Sam et Callen sont en planque dans la voiture devant un immeuble. La radio joue un air de jazz, version « fusion ». Sam écoute religieusement. Pensant qu’il est endormi, Callen approche la main du bouton pour changer de programme mais Sam l’arrête. G ne comprend comment il peut écouter ça ; son équipier lui demande pourquoi il ne peut pas apprécier des improvisations de jazz...et G pourquoi ils ne peuvent pas jouer le même morceau ; Sam explique que cela s’appelle « fusion » - G ricane : ouais, confusion !
Mais le téléphone de Callen qui se met à bipper les interrompt : c’est le signal d’alerte d’un agent en danger ! Callen vérifie : il s’agit d’Hetty. Déjà Sam démarre la voiture qui part sur les chapeaux de roues !
Dans l’immeuble sous surveillance, Kensi remet à la hâte ses chaussures ; un type torse nu s’étonne de voir partir d’urgence une hygiéniste dentaire ; Kensi invente une dent manquante, un flot de sang. Elle l’appellera ! Elle claque la porte derrière elle.
Deeks se gare devant l’immeuble à l’instant où Kensi en sort. Elle se dépêche de jeter ses affaires à l’arrière – en lui flanquant un coup au passage ; il semble que ce soit une alerte bien réelle. Deeks ne peut s’empêcher de lui faire remarquer qu’elle n’a pas boutonné complètement son chemisier. Elle y remédie, s’attache aussi les cheveux, en commentant sa soirée : le type était prêt à donner son associé, il lui mangeait littéralement dans la main. Mais elle refuse de dire à Deeks comment c’était...
Callen, de la voiture, appelle Eric qui arrive au QG. Celui-ci a essayé de joindre Hetty depuis qu’elle a activé le code de détresse de son téléphone, au-cas où ce soit une fausse alerte ; aucun de ses numéros ne répond. Il rejoint Nell devant l’écran géant. Elle est en train de réclamer toutes les vidéos disponibles autour de l’annexe dans les dernières 3 heures : l’appel vient de l’annexe, mais quelqu’un a désactivé tout moyen de communication entre eux et elle. Quant au téléphone d’Hetty, il montre seulement un écran noir, au-dessus duquel clignotent l’avertissement indiquant qu’un agent a besoin d’assistance...Ils sont totalement aveugles.
GENERIQUE
Hetty a fait installer dans les murs et le toit de l’annexe un grillage chauffant, ce qui rend inutiles les caméras thermiques. Pour l’instant ils savent seulement que le téléphone d’Hetty est à l’intérieur ; ils n’ont aucune certitude de sa présence avec lui. Sam a inspecté les lieux, il n’a rien vu qui indique que le bâtiment ait été piégé. Kensi glisse une caméra à travers le mur et localise Hetty, assise sur une chaise au milieu de la salle d’observation...Et sous l’escalier, il y a aussi un type...
La porte de la salle d’observation s’ouvre lentement en grinçant. Callen passe prudemment la tête et demande à Hetty si ça va. Sans bouger, sans le regarder, elle répond laconiquement « super ». G fait quelques pas à l’intérieur. Est-ce qu’elle voudrait bien lui expliquer ce qui se passe ? Elle fait un signe de la tête vers l’escalier : c’est à lui qu’il faut le demander. L’homme se rapproche et salue G : « Agent Spécial G. Callen »... G réclame de savoir qui il est, ce qui le fait sourire. La méthode directe, c’est une tactique, sauf si elle vous conduit droit dans un piège ; ce qui pourrait être le cas ici. Callen se rapproche de lui, il est sûr de le connaître...En fait, il occupe l’attention du type, ce qui permet à Deeks et Kensi de faire irruption à l’étage, armes au poing ; et à Sam d’arriver dans le dos de l’homme. Celui-ci ricane : G a amené son équipe au complet, ce sera d’autant plus facile de les faire exploser tous ensemble. Mais G se jette sur lui et il se retrouve sur le dos avant d’avoir pu réaliser ce qui se passait. Sam le toise : « il bouge un cil, il le butte » ; allongé, le type se contente de lui demander si c’est une phrase culte...Callen lui demande à nouveau son nom ; cette fois il obtient une réponse : « Owen Granger, votre nouvel assistant du directeur ». Hetty se lève enfin : elle lui avait bien dit que c’était une mauvaise idée, mais comme c’est lui le patron... Et elle les plante là, les laissant tous médusés !
