Briggs (via la radio) : Stingray 6, ici Hawkeye. Exercice de tir lancé. Demande permission de faire feu.
Homme (via la radio) : Permission accordée.
Briggs : Compris, stingray 6. Zone dégagée ?
Homme : Cible confirmée, vous avez l'autorisation de tirer. Repli.
Briggs : Hawkeye tire... Dans cinq... quatre... trois... deux... un.
Homme 1 : Hawkeye, ici stingray 6. Confirmez le tir.
Briggs : À vous. En attente.
Homme 2 : Hawkeye, nous avons une alerte de tir manqué.
Homme 3 : Hawkeye, votre drone dévie de sa route. Retournez sur le champ précédent.
Homme 4 : Briggs, qu'est-ce que vous faites ?
Briggs : Les paramètres de cible sont refusés. Mike, sors de là. J'ai perdu le contrôle.
Homme 2 : Hawkeye, nous avons une confirmation radar de tir. Répondez.
Briggs : Mike, le missile est réel. Sors de là !
NCIS Los Angeles 1x03 Predator / La guerre des drones
[Bureaux du NCIS. Kensi entre dans les locaux et rejoint son poste de travail.]
Sam : Alors ?
Kensi : Alors ?
Sam : Je veux savoir.
Kensi : Tu veux des ragots sur moi.
Sam : Allez, comment ça s'est passé hier ? Le 2ème rendez-vous.
Kensi : Il a été annulé.
Callen : Il a annulé ?
Kensi : J'ai annulé. Ça aurait mal fini. On a plus ou moins rompu.
Sam : Le premier était bien, non ?
Kensi : Je suis la meilleure pour les premiers rendez-vous. Le meilleur de moi-même. Marrante... sexy, charmante, spontanée, avec du goût.
Sam : Comme moi.
Callen : Et le deuxième ?
Kensi : Le deuxième : nerveuse, ennuyeuse, distante, impatiente, irritable.
Sam : Comme G.
Kensi : J'ai décidé de tous nous préserver, en arrêtant tout de suite... et préservant mes avantages.
Callen : Le premier est le dernier.
Kensi : Absolument.
[Hetty les rejoint.]
Hetty : Peu d'hommes savent faire avec une femme intelligente, forte, et indépendante. Ils disent vouloir une âme sœur pour partager leurs rêves, leurs espoirs, mais en fait ils veulent juste une mère de substitution.
[Nate les rejoint.]
Nate : En tant que psy professionnel, je dois...
Hetty : Asseyez-vous.
Nate : Je vais m'asseoir.
Sam : Briefing ?
Hetty : Les directives contre le harcèlement sexuel. Il y a un séminaire la semaine prochaine et... c'est obligatoire, même pour vous, M. Callen. George Hamilton m'a dit une fois que ce que les hommes aiment vraiment, c'est une femme difficile à avoir. Ou était-ce Sinatra ?
[Éric siffle pour attirer leur attention.]
Nate : Sauvés par le sifflet.
Kensi : Ouais.
[OPS center.]
Éric : Des images de Camp Pendleton, classées confidentielles.
Callen : Ça date de quand ?
Éric : 24 h.
Nate : On regarde quoi en fait ?
Éric : Le champ de bataille à travers les yeux d'un objet volant télécommandé, plus communément appelé drone.
Kensi : Le futur de la guerre.
Sam : Les forces opérationnelles au Pakistan donnent une cible à un pilote assis en Californie. Il presse un bouton et lâche des missiles sur les méchants.
Éric : Comme un jeu vidéo mais réel. Ce flux vient d'un camp d'entraînement en réel à Pendleton. Une unité était en tandem avec le drone, porteur de deux missiles Hellfire.
Sam : Qui a changé la cible ?
Éric : On essaie toujours de le savoir. Voilà le flux de la caméra du missile. Le marine a été tué.
Callen : Reviens en arrière. Là.
Dom : Sergent Michael Hazlett. Spécialisé dans la coordination des drones avec les unités au sol. Marié, trois enfants.
Callen : Qui pilotait le drone ?
Éric : Le capitaine de l'armée de l'air Mark Holden Briggs. Il dit ne pas s'être raté.
Sam : Le drone a tiré seul.
Callen : On devrait y jeter un coup d'œil.
Éric : Bon courage. Il a disparu des radars.
Sam : Un crash ?
Éric : Ils ne le trouvent pas.
Callen : Qu'est-ce qui a tué Hazlett ?
Sam : Théorie une : erreur du pilote.
[Sam et Callen sont dans le couloir]
Callen : Théorie deux : erreur du système.
Sam : Théorie trois : sabotage.
