère riant - le coup de feu et le petit garçon qu'il était debout.]
Hetty : Maintenant vous savez pourquoi j'y suis retournée.
[Callen est choqué et secoue légèrement sa tête.]
Callen : Toutes ces années.
Hetty : Pardonnez-moi.
[Callen la regarde méchamment. Il a les larmes aux yeux, il ne peut pas lui pardonner…]
[Dans la salle de gym, Callen est épuisé. Il met ses bras autour du sac puis il saisit une serviette, met sa tête dedans et quitte la salle de gym.]
[Les agents sont à leurs bureaux. Sam mange et est énervé ...]
Sam : Cela n'arrivera pas. Pourquoi t'irais pas trouver une bouche d'incendie ?
[Il parle à Monty. Le chien semble quémander un peu de nourriture.]
Sam : Courir après un chat.
[Monty couine. Sam tourne sa chaise pour ne plus voir le chien ; mais Monty fait le tour du bureau ...]
Sam : Deeks!
[Deeks, Callen et Kensi sont debout un peu plus loin en train de discuter.]
Deeks : Quoi de neuf ?
Sam : Pourquoi ce cabot est ici ?
Deeks : Eh bien, j'ai eu une invitée, et elle a eu une sorte de - problème avec lui.
Sam : Laisse-moi deviner. Elle ne supporte pas sa mendicité,
Deeks : En fait, c'est plus à cause de ces plaques d'urticaire qui explosent sur chaque cm de son corps sexy. Il a le don pour gâcher les belles choses.
[Callen s’assoit à son bureau amusé.]
Kensi : Beurk.
Deeks : Il a demandé.
Callen : Ça te tuerait de partager ton petit-déj avec lui, Sam.
Sam : C'est mon petit-déj. Je l'ai payé avec le fruit de mon travail.
Kensi : Allez. Donne à Monty un morceau.
Callen : Tu sais, je pense, que tu oublies le parcours de Monty avec les démineurs il n'y a pas si longtemps.
Sam : Ouais, et après ça, qu'a t'il fait quand j'étais en danger ?
Deeks : Tu veux dire quand il est parti ? Il a juste respecté le protocole Sam.
Sam : Il pensait juste à sauver ses fesses de fourrure. C'est tout. C'est pour ça qu'ils l'ont mis à la retraite ?
Deeks : En fait, le vétérinaire qui a fait son évaluation psychologique a dit qu'il était trop sous pression. C'est un genre de syndrome post-traumatique canin.
Sam : Syndrome post-traumatique canin ?
[Monty gémit.]
Deeks : Exactement.
[Monty aboie et grogne. Éric est dans les escaliers.]
Éric : Cool. Les sifflets pour chiens fonctionnent vraiment. C'est en haut que ça se passe, les gars.
[Ils y vont, Sam pose son sandwich sur une assiette.]
Deeks : (à Monty) Reste ici.
Sam : Vaudrait mieux que le sandwich soit là à mon retour.
[Monty s’assoit et gémit.]
[Salle des opérations. La photo d’Adriana est sur l’écran.]
Éric : Adriana Gomez, journaliste de KWLJ3. Elle venait juste de terminer un reportage à Venice quand elle s'est faite tirée dessus et tuée.
Nell : Coups de feu tirés depuis une voiture. Son cameraman, Steve Downey était encore en train de tourner quand c'est arrivé. Il y avait aussi quelque chose de sensible dans le reportage de Mme Gomez.
Sam : Sensible à quel point ?
Nell : Assez pour recevoir plusieurs menaces de mort venant de nationalistes Libyens.
Éric : Elle a fait une série d'articles sur Asad El-Libi. C'était un expatrié Libyen qui vivait ici à Los Angeles. Quand la crise a commencé, il est reparti et a lancé sa propre version de "Radio Libre de Libye" après que Khadafi ait coupé Internet.
Nell : Ce mec est un magicien de la technologie. Il a créé un site Web qui a contourné les pare-feu. C'est devenu un lieu d'échange pour les rebelles.
Éric : Personne ne sait qui il est. Ni d'où il diffuse en Libye. Mais il est devenu une espèce de héros populaire.
Deeks : Eh bien, on dirait que quelqu'un n'était pas content que notre chaine d'info locale le soutenait.
Callen : Je n'ai toujours pas compris en quoi ça nous regarde.
Nell : Adriana Gomez était en contact avec un agent des renseignements de la Navy. Le Commandant Gavin Madison.
Éric : Il est l'expert des affaires libyennes. Il connait mieux que personne Asad El-Libi. Adriana et lui se sont appelés.
Nell : Deux fois le jour où elle a été tuée. Si cet incident compromet nos intérêts nationaux ...
Callen : Kensi, Deeks...
Deeks : et Monty. [Sam soupire.]
Callen: Obtenez un mandat pour ses dossiers sans oublier la salle de presse. Sam et moi on va aller parler à Madison.
Kensi : D'accord
[Locaux de KWLJ3.]
Steve : J'ai vu de tout : incendies, inondations. Tellement de mort que je ne me rappelle même plus. On s'y habitue. Prendre les photos, essayer d'obtenir l'interview, et passer à la prochaine histoire.
Kensi : Vous travaillez beaucoup avec elle ?
Steve : Tous les jours depuis ces deux dernières années.
Kensi : Partenaires.
Steve : Vous vous rapprochez beaucoup de quelqu'un quand vous passez autant de temps ensemble.