Ils aident Granger à se relever. Callen est plutôt exaspéré ! A quoi ça rime, tout ça ? Le nouveau boss explique qu’il voulait les voir en action – Sam lui glisse qu’il a surtout failli les voir le tuer ; ce qu’il commente en trouvant que cela aurait été maladroit. A Callen qui lui parle de leur opération interrompue, Granger réplique qu’il écoutait, et qu’il a surtout permis à Blye de ne pas avoir à simuler plus qu’une fausse identité – Kensi s’étrangle et Deeks lui sauve la mise : il veut sûrement parler d’un mal de tête. Granger leur donne l’ordre de se rendre dans 20 mn dans la salle des OPS – Kensi se plaint qu’il est presque 4 h du matin. Il leur accorde 10 mn de plus pour prendre un café et quitte l’annexe. Les autres échangent des regards exaspérés ; Deeks demande s’il est vraiment trop tard pour reprendre son ancien boulot...
Le soleil se lève sur Los Angeles quand ils se retrouvent tous (sauf Hetty) plantés devant le grand écran, en train d’écouter le discours d’arrivée d’Owen Granger. Il y a un moment de flottement quand le nouveau patron découvre la tenue d’Eric : il porte un pyjama rouge orné d‘ours polaires. Il n’a pas eu le temps de se changer, il s’est précipité au bureau en pensant qu’il s’agissait vraiment d’une urgence ! Comme Granger lui demande s’il s’agit de blaireaux, il répond méchamment que les ours sont les animaux les plus dangereux de l’Arctique...
Granger veut qu’ils s’occupent, toutes affaires cessantes, de la mort d’un collaborateur d’un important Think Tank, Brindell Research. Brent Bolton est mort vraisemblablement par suicide avec l’arme de sa femme Mia, qui travaille aussi chez Brindell Research. Comme cette boite travaille étroitement avec le Département de la Défense et que Mia s’était plainte d’être suivie, il faut savoir par qui Bolton a été tué et si, le cas échéant, des fuites ont pu se produire : les infos confidentielles de Brindell Research valent des milliards, et bien plus pour leurs ennemis. On ne peut pas exclure que Mia se soit procuré une arme et créé un alibi avec la prétendue surveillance dont elle faisait l’objet, mais tout reste à prouver. Et pour cela, Granger envoie Nell sous couverture dans le Think Tank.
Callen s’insurge, un analyste du renseignement n’est pas un agent de terrain ! Mais Granger a un argument de poids : le QI de Nell est plus important que l’addition des leurs réunis, et elle a été déjà bossé activement chez eux (parmi d’autres boites du même genre) avant d’atterrir ici...Etonnement sans fin d’Eric. De toute façon, Granger a déjà tout organisé pour qu’elle fasse l’intérim de Bolton.
Avant de les quitter, il s’approche de Kensi : il veut lui parler de son séjour à Hawaï, quand elle en aura le loisir.
Les agents sont descendus à leurs bureaux. Callen en profite pour faire le détour par le bureau d’Hetty. Elle est assise devant une tasse de thé. Absorbée par la dure tache de tourner la cuillère dans la tasse, elle fait semblant de ne pas l’entendre citer Shakespeare, ni lui demander si c’est sa manière de baisser les bras. Dépité il la laisse et rejoint les autres.
Ils pensent que Vance est à la base de ça, ou tout au moins quelqu’un largement au-dessus de leurs têtes. Ils n’ont pas s’y faire pour l’instant. G envoie Deeks et Kensi voir la femme de Bolton ; Sam et lui superviseront l’expédition de Nell.
Justement celle-ci est dans l’armurerie. Elle s’équipe d’un bouton-caméra quand Eric vient aux nouvelles. Il lui reproche de ne pas lui avoir parlé des Think Tanks, et lui demande...son QI. Elle l’envoie balader ! Granger arrive pour lui donner les papiers nécessaires à sa mission ; il envoie aussi Eric mettre un pantalon de grand garçon...
