[Aéroport de Los Angeles. Bruits d’avions. Annonces dans les haut-parleurs. Deux hommes sont en surveillance. Un homme se lève. Un certain Holberg est prié de répondre au téléphone.]
Rivers : (au téléphone) Avec la casquette.
[Un homme arrive, regard les deux hommes qui étaient debout et court dans l'aéroport. Une course poursuite commence et les mène jusqu’au parking.) (des cris perçants)
Femme : hé! (L’homme à la casquette prend sa voiture et conduit dans le parking essayant de s'échapper.)
Duffy : Il prend la sortie !
[klaxon]
Homme : Qu'est-ce que tu fous ? (cris)
(Crissement de pneus. Un des agents de surveillance a été renversé.)
NCIS Los Angeles 1x04 Search and Destroy / La tête du Serpent
[Bureaux du NCIS]
Éric : Karen, oui, je t'aime. (à Callen) C'est celle que j'attendais.
Callen : Elle a un nom de famille ?
Éric : Je ne me souviens pas.
Callen : Tu ne t’en souviens pas ?
Éric : Elle m'a juste propulsé au sommet, j'ai 1000 amis sur Facebook. Un travail de longue haleine. Retrouver tous mes copains d'école, de travail, mes conquêtes. Le plus dur a été de faire le tri parmi les centaines de membres qui répondaient à mes invitations.
Sam : Tu sais combien de criminels traînent sur les sites de chat, cherchant des informations sensibles ?
Éric : T'es pas sur Facebook, hein ?
Sam : Non.
Eric : MySpace ? Linkedin ? Twitter ? Friendster ?
Sam : Friendster... Je suis un agent sous couverture.
Dom : J'adore Friendster.
[moqueries]
Éric : C'est pas normal.
Sam : C'est toi qui parles de normal ? Je t'ai même jamais vu en pantalon.
Éric : Je parlais de Dom. Friendster n'est populaire qu'en Asie du Sud-Est.
Dom : 3 des personnes les plus sympas que je connaisse sont de Myanmar.
Nate : Et la normalité est relative. La plupart du temps, les réseaux en ligne ne sont que des essais pathétiques de combler des besoins d'échanges sociaux. La peur du face à face. Une théorie...
[Hetty arrive avec un vêtement à la main.]
Hetty : Qu'est-ce, M. Callen ?
Callen : C'est du coton peigné.
Hetty : Avec une tache de sang.
Callen : J'aurais jamais saigné sur vos vêtements, sûrement un méchant.
Hetty : Gentil, méchant, laid, je m'en fiche. Le problème est que vous avez omis de m'en parler, et maintenant elle s'est incrustée et pourrait ne jamais disparaître.
Sam : Ce n'est qu'une chemise.
Hetty : Ce n'est pas juste une chemise. C'est une Savile Row, 100 % coton égyptien lissé, cousue mains, avec des boutons de perle. Cette chose que vous portez n'est qu'une chemise.
Sam : Mais une chemise confortable. (rit)
Hetty (à Callen) : Votre nouvelle couleur est le noir.
Callen : Je m'en arrangerai. [Kensi arrive.] Soirée chargée ?
Hetty : L'agent Blye était en mission. Ça a marché, ma chère ?
Kensi : Ça a marché parfaitement. Nous avons obtenu des infos très importantes.
Hetty : Merveilleux. Remettez ces affaires dans la garde-robe, vos vêtements vous attendent dans votre casier.
Callen : Bien essayé, Hetty.
Hetty : Directeur Vance en ligne dans 5 minutes. Bougez !
Callen : Éric ? Pourquoi pas Hetty comme amie Facebook ?
Éric : C'est mon amie 251, elle m'écrit tous les jours. En grec.
[OPS center.]
Vance : L'homme que vous voyez est un ancien marine. Walton Monroe Flynn. Il travaille actuellement pour Citdential Security, une des plus grandes entreprises privées de sécurité employée en Irak par notre gouvernement. Il y a 10 jours, Flynn a tué l'homme d'affaires irakien qu'il était censé protéger. Il se planquait. Citdential a découvert qu'il était en route pour Los Angeles. Ils ont essayé de l'attraper à l'aéroport ce matin. Ils ont merdé. Un de leurs hommes s'est fait tuer.
