Sur le parvis du Los Angeles Live Entertainment Center, la foule de touristes s’amuse à se faire photographier avec différents personnages ou animaux, ou achète des gadgets aux forains, quand un camping-car en train de doubler un petite camion d’Armored Republic donne un brutal coup de volant sur sa droite, et s’arrête en travers de la route ; les deux véhicules s’immobilisent. Un fourgon de tourisme freine à leur hauteur et donne un coup d’avertisseur sonore : un clown se précipite alors, attrape un minuteur qu’il va coller sur le pare-brise du camion, qui assure un transport sécurisé. Le conducteur essaie de retenir le passager qui veut descendre, en vain : le garde gicle dehors ; mal lui en prend : un « pirate » sort une arme automatique de sa veste et le tue ; la panique a envahi le parvis, bien sûr. A l’intérieur du camion, un autre garde donne l’alerte. Un explosif a été déposé sur les portes arrière. Le chauffeur est également abattu ; quand les portes arrière s’ouvrent, le garde a le temps de décharger son arme sur le clown avant d’être atteint par des balles. Un fourgon noir se range en marche arrière, une planche-convoyeur à rouleau est installé entre les deux véhicules. Le camion étant plus haut, par gravité des caisses changent de transporteur très rapidement, et le gang s’enfuit. Dans la foulée, le camion explose...
GÉNÉRIQUE
Sam est en train de travailler sur son ordinateur, tapant seul un rapport pour lequel G et Kensi avaient promis de donner un coup de main...Cette dernière a une bonne excuse pour son retard : elle devait faire le trajet avec Deeks mais il ne s’est pas montré. C’est Granger qui leur en donne l’explication : il est appelé à témoigner dans le procès du trafiquant d’armes Nelson Sanders [voir Plan B], suite à de nouvelles charges. Et l’assistant directeur ajoute qu’il va le remplacer sur le terrain.
Kensi ne peut cacher sa surprise et sa répugnance, et, malgré les mimiques de ses camarades, s’enlise dans ses tentatives de faire renoncer Granger à cet improbable duo. Du baroudeur bourru aux années d’expérience considérables, il encaisse tout stoïquement et finit par lui demander si elle pense qu’il n’est pas taillé pour le terrain ; forcément, elle se dit ravi de faire équipe avec lui.
Quand Eric les appelle en sifflant le lever des troupes, Granger les abandonne : il a déjà eu le briefing. La vidéo du braquage (ou plutôt les vidéos des innombrables touristes) leur montre l’efficacité de l’impitoyable bande qui a mis la main sur de l’or destiné à payer à la Chine les intérêts d’emprunt des USA. 70 millions de dollars en barres de 12,4 kilos. La bonne nouvelle, c’est que le garde qui était à l’intérieur du camion a survécu à la balle qu’il a prise dans la tête.
Sam et Callen se rendent sur les lieux et, en reconstituant la scène, aperçoivent des traces de sang. Elles conduisent à un container à ordure ; Sam soulève le couvercle et le referme violemment en laissant échapper un cri d’horreur. Il vient de tomber sur le cadavre du clown – et on se rappelle qu’il est phobique à ce genre de personnage...
De retour aux OPS, l’identité du type est donnée à G par Nell et Eric : Clive Mayfield, une figure du grand banditisme. Certains de ses associés connus vivent aux alentours de Los Angeles. Callen décident d’aller faire la tournée des domiciles, après avoir récupéré Sam qui n’avait pas eu le courage d’affronter l’image du clown. Pendant ce temps, Kensi est en route pour l’hôpital, où le garde (chanceux) est réveillé. Eric et Nell se découvrent la même phobie des ventriloques, et le jeune homme commence à raconter le rêve qu’il a souvent fait quand il a commencé à travailler pour le NCIS. Il entrait dans la salle des OPS en pleine nuit, tout seul – il y avait des gens assis, serrant quelque chose dans leurs bras ; il ne pouvait pas voir quoi, ils lui tournaient le dos. Il voulait fuir ; les personnes se tournaient lentement, et alors...avant qu’Eric ait le temps de finir l’histoire, Hetty, furieuse, intervient : le Département du Trésor pourrait ne pas se relever de la perte de cet or, alors s’ils veulent toucher leurs chèques cette semaine, ils auraient intérêt à se mettre au travail. Elle va jusqu’à les menacer de les séparer si besoin est.
