Résumé Long

  

Sur un écran géant, un zoom caméra dans les rues de Los Angeles permet à Eric et Macy de repérer « Oiseau noir », un homme porteur d’une mallette, filé discrètement par Kensi et Sam. Les 4 agents utilisent un matériel sophistiqué pour être en liaison radio les uns avec les autres, particulièrement ceux sur le terrain dont ni l’oreillette ni le micro ne sont visibles. Des coups de feu éclatent : on tire sur « Oiseau noir », sans l’atteindre. Macy demande à ses agents de se rapprocher de l’homme qui s’enfuit à travers la circulation. Des voitures qui l’évitent de justesse se percutent, et dans la confusion, Kensi manque d’être écrasée. L’homme en profite pour disparaître. Sam réclame une localisation GPS pour retrouver sa trace, malheureusement l’émetteur était dans la mallette, et celle-ci git sur la chaussée,  ouverte, des dollars éparpillés autour...L’Oiseau Noir, alias  Chandler, a bel et bien échappé à l’équipe du  NCIS de Los Angeles.

 

Générique

 

L’équipe du NCIS se rend dans un immeuble en construction où les attend une vision pour le moins étonnante. Se détachant sur une superbe vue sur les rives du Potomac, un homme est accroché en X, mort : des fils électriques reliés à une batterie de 24 volts sont enroulés autour de sa poitrine, ayant provoqué une mort par asphyxie lente et pénible. Il s’agit de l’Oiseau noir, arrivé quelques heures plus tôt de Los Angeles. De retour au bureau, l’équipe découvre que Chandler, aux états de service irréprochables,  était revenu du Koweït la veille, en permission exceptionnelle, dans sa base du Camp Pendleton en Californie. Il avait pris son vol sans bagage, avait réservé une voiture qu’il n’a jamais récupérée, mais surtout un avis de recherche planétaire avait été lancé sur lui depuis Los Angeles : pas par la police locale, comme le pensait Gibbs, mais bien par le NCIS !

 

Le directeur Vance montre alors à Gibbs la vidéo de la fusillade ayant permis à Chandler de fausser compagnie à l’équipe de Los Angeles. La mère de Chandler avait été agressée et laissée à moitié morte chez elle la semaine précédente. Avant que Chandler quitte le Koweït, quelqu’un lui a remis ¼ de millions de dollars à livrer à Los Angeles, sinon ils finiraient le travail pour sa mère. Fils unique, Chandler était une proie facile. Ayant eu vent de l’affaire, l’équipe de Los Angeles avait cueilli Chandler à sa descente d’avion : il avait accepté de travailler pour eux. Mais il avait paniqué quand on lui avait tiré dessus,  avait tenté de rejoindre sa mère en Virginie Occidentale, mais n’avait pas dépassé Washington. Vance pense que la mort de ce marine pourrait être liée à un trafic d’armes sur lequel enquête l’équipe de Los Angeles. Il veut que Gibbs aille vérifier cette hypothèse, directement au centre opérationnel de la ville. C’est l’agent Macy qui le dirige, et Gibbs pense qu’elle pourrait avoir un problème à travailler avec lui, même si elle garde la responsabilité de l’affaire. Vance lui conseille de régler ça, puisqu’ils sont dans la même équipe.

 

Gibbs emmène donc McGee en Californie, au bureau des projets spéciaux, une antenne du NCIS qui travaille sous couverture. Leur spécialité, la surveillance, à l’aide de bijoux technologiques qui font rêver le Bleu ! Gibbs prend le temps de dire à Abby de lui soumettre en personne et en premier tous ses résultats, pendant qu’il sera à Los Angeles, avant de les transmettre à l’agent spécial Macy. Abby est inquiète, un des agents de Washington n’est jamais revenu d’un séjour dans la Cité des anges. DiNozzo est chargé de continuer l’enquête sur la mort de Chandler, avec Ziva. Celle-ci est en contact avec un israélien, Mickael, sur lequel Tony voudrait en savoir plus. Elle le rencontre d’ailleurs en ville,  secrètement, pendant que Tony est totalement débordé, seul au bureau. Mickael  dit qu’il est  envoyé par le père de Ziva.