Sam : Des cowboys
Vance : C'est pourquoi la Défense nous donne l'affaire. Des entreprises privées de sécurité ne peuvent pas agir comme la police sur notre territoire. C'est une patate chaude, ne la lâchez pas.
Callen : Nous le trouverons.
Vance : Commencez par le PDG de Citdential. Il s'appelle Peter Caldwell.
Félicitations pour le millième
Éric : Merci. (Rit) (Aux autres) Facebook. Ami n° 500. C'est un honneur.
[Hangar à bateaux. Sam, Callen, le PDG Peter Caldwell, et les deux hommes de l’aéroport : Duffy et Rivers.]
Caldwell : Quand j'ai été nommé PDG, j'ai débauché Flynn de chez les marines. Il était bon, et il parlait arabe, on a besoin de gars comme ça. Il y a trois mois, il a commencé à avoir des problèmes de comportement.
Sam : De quelle sorte ?
Rivers : Il avait la gâchette facile, et buvait trop.
Callen : Vous l'avez gardé ?
Caldwell : Une erreur.
Callen : C'est peu dire.
Sam : Que s'est-il passé à Bagdad ?
Caldwell : Flynn faisait partie de la protection d'un homme d'affaires irakien. Nasir Amini était un élément clé de la stabilité du pays, surtout depuis le début du retrait des forces américaines.
Rivers : Flynn a craqué, il a tué Amini.
[Soupirs]
Caldwell : Il s'est tiré avant qu'on l'attrape, a quitté le Moyen-Orient via Istanbul. On a su qu'il venait à Los Angeles. On a essayé de l'attraper ce matin.
Callen : Ça s'est mal passé.
Duffy : Aimes était un bon ami. Flynn n'avait pas besoin de le tuer.
Caldwell : Flynn était l'un des meilleurs. Entraîné à tuer rapidement et efficacement. Il est encore plus dangereux maintenant qu'il est instable. On voudrait vous aider.
Callen : Je crois que vous en avez assez fait.
Sam : On s'en occupe maintenant.
[OPS center]
Éric : Voici la vidéo des caméras de sécurité de l'aéroport.
Callen : Il a l'air stressé.
Nate : Les voyages peuvent vous stresser, surtout si vous êtes en fuite pour meurtre.
Sam : Antécédents ?
Nate : Foyer brisé. Père arrêté pour trafic de drogue quand Flynn avait 7 ans. Mère alcoolique.
Sam : Joli départ.
Nate : Ça s'améliore. Foyers multiples, quelques séjours en maison de redressement, Il s'est engagé dans les Marines le jour de ses 18 ans. L'armée lui a donné la famille et les structures qu'il n'avait jamais eues. Le seul autre choix aurait été un gang.
Sam : Pourquoi l'un plutôt que l'autre ?
Callen : Une chance d'en sortir. Les gangs te structurent, mais tu restes à la même place. L'armée, c'est un nouveau départ.
Nate : Sauf... si tu ne changes pas de comportement.
Sam : Son dossier militaire montre des citations pour courage, mais aussi des tas d'entorses au règlement.
Callen : Lance la vidéo, Éric.
Éric : Flynn a quitté le terminal avec deux mecs de Citdential à ses trousses. Dehors, ils l'ont poursuivi à travers 3 voies de circulation, où un 3ème type de Citdential l'a vu quand il sortait du garage. Flynn leur a échappé avec une voiture volée. La poursuite les mène sur le toit. Quand l'agent se met à tirer, Flynn le renverse avec la voiture, et s'enfuit à pied.
Sam : Brutal.
Callen : D'autres vues, Nate ?
Nate : Nada.
Sam : La question est où est-il allé ?
Nate : La réponse logique serait : aussi loin que possible de l'aéroport.
Sam : Spock disait : "La logique est le début de la sagesse, pas la fin".
Callen : Demi-tour.
Sam : Avance rapide, Éric. Voilà notre type. Il est revenu au terminal. Il attendait quelqu'un qui devait le prendre. Il doit aimer Star Trek.
[Bureaux du NCIS]
Sam : Je prendrais bien un double expresso.
