Code d'honneur
[EXT. - PARC COLEMAN (fête forraine) - JOUR]
TANNER: Hé, Zach ! Zachary ! Qu'est-ce que j'ai dit sur le fait de partir comme ça ? Fais bien attention aux étrangers.
ZACH: Désolé.
TANNER: Tiens
ZACH: Hé, papa ! Les ballons, c'est pour les bébés.
TANNER: Ok ... et ta barbapapa ?
ZACH: Oh, non, c'est bon. On la partagera après mon tour.
TANNER: Je vais essayer de t'en garder. Elle semble terriblement succulente.
ZACH: Papa ... Après le tour, je te surveille.
(Zach monte sur le manège et regarde son père qui lui fait un petit signe de la main. Ensuite deux hommes approchent Tanner, et tout les trois partent laissant Zach tout seul.)
ZACH: Papa ! Papa !
[Générique ...]
[INT. - BUREAU DU NCIS - JOUR]
TONY: Toute une heure pour déjeuner, bizut ?
MCGEE: Ouai, euh, Ziva et moi sommes sortit. Elle m'a demandé de lui montrer le chemin le plus court pour venir travailler. Tu sais, elle conduit de mieux en mieux. Elle n'a presque pas violé de lois, cette fois-ci.
TONY: Attends, je résume. Ziva t'a demandé à toi, qui peut à peine te repérer dans l'Arsenal de la Marine, de lui montrer le meilleur chemin pour venir travailler ?
MCGEE: C’est ça.
TONY: Donc, et moi ? Je connais tous les raccourcis dans le métro. Je pourrais lui faire gagner dix minutes sur ses changements.
MCGEE: Je ne sais pas quoi te dire.
TONY: ça n'a aucun sens. Impressionnant, peut-être que je l'intimide ?
MCGEE: Ouai, je suis sûr que c’est ça.
TONY: C'est déjà arrivé avant. C'est un truc chimique. C'est dur à expliquer.
ZIVA: J'espère que tu vas essayer.
TONY: Ne refais jamais ça.
ZIVA: Désolée. J'étais si intimidée par ta présence, j'ai dû oublier. Sérieusement, Tony, je te fais mes excuses pour ne pas t'avoir demander conseil.
TONY: Ne t'inquiète pas.
ZIVA: Si j'avais su que tu te serais senti aussi « émasculé ». C'est ça ?
MCGEE: Oui, c'est ça.
ZIVA: Émasculé. Je te l'aurais demandé en premier.
TONY: Il faut un peu plus d'accent exotique et des déplacements silencieux à la Ninja pour m’émasculer !
ZIVA: Seulement un peu plus ? Comme c'est décevant.
TONY: Ne prends pas parti, bizut !
GIBBS: C'est parti. Nous avons une personne disparue aux manèges du parc Coleman à Arlington.
ZIVA: Un enfant ?
GIBBS: Le père. Le capitaine de corvette Alex Tanner. Disparu il y a une heure.
ZIVA: Répondez-vous toujours aux cas de personnes disparues si rapidement ?
GIBBS: Ce sont des circonstances spéciales, Ziva. Son fils de 6 ans a appelé le NCIS. Il est dans le parc, tout seul, il nous attend. DiNozzo, tu conduis.
TONY: Oh, je pense que McGee veut conduire, patron.
MCGEE: Euh, tu sais quoi, Tony, je préfèrerais vraiment que tu conduise.
TONY: Tu as peur de rencontrer une autre bouche d’incendie ? Parce que je suis sur que ce n’était pas ta faute. Attends, ça l'était, selon le rapport de police.
ZIVA: Je conduirai.
GIBBS: Un mot de plus, vous y allez à pied.
TONY: ça marche, patron. (Gibbs donne une tape dans le dos la tête à Tony) Je l'ai mérité.
