2 jeunes femmes tentent de quitter discrètement un appartement du bord de mer où un homme dort sur le canapé. La porte qui se referme le réveille cependant, mais il sourit. Il attrape une tablette, se repasse les moments croustillants qu’il a vécus la nuit passée ; un coup de téléphone l’interrompt. Il se lève avant de répondre, mais son interlocuteur n’est pas dupe : il est encore allé à la pêche hier soir...Plus sérieusement, il lui rappelle qu’il faut qu’il se bouge à propos de leur projet, qui pourrait s’annoncer très lucratif. Si les cigares tels celui que le Casanova local vient de saisir, ne le tuent pas avant ! A la fin de l’appel, l’homme sort sur son bacon ; à ses pieds, l’océan paresseux brille au soleil. Pour allumer son cigare, le type a pris son briquet. Mais ce n’est pas une flamme qui jaillit quand il tourne la mollette – c’est une terrible explosion !
GÉNÉRIQUE.
Callen, Sam, Kensi et Deeks sont au stand de tir. Ce dernier, content de ses (bons) résultats, est cependant battu à plate couture par son équipière. Il met ça sur le compte des cibles fixes : il est bien meilleur quand elles bougent, l’insultent et répliquent ! Il vient de perdre un dîner que Kensi fixe pour le soir même, dans un endroit très sélect...
Sam, lui, réclame l’album vinyle d’Isaac Hayes “Hot Buttered Soul”. G n’en revient pas qu’il ait pu prêter à Marty un truc aussi précieux à ses yeux. Malheureusement, il semble que Monty l’ait choisi pour repas. Deeks tente de s’en sortir en donnant tous les titres enregistrés par Hayes réunis par Eric sur un MP3, mais c’est un crime de lèse-majesté pour l’ex-SEAL. La dispute est interrompue : Hetty les réclame en haut.
En fait elle n’est pas dans les OPS mais leur demande de s’occuper de l’homme victime de l’explosion sur son balcon le matin même. Il s’agi d’un ancien agent de la CIA, Victor Potter. Le briquet était piégé – Deeks aurait préféré que ce soit le cigare, en hommage à Sam le Pirate. Depuis sa sortie de l’Agence 3 ans plus tôt, Potter se fait des millions de dollars en vendant ses souvenirs pour le tournage de films ou de jeux vidéo. A l’époque, il était un spécialiste des explosifs de précision...Hetty veut qu’ils prennent l’affaire en main, mais ne se montre pas : d’après Nell, elle est coincée au téléphone. L’équipe décide d’aller chez Victor.
La discussion sur les avancées technologiques en musique, le comparatif vinyle/MP3 se poursuit entre Sam et Deeks dans l’escalier. G en profite pour faire le détour par le bureau d’Hetty, effectivement au téléphone avec Granger au sujet du meurtre de Potter. Mais aussitôt l’appareil raccroché, elle se lève et le plante là. Interloqué, Callen flaire une drôle d’histoire, mais Sam ne s’en fait pas : il s’agit toujours de drôles d’histoires avec Hetty !
Un peu plus tard dans la voiture, il enfonce le clou : pas question d’essayer de savoir ce qu’Hetty cache, même si on en meurt d’envie, c’est mission impossible. Mais G a autre chose en tête : il est troublé par la passion de son équipier pour Sam le Pirate... Sam estime surtout qu’il est incompris, il admire le gros cœur caché derrière un tempérament volcanique. G ricane : il l’aurait plutôt cru un adepte des Hanna-Barbera. Son ami hausse les épaules- celle-là il l’a entendue depuis le CE2...et jusqu’à ce qu’il se mette aux pompes. Il se montre curieux de connaître le dessin animé préféré de G (G-force ?) et éclate de rire quand il apprend que c’est Hong Kong Fou Fou ! G proteste : c’est un maitre dans l’art de la couverture. Mais Sam est toujours plié en deux : Underdog le surclasse sans aucun effort.