Callen : Tu entends des voix dans les boissons caféines ?
Sam : Seulement depuis que les brownies ne me parlent plus.
Nate : Deux ou trois choses à savoir. Citdential a envoyé le profil psychologique de Flynn. C'est lourd.
Callen : Tu m'étonnes. Quoi d'autre ?
Nate : Hetty est dans la cuisine. Tout nous indique une rupture psychotique. Je pense à un syndrome post-traumatique, compliqué par ses antécédents.
Callen : Quels antécédents ?
Nate : Sûrement violenté dans les foyers. Ne savait pas qui étaient ses parents, et d'où il venait. Une enfance comme ça peut entraîner des...
Callen : C'est bon. (Il part).
Nate : Ce que... je ne comprends pas, il a pu péter les plombs en Irak, mais il était lucide lors de son voyage à Los Angeles. Il aurait pu quitter l'avion sur la côte est, mais non, il est venu jusqu'ici. Il est ici pour une bonne raison.
[OPS center.]
Dom : Jeep décapotable. Barres de surf sur le toit. Autocollants à l'arrière.
Éric : La plaque arrière est cachée par la roue de secours. Pas de plaque à l'avant.
Kensi : Quel genre d'autocollants ?
Éric : "Je tenais ma vie en main, mais j'ai lâché." "Ne volez pas, le gouvernement déteste la compétition". Et mon préféré : "Soyez sincère, que vous le pensiez ou pas."
Kensi : Quant au conducteur...
Éric : Sans visage, tatouages au bras gauche. Très masculin. Ou féminin.
Sam : Homme.
Callen : Femme.
Sam : Les tatouages ?
[Éric élargit la photo.]
Sam : Style Tabori. Pratique traditionnelle. Avec des aiguilles au lieu du pistolet. Il n'y a que peu d'endroits où on fait ça.
Nate : Le orange évoque l'impulsivité. Les barres de surf, le goût de l'aventure. La Jeep, c'est la jeunesse. Ou la poursuite de la jeunesse. Autocollants, sens de l'humour, peut-être mépris de l'autorité.
Sam : Les tatouages ?
Nate : Ça peut vouloir dire deux choses. Chez les plus âgés, c'est un signe de rébellion, et chez les jeunes, parce qu'ils sont ambivalents, ça peut être du conformisme.
Sam : Donc, en gros, on n'a que dalle.
Nate : Je parlerais plus d'un éventail de possibilités.
Sam : C'est ce qu'on appelle que dalle.
Éric : Il y a autre chose. Un lien avec Los Angeles. Un lien vraiment très fort. L'ancien frère de foyer de Flynn tient une armurerie dans la vallée. Chad Ellis.
Kensi : Il ne doit pas aimer Thanksgiving.
[Rue]
Sam : Tu cherches quelqu'un ?
Callen : Un de mes points de chute étant gosse était à deux blocs d'ici. Je me demande si je connais encore des gens. Pas que ce soit important.
Sam : Si c'était pas important, t'en aurais pas parlé.
[Salon de tatouage. On entend de la musique rock. La clochette de la porte tinte.]
Femme : J'arrive.
Callen : Comment était ton premier ?
Sam : On parle tatouages ?
Callen : Oui, tatouages.
Sam : San Diego. J'avais 16 ans. Nerveux. Je ne savais pas à quoi m'attendre. Après, je me croyais un homme. Je sais pas trop comment l'expliquer.
Callen : On parle bien de tatouages ?
Sam : (Rire désabusé)Ouais.
Femme : Vous désirez ?
Sam (montrant une photo du tatouage) : C'est votre travail ?
Femme : J'ai fait ça y a environ deux ans. Une minette nommée Cherry.
Callen : Elle a un nom de famille ?
Femme : Des tas de gens n'en ont pas. Sting, Prince... Bruno. (rit) Flics ?
Callen : Ça change quelque chose ?
Femme : J'ai pas de temps à perdre, OK ? Elle a payé en liquide. C'est tout ce que je sais. Avec votre permission, j'ai une cliente qui attend.
Callen : Il reste plus beaucoup de place.
Sam : Nulle part où tu pourras voir.
