SCRIPT VF épisode 101 NCIS : Los Angeles
Fondu noir et blanc (fusillades/Callen) qui se termine sur une vue de Los Angeles.
Course poursuite entre la police et un véhicule.
Communication entre policiers par radio : On va vers le nord sur 101 véhicules. Le trafic est fluide… Le camion ralentit… Bleu foncé Tahoe 6A18 est un code trois. Demandons des renforts… Le numéro de la plaque est 5 Zebra, N pour Nora, 197. Deux suspects dans le véhicule en fuite… 6827 répondant au code trois…Ici la 2ème autopatrouille, code 6818…Le véhicule se dirige maintenant vers l’ouest sur Mulholland…
Policier (dans une voiture) : Bloque les par l’arrière !
La poursuite se termine, les policiers entour le véhicule et sortent leurs armes.
Policier : Sortez de la voiture ! Sortez de la voiture !
Policier 2 : Conducteur, montrez-moi vos mains !
Policier 3 : Sortez de la voiture ! Vos mains en l’air !
Policier 2 : Montrez-moi vos mains !
Le conducteur sort de la voiture et lève les mains.
Policier : Passagers, sortez de la voiture ! Mettez vos mains en l’air !
L’homme assis à coté du conducteur sort à son tour de la voiture.
Policier : Montez-les ! Lentement !
Policier : Côté passager, sortez immédiatement !
Le conducteur fait mine de lever les mains mais sort une arme automatique et commence à tirer sur les policiers en protection derrières leurs voitures qui répliquent immédiatement.
Conducteur (à son complice) : Tue-le Pablo !
La fusillade continue, le conducteur est abattu puis son complice. Les coups de feu cessent, les policiers s’approchent.
Policier : Sécurisez le véhicule !
Policier : Véhicule sécurisé !
Le policier 2 s’approche de la portière arrière, l’ouvre et découvre le corps d’un marine qui avait été attaché et cagoulé.
GENERIQUE
On voit Callen, torse nu, ouvrant des rideaux d’une chambre donnant sur la plage et des manèges. La caméra s’attarde sur son dos où l’on voit des cicatrices dues à des balles, puis un rappel sous forme de flash-backs des dernières minutes de l’épisode « Legend » (NCIS : 620). Puis Callen s’habille.
« Indentité »
Sam Hanna arrive en voiture et voit Callen, discutant avec une vendeuse au bord de la plage.
Callen (lui tendant de l’argent) : Tenez.
Vendeuse (souriant) : Sans gras ?
Sam s’approche de Callen. Ce dernier lui tend un café.
Sam : Alors… Qu’est-ce qu’on a cette fois, G ? Douches froides, parasites, feng shui ?
Callen : Trop bruyant.
Sam : Le dernier endroit était trop calme. Et celui d’avant était trop chaud.
Callen : Non, non, non. Il faisait trop froid. C’était l’autre avant qui était trop chaud.
Sam : Es-tu sûr de bien vouloir revenir ?
Callen : T’es ma mère ou quoi ?
Sam (souriant) : ça pourrait bien te servir.
Callen : Ouais.
Callen se penche pour ramasser ses sacs, Sam lui en prend un.
Sam : Je le tiens.
Callen : Merci.
Ils se déplacent vers la voiture, leur café toujours à la main.
Callen : On a un nouveau bureau, hein ?
Sam : Yep.
Callen : De quoi ça a l’air ?
Sam : Bruyant.
Arrivée au Bureau du NCIS.
Callen et Sam arrivent en voiture devant l’entrée, puis en sortent. Callen regarde les alentours.
Sam : Trois mois déjà et les voisins n’ont pas encore remarqués notre présence.
Callen (acquiesçant) : Bien fondu dans le décor. Il prend ses affaires dans la voiture. Elle servait à quoi cette maison ?
Sam : Vieux bâtiment administratif pour l’eau, condamné après le tremblement de terre de Northridge.
Callen : Condamné ?
Sam : Seulement en apparence, G.
Sam ouvre la porte et laisse passer Callen.
Au NCIS :
Ils entrent dans un bâtiment aux couloirs étroits où de nombreuses personnes s’activent.
… : Laissez passer !
… : A la fin de la journée.
… : Pose-le simplement sur mon bureau.
Sam accompagne Callen « en faisant l’avion » dans le couloir. Ils arrivent dans une vaste salle qui ressemble à un hall de gare.
Sam : Voilà… Je dois aller voir qui tu sais.
Sam s’éloigne laissant Callen découvrir l’endroit. Il parcourt la salle du regard et voit Nate qui le salue d’un signe. Il lui rend son salut, puis il est attiré par une voix, c’est Kensi qui parle dans une autre langue au téléphone.
Un peu plus loin :
Sam : Je vous ai donné les reçus.
Hetty : Si chaque agent qui me revient d’une infiltration m’arrivait avec des dépenses non facturées, M. Hanna, je perdrais soit mon emploi ou je devrais payer de ma poche. Et aucun de ses deux choix ne m’intéressent.
Sam : A combien nous en sommes rendus ? 15 dollars et 20 cents ?
Hetty : 61 dollars et 1 cent.
Sam soupire et sort son portefeuille, alors que l’on voit Callen assister de loin à la scène.
Sam : Vous êtes une formidable directrice des opérations, Hetty. D’accord, j’ai compris.
Il sort de l’argent et les mets dans la main de Hetty au fur et à mesure.
Sam : 20, 40, 60 dollars, montrant bien le billet de 1 dollar, ok ?
Hetty : Merci. Je vous trouverai le cent manquant.
Sam : Merci, je suis bon pour ça.
Callen s’approche et Hetty le voit.
Hetty : M. Callen ? Il me semblait que votre retour n’était pas prévu avant un mois.
Callen : Je m’ennuyais de votre sourire, Hetty.
Hetty : Oh, nous avons besoin de mettre à jour vos données biométriques : nouvelles photos pour les permis de conduire, passeports, badges et compagnie. Sans parler des documents, cartes de crédit et ainsi de suite, et, euh… garde-robe.
Callen se regarde de la tête au pied.
Hetty (montrant ses sacs ) : Des problèmes avec les voisins ?
Callen : Si on veut, oui.