Sam et G entrent chez Mayfield, qui est manifestement parti en hâte, des reliefs d’un petit déjeuner non terminé sont encore sur une table. G s’offrirait une ile déserte avec 70 millions – et un yacht pour que Sam vienne le voir. L’ex-SEAL s’achèterait un atelier de carrosserie, il a ça dans le sang. La maison ne leur livre aucun indice ; mais un vivarium vide leur apprend que l’homme avait un serpent, et un gros. Sam fait de nouveau la grimace : il a peur aussi des serpents.
Kensi est arrivé à l’hôpital. Devant la chambre du garde, Jack Williams, elle voit une jeune femme et deux enfants. Jack a un énorme pansement sur le crane, et ...une amnésie totale. Il ne sait plus qui il est – alors impossible de se rappeler quoi que ce soit du braquage ! Granger surprend Kensi quand elle sort de la chambre ; elle a trouvé Jack convaincant, mais la bande a fait son job avec une efficacité qui plaiderait en faveur d’une complicité interne ; la balle dans la tête était peut-être destinée à le faire taire- ce qui expliquerait aussi une fausse amnésie. Granger demande que sa chambre soit gardée : pour ne pas qu’il s’échappe, ou pour éviter que ses éventuels complices ne reviennent finir le travail.
Nell appelle G au téléphone : elle sait où a été acheté le costume de clown ; Callen lui demande de prévenir Kensi – par égard pour son partenaire. Et de rechercher qui achetait de la nourriture pour gros serpents dans les environs.
Kensi pousse la porte du magasin en demandant à Granger pourquoi il est sur ses talons. Il ne lui fait pas confiance ? Mais l’homme se défausse, il applique seulement le protocole – et en profite pour l’évaluer. Le propriétaire les interrompt, il les prend pour un couple désireux de pimenter leurs nuits...Même quand il réalise être devant des agents fédéraux, il se refuse à coopérer, et prétend vouloir vendre les enregistrements de ses caméras de surveillance. Il cède quand Granger lui parle de son labo clandestin du sous-sol. Il n’a ni labo ni sous-sol, mais l’idée d’une bataille contre la bureaucratie fait pencher la balance en faveur du vieux baroudeur...
Ainsi, un peu plus tard, Eric peut présenter aux autres le « pirate », qui n’est autre que Duncan Welch ; il appartient au grand banditisme et fut compagnon de route de Mayfield. G, Sam et Kensi se rendent à son adresse.
Ils y trouvent 3 cadavres, exécutés de balles dans la tête ; les membres du gang- moins Duncan Welch.
De retour au QG, les agents échafaudent des hypothèses : Duncan a utilisé ses copains pour faire le braquage, et s’est depuis senti pousser les dents ; 70 millions pour soi tout seul, c’est tentant. De la troupe, il ne reste à priori que le chauffeur du van et Duncan. Autrement dit le gorille et le pirate. Ce dernier dépensait déjà beaucoup d’argent avant même le vol- sans doute les honoraires versés pour la préparation du coup par un commanditaire à l’aise financièrement- notamment de la lingerie de femme, des repas au restaurant, des bijoux...l’analyse de son téléphone montre qu’il a souvent parlé avec Gloria, à des heures excluant une simple relation professionnelle. Kensi se charge d’aller l’interroger, et butte sur Granger à l’instant où elle quittait les autres ; elle se résigne à le trainer avec elle ; mais il venait seulement lui dire d’être prudente ; du coup il peut l’accompagner, si elle le désire- Kensi se sauve en bafouillant.