[Armurerie.]
Dom :Pourquoi l'armurerie de Chad Ellis est fermée un jour de semaine ?
Kensi : Ou mieux, pourquoi la porte est ouverte, si le magasin est fermé ? Attention, Dom.
[Le chat hurle, Dominic grogne.]
Kensi : Le chat s'en est bien sorti. Chad, beaucoup moins bien.
[OPS center]
Éric :J'ai croisé le nom "Cherry" avec les Jeeps orange du DMV, et j'ai une concordance avec Cherise Dawson. À partir de là, facile. J'ai fouillé sa vie comme un livre ouvert. Adresses du domicile et du travail, numéros de téléphone, adresse email, et je commence juste. Devinez où elle a été au lycée ? [Il fait la question et les réponses.] Ridgewell High à Springfield, Missouri. Qui d'autre y était ? Une amoureuse ? Exact. Walton Monroe Flynn. Et... vous êtes prêts ?
Sam : C'est une de tes amies Facebook ?
Éric : Pas la mienne. Celle de Walton Monroe Flynn. Il l'a invitée, il y a quelques mois. Pour vous les vieux, c'est le terme utilisé quand quelqu'un veut t'ajouter dans sa liste d'amis.
Sam : Quel est le terme utilisé quand on te colle un aller-retour ?
Éric : Bon. Pendant quelques semaines, ils ont joué au chat et à la souris. En ne se dévoilant pas, et puis, ça s'est arrêté.
Nate : Ce n'est pas inhabituel. Après le premier élan de curiosité, ils réalisent que, dans la plupart des cas, ils n'ont rien en commun, et les communications cessent.
Éric : Mais voici le hic dans ton beau raisonnement psychologique. Il y a une semaine, Flynn l'a recontactée. Disant qu'il venait à Los Angeles, et qu'il voulait la voir en personne.
Callen : Ça nous met Flynn et Cherise ensemble.
Sam : À quoi tu penses, G ?
Callen : Elle semble innocente. Non, il l'utilise. Peut-être pour l'argent, peut-être pour se planquer, mais il l'utilise.
Sam : T'as peut-être raison.
Kensi : Quelque chose me tracasse à propos de l'armurerie. Le légiste a dit que Chad Ellis avait été battu à mort. Deux pistolets manquent à son inventaire. Si c'est ce que voulait Flynn, pourquoi le torturer ?
Nate : Il était interrogateur en Irak. Il y a peut-être pris goût.
Callen : Peut-être.
Kensi : Suivons calmement nos deux pistes, on verra où ça mène. Tu préfères le domicile ou le travail ?
[Dans la rue devant la maison de Cherise.]
Sam : T'es sûr pour ce truc d'agents du recensement ?
Callen : Agents de recensement certes, mais pour une organisation agissant pour la justice sociale. Cherise est une hippie tatouée de Venice. Elle va presque nous supplier de rentrer.
[Il frappe à la porte.]
Sam : Pas là.
Callen : Ou elle se cache, comme Chad.
[Ils entrent.]
Sam : RAS.
Callen : RAS.
Sam : Thé glacé au ginseng, lait de soja, hamburgers végétariens, la moitié d'un sandwich au fromage.
Callen : On nous a laissé un cadeau.
[Dans la rue devant le lieu de travail de Cherise. (musique pop hurlant de la hi-fi de la jeep)]
Kensi : Cherise ?
Cherise : Oui ?
Kensi : Oh, mon Dieu, c'est bien toi ? Regina Sanders ? Ridgewell High ? Allons, je n'ai pas tant changé que ça, si ? Bon, j'avoue, j'ai fait faire quelques petits changements, mais c'est bien moi. n peu plus par ici, un peu moins par là, tout dépend de quelle partie du corps on parle. Tu ne te souviens pas, hein ?
Cherise : Je suis désolée.
Kensi : Non, c'est bon. C'était un grand lycée et je n'étais pas vraiment populaire.
Cherise : Je dois vraiment aller...
Kensi : C'est super de se rencontrer ! J'ai tellement pensé à la terminale dernièrement, depuis que j'ai reçu une invitation Facebook de Walter Flynn. Tu t'en souviens ?
Cherise : Un peu.