Hetty (parlant de son sac de couchage) : Et bien, que je ne vous prenne pas à étendre cette chose répugnante ici.
Callen rit alors qu’Hetty s’éloigne.
Callen (à Sam) : On dirait bien qu’elle s’est assagie.
Sam : Je commence quasiment à l’aimer.
Callen et Sam se déplacent un peu quand l’attention de Callen est attirée vers un jeune homme occupé à lire le mode d’emploi de la machine à café.
Callen : Qui est-ce ?
Sam : C’est un nouveau dans l’équipe, il a commencé cette semaine. Green.
Callen : C’est son nom ?
Sam : Non.
Ils sont alors interrompus par Eric qui apparaît sur la mezzanine au-dessus d’eux.
Eric (à tous) : Hé, votre attention, s’il vous plait ! Le directeur sera bientôt en ligne.
Eric voit alors Callen.
Eric : Salut Callen.
Callen : Eric.
Kensi s’approche alors à son tour de Callen.
Kensi : ça faisait longtemps.
Callen se retourne.
Callen : Kensi, salut, mon agent préféré. Il la prend dans ses bras.
Kensi : Oh, je pensais que tu nous avais abandonné pour rejoindre le FBI.
Callen : Oh, une fois suffit. Tu fais le voyage jusqu’à Pendleton chaque week-end ?
Kensi : Bien sûr, « home away from home »
Callen : Il le faut bien si tu veux voir grandir ton gosse.
Kensi (s’éloignant en souriant) : Ouais, ouais.
Nate (interpelant Callen) : As-tu une note de ton médecin ?
Callen : Tu es mon médecin Nate.
Nate : Ouais, j’ai obtenu tous les droits pour tout apprendre de toi.
Tous montent les escaliers alors que Callen et Nate continuent leur discussion.
Nate : Comment ça va le psychique ? Maux ? Douleurs ? Insomnies ?
Callen : Ouais, tout ça. Mais ça date d’avant de me faire tirer dessus.
Dominic qui était monté avec Sam, se rapproche de Callen pour se présenter.
Dominic : Salut Dominic.
Callen (lui serrant la main) : Callen, content de te connaître, Dom.
Dominic (à Sam) : Callen est son premier…
Sam : Juste Callen.
Dominic : Juste Callen, compris.
Callen, Kensi, Nate, Sam, Dominic et Eric sont alors réuni dans une salle (style MTAC du NCIS).
Voix : Agent Callen.
Callen se retourne et découvre le directeur Vance sur l’écran.
Vance : Je ne pensais pas que votre retour de congé de maladie était prévu avant le mois prochain.
Callen : Je suppose que vous n’avez pas reçu l’email.
Vance : Je suppose que vous ne l’avez pas encore envoyé. Votre dossier est encore ouvert Callen. Nous allons les trouver.
Callen : Oui, monsieur. Nous le ferons.
Vance : Voici la raison pour laquelle je vous appelle. C’est le commandant Frank McGuire. Il travaillait pour le bureau du « Naval Intelligence » jusqu’il y a deux heures. Il a été kidnappé et tué par la suite dans une fusillade impliquant le LAPD. Contrôle de routine, ses ravisseurs se sont enfuis, le LAPD les ont pris en chasse, McGuire a été pris dans les tirs croisés.
Callen : Que savons-nous des ravisseurs ?
Vance : Ressortissants mexicains, c’est ce qui nous a inquiétés. Dans moins de 12 heures, il va y avoir une opération militaire coordonnée des deux côtés de la frontière mexicaine contre les cartels de la drogue : Opération Dakota. McGuire avait lui-même aidé à l’établissement de l’opération. Nous avons besoin de savoir si elle a été compromise. Les dossiers sont en route, Eric. Tenez-moi informé.
La communication avec le directeur est coupée.
Sam : Sur l’écran, Eric.
Ils regardent tous les images prises lors de la fusillade.
Sam : Eric, reviens en arrière.
Callen : Tenez. Dom ? Que vois-tu ?
Dominic : Euh…le 2ème tireur vient d’être touché et il essaie de revenir dans la voiture.
Callen : Ok. Pourquoi ?
Dominic : Se mettre à l’abri ?
Callen : Zoom et améliore la vue, Eric.
Sam : La fenêtre du côté passager vient d’exploser.
Kensi : Le LAPD leur tirait dessus de tous les côtés.
Callen : Agrandis encore Eric... Avance de 3 images.
Sam : La fenêtre explose à l’intérieur de la voiture pas à l’extérieur. C’est le ravisseur qui a tiré le coup.
Callen : McGuire n’a pas été tué dans des tirs croisés. Il a été exécuté.
Fondu d'images en noir et blanc
En voiture
Sam et Callen sont en voitures discutant de l’affaire.
Sam : Bon, tu es un méchant kidnappeur. Tu es entouré par le LAPD. Tu as vu les films, tu essaies de trouver une porte de sortie. ET ton copain prend une balle dans la poitrine et il est mort avant qu’il ne touche le sol.
Callen : Je crois que j’ai vu ce film.
Sam : Puis, les flics se mettent à tirer. Bam, bam. Six flics, glocks en main. Une tempête de plomb s’abbat sur eux. Ça n’était définitivement pas dans le film. Qu’est-ce que tu fais ?
Callen : Al Pacino jouait dans ce film. Ça aurait pu être De Niro.
Sam : Tu pisses dans ta culotte. Tu déposes les armes et tu t’étales sur le sol. Non ? C’est ce que je ferais.
Sam gare la voiture le long du trottoir et ils sortent tous les deux de la voiture.
Callen : Au lieu de ça, je reviens à la voiture pour exécuter l’otage et mourir après l’avoir fait.
Sam : Maintenant, pourquoi voudrais-tu te sacrifier pour tuer un otage ?
Callen : De cette façon, il ne pourrait pas nous révéler ce qu’il leur avait dit ?
Sam : McGuire vivait au 1041, appartement 1.
Callen : Quel rôle jouons-nous ? Si on nous le demande ?
Sam : Nous sommes inspecteurs de la ville.
Callen : Non, personne ne parle aux inspecteurs de la ville.
Sam : Bon, tu es un agent immobilier et je suis ton client.
Callen : Moi, te montrer un appartement ? J’ai l’allure d’un agent immobilier ?