Callen : C'était une opération conjointe des armées de Terre et de l'Air. Quelqu'un bien placé pourrait restreindre ces choix.
Sam : L'armée de l'air ne veut pas qu'on fouille leur linge sale. Une demande, c'est 50 formulaires et un jour d'attente.
Callen : Et on reste assis pendant que la piste refroidit.
Sam : La bureaucratie.
Callen : Tout dépend de nos contacts.
[vue d’Hetty]
Sam : On a quelqu'un ?
Callen : On connaît des gens.
Sam : Des gens qui connaissent des gens.
[vue d’Hetty]
[Voiture de Callen.]
Sam : Hetty et Frank Sinatra ?
Callen : Ne va pas sur ce terrain.
Sam : Il lui a dit que les hommes aimaient les femmes difficiles. Ce qui veut dire qu'elle la jouait difficile avec Sinatra.
Callen : Je t'ai dit de ne pas en venir là.
Sam : Oui, c'est vrai. Ol'Blue Eyes et Hetty.
Callen : Hetty a dû le faire à sa manière.
Sam : Le voilà.
Callen : Il est de quelle agence ?
Sam : CIA, NSA, DOD. On dit qu'il serait impliqué dans les trois. Mais c'est notre gars.
Callen : Non, c'est le gars d'Hetty.
[L'homme monte à l’arrière de la voiture.]
Indic : Messieurs. Cette conversation n'a jamais eu lieu. Vous avez 60 secondes.
Callen : Ces drones sont-ils sûrs ?
Indic : Les hackers tentent en permanence de casser les protocoles de sécurité. En un mois, quatre drones expérimentaux ont été crackés.
Callen : C'était déjà arrivé ?
Indic : Non, les fois précédentes, le drone s'écrasait en 10 secondes.
Sam : Des essais. Les hackers voulaient voir s'ils pouvaient s'en emparer.
Indic : Le temps est écoulé. Dites à Hetty que je n'ai pas oublié pour le Népal. Pour moi, nous sommes quittes maintenant.
[L'homme sort de la voiture.]
Callen : Ça ne m'a pas semblé durer 60 secondes.
Sam : Mauvais parfum.
[OPS center.]
Éric : Une copie de la vidéo vient d'arriver sur sphereguide.com.
Sam : Qui est ?
Éric : Un YouTube de hackers.
Callen : Tu peux tracer l'IP ?
Éric : Le signal de l'expéditeur est passé à travers six serveurs différents. Il ne veut pas être trouvé, mais je l'aurai.
Callen : Reviens en arrière. Ce sont les données du drone.
Éric : On dirait qu'il a atterri dans un désert.
Sam : D'après les dernières coordonnées, ça ne doit pas être loin. Il n'y a donc pas eu de crash.
Callen : Combien de missiles ?
Éric : Deux. Il en a tiré un. Et voilà notre type.
Sam : Il fait quoi ?
Éric : Il l'éteint.
Callen : Il a dû charger le drone dans le camion.
Sam : Qui est ce type ?
Callen : L'heureux propriétaire d'un missile Hellfire. Et il est quelque part à L.A.
Éric : J'ai lancé une reconnaissance faciale sur le conducteur.
Callen : Pas de plaques, comment le tracer ?
Éric : Kaléidoscope. Les chercheurs au lac Chine ont développé un algorithme.
Callen : C'est quoi ?
Éric : C'est le nouveau système de recherche visuelle du centre des armées. Tu donnes une description de personne, lieu, chose… Ça scanne en direct les données des caméras routières, distributeurs de billets, et images satellite.
Sam : Tu te fous de moi.
Éric : Pas du tout. Bien, termes de la recherche : camion bleu, roues de 18 pouces, et homme du Moyen-Orient dans la vingtaine au volant.
Callen : Et s'il ne bouge plus ?
Éric : Alors on attend. Il va bien devoir bouger le drone.
Sam : Qu'est-ce qui l'empêchera de le sortir du pays ?
Éric : Le transpondeur du drone. Il se déclenche au décollage. Une fois activé, on peut le tracer donc il ne prendra pas le risque. À mon avis, si on le revoit en vol, ce sera en route vers une cible.
Sam : Tous les gouvernements et terroristes du Moyen-Orient veulent cette technologie. Il trouvera sans problème un acheteur.
Callen : Alerte la Sécurité intérieure. On peut pas le laisser sortir du pays. Faut combien de temps pour virer cette vidéo ?
Éric : Avec ou sans la coopération des services de sphereguide.com ? D'accord, on court-circuite les voies légales. Je viens de crasher le serveur.
Hetty : Stupides hackers !
Callen : Sam, on nous attend au garage à bateau.
Sam : On va faire un tour.