[EXT. - A CÔTE DU MANÈGE (sur un banc) - JOUR]
TONY: Salut, Zach. Je suis l’Agent Spécial DiNozzo, tu peux m'appeler Tony, ok ! C’est très bien d’avoir appeler le NCIS. Bon garçon. Bien, je sais c‘est vraiment effrayant, mais, je veut que tu sois courageux. Peux-tu faire cela ? Okay, je veux que tu repenses à nouveau à ce qui s'est produit aujourd'hui. Essaie de te rappeler les détails. Aucune réponse n’est mauvaise.
GIBBS: Que savons-nous ?
TONY: Rien. Je pense que le gosse est sous le choc.
ZACH: Non, je ne le suis pas. J'attendais que l’Agent DiNozzo me pose des questions.
TONY: Quel type de question devrai-je te poser ?
ZACH: Ce que j'ai vu. Pourquoi j'ai appelé le NCIS.
GIBBS: Qu'as-tu vu, Zach.
ZACH: Deux hommes nous observaient. Je pense qu'ils ont kidnappé mon père.
GIBBS: Décris-les.
ZACH: Lunettes noires. L'un avait une coupe militaire. L'autre était chauve.
TONY: Quel âge ?
ZACH: A peu près le votre. Ils avaient des Ipod aussi.
TONY: C'est comme un Walkman, patron. Un Ipod.
ZACH: Ils n'écoutaient que dans une oreille, comme ceci.
GIBBS: On revient dans une minute, Zach.
(Gibbs et Tony vont plus loin.)
GIBBS: Lunettes noires, oreillettes.
TONY: ça ressemble à des fédéraux.
GIBBS: Tu penses vraiment que le FBI arrêterai un homme et laisserai son enfant dans un parc, DiNozzo ?
TONY: Et bien, peut-être que notre Capitaine est allé faire un tour. Mon père m'a laissé dans un hôtel Hilton une fois, pendant deux jours. Il n'avait même pas réalisé que j'étais absent jusqu'à ce qu'il ait eu la facture du service d’étage.
ZIVA: Triste, mais instructif.
MCGEE: Patron, je viens juste de parler au supérieur du capitaine. Il est très inquiet. Apparemment, le capitaine Tanner travaillait sur un projet classé confidentiel de D.O.D. [Department Of Defence]
GIBBS: Quel projet, McGee ?
MCGEE: Il n'a pas voulu me le dire sans ligne sécurisée. Mais je vais le découvrir.
GIBBS: Et les vidéos des caméras de surveillance ?
ZIVA: La sécurité du parc me les a données.
GIBBS: Ok. Appelez la maman de Zach. Dites-lui qu’elle peut le prendre au NCIS.
MCGEE: (En bégayant) Euh … patron. Euh … sa mère est morte. Tuée il y a quatre ans dans un accident de voiture.
GIBBS: Des parents proches ?
MCGEE: Il n'y en a aucun. Il y a juste le Capitaine Tanner et son fils.
[INT. - BUREAUX DU NCIS - JOUR]
TONY: Ces types sont vraiment des pros. Ils ont gardé leurs visages hors de portée des caméras. Tout ce que nous avons c'est la description de l'enfant.
MCGEE: Bien, ça n'a pas l'air d'un kidnapping. Ils n'ont aucun pistolet, ils touchent à peine le capitaine.
GIBBS: Ils ont dû menacer son fils.
TONY: Ce qui explique pourquoi ils l'ont laissé seul dans le parc.
GIBBS: Que sait-on sur le capitaine Tanner ?
MCGEE: Et bien, patron, c'est une homme brillant. Deux doctorats de Caltech* en mathématique et en la théorie du chaos. J'ai déjà lu sa thèse en ligne. Il parvient à lier des effets non relativistes de quantum ... [*Institut Technologique de Californie]
GIBBS: Bien, des choses utiles ici, McGee !
MCGEE: Euh ... les trois dernières années, il a fait la liaison entre la Marine et une entreprise de la défense, Q & R Software. Euh, il était à la tête d'un projet appelé "Honor" [Honneur].
GIBBS: Qui est ?