Sam : Bon, je suis l’agent immobilier. Tu seras le gars qui se cherche un appartement. Ok ? On peut y aller ?
Ils se dirigent vers les habitations.
Callen : C’est possible de vivre dans un endroit pareil ? Je veux dire, je ne sais même pas si je pourrais me permettre un appartement de ce genre.
Sam : Et bien, c’est pour ça que je te fais visiter ! Pour voir si, tu sais, tu voudrais vivre dans un appartement pareil.
Callen : Y’a un jacuzzi ?
Sam : S’il y en a un, je vais te noyer dedans.
Dans l’appartement de McGuire.
Le téléphone sonne. « Bonjour, vous êtes bien chez Frank McGuire. Désolé, je ne peux pas prendre votre appel en ce moment. Laissez un message et je vais vous rappeler le plus vite possible. » Le téléphone émet des bips : les messages stockés sur le répondeur s’effacent les uns après les autres. A ce moment là, Sam et Callen entrent armes au poing.
Callen : Rien.
Sam : Rien.
Voix venant du téléphone : Messages effacés.
Sam : On dirait que quelqu’un ne voulait pas qu’on entende les messages de McGuire.
Callen sort son téléphone et compose un numéro.
Callen : Eric ? Jai besoin de toi pour vérifier un appel.
Au NCIS :
Eric est installé derrière son écran et parle avec Callen. Kensi est assise à côté et regard son propre écran.
Eric : Je vais vérifier les appels de McGuire et voir ce que nous pouvons découvrir.
Kensi : Ok, McGuire faisait parti du 1% des meilleurs de l’Académie navale. Waouh. Regarde ça une carrière étonnante. Spécialisé dans l’analyse d’images satellites et a passé plusieurs années sur la base des marines de Saint Nicolas.
Eric : Où est-ce ?
Dominic (qui était debout derrière eux) : 75 miles au large de Los Angeles. Ça a été découvert par l’explorateur espagnol Sebastian Vizcaino.
Eric regarde Kensi impressionné et amusé par le récit de Dominic.
Dominic : Il a, en fait, fait le tracé de toute la côte de la Califormie. Et son bateau fut appelé le San Diego et la baie fut aussi nommé en son honneur, bien sûr. Je pense qu’il était de retour pour 1602 ?
Cherchant la réponse auprès de ses collègues, il constate que ces derniers le regarde bizarrement.
Dominic : Je lis beaucoup.
Eric : La lecture, c’est bien.
Kensi approuve du regard.
Dans l’appartement de McGuire.
Callen regarde un mur couvert de cadre photo alors que Sam qui était dans une autre pièce le rejoint.
Sam : J’ai trouvé ça sur la table basse.
Il donne à Callen un cadre photo où l’on voit un homme avec une petite fille.
Sam : Comme si ça pouvait nous servir.
Callen s’aperçoit qu’il s’agit du cadre manquant sur le mur qu’il regardait.
Callen (lisant l’inscription) : « Emma, semaine de navigation à San Diego ». McGuire n’était pas marié.
Sam (regardant une carte accrochée) : Son anniversaire était il y a deux mois. Combien de temps laisses-tu tes cartes d’anniversaire sur le mur ?
Callen : Je ne sais pas, je n’en ai jamais eu.
Sam : Tu n’as jamais reçu de carte d’anniversaire de ta vie ?
Callen : Non.
Sam rit alors que Callen a toujours le cadre photo dans les mains.
Callen : Quoi ? C’est pas si important d’en avoir.
Sam : J’te jure que je vais t’en envoyer une cette année.
Callen : Super. Et assure-toi d’y mettre un peu d’argent.
Sam : Que dirais-tu si j’y ajoutais un peu d’amour propre à la place ?
Sam trouve une autre carte d’anniversaire.
Sam (lisant) : « Joyeux anniversaire, mon oncle préféré. Emma qui t’aime ».
Callen : Mystère résolu, mystère résolu.
Callen retourne vers le mur et accroche le cadre photo à son emplacement ;
Callen : Pas de trace de lutte. Verrous sur toutes les portes et fenêtres.
Sam : Ils ont dû le kidnapper dehors.
Sam continue la fouille de l’appartement. Il prend un ordinateur portable dans les mains et commence à pianoter sur le clavier.
Sam : Son ordinateur est crypté. C’est un travail pour Eric. Pour un marine de carrière, le commandant McGuire n’était pas vraiment un adepte du rangement.
Callen : A moins qu’il avait quelque chose à cacher.
Sam (qui a le portable de McGuire dans les mains) et Callen sont dans la rue devant l’appartement et marchent pour rejoindre leur voiture.
Callen : Aucun jacuzzi.
Sam : Briseurs de grève ?
Callen : Ça doit être ça.
Sam : Ahh, ça va affecter ma commission.
Alors qu’ils arrivent vers la voiture, Callen s’arrête et se retourne vers les ouvriers qui travaillent dehors.
Callen : Le jardinier était-il inclus dans le bail ?
Sam sourit et patiente appuyé contre la voiture alors que Callen retourne vers les hommes qui travaillent.
Callen (en espagnol) : Excusez-moi ? Parlez-vous anglais ? Je sui à la recherche d’un appartement mais je ne fais pas confiance à l’agent immobilier. Il me semble louche, cinglé.
Il montre Sam de la main qui leur fait un petit signe en retour.
Callen : Le quartier est-il sûr ?
Jardinier : Oui, il l’est. Très sûr.
Callen : Ce gars de la marine. J’ai visité son appartement, et …il a été enlevé, assassiné. Le connaissiez-vous ?
Jardinier (parait surpris) : Oh, chaque jour, il me saluait. Je l’ai vu ce matin. Il est mort ?
Callen : Oui, et son appartement est déjà en location. Incroyable… Hé, vous êtes peut-être la dernière personne à l’avoir vu vivant.
Jardinier : Non, il était avec ses amis.
Callen : Et si c’étaient eux qui l’avaient enlevé ?
Jardinier : Non, non, non, ils étaient ses amis. Je les avais déjà vus ici. J’ai souvent vu leur voiture…la Tahoe bleue.
Callen : Une Tahoe bleue ?
Jardinier : Ouais.
Callen : Quand ?