Callen : Éric a fait ça.
[Sam et Callen quittent la pièce. Hetty entre.]
Sam : Salut, Hetty.
Hetty : Je regardais cette vidéo avec les chats et le trampoline, et le site s'est juste arrêté de fonctionner. Avez-vous quoi que ce soit à voir avec ça ?
[Hangar à bateaux.]
Nate : Messieurs, voilà l'histoire. Capitaine Mark Holden Briggs, 32 ans, major de sa promotion de l'armée de l'air, et a fini dans les meilleurs à l'école des armes de l'armée.
Callen : Un type intelligent.
Nate : Aussi narcissique, avec des troubles égocentriques. Le genre qui croit que tout tourne autour de lui. S'il est coupable, il aura ce qu'il pense être de très bonnes raisons à ses actes.
Sam : Un mec au joystick qui se la joue.
Nate : Éveiller l'hostilité ne marchera pas avec lui.
Sam : J'ai l'air d'être un mec contrariant ? [Callen et Nate le regardent.]
[Hangar à bateaux. Salle d’interrogatoires.]
Briggs : Ce n'est pas un aveu de culpabilité, mais je veux un avocat du JAG.
Sam : Il va arriver, mais le trafic est horrible aujourd'hui.
Briggs : Mike Hazlett... Mike Hazlett était quelqu'un de bien. Un ami. Je connaissais sa femme et ses enfants.
Sam : Les amis ne sont pas toujours ce que l'on croit.
Briggs : Vérifiez les papiers. On a fait un diagnostic complet. Il n'y avait pas de faille. Je n'ai pas fait d'erreur. Tout est écrit.
Sam : Alors que s'est-il passé ?
Briggs : Un hacker s'est introduit dans le système. C'était expérimental. C'est imparfait, je sais. Mike le savait.
Callen : Vous avez peut-être fait une erreur. Une erreur qui a laissé entrer un hacker dans le système.
Briggs : Je ne les programme pas, je les pilote. Et je ne fais pas d'erreur.
Sam : Vous avez pu être payé pour le faire voler hors du radar.
Briggs : Payé ? Je suis un vendu ? Je devrais être en train de piloter des F22 au-dessus de l'Afghanistan, mais je suis coincé sur la côte, à pourrir dans une cage en acier, avec des mecs sur des joysticks, bourrés aux énergisants et jeux vidéo. Ce qui s'est passé hier était inévitable. Les drones peuvent être piratés. Pas les pilotes. Et l'Amérique va le découvrir.
[Hangar à bateaux. Salle d’observation.]
Nate : Tout ce qui est sorti de la bouche de Briggs peut être un motif. Mais, son langage corporel indique tout autre chose.
Callen : C'est-à-dire ?
Nate : Il est frustré et énervé, mais il n'est pas coupable.
[vidéo conférence avec l’OPS center]
Callen : Tu as quoi, Éric ?
Éric : Un résultat
Callen : Le kaléidoscope ? Éric : Non, il cherche toujours. Une piste pour le hacker. Il a publié les vidéos du drone depuis le campus de Rathmore Tech. Exactement de l'amphi des sciences à 10 h 23, aujourd'hui.
Callen : On a un nom ?
Éric : On en a 67. C'est le nombre d'étudiants connectés au routeur à ce moment-là. Tous suivant un cours d'informatique avancée. Ils ont la pause de midi. Ils reprennent dans 90 min. Ils ont une conférence prévue. Un ancien hacker qui travaille maintenant au FBI.
Callen : La bonne nouvelle ?
Eric : Les seuls qui peuvent reconnaître un ancien hacker travaillent au FBI.
Callen : Donc on peut improviser. Éric, trouve qui a posté la vidéo du drone. [Exclamation d’Éric.] Pardon ?
Éric : C'est un truc de surfer.
Callen : De surfer ? Comme une expression spontanée de joie qui accompagne une vague parfaite, tu sais du genre qui...
Callen : Tu peux raccrocher.
Éric : Non, attends, la reconnaissance faciale vient d'identifier notre conducteur. Avec les cartes grises. Yousef Kaleem. Pas de casier. Habite à Venice, Californie.
[Voiture de Sam.]
Callen : T'as été cool avec lui.
Sam : Tu vas arrêter tout de suite. On est en train de suivre notre seule piste sur notre unique suspect...
Callen : Tu sais que tes oreilles remuent quand tu évites une conversation ? Adorable.
Sam : J'ai rêvé des années d'être un SEAL. J'ai tout donné pour y arriver. Tout. Si au final, je découvrais que la Marine allait me mettre ailleurs, je serais énervé aussi. [Callen sort de la voiture.] Et mes oreilles ne remuent pas. [Sam sort de la voiture.]