 

McGee ne peut pas croire que le centre des opérations secrètes du NCIS Los Angeles soit dans le vieil immeuble devant lequel lui et Gibbs viennent d’arriver. Une caméra les a pourtant détectés, et Kenzi vient les chercher  avec un monte-charge rudimentaire. Mais la salle d’opération proprement dite tient toutes ses promesses, avec ses écrans géants sur tous les murs. Le directeur Vance en vidéoconférence avec l’agent Macy lui explique que la sécurité extérieure s’inquiète de la situation dans la corne de l’Afrique, en Somalie particulièrement, d’où  ne leur parvient plus aucune information. L’arrivée de Gibbs permet au directeur de mettre les choses au point : au Pentagone, les gens sont nerveux, Vance a assuré le secrétaire d’état à la marine qu’il mettrait  ses meilleurs agents sur le coup. Alors, même s’ils ne sont pas franchement emballés par l’idée de travailler ensemble, Macy et Gibbs allaient devoir s’en accommoder, sous peine de voir débarquer Vance. Le tout sous l’œil perplexe de Nate, Kenzi et McGee.

 

Macy emmène Gibbs dans son bureau, lui donne le dossier qu’ils ont sur Chandler. Elle lui explique que l’opération a été montée dans la précipitation. Chandler devait être surveillé aussi par ceux qui devaient réceptionner l’argent. En l’assassinant, ils effaçaient leurs traces. Gibbs moqueur lui dit que son équipe s’est fait avoir, Macy défend son travail. Chandler devait rencontrer un nommé Liam. D’autre part, un certain Max Talia négociait une vente d’armes, avec des fonds cash venus d’outre-mer. Macy pense que les 2 affaires sont liées, Gibbs n’est pas convaincu. L’équipe locale du NCIS doit rencontrer Talia dans 2 heures, un déjeuner sous-couverture, selon sa raison d’être. Macy demande à Gibbs de la laisser faire son travail, Gibbs lui rétorque « comme tu m’as laissé faire le mien la 1ère fois qu’on s’est rencontrés ? », et sort du bureau (non sans se plaindre du café). Il croise Nate sur le pas de la porte. Il vient annoncer à Macy que tout le monde est en place pour le déjeuner. Sauf Callen, que personne n’a encore vu. Macy demande à Nate de « sortir de sa tête », mais c’est son job en tant que psychologue des opérations. Il veut lui parler de Gibbs, et du manque de confiance évident de ce dernier envers Macy. Mais elle le renvoie chercher Callen.

 

Gibbs et McGee sortent du centre. Gibbs appelle Tony, qui n’a rien de concret à lui donner. Puis il part seul « rendre visite à un ami ». McGee remonte écouter Sam qui montre sur les écrans géants tactiles le restaurant de Vénice Beach, les images données par 4 caméras, dont 2 à l’intérieur. Kenzi est à 15 mn du lieu de rencontre. Le coup d’envoi est prévu dans ½ heure. Macy demande encore s’ils ont des nouvelles de Callen, ce qui fait sourire Sam.  Nate  secoue négativement la tête, et McGee lui demande qui est  Callen, sans autre réponse qu’un ricanement. Macy appelle donc  ce Callen, qui ne décroche pas. Il est assis sur le banc d’un parc de Vénice, face à la plage quasi déserte et à la mer. Et demande à ... Gibbs s’il construit toujours un bateau dans son sous-sol. Gibbs met à jour sa biographie, ajoutant un bateau et une femme aux infos de Callen : 2 bateaux, 4 femmes. Callen veut savoir si Gibbs a vu Mace, lui reproche de ne pas oublier facilement. A Gibbs qui veut savoir comment il va, Callen répond « pas mal, plutôt bien même certains jours », et lui confirme « qu’il cherche encore ». Gibbs a choisi un rendez-vous dans un parc parce qu’à 10 heures du matin, c’est trop tôt pour un bar. Ce qui fait ricaner Callen, qui se demande, en se levant,  ce qui est pire : devenir vieux, ou devenir raisonnable. Brusquement, il se met à parler en russe avec Gibbs, après avoir aperçu une cycliste venir vers eux : « je ne veux pas d’excuses, tu lui dis qu’il a jusqu’à la fin de la semaine ». Gibbs surpris demande, toujours en russe, ce qui doit arriver en fin de semaine. Callen commence « s’il ne paie pas ce qu’il doit », voit par-dessus son épaule la jeune cycliste arrêtée derrière lui, s’interrompt et continue en anglais avec un fort accent russe, parlant football. Gibbs lui dit qu’il aurait dû le prévenir qu’il était sous couverture, mais Callen lui dit que non, que cette couverture est destinée seulement à la jeune cycliste tout juste débarquée de St Petersbourg, et qui vient d’emménager, seule, en face de chez lui. Il pense que si elle le croit membre de la mafia russe, elle n’aura pas envie de devenir amie avec lui. Relancée par Macy, dont il refuse encore l’appel, il explique à Gibbs que, contrairement aux opérations où ils bénéficient de semaines de préparation, celle-ci n’a eu qu’une journée. Il va rencontrer un vendeur d’armes nommé Talia, ultra-méfiant. Callen est sceptique quant à leurs chances, ce qui lui rappelle leur 1ère opération en Serbie, où Gibbs lui a sauvé la peau. Gibbs rétorque que c’était à Moscou, mais là-bas c’était la peau de Petrov qu’il fallait sauver, régulièrement, celle de Callen n’en ayant pas besoin ! Gibbs se souvient qu’ils ont travaillé avec des gens bien, Callen qu’ils se sont faits de vrais amis. Même si, comme Gibbs le souligne, ils en ont perdus certains. Avant de se séparer, poignée de main et accolade, Callen dit à Gibbs qu’ils se verront dans un bar la prochaine fois, pas dans un parc ! La prochaine fois...