Jardinier : Tous les jours de la semaine.
Sam toujours vers la voiture s’aperçoit qu’une voiture blanche est garée un peu plus loin et les surveille. Il s’approche d’abord en marchant mais voyant que la voiture démarre, il se met à courir mais en vain. Le voyant faire, Callen va à sa rencontre.
Callen : Tu as noté la plaque ?
Sam : Elle était masquée.
Callen : On dirait que ça n’était pas le premier voyage de McGuire dans la Tahoe. Il les connaissait. Ils sont venus le chercher chaque matin de la semaine et le débarquaient 3 heures plus tard. Crois-tu vraiment que c’était un enlèvement, Sam ?
Fondu d'images en noir et blanc.
Au NCIS :
L’équipe examine une nouvelles fois les photos de la scène de crime.
Kensi : Ça y ressemble, mais ça n’en était pas un. Alors, pourquoi était-il cagoulé et attaché ?
Callen : Ils ne voulaient pas qu’il sache où ils l’amenaient, ils l’ont attaché et cagoulé pour qu’il ne soit pas tenté de regarder où ils allaient.
Sam : C’est une pratique courante au Moyen-Orient. J’ai moi-même déjà utilisé cette méthode.
Ils se regardent en souriant.
Sam (activant l’écran tactile) : Ok, McGuire arrivait habituellement au bureau vers 8h30. Ça devait lui prendre 5 ou 10 minutes. Mais comme vous pouvez les constater, il a été en retard tous les jours cette semaine.
Callen : Le jardinier nous a dit qu’ils venaient le chercher à 7h30.
Kensi : Et trois heures plus tard, ils le ramenaient chez lui puis il s’en allait travailler.
Nate : On peut en faire des choses en 3 heures.
Kensi : Ouais, surtout si vous avez une autorisation de sécurité top-secret.
Callen : Combien il nous reste de temps, Eric ?
Eric : Euh… il reste 7 heures et 33 minutes avant l’opération Dakota contre les cartels de la drogue.
Callen : As-tu trouvé quelque chose sur la tentative d’effacement de l’appel fait à l’appartement de McGuire ?
Eric : Je travaille toujours dessus.
Callen : Finances ?
Kensi : Tout est blanc comme neige.
Callen : Voyage ?
Kensi : Aucune transaction faite avec ses cartes de crédit connues.
Callen : Et du côté de la famille, de ses relations ?
Dominic : Ses parents sont morts. Il a une sœur, Hélène McGuire. Elle vit à West Hollywood, divorcée, un enfant, une fille…
Callen : Emma ! La photo de l’appartement, son oncle préféré.
Callen regarde Sam qui approuve du regard, puis Kensi, enfin toute l’équipe regarde Kensi.
Kensi : Bon, ok, je m’en charge. Et je vais emmener notre psychologue bien-aimé en renfort.
Nate : J’adore travailler sur le terrain. J’ai le droit de porter une arme ?
Kensi : Non, je ne pense pas que nous devons nous attendre à bien des ennuis de la part d’une famille en deuil, Nate.
Nate : Puis-je quand même porter une arme ? Une de ces armes qu’on porte à la cheville ? ça pourrait être drôle de marcher avec.
Kensi (s’en allant) : Tu marches déjà bizarrement, Nate.
Callen : Où en sommes-nous avec les amis et les conquêtes ?
Dominic : Il y en a un qui se démarque, un gars.
Callen : Ami ou amant ?
Dominic : Ce n’est pas vraiment à ce genre de questions auxquelles je m’attendais.
Callen : Simple question.
Dominic : un parachutiste des Forces spéciales de 6pieds 3 et de 200 livres, les gars. On dirait plus un ami.
Sam : Bien vu, Dom.
Eric (revenant) : J’ai trouvé quelque chose pour le numéro de téléphone. Je reçois justement des précisions. Même numéro de téléphone utilisé pour appeler et effacer la messagerie vocale de McGuire, il a aussi appelé 15 fois ces 4 derniers jours.
Callen : Quelqu’un essaie de brouiller les pistes. Et de nous envoyer sur les roses. Qui est-il ? Celui qui a fait ces appels ?
Dominic : C’est lui ! Le gars des forces spéciales, il dirige une entreprise de sécurité privée. Bobby J. Jenlow & Associés.
Entreprise : Jenlow & Associés.
Callen et Sam sont devant l’entrée.
Callen : Qu’est-ce qu’ils font ses associés ?
Sam : Tout ce que Bobby J. Jenlow leur dit de faire. montrant la voiture garée aucune plaque.
Callen (regardant la voiture) : Le monde est petit.
Ils entrent. On se retrouve dans une sorte de grand garage.
Homme (descendant un escalier menant à un bureau, au téléphone): Est-ce que tu m’écoutes, Eddie ? Non, non ! Ecoute moi ! ça s’appelle rester solitaire, d’accord ? ça s’appelle rester solidaire pour vos frères. C’est tout ce que je vous demande…
Il voit Sam et Callen et écourte sa conversation.
Homme : Fais-le simplement…pour moi, Eddie. Fais-le, c’est tout.
Il raccroche.
Homme : Vous courez plutôt bien.
Sam : Jolie passe de frein à main.
Bobby : Vous allez me donner une contravention ?
Sam : Est-ce que ça servirait à quelque chose ?
Bobby : Je vous ai vu entrer là-bas et il se trouve que je ne vous connais pas.
Callen : Donc, vous avez effacé le répondeur à distance.
Bobby : Ces conversations étaient privées, toutes.
Sam : Etiez-vous proches ?
Bobby : Depuis qu’on est enfant.
Callen : ça doit faire mal de découvrir que l’un de vos amis trahit son pays.
Bobby : Il a été kidnappé. Ce n’était pas un traître. Vous ne savez absolument rien de lui.
Sam : Nous savons qu’il n’a pas été enlevé.
Callen : Nous savons qu’il a travaillé avec eux pendant une bonne partie de la semaine.
Sam : Nous savons qu’il a été tué pour le faire taire. Que savez-vous Bobby ?
Bobby : Rien.
Sam : Vous faites partie des Opérations spéciales. C’est drôle la façon dont nous faisons des rapprochements juste en fouinant. Moi, j’ai déjà fait partie des SEAL. Il balaye du regard les lieux et repère des armes non dissimulées. Vous planifiez une chasse à l’homme, Bobby ?