Nonchalamment appuyés contre la belle Jaguar bleue garée devant Brindell Research, Sam et Callen discutent d’Hetty. Vance avait bien dit qu’il lui serrerait la vis, mais là il s’agit carrément d’une mise en cage. La vieille dame s’est certainement fait des ennemis tout au long de sa carrière, quelqu’un est peut-être en train d’essayer de la pousser vers la sortie par vengeance...Eric les appelle, Nell est sur le point d’entrer dans son nouveau bureau.
Ce qu’elle fait en commençant par rechercher toute trace éventuelle de micro ou caméra. Quelqu’un frappe à la porte : un collègue venu lui souhaiter la bienvenue. Ancien pilote et beau garçon, il rend instantanément Eric jaloux. Il a le temps de donner à Nell tout un tas de documents à consulter pour se mettre à jour rapidement ; le temps de lui glisser que Bolton et sa femme se disputaient au point qu’ils ne pouvaient pas travailler ensemble et que pour lui le suicide est plutôt un femme-icide. Eric interrompt la visite en disant à Nell que la braguette du type est ouverte ; regard de la jeune femme vers l’endroit ; regard du visiteur au même endroit…Et il fuit le plus vite possible ; Nell est furax, Eric content de lui !
Jusqu’à ce que Granger entre dans les OPS. Eric lui demande s’il est ici définitivement ; le directeur adjoint rétorque en constatant qu’Eric ne va jamais sur le terrain ; une intuition doublée du fait qu’Eric lui fait penser à un des gamins de Twiligh. Cette fois c’est Eric qui est furax...
Pendant ce temps Kensi se gare devant le domicile de Mia Bolton. Deeks aimerait savoir pourquoi Granger veut parler d’Hawaï avec Kensi, mais celle ci- n’en a aucune idée. Il se montre sceptique. Elle lui dit avoir rencontré là-bas des gens qui ont connu son père, mais n’a rien appris de neuf sur sa mort, ou sur le jour de sa mort. Comme le souligne Marty, peut-être que quelqu’un n’a pas apprécié les questions.
La porte de la maison de la veuve s’ouvre à cet instant ; un type en costume est avec elle. Peut-être un avocat ; Ils se disent au-revoir en s’étreignant…
Callen achète des cafés pour deux pendant que Sam termine une conversation au téléphone ; Kensi et Deeks ont embarqué Mia pour l’interroger à l’annexe. Les tasses de café sont marquées au prénom des agents – OLeg pour Sam, Fareed pour Callen ( !) – le type a mis gratuitement du lait dans celui d’OLeg pour son anniversaire...
Le square est juste au pied de l’immeuble qui abrite Brindell Research. Autrement dit, ils se retrouvent forcément là pour leur pause ; prendre un café et utiliser l’accès Wifi gratuit de la ville pour quelques mails. Ce qui les rend vulnérables, même encryptés. Le type du café écrit les prénoms sur les tasses ; met à disposition des clients une poubelle pour le recyclage ; et fait une tombola pour gagner des muffins : il a ainsi les empreintes digitales des employés recoupées avec leurs noms sur les cartes commerciales... Callen prend une photo du vendeur, puis ils vont s’asseoir un peu plus loin. Près d’un papy joueur d’échecs qui se fait aussi tirer le portrait : à l’heure du déjeuner, quoi de plus normal pour des employés de Think Tank d’accepter le défi d’une partie ? Et de se retrouver à papoter gentiment... Une mère au foyer avec son bébé en poussette est également bien placée pour soutirer tout un tas d’infos, le nom et l’âge de vos enfants, l’école qu’ils fréquentent, là où ils font du karaté, le tout sans que vous vous doutiez de rien ; Callen prend donc encore en photo la mère de famille assise un peu plus loin avec une poussette.
Mais pour vraiment piéger Brindell Research, il faudrait installer une surveillance à distance avec un micro laser, ou un détecteur d’ondes...Le bâtiment de l’autre côté de la rue ferait merveille.