 

Au centre, Sam zoome sur Talia qui répond à un coup de téléphone, et envoie d’un simple geste les images des 4 caméras mises en place par le NCIS sur un écran encore plus grand. Il est l’heure. Macy a cette fois Callen au bout du fil : énervée, elle veut savoir où il est. Mais il est à l’heure au rendez-vous, se plaignant que son micro le démange. Comme Sam réclame un essai de micro, Callen dit « 18 ans. Cela ne te tuerait pas, de donner un peu de mou à Gibbs, Mace. ». Enfilant sa veste, il veut savoir si l’équipe l’entend, et réclame un coup de klaxon en confirmation. Sam fait donner un coup d’avertisseur par Hadley, et Callen, se concentrant une seconde, pénètre dans le restaurant. Talia est en train de manger. Le dialogue est difficile, Talia finit par reconnaître qu’il a un client désireux d’acheter « de très gros jouets dignes d’un 14 juillet », qu’il les veut pour le lendemain. Ils sont interrompus par la serveuse qui remet un papier à Talia, un papier écrit par un homme assis à l’écart, dans le dos de Talia, et qui n’a cessé de les observer. Sur le papier, Talia lit : « c’est un flic ». Instantanément il demande à Callen de dégager. Nate intervient pour dire qu’il est temps de sortir Callen du restaurant. Macy dit donc à ce dernier dans son oreillette que c’est terminé. Callen se lève, et glisse à Talia avant de sortir que ce n’est pas pour son client qu’il devrait s’inquiéter. Ce qui fait sourire Sam. Talia remercie d’un coup de tête approbateur l’homme qui l’a prévenu. Pendant ce temps, Eric a retrouvé la conversation téléphonique de Talia un peu plus tôt. Le son est très mauvais, mais Macy croit avoir reconnu le dernier mot : il s’agit bien de Liam. L’homme que devait rencontrer Chandler, les deux affaires sont donc bien liées.

 

Dans le bureau de Macy, en plus de celle-ci, Gibbs, McGee, Sam et Callen font le point. Gibbs demande à Macy si elle a un plan, sous-entendant le contraire ; elle répond que c’est Talia, le plan. Et demande à Sam de briefer Gibbs et McGee sur la totalité de l’opération, agent Renko inclus. Resté seul avec elle, Callen calcule que 18 ans plus tôt, elle devait être lieutenant dans la police militaire de la marine, et Gibbs encore un tireur d’élite. Est-ce qu’ils ont travaillé ensemble à cette époque ? S’il pose la question, c’est par intérêt « familial ». Macy, en une phrase, nous apprend que Callen se fait appeler G., et qu’il n’a pas de famille. Même s’il considère Gibbs et Macy comme sa famille. Macy ne voulant rien lui dire, Callen compte aller demander à Gibbs ce qui s’est passé. Macy est certaine qu’il se fera envoyer sur les roses.

 

A Washington, Ducky a trouvé des indices sur le cadavre de Chandler, prouvant qu’il a été torturé, mais aussi qu’un de ses bourreaux a eu la main brûlée par une des cordes utilisées. Tony lui fait part de ses inquiétudes sur Ziva. Il ignorait qu’elle a failli mourir au Maroc. Avec la vidéo de l’attentat, il retrouve le visage d’un homme qui semble accompagner Ziva, et demande à Abby de lancer discrètement une reconnaissance faciale. Il s’agit de Michael Rivkin, un employé de banque israélien, arrivé à Washington 2 jours plus tôt. Il ne le savent pas, mais c’est l’homme, envoyé par le Directeur David,  qui a rencontré Ziva discrètement. Tony incite Abby à rechercher d’autres photos de lui.

 

Sam analyse avec McGee la vidéo de la fusillade essuyée par Chandler. Ensemble ils arrivent à retrouver le tireur, le fameux Liam, sans aucun doute, et envoie directement sa photo à Abby. McGee est totalement bluffé par la technologie utilisée par cette antenne du NCIS.