MCGEE: Classé secret. J'ai passé un appel au centre de sécurité. Personne n'a pu me répondre. Alors j'ai pensé que je devrais leur rendre visite.
GIBBS: Ouais, c'est une bonne réponse. Tony, accompagne-le.
ZIVA: Voici le portrait robot d'après la description de Zach. Le garçon a une mémoire remarquable. Il y a également quelqu'un ici de la sécurité sociale pour lui.
GIBBS: Services, Ziva. La sécurité sociale est pour les personnes âgées.
ZIVA: C'est noté. Est-ce que vous voulez que je le dise au garçon ?
GIBBS: Non, je m'en charge. Assieds-toi là. Lance un avis de recherche sur les deux inconnus. (A Zach) Hé, Zach, joli travail pour le portrait, mec.
ZACH: Merci. Ce sont les services sociaux, hein ?
GIBBS: Mm-hmm. Ouais, ils vont prendre soin de toi jusqu'à ce que ton père revienne.
ZACH: Je peux prendre soin de moi tout seul.
GIBBS: Je n'en doute pas.
ZACH: Mais je dois quand même y aller.
GIBBS: Ouais, ça ne sera pas long. Allez.
ZACH: Et si ... Et si vous ne retrouvez pas mon père, Agent Gibbs ?
GIBBS: Je le trouverai, Zach. Je le trouverai. Et si jamais tu as besoin de moi ou bien si tu veux juste parler un peu, tu appelles, ok ?
(Gibbs lui donne sa carte ...)
[INT. - LE HALL DE Q&R SOFTWARE - JOUR]
LAURA: Désolé de ne pas avoir appelé directement, Agent McGee. Nous avons eu quelques problèmes ici.
MCGEE: Quel genre de problèmes ?
LAURA: Franchement, je n'en ai aucune idée. Je ne suis que l'assistante de Mr. Connell. Je suis sûre qu'il pourra ...
(Panne de courant, toutes les lumières s'éteignent)
LAURA: ... ça, euh, n'arrête pas depuis la dernière demi-heure. Ils devraient rétablir le courant sous peu.
(Les lumières se rallument, et Tony et Laura sont côte à côte ...)
TONY: Vous allez bien Mlle Osgood ?
LAURA: Euh, appelez-moi Laura.
TONY: Laura.
FRANK: Mlle. Osgood. Je vais m'en occuper. Franck Connell, Q&R Software. Vous êtes très rapides.
WILDER: Nous venons juste de trouver l'origine de l'intrusion il y a une heure.
[INT. - LE BUREAU DE FRANK CONNELL - JOUR]
WILDER: A 3h00 ce matin, notre réseau a été piraté. Nous n'avions pas détecté l'intrusion avant d'essayer de rebooter notre serveur principal pour maintenance.
FRANK: Depuis lors, nous sommes surchargés de travail en traquant les virus qui se sont installés dans notre système.
MCGEE: Savons-nous quelles données ont été compromises, capitaine ?
WILDER: Il est clair qu'ils cherchaient une copie d'Honor, mais heureusement, il est protégé par une clé qui est en-dehors de notre système. .
TONY: Une "clé" qui ne sonne pas vraiment très high-tech.
FRANK: Une clé algorithme asymétrique qui est assignée à la mémoire.
WILDER: Sans elle, nous ne pouvons accéder au logiciel pour travailler. Vous n'auriez que des zéros et des uns. Totalement sans valeur.
FRANK: Donc, vous voyez, le NCIS n'a pas à s'inquiéter, messieurs.
TONY: Génial. Excepté que ce n'est pas pour ça que nous sommes là.
MCGEE: Qui à la clé d'Honor assistée à la mémoire ?
WILDER: Notre chef de projet, le capitaine de corvette Tanner.
[INT. - VOITURE DU NCIS (en mouvement) - JOUR]
(Gibbs conduit et voit l'iPod de Zach sur le siège passager, le prend, met un écouteur et écoute la musique qui est assez forte et relâche l'iPod pour le remettre sur le siège, le téléphone sonne, Gibbs décroche tout en conduisant.)
