La Saison 3 sur M6

Je ne vois pas bien comment des épisodes de 42 mn peuvent inclure le développement en profondeur de personnages secondaires qui n'apparaissent que pour l'enquête du jour...

Le Marine (mis à la porte) nous apprend tout ce que l'on a besoin de savoir sur lui-  et l'attittude du père de Maeko aussi !! Le reste ne ferait qu'alourdir le scénario...

Quant à Mickael, là encore on en sait bien assez: il a une famille, appartient à la CIA, a passé beaucoup de temps avec Sam au Soudan - tellement qu'il lui a parlé de tous les agents de LA! Et vient d'y repartir malgré une couverture grillée. On en sait déjà plus à son sujet que Kensi et Deeks à mon avis. J'ai peur que le développement de personnages n'implique un ralentissement de l'intrigue, en fait...  

Walter? Certains le relient à Callen, moi à ce que Hetty pourrait appeler une famille pour elle-même...

Mais pour moi le vrai mystère de ces 2 épsiodes c'est le mug très spécial avec lequel Sam pourrait se brûler -- le genre de détails qui font tout le sel de la série...

Sans développer "en profondeur" (l'expression n'est peut-être pas la plus appropriée), il y a moyen de donner de la consistance aux personnages de cet ampleur. Il s'agit quand même d'une connaissance de Sam et d'un personnage qui lance un fil rouge. Or, rien de lui ne m'a intéressé, il est juste banal. J'en demande un peu plus pour ce type d'apparitions. Pour comparaison, l'ancienne connaissance d'Hetty qui s'est suicidée il y a quelques épisodes m'a beaucoup plus captivé. Là, j'ai trouvé Michael fade.

Difficile de comparer un rôle "central" d'une affaire en cours (le copain d'Hetty) avec une apparition qui ne sert justement qu'à expliquer les retards de Sam et expliquer pourquoi Sam se doit de repartir à ses trousses (avec la bénédiction d'Hetty). Comme il est de la CIA, il ne peut pas intervenir officiellement sur le sol américain, donc ne peut avoir un gros impact dans l'enquête. Mais son entrée en scène m'a plu, avec Kensi qui boude alors que les autres se marrent... Et les quelques condidences faites à Sam le rendent sympathique. 

Bien sûr on aurait aimé qu'ils échangent quelques souvenirs de ce qu'ils ont vécu au Soudan pour mieux le cerner, mais il fallait cavaler après le contenu de cette fichue caisse. Et ce qui se serait sans doute passé après  la résolution de l'intrigue est rendu impossible par celle-ci!

Ceci-dit, l'explication de ce personnage "fade" ne tient pas à son  rajout artificiel - pour amener le Soudan et le départ de Sam: le même scénariste a écrit la suite. Il en a sans doute  fait une "ombre" pour ne pas lui donner trop d'importance- d'où une certaine frustration.

Plus tôt dans la saison, je reprochais à la série de ne pas sortir de Los Angeles et de ne pas suffisamment développer ses seconds rôles. Mea culpa après avoir vu cet épisode, d'une intensité incroyable et d'une qualité remarquable.

On reprend donc l'histoire de Sam, infiltré au Soudan. Je vais passer sous silence la facilité déconcertante avec laquelle on veut créer le suspense sur le corps à identifier (mais bon, il fallait bien une raison pour envoyer Callen au Soudan...), mais tout le reste est absolument captivant. Enfin, la série sort des rues d'Hollywood, et franchement, j'adore ça ! Avec des moyens sans doute limités, la production a toutefois réussi à créer une impression de réel, c'est plutôt bluffant. L'idée d'envoyer 2 personnages sur place et de laisser les autres à LA est positive, la dynamique n'en est que renforcée. 

Côté seconds rôles, j'ai beaucoup aimé l'introduction de l'agent du TPI, rencontré par Callen, qui n'a rien de charismatique mais apporte quelques passages intéressants. Mais c'est surtout la soeur du grand méchant qui est sur le devant de la scène, en étant la maîtresse d'un Sam sous couverture. L'actrice est convaincante, et toute cette histoire est passionnante de bout en bout. On comprend (avant de nous faire avaler le contraire, je vais y revenir) que Sam s'est attaché, et c'est très touchant.

L'action n'est évidemment pas en reste, avec de nombreux rebondissements et un suspense haletant. Autant à LA (avec la taupe au sein de la CIA, découverte par Kensi et Deeks dans un bâtiment qui fait peur) qu'au Soudan (principalement grâce à une scène d'action finale particulièrement réjouissante), les scènes s'enchaînent sans difficultés, si bien qu'on ne voit pas le temps passer.