Sam : On est quoi cette fois ? Deux agents immobiliers perdus ? Des mecs à la recherche d'un ancien pote de promo ?
Callen : Pourquoi pas deux agents fédéraux à la recherche d'un terroriste ?
[Il frappe à la porte.]
Sam : Vas-y.
Callen : RAS.
Sam : RAS.
[Les deux agents trouvent une carte aérienne de Los Angeles et un journal.]
Callen : "Allah fera pleuvoir le feu des justes sur Zion et l'Amérique, les deux satans, écrasant les infidèles." Il manque juste un rythme de reggae.
Sam : (sur l’ordinateur)Des groupes de discussion islamiques.
[Une porte s’ouvre. Kaleem est armé, il s’enfuit, Sam et Callen lui courent après.]
Sam : Sors la main du sac .Ce n'est pas la voie d'Allah.
Kaleem : Que savez-vous d'Allah ?
Sam : Kaleem... (en arabe) Sûrement, ma prière, mon sacrifice, ma vie et ma mort, sont pour Allah. Le Roi des Mondes.
Kaleem : Vous citez le Coran en Arabe, mais vous travaillez pour les infidèles.
Callen : On veut juste parler.
Kaleem : Personne ne veut me parler !
Callen : Nous si, d'accord ? On veut juste parler, promis !
Sam : Pose le sac.
Kaleem : Allah est grand.... [Il va faire exploser une bombe.]
Sam : Cours ! Allez !
[Sam et Callen tachés de sang, arrivent au bureau.]
Nate : Que s'est-il passé ?
Callen : Kaleem est mort.
Dom : Comment ?
Callen : Abattu.
Sam : Explosé.
Dom : Vous êtes minutieux.
Kensi : On fait quoi maintenant ?
Callen : On se concentre sur le hacker qui a posté les vidéos.
Hetty : Est-ce du sang, M. Hanna ?
Sam : Principalement.
Hetty : Le vôtre ?
Sam : Celui de l'autre type.
Hetty : On peut lui faire payer ?
Sam : Plus maintenant. Vous n'auriez pas un pantalon propre pour moi ?
Callen : Un t-shirt ? Que s'est-il passé au Népal ?
Hetty : Excusez-moi.
[Hetty passe entre Sam et Callen et s’en va.]
Sam : Je t'ai dit de ne jamais parler du Népal, G. T'es dingue ?
Callen : Je parie que ça implique des sherpas.
Sam : Des sherpas ?
[Dressing du NCIS.]
Kensi : Mante Rasoir ? Comme l'insecte sexuellement carnivore ? Celui dont l'accouplement qui commence avec la femelle dévorant... la tête du mâle ? C'est ce que je gagne à te raconter ma vie sentimentale ?
Nate : La vraie Mante Rasoir était censée parler à la classe de Rathmore, et on improvise.
Kensi : D'accord, alors, quel est mon passé ?
Nate : Le FBI t'a arrêtée pour vol de dossiers du département de la Défense. Et tu as passé un accord pour éviter la prison, en enseignant les dangers des cybers-crimes.
Kensi : Et si un étudiant vérifie mon histoire ?
Hetty : Considérez-vous couverte. En ce qui concerne le système légal, vous êtes Mante Rasoir.
Nate : Beaucoup des étudiants sont eux-mêmes hackers. Ils ont entendu parler de toi, mais ne connaissent pas ton visage. Les hackers sont téméraires. Ils vont essayer de casser ton autorité.
Kensi : C'est ce qu'on veut.
Hetty : Oui, vous voulez susciter une réaction. Et je sens que cette prétention sera sa perte.
Nate : Pour l'informatique, tu risques d'être un peu dépassée avec ces gamins de Rathmore.
Kensi : J'ai des compétences en architecture IPsec, Kerberos, et Plutoplus avec le FBI.
Nate : Ces gosses ont inventé tout ça, donc...
Hetty : Ces types ont passé plus de temps avec leur avatar de World Of Warcarft qu'avec les vraies femmes qu'on n'appelle pas maman.
(fou rire)
Hetty : (déboutonne un peu plus le chemisier de Kensi) Juste au cas où.
Kensi : Bien. Parce que j'adore avoir recours à ma sexualité pour bien faire un boulot.
Hetty : Et ces chaussures sont en peau de crocodile. Vous les égratignez, les déchirez, les perdez... et je vous démolis, Tootsie
Dom : On a vérifié la maison de Kaleem et trouvé des armes. Deux flingues, un semi-automatique et trois grenades. Nate dit qu'il est plus suiveur que leader.
Callen ; Quoi d'autre ?