 

Ziva (enfin concentrée) a retrouvé les auteurs potentiels du meurtre de Chandler, deux frères. Après une poursuite périlleuse, Tony apprend que c’est un certain Liam à qui ils devaient un service, qui les a recrutés.

 

A Los Angeles, les 2 équipes partagent leurs informations. Ils interceptent une conversation entre Talia et l’homme du restaurant, ayant mis un micro dans la voiture du trafiquant pendant son déjeuner. L’homme, Mattie Rae,  avait donné son numéro de téléphone à la serveuse, qui l’a transmis à Talia, heureux de pouvoir remercier son « sauveur » du matin. Mattie explique qu’il avait besoin de se venger de ce crétin de flic. Talia sait qu’il a pris 5 ans pour vente d’armes, et qu’il est maintenant de retour aux affaires. Comme Mattie préférerait voir en face son client potentiel, rendez-vous est pris dans un parking 40 mn plus tard. Dans ce parking, Gibbs, Macy et Callen, d’un côté, Talia et Mattie de l’autre, attendent l’arrivée de Liam. Au QG, McGee surveille les lieux par caméra interposée. Callen a quelques doutes sur le fait que Liam puisse accepter un rendez-vous aussi soudain, mais il semble qu’il soit trop pressé pour refuser. A l’arrivée d’une voiture, 2 hommes à bord dont Liam, Mattie et Talia sortent et attendent leurs visiteurs à quelques mètres de leur véhicule. Gibbs demandent à son agent de vérifier  la tenue de Liam. McGee détecte une arme, mais aussi un canon long : à ces mots Callen hurle que c’est un piège. Mattie empoigne Liam et ils se jettent à l’abri derrière une voiture, pendant que Liam et son partenaire leur tirent dessus.  Macy et Gibbs abattent  Liam, Callen  l’autre tireur. Kenzi arrivée en voiture ramasse Liam, lui met les menottes, et quand celui-ci reconnaît en elle la serveuse du restaurant, elle lui dit qu’il aurait dû lui donner un meilleur pourboire ! Gibbs relève Mattie, se présentant, et celui-ci lui répond « agent spécial Mike Renko », en le remerciant pour le coup d’œil ! Manifestement, Liam devait avoir trouvé ailleurs ce qu’il voulait. Callen fouille les poches de Liam, et trouve une clé de chambre de motel.

 

Callen, Gibbs et Macy investissent le lieu, trouvent 4 passeports vierges, 4 valises bourrées d’armes et d’explosifs. Comme la chambre est toujours réservée, l’acheteur devrait venir récupérer sa marchandise. Liam est un « fantôme », sans doute son acheteur ne l’a-t-il jamais rencontré.

 

A Washington, Abby a trouvé une autre série de photos du banquier israélien : en pleine conversation avec le Directeur David, autrement dit le père de Ziva. Qui doit forcément le connaître...mais Tony ne veut surtout pas qu’Abby pose la question à Ziva ! A cet instant la reconnaissance faciale identifie Liam. Son dossier est transmis à Los Angeles, où Kensi briefe Sam, Renko, Gibbs et McGee. Liam Coil, ancien  trafiquant d’armes pour l’IRA, récoltait des fonds et faisait de la contrebande d’armes dans les années 90. Depuis la trêve, il travaille en freelance, vendant des armes partout, de Tchétchénie à la corne de l’Afrique. Gibbs constate qu’il fournit les terroristes. Mais McGee ne comprend pas qu’ils n’aient jamais entendu parler de cet homme. Kensi dit qu’il vivait à New-York, sous un faux nom, un faux travail, une vie bidon... Nate dit qu’on les appelle des « légendes » : le mot a été inventé par la Stasi, la police secrète d’Allemagne de l’Est au temps de la guerre froide. Il s’agissait de créer une couverture apte à résister à l’examen le plus poussé. Passeports, documents, papier de travail... même l’historique familial. Pas un mot de vrai dans le tout. Une vraie...légende ! Pendant que Nate parle, un homme remplit son portefeuille de différentes cartes, d’un permis de conduire, met une montre à son poignet, enfile une veste, et prend la clé...de la chambre de Liam, ajoute une arme. C’est Callen, en train de devenir le trafiquant d’armes.

 

A Washington, Tony essaie de faire dire à Ziva que Michael est sur place, mais elle lui répond qu’il n’est pas là.

                                   

Callen attend son visiteur. On frappe. Ouvrant la porte, il dit à l’homme qu’il l’attendait. Celui-ci répond que c’est un plaisir de pouvoir enfin le rencontrer. Quand il se retourne, on découvre qu’il n’est autre que le fameux Michael Rivkin ! Les deux hommes se dévisagent... l’image se fige : A suivre !