Les 4 se retrouvent dans l’appartement de Potter – et pour une fois sont d’accord avec Deeks : il a eu une vie à la James Bond, une maison à la Scarface et ...il est aussi mort que le disco. Au mur il pose sur des photos en compagnie de Bill Clinton ou Barak Obama. Ils découvrent qu’il avait de la compagnie la veille, et qu’il a immortalisé certains moments sur sa tablette. Même Sam apprécie la plastique des filles (il est marié, pas mort, dit-il à Kensi qui lui fait les gros yeux). Deeks connaît l’une d’elle, qui travaille dans une prestigieuse agence d’Escort-girls de la ville.
Un peu plus tard au QG, Eric ne met que quelques secondes à percer l’identifiant de Potter (Napoléon Solo, de la série « des agents très spéciaux ») – au passage Sam se fait traiter de geek, ce qu’il prend mal ; ils apprennent aussi qu’Hetty se paie son thé grâce à une boite-à-jurons virtuelle – elle défalque directement un dollar par vilain mot sur leur traitement...et que Nell s’est prise de passion pour les Jets (de New York), alors que Sam tient pour les Patriots de la Nouvelle-Angleterre, depuis qu’Eric lui a donné le DVD « Le meilleur de 40 ans de football américain ».
La recherche sur l’identité des jeunes filles qui ont passé la nuit avec Victor n’a rien donné : elles sont vraisemblablement entrées illégalement dans le pays. Pour les retrouver, il faut passer par l’agence ; mais pas question d’aller simplement demander une liste d’hôtesses et de clients : il peut toujours y avoir parmi ces derniers des politiciens, des sportifs célèbres...
C’est pourquoi Kensi et Deeks vont à la pêche aux renseignements par des moyens détournés. Kensi se fait passer pour une candidate ; Deeks lui a expliqué avoir connu la fille seulement professionnellement, de vue, alors qu’il était sous couverture ; non pas celle d’un SDF comme d’habitude, mais d’un client en costume Zegna et montre Rollex, car tout est une question d’image là-bas. Du coup Kensi ouvre un bouton de plus à son chemisier, libère ses cheveux, bref, se fait le look d’une Escort-girl.
Marty se trouble, et la met en garde : l’usage de la maison est de goûter les plats avant le service. Mais Kensi ne craint pas les hommes entreprenants.
Quand elle entre dans l’agence, il y a déjà plusieurs filles qui attendent ; la secrétaire lui fait signe de les rejoindre. La jeune femme a repéré une caméra et fait aussitôt un numéro de charme qui donne le résultat escompté : elle est introduite dans le bureau du patron. Qui est une patronne, Wendy ! Elle l’accueille avec beaucoup d’amabilité. Pendant qu’elles discutent, Deeks est entré par derrière. La pièce est divisée en deux parties, il s’installe au bureau ; Kensi maintient l’attention de Wendy, qui lui tourne le dos, le temps qu’il connecte l’ordinateur de l’agence avec les OPS.
Wendy assure Kensi qu’il n’est pas question qu’un homme la touche si elle ne le désire pas, il s’agit seulement de tenir compagnie à des messieurs riches. La recherche dans les données prend plus de temps que prévu, Deeks fait signe à Kensi qu’il faut continuer. Wendy lui explique justement qu’elle peut devenir célèbre, comme plusieurs filles avant elle : elle a le bras long, et il suffira à Kensi d’être...très gentille avec elle pour qu’elle s’occupe de sa future carrière. Deeks reçoit le feu vert des OPS pour s’en aller ; il fait signe à Kensi. Wendy commence à lui caresser le bras- la jeune femme lui attrape la main et lui tord dans le dos : il n’est pas question de recevoir son aide, jamais !
Elle est furax contre son équipier quand elle rejoint : il aurait pu la prévenir. Il prend l’air innocent : elle a dit pouvoir s’occuper de n’importe quel homme qui tenterait de s’approcher ; il ne pensait pas qu’une femme pourrait la déstabiliser ! Elle le menace : elle pourrait bien révéler à Sam qu’il s’est assis sur son disque, et que Monty n’a rien à voir dans l’histoire.
Dans les OPS, Eric est heureux d’apprendre que Nell s’est prise au jeu du football américain. Leur discussion à ce sujet est abrégée par un message que l’analyste vient de recevoir et qu’elle doit apporter à Hetty.