Dom : Il bossait pour une boîte high-tech, AJ Concept Solutions. Créée il y a juste un an par Arthur Jansen.
Callen : Je vais devoir le rencontrer.
Dom : Je prépare ça.
Callen : Bon sang, ce jean est trop serré.
Sam : Je t'avais dit de ne pas parler du Népal.
[Rathmore Tech]
Kensi : Bien, tout le monde, asseyez-vous. Comme a dû vous le dire le Dr Knorr, je serai votre conférencière de cet après-midi. Quand j'ai été arrêtée par le FBI, j'étais connue sous le nom de... la Mante Rasoir. Pendant huit ans...
[OPS center]
Nate : Quand ils sont connectés, tu as accès à leurs disques durs ?
Éric : Je vais envoyer des données sur l'écran tactile. Cherche ce qui peut être suspect.
Nate : Presque tout le sera.
Éric : C'est parti. Comme prévu, ils ont tous cherché la Mante Rasoir. Et regarde ça...
[Rathmore Tech – Kensi a une oreillette reliée à l’OPS center.]
Kensi : Nous allons discuter de l'imbrication de la communauté du cyber-crime avec le terrorisme.
Étudiant : Question. Pensez-vous que les datas bots esclaves de la Silicon Valley soient vulnérables aux modifications Sigma Seven ?
Kensi : C'est une excellente question.
Dom : Kensi, il peut y avoir deux réponses.
Éric : Attends, il peut y avoir deux réponses.
Dom : Je viens de le dire !
Kensi : Il peut y avoir deux réponses à cette question.
Etudiant : C'est pour ça que je demande votre avis.
Éric : Ce qu'il demande n'a pas de sens.
Dom : C'est une question-piège. Les modifications Sigma Seven sont incompatibles avec ces datas bots parce que ces bots n'existent pas avec les filtres harmoniques simples.
Kensi : Ces datas bots n'existent pas avec les filtres harmoniques simples. Quelqu'un d'autre veut me coincer avec une question-piège ?
[OPS center.]
Éric (soulagé) : Très bien, 50 disques durs scannés et téléchargés.
Nate : On y est presque.
[Rathmore Tech]
Etudiant : Quelle différence entre le code de système suivi et le langage MVO-6 ?
[OPS center.]
Éric : Vraiment ? Tu veux jouer à ça ? Kensi, ignore-le. Regarde ton ordi et tapote quelques touches. Dis-lui que tu répondras quand le type à sa gauche arrêtera de lui parler de tes mensurations.
Kensi : Je considérerai votre question dès que votre voisin aura arrêté de discuter de mes mensurations.
[Les étudiants rient.]
Éric : C'est ce qu'on veut. Quelques mecs deviennent paranos et se déconnectent.
Nate : Ça, c'est susciter une réaction.
Éric : Je t'envoie les noms et résultats de recherche.
Nate : Nous avons un nom. Joel Hardy. Boursier. Une famille modeste mais il a fait des achats importants. Une Ducati 2009. Je vois un séjour à Vegas, et... 20 000 $ de matériel informatique.
Éric : Ça peut être notre hacker.
[Rathmore Tech]
Éric (voix off) : À ta gauche, 7ème rangée, dernier siège.
Nate : Il ne tient pas en place. Ne veut pas de contact visuel. Oui, il cache un truc.
[OPS center.]
Nate : Tente de la jouer cool.
Éric : Très bien, voilà ton excuse pour le suivre. (sonnerie de téléphone)
[Rathmore Tech]
Kensi : Excusez-moi, je dois répondre. Pause de dix minutes. (au téléphone, se dirigeant vers la sortie) Quelqu'un de plus haut-placé finance ses dépenses. Il peut nous y mener. Éric, parle-moi de ce type. Vieux tickets de parking, vices, amis, goûts musicaux, tout.
Éric : Il a éteint son ordi avant qu'on ait un truc pertinent.
Kensi : À l'aveuglette.
Dom : Agis comme un premier rendez-vous.
Kensi : Vous avez une minute ?
Joel : Non. Vous ne devriez pas finir votre conférence ?
Kensi : Vous ne devriez pas rester l'écouter ?
Joel : J'ai un truc.
Kensi : Un truc ?
Joel : Quelque part où aller.
Kensi : Je vois.
Kensi : Désolée de vous avoir dérangé, amusez-vous bien avec "votre truc".
Joel : Attendez ! Attendez !
[OPS center.]
Éric : Elle fait quoi ?
Nate : Elle se la joue difficile
[Rathmore Tech]
Joel : Vous me vouliez quoi ?
Kensi : Je suis coincée en ville pour la soirée.
Joel : Ça craint...
Kensi : Savez-vous où je peux aller boire un verre ou cinq ?