Reste cet impressionnant retournement de situation de fin d'épisode, qui m'a complètement laissé sur le c**. Après avoir visionné des centaines d'épisodes de séries policières, j'ai pourtant du mal à être surpris à ce point à propos des personnages, mais là je m'avoue vaincu. Sam possède donc une famille, une femme et a priori un enfant. Du fait que la vie amoureuse des héros est peu développée dans "NCIS LA", je ne l'avais pas franchement vu venir, mais cet élément est un cliffhanger tout ce qu'il y a de plus prometteur. J'espère qu'à moyen terme, on y reviendra...

En bref : C'est pour des épisodes comme celui-ci que "NCIS Los Angeles" mérite d'être regardée. Excellent.
Note : 9/10

A croire que pour ce deuxième tiers de saison, les scénaristes ont voulu donner de l'importance aux personnages. Après Sam, vient donc le tour de Deeks d'être à l'honneur. Malheureusement pour lui, la réussite n'est pas franchement la même...

Dire que l'épisode était mauvais serait mentir, car il y a beaucoup de bons moments. La scène d'ouverture est relativement bien amenée, et la grosse surprise de la manipulation d'Hetty n'était pas une totale évidence, bien qu'on pouvait la deviner en cherchant un peu. Cela dit, le scénario est bien bâti à ce niveau, c'est le principal. Du côté des points positifs, je citerais également le patron de Deeks à la police de LA. Froid et plutôt repoussant, le personnage est développé à sa juste valeur, et ses quelques scènes m'ont bien plu.

Seulement voilà, ce qui aurait sans doute dû être le gros point fort de l'épisode se révèle être un pétard mouillé. Car non, les passages entre Kensi et Deeks ne sont pas bons. J'adore ce petit couple et leurs chamailleries, je suis également touché par leurs sentiments respectifs gardés de côté (et non cachés, cet épisode nous le fait clairement comprendre), mais le jeu du chat et de la souris tourne au ridicule dans cet épisode. D'autant qu'après la révélation de la machination de Hetty, j'aurais aimé avoir une scène de confrontation entre les 2. Pas forcément d'engueulade ou d'aveux, mais sûrement pas de sourires forcés et pathétiques. Bref, grosse déception à ce sujet, car au final, rien n'évolue après cette péripétie.

Mon autre reproche serait pour l'ancien camarade de Deeks et donc flic ripoux. Non mais franchement, à sa première apparition, on savait déjà qu'il était mouillé d'une façon ou d'une autre. Quant à ses arguments qui l'ont amené à commettre l'irréparable, mouais... Pour l'originalité, on repassera. Mis à part nous apprendre que Deeks est passé par un peu tous les jobs de la profession, il n'en ressort pas grand chose de plus.

En bref : De trop grosses facilités scénaristiques nuancées par un personnage secondaire à la hauteur et une résolution d'enquête pas déplaisante.
Note : 5/10

J'ai hésité à commenter; parce que je ne suis pas totalement impartiale vis-à-vis du 2ème inédit de la semaine.

Mais bon, je mets quand même mon grain de sel.

309: La famille de Sam a été  clairement évoquée à plusieurs reprises, et on savait qu’il avait des enfants depuis la saison 2. Comme dans la scène de cette révélation Deeks et Kensi avaient été surpris par le pluriel et non par le fait qu’il  soit père, il était déjà (presque) évident qu’il vit avec l’un d’eux. Donc la vraie question est de savoir si le 2ème (au moins !) est avec sa mère ; ou s’il a déjà pris son envol ; comme Sam a dit en saison 1 qu’il avait tout abandonné pour devenir un SEAL, on peut se demander si un premier couple n’aurait pas craqué quand il est parti en mission – et revenu transformé comme il l’a confié  à Kensi...

310: Par contre, les faibles consommateurs de série n’auront pas vu venir le flic devenu ripoux parce que ses études ont été payées par un bad guy qui se rembourse « en nature » ! Que le ripoux essaie de se débarrasser du même coup de son rival amoureux et du type qui l’a coincé était plutôt bien vu – et que le suspect du NCIS ne soit pas le bon au départ (puisque Deeks est renvoyé sous couverture dans la police) permet de confronter Kensi à elle-même. Parce que ce qui la blesse au départ c’est que Hetty puisse virer Deeks aussi facilement, et que ni Sam ni Callen ne lèvent le petit doigt. Ce n’est pas un amoureux qu’elle perd, c’est un équipier avec lequel elle a tissé des liens de confiance qui lui permettent d’être à 100% dans les affaires à risques. Et tout le monde autour d’elle semble s’en accommoder avec une facilité qui la déroute (voire la dégoûte).