Celle-ci est dans l’armurerie, en train de contempler une photo sur laquelle on reconnaît Granger et Potter jeunes ; elle met la photo dans un coffret qu’elle enferme dans son tiroir secret. Elle a bien senti que Callen était en train de l’observer ; elle l’interpelle quand tout est rangé. Elle lui dit que ce qui est dans le coffret, c’est le passé – Nell les interrompt : Granger veut la voir immédiatement. La chef les laisse ; G se tourne vers Nell : il veut qu’elle garde un œil sur Hetty, et lui dise en permanence où elle est. Nell se rebiffe : le dernier agent qui a fait ça souffre maintenant d’un épais zézaiement. Il lui conseille de ne pas se faire prendre ; et que de toute façon il existe des thérapies. Comme elle ne trouve pas ça d’une grande aide, il lui explique qu’au-moins ils comprendront ce qu’elle dira...
G et Sam se rendent au domicile des jeunes filles qui ont passé la nuit chez Potter – mais une mauvaise surprise les y attend : l’une d’elle est morte, l’autre respire à peine...Heureusement, ils peuvent la sauver, et elle leur raconte : un type était venu leur proposer de l’argent pour un travail hors-agence. Il fallait séduire Potter, lui donner l’impression qu’il était irrésistible- et qu’il ne se doute pas qu’elles étaient des pros. Peu importe ce qu’elles faisaient avec lui, d’ailleurs, le plus important était de faire un échange de briquets...
Comme il était connu à l’agence, vraiment charmant, et qu’il se comportait bien avec les filles (il les emmenait faire du shopping dans les beaux quartiers), elles lui avaient fait confiance. Et lui avaient ouvert la porte pour qu’il les paye. Seulement à la place de billets, il avait sorti une arme et les avait droguées – pour faire croire à une overdose. Tout ce qu’elles savaient de lui était un nom : Ruiz.
Les OPS ont vite fait de retrouver le meurtrier grâce à la survivante : c’est un tueur à gages qui prend tous les boulots du moment qu’on le paie, et recherché à ce titre par à peu près toutes les agences existantes. L’équipe s’interroge : a-t-il aussi bossé pour Potter ? C’est leur instant de chance : il est localisé à la terrasse d’un café de Montrose. Nell par contre n’a pas retrouvé la trace d’Hetty qui a carrément enlevé la carte SIM de son téléphone. Granger qui a les rejoints leur dit de ne pas s’occuper d’elle, elle est assez grande pour le faire ; et de ne plus s’occuper non plus du meurtre de Potter, puisqu’ils ont trouvé, à tous les sens du terme, le coupable: la CIA va prendre le relais, le livre se referme. Deeks l’interroge : que se passerait-il s’ils mettaient un marque-page ? Granger demande à G de contrôler ses hommes, avant de quitter la pièce à grandes enjambées furieuses.
Les autres se regardent – et décident tacitement d’ignorer les ordres du sous-directeur. Un peu plus tard, ils encerclent la table où Ruiz fait le beau avec deux charmantes jeunes femmes. Ils ne remarquent pas une femme qui les observent de sa voiture, et prend un téléphone. Elle appelle le tueur, lui dit qu’il a de la compagnie ; elle va s’en occuper, il n’a pas besoin de faire quoi que ce soit. La voiture démarre, passe à la hauteur de la table où les agents ont presque fait jonction – et la femme abat Ruiz ! Les agents n’ont pas le temps de l’intercepter, le véhicule a accéléré et s’est perdu dans la circulation. Comme c’est un modèle très répandu et qu’il n’a pas de plaque minéralogique, les OPS n’ont pas pu le suivre non plus. Ruiz est mort, et la piste s’arrête là...
Rentrés au bureau, c’est sans doute avec un peu de soulagement que les agents apprennent l’absence de Granger. Ils viennent de désobéir à un ordre, et n’ont rien à apporter pour leur défense. Les visages du conducteur et du tireur sont restés dans le flou. A y regarder de plus près, il y a ici des éléments troublants : Hetty insiste pour qu’ils s’occupent d’une affaire et disparaît ; Granger leur tombe sur le dos- et disparaît également. Il y a quelque chose qui manque. Callen dit qu’il sait où trouver ce chainon manquant- et réclame l’aide de Nell.