[Il regarde Adriana sur l'écran, Kensi regarde Deeks, assis devant un ordinateur]
Kensi : Oui, en effet.
Steve : On a vécu tellement de choses... souvent avec des différences d'opinions mais même au milieu de tout ça, il y avait ...
Kensi : de la chaleur ? [Il répond oui d’un signe de tête.] La ressentait-elle aussi ?
Steve : Peut-être.
Deeks : On va avoir besoin d'aide pour certains mots de passe ici, Éric.
[NCIS. Salle des opérations.]
Éric : Je vais devoir vous enseigner les bases du déchiffrement un de ces jours.
[Salle de rédaction.]
Deeks : C'est cool. Ensuite je pourrais lire le journal intime de Kensi.
Éric : (dans l’oreillette)Oh, je l'ai déjà fait.
[NCIS. Salle des opérations.]
Éric : Tu ne voudrais pas entrer là.
[Salle de rédaction. Deeks pose un regard interrogateur sur Kensi.]
Kensi : Est-ce que vous saviez à propos des menaces de mort ?
Steve : Elle les a signalés à la police. Ça n'a pas servi à grand-chose.
Kensi : Y a-t-il quelque chose dont vous pouvez vous rappeler ? Quelqu'un à qui Adriana aurait pu parler ? une source peut être ?
Steve : Oui, elle avait un contact -- un expatrié libyen. Elle le retrouvait quelques fois dans un restaurant Libyen.
Kensi : Son nom ?
Steve : Désolé.
Kensi : Et le restaurant ?
Steve : Je me souviens qu'elle prenait ce plat libyen avec du foie et des raisins secs. Adriana aurait fait n'importe quoi pour un bon reportage.
Éric : (dans l’oreillette)Pas grand-chose dans ses dossiers quelques liens internet, et des notes d'interviews. On dirait que sa principale source était Madison.
Deeks : Il y a quelques infos sur son appel d'hier avec lui ?
Éric : Nada.
Deeks : Elle ne l'avait peut-être pas encore noté. Tu n'as pas lu le journal intime de Kensi ? N'est-ce pas ? Vraiment ?
[NCIS. Salle des opérations. Éric ne répond pas et éteint son oreillette.]
[Salle de rédaction.]
Deeks : Éric ? Allo ?
[Sam se gare près d’un jardin, Callen et lui sortent de voiture et le traversent.]
Callen : Je pense que tu aimes secrètement Monty.
Sam : Pas les chiens.
Callen : Chats ?
Sam : Non
Callen : Et si tu voulais un animal ?
Sam : Ça n'arrivera pas. Un poisson.
Callen : Un poisson !
Sam : Peu d'entretien, très silencieux. Ils font même leur besoins dans leur propre environnement.
Callen : Mais tu ne peux pas caresser un poisson.
Sam : Exactement. Et si les choses ne marchent pas ...
Callen et Sam en même temps :
- Sushi
- Sushi
[Ils sont en face de la porte. Il frappe. Ils sortent leurs badges. Un homme ouvre la porte avec précaution.]
Sam : Commandant Madison ?
Madison : Qu'est-ce que vous voulez ?
Callen : NCIS. On aimerait vous parler d'Adriana Gomez.
Madison : Désolé, c'est pas le moment.
[Il les regarde, ses yeux laissent comprendre qu'il est inquiet. Callen voit des gens à l'intérieur de la pièce grâce à un reflet sur un cadre.]
Callen : On a juste besoin de passer un appel pour obtenir un mandat. Je pense que tu sais comment ça marche.
[Sam et G. lui font comprendre qu’ils ont saisi la situation.]
Madison : Faites donc ça.
[Il hoche la tête et ferme la porte. Les agents sortent leurs armes à feu. Sam enfonce la porte.]
Callen : Agents Fédéraux!
[Mais un homme tire sur eux ! Ils évitent les balles et G. abat le tireur. Ils se précipitent à l'intérieur : un deuxième homme s’enfuit hors de la maison. G le poursuit à l'extérieur, tandis que Sam s’intéresse au mort.]
Sam : Y'en a d'autres ?
Madison : Non
[G. se précipite vers la porte du jardin à l'arrière, mais une voiture est déjà en train de démarrer. Il atteint la rue : trop tard, la voiture a disparu...]
[Maison de Madison.]
Madison : Ils voulaient en savoir plus sur Asad El-Libi, D'où il opère, comment le retrouver. J'avais l'impression qu'ils en savaient plus que moi.
[Il est assis dans un fauteuil, les deux agents sont debout devant lui.]
Sam : Vous les aviez vus auparavant ?
Madison : Non.
Callen : Adriana Gomez vous a appelé deux fois le jour où elle a été tuée.
Madison : Elle m'a laissé un message vocal. Elle a dit que c'était important.
Sam : Qu'en est-il de ces reportages qu'elle a fait le mois dernier ?
Madison : Je lui ai juste données quelques infos secondaires. Rien de confidentiel. Des choses que n'importe qui du camp de Kadhafi devait savoir. Mais je pense qu'elle était sur quelque chose d'autre.
Sam : La vraie identité d'Asad El-Libi ?
[Callen s’approche du cadavre étendu sur le sol.]
Madison : Ça ou l'endroit où le trouver. Et pour une raison qui m'échappe, ils ne voulaient pas qu'elle fasse d'autres reportages sur lui. Je suppose qu'ils pensaient que j'étais au courant de ce qu'elle savait. Si vous étiez arrivés plus tard, ce serait ma photo que vous prendriez; pas la sienne.