Kensi : J'étais sa partenaire de labo en chimie, pendant un semestre. Qui aurait pensé qu'il se souviendrait de moi ? Je dois admettre que j'en pinçais un peu pour lui. Mais j'en pinçais pour presque tous ceux qui portaient un pantalon. Sauf Darlene Caporale, mais c'était... une autre histoire, on se comprend. T'as parlé à Walton depuis le diplôme ?
Cherise : Non. Je ne veux pas être impolie, mais je suis en retard...
Kensi : Bien sûr ! Génial de t'avoir revue ! OK, salut !
[Dans la maison de Cherise.]
Sam(au téléphone) : Qu'est-ce que tu as ?
Kensi (au téléphone) : La fille a visiblement paniqué quand j'ai parlé de Flynn.
Sam : Tout indique qu'il était ici. Éric vérifie des empreintes prélevées sur une bouteille vide.
Kensi : On fait quoi ?
Sam : Éric surveille son téléphone, son portable, sa page Facebook. On a bientôt fini de mettre les micros, il ne reste qu'à attendre et observer.
Kensi : Très bien. Attendre et observer.
[fin de la communication.]
Callen : Attendre, observer.
[Voiture de sam. Sam fait de l’origami.]
Callen : C'est une grenouille ?
Sam : C'est un cygne.
Callen : D'où, Tchernobyl ? [Il prend le pliage.] C'est une aile ?
Sam : C'est une aile.
Callen : Pourquoi il y en a 3 ?
Sam : Il n'y en a pas 3. C'est la queue.
Callen : La queue ? Passons. Je savais pas que les cygnes avaient une queue.
Sam : Eh bien si. Un canard a une queue, oui ?
Callen : Peut-être. Ça peut être canard ?
Sam : Continue comme ça, et je te fais faire le canard.
Callen : Je disais ça comme ça.
(Sonnerie de téléphone)
Sam : (au téléphone) Quoi ?
Kensi : (au téléphone) Tout va bien ?
Sam : Très bien.
Kensi : Cherise arrive dans sa rue.
Sam : Je la vois.
Kensi : On peut prendre le relais, sauf si...
Sam : Merci.
(fin de la communication.)
Kensi : De la compagnie. Éric, on a un 4x4 derrière nous. Plaque d'immatriculation : trois, india, delta, whisky, six, sept, quatre.
Éric : (au téléphone) Bien reçu.
Dom : Tu crois que c'est Flynn ?
Kensi : Je ne sais pas, mais si c'est lui, il n'est pas seul. Ils sont deux.
Éric : (au téléphone) C'est une voiture enregistrée au nom de nos amis de Citdential Security. Sam n'a pas fait comprendre à ces gars que c'est notre enquête ?
Dom : Que veux-tu que je fasse ?
Kensi : Je m'en occupe.
[Voiture de Citdential Security]
Duffy : Qu'est-ce qu'elle fait ?
Rivers : On s'est fait repérer.
Kensi : (Kensi tape sur la voiture.) Besoin de moi pour appeler un dépanneur ?
Rivers : C'est bon.
Kensi : OK.
[Sam et Callen stationnent près de la voiture de Kensi.]
Kensi : Aucun signe de Flynn. Pas même un coup de téléphone. Cherise était chez elle toute la nuit.
Callen : Alors pourquoi ces gars sont ici ? Agissons au lieu de rester plantés là.
Kensi : À quoi tu penses ?
Callen : On se rapproche d'elle à son travail.
Kensi : Qui est bon aux jeux vidéo ?
Sam : Dans le temps, j'étais plutôt bon à Donkey Kong.
Dom : Le profil de Nate suggérait qu'elle est attirée par les mauvais garçons en mal de protection.
Kensi : (regardant Callen avec un grand sourire) Ah oui ?
[Bureaux du NCIS.]
Hetty : Ceux-ci étaient en solde à Lucky Brand. Ils sont déjà déchirés, donc un peu plus... n'aura pas d'importance. Et ceci est la dernière lubie de ce qu'ils appellent "la scène musicale".
Callen : Je croyais que je devais porter du noir ?
Hetty : Parfois quelque chose d'abimé peut en fait avoir plus de valeur, à cause de ses qualités uniques.