Joel : Ça dépend. Vous voulez de la compagnie ?
[Rue]
Callen : J'y vais. Arthur Jansen ?
Jansen : Vous devez être les hommes dont a parlé ma secrétaire. Vous désirez ?
Callen : Yousef Kaleem est mort.
Sam : Il était votre employé. Vous voulez bien nous en parler ?
Jansen : Je le connais peu.
Callen : Il travaille ici depuis plus d'un an.
Jansen : Kaleem était un associé d'affaire.
Callen : Pressé, M. Jansen ?
Jansen : Je ne suis pas très proche de mes collègues.Non, vraiment. Vous venez et posez des questions sur un collègue nécessiteux, pleurnichard et paresseux.
Callen : Je vous comprends très bien.
Sam : Tout détail peut aider.
Jansen : J'ai engagé Kaleem car il était compétent en codes informatiques. À propos, ces derniers temps il parlait ouvertement de politique et de religion au travail. C'était dingue, des trucs vraiment anti-américains.
Callen : Pourquoi ne pas l'avoir viré ?
Jansen : La loi sur l'égalité m'interdit de le virer à cause de la religion. Ça m'amusait qu'il critique un pays qui l'employait généreusement.
Sam : C'est un problème avec les Mujahadeen. Aucun sens de l'humour.
Jansen : Malheureusement, on peut en dire autant de mon client. [Il monte dans sa voiture.] Excusez-moi.
[La voiture part.]
Sam : Je ne suis ni pleurnichard, ni nécessiteux, ni paresseux.
Callen : Deux sur trois, c'est pas mal.
[OPS center.]
Nate :Un truc sur le camion ? Pour trouver le drone ?
Éric : Le kaléidoscope cherche toujours.
Nate : Tu es plus du genre à penser qu'appuyer sur le bouton d'ascenseur sans arrêt le fera arriver plus vite, non ?
[Dans un bar.]
Kensi : J'aime ton type de soirée.
Joel : Juste du fric, hein ?
Kensi : Et tu sais bien comment le dépenser.
Joel : Disons que je connais les bonnes personnes et je m'en sers.
Kensi : Les bonnes personnes je connais bien. J'ai rendu service à la moitié de Silicon Valley. L'autre moitié me paie.
Joel : T'y crois ? Gérer les régimes de protection de mecs qui s'occupent de stock-options ?
Kensi : Il faut bien travailler pour vivre, non ?
Joel : Parle d'argent. Mais c'est pas la vie.
Kensi : Et c'est quoi la vie pour toi ?
Joel : Le contournement de cryptographie quantique militaire.
Kensi : Et ?
Joel : On doit en garder pour le second rencard ? Je reviens.
Kensi : D'accord.
[Il se lève.]
Callen : (au bar) Dom, garde un œil sur lui.
[Dom suit Joel vers les toilettes. Une femme se met sur son chemin.]
Femme : On dirait un homme en mission. [Dom a un rire nerveux.] Plus tard peut-être.
[On entend de l’eau coulée. Un robinet est fermé.]
Callen : (voix off) Dom, tout va bien ? Dom, tu es là ?
[OPS center]
Callen : Ce sont les images de la vidéo de surveillance du bar.
Kensi : Joel Hardy est entré dans les toilettes moins de 30 secondes plus tôt.
Callen : Reviens en arrière. Arrête-toi sur l'homme qui sort juste avant que Dom n'entre.
Dom : Je suis passé à côté de lui.
Kensi : Culpabilise pas, Dom. Tu ne pouvais pas savoir.
Callen : La mauvaise nouvelle est que notre seule piste est morte. La bonne, c'est que tu n'as pas de deuxième rendez-vous.
Kensi : Ben voyons, charge bien la mule. Là, c'est lui.
Callen : Lance une reconnaissance faciale.
[Bureaux du NCIS. Nate s’approche de Dom.]
Nate :Tu n'es pas responsable de ça, Dom. Tu as fait ton boulot.
Dom : Et quand ce n'est pas suffisant ?
Nate : Tu viens me voir, et on en discute.
Dom : Merci. Je suis prêt à retourner bosser. [Il s’en va.]
Callen : (voix off) Merci, Rose.
Rose : (voix off) OK.
[Bureaux du NCIS. Un autre couloir.]
Callen : (au téléphone) Tiens-moi au courant.
Rose : (voix off) Je le ferai.
Callen : (au téléphone) Je salue Nate de ta part.
Rose : (voix off) Il a un truc avec les légistes.
[Hetty arrive vers Callen.]
Hetty : Du nouveau ?
Callen : Non. Personne n'a réclamé le corps de Kaleem. Enfin, ce qu'il en reste.