Le « truc entre eux » ? Ils ne sont pas près. Lui multiplie les conquêtes, elle s’enferme dans son passé – bien sûr ils pourraient passer une nuit ensemble ; mais ni l’un ni l’autre ne veulent gâcher ce qui les lie professionnellement pour l’instant et qu’ils ont eu du mal à établir. Avant de laisser libre cours à leur attirance sexuelle, ils doivent encore avancer, chacun de leur côté, dans leur propre vie. 

Et savoir que Deeks est devenu  "liaison avec le NCIS" plus par volonté de son chef dans la police que par celle d'Hetty est un vraie révélation. Que Bates ait trouvé que ses qualités d'agent sous-couverture s'épanouiraient mieux dans cet environnement, ça rend la police beaucoup plus sympathique...

Ne me dite pas qu'il font la pause sur M6 ?!

Non c'est à cause du foot.....

Il passe vendredi prochain normalement ou la semaine suivante à voir en fonction de quelle chaine à  le match. 

Ah ouf.. J'ai eu peur

Attention ne loupez pas demain vendredi 22 les épisodes 11 et 12 inédits! :)  La semaine prochaine aussi ils seront là avec  les 13 et 14 de la saison 3! 

Même si je suis un friand des épisodes de séries qui font de Noël un thème spécial, je dois avouer que cet épisode de "NCIS Los Angeles" qui traitait la fête d'un point de vue secondaire ne m'a pas déçu. En grande partie grâce à Sam et son histoire de poney, qui m'a bien fait sourire. J'apprécie beaucoup le fait que Sam évoque clairement sa famille, et mêle même son collègue au réveillon (tonton Callen bien sûr), je trouve que ça donne au personnage un intérêt encore plus fort. Dans le même registre, la petite soirée organisée (imposée) par Hetty à  l'occasion de Noël est très sympathique, et permet de réunir l'ensemble de l'équipe, ce qui manque parfois (souvent) dans la petite soeur de "NCIS", qui réussit elle à développer davantage ce côté familial à l'image.

Du côté de l'enquête, elle est plutôt banale car l'idée du compte à rebours avant un évènement important a déjà été utilisée maintes et maintes fois, y compris dans la série, mais elle n'en reste pas moins intéressante et rondement menée. La recherche de l'arme disparue, avec l'infiltration de Kensi & Deeks dans l'université, est bien conduite et le suspense est au rendez-vous. Même si l'on se doute que les agents vont parvenir à leur but, le doute plane sur la manière, et c'est ça qui me plaît. Par ailleurs, l'intervention finale dans la banque fonctionne, avec une multitude de scènes qui accélèrent le rythme de façon incroyable jusqu'à l'explosion de la machine.

En bref : Un solide épisode de "NCIS Los Angeles", auquel il manque peut-être un brin d'émotion pour en faire une totale réussite.
Note : 7.5/10

Après avoir tenté l'expérience Lauren Hunter en début de saison 3, qui s'est soldée par un échec cuisant en raison d'une Claire Forlani plus mauvaise que jamais et d'un personnage aussi vide que les caisses de la Grèce, voilà que "NCIS Los Angeles" voit débarquer, à nouveau, un nouvel élément à la tête des opérations, en la personne de Owen Granger, interprété par le célèbre comédien de "Preuve à l'appui".

Mon premier sentiment est très partagé vis-à-vis de cette arrivée. Tout d'abord, il est incontestable que l'introduction de ce directeur adjoint est ultra bien gérée, avec l'alerte détresse lancée dès l'ouverture de l'épisode et l'orchestration plutôt bien pensée pour l'annonce de son affectation. Cette scène donne immédiatement le ton de relations tendues mais aussi d'un conflit naissant entre Granger et le reste de l'équipe.

Malheureusement, ceci est pour l'heure gâché par une construction et un style de personnage cliché d'un homme au regard vicieux qui veut tout chambouler sur son passage, mal aimé du reste de ses collègues mais autoritaire en raison de son grade. En fait, j'ai l'impression de revoir la fin de saison 5 de "NCIS", avec l'arrivée de Vance, qui était exactement la même (certes, dans des conditions différentes, naturellement). Le résultat est donc contrasté, et j'attend vraiment de découvrir la suite des évènements pour juger de la réussite ou non de ce petit nouveau. J'espère ne pas être déçu.