A l’annexe, Mia Bolton justifie les disputes entre elle et son mari par leurs caractères bien trempées. Elle a acheté une arme parce qu’elle se sentait suivie. Elle en a parlé autour d’elle ; Brent n’y croyait absolument pas. Quand il a su pour l’arme, il la lui a confisquée pour s’en débarrasser. Il est descendu de voiture très en colère – et elle ne l’a plus revu. Quant elle a entendu le coup de feu, elle a pensé que le coup était parti quand il l’avait jetée, et s’est précipitée pour le rejoindre. Elle l’a trouvé dans une mare de sang, l’arme à ses côtés. Elle n’a vu personne...mais elle aimait profondément son mari, qui était aussi un collègue et son meilleur ami. Les larmes aux yeux, elle fixe Kensi, à qui elle demande si elle connaît la douleur d’avoir perdu l’être qu’on chérissait le plus au monde sans savoir comment ni pourquoi... Kensi se perd dans ses propres souvenirs, et c’est Deeks qui propose d’interrompre un moment l’interrogatoire. Kensi a du mal à réaliser, puis se lève pour donner de l’eau à Mia.
Dans la salle d’observation, Sam et Callen sont étonnés de son attitude ; ils se demandent si c’est lié à ses voyages à Hawaï – au sujet desquels Granger veut lui parler. Eric les prévient que celui-ci est justement en route pour l’annexe...mais Granger a le temps de l’entendre car il est déjà là ! Il se vexe un peu d’être pisté par ses propres agents.
Il voit qu’il y a un peu de flottement dans la salle d’interrogatoire, et se lance dans une tirade sur les personnes qui ont un don pour faire parler les autres, pour lire en eux leurs secrets les plus intimes, ou leurs peurs les plus enfouies. Sam ironise sur la phrase culte – et Callen sur le fait qu’il connaît le film...Granger réagit : il n’est pas là en ami, mais pas en ennemi non plus. Ils ont besoin de lui, et lui de quelqu’un pour prendre en charge cette unité. Ils s’insurgent, il y a Hetty pour ça – il est là pour Hetty ! Granger ne nie pas : les techniques du passé ne sont plus adaptées au monde moderne. Evidemment, Sam rétorque que sa chef est mieux armée que personne pour ça ; mais Granger trouve que cette fidélité aveugle est dangereuse : il aurait pu tous les tuer l’autre soir. G ricane : s’il avait été un ennemi pour de bon, Hetty aurait planté sa tête au bout d’une pique avant leur arrivée ! Cette fois c’est Granger qui se moque de la légende qui entoure Hetty Lange ; mais les légendes sont pour les livres d’histoire. Il a besoin de quelqu’un pour relever les nouveaux défis – l’un d’entre eux...ou pas ! A eux de voir.
A côté, Deeks montre à Mia les photos de l’homme qui est sorti de chez elle. Il s’agit de Roger McAdams, actuaire d’une compagnie d’assurance. Il est devenu un ami parce qu’ils fréquentent le même cours d’écriture ; Roger écrit un roman d’espionnage...
Sam et Callen sont de retour au bureau. Hetty semble n’avoir pas bougé d’un pouce...Ce qu’Eric confirme : peut-être que ses batteries sont hors d’usage. Il a trouvé quelques trucs très intéressants sur Roger McAdams : le vrai est ...noir ! Donc l’ « ami » de Mia est un imposteur, qui malheureusement n’apparaît dans aucune donnée. Par contre il a trouvé que, si la mère de famille du parc en est vraiment une, le vendeur de café est un israélien naturalisé américain après avoir fait partie des Moustarabine (des militaires spécialistes de l’infiltration dont le nom se traduit par « ceux qui prétendent être arabes ») ; le joueur d’échecs est un maitre de la spécialité arménien, soupçonné d’avoir fait partie du KGB, ce qu’il nie farouchement depuis la chute du mur. Autrement dit, deux hommes issus du renseignement de 2 pays différents : ils travaillent certainement pour une boite privée. Pour aider « Roger » dans son roman, comme le suggère Eric ? Il va falloir demander un petit coup de main à Mia pour mettre la main sur le bonhomme.
Ce qu’elle accepte de faire, quand Deeks et Kensi lui prouvent que « Roger » a usurpé une identité. Pour la mémoire de son mari.
C’est ainsi qu’elle se retrouve sur un banc d’un parc à attendre son « ami ». Kensi et Deeks jouent les touristes et s’assoient à porter de regards. Callen et Sam suivent la scène depuis la Jaguar. Mia explique à Roger qu’elle ne sait pas quoi faire du travail sur lequel bossait Brent avant sa mort ; tout est sur une clé USB qu’elle a apportée – peut-être contient-elle les raisons de sa mort ! « Roger » se fait un devoir de la récupérer, au-nom de leur amitié, pour qu’elle soit en sécurité...