Il l’entraine avec Sam dans l’armurerie, mais la jeune femme ne compte pas leur donner accès au coffret qu’Hetty a rangé. Les choses privées doivent le rester. Elle cède finalement devant leur insistance. La photo dans les mains, ils contemplent les visages d’Hetty, Granger, Potter, et un 4ème homme ; elle a été prise au moins 10 ans plus tôt, quelque part au Moyen-Orient (Le Caire ? Karachi ?). Potter est mort, Hetty et Granger dans la nature...Logiquement le 4ème homme devient le centre d’intérêt. Surtout celui d’Hetty, qui ne peut qu’être partie à sa recherche.
Il s’agit d’un autre ancien agent de la CIA, Barry Brooke, qui a longtemps travaillé avec Potter, et avec Hetty et Granger dans les années 80 en Afghanistan. Les mails de sa part retrouvés dans l’ordinateur du mort laissent apparaître qu’il en voulait à ce dernier d’enjoliver leurs missions afin de les monnayer plus chères. Comme on parle de millions, et de gloire, on peut comprendre une certaine jalousie, mais de là à tuer, la marche parait un peu haute, quand même.
En tout cas, il semble que Ruiz ait été payé pour éliminer Potter, qu’il se soit servi des filles pour lui donner le briquet piégé, et qu’il ait ensuite essayé de faire disparaître ces témoins. Son employeur ? Peut-être la jeune femme qui lui a tiré dessus ? Elle-même embauchée par Brooke ? Celui-ci préparait une action en justice pour obtenir une part du gâteau ; Potter a contacté Hetty par mail hier, pour lui demander son avis à ce sujet. Et le dernier coup de téléphone qu’elle a donné avant de disparaître était pour Brooke. Il se pourrait qu’elle ait décidé de lui rendre une petite visite...
Ce que l’équipe fait aussitôt, bien sur. Mais les portes du domicile de l’ex-agent sont entrouvertes...et il git par terre à l’entrée de sa salle de bains. Il y a eu combats, beaucoup de sang versé – et son corps a été trainé sur le sol pour être laissé là. Où alors il a rampé en usant une partie de ses dernières forces. Une partie seulement : avant de mourir il a écrit avec son sang « Nogales Bo », un étrange message qui les laisse perplexe. Nogales est une ville de l’Arizona ; ça veut dire « noyer » (l’arbre) en espagnol- quant à Bo, mystère.
Brusquement Sam qui regardait de plus près le corps se fige : il repère des fils menant dans un tiroir, où des pains de C4 sont soigneusement rangés ; prêts à exploser. Un piège destiné à Hetty, ils en sont persuadés.
Leur inquiétude s’est transmise aux OPS où Eric et Nell attendent leur retour. La bombe n’a pas touché Hetty puisqu’elle n’a pas explosé ; mais peut-être que celui qui l’a posée a réussi à l’avoir quand même. Car comment expliquer sa disparition ? Pourquoi n’a –t- elle pas essayé d’entrer en contact avec eux alors qu’un type essaie d’avoir sa peau ? D’un autre côté, comment venir à bout de la fille spirituelle de Mata Hari et Gengis Khan ? Ou du général Patton et jeanne d’Arc ? Son Kung Fu est d’enfer et sa magie puissante – ils ne peuvent pas sous-estimer celle qui jamais ne les sous-estime.
Dès qu’ils sont revenus au QG, une réunion de crise se déroule. Sam est maintenant persuadé que le corps de Brooke a été trainé jusqu’à l’endroit où ils l’ont trouvé, et piégé. L’homme a été laissé pour mort ; mais il ne l’était pas, et a pu écrire son message. « Bo » voulait dire bombe, c’est acquis. Il reste « Nogales ». Cela pourrait être le nom de la femme qui a tué Ruiz, après tout. Elle pourrait être le cerveau de l’affaire : elle embauche le tueur qui élimine Potter et Brooke ; elle piège le corps pour en finir avec Hetty quand elle viendra aux nouvelles. Quand Ruiz attend son paiement au café, elle les repère et décide d’effacer ses traces ; enfin, de toute façon, le tueur à gages y serait passé aussi.