GIBBS: (Au téléphone) Oui, Gibbs.
TONY: On a peut-être un problème, patron.
GIBBS: Peut-être ?
TONY: La clé d'Honor sur laquelle le capitaine Tanner travaillait a peut-être était volée. Ils essaient d'en avoir confirmation.
GIBBS: Qu'est-ce que c'est censé faire ?
TONY: Juste casser tous les cryptages utilisés à l'heure actuelle.
GIBBS: Bien, oui, DiNozzo, je dirais que ça ressemble à un problème.
TONY: C'est pire, patron. Selon les gens d'ici, le capitaine Tanner est le seul capable de le faire fonctionner.
GIBBS: Très bien, je vous rejoins. Je dois juste rapporter le machin-pod à Zach d'abord.
(Gibbs raccroche mais le téléphone ressonne juste deux secondes après.)
ZACH: (Au téléphone) Agent Gibbs !
GIBBS: Tu appelles à propos de ton baladeur que tu as laissé sur mon bureau ?
ZACH: Non. Il est là. L'homme du parc.
GIBBS: Passe moi l'agent des services sociaux qui s'occupent de toi, Zach.
ZACH: Je ne suis pas dans leurs bureaux. Dès que je l'ai vu, je suis parti.
GIBBS: Où es-tu ?
ZACH: Dehors, dans la rue.
GIBBS: Zach, je suis à quelques blocs de toi. Reste où tu es.
ZACH: Je ne peux pas. Il s'en va.
GIBBS: Zach, écoute moi !
GIBBS: Je veux que tu ...
ZACH: Il sait où est mon père ! On ne peut pas le laisser s'en aller. Dépêchez-vous !
GIBBS: Zach !
[EXT. - DEVANT LE BATIMENT DES SERVICES SOCIAUX - JOUR]
(Zach raccroche et cours vers l'homme qui a kidnapper son père, Gibbs arrive à la hauteur de la rue et descend de la voiture en courant pour chercher Zach. L'homme prend l'enfant et essaye de le mettre dans la voiture mais Gibbs essaye de le stoper de loin ...)
ZACH: A l'aide ! A l'aide !
(Des hommes tirent sur Gibbs et il réplique en évitant de tirer sur Zach ...)
GIBBS: NCIS ! Laissez partir le gamin !
ZACH: Gibbs !
(Zach se défend à sa manière et arrive à s'enfuir, et cours vers Gibbs qui le protège comme il peut ...)
PAZZO: Petit salaud ! (L'homme tire dans leur direction.)
(Les hommes montent dans le 4x4 et s'enfuient à toute vitesse.)
WILLIS: Allez ! Allez ! Allez !
(La voiture disparaît, Gibbs continue de garder Zach dans ses bras ...)
GIBBS: ça va aller.
[INT. - BUREAUX DU NCIS - JOUR]
TONY: Les nouvelles recrues sont de plus en plus jeunes, n'est-ce pas, Madame le Directeur ?
SHEPARD: Apparemment vous n'avez pas eu le mémo, Agent DiNozzo.
TONY: Quel mémo ?
ZIVA: Celui qui explique que la prochaine personne qui l'appelle "Madame" aura "sa quille reportée"* ... peut importe ce que cela veut dire. [*Quille = fin de service]
TONY: C'est, euh ...
SHEPARD: Désagréable. Dites à Gibbs que je le veux en haut.
GIBBS: Que voulait le Directeur.
ZIVA: Vous ... en haut. Je ferais mieux d'aller voir ces portraits-robots.
TONY: J'ai un AR pour la Chevrolet Suburban noire, patron, mais sans les plaques d'immatriculation.
GIBBS: DiNozzo, tu vas passer les prochaines 24h à vérifier chacun d'entre eux dans les états de Virginie, du Maryland et de la capitale.
TONY: C'est quasi-impossible - Je suis dessus.