Hetty : Les vues extrémistes ont tendance à éloigner de la famille et des amis.
Callen : J'espère que les 72 vierges valaient le coup.
Hetty : Comment l'équipe gère ça ?
Callen : Deux corps en une journée. C'est beaucoup pour n'importe qui.
Hetty : Il fallait s'y attendre. C'est quand vous ne serez plus touchés que je m'inquiéterai.
Callen : Il y a encore du chemin à faire pour en arriver là.
Hetty : C'est bon à savoir.
[Plus tard dans les bureaux de l’équipe.]
Sam : Réveille-toi, petit cœur. On a trouvé ça chez Joel Hardy. Assez pour piloter un drone, Dom ?
Dom : Avec les bons liens et programmes, oui. Il doit être connecté à un ordinateur.
Sam : Éric l'a, il tente de casser le cryptage. Voyons les connexions. D'abord Yousef Kaleem.
Nate : Kaleem était le parfait homme en chute libre. Anti-américain, des idées religieuses très fortes, et... assez faible pour être engagé pour un boulot à haut-risque comme récupérer un drone depuis son lieu de lancement.
Sam : Joel Hardy.
Nate : Un surdoué pouvant battre l'armée à son propre jeu. Mais immature. Il dépense sans réfléchir, prend de la drogue et assez imprudent pour poster les vidéos du drone.
Dom : Ce qui l'a sûrement tué.
Nate : Donc c'est pas le meneur.
Sam : Le capitaine Briggs, notre pilote.
Dom : Le joker.
Nate : Il avait un coup à jouer avec le programme de drone et le cerveau pour monter une conspiration, mais... il n'agit pas comme un coupable.
Éric : (voix off) Gagné !
Dom : C'était quoi ça ?
Sam : C'est Éric. Il a fait une pause.
[Éric arrive.]
Éric : J'ai craqué l'ordinateur de Joel Hardy. Un nokVAULT niveau sept et un triple code de cryptage. J'ai trouvé le programme pour entrer dans le cryptage quantique utilisé par l'armée. Joel l'a envoyé... à AJ Concept Solutions.
[Toujours au NCIS, dans une autre pièce.]
Kensi : On a une touche. Hamzi Khan, Afghan. Il était flic à Kaboul. Retraité en 2003.
Callen : Ce n'est pas le premier type que j'engagerais à L.A.
Kensi : Sa femme est morte en Afghanistan en 2007. Rifqua Khan. Victime d'une attaque de drone. Un missile a soufflé l'école où elle enseignait. Elle et huit enfants sont morts. Voilà sa photo.
Callen : Elle n'a pas le type afghan.
[Sam arrive.]
Sam : Rifqua est l'arabe de Rebecca. Jansen a une sœur nommée Rebecca.
Callen : Donc, un prédateur tue la sœur de Jansen, qui s'avère être mariée à Khan. Ils veulent maintenant donner au pays un petit goût de guerre de drone.
[un téléphone sonne]
Callen : Ouais ? Merci. (à Sam) Le kaléidoscope a trouvé notre camion. Sortant d'un entrepôt.
[OPS center]
Éric : Il va vers le sud. Il va au port de Los Angeles.
[Port de Los Angeles. Crissements de pneus.]
Sam : Montrez vos mains !
Callen : Sur la tête !
Sam : Montez-les !
Callen : Sortez du camion !
Sam : Sortez !
Chauffeur : S'il vous plaît, je fais juste mon boulot.
Sam : Face contre terre. À terre !
Callen : Je l'ai.
Chauffeur : Des gars m'ont dit d'amener le camion au port.
Sam : Bougez pas. (montrant une photo) Ce gars ?
Chauffeur : Oui, c'est lui.
Sam : À terre.
[Ils ouvrent le camion. Un téléphone sonne.]
Sam : On s'est fait avoir.
Callen : Oui ?
Éric : Il y a un problème ici. Jansen n'essayait pas de sortir le drone du pays. Il voulait le faire décoller. Le transpondeur s'est activé.
Callen : Il va où ?
Éric : Il tourne au-dessus de Los Angeles.
[OPS center]
Éric : Je suis entré dans le système de contrôle aérien, on voit un appareil non identifié au-dessus de la marina Del Rey, à 10 000 pieds.
Callen : Nos options ?
Dom : On peut crasher le serveur des drones.
Nate : Bonne idée.
Éric : Tous les drones du monde seraient hors service. Beaucoup de missions seraient compromises.
Sam : Aucune n'étant aussi importante que de prévenir un acte terroriste aux USA.
Éric : Ça marchera pas. Jansen a ses propres serveurs. Il sait ce qu'il fait. Ça prendrait des heures.