[G. prend une photo du cadavre.]
[NCIS. Salles des opérations. Le même homme portant un uniforme est sur une photo sur l'écran. Toute l'équipe est là (sauf Hetty).]
Nell : Salim Akim. Il a été lié à la police secrète de Kadhafi.
Sam : Et son partenaire cours toujours quelque part.
Éric : Partenaires. Ils ont commencé dans un quatuor.
[Il met quatre photos à l’écran.]
Nell : Hakim Selani, Navid Mufar, et Yuseff Aman.
Callen: Le dernier
Nell : Yuseff
Callen : C'est celui qui s'est échappé de la maison de Madison.
Éric : Ils sont tous les 4 arrivés à l'aéroport de Los Angeles avec des visas touristiques et des faux passeports. Ils se sont fondus dans la masse de Los Angeles avant que les Fédéraux ne les repèrent.
Sam : Ils ont forcément dû être aidés.
Callen : Peut-être que Yuseff et son équipe sont venus ici pour découvrir d'où Asad El-Libi diffusait depuis la Libye.
Sam : Adriana a découvert sa cachette. Si elle rend ça public. Assad El-Libi déménagera et ils seront de retour à la case départ.
Kensi : Les agents sont surement sur le chemin du retour pour le traquer.
Deeks : On a aucun moyen de le prévenir parce qu'on ne sait pas où il est.
Sam : Elle avait une source.
Kensi : Vrai. Le cameraman a dit qu'il ne connaissait pas son nom. mais il a aussi dit qu'elle le rencontrait dans un café Libyen.
Sam : Il ne doit pas y en avoir des tonnes en ville, Éric ?
Éric : Je suis dessus. C'est bon, Café Tripoli. Elle y a mangé trois fois au cours des deux derniers mois, selon ses relevés de cartes bancaires.
Callen : Kensi ; Deeks.
Deeks : Et Monty. [Sam soupire.]
Callen : Ramenez-moi des Baklava.
[La voiture de Kensi est garée devant le Café Tripoli. Monty est sur le siège arrière.]
Deeks : Je veux dire, regardes le. Il est parfait pour notre couverture. Un jeune couple branché voulant découvrir l'exotisme de la cuisine du Moyen-Orient avec son chien de sauvetage. C'est en fait une nécessité pour tous les jeunes couples à L.A d'avoir un chien de sauvetage.
Kensi : Il y a un seul hic dans ton plan là, mon pote. Les chiens ne sont pas autorisés dans les restaurants.
Deeks : On y a déjà pensé, n'est-ce pas, Monty ?
Kensi : Vraiment ?
Deeks : C'est aussi un animal d'aide aux personnes. Ils l'utilisaient pour les personnes non voyantes, les gens victime d'épilepsie, et plein d'autres choses... Il y a même une femme dans le Minnesota qui a un singe pour lutter contre l'anxiété.
Kensi : Vraiment ?
Deeks : Je l'ai lu dans le magazine Bark. T'as déjà vu ça ? Le magazine Bark ? Non ? Leur slogan c'est : "Mon chien est mon co-équipier". Non ? Tu ne vas pas marcher ? [Elle fait non.] Monty ? T'as entendu la dame. Tu restes ici. Ne lui fait pas de bisous. Vraiment ? Tu restes ici et je vais mettre la radio pour toi. Un peu de Radio Nationale Publique ? Il aime l'émission "All Things Considered".
[Kensi roule des yeux et sort de la voiture.]
Radio : Trouver un donneur n'est pas si difficile. Par contre pour trouver où avoir le meilleur repas. Comme l'explique Joe Palca de RNP, les scientifique pensent qu'ils...
[Monty les regarde traverser la rue.]
[A l'intérieur du Café Tripoli. On entend une voix masculine déformée parlant arabe. C’est la télévision, un homme cagoulé parle avec derrière lui le drapeau de la Résistance libyenne. Deeks et Kensi entrent. Les hommes assis à table ne sourient pas et ne les saluent pas. Un vieil homme sourit et se rapproche]
Homme : Bienvenue
Kensi : (montrant la télé) C'est Asad El-Libi,
Homme : Vous le connaissez ?
Deeks : En fait, une de nos amis est une reporter qui a fait un tas de reportages sur lui.
Kensi : C'est elle qui nous a recommandé cet endroit. Peut-être que vous la connaissez ? Adriana Gomez ?
Homme : Oh oui oui, de la station locale.
Kensi : Oui, exactement. Elle avait l'habitude de venir ici avec un ami Libyen pour déjeuner. Mon dieu, mon chérie, quel est son nom ?
Deeks : Oui, quel est son nom ? Le mec libyen, allez ...
Homme : Je ne me souviens pas.
[Un homme se lève et sort.]
Deeks : On va voir Monty hein ?
Kensi : Bien sûr.
[Deux autres hommes se lèvent et barrent le passage aux agents. Deeks montre sa plaque.]
Deeks : Vous ne bougez pas ? Vraiment ?
[Il les écarte et sort du café mais l’homme qu’ils voulaient rattraper vient de partir en voiture. Deeks prend son téléphone.]
Deeks : Éric, j'ai besoin que tu cherches une plaque d'immatriculation pour moi. 2, S comme Slayer, M comme Metallica, A comme Anthrax, 5, 6, 4, P comme...Panais.