GIBBS: (A Zach) Surveille-le pour moi. Je reviens tout de suite.
(Gibbs part pour rejoindre le Directeur.)
TONY: Tu sais, il voulait rire quand il t'a dit de me surveiller.
ZACH: Je ne me souviens plus de quand Gibbs me les a demandées, mais je crois avoir les bons.
TONY: Les bons quoi ?
ZACH: Les numéros ... ceux de la plaque d'immatriculation.
(Flash back ...)
ZACH: J'avais peur, mais je me souviens de la plupart.
TONY: Bien joué, Zach ! Mon pote. (Tony met un poing en avant.) Allez, tope-là ! Allez tope-là ! Ok, je t'apprendrai. Bon boulot.
[INT. - COULOIR DEVANT LE MTAC - JOUR]
SHEPARD: J'ai toujours admiré ta façon d'être avec les enfants. Tu as déjà pensé à en avoir ?
GIBBS: C'est une proposition, Jen ?
SHEPARD: Non, ce n'était pas une proposition, Jethro. C'était juste une remarque.
GIBBS: Tu sais pourquoi je m'entends si bien avec les enfants ? Parce que quand ils mentent, ils finissent toujours par se sentir coupables et l'avouer. Tu voulais me voir ?
SHEPARD: J'ai passé la dernière heure en vidéoconférence avec les Directeurs du FBI, de la NSA, de la Sécurité Intérieur.
GIBBS: C'est un genre de thé-dansant.
SHEPARD: Si le projet Honor est compromis, ça affaiblira nos réseaux. Ils veulent tous avoir cette affaire sous leur juridiction.
GIBBS: Et tu as dit ...
SHEPARD: Que mon meilleur agent travaille dessus. Maintenant, dis-moi que tu as quelque chose.
GIBBS: C'est le même homme qui a kidnappé le capitaine et essayé de s'en prendre à son fils.
SHEPARD: As-tu considéré que le capitaine Tanner n'avait peut-être pas été kidnappé ?
GIBBS: Oui.
SHEPARD: Et ?
GIBBS: Je n'y crois pas.
SHEPARD: Ton fameux instinct ?
GIBBS: Non. Son fils.
[INT. - LABO D'ABBY - JOUR]
GIBBS: Abs, donne-moi de bonnes nouvelles.
ABBY: Oh mon dieu. J'ai reçu cet e-mail qui disait que j'avais peut-être gagné 50 millions de dollars et je suis vraiment très très excitée. Oh, tu voulais parler de l'affaire ? J'ai parcouru les rapports de sécurité de Q&R. C'est un peu le Fort Knox des systèmes de sécurité.
MCGEE: Anti-virus de nouvelle génération, détection d'intrus ...
ABBY: Programmes de cryptage, ACLs, pare-feu et tout le bazard ...
GIBBS: Hé, hé !
ABBY: Euh, ok ... personne ne peut pénétrer dans ce système, Gibbs. Il pourrait être désactivé si quelqu'un a des autorisations assez élevées.
GIBBS: C'est quelqu'un de l'intérieur.
ABBY: Q&R est surveillée 24h/24 et 7j/7. Tous les employés ont des mots de passe pour accéder au système.
MCGEE: Comme des empreintes digitales, chaque touche pressée est enregistrée pour la postérité.
ABBY: À 3h00, ce matin, quelqu'un a implanté un virus dans le réseau. Il a coupé le système de sécurité pendant exactement une heure.
MCGEE: Assez longtemps pour qu'un hacker puisse pénétrer le réseau, enlever le logiciel et mettre le virus.
GIBBS: Qui ?
CHIP: Le virus provient du poste du capitaine Tanner, monsieur.
GIBBS: Quelqu'un pourrait l'avoir utilisé.
CHIP: Non, monsieur. Les données sont très claires. Laissez-moi préciser que le système de sécurité de Q&R a été conçu pour être précis dans ce genre de circonstances, monsieur ...
ABBY: Chip !