Callen : Combien de temps pour faire décoller un F22 ?
Sam : Avec le temps de vol... 20 minutes, au moins.
Éric : C'est trop long.
Callen : Éric, trouve Jansen.
[Hangar à bateaux ; salle d’interrogatoires]
Briggs : Je vous ai dit tout ce que je savais.
Nate : Ton drone est en vol.
Briggs : Où ?
Nate : Juste au-dessus, il fait des tours. On pense que la personne qui l'a piraté va l'utiliser.
Briggs : Personne ne m'a écouté. Vous voyez ? C'est ce qui arrive quand on remplace les hommes par des machines.
[Marina]
Sam : Éric triangule les signaux du drone pour le localiser. Jansen doit être dans le coin.
[Hangar à bateaux ; salle d’interrogatoires. Dom entre dans la pièce avec un sac.]
Dom : Joystick. Manettes des gaz. Ça a été utilisé pour prendre le contrôle du drone. On va pirater le système... [Dom pose un ordinateur sur la table.] et le récupérer.
Briggs : J'ai vu un ami mourir. Je n'ai pas pu l'aider. Je ne peux pas recommencer.
Dom : La nuit dernière... j'ai vu un gamin se vider de son sang dans des toilettes... parce que je suis arrivé trop tard pour le sauver. Je ne peux rien faire pour réparer ça. Je n'ai pas de seconde chance. Mais vous, si.
Briggs : Parfois le meilleur n'est pas suffisant.
Dom : Exact. Mais ce n'est pas une raison pour en faire moins.
[OPS center]
Éric : Bon, j'ai passé le pare-feu de Jansen. Je dois juste passer... Sam, j'y suis. J'ai les informations de cible. Bon Dieu de merde. Le lycée William F. Cooley.
[Marina]
Sam : Fais évacuer le lycée tout de suite !
Éric : (voix off) J'appelle la police.
Sam : Pas assez rapide !
[OPS center]
Éric : Compris. J'utilise la voie rapide.
[Lycée William F. Cooley - L’alarme incendie retentit.]
[Marina]
Callen : Il me faut des détails, Éric. Tout ce qui peut m'aider à le repérer.
[OPS center]
Éric : S'il contrôle le drone, il a besoin d'une parabole ou d'une antenne.
[Marina. Callen regardent les bateaux.]
Callen : Sam, je l'ai trouvé.
Sam : Où ?
Callen : Jansen est sur un yacht, le Rebecca.
Sam : Allons-y.
Callen : Il est sur la jetée 15.
(Sifflements)
Callen : Comment ça va ? Incroyable. C'est un Lungelli ?
Gardien : C'est un bateau privé.
Callen : C'est quoi, un 35 mètres, peut-être 40 ? Je vous parie que c'est un 40 mètres en fait. Coque en composite C'est incroyable !
Gardien : Reculez.
Callen : Il est beau. [Sam neutralise le gardien.] Ennemi à terre. Jetée 15.
Kensi : J'arrive.
[Hangar à bateaux ; salle d’interrogatoires]
Briggs : C'est un long tir, le système a encore des bugs Ça marche pas. Ça ne répond pas.
Éric : (voix off) J'ai plus le temps. Je peux pas pirater le drone.
Dom : Le drone non, mais le missile, tu peux ?
[Sur le Rebecca.]
Sam : Ne faites pas ça ! [Sam tire dans l’épaule de Jansen.]
Jansen : Trop tard. [L’ordinateur sonne.]
[Hangar à bateaux ; salle d’interrogatoires]
Briggs : Allez ! Je l'ai...
[Vue sur le Lycée.]
[Hangar à bateaux ; salle d’interrogatoires]
Briggs : Vous avez un endroit pour balancer ce missile ?
Dom : Je crois bien.
[Le missile plonge dans l’océan.]
Briggs : Merci.
[Bureaux du NCIS. Sam baille.]
Sam : Bonne nuit, Hetty. L'histoire du Népal est complètement dingue.
Callen : Vous lui avez dit ?
(rire)
Callen : Elle te l'a pas vraiment dit, hein ?
Sam : Désolé, G. C'est confidentiel.
[Ils sortent.]
Kensi : Le chinois à emporter et un verre de rouge n'ont jamais semblé si bons.
Dom : T'avais pas un rencard un type, [sonnerie de téléphone] celui...
Kensi : C'est annulé. [Kensi réponde au téléphone.]
Nate : Kensi, Dom est par là ?
Kensi : Oui, il est là. (tendant son téléphone à Dom) C'est Nate. Tu veux toujours lui parler ?
Dom : Je vais bien.
Kensi : (à Nate) Il va bien.