Bobby : Je ne vous dirai plus rien.
Bobby les laisse. Sam et Callen sortent.
Sam : Jenlow compromettrait l’opération contre les cartels en mettant sur pieds une équipe pour leur courir après. Vengeance légitime.
Callen : Combien de temps avons-nous ?
Sam : Pas longtemps
Maison d’Hèlene McGuire
Dans la cuisine, Mme McGuire répond aux questions de Kensi et Nate pendant qu’elle prépare du café.
Mme McGuire : J’ai renvoyé tout le monde de la maison, tous mes amis. Je voulais être seule.
Kensi : Quand est-ce que vous avez vu votre frère pour la dernière fois ? prenant la tasse Merci.
Mme McGuire : Cette fin de semaine. Frank prenait Emma, il l’emmenait toujours quelque part : la plage, le cinéma. Après que nous ayons divorcés, Luis, le père d’Emma est parti à l’étranger. Alors, Frank est devenu le seul homme dans sa vie.
Kensi : Avez-vous parlé à votre frère au téléphone cette semaine ?
Mme McGuire : Non.
Kensi : A-t-il dit que quelque chose l’inquiétait ?
Mme McGuire : Rien. Tout était normal, et puis…
Le téléphone se met à sonner. Mme McGuire ne bouge pas, le regard fixé dessus, puis se décide.
Mme McGuire : Exusez-moi.
Nate : Certainement.
Elle prend le téléphone et s’éloigne.
Nate : Sais-tu qu’on peut en découvrir beaucoup sur les gens en regardant leur réfrigérateur ? Et pas seulement ce qu’il y a à l’intérieur. Il regarde les dessins d’Emma affichés L’extérieur aussi nous raconte une histoire.
Kensi : Elle est en deuil.
Nate : Oui, elle l’est.
Kensi : Ce qui est normal, compte tenu des circonstances.
Nate : Tout à fait.
Kensi : Alors quoi ? Allez, raconte.
Nate : Elle cache quelque chose. Elle s’empresse trop vite de répondre, surtout à des questions directes nécessitant un simple « oui » ou « non ». Et surtout, elle a dit « non ». Kensi, tout ce qu’elle nous a dit est faux.
Au NCIS :
Sam et Callen viennent de rentrer. Alors qu’ils montent, Callen se fait interpeler.
Hetty : M. Callen, avez-vous un instant ?
Callen soupire et Sam sourit.
Sam : Tu veux de l’aide ?
Callen rejoint alors Hetty.
Hetty : Votre main
Callen met sa main sur un scanner.
Hetty : … yeux
Callen se soumet au scanner rétinien.
Hetty : Voiture.
Elle lui donne les clés.
Hetty : Une impala 2007 bleue, moteur modifié, freins améliorés, transmission, suspension, montée sur des jantes de 19 pouces, plus bien d’autres récentes technologies. Elle lui tend un téléphone. Réseau 3G avec 2 caméras de 4Mpx, microphone super sensible, lecteur flash de 32 gigabits, Wifi, Bluetooth, minis ports USB et bien sûr GPS. Et il est crypté. Et cette fois, n’oubliez pas votre code d’identification personnel (PIN). Allez, maintenant, parlons de votre nouvelle garde-robe.
Elle l’emmène près des vêtements mis à la disposition des agents.
Hetty : Je sais que vous avez été élevé avec des bonnes manières, même si c’est l’Etat qui vous a pris sous son aile, M. Callen. Mais ce n’est pas parce que vous êtes orphelin, que vous devez vous habiller comme Oliver Twist. Maintenant, ça nous prend quelque chose de moderne, d’unique…qui fait ressortir le reste.
Elle lui tend des vêtements.
Hetty : Ce n’est pas fait pour être admirer. Je veux que vous couriez l’essayer. Ici, celui-là et aussi celui-là. Lequel des deux ?
Callen (lui montrant le jean) : Celui-là.
Hetty : Un jean, qui ne pèse pas beaucoup, qui respire bien. Je pense que vous avez besoin de quelque chose de plus relax, M. Callen.
Elle lui donne alors l’autre et Callen s’éloigne en riant.
Hetty : Y a-t-il quelque chose qui vous amuse ?
Callen : Oh, c’est juste qu’en 3 ans, vous ne m’avez jamais appelé « G ».
Hetty : Ce n’est même pas un nom, c’est une lettre. Et puis, pouvez-vous me dire pourquoi on vous appelle « G » ?
Callen : Personne ne me l’a jamais dit.
Callen va essayer les vêtements et Hetty reste désolée de la réponse qu’il lui a faite.
Plus loin :
Sam : Dis-moi qu’on a de bonnes nouvelles, Eric.
Eric : Je pense tenir quelque chose. regardant l’écran plasma C’est l’ordinateur portable de McGuire.
Sam : Tu as réussi à le cracker ?
Eric : Oui. A vrai dire, j’y suis arrivé avec l’aide de quelques milliers d’ordinateurs. J’ai piraté quelques milliers d’ordinateurs et redirigés leur puissance de calcul pour déchiffrer le cryptage. Encore quelques minutes et nous pourrons naviguer au cœur de tous les petits secrets de McGuire.
Callen arrive à ce moment là ainsi que Kensi.
Kensi : Ok, les gars. Nate pense que la sœur de McGuire nous a mentie et qu’elle savait ce que son frère faisait. Mais je crois qu’il y a autre chose. Elle semblait encore très inquiète de quelque chose, comme si son cauchemar n’était pas encore fini, autre chose qui aurait à voir avec la mort de son frère.
Sam : A la même heure, chaque matin, ils l’ont ramassé, lui ont couvert le visage et l’ont amené quelque part.
Kensi : Pourquoi quelqu’un comme lui trahirait son propre pays ?
Callen : Idéologie, cupidité… ?
Kensi : Amour ? réfléchissant Oh mon Dieu, c’est elle.
Callen : La sœur de McGuire ?
Kensi : Non, sa nièce. Eric cherche des infos concernant Emma McGuire, West Hollywood !
Eric pianotant sur un clavier : Donnez-moi quelques secondes.