Callen : C'est vrai ?
Hetty : C'est l'idée.
Callen : Je vais essayer d'en prendre soin.
Hetty : N'essayez pas. Faites-le.
[Hetty s’en va, Éric arrive.]
Éric : Pour ton entretien à Ultrasoft : CV et un peu de linge sale sur le manager. Ça devrait aller au poil.
[Dans les locaux d’Ultrasoft.]
Homme : Désolé, M. Wells. Nous n'avons vraiment rien à vous proposer.
Callen : Vous n'avez même pas regardé mon CV.
Homme : Je suis sûr que vous êtes plus que qualifié. Vous jouez depuis que vous êtes petit, sur toutes les plates-formes, et dans tous les genres. Vous avez de l'expérience, de brillantes recommandations... Je chauffe ?
Callen : Beaucoup.
Home : Malheureusement, il y a aussi... l'histoire des 22 autres candidats sur la liste avant vous. Donc, je suis désolé.
Callen : Nous serons deux alors. Je n'aurai pas de boulot et... vous aurez des problèmes.
Homme : J'aime votre confiance, M. Wells. Je vais même mordre à l'hameçon. Qu'avez-vous que les autres n'ont pas ?
Callen : Ce qui est sous le CV que vous n'avez pas lu.
Homme : Où avez-vous eu ça ?
Callen : "Où" n'est pas important. Que je parle pas de votre déclaration d'impôts fantaisiste, ça l'est. On y va ?
[Ils se dirigent vers le nouveau bureau de Callen.]
Homme : Très bien, c'est votre bureau. Voyons si vous êtes aussi bon joueur qu'arnaqueur.
(Le jeu vidéo émet des sons.]
Ordinateur : Bienvenue à Warrior Wing.
[OPS center.]
Dom : Mobile possible pour le meurtre en Irak : Amini n'était pas un fan de la présence de l'armée américaine, et des sociétés privées de sécurité. Il n'hésitait pas non plus à le dire à le faire savoir.
Callen : (micro) Éric, tu es là ?
Éric : Callen a des problèmes.
Callen (à voix basse) : Je suis en mauvaise posture ici.
Éric : Je prends le contrôle de ton poste.
Callen : Problème d'insecte... Très gros problème d'insecte.
Éric : Très bien, tu affrontes un deavil-droid. Tu dois te transformer en "Valain".
Callen : J'ai déjà pas l'air bien malin assis là.
Éric : Pas "malin", mais "valain". C'est un mélange de nain et de cheval. Très bien, attrape ta torche et... OK, ce n'est pas bon. Pas bon. Tu as utilisé 17 unités de vies. Une de plus et tu meurs.
Callen : On passe au plan B, et rapidement.
Éric : OK, je m'en occupe.
[Extérieur. Parking.]
Callen :(voix off) Tu entends ça, Sam ?
Sam : Je suis dessus. [Il glisse sous la voiture de Cherise.]
[OPS center.]
Éric : Mission accomplie. Extinction des lumières.
[Dans les locaux d’Ultrasoft.]
Homme 1 : Écoutez, c'est une panne de courant sur tout l'immeuble. Le service technique dit qu'ils en ont pour un moment.
Homme 2 : On est en repos, alors.
Homme 1 : Oui.
[Extérieur. Parking.]
Callen : Elle vient de sortir de l'immeuble. Tu as environ 20 secondes.
Sam : 20 vraies secondes, ou plus ou moins 20 secondes ?
Callen : Plutôt 5 maintenant.
Sam : Super. Je suis coincé sous la voiture d'à côté.
Callen : Je dois faire tout le travail ?
[Cherise ne parvient pas à démarrer.]
Callen : On dirait le démarreur. Laissez-moi regarder.
Callen : Pas de problèmes. Votre solénoïde est mort.
C'est grave ?
Callen : Vous pouvez la faire dépanner, ou je peux le changer demain.
Cherise : Vous pouvez faire ça ?
Callen : Je peux.
Cherise : Vous êtes un geek et un mécanicien.
Callen : Et je cuisine également.
Cherise : Sympa.
Callen : Vous savez quoi ? Je vous raccompagne. Vous allez où ?
