Tournage de la 3ème saison, Télé Poche y était!
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Attention, cet article contient des spoilers sur la saison 3
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De retour après quatre semaines d’absence, « NCIS » rassemble, chaque semaine sur M6, plus de 4 millions de téléspectateurs. Télé Poche vous entraine dans les coulisses de la série à la rencontre de Mark Harmon et Pauley Perrette, alias Gibbs et Abby.
Si Kate Todd a été tuée à la fin de la deuxième saison, les surprises ne sont pas terminées. La fin de la saison 3 devrait révéler une autre disparition… Questionné sur le tournage de la série, dans les studios de Santa Clarita, en Californie, Don Bellisario, le créateur de « NCIS », vient de donner le clap de fin du dernier épisode de la troisième saison qui sera diffusé dans quelques semaines aux Etats-Unis, alors que le premier sera programmé en France, probablement à la rentrée. Une troisième saison qu’il a souhaité aborder différemment des précédentes : «Après la mort de Kate, j’ai voulu introduire un nouveau personnage féminin, beaucoup moins puritain ». C’est donc à la comédienne Cote de Pablo que revient l’honneur d’interpréter Ziva D avid, un agent du mossad qui va tenir tête à Anthony DiNozzo (Michael Weatherly). « Il existe une tension sexuelle palpable entre ces deux personnages. Ziva traite Tony d’égal à égal », souligne Cote de Pablo. Sasha Alexander, qui campait Kate, n’a quant à elle pas perdu de temps depuis son départ de la série, puisqu’elle sera à l’affiche de « Mission : Impossible 3 ».
Autre nouvelle recrue de la saison 3 : Lauren Holly. L’ex-compagne de Jim Carrey arrive pour diriger l’équipe de NCIS. Cette nouvelle saison promet évidemment d’autres évènements d’importance. Dans un épisode, l’agent Gibbs (Mark Harmon), sera pris en otage par un lycéen, tandis qu’Abby (Pauley Perrette) sera traquée et menacée de mort. « Dans un autre épisode, on en apprendra davantage sur la première épouse de Gibbs et sa fille, toutes deux assassinées », poursuit Don Bellisario.
Malgré le sèrieux des scénarios, ce dernier promet toutefois que l’humour sera toujours de la partie : « c’est un peu ma marque de fabrique et ce qui fait la différence avec les autres feuilletons ». Alors pourquoi changer une recette qui a fait ses preuves ? Les audiences de la série continuent d’augmenter aux Etats-Unis et une quatrième saison et dores et déjà en préparation.
Le NCIS, en vrai….
Le NCIS ou Naval Criminal Investigative Service est un organisme indépendant, même s’il est rattaché au « Department of Navy », chargé d’enquêter sur diverses affaires (crimes, terrorisme, piratage,…) concernant de près ou de loin la Marine (Navy) ou le Corps de Marine (Marine Corps). Le NCIS est apparu pendant la Première Guerre Mondiale.
Mark Harmon : « NCIS est un vrai marathon ! »
Télé Poche : Au départ, qu’est-ce qui vous a donné envie de jouer dans « NCIS » ?
Mark Harmon : L’humour dont sont dotés tous les héros de la série. Et puis, l’inattendu aussi. Dans chaque épisode, nous devons résoudre une énigme. Quelques fois nous y parvenons, parfois non. La force de « NCIS », c’est que rien n’est prévisible. Et j’adore jouer Gibbs car j’aime ses faiblesses. Mais ne vous méprenez pas, je ne lui ressemble pas du tout. Lui seul a été marié cinq fois, boit trop de café et conduit trop vite !
Pourriez-vous imaginer que la série rencontrerait un tel succès ?
Sincèrement, je ne suis pas surpris. Nous avons tous donné le meilleur de nous-mêmes. Si ce n’est pas forcément une garantie de réussite, nous avons, en tout cas, mis toutes les chances de notre côté.
Vos collègues parlent de vous avec beaucoup de respect. Avez-vous le sentiment de porter la série sur vos épaules ?
On dit tant de choses sur moi ! Mais, vous savez, je n’ai pas été le premier a être engagé sur « NCIS ». Il y a d’abord eu David McCallum, puis Pauley Perrette. Mais il est vrai que depuis le début du tournage, il y a une véritable cohésion entre tous les acteurs. Aucun n’essaie de prendre la place de l’autre. Nous prenons, chacun, énormément de plaisir à jouer nos rôles.
Que faites-vous de votre temps libre entre deux saisons de tournage ?
Nous tournons la série de juillet à fin mai. C’est très long. Donc, mes six semaines de repos, je les consacre entièrement à ma famille : ma femme et mes fils, Sean et Ty, qui sont en plein adolescence. J’essaie de les intéresser à l’art de l’ébénisterie, ma grande passion. Mais « NCIS » est un véritable marathon et même pendant les vacances, il faut veiller à ne pas perdre le rythme afin d’être prêt dès le premier tour de manivelle.
Pauley Perrette « Je voulais être policière »
Télé Poche : Qu’appréciez-vous dans la personnalité d’Abby, votre personnage dans la série ?
Pauley Perrette : Elle est à la fois étrange, hilarante mais aussi très intelligente. Je l’adore et cette contradiction me convient parfaitement. J’assume complètement la nature de mon rôle d’autant que, malgré son allure, Abby est loin d’être cinglée. J’irai même jusqu’à dire qu’Abby n’est pas loin d’être un génie. Et puis, les gens m’arrêtent souvent dans la rue pour me dire qu’ils l’adorent. Rien ne peut me faire plus plaisir.
Il parait qu’enfant, vous souhaitiez faire le même métier qu’Abby ?
Je voulais être policière, résoudre les énigmes et attraper les hors-la-loi ! Et j’adorais la science, je me suis lancée dans des études d’expertise en criminologie. Mais c’est une formation qui coûte cher ! Alors, pour la financer, je suis devenue serveuse à New-York jusqu’au jour ou j’ai entendu qu’on pouvait gagner 3000 euros en tournant une seule publicité. Je suis devenue comédienne pour payer mes études !
Vous n’avez jamais joué les jeunes filles romantiques…
Jamais ! Mais j’ai souvent changé de couleur de cheveux pour mes rôles !
Et comme Abby, dormez-vous dans un cercueil ?
Non, mais j’ai une amie qui a un lit en forme de cercueil pour ses invités !
Vous n’êtes donc pas prêt de vous ennuyer avec ce personnage ?
Abby est le meilleur rôle que j’ai décroché jusqu’à présent. Mark Harmon, qui est un peu le patron sur le tournage, est un homme extraordinaire : il est parvenu à créer une ambiance excellente. Et puis, je n’ai pas le temps de m’ennuyer, car souvent, j’apprends mes dialogues, et, au dernier moment, les scénaristes apportent des modifications… Il faut tout recommencer !
Quel est votre secret pour y parvenir ?
La peur ! Il n’y a pas de meilleur moyen, pour garder le rythme, que de se dire que l’on a pas le choix. Et puis, la mémoire, ça se travaille ! Il y a encore quelques années, j’aurai été incapable de retenir autant de textes. Mais j’ai de la chance : comme j’ai suivi des études scientifiques, je n’ai aucun mal à apprendre les mots complexes, longs et fastidieux !
Entretiens : Franck Ragaine à Los Angeles