En ce qui concerne l'enquête, j'ai trouvé excellente l'idée d'amener Nell sur le terrain pour une véritable couverture, sa première si mes souvenirs sont exacts. La petite jalousie d'Eric est d'autant plus amusante lorsqu'on se rappelle le coup des fleurs, il y a quelques épisodes de cela. Le déroulement est correct, mais il est finalement très secondaire, surpassé par les héros eux-mêmes. En effet, outre Nell, c'est surtout l'émotion de Kensi à l'évocation de son père, ou encore les nouvelles aventures de Deeks en clochard que je retiendrais.

En bref : Première apparition mitigée pour Owen Granger, qui n'est cependant pas un obstacle. Un bon épisode de façon générale.
Note : 7/10

Qu'est-ce que c'est que cette blague ?! C'est peut-être anodin pour certains, mais ça me rend furieux : où est passé le générique dans cet épisode ? J'avoue ne pas avoir bien compris la raison... L'épisode était-il trop long ? On aurait pu penser à une justification dramatique de la situation, mais certains épisodes bien plus charnières n'en ont pourtant pas été privés. Bref, un épisode sans générique, c'est quand même bien triste.

Pour le reste, retour à une intrigue développée quelques épisodes plus tôt avec la réapparition de Jada Khaled, tombée dans une embuscade. J'ai trouvé l'enquête particulièrement réussie, sur tous les fronts : action, humour (bien que... l'épisode est inégal sur ce point) et émotion. La détresse cachée (ou pas) de Sam face à la situation est agréable à suivre, et très touchante. Sans conteste, le personnage a pris suite à cette couverture au Soudan une autre dimension, surpassant même provisoirement Callen. Je ne pensais pas dire ça un jour. Le fait qu'Hetty soit inquiète vis-à-vis de son agent est classique mais permet une nouvelle fois de démontrer qu'elle tient à eux, et j'adore.

Du côté de l'enquête en elle-même, l'implication de l'employé du TPI est ingénieuse, surtout pour la position difficile qu'il occupe avec l'enlèvement de sa famille. La scène d'échange est très efficace, même si j'aurais apprécié un développement un tout petit peu plus important sur son personnage. Enfin, le retour (en vidéo conférence) de Khaled relance les hostilités, avec sa menace de s'en prendre à la famille de Sam. Les dernières secondes me laissent penser qu'il y aura une suite, ce que j'espère vivement. En tout cas, c'est une belle promesse, et ne pas la tenir serait vraiment traitre.

En bref : "NCIS Los Angeles" reste sur une bonne lancée avec un épisode à nouveau très agréable. Attention toutefois à ne pas perdre complètement la légèreté qui fait souvent la réussite.
Note : 7.5/10

Voilà l'exemple type de l'épisode qui, à trop vouloir être parfait, s'avère être une belle déception. Tout part d'une bonne intention, avec l'anniversaire des 5 ans de partenariat entre Callen et Sam. L'introduction avec l'échange de cadeaux (tout comme la conclusion d'ailleurs) est réussie et sympathique. De même, l'ouverture de l'épisode avec un duo en bien mauvaise posture est extrêmement prometteuse et donne l'eau à la bouche.

Malheureusement, le reste de l'intrigue n'est pas du tout à la hauteur. D'abord, j'ai trouvé paradoxalement l'épisode relativement ennuyeux. Toute la partie interrogatoire avec les 2 agents de la DSS est très longue - trop longue - et casse complètement le rythme de l'épisode. Par ailleurs, le scénario s'avère être d'une originalité très limitée (le coup du transport d'une caisse dont le contenu reste un mystère, on l'a déjà eu dans la saison !). L'aboutissement à la découverte du trafic d'armes et l'infiltration de Sam et Callen est absolument captivante, mais elle débarque bien trop tard, ce qui fait qu'on a à peine le temps d'en profiter.

Enfin, le retour de Granger est un énorme point d'interrogation pour moi : qu'est-ce qu'il est venu faire dans cet épisode ? En dehors de la scène où il est "piégé par Hetty et les autres (ce qui, je dois le reconnaître, m'a beaucoup plu et fait bien sourire), il n'est d'aucune utilité. On comprend que la petite guerre avec Hetty continue, mais si elle avance à ce rythme, on n'a pas fini...