MCGEE: Pourtant, il a raison à propos du dévelopement, patron.
GIBBS: Qui l'a développé ?
MCGEE: Euh, l'équipe de gestion des risques de Q&R, mais tous ses membres sont des forces de l'ordre ou militaires du plus haut niveau.
GIBBS: Le Capitaine Tanner était d'un grade élevé, aussi.
MCGEE: Tony est en train de revoir les déclarations des employés. Je suis en train d'examiner tous les ordinateurs, mais le virus a effacé beaucoup de fichiers. Ce n'est pas bon signe pour le Capitaine, patron.
GIBBS: (A Chip) Enlève-moi cette saleté de tes lèvres !
CHIP: Saleté ?
[INT. - BUREAUX DU NCIS - JOUR]
(Les portes de l'ascenseur s'ouvre ...)
LAURA: Je sens que je vous ai fait perdre votre tems, Agent DiNozzo.
TONY: Ne dites pas cela. Vous avez été géniale.
LAURA: Je me sens si mal pour ce pauvre petit garçon.
TONY: Et bien, écoutez, si vous pensez à quoi que ce soit ... Passez-moi un coup de fil, de jour comme de nuit. Mon numéro personnel est au dos.
(Les portes de l'ascenseur se ferme et Tony repart dans son bureau ...)
TONY: Où étais-tu passée ? J'aurais pu avoir besoin d'aide avec ces entretiens.
ZIVA: Oh ? Tu semblais très occupé avec elle.
TONY: Fais gaffe à tes allusions sexuelles quand tu es près du gosse. Il a eu une dure journée.
ZIVA: Il le vit mieux que beaucoup d'adultes. Il est costaud.
TONY: Tu as vu sa façon d'agir avec moi ?
ZIVA: Je crois que c'est parce qu'il ne t'aime pas, Tony.
TONY: Les enfants m'adorent.
ZIVA: Non, pas du tout !
TONY: Zach. Zacharoo, mon pote. Viens ici, mec. J'allais attendre jusqu'à demain que tout le monde soit là mais comme tu as été un brave petit garçon et vu à quel point tu nous as aidés, je vais faire de toi, un agent d'honneur du NCIS.
(Tony lui donne une feuille d'un faux diplôme du NCIS ...)
ZACH: Merci. Je dois aller aux toilettes.
(Ziva rigole ... Zach lui va vers les WC.)
ZIVA: Oui, Tony. Je me trompais. Ton comportement envers les gosses n'a égal que ton comportement avec les femmes.
TONY: Il est sujet à beaucoup de stress.
GIBBS: Où est Zach ?
TONY: Pause pipi, patron.
GIBBS: Tu vas parler ?
ZIVA: J'ai identifié un des suspects. Son nom est Vincent Pazzo. D'origine italienne. Mercenaire en freelance. Des opérations secrètes surtout. Certaines de nettoyage.
TONY: Comment t'as découvert ça ?
ZIVA: J'ai envoyé les portraits-robots de Zach à certaines personnes qui me devaient une faveur.
TONY: Et bien, si il a le programme Honor et le gars qui sait le faire fonctionner, alors pourquoi s'en prendre au gosse ?
GIBBS: Pour l'obliger à coopérer.
ZIVA: Donc il y a une possibilité que le capitaine Tanner ait fait tout cela pour que ça ressemble à un kidnapping.
GIBBS: Baisse d'un ton.
TONY: Chut.
ZIVA: C'est ce que je dirais si c'était mon opération. Les autorités cherchent un kidnappeur alors qu'elles devraient chercher un traître.
GIBBS: ça ne semble pas vrai, Ziva.
ZIVA: ça n'est pas obligé de sembler vrai, pour l'être vraiment, Gibbs.
[INT. - MAISON DE GIBBS - NUIT]
ZACH: Gibbs ... Puis-je vous poser une question ?
GIBBS: Ouais, vas-y.
ZACH: Comment allez-vous sortir tout ça quand ce sera fini ?