Cherise : Vous en avez assez fait. Je peux prendre un taxi.
Callen : On doit s'entraider entre geeks.
Cherise : J'attrape mon sac.
[Dans la rue.]
Callen : Et voilà.
Cherise : Cool ! Vous ne pensiez pas devoir travailler si dur votre premier jour. Comment vous remercier ?
Callen : Un bain et une bière vous paraissent-ils menaçants ?
Cherise : Sachant que mon petit ami doit rentrer bientôt, j'ai pas de raisons d'être inquiète. Oui.
Callen : Ça me paraît parfait.
(Ils sortent de la voiture.)
[OPS center]
(Éric et Kensi regardent dans la maison.)
[ext. rue]
Sam : (dans sa voiture) En position.
Dom : (dans sa voiture) Je couvre l'arrière.
[Maison de Cherise.]
Callen : J'espère qu'il réalise à quel point il est chanceux.
Cherise : On se connaissait à peine au lycée. Quand on a repris contact, ça s'est passé si vite. J'ai encore du mal à y croire.
[ext. Rue. Une moto approche.]
Sam : Attention. Il est là. Préparez-vous à agir. Dès que tu dis le mot, G, j'entre par la porte de devant.
[OPS center]
Kensi : Il entre dans la maison. Tout le monde se tient prêt.
[Maison de Cherise.]
Flynn : Salut, bébé.
Cherise : Salut, bébé. Steve travaille avec moi. Il m'a raccompagnée, ma jeep est morte. Je te donne une bière ?
Callen : Je n'avais pas réalisé que j'aurais affaire à "Talisman IV : Seigneurs de guerre sur Vesuvian" et à un solénoïde...
Flynn : Ne jamais commencer à jouer.
Callen : Oui, c'est juste... ça m'empêche de penser au bordel chez moi quand j'étais môme...
Flynn : Ravi de te connaître.
Callen : Merci. L'armée. Tu vas me plaire.
Flynn : On peut pas détester celui qui a servi.
Callen : Irak ?
Flynn : Deux fois.
Callen : C'est dur.
Flynn : Pas aussi dur qu'après.
[OPS center]
Kensi : Allez. Qu'est-ce qu'il attend ?
Nate : Pourquoi il ne donne pas le signal ?
[ext. Rue.]
Sam : Tenez-vous prêts. On a de l'action là dehors. G, de la compagnie, porte de devant Ils sont rapides. Dom, garde ta position !
[Maison de Cherise.]
Callen : À terre !
[Cherise crie.]
Sam : Stop ! Stop ! Lâchez vos armes. Lâchez vos armes.
Callen : Ça va.
[ext. Rue.]
Sam : C'était quoi ça ?
Duffy : On récupère notre homme.
Rivers : On fait notre boulot.
Sam : Vous faites le nôtre. Si vous aviez fait votre boulot, on ne serait pas là à nettoyer ce merdier. Arrêtez !
Rivers : On est allés trop vite, je le reconnais. Mais il a tué un des nôtres, vous savez ce que ça fait.
Sam : Je connais aussi les règles d'engagement et le code de conduite. Dégagez, avant que je change d'avis.
[Maison de Cherise.]
Callen : Ça va ?
Cherise : Vous n'êtes pas testeur de jeux vidéo, non ?
Callen: Flynn vous a dit pourquoi il est venu vous voir ?
Cherise : Je voulais croire que c'était parce qu'il m'aimait bien.
Callen : Peut-être.
Cherise : C'était pour la carte SIM.
Callen : Il vous en a donné une ?
Cherise Je l'ai téléchargée pour lui. Elle était cryptée. Il prétendait que ce n'était pas important, mais il voulait que je la lui décode. Je n'ai pas pu, elle était abîmée. Je suis testeuse, pas programmeuse, qu'est-ce qu'il croyait ? Ce n'étaient que des mensonges.
Cherise : Peut-être pas tout.[Le téléphone sonne.]
Cherise : C'est lui. (au téléphone) Tu vas bien ?
Flynn : (au téléphone) Je suis désolé, je t'expliquerai tout plus tard. Passe-moi ton ami. (à Callen) Je n'ai pas fait ce qu'ils disent.