Éric : Panais ? Ton système d'épellation comporte des groupes de Heavy Metal et tu me donnes un légume racine pour "P" ?
Deeks : Je ne sais pas, mec, J'ai eu un blanc.
Éric : Pantera ? Réveilles-toi ?
Deeks : "Cowboys from Hell". A quoi je pensais ?
Éric : La voiture est enregistrée sous le nom de Farag Hijazi. 38 ans, expatrié Libanais, il vit à environ 1 km de là à Glendon. Propriétaire de plusieurs petites affaires, dont une station Carglass qui a fermée il y a quelques mois. Ce qui est étrange étant donné l'énorme facture d'électricité du mois dernier.
Deeks : Merci mec.
[Kensi le rejoint.]
Kensi : Ils ne parlent pas.
Deeks : Poison ... possédée ... Pentagramme.. Vraiment Deeks ? Monty!
[Carglass de Farag.]
Callen : Nous sommes à l'atelier automobile, Éric.
[Ils prennent connaissance des lieux avec prudence.]
Sam : Hijazi devait avoir passé beaucoup de nuits blanches en faisant ses comptes.
Callen : Pas d'ordinateur
Sam : Il y en avait un. [Il voit des câbles.] Internet, haute vitesse, haut débit. Comme si quelqu'un faisait fonctionner un business en ligne.
Callen : Ou quelque chose de plus gros. [Il voit quelque chose au-dessus d’une étagère ; tire une corde ... et le drapeau de la Résistance libyenne apparait.] Il n'est jamais allé en Libye. Asad El-Libi diffusait depuis cet endroit depuis tout ce temps.
Sam : La question est, où est-il maintenant ?
[NCIS. Salle des opérations. Asad El-Libi parle sur une vidéo diffusée sur le grand écran.]
Éric : Asad El-Libi utilise un système d'accès à distance donc si quelqu'un essaie de suivre son adresse IP il croira que c'est en provenance de Libye.
Sam : Donc il transmet encore ?
Deeks : Mais quelque chose a dû l'effrayer. Il est parti de la boutique de Hijazi précipitamment.
Kensi : Ça pourrait être une rediffusion ?
Nell : Négatif. Assad El-Libi ne diffuse qu'en direct.
Callen : Éric, peux-tu le trouver ?
Éric : Eventuellement... S'il utilise encore l'accès à distance, mais ... Je continue à travailler dessus.
Callen : Il est temps de trouver Hijazi.
[Deeks, Kensi et Monty attendent dans la voiture…]
Radio : ... C'est quand une femme a 35 ans ou plus au moment de l'accouchement, et les médecins commencent à regarder les statistiques, statistiques qui montrent l'augmentation des risques de fausses couche.
Kensi : Tu t'es jamais dit que Monty aimait simplement le son des voix à la radio ? Et peu importe ce que l'on écoute ?
Radio : La surveillance et les tests génétiques.
Deeks : Attend de voir ça.
[Deeks change de station de radio. Une voix d'homme parle à la radio. Monty gémit et aboie.]
Deeks : Ok, je remets la station d'avant mon pote. Je la remets.
Radio : …je pensais que j'étais une horrible parieur
[Monty regarde la radio, satisfait et intéressé.]
Radio : aux machines à sous.
Deeks : Le thérapeute me l'a expliqué. Dans le subconscient canin de Monty...
Kensi : Ok, stop.
Deeks : C'est en fait Pavlovian...
Kensi : Non, tu dois t'arrêter. Ça devient vraiment bizarre.
Deeks : Voilà Hijazi.
[Il arrête sa voiture devant la maison derrière leur voiture. Il sort et ouvre la porte de la maison.]
Kensi : Allons-y
[Ils sortent de leur voiture.]
Deeks : Monty, surveille la voiture. Bon garçon.
[A la porte, Kensi et Deeks frappent. Un vieil homme ouvre.]
Homme : Oui ?
Deeks : Bonjour, on doit parler à Farag Hijazi.
Homme : Il n'est pas là. [Et il commence à fermer la porte, mais Kensi bloque la porte et montre son badge.]
Homme : Agents fédéraux.
Deeks : Nous l'avons s'arrêter ici. Vous voulez essayer de nouveau ?
Homme : Agents fédéraux ?
Deeks : Oui
Homme : Pourquoi ne vous occupez vous pas de trouver des terroristes plutôt que d'ennuyer mon fils ? Nous sommes de bons citoyens. On paye nos taxes. On paye vos salaires. On a le droit de ne pas être harcelés par les agents fédéraux.
[Il ferme la porte.]
Deeks : Je suppose que le cours est terminé.
[A l'arrière de la maison, Hijazi sort précipitamment. Il entend quelqu'un s’éclaircir la gorge. Il regarde à sa droite: Sam et Callen sont juste là. Sam montre son badge.]
Sam : Bon après-midi.
Kensi : (radio) Vous l'avez eu ?
Sam : Oui, on l'a.
[Callen montre son badge également, souriant.]
[Hangar à bateaux. Salle d’interrogatoires. Sam et Callen sont avec Hijazi.]
Callen ; Asad el-Libi transmettait depuis votre magasin.
Sam : Pas de signe d'effraction.
[Hijazi ne répond pas. Sam et Callen échangent un regard.]
Callen : Je suppose que vous lui avez donné une clé. Vous étiez la source d'Adriana Gomez, n'est-ce pas ? Et maintenant elle est morte à cause de ce qui vous lui avez dit.
Hijazi : Je ne l'ai pas tuée.