GIBBS: Bonne question. Je ne sais pas. Je n'y ai pas encore pensé.
ZACH: Vous pourriez utiliser une grue ou quelque chose dans le genre ?
GIBBS: Ouais. Je pourrais, euh, faire une rampe. Casser ce mur. Et le hisser dehors.
ZACH: J'ai fait de la voile une fois avec mon père et le Capitaine Wilder. ça ne s'est pas très bien passé.
GIBBS: Tu as eu le mal de mer.
ZACH: Mon père, oui. Le Capitaine Wilder a pensé que c'était drôle, vous savez, mon père étant dans la Marine ... Vous allez le trouver, d'accord ?
GIBBS: Oh, ouais. Ne le trouverons.
ZACH: Promis ?
GIBBS: Oui. Promis. Je te le promets. Tu veux me donner un coup de main ?
ZACH: Hmm. Je ne sais pas comment.
GIBBS: Vas par là.
ZACH: Je ne veux pas tout abîmer.
GIBBS: Tu ne vas rien abîmer du tout. Viens ici. Tu vois ? Il faut que tu aies toujours le même grain de bois. Place ta main ici. Mets tout ton poids dessus. Dans les deux sens, tout doucement.
[INT. - BUREAUX DU NCIS - JOUR]
ZIVA: Où est Gibbs ?
MCGEE: Euh ... chez lui, avec Zach. Qu'est-ce qu'il y a ?
ZIVA: Les relevés bancaires du Capitaine Tanner. Est-ce que les américains vident toujours leurs comptes avant d'emmener leurs enfants au parc ?
MCGEE: Tu plaisantes ?
ZIVA: Son compte épargne, compte-courant, actions. En tout 23.000 $.
MCGEE: Gibbs ne va pas aimer ça.
ZIVA: Nous allons résoudre cette affaire pour lui faire plaisir ?
TONY: J'ai repéré le 4x4 Chevrolet. Zach a oublié deux nombres de la plaque, mais j'ai retrouvé le véhicule. Voiture de location, hors du Maryland. Fausse carte d'identité, carte de crédit volée, mais c'est notre autre kidnappeur.
MCGEE: La voiture est-elle équipée d'un système de navigation, pour qu'on puisse utiliser le GPS ?
TONY: Deux mots pour toi, McGee : "Lo" and "Jack"*. [*LOJACK : système de localisation de voiture volée.
MCGEE: C'est un seul mot.
ZIVA: Comment ?
TONY: C'est, euh, peu importe. On l'a retrouvé dans un parking à quelques km d'ici.
GIBBS: Joli travail, McGee.
MCGEE: Quoi ?
GIBBS: Allez-y, bougez vous !
ZIVA: Où est l'enfant ?
[INT. - LABO D'ABBY - JOUR]
DUCKY: Maintenant cherche la pièce de monnaie, Mais ... voilà ... ça, mon jeune ami, c'est magique. Bon, un vrai magicien ne révèle jamais les secrets de ses tours qu'à d'autres magiciens. Mais aimerais-tu apprendre ?
ZACH: Elle est dans cette main, j'ai juste ?
DUCKY: En effet, oui. (Le jeune garçon s'éloigne ...) Il est très observateur.
ABBY: Ne te rappelle-t-il pas quelqu'un ?
DUCKY: Ah, très bien.
[INT. - GARAGE - NUIT]
TONY: (Au micro/oreillette) Je le vois, patron. 4x4 noir, plus de vitre arrière. Un des suspects est dans le véhicule. On y va maintenant ?
GIBBS: Attends. Nous sommes presque en position.
TONY: (Au micro, à Gibbs) Compris. (A Ziva) Tu es sûr que tu ne serais pas mieux avec McGee ? Je veux dire, vous deux, vous semblez bien vous entendre, et euh ... nous sommes sur le point de donner l'assaut au véhicule. Qui sait ce qu'il va se passer.
ZIVA: Ne t'inquiète pas, je couvrirai tes arrières.