Calen : Rencontrons-nous, et vous me direz ce qui s'est vraiment passé.
Flynn : Je dois finir un travail.
Callen : De quel genre ?
Flynn : Je dois couper la tête du serpent. Puis je serai un fantôme. Dites à Cherise... dites-lui que je suis désolé.
Callen : Vous devriez le lui dire vous-même.
Flynn : Nous savons tous les deux que ça ne marche pas comme ça.
[fin de la communication]
Cherise : Me dire quoi ?
Callen : Il m'a dit de rester loin de vous. Je crois qu'il vous apprécie vraiment.
[OPS center.]
Éric : La carte SIM est vraiment abîmée. Mais ça a un rapport avec ce que Citdential faisait en Irak.
Nate : Flynn a pu la perdre à Bagdad, mais rien à voir avec sa présence ici. Tout est prévu.
Callen : Agrandis le logo de Citdential. Encore. Il va descendre Caldwell, le PDG de Citdential.
Sam : Couper la tête du serpent.
Callen : Affiche l'agenda de Caldwell. Je dois savoir ce qu'il y a sur cette carte.
Éric : Alors... Ce soir, il fait une conférence sur la sécurité au Moyen-Orient à l'hôtel Roosevelt sur Hollywood Boulevard.
Dom : On ne fait pas plus public. Quand Caldwell sortira de voiture devant l'hôtel, il sera à découvert.
Nate : L'endroit idéal pour l'avoir.
Éric : Attendez, je l'ai. La carte SIM contient une vidéo.
Kensi : Une sacrée vidéo.
[Une rue de nuit.]
Sam : Kensi, on est devant le Roosevelt.
Callen : Voilà Caldwell. Parle, Kensi.
Kensi : Éric, on n'a pas d'autres angles de vue ? Attendez ! Je l'ai. Flynn est en mouvement.
Sam : Flynn, lâchez votre arme ! Ne bougez plus !
Flynn : Vous savez de quoi il s'agit, Caldwell.
Kensi : Ils ont besoin de voir la vidéo tout de suite.
Dom : Je suis dessus. Il y a un écran de l'autre côté de la rue, vers "Mme Tussauds".
Kensi : Tu peux faire ça ?
Éric : Peut-être.
Dom : Vous n'avez pas à faire ça.
Flynn : Si je tombe, ce fils de pute tombera avec moi.
Callen : On a décrypté la carte SIM.
Kensi : Callen, c'est sur l'écran de l'autre côté de la rue, vers Madame "Tussauds".
Callen : Regardez ! Derrière vous ! L'écran !
Caldwell : Désarmez-le !
Callen : Il ne reste plus que vous.
[OPS center.]
Éric : La vidéo vient d'une mini-caméra sur le fusil de Flynn Comme celles des tableaux de bord de la police.
Kensi : Donc Caldwell a descendu Amini et a piégé Flynn. Et il a torturé son frère adoptif, Chad Ellis, à mort.
Sam : Les psy ont un nom pour ce type de personne ?
Nate : Vraiment tout bousillé.
[Voiture de Callen.]
Callen : La Défense vous prend en charge ici, puis vous emmènera à Washington. Témoin protégé, jusqu'à la fin du procès.
Flynn : D'accord. Et un jour, on vivra tous les deux en banlieue, à faire des barbecues avec les voisins et entraîner nos gosses au baseball.
Callen : Je sais pas. Apprendre à son fils à jouer au baseball paraît un peu idyllique.
Flynn : En effet, mais c'est pour ça qu'on fait ce qu'on fait, pour que les autres puissent vivre ça.
Callen : Quand Caldwell ira au tribunal, s'il va au tribunal... je ferai mon possible pour que vous n'ayez pas à témoigner... Protection des témoins ou pas.
Flynn : L'homme a des relations.
Callen : Il a sûrement les numéros de la moitié des chefs de l'état-major
Flynn : Vous faites quoi ?
[Callen devant chez Cherry l’a regardant recevoir un bouquet de fleurs]
[OPS center]
MERCI D'AVOIR CRU EN MOI ! PAS DE SANG
Hetty : Très subtil. Un canard.