En bref : Malgré une mise à l'épreuve d'une extrême intensité pour Callen & Hannah, l'épisode pâtit d'une première partie assez chiante et mal construite. Dommage.
Note : 4.5/10

L'absence de générique dans l'épisode - qui a déclenché aussi lors de la diffusion US une levée de protestations et d'incrédulité - est effectivement dûe à un épisode un petit peu trop long: dans certains Etats importants c'était une soirée électorale (pour les primaires en vue de désigner le candidat républicain) et donc il s'agissait de tenir les horaires à la seconde même.

Pour l'épisode 3x14 - je ne vois pas comment Sam et G auraient pu s'infiltrer plus tôt dans le cartel de la drogue (pas de traffic d'armes ici) puisque justement cette infiltration est impossible (Callen a failli la payer de sa vie) - et qu'il fallait d'abord découvrir qui prenait possession du colis et où. Le dit colis n'ayant d'ailleurs qu'une importance relative, le vrai titre de l'épisode est "Partenaires" (ou "équipiers") et il s'agissait d'arriver à savoir si ces 2 là étaient véreux- ou non- et complices- ou non. 

Il y a un gros problème de traduction dans l'épisode - par exemple Granger ne dit pas qu'il devine qu'Hunter est une des nombreuses petites amies de G (ce qui est un non-sens qui laisse supposer qu'il ne connait ni G ni Lauren). Il répond en fait: "en dehors de glaciale et paranoïaque?". Là on sait qu'il la connait bien! 

Granger est "ici" dans la mesure où il a passé un accord avec la femme - lorque le même duo avait déjà perdu un colis: il avait pensé à une complicité de l'un d'eux, gardé ça pour lui,effacé les rapports et attendu le nouvel acte.  Sam et G n'ont pas beaucoup apprécié de devoir le deviner. Et à la fin - pressé par Hetty, Granger avoue vouloir coincer un meurtrier. Cela annonce forcément une suite...

Merci à toi Mothetty pour cette explication sur le générique de l'épisode 313, j'avais donc bien deviné qu'il s'agissait d'un problème de longueur, mais cette raison de primaires, je n'en avais pas connaissance ;)

Quant à l'épisode 314, mea culpa en effet, trafic de drogues et non d'armes ! Pour l'infiltration, j'aurais préféré une intrigue un peu différente, de façon à ce que la couverture soit plus longue, quitte à ce qu'elle aboutisse à la même difficulté. Mais comme tu le dis, vu le scénario choisi, ce n'est pas possible. Autrement dit, je pense qu'il s'agit d'une erreur au niveau du choix de l'enquête.

Pour moi c'était une façon de montrer que même après des années de travail ensemble, tout peut arriver; les interrogatoires faisaient écho à des paroles d' Hetty (pour Sam) ou au passé de G, et le côté psychologique de l'enquête  a pris le pas.

J'aime bien quand à la fin d'un épisode je me dis que j'ai peut-être loupé quelque chose - c'est toujours le cas. Mais je comprends très bien qu'à l'intérieur d'une série d'action divertissante, ce type d'épisode fasse "tâche"!  

En tout cas, Granger  endosse de plus en plus le rôle du sale type - mais il reste seul avec Clark détruit par la trahison, donc on peut espérer qu'il a (quand même) un coeur et les mots pour aider...

Après le final de l'épisode 313 où Sam s'inquiète d'un éventuel retour de Khaled, voilà que c'est au tour de Callen (et plus largement de l'équipe toute entière) d'être la cible d'un personnage peu sympathique, avec l'arrivée de ce déjà célèbre Caméléon.

J'ai énormément apprécié l'intrigue de l'épisode, qui se trouve être particulièrement bien construite. Le démarrage s'avère être plutôt rapide, ce qui fait qu'on n'a pas vraiment le temps de s'ennuyer avec ces 2 directeurs de labo qui intéressent personne. La collaboration avec Interpol est - il me semble - inédite, voici un bon point. Le déroulement de l'affaire est rythmé et varié, entre les couvertures, les scènes d'action et les réunions au bureau. Je crois que la série propose ce qu'elle sait faire de mieux d'un point de vue enquête.

Le seul gros reproche que je pourrais faire à cet épisode, c'est que le faux Kallström n'est pas crédible une seule seconde, et qu'on se doute immédiatement qu'il est impliqué autrement dans le dossier. A l'inverse, grosse surprise quand on découvre qu'il ne s'agit que d'un pauvre type engagé par le Caméléon, je dois avouer que je m'attendais à ce que ça soit lui. Autrement dit, une catastrophe scénaristique est bien rattrapée par un twist assez inattendu. Quant à la confrontation téléphonique, je suis bien sûr impatient de voir la suite des évènements (sans doute à la fin de saison j'imagine). Il semble que Callen ne soit pas aussi sûr de lui que d'habitude, et c'est une idée qui me plaît.