Et voilà les agents aux trousses de « Roger », qui ne se doute pas que la fameuse clé est suivie à la trace par Eric. Qui garde un œil en même temps sur Nell, et tente de lui faire avorter un rendez-vous avec JT. C’est raté, et en plus il a l’oreille arrachée par Nell qui frotte consciencieusement son oreillette ! Roger se gare devant un coiffeur – ce qui laisse les agents perplexes, mais ils ont à peine le temps de sortir de la Jaguar que déjà Roger est de retour à sa voiture. Sans la clé, les prévient Eric. Callen décide de rester avec Sam à la boutique, et envoie Deeks et Kensi suivre Roger. Kensi démarre aussitôt, mais un crissement de pneus et un clackson furieux précèdent un bruit d’impact : Kensi a déboité sans regarder, un véhicule n’a pu éviter de la pousser violemment. La poursuite s’arrête là...
Pendant ce temps au QG, Granger entend depuis l’entrée des bruits étranges provenant du gymnase : quatre adeptes du Kendo se livrent un combat acharné ; l’un d’eux est très petit... Quand le combat à la longue canne cesse, Granger ironise auprès d’Hetty qui enlève son masque : elle était censée méditer. Il l’accuse d’avoir ensorcelé son équipe au point d’en être le nouveau Messie ; elle rétorque qu’il ne devrait pas laisser sa propre vendetta prendre le pas sur sa manière de les percevoir, elle et ses hommes. Il lui conseille de mettre ses affaires en ordre pendant qu’il en est temps, et qu’il n’a pas peur d’elle ; elle le toise : voilà sa 1ère erreur.
Dans une ruelle sombre, un clochard tousse et attrape une bouteille dans un container à ordures. Il en boit une gorgée. C’est Deeks, et il a manifestement caché quelques trésors dans la poubelle. Il essaie d’ouvrir une porte, elle est verrouillée. Un type en sort, une cigarette à la main. Deeks essaie d’échanger une gorgée contre une taffe mais se fait envoyer sur les roses. L’homme jette son mégot sur lui avant de rentrer à nouveau. Une aubaine pour Deeks qui met précieusement dans une pochette plastique le restant de cigarette couvert d’ADN. Puis il prend un outil dans sa poubelle aux trésors, et annonce aux autres qui attendent dans une voiture, qu’il entre. S’il n’est pas de retour dans 10 mn, soit il a des ennuis, soit il se fait épiler le maillot… Kensi sourit « Bienvenue dans mon monde… »
A l’intérieur Deeks se débrouille pour coller une caméra sur un distributeur d’eau avant de tenter d’aller aux toilettes et de faire jeter dehors comme un malpropre (qu’il est). Il se dirige vers la voiture pendant qu’Eric confirme qu’ils ont des images. Deeks continue son numéro de vessie pleine qui déborde au point que Sam lui interdit l’accès au véhicule tant qu’il n’a pas juré qu’il plaisantait…
Revenus au QG ils analysent avec Eric et Nell les images du local et découvrent qu’il y a là un container ouvert qui en fait devrait être scellé puisqu’il est censé abriter des documents confidentiels destinés à être détruits. Nell confirme que la même société « nettoie » chez Brindell. Au passage ils intègrent le bien-fondé de la règle d’Hetty sur la destruction-maison.
Et plus tard Nell se débarrasse d’une clé USB-traceur dans une des fameuses poubelles dans les locaux de Brindell, juste avant qu’elle ne soit ramassée par un des employés. Garée derrière de véhicule de l’homme, Kensi, silencieuse, se frotte la nuque. Deeks lui demande si elle a eu un petit coup du lapin la veille, mais elle répond que non. Il se propose pour quelques conseils à propos de son père mais elle l’arrête très vite : il a tiré sur son père à 11 ans ! Ils s’interrompent quand l’employé revient avec sa cargaison qu’il charge dans son camion. Kensi alerte Sam et Callen : la poubelle va voyager sans que son contenu soit broyé.