Sam : Peut-être que les Libyens l'ont tuée parce qu'ils n'arrivaient pas à vous trouver, Hijazi.
Callen : Ils ne pouvaient pas encore vous trouver.
Hijazi : Je ne lui ai rien dit.
Callen : On peut vous protéger. Dites-nous juste ce que vous lui avez dit. Aider-nous à trouver ces gars avant qu'ils ne trouvent Asad El-Libi.
Sam : C'est ta seule option. On essaye de t'aider.
[Hangar à bateaux. Salles d’observation.]
Deeks :Tu penses qu'il se joue de nous.
Kensi : Si c'est le cas, c'est un bon acteur.
Callen : (via l’écran de surveillance) Je veux que tu y réfléchisses, Hijazi. Parce que si tu ne nous dis pas la vérité, et qu'on peut le prouver...
Deeks : Donc..uh..sur qui exactement, tu écris dans ton journal ?
Kensi : Je n'ai pas de journal intime.
Deeks : Non.
Callen : (via l’écran de surveillance) qu'est-ce que t'en dis, on est d'accord ?
Kensi : C'est un journal.
[Deeks hoche la tête essayant de comprendre la nuance ...]
[Hangar à bateaux. Salle d’interrogatoires.]
Callen : Vous étiez sa source. Les Libyens l'ont tuée. Ensuite ils ont essayé de tuer le commandant des renseignements de la Navy avec qui elle était en contact.
Sam : Ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne te trouvent.
Callen : Ecoutes. Si tu ne veux pas de notre protection. Ça nous va. Mais dis-nous simplement où est Asad El-Libi, pour qu'on puisse le protéger.
Hijazi : (effrayé mais déterminé) Je ne trahirai pas Asad El-Libi.
Sam : Les Libyens sont encore là, à sa recherche.
Hijazi : Vous mentez. Je veux voir Asad El-Libi. Vous étiez dans mon magasin ; vous l'avez eu.
Sam : Farag.. il n'était pas là. Et son ordinateur non plus.
Callen : On essaye juste de le protéger. On est de ton côté.
Hijazi : Mon côté ? D'abord, vous m'accusez et maintenant vous voulez mon aide ? Je veux un avocat.
[NCIS. Salle des opérations.]
Éric : Je pense qu'on a trouvé la voiture qu'ont utilisée les agents Libyen pour le meurtre d'Adriana.
[Hangar à bateaux. Salles d’observation. Callen, Sam, Kensi et Deeks regardent Éric sur l’écran. Il est rejoint par Nell.]
Nell : Les images de Steve Downey ne suffisent pas pour identifier quoi que ce soit. A part que c'était une Impala marron.
Éric : Donc en surveillant les caméras du trafic dans cette zone au moment de la fusillade, nous avons trouvé une avec deux types qui correspondent à nos photos des agents libyens à l'aéroport LAX.
Callen : Enregistrée sous quel nom ?
Éric : C'est une voiture de location.
Sam : Et l'adresse qu'il ont fourni pour la location est fausse.
Nell : Sauf si ils louent des chambres au Chuck E. Cheese sur Jefferson.
Callen : Alors donnes-nous ce que tu peux.
Éric : J'ai un ticket de parking.
Callen : Je prends.
Éric : Délivré ce matin à 2h00, pour le stationnement dans une rue résidentielle sans autorisation, après 06h00.
Sam : Impossible qu'ils aient été aussi imprudents.
[Sam et G. sortent.]
[Sam arrête sa voiture derrière la voiture de location. Elle est verrouillée. Callen fait signe à Sam qui casse la fenêtre conducteur avec son coude. Ils fouillent la voiture, elle est vide.]
Callen : Ouvres le coffre.
[Il l’ouvre…]
[La photo du visage d'un homme mort est mise entre les mains d’Hijazi dans la salle d’interrogatoires.]
Hijazi : C'est lui. Mon Asad El-Libi.
[…]
Hijazi : Son nom était Tarek Al-Kousa. On s'est rencontré il y a quelques années quand il est venu dans ma boutique. On aimait tous les deux notre pays mais qu'est-ce qu'on pouvait faire ? C'est pourquoi on était tous les deux ici.
Callen : Et puis le Printemps Arabe a commencé.
Hijazi : Tarek était un technicien informatique et un programmeur. Quand Khadafi a stoppé internet, il a vu un moyen d'aider les rebelles.
[Callen s’assoit en face de lui.]
Sam : Pourquoi ne pas l'avoir fait depuis la Libye ?
Hijazi : Tarek pensait qu'il pourrait être plus efficace d'ici. C'était plus facile de pirater les pare-feu libyens. Et moins risqué pour lui d'être découvert.
Callen : Mais il a fait croire qu'il était en Libye, pour raison éthique.
Hijazi : Il savait que les gens devaient sentir qu'il était près d'eux et pour qu'ils aient foi en ce qu'il faisait. Il avait besoin d'un endroit sûr. Mon commerce était fermé. Tarek a insisté pour que je reste à l'écart pour ma propre protection et pour la sienne. Si quelqu'un m'a vu me rendre à ma boutique quand elle était fermée... Khadafi a beaucoup de ressources La diffusion continuait. Je supposais qu'il était toujours ici.
[Callen met la photo des quatre membres de la police secrète libyenne sur la table.]
Callen : Avez-vous déjà vu ces hommes auparavant ?
Hijazi : Non, je ne les connais pas.