Quand Hetty a senti le danger, elle n’a surtout pas voulu qu’il franchisse les portes du QG ; ce qui explique son absence. La connaissant, elle s’est empressée de tendre un piège à son mystérieux ennemi pour le forcer à se dévoiler. Seule, bien sûr. Mais peut-être quand même a-t-elle laissé derrière elle un petit caillou ? G retourne vers le bureau de la chef, où une noix trône en pleine vue. Or les agents avaient une fois offert à Hetty un panier garni qu’elle n’avait pas accepté à cause des noix qu’il contenait : elle est allergique. Autrement dit, même pour Hetty, laisser une noix bien visible est étrange. Eric est chargé de vérifier les dernières recherches qu’elle a menées sur son ordinateur. Bingo : elle a consulté les données de la CIA sur la « Casa de Nogales », une ancienne maison de Gerald Ford reconvertie en planque pour toute agence en ayant besoin. Dont la CIA. Son message est enfin clair : elle a pris position à la Casa de Nogales...
Un peu plus tard, les agents lancent un assaut discret et efficace : les agents en faction sont neutralisés et désarmés sans violence, puis poussés à l’intérieur. Callen appelle « Hetty ! » -et elle apparaît ! Encadrée par Granger et un autre type qui les mettent en joue. Le directeur assistant n’est pas heureux – G avait des ordres...Les armes sont rendues aux agents en faction – et Sam reconnaît l’homme qui protégeait Hetty ; il tombe dans ses bras. C’est Dale Farmer, celui à qui il doit tout, son ancien commandant de la DEVGRU. Il s’est reconverti dans les missions spéciales de la CIA.
Mais Granger ne digère toujours pas cette intrusion. Est-ce que c’est Hetty elle-même qui les a appelés ? Mais celle-ci nie, d’ailleurs sa présence ici n’est pas son idée. Sam interroge Farmer, qui explique que la mort de Potter combinée au silence de Brooks qui était injoignable, l’avait poussé à isoler l’ancienne équipe le temps de découvrir qui est après ses membres. Callen ouvre de grands yeux : Hetty ne sait pas qui c’est? Elle soupire, ils se sont faits tellement d’ennemis au fil du temps. Kensi leur raconte ce qu’ils ont découvert chez Brooke et que le mot « Nogales » écrit dans son sang les a menés jusqu’ici.
Granger s’inquiète : cela veut dire que la sécurité d’Hetty est compromise, il faut bouger. Farmer se propose pour la logistique, mais Granger veut prendre les choses en main. Il n’en a pas le temps- des coups de feu traversent les fenêtres. Farmer s’effondre, touché à la poitrine. G se jette sur Hetty et la plaque au sol sous lui, pendant que tous s’abritent au mieux. Il y a au-moins 2 tireurs, sans doute 4 ou 5. Callen prend la situation en main : il envoie Deeks et Kensi sortir par l’avant pendant que lui et Sam prennent l’arrière. Granger devra surveiller leurs arrières en s’occupant de Farmer ; et Hetty ne pas bouger.
A l’avant, Kensi et Deeks doivent se débarrasser de 3 hommes- . A l’arrière, Sam et G en combattent 2, dont un équipé d’une arme automatique. A l’avant Kensi couvre Deeks qu’un homme essaie de descendre, mais doit se mettre à l’abri d’urgence : cette fois c’est une femme qui lui tire dessus. Le type est neutralisé, mais la femme a le temps de gagner la route et de disparaître dans une voiture qui s’arrête à sa hauteur. Kensi prévient les autres que la voiture va passer près d’eux. Comme ils doivent d’abord affronter encore un assaillant, ils sont un peu en retard sur la voiture mais leur feu nourri finit par faire mouche. La voiture s’envole au-dessus d’une barrière et se crashe. Elle s’immobilise après plusieurs tonneaux. Aucun mouvement à l’intérieur : le chauffeur est inconscient. Callen s’approche de l’arrière ; la femme est blessée. Il lui demande qui elle est; elle répond « Fatima Khan »- il n’a pas vu l’arme qu’elle tient et qu’elle brandit brusquement en sa direction- mais le coup de feu qui éclate n’est pas pour G. C’est elle qui s’effondre ; Callen se retourne : Hetty vient de lui sauver la vie.