Kensi : Elle a dit qu’elle voulait être seule. Callen, sa fille n’était même pas avec elle. Bon, on y va.regardant l’écran Emma envoyait des messages à ses amis tous les jours. Et ensuite, vient cette semaine…
Sam : Aucun message.
Kensi : Plus rien. Elle n’a pas été connectée depuis 4 jours.
Callen : Donc, c’est de cette manière qu’ils ont forcé McGuire à les aider.
Kensi : C’est pourquoi elle doit être encore vivante. Tout n’est pas encore fini. Ils ont encore sa fille.
Fondu d’images en noir et blanc
Au NCIS :
Eric, Kensi, Callen et Sam sont face à l’écran.
Eric : Ça vient, 3, 2, 1. Bingo.
Le cryptage affiché à l’écran laisse place à une image satellite alors que Nate et Dominic entrent.
Eric : Nous avons juste réussis à ouvrir 4 emails cryptés envoyés à l’ordinateur portable de McGuire au cours des 4 derniers jours.
Dominic : Le code séquentiel est dans la même tranche d’heure de téléchargement. Ils ont été composés directement de nos propres satellites de la défense. McGuire passait par le satellite pour copier des images de l’ordinateur central et ensuite il les envoyait secrètement par email directement sur son portable.
Kensi : Ils l’utilisaient pour voler des photos classés secret défense.
Sam montrant l’écran : Ici, on a la baie de San Diego, bases de l’armée, postes frontières, sécurité des frontières.
Callen : Eric, mets-moi en ligne avec Vance.
Eric : Tout de suite. Comment les cartels de la drogue ont-ils pu savoir que McGuire avait accès aux images satellites ?
Sam : Il s’agissait d’une opération conjointe, alors la fuite vient probablement du sud de la frontière.
Dominic : Le Cartel a mis en place une liaison satellite, kidnappé sa nièce qui est toujours portée disparue, sachant qu’il va faire tout ce qu’ils lui demanderont et qu’il ne parlera pas.
Callen : Il l’a dit à une seule personne.
Sam comprenant : Bobby Jenlow, il va essayer de la sauver. McGuire lui a probablement donné des coordonnées GPS.
Callen : On doit trouver Jenlow, Eric.
Eric : J’essaie déjà de le trouver. Et le directeur est maintenant en ligne.
Le directeur apparaît à l’écran.
Vance : Qu’avez-vous trouvé Callen ?
Callen : L’opération Dakota a été compromise. Les cartels mexicains de la drogue ont forcé McGuire à accéder à l’un de nos satellites.
Vance : Forcés ?
Callen : Ils ont enlevé sa nièce. Elle est toujours portée disparue.
Vance : Il est trop tard pour arrêter Dakota. Je veux savoir quel Cartel a fait ça. Nous allons les frapper en premier et vous avez moins de 4 heures. Et Callen…la fille est une priorité.
La connexion est arrêtée.
Eric : J’ai retracé le cellulaire de Jenlow. Je sais où il est : Hollywood Hills.
Sam se dirige déjà vers la sortie.
Callen : Kensi, la sœur de McGuire.
Maison d’Hélène McGuire
Kensi frappe à la porte, Mme McGuire apparaît essuyant ses larmes.
Mme McGuire : Vous savez.
Kensi : Nous avons fini par comprendre. Je suis désolé, Hélène.
Mme McGuire : Entrez !
Kensi entre dans la maison.
Mme McGuire : Je voulais vous le dire, mais Bobby ne voulait pas que je le fasse. Il va là-haut pour la ramener.
Kensi : Quand ?
Mme McGuire : Maintenant.
Kensi prend alors son téléphone portable.
Kensi : Hé, Sam, c’est moi. je suis avec Hélène McGuire. Bobby Jenlow est allé chercher la fillette.
Dans la voiture
Sam et Callen sont en voiture, Sam conduit.
Sam : Compris.
Callen au téléphone avec Eric : Tourner sur Viewpoint Road. J’ai saisi. Nous sommes à 10 minutes de là. Passez l’information.
Au NCIS
Eric : Presque Prêt. Le lien vidéo est établi.
A l’écran apparaît des images prises de la voiture de Sam.
Eric : Il va se prendre une contravention.
Maison d’Hélène McGuire.
Kensi prend le téléphone de la maison.
Kensi : Vous ont-ils contacté ?
Mme McGuire : Non.
Kensi : Bon, et bien, s’ils le font, je veux que vous les fassiez parler afin que nous puissions retracer l’appel, d’accord ?
Mme McGuire : Ils étaient au marché. Emma était debout juste à côté de lui, et la minute d’après, Frank se retourne et elle n’était plus là.
Kensi : Comment l’ont-ils contacté ?
Mme McGuire : Téléphone portable, quelques minutes après sa disparition. Ils lui ont dit ce qu’ils voulaient qu’il fasse et il a accepté.
Kensi : Vous ont-ils permis de lui parler ?
Mme McGuire : Non. Bobby a donné à Frank un émetteur GPS. Frank l’a mis dans la maison du Cartel. Il a donné sa vie pour ma fille.
Dans la voiture sur les hauteurs de L.A.
Callen : Le chemin est juste en haut, Sam.
La voiture stoppe devant un chemin de terre barré par une chaîne.
Sam : Tu te sens chanceux ?
Callen : Après la dernière fois ? Pas particulièrement.
La voiture redémarre brisant la chaîne.
Au NCIS :
Dominic : Ils y sont.
Dans la voiture.
Sam et Callen sont bloqués par une voiture arrivant en sens inverse sur le chemin étroit.
Sam : Ce n’est pas Jenlow.
Callen : Attention.
Les hommes dans l’autre voiture sortent et commencent à tirer. Callen et Sam font pareil. Une fusillade s’en suit. Une balle atteint la voiture de Sam ce qui fait sursauter Dominic et Eric qui assiste à la scène depuis le NCIS. Callen et Sam viennent à bout des hommes. Ils inspectent la voiture puis s’éloignent à pied vers la maison. A l’intérieur, ils découvrent Bobby blessé.
Bobby : Callen.
Callen : On est là, Bobby.
Bobby : Emma. Allez chercher Emma.
Callen prend son téléphone.