Elle attrape Gloria au moment où la jeune femme fermait son magasin. Elle dit ignorer où se trouve Welch, et avoir découvert ses activités illégales qui vont briser le cœur de sa grand-mère, avec laquelle son ex-copain regardait les matches à la télé. Elle pense qu’un ami avec lequel il allait pêcher devrait savoir où il se trouve. Elle peut lui trouver l’adresse, au dos d’une enveloppe de carte d’anniversaire. Elle part la chercher ; mais Kensi a un doute. Elle fait le tour de la maison pour camper devant la porte de derrière- et Gloria qui sort en courant ne peut que constater sa défaite. Kensi lui montre les photos des cadavres ; elle dit ne pas les connaître. Alors Kensi lui explique la situation : ce sont tous des copains de Welch ; donc soit il les a tués, soit il est le prochain sur la liste du meurtrier. Quoi qu’il en soit, il a de sérieux ennuis. La seule manière pour Gloria de l’aider est révéler où on peut le trouver. Vu comme ça, la jeune femme n’a plus le choix...
Pendant ce temps au QG une scène étrange se déroule entre Granger et Hetty. Assis face à face, ils évitent soigneusement de se regarder, et gardent un silence pesant. Finalement, c’est Hetty qui le rompt. En fait, elle est furieuse à propos de Deeks : même s’il n’est pas un agent du NCIS, elle le considère comme de sa maison, et ne tolèrerait pas que qu’il lui arrive quoi que ce soit...
Cela donne le temps aux autres d’arriver dans un parking souterrain, où le fourgon noir est stationné. Là encore ils trouvent un cadavre – un chapeau de pirate sur le siège passager. Mais quand Kensi ouvre les portes arrière, ils restent tous médusés : les caisses avec les lingots d’or sont toutes là.
Hetty les félicite à leur retour. Mais G est mal à l’aise. D’abord, il manque un complice ; et puis, tout a été trop facile. Sont-ils intervenus avant que le dernier homme puisse récupérer l’or ? Ou bien est-ce qu’«on » voulait que les agents le retrouvent ?
Du coup, ils attaquent à la perceuse un des longots, dans l’armurerie. Et découvrent la supercherie : ils ont retrouvé des lingots de tungstène – pas d’or.
Le tungstène est un métal de densité similaire à l’or. Coûteux mais pas autant que la valeur refuge. Donc soit l’état américain comptait refiler du tungstène au chinois (douteux), soit le chargement volé était bien de l’or. Pire, cet or pourrait être fondu pour enrober des lingots de tungstène, et transformer les millions en milliards...Il faut donc trouver un acheteur de tungstène, et un lieu où l’or pourrait être fondu. Nell se charge de l’opération de fonte – ce mot arrache à chaque fois un rire nerveux à Eric, sans qu’il puisse expliquer pourquoi.
Hetty demande à parler à G en particulier : en fait ils partagent la même impression que le mobile du vol n’est pas seulement financier, mais destiné à pourrir la relation entre la Chine et les Etats-Unis. Ces derniers ne se relèveraient pas économiquement parlant, d’être accusé de vouloir payer leurs dettes avec de l’or contrefait...
Quand Nell rejoint Eric dans la salle des OPS, il a trouvé tellement d’acheteurs de tungstène qu’il a besoin d’affiner ses critères. Le mot fonte le fait à nouveau rire ; Nell ironise : il faisait moins le malin avec le fongelé...Bref, elle n’a rien trouvé sur un endroit adéquat ; ses recherches sur les serpents lui ont fait découvrir le Reptile Super Show, qu’Eric connaît bien : il y est allé l’année précédente avec son ex-, avec son amie. Nell trouve l’idée des NAC étrange, elle préfère qu’un animal de compagnie puisse être chouchouté, câliné. Eric met fin à la discussion qui a pris un tour étrange, ils ont encore du travail !
Kensi est abordée par Granger, et à propos de discussion étrange, celle-ci va la laisser sur le flanc. Comme il la félicite pour Gloria, elle lui dit espérer qu’il mettra cette bonne note dans son rapport. Mais un directeur assistant ne fait pas de rapport sur l’efficacité d’un agent. Par contre un homme ambitieux ne reste pas directeur assistant, et dans cet optique, il évalue...