Callen : Ils n'ont jamais essayé d'appeler, ou de vous envoyer des messages ?
Hijazi : C'était trop risqué. Vous devez comprendre, qu'en en Libye, le gouvernement surveillait tout.
[Salle d’observations.]
Deeks : Je suis désolé, juste pour clarifier. Quelle est la différence entre un journal et un journal intime ?
Kensi : Les journaux intimes, c'est pour les filles de 7 ans.
Deeks : Donc tu dirais qu'un journal, a un contenu plus adulte ? Bon à savoir. Bon à savoir.
[Salle d’interrogatoires.]
Hijazi : ... je savais que c'était possible. Khadafi a envoyé des gens ici. Peut-être les avait-il déjà envoyés. Peut-être que si j'étais allé lui rendre visite ...
Callen : Farag, ce n'est pas votre faute. On sait qui a fait ça. Il y a une chance pour qu'on les attrape. Donc, es-tu sur d'être le seul qui savait ce qu'il faisait ?
Hijazi : Il a une sœur Shari. Mais il ne lui aurait jamais dit qu'il était toujours ici. Il ne l'aurait pas mis en danger. Elle était sa seule famille.
[NCIS. Salle des opérations. Le kaléidoscope cherche les trois affidés de Kadhafi.]
Nell : Un résultat avec la reconnaissance faciale ?
Éric : Je regarde les cameras du trafic, des distributeurs et les caméras de sécurité. Tout ce à quoi mon système peut pénétrer. 3 mecs dans une ville de 10 millions.
[Nell s’approche d’un écran d’ordinateur.]
Nell : Asad El-Libi est de nouveau en ligne.
Éric : Quoi ? Comment c'est possible ?
[A l’écran quelqu’un à la voix déformée parle en arabe.]
Nell : C'est en direct. Et il fait clairement référence aux évènements qui se sont produit après qu'on est retrouvé son corps.
[Hangar à bateaux. Salles d’observation. Éric apparait sur l’écran en face de Deeks, Kensi, G. et Sam.]
Éric : Les gars ! Asad El-Libi diffuse de nouveau.
Sam : Soit quelqu'un a pris sa place ou alors Farag nous a menti.
Callen : Peut-être que son frère lui en a dit plus que ce que Farag pensait. Kensi, Deeks.
Deeks : Et... Monty, allez.
[Monty dortsur le canapé-il se lève.]
Deeks : Allez! Tu veux conduire ? Probablement mieux que Kensi.
Callen : Ce n'est pas l'homme, c'est ce qu'il représente.
Sam : Ce qui signifie qu'ils en auront après ce mec, aussi. Quel qu'il soit.
[Images d’Asad El-Libi parlant arabe avec la voix déformée.]
[Deeks et Kensi sont dans la maison de la sœur de Tarek Al-Kousa. Elle pleure.]
Shari : Je suis si fière de lui, de ce qu'il a fait. J'ai juste.. J'aurais aimé savoir qu'il était toujours ici tout ce temps là. Savoir qu'il était si proche, et maintenant il est mort.
Kensi : Vous savez, votre frère savait que ce qu'il faisait était dangereux. Et il voulait vous protéger.
[Shari sourit légèrement malgré sa peine.]
Deeks : Shari, quelqu'un a pris le relais des émissions de votre frère. Savez-vous qui pourrait faire ça ?
Shari : Le seul en qui il aurait assez confiance pour faire quelque chose comme ça, c'est Farag Hijazi.
[Deeks et Kensi échangent un regard.]
Kensi : Avez-vous remarqué quelque chose qui sorte de l'ordinaire ces derniers jours ? Des inconnus, des voitures quelque chose qui vous revient ?
Shari : Il y a quelques jours, j'ai cru que j'étais suivie.
Kensi : Avez vous vu qui c'était ?
Shari : C'était un van rouge. Et je... j'ai continué à le voir dans les rues, dans les parkings où j'allais faire mes courses.
Deeks : Vous l'avez vu quand pour la dernière fois ?
Shari : Ce matin.
[Deeks hoche la tête - Kensi reçoit le message.]
Kensi : Il faut y aller. S'il vous plait.
[Shari soupire et se lève.]
[NCIS. Salle des opérations. Nell et Éric sont afférés sur leur clavier.]
Éric : Qui que soit ce nouveau Asad El-Libi; il est bon. Au moins j'ai un signal sur la fausse adresse IP en Libye.
Nell : Il envoie des messages cryptés. On dirait qu'ils sont destinés à plusieurs chefs rebelles.
Éric : Peut-on les lires ?
Nell : Pas depuis ici.
Éric : OK pourquoi n'essaierais-tu pas
Ensemble : ... d'accéder au message via l'IP du destinataire. [Éric sourit.]
Éric : Si tu commences à apparaitre dans mes rêves. Je vais vraiment commencer à flipper.
Nell : En fait, tu es déjà apparu dans les miens.
Éric : Vraiment ?
[Ils se regardent.]
Nell : Seulement tu étais vieux et vraiment gros et tu portais ma robe. Bizarre hein ?
[Éric acquiesce. Un ordinateur bipe.]
Nell : J'ai quelque chose. Assad El-Libi leur propose de se rencontrer. Une sorte de sommet à... Quarat as Sawadiq.
Éric : Petite ville, 50 Km au Sud-Ouest de Mistrata.
Nell: Uh-oh.
Éric : Quoi ?