La Jaguar bleue fait crier ses pneus et bloque le camion. Sam et Callen montrent leur badge, ouvrent l’arrière du véhicule. Sam grimpe forcer le cadenas de la poubelle, pour constater devant le chauffeur qu’au mépris de toutes les règles les documents à l’intérieur sont intacts...
Les agents font de nouveau le point au QG. Le chauffeur est victime d’un chantage : Roger lui a fait parvenir des photos de sa fille à l’université. Il devait cesser de détruire le contenu des poubelles sécurisées de Brindell Research et les livrer au salon de coiffure, sinon elle en paiera le prix... Le retour de Roger ! Toujours pas identifié, mais Eric a une bonne nouvelle : l’immeuble de l’autre côté de la rue de Brindell Research abrite une société dont le propriétaire à l’étranger reste un inconnu mais dont un des visiteurs leur est bien connu : Roger !
C’est ainsi que nos 4 compères font irruption dans les locaux de la fameuse société, où Roger, le joueur d’échec et le vendeur de café sont en pleine analyse de données.
Roger réclame bien entendu son avocat dans la salle d’interrogatoire de l’annexe. Callen lui en nie le droit, se référant à une obscure loi appelée « guerre contre le terrorisme ». Et il montre les photos de Brent et Mia estampillées NCIS : Roger est accusé du meurtre d’un agent sous les yeux d’un de ses collègues. Roger se défend d’avoir tué qui que ce soit ! Il suivait seulement Brent quand l’autre a brandi son arme ; par peur, il l’a repoussé et l’autre est tombé dans l’escalier. Pendant sa chute, le coup est parti...Il le jure ! Deux fois... Et comprend devant le sourire narquois de Sam et Callen qu’il vient de passer aux aveux... Dans la salle voisine, Deeks s’interroge sur ce qu’ils vont dire à Mia ; Kensi opte pour la vérité : son mari est mort en la protégeant...
A cet instant, Granger pénètre dans l’annexe en compagnie de deux types et sans ralentir interrompt l’interrogatoire. Colère de Sam, ils, n’ont pas fini et pourtant les deux types embarquent Roger. Granger se contente de les féliciter avant de tourner les talons. Sam et G lui emboitent le pas jusque dans l’autre salle. Callen est écœuré qu’il puisse faire cadeau de Roger à une quelconque autre agence en échange d’une non moins quelconque faveur bureaucratique. Mais Granger est heureux qu’il puisse enfin appréhender le monde dans sa globalité ! Après avoir lancé à Kensi que leur conversation au sujet d’Hawaï devra attendre, et qu’en attendant elle est interdite d’y remettre les pieds, il quitte l’annexe.
Sam grogne qu’eux ont fait le boulot et que lui en tire la gloire. Callen murmure que tout est de sa faute : il aurait dû laisser Sam le descendre !
Dans la salle des OPS, Nell rend son oreillette à Eric, qui ne cache pas sa joie de se voir débarrasser de JT ; il n’a pas agi par jalousie mais pour la protéger, comme le font des partenaires ; puisqu’ils sont équipiers ; les plus cools et les plus intelligents...puisqu’elle a un QI de ... de combien déjà ? Exaspérée, Nell le plante là.
En bas, l’ambiance est morne autour des bureaux...Hetty s’en étonne – Callen ironise : il pensait que Granger l’avait transformée en statue de marbre...Hetty lui répond que les crocodiles attrapent la majorité de leur repas en restant immobiles, ce qui ne veut pas dire inactifs. Et leur ordonne de déguerpir : elle a réservé une salle privée dans la « Maison des Geishas » et entend bien qu’ils en profitent pour fêter la fin d’un nid d’espions. L’affaire n’est de toute façon pas terminée pour eux, il suffit d’être patients...
Elle a d’autres projets pour sa soirée, et ne les accompagne donc pas. Callen la suit à son bureau : est-ce qu’il doit s’inquiéter à son sujet, à cause de Granger ? Hetty ne craint rien : c’est lui qui doit se faire du souci. G ne se fait pas d’illusion, elle ne va certainement pas lui confier ce qu’il y a entre eux. Hetty confirme : l’histoire est encore en cours d’écriture. G lui lance qu’il espère que la fin sera heureuse, avant de la laisser. Restée seule, Hetty murmure : du moins pas sanglante...
------------------------ FIN -----------------------