Les agents se regroupent et cherchent à reprendre le fil de l’enquête. Ces types ont forcément laissé une trace quelque part. Ils ont volé un fourgon de transport, ils ont des armes, des munitions ; des déguisements ; ils ont forcément pris de l’essence, payé un parking, bu du café- laissé une piste. Le tungstène a de trop nombreux usages pour être décisif à lui tout seul. G propose de se concentrer sur le moindre truc qui pourrait ne pas coller dans la vie de Duncan, afin de mettre la main sur l’homme au masque de gorille. A cet instant, Eric apporte un vrai tuyau : il a trouvé une compagnie qui vient d’acheter un très gros four – une compagnie qui travaille sur du tungstène pour les équipements auto ; qui n’existait pas un mois plus tôt. Et qui a reçu une demi-tonne de tungstène la semaine précédente...
Kensi se gare devant l’entrée de la fameuse compagnie, et un détecteur de chaleur lui indique 1.700 degrés. Elle entre, pendant que G et Sam patientent dans leur voiture. Kensi se présente comme un agent du ministère de la santé. Le réceptionniste, s’il est sensible à son décolleté, n’entend pas pour autant la laisser entrer ; elle utilise alors la manière forte, un bon coup de sac à main en plein visage (sac à main lesté d’un lingot de tungstène...).
Les autres la rejoignent, et ils se dirigent vers l’endroit où la lumière du four brille. Il y a 3 hommes, ils décident de se séparer. Kensi entre par derrière et fait tomber une barre de fer ; deux des hommes se lancent à la poursuite de leur visiteur, mais sont aussi obligés de partir chacun de leur côté. Le premier trouve derrière une porte Kensi qui lui fait « chut », les doigts sur les lèvres. Il hésite, et elle le met KO par un coup de pied entre les jambes suivi d’un direct en pleine poire. Le deuxième traverse un labo – le masque de gorille posé sur une table semble le regarder – en fait, G surgi derrière lui et le neutralise. Quant à Sam, il entre dans le hangar où le 3ème homme s’occupait du four. Sauf que le type a senti l’embrouille, et c’est lui qui surprend l’agent du NCIS. Une bataille s’engage, Sam a perdu son arme, et au moment où il pense pouvoir remettre la main dessus, il est obligé de reculer : le gars a attrapé du métal fondu et lui jette dessus ! Sam a bien évité les projections, mais c’est son assaillant qui récupère l’arme ; et se dispose à l’exécuter froidement- des coups de feu éclatent : G et Kensi sont arrivés à temps. Sam respire, il s’en est fallu d’un cheveu...
Reprenant ses esprits, il hausse les épaules : il était sur le point de l’avoir ! G comme Kensi approuvent – pour lui faire plaisir !
Un peu plus tard, les 2 hommes arrêtés à l’entrepôt font face à G et Sam dans la salle d’interrogatoire de l’annexe. Ils ne veulent rien dire. Alors les agents leur expliquent la situation : ils sont deux, il n’y a qu’un seul billet pour la Chine (patrie du ping-pong, du panda, de la violation des droits de l’homme), avec laquelle les USA ont accepté de coopérer puisqu’ils étaient aussi les victimes potentielles du braquage. A eux de décider qui aura l’honneur d’aller se faire interroger là-bas...Sam et G les laissent à leur réflexions et rentrent au QG.
Kensi, elle, est allée prendre et donner des nouvelles au garde blessé dans l’attaque. Il a fait quelques progrès, les docteurs sont confiants, la mémoire devrait lui revenir entièrement. Il plaisante même en faisant croire à Kensi qu’il a oublié son nom !
L’homme-gorille est finalement identifié : un nationaliste iranien responsable de multiples attentats à la bombe en Israël, en Europe et en Irak. Il s’agissait bien d’une attaque terroriste contre le système financier des Etats-Unis.
Nell et Eric se disposent à quitter le QG- ensemble. Et se troublent à l’idée que les autres puissent penser que...
Les hommes à l’annexe confirment la piste iranienne ; Hetty demande à ses troupes de ne plus jamais parler de cette affaire à l’avenir. G attend d’être seul avec elle pour lui citer Edgar Watson Howe : « un homme qui sait garder un secret peut être considéré comme un sage ; mais il ne le sera jamais qu’à moitié par rapport à l’homme qui n’a aucun secret ». Hetty rétorque qu’ils n’ont pas le choix dans leur métier – et elle le laisse méditer sur ça...
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