De son côté, Granger continue de narguer tout le monde, et semble au début de l'épisode vouloir s'en prendre à Callen. L'intervention d'Hetty (bien qu'un peu trop absente à mon goût dans cet épisode, mais il faut dire qu'il n'y avait pas beaucoup de place pour elle) montre une nouvelle fois les liens très forts entre eux. La scène où tous rejettent la faute sur Granger concernant le fait d'avoir laissé le faux Kallström entrer à la planque m'a bien fait marrer. Reste la dernière scène de l'épisode, qui m'a particulièrement interloqué, où Granger avoue être là non pas pour dissoudre l'équipe, mais pour coincer un meurtrier. Le fait que son regard se porte vers Kensi m'intéresse beaucoup. Une relation directe avec elle ? Un lien avec son père ? J'ai hâte d'en savoir plus.

En bref : En lançant 2 fils rouges attractifs tout en conservant la bonne recette habituelle, "NCIS Los Angeles" livre ici un très bon opus.
Note : 8.5/10

En réponse directe à l'épisode précédent, cet épisode fait la part belle à Kensi et à l'enquête jusqu'ici très secrète menée par Granger. Le tout début de l'épisode est assez palpitant avec la confrontation soudaine entre les deux personnages à la planque, sous les yeux de Deeks. Le duel se met en place et rend bien, chacun trouve sa place.

Les quelques minutes qui suivent sont malheureusement un peu plus molles, avec une enquête qui peine à démarrer, malgré un fil rouge très intéressant consacré à la mort du père de Kensi, et plus généralement aux meurtres de toute son unité. Si certaines scènes sont sympathiques et touchantes, comme la visite de Deeks à Kensi ou encore l'affrontement entre Hetty et Granger, le rythme est bien trop faiblard, c'est dommage.

L'épisode se reprend cependant clairement dans la dernière lancée, où tout s'accélère. La révélation progressive de l'implication directe de Granger dans l'affaire pose tout un tas de questions, c'est tant mieux car le suspense est au rendez-vous. Lorsque Sam veut s'occuper de son cas, cela promet de bonnes intrigues en perspective. La scène finale et le cliffhanger sont haletants, avec le meurtre de la dernière personne (a priori) au courant de la vérité sur Blye. Mon imagination me laisserait penser que Granger ne soit pas tout blanc à propos de ces coups de feu, mais ça me paraît un peu facile, alors j'attends de voir.

En bref : A l'exception de quelques longueurs, un solide épisode qui laisse penser que Kensi n'est pas suffisamment souvent mise en avant, et un cliffhanger très intéressant.
Note : 8/10

Le dernier épisode m'avait laissé sur une crainte importante, celle du sort qu'on allait faire subir à Granger pour le relier à cette affaire. Car au fond, j'avais bien deviné que le fait qu'il soit derrière ces coups de feu était trop facile. C'est donc l'un des éléments clés de l'épisode, mais le résultat n'est pas optimal, car on le comprend bien trop vite. J'aurais réellement apprécié qu'il ne réapparaisse que bien plus tard, qu'on lui tire dessus, qu'il s'allie avec Kensi, bref, quelque chose de plus subtile. Là, toute l'équipe lui court après, le retrouve, et il s'explique. Ce schéma est trop classique, trop simple.

Heureusement, c'est là le seul point noir de l'épisode. Le reste est globalement tout aussi palpitant que la première partie, et permet réellement au personnage de Kensi de prendre une autre dimension dans la série. Il était temps, si j'ose dire. Son enquête en solo, marquée par une agression, un vol, une intrusion (bref, le bel exemple pour un agent fédéral) est digne du héros d'une série, et m'a rappelé le moment où Callen enquêtait tout seul pour avoir des réponses concernant son passé. Daniela Ruah est d'ailleurs excellente dans cet épisode, peut-être encore plus que dans le précédent. Concernant l'enquête, elle est plutôt bien développée, et le final avec le fameux tueur du père de Kensi est époustoufflant.