Callen : Eric, ambulance. Sam et moi allons bien.
Sam revenant après avoir inspecté la maison : Elle n’est pas ici.
Fondu d’images en noir et blanc.
Maison du Cartel
La maison est maintenant envahie de policiers qui inspectent les lieux. Callen remonte vers la maison quand il croise Bobby sur une civière portée par des ambulanciers.
Bobby attrapant Callen au passage : Trouvez-la. S’il vous plait, trouvez-la.
A l’intérieur, Sam est penché sur l’un des corps quand Callen le rejoint.
Callen : Tu as trouvé des indices sur nos 2 amigos ?
Sam : Beaucoup d’argent mais aucune pièce d’identité.
Callen : la voiture avait un GPS et un système de localisation.
Sam : Précédentes destinations ?
Callen : Seulement deux qu’ils ont faites plusieurs fois, cette adresse et une autre à Malibu. Hé Eric ? Donne-moi tout ce que tu peux trouver sur le 1727 Pacific Coast Highway, à Malibu.
Au NCIS :
Eric devant son ordinateur : Ok, la maison appartient à « PPZ Investissements ». C’est un trust qui appartient à un gars du nom de Manny Cortez.
Sam depuis la maison du cartel : « Mad » Manny Cortez ?
Eric : Euh, il n’est pas décrit comme « Mad » par la base de données du SEC, mais si tu le dis.
Sam depuis la maison du cartel : Nous avons trouvé le cartel en question.
Eric à Dominic : Qui est Manny Cortez ?
Nate arrivant : Juste un baron de la drogue meurtrier avec un léger complexe d’Œdipe. C’est une supposition, il faudrait que je lui parle pour en être certain. Manny et son père dirigeaient un gros cartel de la drogue au Mexique. Et maintenant, c’est juste lui.
Eric : Qu’est-il arrivé à son père ?
Nate : Selon la légende, Manny lui aurait coupé les orteils avec une paire de pinces, puis les doigts, puis quelques autres…parties.
Eric : Cool.
Maison d’Hélène McGuire
Kensi : Hélène, je suis désolée, Emma n’était pas à la maison.
Mme McGuire : Bobby ?
Kensi : On l’emmène à l’hôpital. Il est blessé mais je pense qu’il va s’en sortir.
Le téléphone de la maison sonne alors, Kensi se précipite pour mettre en marche le système de localisation et tend le téléphone à Mme McGuire.
Mme McGuire : Allo ?
Voix : C’est Luis, des nouvelles ?
Mme McGuire à Kensi : C’est mon ex, le père d’Emma. Au téléphone Bonjour Luis, il n’y a pas de nouvelles. Emma est encore…
Voix : Hélène, qu’est-ce qu’elle a Emma ? S’il te plait, dis-moi ce qu’il se passe.
Mme McGuire : Luis, je … à Kensi Excusez-moi, pourriez-vous ?
Kensi prenant le téléphone : Monsieur Perez ?
Voix : Qui est-ce ?
Kensi : L’agent spécial Kensi Blye, NCIS.
Voix : Oh, mon dieu…
Kensi : Monsieur, je vous assure que nous faisons tout ce que nous pouvons pour retrouver votre petite fille.
Voix : Hélène ne m’avait rien dit jusqu’à ce matin. J’arrive par le prochain vol au départ de Londres. Vous me promettez que vous aller tout faire pour la retrouver. ému Tout, vous m’entendez ?
Kensi : Oui, monsieur, je le ferai.
Voix : Je vous remercie.
Kensi raccroche.
Mme McGuire : Emma adore son père. Il ne revient en ville que quelques fois par an. Nous avions l’intention de passer Thanksgiving ensemble.
Maison de Malibu
Sam et Callen arrivent en voiture, cette fois c’est Callen qui conduit.
Callen : Que penses-tu que ça nous prend pour entrer dans la place ?
Sam : Une semaine pour monter un bon plan et une petite armée. Ça pourrait être trop tard, G.
Callen prenant son téléphone : Nate, la fille, tu penses qu’elle est encore en vie ?
Nate depuis le NCIS, soupirant : Dès le moment où McGuire a été tué, elle est devenue inutile. Maintenant, psychologiquement, le fait que ce soit une enfant rend la décision plus difficile, mais…finalement l’intérêt personnel gagne généralement sur la moralité. Si elle est toujours vivante, elle est surement sur le point d’être exécutée.
Callen raccrochant, à Sam : Nous avons besoin d’un plan.
Au NCIS
Eric : Bon, on pourrait envoyer une équipe tactique. Je peux les rassembler en moins d’une heure.
Nate : Nous n’avons pas une heure.
Eric : D’accord, d’accord…euh, compagnie des services publics, ingénieur de la ville…livreur.
Nate : Non, si Manny Cortez est vraiment là, le seul moyen pour qu’il nous invite, c’est s’il pense pouvoir y gagner de l’argent.
Hetty arrivant : « Trade ei id quod cupit. »
Eric : Qu’est-ce que c’est, du grec ?
Dominic : Latin. « Donnez-leur ce qu’ils veulent ».
Hetty : Excellent, Dominic. Bien que votre plan ait besoin d’être quelque peu travaillé, le pronom est masculin singulier « Donnez-lui ce qu’il veut ». Alors, qu’est-ce que ce coupeur d’orteils… veut ?
Dominic : Accès par satellite, 24/7.
Hetty approuve du regard.
Maison de Malibu
Sam et Callen sont toujours en voiture devant le portail de la maison.
Callen : As-tu fait l’appel, Nate ?
Nate au téléphone : Oui, il vous attend.
La voiture s’approche de l’interphone du portail, Callen appuie sur le bouton.
Voix : Ouais ? Que voulez-vous ?
Callen : Nous voulons faire des affaires.
Voix : Quel genre d’affaire ?
Callen : Genre accès satellite.
Le portail s’ouvre. Au NCIS, les autres suivent leur progression.
Eric : A eux de jouer.
Tous regardent l’écran. Callen et Sam arrivent, ils se font fouiller au corps. Puis, ils sont invités à avancer. Mais quand Sam veut suivre Callen, il se fait arrêter par l’un des hommes.
Sam : Ok, mon vieux. C’est bon, pas de problème.