Il fronce les sourcils : il lui avait pourtant dit de ne pas bouger. Elle sourit : ils ont en commun une certaine manière d’obéir aux ordres. Il veut savoir si elle la connaît : elle contemple le visage et un souvenir surgit dans sa mémoire : une petite fille en larmes que quelqu’un empêche d’avancer...
Dans les OPS, Nell livre les dernières explications. Fatima, née à Karachi, était la fille d’une couturière et d’un chauffeur de taxi. Elle avait 12 ans quand son père est devenu le chauffeur de Noreen Haseeb, un des fondateurs d’Al Qaeda et architecte de l’attaque à la bombe de l’ambassade américaine de Nairobi. Un jour, il avait rendez-vous avec un groupe terroriste. Le père de Fatima le conduisait dans son taxi quand celui-ci a explosé – ce n’était pas un accident. Sur l’écran, une photo des lieux après l’attentat leur permet de reconnaître Potter parmi les badauds. D’ailleurs les rapports de la CIA confirment l’implication de l’équipe de Victor. Sur une deuxième photo une petite fille en larmes hurle près de la carcasse du véhicule où son père vient d’être tué – Fatima, sans doute. La jeune femme a passé un diplôme d’informatique au Caltech et fondé une société de télécommunications au Pakistan qui lui a rapportée des millions. La mise au point d’un système d’écoute a intéressé l’ISI, les services secrets pakistanais. Elle est ensuite entrée à l’Agence, et a joué un rôle clé dans les missions conjointes ISI/CIA. Ainsi, elle a pu accéder aux dossiers secrets et retrouver la trace de Potter et de ses acolytes. Elle n’avait plus alors qu’à puiser dans ses poches bien remplies pour embaucher Ruiz et tous ceux qui l’aideraient à se venger. Callen soupire : elle n’était pas née pour tuer. Ce sont eux qui l’y ont poussée...
Sam, Deeks et Kensi descendent l’escalier – Marty avait raison, il est bien meilleur tireur quand il est en mouvement et que la cible réplique. Kensi réclame quand même son diner à Beverly Hills ; et Sam son disque. Et là, miracle, Deeks lui met dans les mains non pas une mais 2 pochettes de vinyles d’Isaac Hayes. Il s’avère que la Casa de Nogares renfermait une bonne collections de disques, et qu’il y a trouvé ceux-là entre Hotel California et Zeppelin Four. Ils lui proposent de se joindre à eux, mais sa soirée est déjà occupée : il se fait un marathon James Bond avec Eric et Nell chez lui. Et non, il n’est pas un geek, ni un fan, plutôt un type compliqué !
Beaucoup plus tard, G descend l’escalier en courant quand Hetty l’arrête. Elle lui jette la noix : elle est allergique !
Puis elle gagne son bureau, attrape une bouteille de scotch (de 50 ans d’âge) et deux verres. Granger est préoccupé. Il lui demande si elle le referait. Elle n’hésite pas, c’est oui, 2 vies sacrifiées en ont sauvé des centaines d’autres. Le directeur assistant revoit la petite fille qui hurlait de désespoir et qu’il retenait de force dans ses bras. Potter a placé la bombe, mais c’est Hetty qui a appuyé sur le détonateur. Comment vit-elle avec ça ? Elle soupire : elle n’a pas choisi cette vie remplie de secrets et de sacrifices personnels. Elle prie pour que le monde soit meilleur et se contente de baisser la tête, garder son arme prête et sa conscience propre. Granger ne parait toujours pas à son aise. Ils trinquent – et Hetty lui propose d’y passer la nuit...
--------------------- FIN --------------------