Mais les personnages de façon globale sont de toute façon extrêmement bien gérés. Le duo entre Kensi & Deeks évolue dans le bon sens et est particulièrement convaincant (contrairement à l'épisode 310, complètement raté à ce sujet). Toujours concernant Kensi, la révélation finale comme quoi Granger était un ami de son père m'a assez étonné, mais en y réfléchissant, c'est l'explication la plus cohérente. Maintenant, j'espère vivement qu'on en restera pas là sur ce lien indirect entre les 2 personnages. Les retrouvailles entre Kensi et sa mère sont rapides mais très émouvantes, tout comme le moment où elle lit le journal de son père au bord de la plage, les larmes aux yeux. Je ne me laisse pas avoir facilement, mais j'ai failli les avoir aussi.

En bref : Mise en avant parfaite pour Kensi durant ces 2 épisodes, interprétée par une Daniela Ruah au top. Un poil d'humour bien intégré et une utilisation plus judicieuse de Granger auraient rendus l'épisode exceptionnel.
Note : 7/10

Après un lancement relativement réussi dans "Hawaii Five-0", le crossover se poursuit donc dans cet épisode de "NCIS Los Angeles", toujours autour de l'enquête concernant la disparition de flacons de variole. Une chose que la série a su conserver de l'épisode de "Hawaii Five-0", c'est le rythme assez soutenu dû à la gravité de la situation. L'enquête s'enchaîne de façon très fluide, mêlant scènes d'action, rebondissements et interrogatoires, et l'ensemble est très agréable à suivre.

Mais cette qualité engendre aussi un défaut, et de taille : Danny et Chin Ho passent complètement inaperçus. Alors que "Hawaii Five-0" a réussi à mêler les 2 équipes et construire des contrastes parfois intéressants, "NCIS Los Angeles" se plante complètement et les hawaiiens font plus office de figurants que de véritables invités. Le fait que les duos ne soit pas mélangés (contrairement aux duos Sam/Danny et Callen/Chin Ho dans la première partie) y est pour beaucoup. On a en fait l'impression de voir un épisode de "NCIS Los Angeles", et non un crossover. C'est quand même dommage.

A côté de ce problème, l'épisode n'est pas mauvais en soi, avec un duo Kensi/Deeks assez en forme (les moqueries de Deeks qui fait semblant d'imiter l'attitude de Kensi face à Danny, c'est une scène vraiment sympa), et un final très intense avec l'arrestation de la coupable au milieu de la fête internationale pour enfants. Pour satisfaire l'esprit crossover, on a toutefois droit à une scène finale assez amusante, qui ouvre éventuellement la voie à une future rencontre entre les deux équipes, grâce à une Hetty toujours aussi unique.

En bref : Un épisode agréable et divertissant, mais l'équipe du Five-0 n'est pas vraiment accueillie les bras ouverts.
Note : 5.5/10

Je reviens sur l'épisode 3x14 parce qu'à l"époque" du tournage (décembre 2011) un des scénaristes avait précisé que cet épisode serait *différent*.

Quand il a été diffusé là-bas, début février, il s'est expliqué: si la bande annonce reprenait la scène d'ouverture pour accrocher les gens, en fait la quasi totalité de l'épisode se déroule "à l'intérieur". Parce qu'il était construit comme une étude de charactère sur la loyauté. 

Une volonté affichée, donc, de changer un peu le code de la série juste pour un épisode...

Après un double épisode centré sur Kensi, "NCIS Los Angeles" revient avec quelque chose de plus classique, même si la série a partiellement réussi à placer un discours moralisateur, ce qui est loin d'être toujours le cas. L'introduction dans l'intrigue de la CAST est en effet plutôt bien amenée, et surtout, le traitement de l'affaire ne sonne pas uniquement donneur de leçons, ce qui a pu arriver par le passé et qui a le don de m'agacer (même si c'est sans conteste ce qui est apprécié outre-Atlantique).

Je pense que cela est principalement dû au personnage de James Cleary, interprété par un Dan Lauria assez convaincant. Le développement de Cleary et la révélation finale de sa parenté avec les victimes asiatiques sont de bons éléments qui permettent à l'épisode de proposer autre chose que de l'action pure et dure, sans pour autant perdre totalement le fil d'un rythme soutenu.

Pour le reste de l'enquête, un bémol sur la méchante du moment, dont l'actrice est complètement à côté de la plaque. Par ailleurs, outre le fait de traiter d'un thème qui touche forcément la moindre personne intéressée par la cause humaine, les rebondissements ne sont pas toujours aussi spectaculaires. Reste pour nous divertir un humour bien présent (la partie de basket avec Hetty comme arbitre en fin d'épisode m'a bien fait rire), et des scènes d'action toujours aussi efficaces.