TONY: Ha ! Mes arrières. Écoute, demoiselle. Si quelqu'un doit couvrir quelqu'un, c'est moi qui te couvrirai.
MCGEE: (Au micro) En position, patron.
GIBBS: (Au micro) Allez-y !
(Tous les agents se dirigent vers le 4x4, mais le suspect a déjà été tué d'une balle dans le crâne.)
[INT. - SALLE D'AUTOPSIE - JOUR]
DUCKY: Ah Ziva, quel plaisir.
ZIVA: Dr Mallard.
DUCKY: Oh, Ducky, s'il te plaît.
ZIVA: Ducky.
GIBBS: Avez-vous fini avec ce jeu de noms ?
DUCKY: Ouais, euh, notre invité a quitté ce monde, il y a seulement quelques heures. Mais il a vraiment souffert avant de mourir. Il semble avoir été blessé. Une fois. La balle s'est logée sous son os scapulaire. L'omoplate.
GIBBS: Doc, je vais supposer que cette balle vient de mon SIG.
DUCKY: Ouais, quant à la blessure mortelle, ce cercle autour de la blessure d'entrée suggère ....
ZIVA: Un silencieux a été utilisé, ça a été fait dans la précipitation par une personne peu expérimentée. Si un professionnel avait fait ça, il n'aurait pas laissé de trace. Il est désordonné. La signature d'un amateur. Si ça avait été moi, je n'aurais pas laissé de trace. Il y a littéralement des douzaines de manières efficaces pour éliminer une cible sans soulever le moindre soupçon. L'overdose d'héroïne est populaire, mais exige une utilisation antérieure connue. Naturellement, quelque chose comme l'insuline ou le potassium peut être employé pour suggérer la mort par causes naturelles.
DUCKY: Je dois vraiment t'inviter à dîner. Mère adorerait parler avec toi.
GIBBS: Ils ont nettoyé derrière eux. Je l'ai blessé quand il a essayé de kidnappé Zach. Il est devenu un handicap.
ZIVA: A nouveau, je suggère que le Capitaine Tanner est impliqué. De toute évidence, il a volé le logiciel. Il a vidé ses comptes bancaires. Il a probablement tué cet homme. Vous devez admettre, du point de vue d'un enquêteur, tout est contre lui. (Long silence) Ou pas.
[INT. LABO D'ABBY - JOUR]
GIBBS: Abby ?!
CHIP: Au laboratoire de balistique, monsieur.
GIBBS: Vous avez été militaire ?
CHIP: Non, monsieur. J'ai été réformé.
GIBBS: Arrêtez le garde à vous.
CHIP: Je crois juste que c'est la bonne position, monsieur.
ABBY: Quoi ? Zach, n'est pas là ?
GIBBS: Abby, tu hurles.
ABBY: Oh, désolée. Où est-il ?
GIBBS: Il est en haut.
ABBY: C'est un gentil garçon. Il te ressemble. Il est comme un Mini-Gibbs. Austin Powers ?
GIBBS: Est-ce que tu appelles Zach un Mini-Moi ? [Référence au film Austin Powers]
ABBY: Gibbs, je suis impressionnée par ta culture populaire.
GIBBS: Parle moi de l'arme.
ABBY: Ok. Le Makarov 3-80 correspond à la balle retrouvée sur le corps en bas. Et ce mauvais garçon qu'on a sorti de son épaule, provient de ton SIG.
GIBBS: Aucunes empreintes sur le 3-80 ?
ABBY: Seulement celle du mort.
GIBBS: Dis-moi que tu as autre chose ?
ABBY: J'ai autre chose.
GIBBS: Qu'est-ce que c'est ?
ABBY: Chip a rasé sa moustache.
GIBBS: Je n'avais pas remarqué.
CHIP: Il n'avait pas remarqué ?
ABBY: Il ne remarque pas les choses sans importance, Chip. Désolée, Chip. Je ne voulais pas dire ça.
[Suite à completer]