Nell : Quelque chose que j'ai vu tout à l'heure sur les mises à jour de la Navy. Khadafi a retiré une grande partie de son artillerie et de ses troupes de Misrata.
Éric : Ce qui n'a aucun sens, sachant que la bataille pour le contrôle de cette ville est primordiale dans cette guerre. A moins...
Nell : Qu'il ne soit au courant pour le sommet des rebelles
[Éric tape sur son clavier.]
Éric : Ça semble s'empirer. Je vois de plus en plus de messages cryptés venant de notre nouveau Asad El-Libi. Mais ils ne s'adressent pas aux rebelles Ils ont été envoyés au commandement militaire de Khadafi.
Nell : Asad El-Libi rassemble les rebelles.
Éric : Combien de temps on a ?
Nell : Le sommet est prévu à 2h00 heure de Misrata. Nous avons moins de deux heures pour empêcher un massacre. Ça pourrait changer le sort de la guerre.
[..]
[NCIS. Salle des opérations. Nell expose la situation à Callen, Deeks, Sam et Kensi.]
Nell : Hetty a contacté la CIA qui essaye à son tour de le dire aux rebelles.
Callen : Pas vraiment d'entente cordiale entre eux.
Nell : En plus d'une structure de commandement incohérente, les rebelles sont maintenant forcés de faire un choix entre la parole de la CIA et celle d'un homme qu'ils voient comme la voix de la révolution.
Deeks : Y a-t-il un moyen de court-circuiter la diffusion pour envoyer un avertissement ?
Éric : Le signal transite par une douzaine de pays différents. La seule façon de le faire serait depuis l'actuel ordinateur d'Asad El-Libi.
Kensi : Éric, regardes les caméras de trafic autour du restaurant d'Hijazi de ces derniers jours.
Éric : Qu'est-ce qu'on cherche ?
Kensi : Un van rouge.
Deeks : Shari Al Kousa a dit qu'elle a été suivie.
[Éric tape sur son clavier et fait apparaitre une vidéo de surveillance.]
Éric : Véhicules rouges, véhicules rouges. Van rouge.
Sam : Il y a une inscription sur le côté. En Arabe.
[Il se rapproche de l’écran.]
Sam : Une épicerie. Ça pourrait être un supermarché Halal.
Deeks : Il y en a beaucoup.
Nell : En effet... mais un seul est vraiment proche de l'endroit où on a trouvé le corps d'Asad El-Libi.
[Sam regarde Callen ... et les agents sortent.]
Callen : On dirait que tu vas faire un peu de shopping, Sam.
[Deeks et Kensi sont dans leur voiture. Sam marche dans la rue. Callen regarde l'arrière depuis sa voiture. Sam entre dans le magasin. On entend de la musique du Moyen-Orient dans les haut-parleurs. Un boucher travaille.]
Sam : "As-salâm 'aleïkoum".
Homme : "Aleïkom as- salâm" Que puis-je pour vous ?
Sam : J'ai de la famille qui arrive du Soudan. C'est l'anniversaire de mon père.
Homme : Oh, une fête
Sam : Oui.
Homme : Combien ?
Sam : Entre 25 et 30. J'ai besoin d'un agneau.
Homme : Entier ou découpé ?
Sam : Entier. [Il regarde l’arrière-boutique.] Ça vous dérange si je choisi moi-même ?
Homme : Tout ce que nous apportons est abattu et préparé selon les principes de la Sharia.
Sam : Sans vous manquer de respect, c'est une tradition familiale, une superstition.
[Un homme-Navid Mufar, l'un des policiers libyens est dans la cour.]
Sam : J'ai le sentiment que tout n'est pas Halal à l'arrière.
[Deeks et Kensi se précipitent hors de la voiture, G. rapplique aussi et Sam saute pardessus l’étale du boucher.]
Homme : Monsieur, où allez-vous ?
[Sam le pousse, l’homme tombe. Callen a sorti son arme et court. Deeks et Kensi entrent par devant.]
Sam : Agent fédéral!
[Il vise l'homme qui fait demi-tour mais G. est déjà sur son chemin. Il lève les mains en l'air, mais commence à courir. Heureusement Deeks le bloque.]
Deeks : Stop!
[Mufar attrape un couteau sur la table.]
Callen : Baissez le couteau.
[Sam lève une main en signe d’apaisement et remet son pistolet dans son dos. Il essaye de parlementer en arabe. Callen est prêt à tirer. Mufar est prêt à jouer du couteau. Sam a les deux mains ouvertes. Mufar lève son couteau et se jette sur Sam.]
Mufar : "Allahu Akbar"
[Sam parle arabe. Callen tire. Mufar tombe. Sam est énervé et se penche sur le corps.]
Callen : Éric, on a besoin d'une ambulance. Maintenant.
[Sam secoue la tête, il est mort.]
[NCIS. Salle des opérations.]
Éric : Le gars mort est Navid Mufar. J’étudie les appels passés depuis son portable.
[Arrière-boutique. Callen est au téléphone.]
Callen : On manque de temps par ici les gars.
[NCIS. Salle des opérations.]
Nell : C'est étrange. Mufar a reçu un appel de 10 minutes venant de la maison d'Hijazi à 15h.
[Arrière-boutique.]
Callen : Hijazi était avec nous au hangar depuis 14h.
[NCIS. Salle des opérations.]
Nell : Exactement.
Éric : Donc qui a appelé Mufar depuis la maison d'Hijazi ?
[Arrière-boutique. Callen a la réponse.]