En bref : Si l'épisode est plutôt classique, l'angle choisi pour traiter d'un thème fort est une judicieuse idée.
Note : 7/10

Le problème de la "méchante" est dû en grande partie au doublage - quand les intonations de la VO ne sont pas respectées, il ne peut pas y avoir de personnage à la hauteur.

Je voudrais quand même ajouter aussi que ce qui fait l'intérêt de la série, c'est justement de nous présenter des personnages et des situations plus complexes que celles et ceux qu'on attend d'un produit américain.

Ainsi la méchante est une esclavagiste moderne - mais aussi le soutien financier d'un mouvement qui milite pacifiquement pour l'établissement d'une démocratie dans son pays d'origine. 

Aucune misère humaine relevant de la CAST, aussi terrible soit-elle, ne peut "intéresser" le NCIS. Et c'est le tour de force du scénario de nous présenter l'association, de nous parler du Vietnam, d'y glisser un peu du passé de Hetty et un grand bol d'espoir pour G (la lumière dans ses yeux quand Cleary dit que de ne pas avoir retrouvé sa famille vietnamienne  était le plus grand regret de sa vie disait : peut-être que moi aussi j’ai un père quelque part qui ne sait pas où me chercher...) - le tout dans une histoire qui n'a rien à voir avec tout ça (à part le Vietnam).

Il y a quelques temps, j'expliquais que "NCIS Los Angeles" est capable de faire des épisodes d'une très grande qualité, bien pensés et originaux. Cette fois-ci, et bien que j'aurais préféré ne jamais le dire, cet épisode me permet de conclure que la série peut aussi être particulièrement médiocre.

Il n'y a quasiment rien à sauver de cet épisode. Les scénaristes ont voulu à nouveau donner la part belle à Sam, sauf que c'est complètement raté. L'intrigue autour des Seals aurait pu être extrêmement passionnante, et surtout très émotionnelle. C'est d'ailleurs ce qui a été souhaité, car les instants dramatiques se multiplient et le caractère délicat de l'enquête est souligné à plusieurs reprises.

Sauf que rien ne va. Tout est absolument prévisible, que ce soit les coupables, l'implication de Sam, le dénouement du sauvetage des civils ou l'attitude d'Hetty. Je n'ai pas été surpris une seule seconde, et ça en devenait pathétique. La série aurait dû oser autre chose, mais reste dans cette morale dépitante qui veut à tout prix faire passer ces hommes pour des braves gens (ce qu'ils sont sans doute, mais ce n'est pas une raison).

Côté personnages, l'affrontement entre Callen & Sam n'en est même pas un, et j'aurais franchement préféré de l'action entre les deux, voire même un clash. Même l'humour disparaît totalement alors que l'émotion ne la remplace pas.

En bref : Prévisible de bout en bout avec zéro prise de risques, un épisode tout simplement mauvais.
Note : 1.5/10

Je suis désolée car je sais d'avance que ce n'est pas l'endroit et qu'il n(y a surement pas d'endroit mais cette série est vraiment trop bien ! Les hsitoires sont bien racontées et imaginatives et surtout l'alchime entre les personnes et total ! Il y a toujours la pointe d'humour q'uil faut et les sentiments qu'il faut ! Je suis entrain de re re regarder la saison 2 et c'est toujours aussi bien !

Voila fallait que je le dise :D 
Bonne soirée à tous.

Ahhhhhhhh!! Super, merci pour ton enthousiasme que l'on partage sur le quartier. Tu as exactement résumé pourquoi on aime notre série: "la pointe d'humour qu'il faut et les sentiments qu'il faut" au coeur de bonnes histoires.

On s'attache aux personnages parce qu'il y a toujours "quelque chose en plus" que la simple action.

Bienvenue en NCIS:LA Fan-Land! :)

Oups désolée pour les fautes d'orthographe, je devais être trop enthousiasme !

Merci en tout cas pour ta réponse et je suis ravie de faire partie du NCIS:LA Fan-Land :)

Au fait, tu suis aussi la diffusion américaine ou uniquement sur M6 ? Juste par curiosité, tu n'es pas obligée de répondre! :)

1.5 SUR 10  ! t'es un peu dur là non? c'est vrai que c'était pas l'épisode mémorable de la saison 2 , on s'ennuyait un peu même , mettre les SEALS en avant avec leur code de l'honneur  ça aurait pu être interessant , mais ça a été mal exploité et Calen est quasi inexistant sur ce coup là, sans parler de Hetty qui nous l'a joue pathos.

Si  Sam doit être au devant de la scène va falloir trouver mieux que ce genre d'histoire tarabiscotée .

EPISODE MOYEN  pour moi ;)