Mark Harmon et Michael Weatherly pour Interview MSN - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
Rencontre avec Mark Harmon (Gibbs), et Michael Weatherly (Dinozzo)
Au cours de la saison 7, on apprend que Gibbs a éliminé le meurtrier de sa femme et de sa fille. Saviez-vous qu'il était capable d'aller si loin ?
Mark Harmon: et cela va continuer dans la huitième saison ! J'ai toujours su que Gibbs était un guerrier, un tireur.
Allons-nous ainsi découvrir d'autres facettes obscures de Gibbs ?
Mark Harmon: Il était un peu trop gentil, ces derniers temps, et vous allez bientôt découvrir une facette du personnage plus dure. Cette huitième saison de « NCIS » va être très différente de la septième. On verra réapparaître les Israéliens, avec évidemment Eli David, le père de Ziva. On découvrira également en détail la première rencontre entre Gibbs et son patron, Leon Vance, et les liens qui unissent ce dernier à Eli David. Vous verrez que tout est lié...
Vous tournez beaucoup, dix mois par an, avec de longues journées de tournage. Dans quel état finissez-vous une saison ?
Mark Harmon: À la fin de la saison 7, j'étais malade, épuisé ! Mon entourage est également tombé malade. Mais j'ai pu me reposer lors d'un voyage en Europe avec toute ma famille. Quand je marchais dans les rues avec mon épouse, les gens s'arrêtaient tous ! Nous avions beau nous cacher dans une allée, des dizaines de personnes nous y attendaient. Là, j'ai vraiment mesuré la popularité de la série à l'étranger !
Est-il exact que les producteurs vous ont proposé un spin-off (une série dérivée) intitulé « Gibbs » ?
Mark Harmon: « NCIS » n'est pas seulement l'histoire de Gibbs, mais aussi celle de DiNozzo, McGee, Ziva, Abby, Vance... C'est de cet esprit d'équipe que vient le succès de la série. Aussi, je vois mal comment on pourrait nous séparer !
Vous dites toujours que personne n'est indispensable. Imaginez-vous Gibbs mourir ?
Mark Harmon: Je n'y pense pas, même si les producteurs se débarrassent régulièrement de personnages principaux. Moi-même, je suis mort à plusieurs reprises dans d'autres séries. Dans «À la Maison Blanche », lorsqu'on est venu me dire au bout d'une semaine : « Ton personnage va mourir ! », je n'y ai pas cru, et c'est pourtant ce qui s'est passé. Idem lorsque le personnage de Lauren Holly est mort dans « NCIS ». Mais Gibbs ? J'essaie de ne pas trop y penser. Toutefois, si c'est vraiment ce que les scénaristes planifient dans l'avenir, alors je m'exécuterai.
La septième saison a été particulièrement mouvementée pour ce qui est de la relation entre Ziva et Tony...
Michael Weatherly: oui, et que s'est-il passé lors de la nuit d'hôtel à Paris ? Même entre nous, nous avons des hypothèses différentes ! Ziva est celle qui connaît le mieux Tony avec... Gibbs. Mais Gibbs est plutôt du genre silencieux, et il le laisse se débrouiller seul, tandis que Ziva lui sert parfois de thérapeute. J'adore travailler avec Cote. Mais j'avoue que les scènes intimes me mettent plutôt mal à l'aise.
Cette année, nous avons aussi découvert le père de Tony, joué par Robert Wagner...
Michael Weatherly: Il a accompli un boulot extraordinaire. Il était la vedette de « L'amour du risque » et David McCallum était « L'homme invisible », nous avons des acteurs incroyables. C'est formidable d'être ainsi entourés. J'ai toujours pensé que Robert Wagner aurait été un excellent James Bond. Mais dans les années 70, on ne choisissait pas un Américain pour camper l'agent secret de sa Très Gracieuse Majesté !
Le plus amusant, c'est que vous avez joué le rôle de Robert Wagner dans un téléfilm retraçant sa vie et celle de Nathalie Wood. En avez-vous parlé?
Michael Weatherly: Non, il a été franc et adorable. Il m'a dit qu'il en avait entendu parler, mais que pour des raisons évidentes, il avait préféré ne pas le regarder. Robert est un homme très chaleureux et sensible. Il ne m'a jamais pris de haut. D'ailleurs, je suis ravi, car il revient pour deux épisodes lors de la huitième saison.
Pensez-vous que «NCIS» a pris une nouvelle dimension, ces deux dernières années?
Michael Weatherly: Notre série était reconnue à l'étranger, mais pas forcément aux États-Unis. Nous voulions que ça change. Depuis la saison 7, nous sommes la série la plus regardée en Amérique, et cela continue pour la huitième. Nous avons travaillé très dur pour ça. On a le sentiment d'avoir réalisé quelque chose d'extrêmement positif pour «NCIS ».
Comment pourriez-vous décrire votre entente avec Mark Harmon?
Michael Weatherly: J'ai beaucoup de respect pour lui. C'est un homme exemplaire, aussi bien d'un point de vue professionnel que personnel. Mark Harmon m'a permis de beaucoup évoluer en tant qu'acteur, au cours de toutes ces années, et je dois dire que c'est un privilège de travailler avec lui.
Entretien : Propos recueillis par Franck Ragaine à Los Angeles