[Maison d’Hijazi. Le vieil homme ouvre la porte. Deeks et Kensi sont devant lui.]
Kensi : On doit parler avec votre fils.
[Le père les laisse entrer.]
Deeks : J'ai pensé que vous aimeriez savoir que nous avons fait une découverte capitale. Dans moins d'une heure nous aurons l'adresse des types qui ont tué Tarek.
Hijazi : Merci. Sa mort sera vengée.
[Le père les laisse. Hijazi semble étonné. Le père compose un numéro de téléphone à l’extérieur de la maison.]
[NCIS. Salle des opérations. Sam et Callen regardent par-dessus les épaules de Nell et Éric ...]
Éric : Il passe un appel.
Nell : Allez, laisse-le se rapprocher.
Éric : Pasadena!
Nell : 432 Woodway Nord.
[Sam et G. se précipitent dehors.]
[Maison d’Hijazi. Dehors.]
Père : Il y a un problème.
(Homme parlant arabe au téléphone)
[Pasadena. Les deux derniers libyens sont là. Sam frappe à la porte. Les deux hommes courent vers l'arrière, mais Kensi et Deeks les attendaient.]
Kensi : Stop! Agents fédéraux!
[L’un des hommes se rend, l’autre fuit dans la direction opposée.]
Kensi : Y'en a un qui vient vers vous!
[Sam et G. enfoncent la porte. L’homme tire mais G. est plus rapide et l’abat.]
[A côté.]
Deeks : A genoux!
[Dans la maison.]
Callen : RAS!
[Les agents se retrouvent dans la pièce avec le drapeau de la résistance libyenne.]
Callen : Éric, on est prêt à y aller.
[Deeks et Kensi s’en vont avec le prisonnier. Sam attrape un keffieh.]
Éric : [via la radio] OK, mais on va devoir se bouger. Le sommet est sur le point de commencer.
[NCIS. Salle des opérations. Éric tape sur son clavier.]
Éric : Bien, je me connecte à vous maintenant. Je viens d'entrer dans leur installation.
[Pasadena. Callen appuie sur une touche, l’ordinateur bipe.]
Callen : Ça va ?
[Sam la tête cachée par le Keffieh fait signe que oui.]
[NCIS. Salle des opérations.]
Éric : Je me mets en ligne pour transmettre. Nell.
Nell : Je transfère son image.
[Pasadena. Callen allume la caméra.]
Éric : [via la radio]On est prêts.
[Callen donne le signal à Sam.]
Sam : (en arabe) C'est un message urgent. Notre sommet a été compromis.
[Depuis la salle des opérations, la voix est déformée.]
Sam : C'est un piège. Quitter immédiatement la zone.
[Bureaux du NCIS. Callen, Sam, Deeks, Kensi et Monty.]
Hetty : D'après nos chers amis de la CIA ; la plupart des rebelles ont entendu le message et ont ainsi pu éviter le piège. Grâce à un ami spécial qui a repris le flambeau, Asad El-Libi vit encore. Et en reconnaissance spéciale de ta contribution passée, Monty, tu es maintenant un membre officiel et honorable de notre équipe.
[Elle met un badge NCIS sur son cou ... Monty la lèche ; elle tape doucement sa tête.]
Hetty : Gentil garçon.
Sam : Je n’y crois pas.
Hetty : Un problème, M. Hanna ?
Sam : Non.
Hetty : Est-ce que la Sécurité Intérieure a embarqué le père de M. Hijazi ?
Sam : Il a été mis en garde à vue il y a quelques heures.
[Studio d’Asad El-Libi.]
Hetty : (off) Malheureusement, trop de personnes de sa génération ont cru aux mensonges des tyrans. Le nouveau Asad El-Libi, aidera peut-être à remédier à cette situation.
[Hijazi regarde une photo : il est avec son père... Il soupire ; cache son visage et s'assoit face à la caméra. Il allume la caméra et commence à parler en arabe.]
[NCIS. Sam mange et Monty le regarde.]
Sam : T'en veux un peu ?
[Monty remue la queue.]
Sam : Quoi ? Tu veux un peu de ça ?
[Sam lui jette un peu de son repas ... De là-haut, Deeks et Kensi sourient avant de s’éloigner. Sam secoue la tête, Monty s’allonge près de lui.]
[Bureau d’Hetty. Elle prend un dossier…]
Callen : Hetty. J'ai une question. Comment sommes-nous arrivés de Roumanie aux États-Unis ?
Hetty : Personne ne sait. C'était deux ans avant que je ne découvre que vous étiez ici. Trop tard également pour sauver votre sœur. Mais pas vous.
Callen : Vous m'avez sorti de l'orphelinat ?
Hetty : Et de chaque famille d'accueil. J'étais déterminé à vous trouver une famille. Vous étiez un enfant difficile, M. Callen. J'ai demandé à l'Agence de trouver des informations. C'est un vieil ami qui vient de rembourser une veille dette. [Il prend le dossier.] J'aurai aimé qu'il y en ait davantage.
Callen : Et mon père ?
Hetty : Nous n'avons jamais trouvé.
[Il la quitte. Elle pousse un profond soupir...]
[Maison de Callen.
Il est assis sur le sol, jouant avec le soldat de plomb tout en réfléchissant. Il lit une feuille de papier, puis prend le carnet. Il tourne une page et compare l’écriture avec la feuille. Il attrape une enveloppe, dedans il y a une photo de sa maman il sourit et la caresse...]