Sam laisse donc Callen y aller seul. Au bout de la pièce un homme l’attend, Sam suit la scène de loin.
Homme : Qui êtes-vous ?
Callen : Frank Hanley. Je suis avocat.
Homme : Un avocat a besoin d’un garde du corps ?
Callen se retournant vers Sam qui lui fait un signe : Oh, le gros malin ? Le gros malin est actuellement mon client. Il travaille pour le département de la Défense, analyste civil. En fait, il a juste travaillé avec un de vos anciens associés, commandant des forces navales… McGuire ?
Homme : Jamais entendu parler de lui.
Callen : Vraiment ? Et bien, peut-être que vous avez entendu parler de sa nièce ? Elle s’appelle Emma.
L’homme s’approche lentement de Callen puis s’éloigne vers la terrasse.
Callen le suivant : McGuire a partagé certaines informations avec mon client. Dans moins de 3 heures, l’opération Dakota commence. En moins d’une heure, mon client peut vous faire revenir en ligne, en temps réel, par satellite, une image en direct de la frontière mexicaine. 24/7.
Homme : Et comment votre client peut-il faire cela ?
Callen sortant son téléphone : Il a besoin d’un simple appel téléphonique.
Au NCIS
Eric : Les images arrivent.
Nate : Les gars, ce n’est pas Manny Cortez.
Eric : Alors qui est-ce ?
Maison de Malibu
Homme : Je ne vous crois pas.
Voix de fillette : Papa, papa !
Une fillette en maillot de bain descend d’un escalier et va à la rencontre de l’homme. Callen et Sam la dévisage. L’homme l’accueille dans ses bras avec un grand sourire alors qu’au NCIS, les autres la reconnaissent.
Eric : Ça ne serait pas…
Maison d’Hélène McGuire
Kensi et Mme McGuire sont toujours dans la cuisine quand le téléphone de Kensi sonne.
Kensi : Kensi.
Nate depuis le NCIS : Kensi, le père est derrière ça. Emma est avec lui.
Kensi : Nate, il a appelé ici. Il sait…Luis sait que nous sommes du NCIS. L’opération est compromise.
Nate : Il sait qui on est.
Dominic : Nous devons faire quelque chose.
Maison de Malibu
Emma : Quand est-ce que je pourrai appeler maman ?
Luis : Demain, je te le promets. Maintenant, papa est occupé. Pourquoi ne vas-tu pas nager et je te rejoindrai très bientôt, d’accord ?
Emma : D’accord.
Luis : Donne-moi un bisou, elle l’embrasse, bye, bye.
Emma s’en va en courant. Une fois partie, Luis se relève et sort une arme.
Luis : Nous vivons tous dans le mensonge.
Callen : Certains mentent plus que d’autres.
Luis : J’ai parlé à l’une de vos collègues au téléphone, un père désemparé. Elle était du NCIS. Je suppose que vous aussi ?
Callen : Depuis combien de temps travaillez-vous pour Manny Cortez ?
Luis : Sept, huit ans, une double vie.
Callen : Vous étiez le beau-frère de McGuire.
Luis : Il n’a jamais cru que j’étais assez bon pour sa sœur.
Callen : Et, il avait raison. Vous vous êtes arrangé pour lui faire croire que sa nièce avait été enlevée.
Luis : Elle l’était. Mais par son père. Il pointe son arme sur Callen. Et elle ne va pas revenir.
Le téléphone de Callen sonne, il répond.
Callen : Ouais, il est juste là. tendant son téléphone à Luis. C’est McGuire. Il n’est pas vraiment mort.
Luis tend la main pour prendre le téléphone et Callen en profite pour le désarmer. Ils se battent ainsi que Sam avec deux autres hommes de Luis. Alors que Sam se débarrasse de l’un des hommes en le faisant passer dans une baie vitrée, un autre l’interpelle une arme à la main. Alors qu’il allait tirer, il s’écroule, abattu par Callen. Ce dernier récupère alors son téléphone.
Callen : Merci, Dom.
Dominic depuis le NCIS où c’est le soulagement : De rien.
Callen raccroche et recompose un numéro. Il sort par la terrasse où il rejoint Emma qui est au bord de la piscine.
Callen : Kensi, donne-lui le téléphone.
Mme McGuire depuis chez elle : Allo ?
Callen donne le téléphone à Emma.
Callen : C’est pour toi.
Emma : Allo ?
Mme McGuire : Mon bébé ! Oh, bébé…
Emma : Salut, maman. Quand est-ce que je peux revenir à la maison ? Je veux revenir à la maison.
Mme McGuire : Tu peux revenir à la maison tout de suite.
Emma : Tu m’as manquée.
Mme McGuire pleurant : Toi aussi, tu m’as manquée. Ma chérie, je t’aime tellement.
Emma : Je t’aime aussi, maman.
Au NCIS
Hetty s’approche de Callen qui regroupe ses affaires.
Hetty : Comptes des dépenses, vous avez six mois de retard. J’avais pensé que, puisque vous aviez autant de temps pour récupérer, vous auriez le temps pour la paperasse.
Callen : S’il vous plait, dites-moi que vous vous foutez de moi, Hetty.
Hetty : Et bien, je pourrai mais ce serait un mensonge. Pas besoin de vous presser, demain, ça me va à merveille.
Elle s’en va, laissant Callen à ses papiers.
Voix : Bonne nuit !
Callen : Bonne nuit, Dom, Kensi, Nate.
Tous lui font des signes et s’en vont. Sam s’approche à son tour.
Sam : Le canapé est libre, à mon appartement.
Callen : Bruyant.
Sam : D’accord, bonne nuit G.
Callen : Bonne nuit.
Sur l’un des dossiers, Callen écrit son nom puis à l’emplacement du prénom il réfléchit. Plus loin, on voit Hetty dans son bureau.
Hetty : Et… terminé.
Elle éteint son ordinateur et prend ses affaires. Alors qu’elle s’apprête à quitter les locaux, elle voit les vêtements qu’elle avait donnés à Callen un peu plus tôt, suspendus. Elle s’approche et découvre Callen endormi sur un canapé. Elle lui met alors une couverture sur lui et s’en va. la caméra s’éloigne alors pour montré le sac Callen portant l’inscription « Callen G ».
FIN